Commentaires du 16-17 Octobre 2002

Discus: ADRA : LES COMMENTAIRES D'HARISSA: Commentaires 2002: Commentaires d'Octobre 2002: Commentaires du 16-17 Octobre 2002
Pour naviguer dans ces commentaires !!
Regardez les 4 fleches bleues et vertes ci dessous, dans le premier message (et dans chaque message, d'ailleurs). Oui celles la. Elles ont toutes une fonction. Vous pouvez cliquer dessus(1 click suffit) pour les fonctions suivantes :
- Celle qui est le plus a gauche sert a aller tout en haut de la page.
- La deuxieme permet de remonter de message a message.
- La troisieme permet de descendre d'un message a la fois.
- La fleche la plus a droite permet d'aller tout en bas de la page, la ou on peut ajouter son commentaire.
Plus besoin de faire descendre la page. Les messages viennent a vous. Essayez !!

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Admin (Admin) le vendredi 18 octobre 2002 - 17h11:

Cliquez ici pour aller sur la page suivante

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Slim (Slim) le jeudi 17 octobre 2002 - 14h29:

Le Kif, c'est de s'assoir sur la veranda une nuit d'ete avec une nesma (neshma) toute fraiche et un bouquet de Jasmin dans la main.

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Mailroom (Mailroom) le jeudi 17 octobre 2002 - 07h53:

LES KIFS

LE KIF C'EST LE PIED !

ANONYME

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Mena (Mena) le jeudi 17 octobre 2002 - 07h52:

L’âge du capitaine ! (info # 011310/2)

Par Albert Capino © Metula News Agency



Cinq jours.



C’est le temps qu’il aura fallu au Quai d’Orsay pour admettre que l’incendie à bord du « Limburg » n’était pas le fait d’un accident.



Malgré le rapport du capitaine du pétrolier français transportant du brut iranien, qui faisait mention d’une embarcation s’étant approchée du navire à grande vitesse juste avant l’explosion.



Malgré la proximité de la date anniversaire de l’attentat contre le « Cole » et la similarité de la méthode utilisée contre ce dernier par Al-Qaïda.



Les enquêteurs, montés à bord, ont trouvé "les débris d'une embarcation qui aurait percuté le pétrolier et ont constaté qu'une importante partie de la tôle dans la brèche occasionnée par l'explosion était dirigée vers l'intérieur", ce qui contredit les premières dénégations des autorités yéménites, qui affirmaient qu’il s’agissait d’une « explosion venant vraisemblablement de la salle des machines » face aux rumeurs d’attentat.



Les experts américains montés à bord indiquent, dans leur rapport au Pentagone, avoir relevé des traces résiduelles de TNT sur la coque du pétrolier.



Quant au Lloyd’s List, quotidien britannique spécialisé dans l’affrètement maritime, il affirme qu’au vu des photos le trou de 8 mètres est tourné vers l’intérieur et ne laisse aucun doute sur l’hypothèse d’une explosion venant de l’extérieur.



Un groupe islamiste yéménite, l'Armée islamique d'Aden-Abyane, a depuis revendiqué l’attentat dans un communiqué déclarant vouloir « empêcher l’alimentation en pétrole des ennemis qui préparent une guerre contre nos frères arabes ».



J’admets que la prudence est de mise, que l’on doit se garder d’alimenter des rumeurs basés sur des revendications fantaisistes de groupuscules inconnus. Dans le cas du Limburg toutefois, je suis persuadé que dès les premières heures, les autorités de tous les pays concernés étaient persuadés de la véracité des dires de l’équipage qui accréditait l’hypothèse de l’attentat.



Au-delà de la réserve prudente, il s’agissait donc de ménager les susceptibilités : iranienne, yéménite mais également celle d’Al-Qaïda, dont les menaces sur la France ne sont un secret pour personne.



Dans ces conditions, il ne faut pas s’attendre à attitude de défiance du Quai d’Orsay face aux commanditaires des attentats terroristes en Israël - qui se déroulent loin de France - si, dans un cas comme celui du « Limburg », où ses intérêts sont directement touchés, tous ses efforts vont dans le sens d’un « étouffement » de l’affaire ?



