Commentaires du 3-4 Septembre 2002

Discus: ADRA : LES COMMENTAIRES D'HARISSA: Commentaires 2002: Commentaires de Septembre 2002: Commentaires du 3-4 Septembre 2002
Pour naviguer dans ces commentaires !!
Regardez les 4 fleches bleues et vertes ci dessous, dans le premier message (et dans chaque message, d'ailleurs). Oui celles la. Elles ont toutes une fonction. Vous pouvez cliquer dessus(1 click suffit) pour les fonctions suivantes :
- Celle qui est le plus a gauche sert a aller tout en haut de la page.
- La deuxieme permet de remonter de message a message.
- La troisieme permet de descendre d'un message a la fois.
- La fleche la plus a droite permet d'aller tout en bas de la page, la ou on peut ajouter son commentaire.
Plus besoin de faire descendre la page. Les messages viennent a vous. Essayez !!

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Admin (Admin) le jeudi 05 septembre 2002 - 05h31:

Cliquez ici pour aller sur la page suivante

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Mena (Mena) le mercredi 04 septembre 2002 - 08h28:

Joyeux anniversaire ! (info # 010309/2)

Par Sami El-Soudi à Jérusalem © Metula News Agency



A Jéricho, les geôliers américains et anglais de Fouad Choufkhi, le lampiste de l’affaire du Karine A et des assassins du ministre israélien des transports, Rehavam Zeevi, ont reçu des menaces de mort de la part de miliciens locaux. La présence des anglo-saxons sur place fait suite à l’accord qui était intervenu entre Yasser Arafat et les Israéliens afin de trouver une issue au confinement de ces personnes à la Moukata de Ramallah. Il faut aussi rappeler que ces gens ont été jugés par le même Arafat, constitué cette fois en tribunal, et qu’ils ont été condamnés par la justice palestinienne à de lourdes peines de prison.



Les Américains et les Britanniques ont fait savoir que si les menaces se répétaient, ils évacueraient leur personnel de Jéricho. Pour les observateurs que nous sommes, cela signifie, en clair, qu’ils remettraient leurs prisonniers aux Israéliens, soit que les Israéliens viendraient les chercher tous seuls. Jéricho, ça n’est pas Gaza, et en plus, la petite ville est entièrement encerclée par l’armée de l’Etat hébreu, ils n’auraient ainsi, de toutes façons, aucune peine à appréhender les prisonniers.



Cette semaine aussi, une jeune femme de 18 ans a été exécutée d’une balle entre les yeux par les Brigades d’El Aksa. Elle aurait aidé les juifs à mettre la main sur Raad Karmi. Il y a une semaine, c’est la tante de l’adolescente qui avait déjà subi le même sort et pour les mêmes raisons.



On meurt pour un rien, ces jours, dans la rue palestinienne. On peut se prendre un obus perdu d’un tank israélien et perdre toute sa famille en l’espace de quelques secondes – 14 personnes en fin de semaine sont décédées des erreurs israéliennes ! -, à moins que ce ne soit la balle égarée d’un milicien intégriste. Personne n’est non plus à la merci du mouchardage d’un voisin avec lequel vous êtes en mauvais termes. C’est si facile, d’être accusé d’intelligence avec l’ennemi, il suffit, par exemple, que l’on ait vu des Israéliens chez vous avant l’Intifada pour que vous soyez déjà suspect et de suspect à pendu par les pieds au coude d’un lampadaire, la cascade des événements fâcheux n’est malheureusement pas bien longue.



Des milliers de Palestiniens, innocents de tout acte d’espionnage, craignent ainsi de voir déboucher chez eux une bande de miliciens, vociférant un savant mélange d’insultes et de versets du Coran, et d’être suppliciés sans avoir eu la moindre chance de s’expliquer.



Voilà où on en est. On craint, on souffre et on a faim. Rien n’est sûr, chaque acte banal de survie nécessite désormais des trésors d’imagination et des montagnes de patience. En plus, dans les rues, règne une atmosphère d’exaltation malsaine. On attend tous que quelque chose se passe, on comprend bien que les choses ne peuvent pas continuer comme cela indéfiniment, mais rien ne se passe jamais – comme Juffa me le disait il n’y a pas si longtemps, dans notre région, il n’y a toujours que des mauvaises surprises - . Il n’y a pas de gouvernement, pas un centimètre d’activité qui ne soit pas basé sur des sables mouvants, sur des accointances avec des chefs de bandes influentes, un imam, ou un pacha improvisé, profiteur de l’Intifada.



