Archive jusqu'au 22/janvier/2006

Discus: ADRA : LES COMMENTAIRES D'HARISSA: Commentaires 2006: Commentaires Janvier 2006: Archive jusqu'au 22/janvier/2006
Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par A_Soued (A_Soued) le dimanche 22 janvier 2006 - 10h35:

DES MENACES ET DES VOYOUS

Des voyous agissent puis menacent, l'Occident ne fait que menacer

Par Albert Soued - le 22 janvier 2004- pour www.nuitdorient.com

À la lumière du rendez-vous de tous les "voyous" du Moyen Orient à Damas les 19 et 20/1/2006, nous assistons impuissants à un spectacle étonnant qui risque à terme de nous coûter très cher.

D'un côté ceux que nous appelons les états voyous (en anglais rogue countries), la Syrie et l'Iran, qui n'arrêtent pas d'agir, puis menacent l'Occident des pires conséquences s'il réagit. Et d'un autre côté, les "puissances" démocratiques occidentales qui menacent, elles, dans l'espoir de ne pas avoir à agir.

Quand on menace des voyous sans sévir lorsqu'ils persistent dans leurs provocations, c'est la certitude de la catastrophe.

L'état voyou de Syrie agit en gangster au Liban comme ailleurs, éliminant physiquement tous ceux qui empiètent sur son pouvoir, dirigeants, hommes d'affaires, journalistes… Il héberge toutes les organisations terroristes du Moyen Orient, commandite des attentats en Israël ou ailleurs, télécommande le H'ezbollah au Liban du Sud pour des actions anti-israéliennes. Il abrite les armes non conventionnelles du régime baathiste d'Irak, des camps de formation de terroristes qu'il expédie fomenter des attentats meurtriers en Irak. La Syrie agit et menace l'Occident non ouvertement, mais en sous main.

Malgré le tollé des grandes puissances, l'état voyou d'Iran reprend ses activités d'enrichissement nucléaire, ouvrant la voie à la formation d'un arsenal non conventionnel. Puis il menace de mesures de rétorsion l'Occident, si jamais celui-ci s'oppose à son programme nucléaire. Il commence déjà à retirer ses avoirs financiers d'Occident au profit des places asiatiques et réduit sa production de pétrole d'un million barils/j. Pourtant l'Occident en est encore à des menaces très modérées.

Las des palabres orientales des négociateurs iraniens qui le mènent en bourrique depuis plusieurs années, l'Occident commence à menacer l'Iran de sanctions internationales prises au Conseil de Sécurité de l'Onu. En dehors du fait que la Chine et la Russie rechignent à toute sanction et que ces sanctions n'auraient que peu d'effet sur la volonté iranienne d'accéder au club nucléaire, le Secrétaire Général Koffi Annan s'empresse d'affirmer qu'on n'avait pas encore épuisé les possibilités de parvenir à un accord négocié et qu'il y avait des avancées sérieuses et constructives. Il neutralisait ainsi toute la portée des menaces occidentales (1). De même lors d'une interview par Newsweek, le chef de l'AIEA (agence internationale pour l'énergie atomique), Mohamed al Baradei, reste très vague sur la situation nucléaire de l'Iran, bien que ses enquêteurs sillonnent le pays depuis plusieurs années. Voici le type de réponse dilatoire de ce prix Nobel: on n'a pas fini de vérifier, on doit clarifier, je ne peux rien confirmer, je n'exclus aucune possibilité, il faut être très patient…(2).

De son côté, le président Chirac vient de menacer d'attaque non conventionnelle tout état qui mènerait une action terroriste sur son territoire ou sur un territoire d'un allié.

Et Shaoul Mofaz, le ministre de la défense d'Israël menace d'intervenir militairement s'il s'avérait que l'Iran s'orientait vers un arsenal nucléaire.

Pour mettre un voyou hors d'état de nuire, on l'arrête et on l'enferme. Et s'il appartient à un gang, on cherche à neutraliser son chef, ou à défaut, à l'éliminer. C'est l'attitude israélienne vis à vis des organisations terroristes qui le harcèlent depuis une dizaine d'années. Barrière de sécurité et éliminations ciblées des commanditaires d'attentats ont réduit sensiblement le risque.