Pur si muove ! Et pourtant, elle tourne, affirmait Galilée devant les barons du pouvoir européen de l’époque, qui étaient déjà tentés de se cantonner dans les apparences, surtout si elles leur semblaient confortables. Et pourtant, il s’agit de la même guerre et pour les mêmes causes profondes, demandez-le au capitaine du pétrolier français ! Jusqu’à quand les politiciens français se contenteront-ils de conceptions éculées s’avérant, épisode politique après épisode politique, périlleuses pour les intérêts primordiaux de leur pays. Et ce sont ces intérêts, cependant, qu’est sensée protéger la politique arabe de la France.

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Bekhor (Bekhor) le mercredi 16 octobre 2002 - 23h16:

L'ENVOUTE.

Prunelle des yeux qui vit à mes cotés
J’apprécie son agréable bonté
De jour comme de nuit elle est ma préférée
C’est elle ma vraie destinée
Elle conduit mes vives clartés
Moi l’éternel envoûté.

Un rayon de soleil qui illumine ma vie
Sa joie de vivre fait de moi un être réjoui.
Dans les moments difficiles ou tout n’est pas facile
Son soutient m’est très utile
Ses conseils toujours subtils
Et toujours des mots doux que sa bouche distille.

Dix huit ans déjà, de vie claire
Faisant toujours tout pour me plaire
Allégresse, plaisir, me satisfaire
Bien-être et bonheur, un vocabulaire nécessaire
Qui exprime un amour non pas précaire
Tout à fait exemplaire.

Eternels amants passionnés
Amoureux plus que confirmés
Notre couple toujours rassemblé
Fait la joie de notre maisonnée
Un éternel parfum de gaieté
Fait de nous des êtres enchantés.

Les chérubins adorés
Que les Dieux nous ont alloués
Sont plus que précieux et magnifiés
Leurs présences en notre assemblée
Sont toujours des moments consacrés
Qui font oublier la morosité

Jardin pompeux de notre vie fleurie
Chacune de vos absences nous remplis d’ennuis
Seriez vous notre futur point d’appui ?
Votre présence, est un semblant de paradis
Bambins qui êtes la gaieté de notre vie
On sera toujours pour vous les bons génies de vos vies.


VICTOR COHEN

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Albert (Albert) le mercredi 16 octobre 2002 - 19h33:

Ou recu pour l'AMOUR...
ALBERT

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Anonyme (Anonyme) le mercredi 16 octobre 2002 - 18h27:

L'AMOUR

Mieux vaut avoir perdu un amour que de ne pas l'avoir vecu


ANONYME

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Mailroom (Mailroom) le mercredi 16 octobre 2002 - 17h44:

Osirak, la bombe et les inspections

par Georges Amsel*

Il apparaît fort probable que l'Irak a continué ses efforts vers le développement de la technologie menant à la bombe.

Je suis le coauteur du rapport "Osirak et la prolifération des armes atomiques", qui avait été remis à François Mitterrand, fraîchement élu président de la République, via son conseiller Jacques Attali, par chance quelques jours avant la destruction de ce réacteur par l'aviation israélienne en mai 1981.

Ce rapport, qui fut ensuite publié par la revue Les Temps modernes (septembre 1981, no 422), a servi de document de base pour éclairer le président pour la gestion de cette crise : il n'avait confiance à ce moment-là ni dans le Commissariat à l'énergie atomique (CEA) ni dans les divers rapports établis sous l'égide de son prédécesseur, Valéry Giscard d'Estaing.

Pendant les deux ans qui ont suivi, j'ai servi de conseiller à François Mitterrand pour les problèmes de prolifération, que j'ai donc pu suivre de très près.

Contrairement à ce qu'écrit Le Monde daté 29-30 septembre, Osirak ne devait, officiellement, pas produire de plutonium. Bien au contraire, le CEA affirmait avec force que cela était impossible. C'est précisément notre rapport qui a démontré cette possibilité. En revanche, Osirak devait fonctionner avec de l'uranium enrichi à 93 % en isotope 235 (alliage métallique avec de l'aluminium), une charge du cour du réacteur totalisant environ 13,9 kg d'uranium enrichi. Cet uranium est dit "de qualité militaire" car il est la substance constitutive des bombes atomiques. Il n'est utilisé en dehors des bombes que dans les sous-marins atomiques et dans quelques réacteurs de recherche de puissance, tels Osiris à Saclay, dont Osirak était la copie.

Négocié secrètement en 1976 par Jacques Chirac, alors premier ministre, et approuvé par M. Giscard d'Estaing, le contrat stipulait que six charges devaient être fournies en une seule livraison. Comme il est élémentaire de séparer chimiquement uranium et aluminium, et qu'il faut environ 16 kg d'uranium très enrichi pour faire une bombe, c'était là offrir sur un plateau à l'Irak de quoi faire cinq bombes atomiques.