A Gaza et à Bethlehem, nos policiers se sont déployés dans les rues et du côté palestinien des barrages avec l’armée israélienne. Mais il n’y a pas grand-chose à attendre de ces gens en uniforme, à peine peut-être d’organiser un peu mieux la circulation. A Gaza, pour l’instant, il regardent passer, sans réagir, les camions qui transportent peut-être des missiles improvisés Kassam ou des obus de mortier, eux aussi de fabrication maison. Comprenez, ils n’ont pas l’envie, ni les moyens d’imposer l’accord Gaza d’abord et surtout, il n’en ont même pas reçu l’ordre. Pour le moment on leurs a dit de se déployer, alors ils se sont déployés.



N’entendez pas que notre côté n’a pas les moyens de faire respecter l’accord, car je n’ai pas dit cela. Au contraire, il est clair que les forces de la Sécurité Intérieures, sous le contrôle désormais indirect de Muhammad Dahlan à Gaza et de Rajoub en Cisjordanie, peuvent faire ce qu’elles veulent. Les intégristes connaissent à la fois la force – ils n’ont pratiquement pas souffert de l’Intifada – et les méthodes des hommes des la Sécurité Intérieure et ils n’ont pas du tout l’intention de se mesurer à eux dans une bataille ouverte. Il semble dès lors que Dahlan entende reprendre possession de la rue graduellement, en monnayant chacun de ses actes au maximum avec tout le monde, que ce soit avec Arafat, les Israéliens ou les Américains ! Notre petit monde est devenu une aire de business, où toutes les choses normales et naturelles sont désormais à vendre.



Il n’en demeure pas moins que cela fait vingt et un jours qu’il n’y a pas eu d’attentats-suicides. Certes, l’accord n’est qu’un des facteurs auxquels on peut attribuer ce résultat. Il faudrait y ajouter les succès des Israéliens à appréhender ou à éliminer des chefs miliciens. Notre réservoir en bons organisateurs – quel que soit le but dans lequel il investissent leur talent – est tout sauf inépuisable et le Hamas et le Djihad sont certainement gênés par les opérations israéliennes. Il y a aussi eu des attentats déjoués, lorsque des jeunes gens ont soit été empêchés par leurs familles de se faire exploser en Israël, soit que leurs projets ont été déjoués par les soldats avant qu’ils ne se réalisent. Dans tous les cas du deuxième type, ce sont les renseignements qui ont mis la main sur les shahyds en puissance et pas des recherches mécaniques laborieuses.



Mais il y a aussi l’accord ! Il serait aussi erroné de compter sur lui pour résoudre immédiatement tous les problèmes, que malvenu de croire qu’il est mort-né. Le nouveau ministre de la sécurité intérieure, Abdellrazek al-Yahya a appelé les organisations palestiniennes à cesser les attaques suicides, dans une initiative qui est certainement plus que symbolique. Yahya a également déclaré : "Cessez les attaques et les meurtres sans raison. Revenez à la lutte légitime et sans violence contre l’occupation !".



C’est nouveau et ça n’est pas tout ce qu’il y a de neuf. A Gaza et à Bethlehem des observateurs égyptiens (on les reconnaît à leur accent) et jordaniens (on dit qu’il y aurait aussi des Saoudiens mais je n’en ai personnellement pas vus) sont arrivés pour aider à la mise en place du nouvel accord et leur présence se fait habilement sentir sur le terrain. A Bethlehem, depuis le départ des tanks, les incidents ont été rares et l’accord semble tenir. Les Tanzim, privés de leur chef Barghouti, en attente de procès dans une prison israélienne, n’ont pas réinvesti Bet Jala et les tirs contre le quartier de Gilo n’ont pas repris.



Jeudi, je suis allé traîner dans les locaux de la municipalité de Bethlehem, pas loin de la basilique de la Nativité. J’y ai vu des scènes que vous ne comprendriez pas ! Parmi les fonctionnaires municipaux, ceux de l’Autonomie Palestinienne (du gouvernement Ndlr.), les chefs de la police et des miliciens, tout le monde s’exprime contre l’accord Gaza et Bethlehem d’abord. C’est surtout qu’ils ne veulent pas renoncer à la promesse d’Arafat, au mythe de la bataille finale pour la libération de toute la Palestine (comprenez, la Palestine avec Tel Aviv, Haïfa etc. ça n’est pas la salle de rédaction du Monde ou de Libération ici. Personne n’essaie, lorsqu’on parle en arabe, de dissimuler les buts avoués de l’Intifada !).



