Archive jusqu'au 22/avril/2003

Discus: ADRA : LES COMMENTAIRES D'HARISSA: Commentaires 2003: Commentaires d'Avril 2003: Archive jusqu'au 22/avril/2003
Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Roger_Chemouni (Roger_Chemouni) le mardi 22 avril 2003 - 17h37:

TELEVISION

EPOUSES INTOUCHABLES de Anat Zuria Israël 2002


Quand un rite gâche une vie ; isole un être et le déstabilise ; il est bon de le dénoncer . C’est ce que fait la réalisatrice en interrogeant des femmes israéliennes sur la mikveh ce bain rituel qu’une femme juive doit suivre pendant plusieurs jours –allant jusqu’à deux semaines parfois - après les règles et bousculant son être, son intimité et sa sexualité. Des femmes témoignent de cet enfer, de ce supplice moral –prendre son bain la nuit dans des établissements privés -, de leur refus à poursuivre ce pan de la religion ; abandon qui leur vaut une mise en quarantaine : « Quand j’ai décidé de ne plus faire partie du jeu je l’ai fait savoir , ne plus aller au mikveh signifiait que mon mari ne pouvait plus me toucher, j’étais impure tout le temps ».Donc à cette culpabilité s’ajoute un ostracisme menant au divorce parfois pour ces femmes révoltées.
Le film (1) tout militant et dénonciateur soit il n’utilise son bon droit pour montrer du doigt mais utilise avec subtilité les images –parfois plus virulentes que les propos- les paroles tout aussi révélatrices de ce climat qui isolent au nom d’une religion des femmes déjà marginalisées par d’autres concepts religieux . Cette exclusion peu contredite dans les milieux orthodoxes, du moins officiellement, montre assez bien l’intégrisme des religions quand elles décident de parler à la place des femmes, de gérer leur vie affective et de disposer de leurs corps.

(1) -qui reçut le Fipa d’or 2003 dans la catégorie documentaires de création et essais.

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Nao (Nao) le mardi 22 avril 2003 - 17h22:

Apres-guerre en Irak:
Ce que l'Amerique et le monde ont le plus a craindre est il en train d'arriver?

"Des centaines de milliers de chiites, majoritaires en Irak, ont entamé mardi dans la ville sainte de Kerbala (centre) deux jours d'un pèlerinage exceptionnel, ponctué de slogans anti-américains.
Les pèlerins ont afflué pour commémorer le martyre de l'imam Hussein, l'une des figures centrales du chiisme et petit-fils de Mahomet, tué en 680 dans cette ville lors d'une bataille autour de la succession du prophète. La ville a été saisie d'une ferveur jamais vue depuis des années. Certains pèlerins progressaient à quatre pattes dans la poussière, d'autres se fouettaient jusqu'au sang.
Les chiites, qui représentent environ 60% des 25 millions d'Irakiens, fêtaient également le retour d'une liberté de culte dont Saddam Hussein les avait privés. Les cortèges, organisés par région et hérissés des drapeaux verts et noirs symbolisant l'islam et le deuil, tournaient autour de la grande esplanade de Kerbala.
Religieuse, l'atmosphère est aussi revendicative et les premiers slogans anti-américains ont fait leur apparition. "Non, non au colonialisme, non, non à l'occupation, non, non à l'impérialisme", ont scandé quelque 3.000 fidèles répétant les paroles d'un religieux juché sur un camion.

Si l'Amérique reste chez nous, elle souffrira", ont-ils ajouté, lançant aussi des "non, non à Israël".

L'Amerique aurait-elle mal evalue le risque d'un balancement vers l'islam en Irak? ou plutot aurait-elle sur-evalue la capacite et la volonte des irakiens d'embrasser la democratie sans ceder a la tentation islamiste?
Personnellement, j'en doute...
Si une republique theocratique s'installe a Baghdad comme elles existent deja a Teheran, au Koweit et en Arabie Saoudite, alors le benefice de la guerre sera perdu!