Devant les vives protestations, dès que le contrat fut connu, d'Israël et des Etats-Unis ainsi que de personnalités telles que le savant atomiste Francis Perrin, M. Giscard d'Estaing a été amené à modifier le contrat, limitant à deux charges par livraison les fournitures. La seconde charge devait alimenter le réacteur Izis, copie de basse puissance d'Osirak, ne servant qu'à des simulations neutroniques.

Après l'attaque d'Osirak, ces deux charges neuves sont restées en Irak, sous la surveillance de l'Agence de Vienne, surveillance qui a cessé depuis que toute inspection a été récusée par l'Irak. Il serait crucial de savoir si cet uranium a été rapatrié après la guerre du Golfe ; sinon, l'Irak possède déjà de quoi faire largement une bombe. Le silence gardé en ce moment sur ce point est pour le moins étonnant.

Cependant, il fut admis avant l'attaque d'Osirak que l'Irak ne détournerait probablement pas ces charges, car cela aurait mis fin à toute autre livraison. Notre rapport a démontré qu'Osirak aurait pu produire environ 5 kg de plutonium militaire par an, autre matière première des bombes, qui en nécessitent 6 kg pour être opérationnelles. Pour cela, il suffisait d'irradier de l'uranium naturel, ou, mieux, appauvri, avec les neutrons produits par le réacteur. Or l'Irak avait acquis de grandes quantités d'uranium appauvri, en vente libre. C'est autour de cette question qu'ont tourné les contestations après l'attaque. Le CEA niait farouchement la possibilité de produire du plutonium avec Osirak. Par ailleurs, pour échapper aux critiques liées à l'uranium hautement enrichi, le CEA a proposé la reconstruction d'Osirak avec un combustible dit "Caramel", de moindre enrichissement, combustible déjà proposé à l'Irak auparavant et refusé catégoriquement, ce qui confirmait les soupçons. En fait, Caramel ne changeait rien au danger de prolifération, les neutrons étant dans ce cas aussi nombreux et les possibilités de production de plutonium étant inchangées. Le CEA continuait cependant à nier l'évidence. C'est avec Caramel que François Mitterrand s'est engagé à reconstruire Osirak, ce qui ne s'est par la suite pas réalisé.

Quant au type de plutonium mentionné dans l'article du Monde daté 29-30 septembre et dont les inspecteurs de Vienne auraient juré l'innocuité, il s'agit d'une erreur technique. Ce type de plutonium dit "civil", censé ne pas pouvoir servir à la fabrication de bombes, est produit par les réacteurs électrogènes ; il existe par dizaines de tonnes, sinon par centaines, sous une forme débarrassée de la radioactivité induite dans le combustible usagé, ce retraitement étant opéré dans des usines telles que celle de La Hague. Le transport de ce plutonium, restitué par contrat à l'Allemagne ou au Japon entre autres, défraie les chroniques régulièrement. Pour ce qui est d'Osirak, le plutonium qu'il aurait pu produire aurait été de qualité militaire.

Ces détails techniques sont nécessaires à la compréhension du problème et à celle de la situation actuelle.

En premier lieu, les inspections après la guerre du Golfe ont confirmé notre rapport de 1981 point par point et mis en évidence la stratégie de Saddam Hussein pour se procurer la bombe. Un des arguments du CEA était "qu'Osirak était la manière la plus inefficace de produire du plutonium". Or il est apparu après la guerre que la stratégie de Saddam Hussein consistait à essayer toutes les voies possibles pour arriver à ses fins :

- Se procurer de l'uranium hautement enrichi via Osirak, de quoi faire cinq bombes, d'où le refus de Caramel, stratégie qui a échoué ;

- Produire du plutonium avec Osirak, tentative avortée du fait de sa destruction et de sa non-reconstruction. A ce jour, vingt et un ans après, Osirak aurait pu produire de l'ordre de 100 kg de plutonium militaire, de quoi fabriquer une quinzaine de bombes ;

- Produire de l'uranium très enrichi par séparation électromagnétique, comme les Américains pendant la seconde guerre mondiale. Les machines "calutrons" correspondantes ont échappé aux inspecteurs de l'Agence de Vienne et n'ont été découvertes qu'après la guerre du Golfe ;

- Il en était de même pour les ébauches de systèmes d'enrichissement isotopique de l'uranium par ultracentrifugation, retrouvés après la guerre.