Dans les discussions qui ont lieu à la municipalité de Bethlehem, comme partout ailleurs en Palestine, c’est être peureux et traître à la cause que de s’exprimer en faveur de la fin de l’Intifada. Et tout le monde comprend qu’il s’agit du vrai enjeu de ce nouvel accord. Mais tout le monde comprend aussi qu’à poursuivre un but inatteignable, contre un adversaire cent fois supérieur, on s’affaiblit et on souffre. Même ce sacré lyrisme chevaleresque arabe, qui voudrait que l’individu sacrifie tout à la nation et à la foi n’y peut rien. Alors, ils tonitruent et s’exaltent tous, mes frères, dans ce que vous auriez hâte d’appeler mensonges ou illogismes mais qui illustrerait seulement votre incompréhension du lyrisme arabe. Ce sont plutôt de grands enfants, qui veulent ainsi montrer leur patriotisme au ministre d’Arafat, venu leurs expliquer pourquoi il est dans notre intérêt de faire respecter l’accord.



Et le ministre prétend que notre respect du cessez-le-feu va mettre Sharon dans l’embarras, il va montrer à l’univers entier que les Israéliens sont bellicistes et tordus. C’est donc dans l’intérêt de la cause, de jouer ce mauvais tour au Premier ministre israélien.



C’est que l’Autorité Palestinienne et surtout son chef absolu font face à un problème insurmontable : Ils savent que l’Intifada est perdue et que sa poursuite ne fait que prolonger inutilement la souffrance et la destruction du peuple palestinien. Mais comment y mettre fin après un tel appauvrissement, après autant de morts ? Y mettre fin, pour Arafat, c’est reconnaître implicitement que la décision stratégique de commencer l’Intifada était erronée. Même si le lyrisme arabe peut excuser n’importe quoi, et même s’il s’est spécialisé à transformer les pires défaites en plus grandes victoires, s’il y a retour au calme, il y aura du même coup et indéniablement échec de la stratégie porte avion exposée par mon camarade Jean Tsadik – et ô combien indispensable pour comprendre cette guerre -. Et s’il y a échec de la théorie du porte-avions, on va au devant d’un vide vertigineux !



Car enfin, si c’était pour accepter le partage en deux terres pour deux Etats (la solution que je soutiens, avec Abou Ala et Nusseibeh notamment) pourquoi avoir déclenché l’Intifada ?



Il y avait, à l’époque, un premier ministre israélien favorable au partage et un président américain ami véritable des Palestiniens. Les deux ne sont plus en fonction, les conditions d’une négociation ont très largement empiré pour nous ; le déclenchement de la guerre a amené Sharon au pouvoir et ce changement de composition de la population israélienne à l’égard d’une paix de compromis est uniquement la résultante de la politique du porte-avions d’Arafat. Il faudrait avoir le cerveau d’un ver de terre pour nier cette évidence !



Alors, à quoi votre Intifada aura-t-elle servi, M. Arafat ? Si la stratégie, c’est l’art de coordonner des actions pour atteindre un but, c’est aussi l’art de ne pas se tromper ! Quatre choses sont sûres, au moins, dans cette débâcle que vous nous avez fait subir :



- Il était possible de créer rapidement un Etat palestinien sur la base d’un consensus avec les Israéliens. Le refus de la paix de Camp David - avec tout ce qu’elle avait de dur à avaler pour les Palestiniens – signifiait notre refus de créer notre Etat par consensus, signifiait lui préférer les approximations stratégiques d’un apprenti stratège !



- Les seules conditions négociables par consensus sont celles plus ou moins contenues dans le plan Clinton. Les détails encore irrésolus à l’époque de Camp David ne justifiaient EN AUCUN CAS le déclenchement de l’Intifada.



- Sharon et Bush ne veulent pas du plan Clinton. La situation a donc très nettement empiré pour les Palestiniens.



- C’est l’Intifada qui a porté Sharon au pouvoir – on l’a dit – mais c’est elle aussi qui a précipité le camp de la paix par consensus – qui était alors aux affaires – dans l’opposition en Israël. Arafat voulait, ce faisant, condamner tout retour de l’Intifada à la négociation. Il a mis tous ses œufs dans le panier de la solution du porte-avions, sans n’envisager de ligne de repli ou de solution alternative.



Voilà où on en est, deux ans exactement après le déclenchement de l’Intifada : Sans force militaire internationale d’interposition, sans recours politique, sans partenaires potentiels aux affaires en Israël, sans travail en Israël pour nos ouvriers, sans commerce, sans libertés et sans rien à manger.



Lorsque nous vous disions que les méprises stratégiques sont les plus terribles de toutes, il aurait vraiment fallu nous écouter ! Joyeux anniversaire !