Si par un moyen ou un autre, l'Iran peut être amené à composer, la Syrie suivra. Mais les mesures viables pour ramener l'Iran à la raison ne sont pas nombreuses.

Le blocus est risqué dans ses conséquences: prix du pétrole prohibitif pouvant mettre à genou les économies occidentales, sabotage possible du détroit d'Ormuz provoquant le même effet, accentuation des attentats en Irak…. Les encouragements au changement de régime local n'ont rien donné de tangible et ne donneront rien à court terme.

Reste la destruction sélective de sites sensibles répertoriés en Iran qui pourrait entraîner un changement d'attitude du régime actuel. Car l'Occident a déjà accepté une forme de nucléarisation de ce pays.

Les Iraniens eux-mêmes devraient écarter, et si nécessaire, éliminer le président Ahmedinejad dont le fanatisme apocalyptique est un danger pour le monde entier. Il y a 70 ans, les Allemands avaient trop hésité à se débarrasser d'un autre dirigeant atteint de folie destructrice, pourtant lui aussi parvenu au pouvoir démocratiquement. Avec les terribles conséquences que nous subissons encore. Car cet ancien Gardien de la Révolution devenu maire de Téhéran, puis élu président sur des promesses fallacieuses à son peuple, propose sans cesse depuis son élection, la présentation sur l'autel du sacrifice du bouc habituel, Israël, en échange du "business as usual" au Moyen Orient. La solution ne serait-elle pas de l'amener lui-même sur l'autel du sacrifice ?

Notes

(1) National Review Online du 16/1/06 "Doing business with Iran"- Top UN officials responsible for nuclear non proliferation are facilitating Iran's acquisition of nuclear weapons by Anne Bayefski, senior fellow at the Hudson Institute.

(2) "Diplomacy and force" – Newsweek - January 23rd, 2006 issue.

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Anonyme (Anonyme) le dimanche 22 janvier 2006 - 05h23:

"L'amitié n'exige rien en échange, que de l'entretien."

Georges Brassens

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Email (Email) le dimanche 22 janvier 2006 - 05h07:

Le kif, c'est le repos , et le plaisir de l'esprit et du corps, c'est lorsque le plaisir atteint son point le plus absolu, et que l'Homme se demande alors s'il reve , ou s'il est au paradis!!!

Rim

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Email (Email) le dimanche 22 janvier 2006 - 04h47:

OUVERTURE OFFICIELLE DE LA CAMPAGNE CONFEDERATION 2006

Bertrand Delanoë, Maire de Paris

Le Professeur Marc Zerbib, Président de la confédération des associations médicales juives de France

ont le plaisir de vous convier à la soirée de Gala 2006

Mercredi 25 janvier 2006 à 19 heures 30

En présence de Ofir Pines-Paz ancien ministre de l'Intérieur de l’Etat d’Israël

Soirée animée par Ariel Wizman, avec Gérald Dahan et Cyril Hanouna

Cocktail dînatoire cacher Beth-Din

Sous le parrainage et en présence de Radu Mihaileanu, réalisateur de “Vas, vis et deviens”
Prix du public - Festival de Berlin 2005

Le témoignage bouleversant de Shlomo Mula sur son épopée d'Ethiopie à Israël
Le fameux groupe musical Shirat Halev : mix de sonorités africaines et israéliennes
PAF 70 euros par personne
RSVP au 01 42 17 11 96 / 21

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Email (Email) le dimanche 22 janvier 2006 - 04h43:

SONIA KOSKAS COMEDIENNE

Ci-dessous les dates de mes prestations publiques dans les prochaines semaines.

Avec mes meilleures salutations,

- Mercredi 25 janvier 2006 à 15 heures : Des histoires tombées de l'arbre à contes, pour les enfants de 6 à 12 ans.. Médiathèque municipale, 3, rue Henri IV, St Germain en Laye (78100). Renseignements : 01 70 46 40 00

- Vendredi 27 janvier 2006 à 20 heures 45 : Quand un chameau fait la vaisselle Contes juifs de Tunisie, pour les adultes et les grands enfants. Bibliothèque intercommunale du Val de France à Arnouville lès Gonesse 95. Renseignements : 01 34 45 97 11

- Mercredi 1er février à 15 heures : Des histoires tombées de l'arbre à contes, pour les enfants de 6 à 12 ans. Bibliothèque intercommunale du Val de France, 76, rue Gambetta à Villiers le Bel 95400. Renseignements : 01 39 94 26 55

Et aussi, avec la compagnie Kalavistar, dans le cadre du festival Musiques d'hiver à St Leu la Forêt (95) :

- Mercredi 15 février à 15 heures : Ganapati et autres contes de l'Inde, pour les enfants à partir de 6 ans.

