Archive jusqu'au 31/juillet/2007

Discus: ADRA : LES COMMENTAIRES D'HARISSA: Commentaires 2007: Commentaires Juillet 2007: Archive jusqu'au 31/juillet/2007
Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Bazooka (Bazooka) le lundi 30 juillet 2007 - 07h34:

Bonjour Kfir,

2eme insertion:

Pourriez-vous SVP indiquer d'ou provient la nouvelle concernant la tablette, votre post du Vendredi 27/07 a 17h34.

D'avance un grand merci.

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Kfir (Kfir) le lundi 30 juillet 2007 - 01h49:

La Celle-Saint Cloud :
2007-07-16 11:50:00


Le ministre français des Affaires étrangères Bernard Kouchner a déclaré qu'il lui semblait avoir compris de ses discussions avec les représentants du Hezbollah que les soldats Eldad Reguev et Ehoud Goldwasser étaient encore en vie.

C'est ce qu'il a déclaré lors d'une conférence de presse à l'issue d'une réunion à la Celle-Saint Cloud le 15 juillet.

Mais après la bouffée d'optimisme suscitée par ces propos, c'est la douche froide.

Selon le quotidien libanais Al Ahbar, un cadre du Hezbollah ayant participé à la conférence de La Celle Saint-Cloud a en effet démenti qu'aucune indication n'ait été fournie à M. Kouchner sur le sort d'Ehoud Goldwasser et Eldad Réguev.

''Le Hezbollah n'a pas dit que les soldats (israéliens) sont en vie'' a indiqué ce responsable qui a précisé que les négociations se confrontaient à l'intransigeance d'Israël.

À l'initiative de l'Organisation sioniste mondiale et des communautés juives, des meetings pour la libération de Guilad Shalit, d'Ehoud Goldwasser et Eldad Réguev auront lieu ce lundi dans le monde entier.

Les familles des trois militaires israéliens, ainsi que le prix Nobel Elie Wiesel assisteront au rassemblement devant le Conseil de sécurité de l'Onu à New York.

En parallèle, le Quai d'Orsay a fait savoir que Bernard Kouchner retournera au Liban les 28 et 29 juillet.

Le ministre français des Affaires étrangères tentera de conforter la reprise du dialogue interlibanais, à l'issue de la conférence de La Celle Saint-Cloud au cours de laquelle les différentes factions libanaises sont convenues de ne plus avoir recours à la violence à des fins politiques.

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Kfir (Kfir) le lundi 30 juillet 2007 - 01h47:

Goldwasser / Reguev
2007-07-29 09:42:00


Dans son édition de samedi 28 juillet, le quotidien libanais 'An Nahar' a laissé entendre que seul un des deux soldats israéliens kidnappés (Ehoud Goldwasser et Eldad Reguev) par le Hezbollah juste avant la 2e guerre du Liban serait encore vivant.

Citant des sources diplomatiques allemandes anonymes, le quotidien a fait allusion au décès d'un des deux soldats.

Pour Israël, ces informations sont sans fondement et ne reposent sur aucune base solide.

Du point de vue d'Israël en effet, les soldats kidnappés au Liban sont encore en vie.
C'est ce qu'a affirmé le président Shimon Pérès lors d'une visite à la base de recrutement militaire de Tel-Hachomer, lors de laquelle il n'a pas hésité à qualifier de ''commerçants méchants'' les auteurs de la rumeur selon laquelle seul un des deux militaires était encore en vie.

De son côté, le chef du Hezbollah, Hassan Nasrallah, a clairement fait allusion à la libération des deux soldats ce samedi 28 juillet, lors d'un discours prononcé devant plusieurs milliers de Libanais rassemblés à Bint Jbeil (sud Liban).

Qualifiant la seconde guerre du Liban comme un "échec du projet américain balayé par la victoire de la Résistance islamique", ce dernier a en effet affirmé que les deux soldats israéliens capturés par sa milice le 12 juillet 2006 à la frontière libano-israélienne devaient être échangés contre les Libanais détenus par Israël.