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Emma (Emma) le mercredi 04 septembre 2002 - 07h19:

Morte de rage j'etais en lisant le Jewish Journal Americain qui a publie un soi-disant article sur la cuisine Juive Tunisienne de Roch Hachana.
Je vous decris le menu que ces americains croient qu'on fait :
- Samak el kamoun (poisson grille au cumin)
- Tfala : soupe aux oeufs et au poulet
- Hlou
J'etais tellement paumee avec ces noms que je ne reconnaissais pas en bonne tunisoise, que j'ai appelle toutes mes amies pour leur demander.
Aucune ne connait ces noms sauf le hlou qui serait d'apres une de mes amies nabeuliennes une douceur que les Arabes mangeaient a ramadan.
Aussi je vous en prie eclairez moi si vous connaissez ces specialites avant que je leur envoie un article tres insultant a ce journal.
A l'aide.
On veut meme nous negationner notre bouffe maintenant ?????
Emma

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Mailroom (Mailroom) le mardi 03 septembre 2002 - 23h52:

bonjour,

j'écris un roman figurant la chanteuse Habiba Msika. pouvez-vous me dire où elle est enterrée (probablement au cimetière du Borgel à Tunis??)

Salutations,

Patrick SPRIET

adresse à répondre: leefmilieu@brugge.be à l'attention de Mr. Patrick SPRIET

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Djlachem (Djlachem) le mardi 03 septembre 2002 - 23h52:

Mon cher Sion,

Je n'ai pas l'E-mail de Schwartzenberg.
Je lui ai écrit à:

M. Le Pr Léon Schwartzenberg
Hôpital Paul Brousse
12, Avenue Paul Vaillant Couturier
94800 Villejuif

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Email (Email) le mardi 03 septembre 2002 - 17h59:

TUNES CELEBRES

CHIKLI Frank Medecin Radiologue, Chef de Service
Radiologie - Scanner-IRM, Hôpital de Cannes

radio@ch-cannes.fr

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Mena (Mena) le mardi 03 septembre 2002 - 17h49:

Ces mauvais plans de paix qui perpétuent les guerres ! (info # 010209/2)

Par Albert Capino © Metula News Agency



L’Union Européenne, qui s’est réunie ce week-end à Elseneur, sous la présidence du Danemark, a l’intention de faire adopter par la communauté internationale le plan qu’elle va proposer à partir d’aujourd’hui.



Ce plan prévoit plusieurs étapes, jusqu’en juin 2005, période à laquelle devrait être créé un Etat palestinien avec Jérusalem pour capitale...



"L'objectif, c'est la création d'un Etat palestinien sur la base des frontières de 1967", aurait même déclaré Dominique de Villepin, le ministre français des Affaires étrangères. Son homologue danois Per Stig Moeller, sera lundi en Arabie saoudite, mardi en Egypte et mercredi en Israël, où il rencontrera le Premier ministre Ariel Sharon ainsi que le président de l'Autorité palestinienne, Yasser Arafat.



Il ne devrait pas y avoir de points de frictions avec ce dernier, au vu du plan qui ne présente aucune divergence avec... les exigences déçues d’Arafat à Camp David.



L’Union Européenne entend non seulement associer ainsi le raïs palestinien de fait à son plan de paix – au plus grand mépris des décisions américaines -, encore reprend-elle les choses là où Arafat les a laissées : au fiasco pré-Intifada d’il y a deux ans !



Reste à faire entériner ce plan par le "Quartet" (Etats-Unis, UE, ONU et Russie), le 16 septembre à New York, en marge de l'Assemblée générale annuelle des Nations unies. A l’Assemblée générale, compte tenu de la majorité automatique qu’y détiennent les Etats arabes, l’acceptation ne devrait représenter qu’une simple formalité.



La première étape se déroulerait avant les élections présidentielle et législatives qui sont prévues dans les territoires palestiniens au début de 2003 :



« Israël et l'Autorité palestinienne concluraient un accord de sécurité qui comprendrait un mécanisme efficace (pour le moment ils inventent des mécanismes inutiles ?) permettant à Tsahal d'évacuer les territoires autonomes actuellement occupés. L'Autorité palestinienne poursuivrait les réformes politiques, notamment en nommant un Premier ministre, et Israël lèverait les entraves à la circulation des Palestiniens. »



Nous de demander : N’est ce pas vers cela même que tendent les efforts en ce moment même entre Israéliens et Palestiniens ?Faut-il les interrompre en attendant le plan européen ?



« Une conférence des donateurs se tiendrait dès l'automne 2002 pour mobiliser des fonds en faveur de la Cisjordanie et de Gaza, parallèlement à la convocation d'une conférence de paix. »



Soit, mais quel intérêt si ces fonds vont rejoindre la fortune personnelle des dirigeants actuels de l’Autorité Palestinienne ? Ne faudrait-il pas l’assortir impérativement d’une commission de contrôle de l’utilisation des aides consenties par l’Union Européenne ?