Par ailleurs, on peut constater avec étonnement qu'un fait bien connu semble passé sous silence : il a été prouvé expérimentalement, dans les années 1970, que le plutonium "civil" pouvait exploser. Il semblerait simplement qu'une telle bombe soit moins efficace et n'explose pas à coup sûr. De ce fait, elle ne peut guère servir dans une logique de dissuasion, car le largage par un Etat d'une bombe qui fait long feu entraînerait des rétorsions immédiates contre cet Etat. En revanche, dans une logique de terrorisme, où il n'existe pas de cible précise et identifiée contre laquelle une rétorsion est possible, l'emploi d'une telle bombe est tout à fait concevable. Ce plutonium civil existe en quantités énormes.

Il existe une possibilité d'obtention de plutonium militaire que personne n'évoque. Il s'agit d'enrichir du plutonium civil, par exemple par ultracentrifugation ou par séparation laser. Ce dernier type de séparation isotopique n'est peut-être pas encore au point, mais de nombreuses équipes y travaillent. Une enquête sur ce sujet serait bien instructive. De telles technologies ne requièrent que la manipulation de quelques dizaines de kilos de matière, donc des installations modestes, particulièrement faciles à cacher.

A la lumière de tous ces faits, il apparaît fort probable que l'Irak a continué ses efforts vers le développement de la technologie menant à la bombe, en particulier en l'absence d'inspection pendant quatre ans, sans parler d'efforts possibles pour se procurer du matériau fissile militaire, par exemple par le truchement d'Etats de l'ex-Union soviétique où ces matériaux sont largement dispersés et notoirement mal gardés. Il en est de même pour le plutonium civil.

Que peuvent apporter dans le domaine nucléaire de nouvelles inspections ? Les inspections du type de celles de l'Agence de Vienne, dirigée à l'époque par Hans Blix, qui supervise aujourd'hui les inspections de l'ONU : notre rapport en a abondamment démontré l'inefficacité, démonstration corroborée par la suite par le fait que les installations nucléaires mentionnées ci-dessus sont passées inaperçues de l'Agence pendant dix ans. Il ne faut pas oublier que l'Inde comme le Pakistan ont acquis la bombe atomique tout en niant y travailler.

Pour ce qui est des inspections actuellement en négociation à l'ONU, leur capacité de mettre en évidence toutes les tentatives possibles décrites plus haut est sujette à caution. En tout état de cause, à moins d'être un leurre, elles devraient être appuyées sur une volonté politique inébranlable, dans un cadre particulièrement sévère et efficace, couvrant tout le territoire et menées de façon impromptue. Les 6 kg de plutonium requis pour fabriquer une bombe représentent le volume d'une orange (moins de 300 cm3)...

Georges Amsel est directeur de recherche émérite au CNRS.

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Darmon (Darmon) le mercredi 16 octobre 2002 - 13h05:

Mercredi: jour de ciné, d'autant plus que la pluie se fait bien présente!
Alors n'hésitez pas a voir le film qui a été tourné au Touquet (ma ville!!!):
"Embrassez qui vous voulez"
Film qui d'après les dires de notre "Chère député-maire" Leonce Déprez (UMP) s'apparente a un film de cul ("c'est un film de cul", pour le citer...)alors qu'il ne parle que d'amour (c'est l'éxeption culturelle à la française sans doute!)
Néamoins, une bonne brochette de stars est presente: Michel Blanc; Carole Bouquet, Lou Doillon, etc...
Il a été tourné pendant l'été 2001 et cartonne ici

a bientôt!

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Michka (Michka) le mardi 15 octobre 2002 - 23h15:

Propos d'un journaliste du Figaro :

L'étrange démission

« Quand les évêques ont des courages de femmes, les femmes doivent avoir des courages d'évêques », écrivait Montherlant. Le 6 décembre 2000, bravant tous les avis de prudence que lui distillaient ses collègues, la démographe Michèle Tribalat annonçait dans nos colonnes sa décision de quitter le Haut Conseil à l'intégration. Quelques mois plus tard, elle revenait sur le rapport du HCI L'Islam dans la République, texte, selon elle, totalement angélique qui reflétait le point de vue d'une certaine élite en quête permanente de victimes. « Nous avons la marotte expiatoire, expliquait-elle, nous faisons de certaines catégories de population un idéal type de la victime. Aujourd'hui, cet idéal est incarné par les musulmans. »