"Le monde entier ne pourra pas obtenir la libération des deux prisonniers israéliens. La seule voie est une négociation indirecte qui donne la liberté aux Libanais détenus par Israël", a-t-il précisé.

Lors d'un entretien accordé le 24 juillet à Al-Jazira, H. Nasrallah avait évasivement indiqué que des négociations concernant un échange de prisonniers se poursuivaient avec Israël par le biais de l'Onu.

Il s'était cependant refusé à livrer davantages d'informations sur l'état de santé des israéliens "gratuitement et sans contrepartie".

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Victor (Victor) le lundi 30 juillet 2007 - 00h01:

http://www.israelvalley.com/

29 juillet
Par D.A.
Rubrique: Vins

Sur votre Agenda à partir de demain : Dégustation de vins israéliens – Musée d’Israël, Jérusalem, 30 juillet au 2 août. The Israel Museum

Dégustation de la production des meilleurs crûs israéliens dans un cadre muséologique exceptionnel, tout en profitant des galeries du Musée. Nocturne (jusqu’à 21h) le mardi.

Par M.F.
Rubrique: Aéronautique

Elbit Systems vient de développer un nouveau système d’identification du pilote indéfectible.
Les ingénieurs israéliens d’Elbit Systems viennent de développer un nouveau système d’identification du pilote.

Ce système devrait prévenir Israël des attaques terroristes telles que celles qui ont frappé les USA le 11 septembre 2001, où les kamikazes terroristes avaient détourné des avions pour les faire crasher dans des lieux stratégiques.

Le responsable de la sécurité au ministère israélien du transport affirme : « en utilisant cette carte, il sera possible de vérifier si la personne qui conduit l’avion et bien celle qui est censée le faire. Ce système a été développé pour éviter un attentat terroriste de grande envergure, où un avion traverserait les frontières pour se crasher sur une cible en Israël.

Selon Shenhar, l’auteur des propos précédents, cette carte n’est pas « transférable », « vous ne pouvez pas bluffer ce système » ajoute-t-il.

Ce système, selon les directives du gouvernement, fournira une carte à chaque pilote qui vole au dessus du paysage israélien. Les pilotes sans carte se verront refuser l’entrée dans le territoire israélien et pourront alors être interceptés par l’Israel Air Force.-

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Mena (Mena) le dimanche 29 juillet 2007 - 23h13:

Vains espoirs (info # 012707/7) [Analyse]

Par Guy Millière © Metula News Agency

Je n’entends pas venir ici gâcher les attentes de ceux qui espéreraient que la paix est en train de poindre au Proche-Orient. Mais je ne puis m’empêcher d’exprimer mes doutes très profonds. Il y a bien pire que se tromper sur la réalité : c’est subir les conséquences qu’il faut parfois subir lorsque l’on s’est trompé.

Je considère que les dirigeants présentement au pouvoir en Israël ne sont pas à la hauteur de leurs responsabilités et ne sont en rien de la trempe de ceux qui font l’histoire et qui ont marqué, pour le meilleur, l’histoire passée du pays. Je vois en eux, pour l’essentiel, de médiocres politiciens aveuglés par l’opportunisme et des gens myopes, incapables de tirer les leçons des événements et d’avoir une pensée stratégique. Et je souhaite pour le futur d’Israël et, tout simplement, pour qu’Israël vive, qu’une alternance s’opère et permette un retour à la lucidité.

Car parmi les dirigeants palestiniens quels qu’ils soient, il n’existe aucun homme qui soit à même d’avancer vers la coexistence de deux Etats, Israël et un Etat palestinien nouvellement créé. Et je vois, entre Mahmoud Abbas et les dirigeants du Hamas, une simple différence de discours : celle séparant un héritier épuisé du système corrompu mis en place par Arafat et des héritiers excités du système fanatique élaboré par le cheikh Yassine.