« Un Etat palestinien provisoire serait ensuite proclamé en août 2003 sous une forme déterminée par des négociations menées sous l'égide du Quartet et de trois pays arabes modérés. »



Voyons, à qui pensent-ils : la Syrie (membre du Conseil de Sécurité), la Libye (détenteur de la présidence du Conseil des Droits de l’Homme à l’ONU) et... l’Irak ?



« Cet Etat s'étendrait sur environ un tiers des territoires occupés et des observateurs internationaux y seraient déployés. »



Sous la direction de Terje Roed-Larsen ?



« Dès la proclamation de cet Etat provisoire commenceraient les négociations directes afin de créer un Etat palestinien sur la base des frontières de 1967, avec des ajustements territoriaux acceptés par les deux parties. Jérusalem doit, pour l'Union européenne, être la capitale des deux Etats. »



Il me semble qu’on oublie quelqu’un : on ne demande pas son avis, à « l’autre » Etat ?



« Le processus serait couronné par la reconnaissance, par la Ligue arabe, de ce que le conflit israélo-palestinien est terminé. »



Ça, c’est pour la partie palestinienne. On m’a toujours appris qu’il fallait être DEUX pour ratifier un contrat. Quid de l’aval de la partie israélienne ?



D’après les informations qui ont filtré (l’UE n’est décidément pas très étanche), la seconde phase du plan européen couvrira une période post-électorale au cours de laquelle on discutera de frontières temporaires, d'une nouvelle administration et d'une nouvelle Constitution pour les Palestiniens. La dernière phase, allant de la mi-2003 à 2005, sera consacrée aux sujets-clés que sont le statut final de Jérusalem, le retour des réfugiés palestiniens et le tracé des frontières définitives.



Une redite de la dernière tentative de diktat de l’Ubu palestinien, avec l’aval européen en plus !



Soyons sérieux : Les 2.000 victimes de la sanglante Intifada d’Arafat, aussi cruelle qu’assassine pour l’avancée d’un processus de paix n’auront pu décider l’Union Européenne à faire preuve de discernement ! L’UE n’est toujours pas capables d’une initiative équilibrée, audacieuse et surtout applicable.



Que représente ce plan, sinon un retour à la case départ ??

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Rachco (Rachco) le mardi 03 septembre 2002 - 15h29:

Et que penser de l'avocat Giséle Halimi (Tune célébre sur note site!)défendant Marwan Barghouti - chef de cellule terroriste et responsable de nombreux attentats en Israel. Elle persiste et signe, après avoir déclaré qu'elle n'était pas contre le terrorisme palestinien.
A l'age de la retraite largement entammée elle devrait prendre du repos.

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Victoria (Victoria) le mardi 03 septembre 2002 - 13h32:

Sion
je veux bien essayer dès que j'aurai une minute mais il me semble que Djlachem pourrait plus facilement vous la donner puisqu'il lui a écrit.
Cordialement
Victoria

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Pignouf (Pignouf) le mardi 03 septembre 2002 - 13h13:

Victoria pouriez vous nous degoter l'adresse imail de leon schwarzenberg
cordialement
sion

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Soleil (Soleil) le mardi 03 septembre 2002 - 11h41:

je suis allee voir joseph sitruk hier soir a la synagogue de la victoire
son message etait sur roshana
Dieu est Roi. a Roshana, on demande qu'il nous accorde la vie pour la prochaine annee...tout est entre ses mains...
son cours a dure 45 minutes
il offre un autre cours le mercredi 11 septembre
a 20h30 a la synagoge rue de la victoire paris
metro: notre dame des lorettes
ce jeudi soir, le 5, il offre aussi un cours
sur roshana. appelez leur secretariat pour l'adresse

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Victoria (Victoria) le mardi 03 septembre 2002 - 10h37:

Bravo Monsieur Chemla pour votre réponse à ce torchon. Je crois que ce n'est rien à côte de ce qui nous attend : la défense de M. Barghouti par notre chère compatriote Gisèle Halimi ! Les médias français vont se délecter. On peut compter sur eux pour ne pas en perdre une miette !

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Djlachem (Djlachem) le lundi 02 septembre 2002 - 22h56:

Incroyable(et plutôt indigente) lettre du Pr Schwartzenberg à Lanzmann après son article du Monde. Cette lettre a été rejetée par la rédaction du Monde mais a été reprise par un site islamique francophone sans lequel elle serait passée inaperçue.
http://www.islamiya.net/modules.php?name=News&file=article&sid=2113

Ma réponse à Schwartzenberg est après son torchon.