- Dimanche 26 février 2006 à 15 heures : L'arbre en fleurs, spectacle de contes, musique et danse de l'Inde. Spectacle tout public à partir de 10 ans.

De plus amples informations dans un prochain mail.

Bien à Vous,

Sonia Koskas
Conteuse
koskas.sonia@wanadoo.fr
www.zanzibart.com/soniakoskas
01 34 13 89 00

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Email (Email) le dimanche 22 janvier 2006 - 04h39:

salut !

voici une adresse pour découvrir la fameuse haggada dans un livre dont on tourne les pages à l'écran !!! (cliquer sur l'onglet "next" en bas du livre pour faire défiler) :

http://www.jtslibrarytreasures.org/prato/prato.html

Viviane

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Mena (Mena) le dimanche 22 janvier 2006 - 04h31:

La grande peur de Satanas et Diabolo (info # 012001/6) [analyse]
Par Stéphane Juffa © Metula News Agency

Il aura à nouveau fallu lire un article de Sami El Soudi Alliances, mésalliances et conclusions malaisées pour nous apercevoir qu’un cessez-le-feu de facto s’était instauré entre les Israéliens et le Hamas. Le regard de notre confrère est décidément irremplaçable, et je me demande ce que ses pairs attendent pour lui attribuer les reconnaissances qu’il mérite. Ne suffisait-il pas qu’il fût déjà le premier à annoncer la nomination par Yasser Arafat d’Abou Mazen au poste nouvellement créé de 1er ministre ou la maladie incurable de l’ancien raïs palestinien, un an avant son issue fatale ?

Sans les balises de reconnaissance de Sami El Soudi, les analystes passeraient leur temps à tâtonner dans le noir ou, du moins, à tenter d’expliquer les évènements après qu’ils soient devenus visibles. Soit trop tard pour les apprécier en temps réel.

On peut, bien entendu, préférer couvrir de Prix des ripoux-metteurs en scène comme Abou Rahma et Enderlin, c’est effectivement une question de choix. Des préférences qui en disent plus long sur ceux qui décernent ces Prix que sur ceux qui les reçoivent ; et sur la profession aussi, qui prend une orientation de plus en plus discutable…

Après cette digression qui me semblait indispensable, revenons à la nouvelle donne éclairée par El Soudi : un cessez-le-feu ? – Pas exactement. Mais l’introduction de certaines règles entre l’Etat hébreu et l’organisation islamiste-terroriste. Israël poursuit certes les arrestations de membres du Hamas en Cisjordanie, mais a cessé de prendre ses chefs pour objectifs de ses éliminations ciblées. Elle ne permet pas aux tribuns prônant son éradication de tenir des meetings électoraux à Jérusalem, mais elle mettra ses bureaux de poste à disposition des électeurs hiérosolomytains-palestiniens pour servir de locaux de vote. Et dans ces locaux de vote, il y aura, le 25 janvier prochain, une pile de bulletins du Hamas, dont la disponibilité sera vérifiée en permanence par les observateurs internationaux qui s’activeront pour l’occasion.

Et de ces élections générales palestiniennes pourrait très bien émerger une majorité en faveur des islamistes ; même si ce n’était pas le cas, on prévoit, au mieux pour le Fatah, une victoire avec 3 à 5% de voix d’avance. On comprend, à la lecture de ces funestes augures, pourquoi le président de l’Autorité Palestinienne est plongé dans une grave dépression, au point d’être incapable d’assumer ses fonctions quotidiennes.

Au Hamas, on joue le jeu en tentant de se construire une crédibilité. Trois aspects à cette Houdna new look. D’abord on ne participe pas aux tirs de Qassam contre le territoire israélien ; ensuite, on a oublié de mentionner la finalité de la destruction d’Israël dans son programme électoral et, troisièmement, on multiplie les déclarations promettant des négociations sérieuses dans les cas où le Hamas participerait au prochain gouvernement ou si c’est lui qui le formait.