Je discerne dans les propos récents de George Bush et dans l’appel lancé par lui à l’organisation d’une conférence de paix à l’automne, de simples paroles diplomatiques destinées à montrer sa « bonne volonté », dans un contexte où la situation intérieure américaine est difficile et où, dans le reste du monde, en Europe et dans le monde arabe sunnite, on attend, à des degrés divers, de la part de l’Amérique, des signes d’ « ouverture » et d’apaisement.

Les choses se clarifieront au fil des semaines. Il n’en reste pas moins utile de rappeler que :

1. Le retrait de Gaza a eu pour conséquence visible la transformation du territoire en un repaire de terroristes plus assoiffés de sang que jamais, comme le prévoyaient les analystes les plus pessimistes à l’époque.

2. La guerre, très mal menée voici un an contre le Hezbollah au Liban, a débouché sur un renforcement des positions du Hezbollah dans tout le Sud du Liban, comme le prévoyaient encore les mêmes analystes.

3. Ce qui distingue la situation en Cisjordanie et la situation à Gaza est, comme l’ont dit les mêmes analystes, toujours, non pas tant que Mahmoud Abbas garde encore le contrôle en Cisjordanie alors qu’il l’a totalement perdu à Gaza. C’est qu’en Cisjordanie, Israël reste présent et garde les moyens d’éviter le pire, à savoir un glissement plus net vers le chaos.

4. Les accords d’Oslo ont débouché très exactement sur ce que craignaient, dès l’époque, ceux qui parlaient de ruse totalitaire de la part des dirigeants palestiniens : un processus de guerre poursuivie par d’autres moyens que la guerre.

Olmert s’achète provisoirement un maintien au pouvoir. Abbas se paie une survie politique, elle aussi très vraisemblablement provisoire. Bush donne les gages qu’on attend de lui au sein de ce qu’on appelle la « communauté internationale » et aux yeux de ce qu’on appelle, aux Etats-Unis, les « réalistes » et les « modérés ».

Tôt ou tard, il faudra bien voir que l’Iran, la Syrie, le Hezbollah, le Hamas, al Qaïda sont de plus en plus hargneux et se préparent à la guerre, avec l’espoir évident de la gagner. Il faudra bien voir que les dirigeants de pays tels que l’Egypte et l’Arabie Saoudite craignent l’hégémonie iranienne sur la région, mais redoutent tout autant, de passer pour des pleutres vis-à-vis de leur population, prêts à se coucher devant l’Amérique et Israël. Il faudra voir que l’Europe est faible, relativement impuissante, plutôt lâche et préoccupée par ses intérêts commerciaux et énergétiques, davantage que par les valeurs éthiques. Ce qui la conduit à passer aisément Israël par pertes et profits, quitte à masquer cela derrière un discours hypocrite et à faire semblant de croire à sa propre « impartialité ».

Pour le malheur du monde arabe et du monde musulman du Proche-Orient, les dysfonctionnements qui ont entraîné le sous-développement économique, politique et culturel de la région sont toujours là. Ils continuent à nourrir aigreurs, frustrations, fantasmes et ressentiments, malgré quelques voix réformistes très minoritaires.

Pour le malheur plus grand encore des arabes palestiniens, ceux-ci composent une population prise en otage des calculs des potentats nationalistes arabes, d’abord, des visées apocalyptiques des leaders islamistes, ensuite, de dirigeants modelés pour servir les calculs des uns et les visées des autres, enfin. Il s’agit d’une population qui souffre d’être prise en otage depuis six décennies. Une population qui a été programmée par ses vrais tortionnaires (arabes) pour souffrir : c’est terrible à dire, mais c’est là un fait. C’est aussi une population qui, plus que toute autre dans la région, a été pétrie de haines et d’incitations à la violence la plus barbare.