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Claudia (Claudia) le mardi 22 avril 2003 - 17h31:

L'Express du 17/04/2003

Néo-islamistes

Stratégies pour noyauter la République

par Jean-Marie Amat, Yves Benoit


L'islam en France



Dès le préambule, la petite équipe affiche sa conviction d'avoir le vent en poupe: «Cette année 2002 fut, grâce à Allah, et grâce à vous, une année riche pour nous tous.» Elle s'attribue de nombreux succès. Il s'agit de l'entrée, par la grande porte, de l'UOIF au Conseil français du culte musulman, de l' «explosion» sur la scène universitaire des Etudiants musulmans de France, qui se targuent d'avoir déjà 39 élus dans les conseils d'université et de résidence, et de l'élection, grâce à la mobilisation d'associations islamistes, d'une dizaine de députés UMP. Le «didacticiel de formation» secrètement inséré dans le disque de Carla Bruni se veut un «recueil d'expériences» destiné à aider les militants «dans cette guerre de mouvement que nous engageons face à nos adversaires multiples».



La détermination de ces jeunes gens se veut sans faille: «Toute défaite peut être une victoire et toute victoire une défaite potentielle. Restez humbles et discrets et nous atteindrons nos objectifs.» La réalité impose la modestie: «Malgré les bons résultats obtenus dans une dizaine de circonscriptions où nous sommes responsables directement de l'élection de l'UMP, nous sommes encore dans une phase d'introduction dans le jeu politique en face de musulmans laïques mieux installés que nous.» Mais l'évolution du rapport de forces politique s'annonce favorable. Lors de l'élection présidentielle, le petit groupe se vante d'avoir «participé au retournement d'une partie de l'opinion musulmane»: «Si nous avons réussi à l'influencer, c'est que cette dernière a enfin compris son poids politique après des années de tromperie, de manipulation et de racisme de la part des notables du PS.» Selon cette analyse, les néo-islamistes devraient leur poids politique «à la ghettoïsation et à la fin de la mixité sociale dans les années 1980 en raison de la politique locale d'élus de gauche».



L'une des fiches des néo-islamistes décortique l'exemple, à suivre, d'un «communautarisme réussi»: le communautarisme juif. Sont ainsi mis en avant le Conseil représentatif des institutions juives de France (Crif), auprès duquel «se rend, tous les ans, le chef du gouvernement», l'Union des étudiants juifs de France (UEJF), qui a «longtemps influencé la politique de l'Unef», le B'nai Brith (orthographié Ben Brit), «association juive mondiale, ayant des structures locales, regroupant essentiellement des décideurs économiques qui financent du lobbying au sein d'institutions locales, nationales, voire transnationales», Radio J, Proche-Orient Info et d'autres médias «dont l'influence n'est plus à démontrer» - «A nous de nous inspirer de ces exemples pour réussir. Nous avons pour nous la discrétion».


«Qui s'intéresse aux intégrés?»

Le Parti musulman de France, de Mohammed Latrèche, groupuscule islamiste violent, antisémite et négationniste, sur lequel les médias se sont un moment focalisés, est l'exemple à fuir: «Soyons consensuels, et, dans le climat d'ethnisme actuel, personne ne fera attention à nous. Médiatiquement, nous n'aurions pas assez d'attrait. D'ailleurs, qui s'intéresse aux intégrés?»



«Comment nous inscrire dans le jeu?» Plusieurs fiches détaillent la réponse à cette question lancinante. D'abord, cibler «le candidat ou le parti que la situation locale rend demandeur de soutiens face à un adversaire très proche». Mais attention! «Notre but n'est pas, dans un premier temps, de donner une victoire trop large au candidat soutenu, mais de lui donner la victoire la plus inconfortable possible au niveau de l'avance en voix.» La raison? «En se retrouvant dans une situation de dépendance vis-à-vis de nous, nous pourrions obtenir de lui un certain nombre de choses, lui-même se rendant compte que sa survie politique est entre nos mains.» L'avantage de se rendre «incontournables» est de négocier des postes de chargés de mission. Un bon moyen de «renforcer notre présence en tant qu'acteurs de terrain»: «Des acteurs qui auront suffisamment d'aura pour attirer à nous les éléments prometteurs et pour appliquer nos points de vue avec le moins de résistance possible dans la communauté musulmane.»