COLONISATION=MEPRIS DE L’AUTRE
Réponse Du Professeur Léon SCHWARTZENBERG à l’article de Claude LANZMAN paru au Monde du 10.05.02
Le quotidien Le Monde a refusé de publier cette réponse :

Dans un long article fustigeant les accusateurs de la politique d’Israël , un cinéaste et écrivain, monsieur Claude Lanzmann donne sa version de l’Histoire. Pour ce qui concerne la deuxième Intifada : « personne, aujourd’hui, n’ajoute sérieusement foi à la fable du réflexe pavlovien, déclenché par la présence d’Ariel Sharon sur l’esplanade des mosquées ».
Si. Moi. Le jeudi 27 septembre 2000, monsieur Ariel Sharon est allé, accompagné d’une centaine de policier israéliens, se promener sur l’esplanade des mosquées. Le lendemain vendredi (jour sanctifié), le chirurgien chef de l’hôpital de Makassed, Khaled Qurie, voit arriver 250 blessés et 6 morts.
La deuxième Intifada se généralisera le vendredi suivant, 6 octobre, à tous les territoires.
Des enfants attaquent les militaires avec des pierres. Lors de la première Intifada (1987- 1992), les militaires israéliens commençaient par les morigéner, puis allaient les battre, parfois à coups de bâton, enfin tiraient sur eux des balles en caoutchouc. Cette fois (M.Barak ayant dit qu’on en finirait en un mois ), ce furent d’emblée :
1) des balles en caoutchouc revêtant une bille d’acier;
2) des balles « habituelles » ;
3) des balles à haute vélocité qui traversent de nombreux tissus ;
4) des balles explosives « dum-dum » qui dilacèrent les organes.
A Gaza, où le petit Mohammed a été abattu dans les bras de son père (« par une balle perdue » selon monsieur Bernard-Henri Lévy ), les maisons ont été rasées, les arbres abattus, la terre retournée pour la visibilité des militaires qui défendent la colonie de Nezzarine.
Dans la bande de Gaza (95km sur 7km ) vivent 1 200 000 palestiniens (500 au km2), et 6 000 colons dans 19 colonies.

Parmi les blessés que nous avons pu voir ( aux jambes, à l’abdomen, à la tête), certains n’avaient effectué aucun acte hostile : un enfant court chez lui après l’école dire à ses parents qu’il a réussi son examen : une balle dans l’œil ; un camarade essaye de l’aider : une balle dans le cœur.
Un médecin allemand vivant en Palestine veut malgré les supplications de sa femme, aider un blessé : il est tué. Trois ouvriers aménagent leur maison à l’aide d’une perceuse, prise pour une arme : 3 morts.

Pourquoi ces soldats âgés de 20 à 30 ans, tirent-ils ? Par peur. Un médecin réanimateur de l’hôpital Shifa à Gaza (dont les services valent les meilleurs services français), le Docteur Mehdi Achour, confie : « Au Viêt-Nam, quand un soldat Américain entendait tomber la feuille d’un arbre, il tirait. Ici, quand un soldat israélien entend dans la rue des pas rapides, il tire ».
Le transport des blessés n’est pas aisé, des ambulances sont détournées, mitraillées, détruites et les ambulanciers tués.
Pourquoi les enfants jettent-ils des pierres ? par une vieille tradition biblique : c’est à l’aide d’une fronde que le jeune David a atteint le géant Goliath.
Pourquoi des enfants ? dans toute l’histoire du monde, les peuples opprimés ont trouvé dans leurs enfants leurs meilleurs défenseurs : Gavroche tombe à terre, rue Transnonain, lors d’une émeute contre l’exécution d’un général républicain. A l’enfant qui lutte pour sa patrie à qui on propose : « une fleur, un fruit, un oiseau, -Non, dit l’enfant grec, dit l’enfant aux yeux bleus, je veux de la poudre et des balles ».
Et qu’on n’accable pas les mères palestiniennes qui sont d’aussi bonnes que les mamans françaises, italiennes, allemandes, américaines ou juives (« si j’avais su qu’il allait lancer des pierres, je l’aurais ramené par les oreilles »).
Pour assurer toute visibilité , l’armé israélienne a arraché plus de 20 000 olivier (qui ne sont pas tous « au bord des routes », comme le dit monsieur Lanzmann.)
Avant l’opération « rempart » la ville d’Hébron était déjà coupée en deux : une partie sous autorité palestinienne avec 200 000 palestiniens ; la seconde, sous autorité israélienne ( avec la vielle ville et le tombeau d’Abraham) compte 30 000 palestiniens et 1 500 israéliens. Aucun des 230 000 palestiniens n’est autorisé à sortir depuis deux ans. Devant cette ville bouclée à l’extérieur, m’est venu une pensée amère, « c’est l’armé israélienne, maintenant, qui garde les ghettos ».
Quant à l’accusation de nazification de Tsahal, c’est la plus grande chanteuse populaire d’Israël, Yaffa Yarkon, âgée de 76 ans, qui le dit : « l’évocation de la Shoah m’est venu à propos de ces numéros qu’inscrivaient les soldats sur le bras des palestiniens » .