La paix ne viendra pas des lunettes roses de Shimon Peres, du siège auquel s’accroche Ehud Olmert, de la bouée de sauvetage à laquelle Abbas cherche à s’agripper, ou des paroles tenues par George Bush pour les caméras de télévision. Elle ne viendra pas de nouveaux retraits israéliens suivant le retrait de Gaza, de la libération massive de terroristes, telle celle qui vient d’être organisée, de millions de dollars versés à des détenteurs de comptes numériques dans divers paradis fiscaux, de signatures éventuelles sur des morceaux de papier. Je l’affirme et prends date, en souhaitant me tromper, mais en sachant, au fond de moi, que je ne me trompe pas.

Aucune paix n’est jamais possible dans la durée avec des dictateurs, des fanatiques. On peut, au mieux, parvenir, avec ce genre de gens, à une coexistence froide, mais cette coexistence froide suppose, pour exister, que la partie adverse soit pleinement persuadée que toute attaque aura des conséquences si désastreuses, qu’il soit impensable pour elle de les envisager. C’est cette persuasion qui a retenu l’Union Soviétique pendant des années. Je ne suis pas certain qu’elle suffira à retenir l’Iran.

Les traités de paix se signent entre dirigeants de pays partageant certaines valeurs fondamentales permettant le respect du contrat et de la parole donnée. Aucun dirigeant palestinien ne partage les valeurs fondamentales des Israéliens et des Occidentaux.

Israël risque de se trouver confronté à une guerre, plus vite peut-être qu’on ne l’imagine. Israël devra impérativement gagner. Je n’ai nul besoin de préciser pourquoi.

Israël devrait se préparer à gagner la guerre et réfléchir ensuite aux conditions possibles d’une coexistence froide, et réellement dissuasive, vis-à-vis des plus assoiffés de son sang et de ses cadavres. Tant que les valeurs fondamentales des dirigeants palestiniens, musulmans, proche-orientaux et arabes n’auront pas changé, toute autre attente sera vaine.

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par A_Soued (A_Soued) le dimanche 29 juillet 2007 - 21h10:

Albert Soued

Quand le Moyen-Orient verra-t-il la lumière ?

26,00 Euro – 411p –

Possibilité de charger à moitié prix sur le site ci-dessous

Diffusion : http://www.publibook.com

Organisés autour de dix chapitres – sur la terreur, la désinformation, l’arabité, les erreurs et les désillusions, l’ONU et l’Irak, notamment – Albert Soued recueille aujourd’hui des articles qu’il a écrits parfois pendant la première Guerre du Golfe et jusqu’en 2007. Quelquefois livrés tels quels, souvent réactualisés, ils prouvent que le Moyen Orient connaît les mêmes problèmes depuis vingt ans et que l’Occident est loin d’apporter des solutions convaincantes et efficaces. Loin de l’hypocrisie ambiante, quitte à donner un coup de pied dans la fourmilière onusienne, il nous dévoile ses pensées, ses opinions, toujours argumentés, toujours justifiés. Lui ne fera naître aucune polémique, mais sera sûrement à l’origine de nombreux débats.

Fin connaisseur de la Bible, Albert Soued est aussi un analyste avéré et un témoin intransigeant de la situation au Moyen-Orient depuis 1990. Dans son nouveau livre, il décrypte des problèmes que beaucoup seraient prêts à oublier et révèle au grand public des faits avérés que quelques-uns préfèreraient garder secrets. Subtil et sans langue de bois, précis et argumenté, peut-être polémique mais jamais offensant, un livre qui alterne articles de fond et enquêtes d’investigation. Pour enfin mieux comprendre une crise qui trouve ses racines avant les années 1990 et menace toujours plus de s’amplifier.

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Braham (Braham) le dimanche 29 juillet 2007 - 15h44:

Encore une fois, bonne fete au-z-amoureux de tous les ages.

Tou Beav 07

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Email (Email) le dimanche 29 juillet 2007 - 08h02:

Le DROO SE DIT DOUKHANN OU DOUHANN EN HEBREU

Bezeq

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Email (Email) le dimanche 29 juillet 2007 - 08h01:

Bonjour,

je vends une peinture de Bismuth, si cela vous intéresse, elle est sur e-bay :

http://cgi.ebay.fr/ws/eBayISAPI.dll?ViewItem&item=250147925238

Meilleures salutations

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Email (Email) le dimanche 29 juillet 2007 - 07h51:

Dans la série Tout le monde à la Plage sur ARTE , du lundi au vendredi à 20h15, jusqu'au 3 août .

