Archive jusqu'au 17/juillet/2007

Discus: ADRA : LES COMMENTAIRES D'HARISSA: Commentaires 2007: Commentaires Juillet 2007: Archive jusqu'au 17/juillet/2007
Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Kfir (Kfir) le mardi 17 juillet 2007 - 01h57:

La politique du 'toujours plus, et jamais assez'.

Le Premier ministre israélien et le président palestinien se rencontreront ce lundi 16 juillet à 13 heures à Jérusalem. Loin des caméras, les deux hommes évoqueront les implications des récentes décisions prises par Israël pour renforcer le gouvernement de Mahmoud Abbas.


En Judée Samarie, Tsahal a en effet reçu la consigne de réduire significativement le nombre de ses opérations de capture de terroristes recherchés, en vertu de l’amnistie accordée par le gouvernement israélien à 180 terroristes du Fatah lesquels se sont, en contrepartie, engagés à cesser leurs activités terroristes.

C’est ainsi que pour la troisième nuit consécutive, Tsahal n’a procédé à aucune arrestation de Palestiniens recherchés dans cette région.

La liste des 250 prisonniers 'Fatah' établie par Israël devrait en outre être présentée à Mahmoud Abbas.
85% des bénéficiaires de la grace israélienne appartiennent au Fatah, les autres sont issus du Front démocratique de libération de la Palestine , et du Front populaire de libération de la Palestine.

Israël s’est par ailleurs également engagé à autoriser l’entrée en Judée Samarie, mais pour une période déterminée, de responsables de l’OLP, du Front démocratique pour la libération de la Palestine, et du Front Populaire pour la libération de la Palestine, parmi lesquels, Naif Hawatmeh (exilé à Damas) et Farouk Kaddoumi.

Mahmoud Abbas a en effet demandé que ces leaders palestiniens participent à uneconférence (prévue mercredi 18 juillet) destinée à renforcer la légitimité du gouvernement Fayad.

Ces gestes, qualifiés par le bureau du Premier ministre israélien de "mesures progressives prises par Israël dans l'espoir de voir un changement de climat avec l'Autorité palestinienne" ne représentent qu'un "risque calculé" selon l'entourage de E.Olmert.

Mais tandis que le cabinet du Premier ministre tente de minimiser la portée des ''largesses'' israéliennes accordées au président palestinien, à droite de l'échiquier politique, on considère qu’elles sont injustifiées.

''Dites-moi une chose qu’il a faite pour mériter ces gestes de bonne volonté. A-t-il arrêté des terroristes ? A-t-il collecté des armes ? A-t-il combattu le terrorisme ? On ne peut renforcer le zéro, zéro vaut toujours zéro'', a ainsi déclaré le ministre des Affaires stratégiques, Avigdor Lieberman pour évoquer l’action de Mahmoud Abbas.

Le ministre des Transports et vice premier ministre, Shaul Mofaz a, lui aussi, manifesté son mécontentement, notamment en ce qui concerne l’autorisation donnée à N.Hawatmeh (secrétaire du Front démocratique pour la libération de la Palestine) de pénétrer en Judée Samarie.

"C’est une erreur, qui constitue le dépassement d’une ligne rouge" a déclaré S.Mofaz. C’est (N. Hawatmeh NDLR) un assassin de la pire espèce dont les mains sont salies par le sang des enfants de Maalot.
S’il veut exprimer son soutien à Abu Mazen, que celui-ci aille le recueillir lui-même ailleurs".

N.Hawatmeh, fut le principal responsable du massacre de 22 écoliers israéliens tués à Maalot en mai 1974.

En attendant, les Palestiniens considèrent qu’Israël n’en fait pas encore assez :

Le Premier ministre palestinien, Salam Fayad, a en effet déclaré que la levée de certains barrages et la libération de prisonniers ne seraient positives que si, dans le même temps, des discussions sur l’avenir des territoires disputés étaient engagées.

''La levée des barrages et le déblocage de fonds n’atteindront pas leurs objectifs sans la négociation en parallèle d’un accord pour le règlement définitif du conflit'', a déclaré Salam Fayyad, en précisant que ''le droit au retour des Palestiniens ne doit pas inquiéter Israël''.

Affirmant que l’Autorité palestinienne n’avait pas l’intention de séparer la bande de Gaza de la Judée-Samarie pour en faire deux entités distinctes, S.Fayad a par ailleurs affirmé que le Hamas avait pris les habitants de la bande de Gaza en otages, et qu’il n’était donc pas juste de les punir par un embargo économique.