Monsieur Claude Lanzmann regrette que l’espagnol Juan Goytisolo, le Sud-africain Breytan Breytenbach et le Nigérien Wole Soyinka ne parlent pas des négociations de Camps David : « Restitution de tous les territoires à l’autorité palestinienne ». Faux : 91% seulement, les 9% restant, le long du Jourdain, destinés à recevoir les colons. En échange, Israël cédait 1% du territoire : 9 contre 1 (noter que la superficie de l’Alsace-Lorraine compte 6% du territoire français)… « Double souveraineté sur Jérusalem ». En réalité, souveraineté palestinienne sur de nombreux quartiers de la partie Est, et sur les quartiers musulmans et chrétiens de la vieille ville. Par ailleurs, l’autorité palestinienne aurait joui de la tutelle sur Haram-al-Sharif (mosquée Al-Aqsa, 3ème lieu saint de l’Islam), tandis qu’ Israël exercerait une souveraineté total sur le « Mont du Temple » situé au-dessous… « reconnaissance par Israël d’une dette envers les réfugiés et retour d’un certain nombre d’entre eux ».
En réalité, pour le problème des réfugiés, en faisait état d’une solution « satisfaisante ». « Arafat n’a pas voulu de cette paix …parce qu’elle aurait contraint à de douloureux compromis…qu’elle aurait impliquer une reconnaissance véritable de l’état d’Israël… » .Or les palestiniens ont plaidé pour la création d’un état palestinien sur la base des frontières du 4 juin 1967. Ils ont accepter l’annexion par Israël de territoires pour les colonies de peuplement. Ils ont accepté la souveraineté d’Israël sur les quartiers juifs de Jérusalem-Est (lesquelles ne faisaient pas partie d’Israël avant la guerre de 1967. Ils ont accepté que le retour des réfugiés soit appliqué de façon à aménager les intérêts démographiques et la sécurité d’Israël, en limitant (ce qu’aucun autre état arabe – Egypte, Jordanie, Syrie – n’a accepté d’envisager).
« La deuxième Intifada n’est plus une guerre de pierres mais une guerre véritable, malgré la disproportion des moyens militaires, sur lesquels on s’est appesanti ».
Or les premiers attentat avec sacrifice de son auteur a eu lieu 4 mois après le début de l’Intifada, après l’élection par la majorité du peuple israélien d’un criminel de guerre à la magistrature suprême.
« Nul gouvernement, nul Etat au monde n’aurait supporté sans réagir, le meurtre planifié de ses habitants »…et monsieur Alain Finkielkraut ajoute : « Ce n’est pas parce qu’il n’y a pas de solution militaire qu’une réaction militaire est frappé d’illégitimité … ».
Il y avait une réaction efficace possible : abandonner toutes les colonies et rapatrier les colons en deçà du Jourdain.
Cela aurait été digne d’une nation civilisé, et de la vieille et terrible histoire du peuple juif qui ne se reconnaît pas dans ses assassins apprentis ou au long cours.
La volonté de faire de l’état d’Israël un état religieux, fondé sur la loi de Moïse et lui obéissant, a été bafoué le 4 novembre 1995. L’assassinat du Premier Ministre pacifiste Yitzhak Rabin par un fanatique d’extrême droite, à la suite d’appels au meurtre dont le moindre n’a pas été celui d’un cortège funèbre, quelques semaines avant sa mort, d’un cercueil portant le nom de « Rabin » et que suivait en tête monsieur Bibi Netanyahou (pour lequel monsieur Lanzmann montre une étrange tendresse ) a violé la cinquième des dix commandements légués par Dieu à Moïse : « Tu ne tueras point ». L’état d’Israël peut-il encore se dire religieux et obéissant à la loi de Moïse ?
Le terrorisme ? A New –York, après les attentats du 11 septembre 2001, on a dénombré 2823 morts et 1796 disparus.
Dans les camps libanais de Sabra et Chatila, du 15 au 19 septembre 1982, ont disparu 4800 personnes selon le journaliste israélien Kapeliouk .
Aujourd’hui, l’opération « rempart » a tué des centaines d’homme, de femmes et d’enfants. Elle a détruit dans les villes palestiniennes : le cadastre, les bâtiments administratifs, les écoles avec destruction des ordinateurs et des disques durs réservés à l’enseignement, les hôpitaux, les maisons d’habitation…
Il n’existe qu’une seule issue au conflit : le retour au frontières de 1967, l’abandon de toutes les colonies : à Gaza, en Cisjordanie, à Jérusalem-Est ;souveraineté palestinienne sur Jérusalem-Est et l’esplanade des mosquées, le retour progressif des réfugiés.
Monsieur Claude Lanzmann est un écrivain, un cinéaste. Il est aussi un colonialiste. « Un peuple qui en opprime un autre ne saurait être un peuple libre. » (Jean-Jaurès).
Pr. Léon Schwartzenberg