Des deux côtés on se montre assez serein face à la montée en puissance prévue du courant islamique palestinien. Les seuls que cette perspective horripile, ce sont les Palestiniens laïcs et républicains tels Sami El Soudi. Je rappelle à ce propos ce que mon confrère a écrit dans ses vœux de l’an [lire], annonçant qu’il envisageait de quitter sa patrie au cas où le Hamas participerait à la conduite des affaires en Palestine. Pour connaître El Soudi depuis une petite trentaine d’années, je sais à la fois qu’il ne s’agit pas de mots jetés en l’air et que la vie sous un régime inspiré par les dogmes islamiques n’a rien d’une villégiature au Club Méditerranée. Or mon ami ne pourrait pas vivre sans avoir accès à la culture occidentale, surtout à la musique et la littérature, et il serait incapable de tolérer qu’on confinât les femmes au rôle d’usines à fabriquer des hommes (c’est dans la charte du Hamas), comme en Iran ou chez les Talibans.

Malheureusement, la politique ne se fait pas pour satisfaire les espoirs des Palestiniens occidentalistes, auquel cas, cela ferait longtemps que la région connaîtrait la paix et le progrès.

Comment alors expliquer cette absence de panique au sein des gouvernants israéliens et des chancelleries occidentales ? – Par plusieurs raisonnements ! Parce que politiquement, l’Autorité Palestinienne sous la houlette des pragmatiques de la tendance Mahmoud Abbas est entrée dans une impasse. Elle ne sert ni à juguler le terrorisme, ni à construire l’Etat palestinien, ni même à imposer des institutions convenables. Et l’expérience Abbas démontre qu’il ne suffit pas d’avoir de la dignité ni une vision pacifique et démocratique de l’univers : il faut encore que l’on vous suive !

Parce que l’ennemi d’Israël, c’est le Hamas et le courant islamiste. Ce sont eux qui s’opposent à la paix et au bon voisinage. Ce sont eux qui ont fait plier la direction de l’AP jusqu’à la transformer en tigre de papier. Or une doctrine stratégique qui a fait son chemin affirme qu’il vaut mieux, en toutes circonstances, négocier avec ses ennemis qu’avec ses alliés, et que c’est le seul modèle de discussions efficace pour réduire un différend.

Et puis l’installation du Hamas à la Moukata de Ramallah n’aurait pas que des retombées défavorables pour Jérusalem. Tout d’abord, parce que l’ennemi s’en trouverait institutionnalisé et qu’il aurait tout à coup une adresse. Si la politique de l’AP devient la politique du Hamas, Israël et le monde auraient face à eux les véritables responsables des actes significatifs des islamistes face à l’Etat hébreu. On en terminerait avec la sempiternelle excuse taraudant les communiqués de l’AP, sur le refrain de on voudrait bien faire cesser le terrorisme mais on ne peut point. Avec un président et un premier ministre issus d’une organisation terroriste, les responsables ce seraient eux ! Et dans une constellation de ce genre, si elle ne veut pas que l’aviation à l’étoile de David rase la Moukata à l’issue de vingt-quatre heures d’exercice du pouvoir – et si c’était le cas, le Hamas ne se présenterait pas aux élections – l’organisation terroriste sera contrainte de se transformer réellement en formation politique.

Sur ce point aussi, trêve de faux semblants : c’est cette perspective qui a justifié l’attentat d’hier à l’ancienne gare routière de Tel-Aviv ! Quelques heures à peine après l’explosion, le ministre israélien de la Défense, Shaoul Mofaz, distribuait aux services américains, européens, égyptiens et jordaniens, les preuves matérielles de ce que l’assassinat collectif d’hier avait été financé par Téhéran, commandité par Damas et réalisé par le Djihad Islamique Palestinien. Or le Djihad ne participe pas aux élections palestiniennes, c’est lui qui est responsable de tous les récents tirs de Qassams, et c’est contre le Djihad et ses chefs que porte, ces derniers temps, l’essentiel de l’effort anti-terroriste israélien.