De son côté, Saëb Erekat a renforcé les déclarations du Premier ministre palestinien en expliquant que l’avenir de l’État palestinien ne pouvait être envisagé sans la vallée du Jourdain.

Le diplomate palestinien chargé des négociations a ajouté que si les implantations juives de cette région n’étaient pas évacuées, cela nuirait au futur État palestinien et à ses sources d’eau.

Enfin, un cadre du cabinet de Mahmoud Abbas a appelé Israël à armer les services de sécurité palestiniens et à les autoriser à circuler librement en Judée-Samarie.

À noter qu’Israël a déjà donné son feu vert au transfert d’une importante cargaison d’armes en provenance de Jordanie aux forces fidèles au président palestinien.

Le container a franchi dimanche 15 juillet le pont Allenby (point de passage frontalier entre Israël et la Jordanie).

Le président américain qui s’exprimera aujourd’hui sur la politique des États Unis au Moyen Orient, devrait quand à lui, réitérer son engagement pour une solution de deux états vivants côte à côte, en paix et en sécurité.

Georges Bush exprimera son soutien à Tony Blair dans son rôle de représentant du quartet et au nouveau gouvernement palestinien de Salam Fayad.

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Girelle (Girelle) le mardi 17 juillet 2007 - 01h52:

Le rêve passe...

Ils étaient des vieux gamins rêvant au paradis perdu, à la terre de leurs ancêtres qui les avait vus grandir, à une petite enfance joyeuse et libre que des jeux "de saison" rythmaient...

Tout se bousculait: les terrasses ou séchait le linge, l'avenue de Londres et l'avenue de Paris, le Kram, le TGM et La Goulette, le complet poisson et la pkaïla, la meloukhia, les patisseries, la boukha et la kemia, le lycée Carnot et celui de Mutuelleville, Notre Dame de Sion pour demoiselle convenables, les muriers et les vers à soie, le jasmin et le feul feul (nom qui s'appliquait aussi aux demoiselles citées ci dessus et aux autres)...

...et puis il y avait les copains italiens, maltais, français et arabes...ce joyeux mélange dont on retrouve la saveur dans la cuisine si raffinée de la Tunisie...

Les surnoms malicieux et Chra, les rires...

Les tunes éparpillés de par le monde et qui, d'Australie, d'Amérique, du Canada, de France, d'Israel...etc, collectionnaient les photos, les souvenirs, les recettes de cuisine, et s'interessaient même aux vêtements qu'avaient porté leurs arrières grands mères, mais qui ne pouvaient pas transmettre l'odeur, la saveur de leurs paradis enfantins aux enfants, ils rêvaient d'être Singer ou Albert Cohen pour que
ne disparaisse pas à jamais une culture particulière: la leur.

Comment faire comprendre à des enfants qui vivent à l'heure de la télé, du coca, des Mac Do, voire du gratin dauphinois, de l'ordinateur, ce qu'était la Tunisie de l'enfance disparue, ce pays que certain d'entre eux visitent parfois, comme des touristes, dans des hotels qui ne leur racontent rien?

Une lumière est arrivée, elle venait de Los Angelès: quelqu'un là bas, si loin,leur offrait la possibilité de se réunir, d'évoquer les souvenirs, de léguer ce qu'ils avaient accumulé, aux générations futures: Jaco Halfon venait de créer Harissa.com!!

Il fallait le trouver ce nom!! Une sorte de renaissance, une sortie de l'oubli et de l'isolement...et puis Internet, c'était bien l'instrument des enfants ça, non?

Mieux que tout!!

Le rêve renaissait.

Et les jours ont passé...

Et les préoccupations de chacun ont repris le dessus: la politique israélienne et les élections françaises...les soucis mondiaux...

le blanc des terrasses et le bleu du ciel, le parfum du jasmin se sont estompés...

Le rêve passe...

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Sarel (Sarel) le lundi 16 juillet 2007 - 23h38:

Cher Yaniv je n'ai pas pose ces questions sans raison j'ai senti votre cours de pensee
J'ai voulu rappeller la source du probleme en essayanr de definir les elements qui le comportent
Cher ami je pense que le peuple juif manque d'homogenite
Il n'a jamais ete uni Cela deroute ou renforce
l'antisemitisme
Celui ci est contre le juif? l'israelite?l'israelien"
le sioniste?Le juif riche?le juif de gauche"?
Le juif commercant ?ou celui qui a le pouvoir
Je vois les choses autrement!!
Dans le tableau {LE JUIF LE LONG DE L"HISTOIRE
Je note que le peuple juif seul est redevable de trouver la solution pour former L"UNION tant esperee qui sera capable d'affronter les obstacles.
L'essentiel est l'identite
Tout le reste est secondaire