Or, se félicitent les stratèges de Veni, vidi, vici, le jeu politique s'ouvre: «Aujourd'hui, nous sommes en position d'arbitres dans un certain nombre d'endroits, entre gauche et droite. Il nous semble évident que la gauche n'est pas un choix valable au moment où une partie de la communauté musulmane bascule à droite. Compte tenu des relais dont nous disposons dans les banlieues et de l'affaiblissement idéologique de la gauche, nous sommes en position d'imposer le candidat de notre choix.» A l'égard de la gauche, deux griefs sont formulés: «D'une part, l'incapacité de donner un signal crédible d'écoute, de respect et de refondation sociale et culturelle; d'autre part, l'inaptitude à équilibrer sa politique par rapport au lobbying juif et d'intégrer en vingt ans une élite musulmane de seconde génération.» Dès lors, tout accord local avec la gauche est d'avance «décrédibilisé vis-à-vis de la communauté musulmane».



La carte à jouer est la réislamisation



A l'opposé, «la droite, donc l'UMP aujourd'hui, malgré un certain nombre de mesures nuisibles à la communauté musulmane, a beaucoup mieux géré son équilibre par rapport au lobbying juif. Et la politique pro-arabe de la droite est vécue comme un premier pas et une marque de respect de la culture musulmane […]. Dès maintenant, en jouant sur les luttes de pouvoir internes à l'UMP (qui favorisent les groupes communautaires), il faut faire adhérer un maximum de musulmans que nous encadrerons avec nos jeunes cadres».



Les «théâtres d'opération prioritaires» sont désignés: «La région et la ville de Bordeaux, où nous sommes bien implantés, où, via les associations dans lesquelles nous sommes présents, nous avons d'excellentes relations avec le maire, Alain Juppé; la ville de Toulouse, où nous avons pu nous installer et influencer certains scrutins lors des législatives; la région Languedoc-Roussillon, où des contacts au plus haut niveau ont été pris avec l'UMP, qui nous doit sa victoire la plus médiatique [Jacques Domergue, face au socialiste Georges Frêche]; la région de Marseille, où la gauche et le FN sont en position, l'un comme l'autre, de remporter d'importantes victoires face à l'UMP; la région Nord où, sur Lille, nous sommes responsables de certaines défaites importantes de la gauche [Martine Aubry]; enfin la région parisienne, où nous sommes bien implantés dans certaines banlieues sans avoir encore réellement capitalisé sur nos relais dans la communauté musulmane.»



La carte à jouer est la réislamisation: «En redonnant une pratique religieuse orthodoxe, donc en réislamisant les quartiers, notamment chez les jeunes, nous augmentons notre poids politique.» Avantage collatéral: «Ce faisant, nous marginalisons les laïques, qui cessent d'être des acteurs de premier plan pour les politiques.» Ces laïques sont en effet leurs bêtes noires, parce qu'ils s'intègrent - et donc «s'acculturent» - et parce qu'ils cantonnent leur religion à la sphère privée, ne voient aucun inconvénient à épouser une chrétienne, ne rechignent pas devant un verre de vin. Il y aurait donc urgence: «Observez autour de vous le nombre de non-pratiquants et de pratiquants ne respectant pas l'intégralité des préceptes. Le taux de pratique le plus élevé - moins de 50% - est observé chez les Marocains, mais ce sont eux qui sont le plus laïques et les moins rigoureux. Les Algériens, qui ont subi une acculturation importante lors de la colonisation, ont un faible taux de pratique. Mais les pratiquants algériens sont plus rigoristes, donc potentiellement plus sensibles à nos vues.» La réislamisation présente également l'intérêt de faire obstacle à «une politique dite d'intégration, pour nous d'acculturation». Les néo-islamistes se félicitent de la médiatisation du combat religieux à travers les «différentes affaires de voile», du ressentiment créé «à l'égard d'institutions acculturantes telle l'école».


«Financer notre lobbying»

La tactique des néo-islamistes? Faire apparaître l'Etat comme une «institution discriminatoire»: «Pourquoi les musulmanes ne peuvent pas porter le voile, alors que l'on tolère la kippa dans un certain nombre d'établissements publics?» Dès lors qu'elle génère «un sentiment d'incompréhension et de lynchage ciblé uniquement vers les musulmans», la «laïcité discriminatoire» doit être dénoncée comme une «atteinte à l'intégrité morale de la personne». Il convient également d'aiguiser «les contradictions de la République qui nous permettront d'avoir un enseignement religieux à l'école, comme en Alsace, de porter le foulard, etc.»: «En nous présentant en défenseurs de l'équité et des musulmans oppressés par un Etat raciste, nous augmentons notre crédit dans la communauté. Il est envisageable, à terme, qu'une révision majeure de la loi de 1905 fasse une place à la religion musulmane. Si nous savons nous y prendre, nous pourrons profiter de la situation. Les chrétiens souhaitent aussi une telle révision, ce qui nous aide, puisque ces derniers font du lobbying dans les antichambres des ministères et autres lieux de pouvoir.»