Un tour du monde en vingt plages, à la découverte des différentes manières de se baigner et de s'amuser.

Ne manquez pas le jeudi 2 août 2007 à 20h15
Israël : Tel-Aviv
Réalisatrice : Tafari Tsige-Vidalie

Où fait-on comme si l’insécurité était un mot inconnu? Où fait-on comme si de rien n’était, malgré les menaces de guerre ? Sur la plage de Tel-Aviv… Là, quoi qu’il arrive, même 48 heures après le déclenchement du conflit avec le Liban en septembre 2006, période de notre tournage, Tel-Aviv s’est toujours affirmée avec son architecture des années 30 comme ville moderne, refusant le poids du passé, et où juifs et musulmans ont à cœur de cohabiter en bonne intelligence. Alors, la plage de Tel-Aviv, c’est fête, détente et drague pour vivre chaque seconde pleinement, comme un défi permanent aux risques qui planent sur le pays.

Source Arte

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Email (Email) le dimanche 29 juillet 2007 - 07h41:

Iran, 2 ; Israël 0

Par Caroline B. Glick

http://www.jewishworldreview.com/0707/glick072707.php3

Adaptation française de Sentinelle 5767 ©

L’Iran a bâti des réseaux d’alliances avec d’autres nations, alliances qui se sont significativement approfondies depuis la guerre de l’été dernier. Il est temps pour l’Amérique et Israël de se réveiller.

Jafar Kiani était un prisonnier iranien anonyme, jusqu’à ce qu’au début du mois, il soit devenu le premier Iranien lapidé à mort depuis 2002.

La décision de l’Iran d’en revenir à la barbarie domestique n’est qu’un aspect de la stratégie du régime pour terroriser suffisamment son peuple afin d’étouffer toutes les poches de résistance sous sa férule.

La détermination du régime d’empêcher une rébellion interne fait partie intégrale de son plan plus large de rejeter tous les obstacles à l’acquisition d’armes nucléaires.

L’Iran possède déjà ce dont elle a besoin pour fabriquer des bombes nucléaires. Ce dont elle a besoin, c’est de temps. La guerre de l’été dernier contre Israël a été calculée en temps et en heure pour fournir à l’Iran un répit face à la pression internationale. L’enlèvement par le Hezbollah de deux réservistes de Tsahal, Eldad Regev et Ehud Goldwasser, a eu lieu le jour précédent celui où les dirigeants du G8 devaient discuter le programme nucléaire de l’Iran. En donnant l’ordre de l’attaque contre Israël, l’Iran a détourné leur attention de son programme nucléaire.

Depuis la guerre, le gouvernement Olmert a déclaré que la guerre a divisé le monde musulman en deux camps – les modérés et les extrémistes. Fonctionnant sur la perception de cette division, Israël a cherché à construire une coalition avec les modérés dans l’espoir qu’une telle coalition empêcherait l’Iran d’acquérir la bombe.

Un an après la guerre, le temps est venu de faire une nouvelle évaluation de la situation. Les modérés empêchent-ils l’Iran d’acquérir des armes nucléaires ? Si ce n‘est pas le cas, qu’est-ce qui s’est produit ?

Un bon point de départ pour commencer l’analyse est un élément apparu à la fois sur la liste des choses à faire du Premier Ministre Ehud Olmert, et du président iranien Ahmadinejad cette semaine. Les deux dirigeants ont téléphoné au Premier Ministre turc Recip Erdogan pour le féliciter pour la victoire électorale du parti islamiste AKP dimanche dernier.