Nul doute, dans ces conditions, que les deux affreux dirigeants, rescapés de l’Axe du mal, n’apprécient guère le processus de civilisation que traverse le Hamas. Bien plus encore, Béchar Al Assad et Mahmoud Ahmadinejad, en réunion à Damas, comprennent que si le Hamas se politise plutôt que d’envoyer des kamikazes se faire sauter dans les restaurants de Jérusalem, leur vision du panislamisme s’imposant à force de terreur va subir un nouveau revers. Avec la fragilisation des positions du Hezbollah au Liban, la mise de la népotie Al Assad au ban des nations et la mobilisation universelle afin d’empêcher Téhéran de devenir une puissance nucléaire, Satanas et Diabolo vont désormais tout tenter pour empêcher la tenue d’élections sereines dans les territoires palestiniens. D’où l’attentat à demi réussi d’hier et ceux qu’ils nous préparent pour les jours à venir.

Car ce qui dérange Assad et Ahmadinejad c’est moins le résultat des élections prochaines en Palestine que leur bon déroulement. Si elle se déroulent démocratiquement, ils seront perdants, quelle que soit la sentence issue des urnes. Abbas vainqueur, cela marquerait la volonté des Palestiniens de se débarrasser de la terreur ; le Hamas vainqueur, et personne de sensé n’exigera d’Israël qu’il poursuive sur la Carte Routière avec une direction palestinienne appelant statutairement à son éradication physique. Au contraire, les pays civilisés comprendraient que les Israéliens consolident leurs positions sécuritaires et intensifient leur lutte contre le terrorisme. Et il ne suffirait pas au Hamas d’employer un double discours pour se faire accepter du conseil des nations, ni qu’il propose une trêve de longue durée contre un retour d’Israël aux frontières de 1967. Il faudrait que le Hamas change… sérieusement.

J’ai entendu ce matin Shimon Pérès à la radio faire une remarque pleine de bon sens : l’Autorité Palestinienne entretient 150'000 fonctionnaires. C’est 150'000 chèques qu’il faut honorer chaque mois. Si le Hamas accède au pouvoir et qu’il ne modifie pas ses objectifs déclarés et ses méthodes criminelles, avec quels moyens entretiendra-t-il ce formidable appareil ? Faute d’adopter une conception pacifique et pragmatique de l’avenir, le Hamas au pouvoir – et même un gouvernement palestinien intégrant le Hamas ! – devront se passer du milliard de dollars d’aide internationale qui maintient l’Autorité Palestinienne en vie.

A part pour les Palestiniens, donc, et pour les abominables dictateurs de Damas et de Téhéran, pour tous les autres, il n’y a aucune raison de perdre son sang froid. Pas de raison d’être euphorique non plus, car la procédure électorale du 25 courant risque fort de tourner au carnage et que, dans l’hypothèse d’une montée en puissance du Hamas, il n’y a pas lieu de se réjouir du succès de ces bigots sanguinaires et rétrogrades. Enfin, des dizaines de milliers de Palestiniens équilibrés pourraient, comme depuis le début de cette Intifada, quitter notre région pour des cieux plus gracieux. Et pour nous, à Métula, la perspective du départ de Sami El Soudi, le journaliste le plus significatif et courageux de la région, c’est perdre une bonne part du sens de la paix.

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Pauline (Pauline) le vendredi 20 janvier 2006 - 18h50:

Maroc: polémique autour d'un film qualifié de "sioniste"
AFP

Le film Marock, production franco-marocaine qui doit sortir en France le 15 février, suscite une vive polémique dans le royaume, où l'oeuvre qui relate une relation amoureuse entre deux jeunes Marocains, une musulmane et un juif, a été qualifiée de "sioniste" par ses détracteurs.

Marock, réalisé par la franco-marocaine Leïla Marrakchi, n'est pas encore sorti dans les salles marocaines. Il a été présenté au festival de Cannes en mai 2005, à Casablanca en juillet, mais c'est depuis le Festival national de Tanger, en décembre que la polémique fait rage.



"La polémique entre contempteurs et partisans de Marock ne fait qu'enfler alors que beaucoup n'ont pas encore vu le film", souligne vendredi le journal la Vie éco.