Le milieu étudiant semble être particulièrement convoité.



Les néo-islamistes sont des réalistes: «Comme tous les combats, le nôtre nécessite des moyens pour nous équiper et financer notre propagande.» Le cédérom insiste sur «nos» atouts: «L'important tissu de PME détenues par des musulmans et qui génèrent de forts revenus dans les banlieues. Ces commerçants, dont la clientèle est communautaire, ne peuvent se permettre de paraître moins pieux que leurs clients, au risque de voir leur chiffre d'affaires baisser, suite à de mauvaises rumeurs. Ainsi, la collecte de la zakat [l'impôt religieux] se voit grandement facilitée chez les entrepreneurs. Et cela nous permet d'avoir un financement communautaire aussi efficace que celui de la communauté juive et de financer notre lobbying au même titre que le B'nai Brith.» Une fiche fait l'inventaire des types de PME les plus rentables: les kebabs, les épiceries de nuit, les téléboutiques. Leur avantage est de «générer énormément de revenus en espèces, donc plus facilement utilisables par nous». L'avant-garde néo-islamiste peut même rendre des services: «Pour certaines activités, nous pouvons mettre en place une double comptabilité informatique, moyennant évidemment un pourcentage sur la différence non déclarée.»



Le milieu étudiant semble être particulièrement convoité: «L'année 2002 a vu une érosion de l'importance de l'Unef, la principale force universitaire. Partout où nous sommes présents avec les Etudiants musulmans de France, nous avons fait basculer la situation grâce à des coalitions regroupant les associations corporatistes membres de la Fage et l'UNI, le syndicat de droite […]. Aujourd'hui, via nos alliances avec l'UNI et la Fage, nous sommes en mesure de faire contrepoids à l'Unef […]. Nous devons laisser à l'UNI un espace à occuper, même si cela doit être à notre détriment, car nous n'avons pas encore la masse critique pour affronter l'Unef sur un terrain national, alors que l'UNI la possède. L'UNI peut faire diversion et focaliser l'attention de l'Unef et nous permettre de nous installer.»


«Endoctriner suffisamment tôt»

Comment contrer l'influence des «réseaux relationnels» de l'Union des étudiants juifs de France, qui peuvent causer des «préjudices importants»? En jouant sur son soutien public au sionisme et à la politique israélienne, «très impopulaires chez les étudiants de gauche»: «Cela créera un amalgame suffisant pour obliger l'Unef à prendre une attitude distante. Sinon l'Unef se coupera davantage de son électorat et renforcera le vote non musulman, dont nous bénéficions, émanant d'étudiants de gauche et d'extrême gauche. Ce qui permettra du coup de relativiser notre positionnement communautaire, ce qui est impossible à l'UEJF.» Autre observation: «A chaque accusation d'antisémitisme, nous renforçons notre électorat non musulman. L'utilisation abusive de l'accusation d'antisémitisme le banalise et le dépénalise chez les non-musulmans.»



Les «néo-islamistes de Carla Bruni» attribuent à leur lobbying le succès qu'a représenté pour eux le vote à l'université Paris VI de la motion de rupture de la coopération avec les universités israéliennes. C'était «la première action de ce genre»: «Nous essaierons d'appliquer la même tactique sur d'autres campus.»



Le petit groupe tente enfin d'examiner lucidement ses forces et ses faiblesses: «Nous souffrons d'un manque chronique de cadres ayant une formation universitaire de haut niveau. Cette carence réduit notre influence potentielle au sein de la communauté musulmane, alors que nous nous retrouvons dans une conjonction d'événements qui nous sont étonnamment favorables.» Autre faiblesse: «Nos profils manquent de variété. Nous sommes essentiellement des scientifiques. Nous avons peu de littéraires et d'économistes et pratiquement pas de médecins. Cette trop grande spécialisation peut nous être préjudiciable: nous manquons de points de vue venant de gens ayant des formations fondamentalement différentes de la majorité d'entre nous.» Un recrutement plus varié permettrait en outre d'avoir des appuis dans les administrations importantes, notamment «en cadres de catégories B et C, en contact avec du matériel sensible». Mais un avantage existe: «Nous avons énormément de cadres convertis à l'islam depuis quelque temps et ayant gardé leur nom chrétien aptes à s'intégrer en tant que fonctionnaires de catégorie B et C. De plus, des rumeurs de cinquième colonne dans l'administration conduiraient à une possible épuration des postes sensibles de l'administration de ces cadres maghrébins, facilitant l'embauche de nos cadres convertis.» Pour le moment, la phalange néo-islamiste ne compte pas sur les fonctionnaires de catégorie A: «Leur haut niveau d'études et de culture générale induisent des personnalités extrêmement critiques, conduisant à une laïcité féroce empêchant un recrutement de musulmans maghrébins ou non.» Le remède, à long terme: «Endoctriner suffisamment tôt des jeunes que nous orienterons.»