La Turquie est perçue comme le parangon de la modération musulmane. Olmert, Tzipi Livni la ministre des affaires étrangères, et le président Shimon Pérès ont tous déclaré qu’Israël n’a pas de problème avec le caractère islamiste de l’AKP. En effet, dans une révérence à l’égard de l’amitié turque, Olmert a révélé que la semaine dernière, la Turquie a facilité des pourparlers entre Israël et la Syrie, en faveur d’une restitution par Israël des Hauteurs du Golan.

Pourtant, l’empressement d’Ankara pour encourager Israël à rendre les Hauteurs du Golan à un client vassal de l’Iran n’indique pas nécessairement que la Turquie soit un ami d’Israël. De fait, depuis que l’AKP a accédé au pouvoir en 2002, il a pris ses distances à la fois par rapport à Israël et aux USA, tout en réchauffant les relations turques avec l’Iran et la Syrie.

En commençant par le refus de la Turquie de participer ou de soutenir le renversement du régime de Saddam Hussein conduit par les USA, les années récentes ont été marquées par une hostilité turque constamment croissante. Il y a deux semaines, à la consternation de Washington, la Turquie a signé un accord sur le gaz de 3,5 milliards de $ avec l’Iran.

De même avec Israël, Erdogan a été le premier dirigeant à accueillir les maîtres du terrorisme du Hamas, après que le mouvement jihadiste ait gagné les élections en janvier 2006. Pendant la guerre de l’été dernier, l’Iran a expédié des armes au Hezbollah à travers la Turquie. Les dirigeants turcs ont déclaré de façon répétée leur soutien au droit de l’Iran de développer son programme nucléaire.
La cour que l’Iran fait à la Turquie n’est qu’un des aspects de sa politique étrangère. Au cours des quelques années passées, l’Iran a bâti des réseaux d’alliances avec d’autres Etats, alliances qui se sont significativement approfondies depuis la guerre de l’été dernier.

Dans le premier cercle de ses vassaux – la Syrie, le Hezbollah, les milices shiites en Irak (et de plus en plus les sunnites), et les Palestiniens. Alors que ces forces ont combattu ensemble l’été dernier, de même elles combattront ensemble dans l’avenir. La visite d’Ahmadinejad à Damas la semaine dernière a été étrangement semblable aux réunions qu’il a tenues avec ses terroristes subordonnés avant la guerre de l’été dernier.

Dans le second cercle, l’Iran a cultivé des liens stratégiques avec des pays en Amérique latine, qui, conduits par le Venezuela, partagent sa haine de l’Amérique. Ces liens servent trois objectifs. D’abord, ils fournissent à l’Iran une dissuasion mondiale contre les USA. Ensuite, ils fournissent à l’Iran un soutien tout prêt dans les forums diplomatiques. Troisièmement, ils construisent un soutien pour l’Iran au sein de l’ensemble « progressiste » aux USA et en Europe.

Dans le troisième cercle de l’Iran, il y a des pays comme la Russie, la Chine et l’Egypte. Alors que tous ces Etats s’opposent publiquement à l’acquisition par l’Iran d’armes nucléaires, ils empêchent effectivement la communauté internationale de prendre les mesures efficaces contre le programme nucléaire de l’Iran.

Dans le même temps, la coalition des modérés en faveur d’Israël a échoué à se matérialiser. Les dirigeants de la coalition recherchée, l’Arabie saoudite et Egypte ont refusé de prendre la moindre mesure contre l’Iran. De fait, ils soutiennent effectivement Téhéran. En février, le roi Abdullah d’Arabie a fêté Ahmadinejad pendant sa visite d’Etat. Le mois suivant, en assurant la médiation de la formation du gouvernement Hamas – Fatah, Abdullah a permis aux vassaux palestiniens de l’Iran de s’emparer du contrôle de l’Autorité Palestinienne. De même pour l’Egypte, elle utilise le programme nucléaire de l’Iran comme couverture pour faire avancer son propre programme d’armes nucléaires.

Et puis, il y a les grandes puissances, et avant tout parmi elles la Russie, la France et les USA. Toute action de l’ONU contre l’Iran doit recevoir l’accord de ces trois là. Et il y a peu de chance que cela se produise jamais.