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Emile_Tubiana (Emile_Tubiana) le mardi 17 juillet 2007 - 05h35:

Lapid, Barouch Haba Vetizke le haim Rabot

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Yanniv (Yanniv) le mardi 17 juillet 2007 - 00h48:

Il faut déchaîner l’opposition iranienne par Daniel Pipes New York Sun, 10 juillet 2007

VO: http://www.danielpipes.org/article/4747

Il faut déchaîner l’opposition iranienne

Il est toujours difficile de s’y retrouver dans les turbulents courants politiques émigrés et c’est particulièrement vrai pour le groupe d’opposition iranien connu sous le nom de Mujahedeen-e Khalq (MEK) ou Organisation des Moudjahiddines du peuple iranien (OMPI). En deux mots, le régime voyou de l’État producteur de pétrole auquel il s’oppose effraie une moitié de l’Occident et tente l’autre; et l’OMPI est elle-même accusée d’être le reliquat d’un culte marxiste-islamiste terroriste.

Mais ces obstacles n’ont pas empêché l’OMPI de claironner que l’islamisme est la nouvelle menace mondiale, de fournir des renseignements importants à l’Occident (par exemple sur le programme nucléaire iranien), de terrifier le régime de Téhéran et de mettre sur pied de grandes manifestations de solidarité contre le régime iranien.

Les participants à un ralliement de l’Organisation des Moudjahiddines du peuple iranien le 30 juin dernier à Paris ont fait un accueil triomphal à Maryam Radjavi.

J’ai assisté à l’une de ces manifestations la semaine passée dans un vaste parc d’exposition proche de Paris, où quelque 20.000 Iraniens du monde entier étaient réunis pour entendre de la musique de leur pays d’antan, brandir des drapeaux et des banderoles et écouter de courts discours de sympathisants non iraniens – notamment le membre du Congrès américain Bob Filner, démocrate de Californie, et l’ex-premier ministre algérien Sid Ahmad Ghozali. À la suite de quoi le public a pu suivre le tour d’horizon [en français dans le texte] de 85 minutes de la dirigeante de l’OMPI, Maryam Radjavi.

Le meeting appelait plusieurs observations. Premièrement, la production stylée, rappelant une convention politique américaine (ballons et confettis tombant des chevrons, séquence vidéo montrant l’arrivée de la leader dans une cavalcade), était essentiellement destinée à un public situé hors du bâtiment, spécialement en Iran.

Deuxièmement, l’événement poursuivait apparemment deux objectifs: rappeler aux Iraniens qu’il existe une alternative à la théocratie actuelle et faire pression sur l’Union européenne pour qu’elle supprime l’OMPI de sa liste de terrorisme. Pour les Iraniens, la partie musicale comprenait de jolies jeunes filles habillées (audacieusement, pour eux) à l’occidentale. Pour les Européens, il faisait la part belle au Chant des partisans de la Résistance française pendant la Deuxième Guerre mondiale.

Troisièmement, l’analyse approfondie de Radjavi ne mentionnait ni les États-Unis, ni Israël – chose extrêmement rare pour un discours majeur sur la politique moyen-orientale. Et elle n’a pas non plus fait la moindre allusion à des réflexions conspirationnistes – une nouveauté vraiment très opportune dans la politique iranienne.

Enfin, aucun groupe d’opposition dans le monde ne peut faire des démonstrations de force aussi impressionnantes que l’OMPI, avec ses milliers de supporters, souvent jeunes, et sa liste de dignitaires.

Ces facteurs, ajoutés à la réaction quasi phobique causée par l’OMPI parmi les mullahs, indiquent que l’organisation constitue un outil redoutablement efficace pour intimider Téhéran.

Hélas, les Occidentaux ne peuvent pas travailler avec l’OMPI à cause d’une décision prise en 1997 par l’administration Clinton et adoptée cinq ans plus tard par l’Union européenne de tenter d’amadouer les Mullahs en déclarant que l’OMPI était un groupe terroriste, placé ainsi sur un pied d’égalité avec Al-Qaïda, le Hamas et le Hezbollah. Paulo Casaca, un membre portugais du Parlement européen, relève que «les officiels des deux côtés de l’Atlantique ont déclaré publiquement que la seule raison pour laquelle ce groupe a été placé sur la liste américaine de terrorisme était de faire un geste de bonne volonté en direction du régime iranien».