Autres objectifs: «des agents dormants dans les services de sécurité, fidèles à notre combat»; «une formation militaire poussée - ce qui donnerait de la rigueur à certaines de nos formations, tout en permettant le recrutement de militants dans les hommes de troupe». La clef de l'influence dans la société française? «Des personnes à nous, en prise directe avec les institutions aptes à diriger les décideurs ou, à défaut, leur inculquer une vision favorable à notre cause.» Le programme est en marche.

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Maxiton (Maxiton) le mardi 22 avril 2003 - 12h07:

Quizz memoire

Combien faut-il gravir de marches pour acceder a la

Cathedrale de Tunis ?

Ne trichez pas. repondez de memoire

reponse demain

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Bazooka (Bazooka) le mardi 22 avril 2003 - 08h54:

A l'attention de Mr. Rappa :

L'origine etymologique du nom Rappaport (tres repandu dans les communautes de Pologne), est hebraique et provient de la phrase :
"Rofe be Porto", autrement dit : Medecin a Porto (la ville d'Italie que vous mentionnez).
Ce qui laisse croire que ce nom est d'ascendance italienne.

Le mot "rape/a" ou "rafe/a" signifie Gueri en hebreu.

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Emma (Emma) le mardi 22 avril 2003 - 08h12:

Des volontaires algériens tués en Irak

Plusieurs dizaines sur les quelque 600 volontaires algériens partis combattre les forces américano-britanniques en Irak ont péri les armes à la main. [...] la majorité ... été affectés aux premières lignes du front, loin devant les troupes irakiennes de la Garde républicaine.

[...] les troupes de Saddam Hussein étaient totalement démobilisées et désorganisées. [...] avaient abandonné leurs positions et leurs armes pour fuir, laissant les volontaires arabes seuls face aux agresseurs. [...] la Garde républicaine à Baghdad était déjà défaite bien avant l’arrivée des GI’s dans la capitale [...]. Alors qu’ils combattaient les forces américaines, les volontaires arabes auraient été pris à revers par des militaires et civils irakiens. Faits prisonniers, nombre d’entre eux ont été livrés pieds et poings liés aux Américains [...]. Des militaires irakiens nous ont pris à revers et ont tiré sur nous. [...] les militaires irakiens avaient refusé de tirer une seule balle. [...] ils nous ont trahis. [...] les Irakiens avaient d’autres soucis que de défendre leur pays.Abbou Abas Adnène : Nous avons été contraints de laisser tomber car la trahison était partout. [...].

Par A. Djabali
Irak : De notre envoyé spécial
source: El Watan
http://www.elwatan.com/journal/html/2003/04/14/sup_html.htm

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Mailroom (Mailroom) le mardi 22 avril 2003 - 08h12:

Bonjour Monsieur,

Suite a la lecture de votre article "Les Livournais", je souhaite savoir si vous avez dans vos recherches trouvé le nom de RAPPA ?
J'ai retrouvé en effet des Rappa en tunisie et dans le sud de la france, mais aussi en Sicile (origine de mon grand père).
Mais aussi des Rappaport a Porto (italie), nom du rabbin Abraham Menachem Rapa de porto (1520-1594).

En conclusion j'essaye de comprendre si Rappa est un nom Latin (erba di rappa "rave") ou contraction de Grappa, ou de roffé en hébreux.