La Russie est l’alliée de l’Iran. La Russie a fourni au Hezbollah et à la Syrie des armes et des renseignements pendant la guerre de l’été dernier. Dans l’année écoulée, la Russie a vendu des systèmes d’armes aussi bien à l’Iran et à la Syrie. Le rapport de la semaine dernière dans les media arabes concernant le financement iranien de l’achat par la Syrie de chasseurs bombardiers, de tanks et de missiles russes, fait partie de ce tableau d’ensemble.

Les analystes israéliens se sont moqués de ce rapport, en remarquant que le milliard de dollars qu’Ahmadinejad a promis est insuffisant pour acheter les armes mentionnées. Mais ces armes n’iront pas toutes en Syrie. En avril dernier, l’Iran et la Syrie ont signé un accord opérant en gros la fusion de leurs armées. Le ministre de la défense de Syrie, Mustafa Muhammad Najjar a déclaré à des journalistes à Damas : « Nous envisageons la capacité des forces défensives de la Syrie comme les nôtres ». Il ajouta que l’Iran offre « toutes ses installations de défense à la Syrie ».

Alors que la Russie vend des armes à la Syrie, un officiel militaire russe a déclaré sur les avions : « les Syriens obtiendront le meilleur des avions russes grâce à un financement de l’Iran, et partageront certaines ou la majorité des plateformes avec les forces aériennes d’Iran ». Le mensuel « Jane's Defense Monthly » a rapporté qu’au moins dix des systèmes de missiles d’artillerie seront aussi transférés à l’Iran.

La Russie agit aussi comme complice diplomatique de l’Iran. Pendant un sommet à Téhéran le mois dernier, le ministre russe des affaires étrangères Sergei Lavrov a dit : « Nous ne voyons aucune espèce de menace en provenance d’Iran ». Lors d’une visite ultérieure en Israël, Lavrov a insisté sur le fait que les ventes d’armes russes ne constituent pas une menace contre l’Etat juif, et de toute façon, la seule façon pour Israël d’assurer sa sécurité est de restituer les Hauteurs du Golan à la Syrie.

Mais le gouvernement Olmert refuse de reconnaître que la Russie a réinstauré l’hostilité de la Guerre Froide à l’encontre d’Israël. Il a mièvrement félicité le président Vladimir Poutine pour son « rôle positif » dans la région, et continue de croire que la Russie donnera son accord à une action du Conseil de Sécurité de l’ONU contre l’Iran.

Et puis il y a la France. L’été dernier, la France a montré une hostilité ouverte à l’encontre d’Israël dans sa représentation du gouvernement libanais dans lequel le Hezbollah était alors partie prenante aux pourparlers de cessez-le-feu à l’ONU. D’un autre côté, en 2005, la France a joint ses forces avec les USA pour expulser l’armée syrienne du Liban après l’assassinat de l’ancien Premier Ministre libanais Rafik Hariri.

Israël espérait qu’avec la victoire de Nicolas Sarkosy dans la course présidentielle, la France prendrait une position plus en faveur d’Israël. Hélas, c’est le contraire qui advint. Sarkosy a réchauffé les liens de la France avec l’axe Iran – Syrie – Hezbollah. Sarkozy a légitimé ces trois là en invitant les représentants du Hezbollah à participer à des pourparlers tenus avec les factions libanaises dans la banlieue de Paris ce mois ci.

De plus, au début du mois, la France a conduit dix Etats membres de l’UE à s’ingérer dans le conflit palestino - israélien. Les ministres des affaires étrangères de ces grands Etats méditerranéens membres de l’UE ont adressé une lettre à l’envoyé du quartet Tony blair, exigeant, entre autres, que Israël donne son accord au déploiement de forces internationales en Judée et en Samarie, et que le Hamas soit invité à participer à une conférence internationale sur la question.