De cette constatation est né un livre à la fois exhaustif et vigoureux, La République et l'islam. Ce livre, cosigné avec Jeanne-Hélène Kaltenbach, qui est toujours membre du Haut Conseil à l'intégration, rompt avec tous nos petits arrangements et nos petites lâchetés qui, mis bout à bout, tissent une franche « complaisance » à l'égard de l'islam et de ses variantes intégristes : « Les poches talibanes en France ne semblent pas faire problème et aucun B 52 ne viendra délivrer les femmes « engrillagées » de la région parisienne. »

Le seul chapitre consacré au port du voile est accablant d'aveuglement. Non seulement l'école n'est plus un sanctuaire, mais elle est devenue un des terrains privilégiés du prosélytisme religieux et des affrontements cultuels. Le livre abonde ici en exemples : tracts, pétitions, sentences religieuses sur les copies ; refus d'étudier des écrivains tels que Voltaire, suspect d'athéisme ; tables et couverts séparés à la cantine, etc.

S'agit-il pour autant d'un ouvrage de combat ? Non. Parce que Tribalat et Kaltenbach se gardent bien d'essentialiser la question et parce qu'elles soulignent que, dans le même temps où les autorités font preuve de complaisance, voire parfois même de lâcheté, elles se refusent toujours à donner à la religion musulmane les moyens d'exister. Cette attitude de gribouille largement héritée du fait que « nous avons désappris de nous battre contre les prétentions des religions à déborder de leur cadre spirituel », recèle un paradoxe difficilement tolérable : alors même que l'espace public est livré à la « sarabande des identités », pour reprendre une expression de Lévinas, on ôte à l'espace privé la possibilité de produire du sens, c'est-à-dire, en l'occurrence, un islam éclairé.

Mais il est vrai qu'aujourd'hui l'histoire et la culture religieuses constituent « un domaine de la connaissance déserté ». Les auteurs reviennent sur « quelques » faits, aujourd'hui indûment revisités et abondamment relayés. Ainsi « le mythe andalou » qui est censé contrebalancer l'islamisme actuel, s'est édifié dans des conditions humaines effroyables, des massacres, des déportations de population entière. Certes, il y a bien eu à cette époque une véritable fécondité intellectuelle à Cordoue et à Tolède mais, interrogent Tribalat et Kaltenbach, « va-t-on juger de la colonisation française en Algérie seulement sur les ponts, les routes, les chemins de fer, la mise en valeur des terres, les puits de pétrole ? ».

Après les mythes historiques, les mythes démographiques. Il n'est guère de discours et guère d'articles qui ne reprennent le lieu commun de « l'islam, deuxième religion de France ». Les auteurs accusent certains médias d'une « inconséquence totale » quand ils reprennent « les chiffres les plus fantaisistes » sur le poids des musulmans en France, alors qu'« aucune source n'existe pour les dénombrer ». Michèle Tribalat parle en connaissance de cause puisque c'est précisément pour avoir voulu établir ces données dans le cadre de ses travaux qu'elle s'est heurtée à l'incompréhension des « rien pensants ».

Cette interrogation n'est pas anodine car, derrière, se trouve posée la question « Combien pèsent-ils ? », qui ouvre la boîte de Pandore des revendications communautaristes. C'est ce défi que doit relever la société française : l'islam de France est-il soluble dans la République ou est-ce la République qui est soluble dans l'islam ? Les auteurs rapportent, à juste titre, que dans la religion musulmane la notion de citoyenneté n'existe pas, seule compte la notion de communauté. Une communauté de croyants, non de citoyens.

Joseph Macé-Scaron

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Michka (Michka) le mardi 15 octobre 2002 - 23h02:

Face aux tentatives d’isolement d’Israël dans ses domaines d’activité internationale et face à son exclusion du sommet de la francophonie de Beyrouth, l’Union Intercommunautaire de France organise une série de manifestations culturelles pour souligner la valeur de la contribution de la pensée juive à l’élaboration de la culture française :

le 27 Octobre 2002,à la Maison de la Chimie, Paris(7e), un Symposium intitulé "Israël et la Francophonie" :

1re Partie sous la Présidence de S.E. Ytshak ELDAN, Ambassadeur d’Israël près l’UNESCO :