Par avance merci

Olivier Rappa

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Odigo (Odigo) le mardi 22 avril 2003 - 00h25:

Maxiton
J’espère que tu as compris que j'étais aussi dégoûté que toi.
Que j'ai le goût aussi amer que le tient ?
quelque chose d’important c’est cassé chez beaucoup d’entre nous
est ce que cela va laisser des traces ? je crois que oui , en tout cas chez moi
cordialement

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Maxiton (Maxiton) le lundi 21 avril 2003 - 22h25:

a l'attention d'ODIGO


Moi j'ai un gout amer dans la bouche, la certitude d'avoir
ete trahi.

Apres le depart et l'expulsion rampante des juifs des pays
arabes, c'est le tour de l'Europe d'etre Judenrein.
Hitler a gagne.
Brecht disait " Il est fecond le ventre de la bete immonde "

Apparement il est impossible de concilier " Nos peres les
gaulois " et " Modi ani lephanekha "

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Odigo (Odigo) le lundi 21 avril 2003 - 21h37:

Mailroom
BRAVO

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Nao (Nao) le lundi 21 avril 2003 - 20h54:

Aux musulmans de France et de Navarre qui ont siffle Sarko (petit mais efficace le Sarko; il ne se laissera pas impressionner), aux USA l'immigration exige pour toutes les photos que non seulement la tete soit nue/decouverte mais meme les boucles d'oreilles ne sont pas autorisees!
Apres tt, si les religieuses cathos se soumettent aux desideratas de l'administration on ne voit pas pourquoi les femmes musulmanes beneficieraient d'un traitement de faveur!
Si ils veulent avoir des cartes d'identite avec leurs foulards, ils n'ont qu'a rester ds leur pays!
Nao la provo

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par A_Soued (A_Soued) le lundi 21 avril 2003 - 18h59:

LE NOUVEL AXE ANTISÉMITE



Par Menahem Milson, professeur de littérature arabe à l'Université hébraïque de Jérusalem et conseiller de Memri - http://www.memri.org - paru dans le Jerusalem Post du 30 mars 2003.
Traduit par Albert Soued, écrivain – www.chez.com/soued


La nouvelle résurgence antisémite notamment en France contient des éléments nouveaux. Elle est présentée comme une réponse au conflit israélo-palestinien et les médias arabes sont à l'origine de cette haineuse propagande antijuive.

L'antisémitisme arabe en tant que phénomène politique, idéologique et médiatique moderne n'est pas nouveau. Il est né avec le sionisme et avec Israël comme nation souveraine. Et il est faux de le faire dériver du conflit israélo-arabe.



Que pouvons-nous faire? Il faut d'abord analyser ce phénomène et diffuser les conclusions comme nous le faisons ici. On peut espérer que des pressions internationales sur les gouvernements arabes pourront juguler ces incitations à la haine. Jusqu'à ce jour, avec des exceptions, les universitaires israéliens ont évité d'en parler. Cette réticence est due à une combinaison de raisons d'ordre psychologique et politique. Car après tout, l'aventure sioniste toute entière avait pour but d'enrayer ou de résoudre ce problème de l'antisémitisme. Par conséquent cette résurgence de ce fléau au Moyen Orient est quelque chose que les gens préfèrent taire ou nier. Mais il y a peut-être d'autres facteurs d'ordre politique expliquant la répugnance à affronter ces attitudes arabes antijuives. La peur que l'étalage de ces sentiments antijuifs ne renforcent l'intransigeance politique et ne deviennent un argument contre toute concession territoriale. Et c'est un argument recevable.

Mais pour ceux qui comme moi sont en faveur d'une politique d'ouverture, nous devons reconnaître que fermer les yeux sur ce phénomène d'antisémitisme arabe n'est pas seulement une erreur intellectuelle, mais aussi contre productif sur le plan politique.



Il faut reconnaître que depuis les années 30, ce phénomène apparaît aujourd'hui comme la forme de haine la plus dangereuse à l'égard des Juifs. Car elle résulte de la symbiose entre un antisémitisme arabe et sa contrepartie occidentale. Qu'est-ce qui caractérise cet antisémitisme arabe?

Nos conclusions résultent des forums de Memri et de l'analyse des médias arabes.


La composante islamique



L'insulte la plus commune contre les Juifs est proférée non seulement dans les sermons du vendredi, mais aussi dans les articles politiques: "les Juifs descendent des singes et des porcs", insulte tirée de plusieurs versets du Coran, traitant ainsi les Juifs qui violent le Shabat.