Cet article a été transmis par le Professeur Léon SCHWARTZENBERG à la direction de la Radio Méditerranée 88.60 FM


----- Message d'origine -----
De : Jean-Pierre CHEMLA
Envoyé : jeudi 29 août 2002 23:42


Destiné au Pr Léon Schwartzenberg en réponse à son article « Colonisation=mépris de l’autre » :



Monsieur le Professeur,







Médecin moi aussi, j’avais déjà eu l’occasion d’observer d’un regard un peu amusé les pérégrinations d’un de mes confrères en dehors de son champ habituel d’action, où la culture de l’ego semblait être sa principale préoccupation.



J’ai pu mesurer en lisant votre article ce à quoi ont échappé les lecteurs du Monde. Je ne reviendrai pas sur les erreurs factuelles qui jalonnent votre prose et sur les omissions volontaires qui servent de moteur à votre argumentation (reportage de la TV allemande sur la mort du petit Mohamed avec la conclusion que c’est bien une balle palestinienne qui a tué l’enfant, dépêches de l’AFP du 26 septembre 2000 montrant bien que les hostilités avaient débuté la veille de la visite de Sharon au Mont du Temple, déclarations en arabe d’Arafat appelant au Djihad confirmant bien les intentions des dirigeants actuels de l’AP de rayer Israël de la carte etc..).



Pourtant, j’arrive aux mêmes conclusions que vous : « Il n’existe qu’une seule issue au conflit : le retour aux frontières de 1967, l’abandon de toutes les colonies ». Quelle différence y a-t-il entre vous et moi ? Il s’agit sans doute de ce qu’ Alain Finkielkraut appelle « le soutien au peuple palestinien les yeux ouverts » : une démarche complètement différente qui évite tout unilatéralisme de la pensée et qui aboutit à la recherche de solutions là où vous ne créez qu’une obstruction définitive comme lorsque vous accusez Tsahal de nazification sans imaginer qu’il s’agit de l’armée d’un peuple que vous frappez ainsi de tare définitive. Quoi que vous en dites, je ne sais que penser de la philosophie et de l’idéologie qui habitent les familles et les mères palestiniennes qui se réjouissent de la mort annoncée d’un de leurs fils pour la « bonne » cause. Si les preuves vous manquent, n’hésitez pas à me les demander, j’en ai foison.



Au delà de la stérilité de votre attitude, je constate avec une certaine lassitude que le conformisme habite désormais toute cette frange de la pensée trotskiste en mal de lutte anti-impérialiste et anti-coloniale qui vous transcendait tant il y a 30 ans. Pour pérenniser cette exaltation perdue, vous aviez besoin d’une cible : pourquoi pas celle d’un « peuple sur de lui et dominateur » qui, de surcroît se trouve être l’allié des yankees vos ennemis ataviques. Le juif est en effet différent de celui qui vous était sympathique il y a 60 ans à la sortie des camps. De vous à moi, je préfère vous être antipathique vivant que sympathique mort. Je sais vos origines juives et je ne vous accuse pas de les renier mais je crois que le carcan idéologique auquel vous êtes si habitué a fini par scléroser votre raisonnement jusqu’à vous rendre aveugle et sourd devant toutes les évidences.



Comme vous, je souhaite la paix dans cette région : j’y ai des êtres chers et je pense que le plus vite sera le mieux. En légitimant la stratégie néfaste de l’actuelle direction palestinienne, vous participez à cette conspiration de la malhonnêteté intellectuelle qui ne fait que la retarder



Dr Jean-Pierre CHEMLA

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Albert (Albert) le lundi 02 septembre 2002 - 20h38:

Chers HARISSIENS ET HARISSIENNES,
Dans quelques jours, le temps de peaufiner cette sélèction O combien difficile, la direction du THEATRE DE SIDI MARDOUM, après mures réflèxions et moults difficultès a décidè d'accorder LES OSCARS D 'OR à quelques intervenants de haut niveau.Ces prix virtuls récompensent les divers intervenants dans le domaine politique, humoristique, theatrale et même les fidèles du CAFE DES DATTES,sans oublier l'information.
Ils nous a étè très très difficile de faire ce choix mais vous comprendrez que les oubliès mèritent tout autant honneur et récompense.
Nous nous en excusons auprès d'eux.
ALBERT

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Admin (Admin) le mardi 03 septembre 2002 - 17h53:

Cliquez ici pour aller sur la page precedente