*Mme Béatrice PHILIPPE,Prof. Emerite des Universités
" L’Importance de la Contribution des Juifs à la Culture Française "
*Dr Charles HAYOUN, Président de la Communauté d’Antony
" L’Ecole Française de Pensée Juive "
*Mr David MENDELSON, Prof. à l’Université de Tel-Aviv
" La Culture Francophone en Israël "
*Mme Dominique BERTINOTTI, Maire du IVe Arrdt de Paris
Témoignage

Intervention du Prof. A.STEG, Président de l’Alliance Israëlite Universelle

2me Partie, sous la Présidence du Professeur Henri BENSAHEL :

*Mr Shlomo BOHBOT, Maire de Maalot,
Témoignage à propos du " Rassemblement en Israël des juifs Francophones " du 8 au 12 Décembre 2002
*Mr François ZIMERAY, Député Européen
" L’Europe et Israël : Quel Avenir ? "
*Mr Gérard HUBER, Psychanalyste, Ecrivain
" L’Evolution des Mentalités des Communautés Juives sous le Choc des évènements "
*Mr Raphaël DRAÏ, Professeur, Ecrivain
" Les Relations Frabce-Israël : les Questions qui fâchent "
*Mr Jacques ATTALI, Ecrivain, Professeur
" Les Nouveaux Défis d ‘Israël "

Réservations : 01 42 17 10 36 – 01 42 46 67 07 – 06 60 94 58 48


Rassemblement International des Communautés Juives Francophones
en Israël
8 au 12 Décembre 2002 à Jérusalem


" Avenir de la Francophonie au fil de la Mondialisation ".
Fin Janvier 2003, Paris, Colloque International


--------------------------------------------------------------------------------
L’UPJF

(Union des Professionnels Juifs de France)

et

L’UMDPJF

(Union des Médecins, Dentistes et Pharmaciens Juifs de France)

Vous convient à une Conférence-Débat :

" Le Totalitarisme islamiste et ses répercussions géopolitiques en Europe et au Proche Orient "

Animée par Alexandre DEL VALLE

Géopoliticien, chercheur à l’Institut International d’Etudes Stratégiques,

Auteur de " Guerres contre l’Europe : Bosnie, Kosovo, Tchétchénie "

Le mercredi 23 octobre 2002 à 20H3O

Au Centre Communautaire

119 rue Lafayette

75009 Paris

tel 01 53 20 52 52

(parking souterrain à proximité Gare du Nord)

Parce que ce thème est plus que jamais d’actualité, venez nombreux à nos côtés : vous ne perdrez pas votre soirée !!!!!.

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Chantal (Chantal) le mardi 15 octobre 2002 - 21h01:

Avis aux cinephiles du film tunisien:
decouvrez la bande sonore et un extrait du film "Satin Rouge" de la realisatrice Raja Amari, a partir de la rubrique "Multimedia et Presse" du site

http://www.diaphana.fr/satinrouge/index.html

(Faut telecharger "QuickTIme", juste suivre les instructions)
chantal@harissa.com

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Albert (Albert) le mardi 15 octobre 2002 - 20h54:

Une chance sur autant que compte de personnes Paris et la religion parisienne.Et à la même heure. Coincidence ou hasard....?

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Claudius (Claudius) le mardi 15 octobre 2002 - 20h27:

Problème posé à un féru de mathématiques (il en existe peut être dans ce forum).

Quelle est la probabilité pour que 2 personnes prennent leur repas dans le même restaurant juif tunisien, à Paris, un mardi à midi.
Sachant que :
Ces 2 personnes sont juives originaires de Tunisie
Pour aller au restaurant il faut qu’elles soient en congé
Elles habitent la région Parisienne au sens large
Elles ne se sont pas concertées
Elles ne vont que très rarement au restaurant un jour de semaine, à midi.

Et bien cela est arrivé à 2 harissiens aujourd’hui.