Cette image a imprégné la conscience des gens, même les enfants. En mai 2002, Iqraa, la chaîne de télévision saoudienne par satellite interviewe une "vraie jeune musulmane" de 3 ans à propos des Juifs dans l'émission "le magazine de la femme musulmane".

L'enfant dit qu'elle n'aimait pas les Juifs. Quand on lui demande pourquoi, elle répond que "ce sont des singes et des porcs". Le modérateur lui demande: "Qui a dit cela?". La fille répond "Allah!". "Où?". " Dans le Coran". À la fin de l'interview le modérateur la félicite "Aucun parent ne peut espérer avoir une fille aussi croyante que celle-ci…, qu'Allah la bénisse, ainsi que son père et sa mère!"

Il ne faut pas croire que cette insulte soit une simple invective ou que cette transfiguration animale soit un simple signe d'une pensée magique ou primitive. Répétée, cette image assimilant les Juifs à des bêtes, les déshumanise et peut apporter une justification à leur destruction (1).



Une autre image très populaire contre les Juifs provient du "h'adith", ou tradition coranique musulmane et concerne "La promesse de la pierre et de l'arbre"; la veille du jour du Jugement dernier, les Musulmans combattront les Juifs et les tueront. Cherchant un refuge, les Juifs se cacheront derrière des arbres et des rochers, et ceux-ci les dénonceront et crieront "ô musulman! Ô serviteur d'Allah! un Juif se cache derrière moi; viens et tue-le!". Il n'y a pas très longtemps, un prêcheur dans la plus grande mosquée de Bagdad invoqua ce "hadith" à la télévision, brandissant un long sabre. Son hurlement "Nous leur couperons la tête!" extasia son auditoire (2).
Les composantes occidentales



L'antisémitisme arabe a adopté les mythes européens, même après que les antisémites occidentaux les aient abandonnés parce que surannés. Les exemples les plus évidents concernent "les protocoles des sages de Sion" et l'accusation que "les Juifs ont tué Jésus", aussi étonnant que cela puisse paraître pour un Musulman.

La diffamation relative "au pain azyme imprégné de sang chrétien" est très couramment reproduite dans les médias arabes, à l'occasion de critiques des actions d'Israël contre les Palestiniens. La Cour Suprême à Paris a condamné en août 2002 l'éditeur du journal égyptien Al Ahram, Ibrahim Naafi, pour incitation à l'antisémitisme et à la haine raciale. Il avait autorisé la publication d'un article ayant pour titre "La matsa juive est faite de sang arabe", en relation avec la sinistre diffamation de Damas de 1840!

"Les protocoles des Sages de Sion", le faux tsariste du début du 20ème siècle est devenu un thème habituel de discussion dans les médias arabes, depuis la diffusion mondiale de la série égyptienne "Un cavalier sans monture" lors de la fête du ramadan. Son authenticité n'est pas mise en question dans les médias. Pourtant l'auteur de cette série télévisée sait pertinemment qu'il s'agit d'un faux. Mais il dit "peu importe que cela soit la réalité ou une fiction, de toute manière, leur contenu s'est révélé comme vrai depuis ce temps…!"…


"Les Juifs ont tué Jésus"



La vieille accusation chrétienne est devenue un cliché commun dans le discours antisémite arabe. Un exemple: le conseiller d'Arafat, Bassam Abou Sharif, se référant à la statue de la Vierge Marie endommagée lors du siège de l'Eglise de la Nativité à Bethlehem, écrit dans le quotidien saoudien "Al sharq al awsat" paraissant à Londres le 20 mars 2002: "le triste sourire de la Vierge Marie protégeant son fils, le Messie, n'a pas empêché les soldats de l'occupant israélien de prendre position et viser le visage de cet ange palestinien (c'est à dire Jésus) et assassiner ce sourire….à Bethlehem un nouveau crime a été commis. Mais bien sûr cette tentative de tuer la paix, l'amour et la tolérance a échoué, tout autant que celle de leurs ancêtres qui ont essayé de tuer le message prophétique, quand ils ont crucifié le corps du Messie sur la croix en y enfonçant les chevilles et les pitons de fer".


Autres poncifs



La tendance la plus commune aujourd'hui dans le monde arabe est d'identifier le sionisme au nazisme. Les articles et les discussions publiques ne cessent d'assimiler les idéologies des deux mouvements.