La scène au centre des débats montre un juif et une musulmane sur le point de faire l'amour. "C'est vrai, demande-t-elle en regardant l'étoile de David qu'il porte autour du cou, que vous (les juifs) ne cherchez qu'à dépuceler les musulmanes ?". Il se penche vers elle et lui met l'étoile de David autour du cou en disant: "Comme ça tu arrêteras de la regarder".

Cette scène "a traumatisé des dizaines de personnes parmi les +élites+ (artistes et chercheurs) bien-pensantes qui ont assisté à la projection de Marock. Le traumatisme en question n'a rien à voir avec le cinéma, il est social, culturel, sexuel et religieux", avait écrit Tel Quel au lendemain du festival de Tanger.

"Certains ont vu (dans ce film) un pur produit du sionisme, un film qui heurte la sensibilité et la dignité arabes et musulmanes", indique la Vie éco, ajoutant que le réalisateur marocain Mohamed Asli (A Casablanca, les anges ne volent pas) l'a perçu comme "une insulte aux Marocains et aux musulmans".

En outre, Marock qui se déroule dans les quartiers très huppés de Casablanca montre les grandes villas, les voitures de course et le train de vie de la classe sociale marocaine la plus aisée. Cela a également fait l'objet de critiques.

Selon la réalisatrice Leïla Marrakchi citée par la Vie éco, "Marock est un jeu de mot qui illustre le portrait d'un jeunesse dorée, déjantée et schizophrène qui vit selon les modes occidentaux et qui reste pourtant très attachée à son pays et à ses traditions".

Noureddine Saïl, directeur du Centre cinématographique marocain (CCM, public), estime que cette "polémique n'a pas lieu d'être". "Cela relève d'un fascisme ambiant", a-t-il dit à l'AFP.

Le débat s'est étendu à l'ensemble des cinéphiles marocains, même s'ils n'ont pas vu le film. Ainsi sur un forum sur internet, Aziz dit "bravo" à Leïla Marrakchi pour "avoir choqué les tenants de l'ordre moral, ces ayatollahs autoproclamés qui s'érigent en gardien de la moralité publique". Fatine juge pour sa part que "c'est un film qui n'est pas adapté à la culture arabo-musulmane".

La sortie du film au Maroc n'a pas encore été programmée.

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Soleil (Soleil) le vendredi 20 janvier 2006 - 17h59:

 
The Hebron Press
Office                                                    Friday January 20,
2006
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Video clip of Tzippy Shlissel's arrest: www.hebron.com/
news/tzippyarrest.htm
 

1. Hebron Update: The travesty of justice

The story of two Hebron women

Hebron has been relatively quiet today. The police,
although still present, have lowered their visibility
profile and are not, at present, marching through the
Avraham Avinu neighborhood en masse, as they had
been doing all week. However, yesterday several
people were brutally arrested, including Mrs. Tzippy
Shlissel, mother of 10, daughter of Rabbi Shlomo
Ra'anan, murdered in Hebron over 7 years ago.

According to eyewitnesses, Tzippy Shlissel was
standing outside her home in the Mitzpe Shalhevet
neighborhood (scheduled to be destroyed before the
15th of February, reciting Psalms for the sake of
Hebron. (An important Rabbi has instructed to repeat
Psalm 109 nine times daily.)  Seeing someone she
knew come into the neighborhood, she stopped and
walked over to say hello.

At this point, four policemen ran over to her, jumped on
her and threw her to the ground, where they continued
to hit her. A police jeep drove over to where she was
lying on the ground, and the policemen picked her up
and threw her inside, on top of another policeman,
sitting there. They then slammed the door closed on her
leg and sped away.

Mrs. Shlissel was taken to the police station, where she
was interrogated about 'crimes' committed two weeks
earlier, when massive forces arrived in the neighbor to
issued expulsion orders to residents of the Mitzpe
Shalhevet neighborhood. According to Tzippy, they
blame her for 'everything in the book,' which she, of
course, denied.

After a couple of hours she was released and allowed
to go home.
 
A second Hebron woman has been less fortunate.