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Slim (Slim) le mardi 15 octobre 2002 - 17h44:

Emma au fait:

Ce ne sont ni les Espagnols, ni Les Italiens, Ni Les Juifs, ni Les Scandinaves qui ont decouvert le continent Americain. Ce sont bien les Aisatiques qui ont emigres du detroit de Bering entre la Russie et l'Alaska et qui se sont progressivement installes dans tout le continent formant la "race" Indo-Americaine

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Rahelina (Rahelina) le mardi 15 octobre 2002 - 17h40:

bonjour a tous!!!!!!
je suis juste venue passe vous donner de mes nouvelles ,et elles sont bonnes:)
je vous remercie pour tout,c'etais un beau mariage ,jex ca y'es j'ai jete le sac ;)
et pour elsa le bisous c'est bon :)
je reviens bientot vous ecrire un message de remerciement pour tous les harissiens qui ont participes au cadeau de mariage,mille fois merci
je vosu embrasse ma chere famille.
merci line d'etre venus au mariage ,et sachez que c'est grace a elle que j'ai des meubles a la maison .
rahelina nouvelle Mme Dray

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Slim (Slim) le mardi 15 octobre 2002 - 17h38:

Les Tunisiens sont toujours comme ca, chere Michka. Devant l'etranger, ils veulent toujours montrer le meilleur de leur pays, mais en prive ils disent autre chose. En Amerique par contre, les Tunisiens, les Americains et les autres Arabes ont beaucoup aimes ce film. Personellement, c'est l'un de mes films preferes.

Ceux qui disent que les femmes ne s'habillent plus comme ca en Tunisie sont ou bien ignorants, des ingrats, ou des idiots. Ils n'ont qu'a aller dans nos villages pour voir nos femmes habilles en costumes traditionels. Et alors, c'est quoi le probleme? De toutes les facons, je trouve nos costumes beau qu'ils soient ceux des Bedouins ou des Beldis, ils sont uniques au monde.

Pour moi, ce n'est pas le costume qui gene, c'est la mentalite de nos hommes, mais c'est plus facile d'attaquer l'habit que le moine. Je l'ai toujours dit et je l'ai toujours pense, la femme Tunisienne est en avance d'un siecle ou plus sur l'homme Tunisien, et en general, nos hommes ne meritent pas leurs femmes et c'est pour cette raison que ce film n'a pas eu trop de succes chez les Tunisiens car la verite est dure a regarder en face, surtout pour nos hommes, car les femmes elles au moins essayent d'ameliorer leur situation, l'homme lui cache sa tete comme une autruche.

Ils devraient lire le Livre De Tahar Haddad qui a vecu au debut du siecle. C'est un homme Tunisien tres eclaire qui a parle de l'emancipation de la femme arabe et Tunisienne en Particulier bien avant son temps. Il reste un pillier de notre revolution sociale

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Michka (Michka) le mardi 15 octobre 2002 - 16h51:

Ayant assisté à la projection du film "La saison des hommes" lors d'une soirée organisée par l'Ambassade de Tunisie en France, je peux affirmer que les tunisiens largement majoritaires ce soir-là ont détesté ce film disant qu'il ne reflètait aucunement la vie et les moeurs en Tunisie.
Ils étaient plutôt gênés comme honteux que la réalisatrice donne une image péjorative des relations hommes-femmes.
J'ai entendu des choses du style :....mais la Tunisie c'est pas çà, les femmes sont modernes et émancipées etc.....Vraiment " Le silence des Palais " était un meilleur film.......
Quant à mon point de vue, j'ai beaucoup aimé ce film. La modernité n'efface pas d'un trait des millénaires de culture, de tradition enracinés en nous et transmis de génération en génération.
Ce n'est pas parce que les femmes travaillent et portent des pantalons et des mini-jupes que leur inconscient a été nettoyé des tabous familiaux.
Même si elles ne veulent plus ressembler à leur mère, elles la rejoignent sans s'en rendre compte et répètent le schéma parental qui est à l'origine des premières identifications.
Le malheur de cette famille a voulu qu'Aïcha ait eu un fils autiste. Et nous pouvons nous poser la question : pourquoi cet enfant s'est enfermé dans la non-communication???
La réalisatrice nous fait bien sentir la détestation du père envers cet enfant. Ne pouvant plus supporter sa présence (l'enfant criant sans cesse sa peur du monde) cet homme va se séparer des siens pour les livrer à sa mère qui régente fils, belles-filles, petits-enfants, et son propre mari ne laissant aucune place à la vie les précipitant de jour en jour vers une mort psychique avec pour décor Djerba qui apporte la douceur et les couleurs qui manquent tant à leur quotidien.
"La saison des hommes" est un film douleur. Douleur du désir étouffé pour ces femmes et ces hommes à qui l'on n'a pas appris qu'une rencontre était possible..... les laissant chacun à leur solitude.

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Admin (Admin) le mercredi 16 octobre 2002 - 17h49:

Cliquez ici pour aller sur la page precedente