Une autre accusation concerne la soit-disant collaboration entre "les sionistes et les nazis" pour détruire le peuple juif! Cette accusation est au centre d'une thèse de doctorat présentée au Collège oriental de l'Université de Moscou en 1982 par un responsable de l'OLP, connu sous le nom de Abou Mazen, aujourd'hui premier ministre d'Arafat. La version arabe de cette dissertation a été publiée en 1984.

Le sens politique de telles diffamations est clair, la négation de l'Holocauste, et la déculpabilisation des Allemands vis à vis des Juifs. De même s'il n'y a pas holocauste, les Européens ont alors une dette vis à vis des Palestiniens…

Si les Juifs font subir aux Palestiniens ce que les Nazis ont fait subir aux Juifs, alors les Allemands n'ont pas besoin d'avoir honte. Là est le lien entre l'antisémitisme arabe et l'antisémitisme européen, créant "un nouvel axe stratégique".



L'histoire récente montre néanmoins que les gouvernements arabes et leurs intellectuels ne sont insensibles aux protestations et aux pressions extérieures. Les articles d'Osama el Baz de décembre 2002, où il dénonçait l'antisémitisme, sont un premier pas bienvenu.

Il en est de même de la recommandation de l'Institut d'études islamiques de l'Université d'el Azhar du Caire aux prêcheurs de s'abstenir de "comparer les Juifs aux singes et aux porcs" (voir al watan du 14 mars 2003).



Il est improbable que ces premiers pas eussent été pris sans les protestations et les critiques récentes du Congrès et des médias américains.



Notes du traducteur

(1) avant l'holocauste, les nazis comparaient les juifs à des insectes nuisibles…

(2) deux autres diffamations sont courantes en Islam: un juif converti Saba ibnal Sawda serait responsable du schisme entre sunnites et shii'tes; l'antéchrist devant précéder la réapparition du Mahdi en Islam Shii'te, appelé Dajjal, le borgne, serait également Juif…




Voir aussi le site d'analyse politique www.nuitdorient.com

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Emma (Emma) le lundi 21 avril 2003 - 17h59:

CNN sur la défensive: elle savait et taisait des atrocités du régime irakien

NEW YORK (AFP), le 16-04-2003
[...] son directeur de la rédaction Eason Jordan a reconnu que pendant des années elle avait fait de la rétention d'informations sur les atrocités du régime irakien pour protéger ses sources dans le pays.

[...]d'avoir "vendu son âme pour une bonne histoire", voire pour la simple autorisation de continuer à faire fonctionner un bureau à Bagdad.
[...] lui avaient donné l'occasion d'entendre raconter ou même d'assister à "des choses terribles" [...].

M. Jordan avait souligné qu'un caméraman irakien de la chaîne avait ainsi été enlevé par la police secrète et torturé pendant plusieurs semaines, y compris avec des électrochocs.

[...] Il décrivait également un ancien assistant du fils de Saddam Hussein, Oudaï, dont les incisives avaient été arrachées à la pince la suite d'un désaccord, et un ancien responsable du ministre des Affaires étrangères qui avait été forcé d'écrire une lettre de félicitations au président irakien après l'exécution de son frère.

"Là encore, nous ne pouvions pas diffuser ce que ces hommes nous disaient".

[...] ...cela aide à comprendre pourquoi le régime n'était pas perçu comme aussi brutal qu'il l'était, tant dans le monde arabe que dans le reste du monde", selon le Post [...]

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Mailroom (Mailroom) le lundi 21 avril 2003 - 18h04:

Chers Amis,

J'ai le plaisir de vous annoncer la parution de mon ouvrage:

Juifs des pays arabes, l'exode oublié

Pour la premiere fois, je le crois, l'histoire de ce million de Juifs chasses ou obliges de partir de leur terre natale dans des conditions tres souvent dramatiques est racontee a travers des temoignages.

Publie par les Editions Raphael, il est enrichi d'une preface d'Alexandre Del Valle et d'un avant-propos de Francois Zimeray, depute europeen. Le Dr Avi Beker, Secretaire general du Congres Juif Mondial m'a egalement fait l'amitie de le presenter.

Vous y trouverez leurs textes et une presentation de cet essai au lien specifique http://moise.sefarad.org/ouvrages/arabe/index.html

Si votre libraire ne l'a pas encore, les adresses de l'editeur et des distributeurs se trouvent au:
http://moise.sefarad.org/ouvrages/arabe/commander.html