On Wednesday morning, Mrs. Deli Landau, mother of
11, drove from Hebron to Kiryat Arba with a number of
children in her car. At the entrance to Kiryat Arba a
policeman stopped the car and asked her if she was
from Hebron. When she replied positively, he
demanded to see her identification card. She
responded, 'if you only demand IDs from people in
Hebron, your purposes are political' and continued
driving into the community. A couple of minutes later a
police van, following her, called on her to stop and
park. Police then started yelling at her that she had tried
to run down a police officer, a charge which she
vehemently denied.

The policeman, looking into her car, demanded that two
of her older children, Yedidya, 18 and Ditza, 17, identify
themselves. When they refused, they were arrested.
Deli was then taken to the Kiryat Arba police station
and interrogated, charged with: attacking a police
officer (reduced from the initial charge of attempting to
run him over), for trying to pour water on police issuing
expulsion orders two weeks earlier, and for rioting.
The police then officially arrested her and sent her,
together with her year and a half old infant son Yehuda
Tzvi (who is sick with spastic bronchitis) to the Neve
Tirza women's prison, where she spent the night. The
police conveniently forgot to provide her with food, both
for her and for her baby, all day.

The next day Deli was taken to court, where the
prosecutor, claiming that she is 'dangerous' and 'a
threat' be held in prison until the conclusion of all
proceedings against her. At the last minute the judge
agreed to allow her to remain under house arrest at her
parent's home in Jerusalem until Tuesday, when a final
decision will be issued as to whether she will be
remanded in prison.


It should be noted that Deli Landau, a Hebron resident
for 21 years, hasn't any criminal record, and is a
profession medic who travels with almost all Hebron
women by ambulance to Jerusalem when they are in
labor before they give birth.
 
The story of two 16 year old boys
Thursday Jan. 12: The two are brutally arrested in
Hebron. AA – (an expellee from Gusk Katif) is kicked in
his face and between his legs and gas is sprayed into
his face. A second boy, AR was hit all over his body,
especially punched in the stomach.
Thurs. night-Friday morning: The police deny that the 2
are in jail, replying negatively to lawyers from the
Honenu organization.
Friday, Jan. 13: The police tardily notify that a hearing
will take place in the Jerusalem Shalom court. Their
demand: that they be held until conclusion of all
proceedings against them. Decision: To remand them
in prison until Sunday.
Sunday, January 15: The two are indicted for "rioting,"
for "a serious attempt to injure a policeman and
soldiers" (by throwing eggs at them) and for illegal
carrying of a knife. (They had no knife, rather a
screwdriver.) Decision: to delay a decision for a day.
Monday, Jan. 16: Decision: They are forbidden to be in
all of Judea and Samaria for A YEAR, excepting one
boy's home and the yeshiva where they study and a
deposit of 5,000 shekels cash, another 5,000 shekels
personal bond and 5,000 shekels bond from their
parents (for each boy). The prosecutor demands a
delay in the boy's release in order to appeal. The
demand is accepted and the boys remain in jail.
Tuesday, Jan 17: Hearing at regional appeals court.
The judge requests that a representative of the boy's
yeshivas appear the next day. They remain in jail.
Wednesday, Jan. 18: The hearing is delayed until
Thursday
Thursday, Jan. 19: Hearing in presence of the boy's
parents and yeshiva deans. The judge 'has to get her
car out of the garage' so a decision is postponed until
Friday.
Friday, January 20: Decision: The bond is raised:
25,000 shekels from the parents and 25,000 shekels
from the yeshiva deans. Also, traveling between the
yeshiva and the boy's home only when accompanied
by the parents, for a year. The prosecutor demands that
the boys not be released until he decides whether or
not to appeal. The demand is granted. The boys are
sent back to jail for another 24 hours, until a decision is
made.
 
Note: The boys involved have no criminal record, their
guilt hasn't been proven – they are still only 'suspects!"
 

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Braham (Braham) le vendredi 20 janvier 2006 - 16h01:

La lavande qui fleurit sur les bords de la route.

Shabbat Shalom 200106

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Meyer (Meyer) le vendredi 20 janvier 2006 - 11h34:

Article sur Dieudonné M'Bala M'Bala avec enquête et interview dans Haaretz en anglais

Nolaughing matter
By Roey Cohen

Fri., January 20, 2006 Tevet 20, 5766
http://www.haaretz.com/hasen/spages/672551.html