Alors que la France traite avec l’Iran du Liban, les USA suivent un même exemple en entamant le dialogue avec les mollahs sur l’Irak. Après sa réunion avec son homologue iranien à Bagdad cette semaine, l’ambassadeur des USA Ryan Crocker a annoncé la formation d’un comité de sécurité conjoint USA - Iran, qui discutera du terrorisme sunnite en Irak.

Apparemment, afin de faire avancer la « coopération de sécurité » de l’Amérique avec l’Iran, le Département d’Etat a refusé de soulever la question des cinq citoyens américains détenus en otage en Iran pendant la réunion. Et avec la perspective de « progrès » diplomatique avec l’Iran en vue, les USA ne veulent certainement pas « casser la baraque » en insistant sur la question du programme d’armes nucléaires de l’Iran.

De fait, l’approche de l’Iran par la carotte et le bâton à l’égard de puissances comme les USA et la France forme le quatrième cercle des liens. L’Iran a travaillé à neutraliser des menaces de ces pays en attaquant leurs intérêts dans d’autres sphères : le Liban, dans le cas de la France, et l’Irak dans le cas des USA. Etant donné l’enthousiasme des deux pays pour « l’engagement », il semble que les mollahs aient tapé dans la bonne direction. Israël a l’expérience de certaines réalisations de l’Iran dans l’année écoulée. Le Conseil de Sécurité de l’ONU a adopté deux résolutions de sanctions contre l’Iran. Avec le lobbying actif du dirigeant de l’opposition Binyamin Netanyahou, de nombreux fonds de pension de fonctionnaires américains s’orientent vers un désinvestissement des compagnies en affaires avec l’Iran.
Et cette semaine, le Premier Ministre britannique Gordon Brown a annoncé que, comme son prédécesseur Tony Blair, il n’écartera pas l’option d’utiliser la force militaire pour empêcher l’Iran d’acquérir des armes nucléaires.

Pourtant, malgré ces réalisations, l’Iran a accompli des progrès constants dans son programme nucléaire. Mercredi dernier, Ahmadinejad a annoncé : « L’Iran n’abandonnera jamais son activité [nucléaire] pacifique ». Dimanche passé, un officiel iranien de haut rang a déclaré à « The Independent » qu’avec près de 3.000 centrifugeuses fonctionnant dans son installation nucléaire de Natanz : « Nous avons à cette date assez de centrifugeuses pour acquérir une bombe ».

De retour en Israël, la semaine dernière, Olmert a fait clairement savoir qu’il souhaite faire avancer les contacts avec les Palestiniens avec un retrait israélien de Judée et de Samarie. Ses conseillers ont dit à des journalistes qu’Olmert est motivé par son désir de dépasser son échec dans la guerre de l’an passé, et les enquêtes criminelles sur ses traitements d’affaires véreuses. Il souhaite être perçu comme un homme d’Etat.

Bien sûr, si Olmert souhaite vraiment être perçu comme un homme d’Etat, alors il ne devrait pas se soucier lui-même de retraits israéliens qui ne feront que renforcer l’Iran. Il devrait modifier sa cible stratégique à l’égard de l’Iran qui menace d’effacer Israël de la carte.

Malgré les protestations contraires de son gouvernement, il n’existe pas de coalition de modérés avec lesquels oeuvrer contre l’Iran. Il n’y a pas de coalition du tout. Et le temps ne joue pas en faveur d’Israël.

Si Olmert souhaite se gagner le soutien du public, et même son admiration, il doit vite bâtir et déployer une option militaire pour détruire la capacité naissante de l’Iran de détruire l’Etat d’Israël.


Contribuant à la JWR, Caroline B. Glick est membre senior pour le Moyen Orient du “Center for Security Policy” [Centre pour la Politique de Sécurité ] à Washington, DC et rédacteur en chef adjoint du « Jerusalem Post ».

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Email (Email) le dimanche 29 juillet 2007 - 07h39:

SAYADA

J'ai une remarque à vous faire à propos de l'origine des noms de famille, "sayada" signifie, en arabe pêcheur au féminin.

Cyril