Mais l’OMPI ne représente aucun danger pour les Américains et les Européens, depuis des décennies. En revanche, il constitue bel un bien un danger pour le régime théocratique pernicieux et belliqueux de Téhéran. L’utilité de l’OMPI pour les États occidentaux est reflétée dans l’incohérence, voir les contradictions, de l’attitude du gouvernement américain à son égard au cours de la dernière décennie. Ainsi, une anecdote cocasse s’est déroulée en octobre 2003, lorsque Colin Powell, secrétaire d’État, rappela avec aigreur à Donald Rumsfeld, alors secrétaire à la Défense, que les 3800 combattants de l’OMPI stationnés au camp irakien Ashraf étaient supposés être traités comme des prisonniers et non comme des alliés.

Mais il ne se passera rien d’amusant lorsque la présence américaine en Irak sera réduite et que des milliers de membres désarmés de l’OMPI seront abandonnés à la merci du régime pro-iranien de Bagdad. L’administration Bush, en retard sur ce dossier, doit prendre trois mesures. D’abord, laisser les membres de l’OMPI quitter le Camp Ashraf avec dignité et en sécurité. Ensuite, biffer l’organisation sur la liste des groupes terroristes, lui permettant ainsi de se déchaîner contre la République islamique d’Iran. Enfin, tirer parti de la crainte démesurée qu’inspire l’OMPI au régime de Téhéran.

Comme Patrick Clawson and moi le suggérions il y a quatre ans, «pour dissuader les mullahs d’adopter une attitude hostile (soutenir le terrorisme contre les troupes de la coalition en Irak, fabriquer des armes nucléaires), il pourrait se révéler fort utile de menacer que les États-Unis ne rencontrent l’OMPI ou ne lui fournissent leur aide dans sa campagne d’information contre le régime».

Le conseil reste bon, mais il ne supportera pas d’attendre quatre ans de plus.

[Adaptation francaise : Alain Jean-Mairet]

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Eytan (Eytan) le lundi 16 juillet 2007 - 20h09:

|i{Lu sur Harissa} :

L’Arche d’Alliance serait-elle en Tunisie?

Aaron ha berith - Aaron ha Edouth - Aaron ha kodèche

Il y a 2500 ans , l’Arche d’Alliance disparaît à tout jamais, le Temple de Jérusalem brûle et le peuple juif quitte la terre d’Israël pour s'établir en diaspora…….

Il y a 2500 ans des "Cohanim" du Temple s’installent sur une île de la côte d’Ifriqiya, lui donnent le nom de « Gerba ».

Il nomment leur village « DéGuet » et bâtissent leur synagogue en dehors de celui-ci à plus d’un kilomètre: un lieu mystique du nom de

Ghriba ». Ils prétendent avoir emporté avec eux des pierres du Temple et une des portes du Beth a Mikdach.

Pensez-vous que les prêtres de l’endroit le plus sacré du judaïsme aient été assez naïfs pour abandonner l’Arche d’Alliance en emportant avec eux des éléments aussi lourds que des pierres et une porte? En fait, ils auraient préféré nous transmettre pendant plus de 2500 ans une série de messages sous la forme d’allégories, d’images , de légendes et de traditions soigneusement entretenues par des croyances mystiques.

On pourrait plutôt penser qu’ils auraient emporté avec eux « Les pierres des tables de la loi », la porte du temple représentant alors l’Arche elle même, conçue en bois d’acacias et recouverte d’Or.

Mais revenons à l’histoire de l’Arche d’Alliance. Elle est citée plus de 200 fois dans la bible

Vous souvenez-vous dans l’Exode, de l’épisode du veau d’or. De Moïse qui jette de ses mains les tables de la loi et les brise au pied de la montagne? Moïse remonte alors sur le Sinaï et D... lui ordonne: Taille toi-même deux tables de pierre semblables aux précédentes et je graverai sur ces tables les paroles qui étaient sur les premières et que tu as brisées (Exode 34) . D…. écrivit sur les tables de pierre les paroles de l’Alliance; les « Dix Commandements », « Asseret Aribrot »,« Achra Kelmet », « El Kabaïr el Hacher ». Il obtient de D…..le pardon pour l’ensemble du peuple juif à condition de construire l’Arche d’Alliance (Cette alliance est un renouvellement de celle d’Abraham).

Dans les textes de l’Exode 25-10 l’Éternel explique à Moïse la façon dont il doit construire l’Arche qui renfermera les Tables de la Loi. « On fera une arche en bois de chittim (acacia) ayant deux coudées et demi de long, une coudée et demi de large, une coudée et demi de hauteur (1,10 X 0,80 X 0,80). Tu la revêtiras d’or pur, intérieurement et extérieurement…….. Elle portera quatre anneaux d’or aux angles et le couvercle sera en or massif, c’est le propitiatoire surmonté de deux chérubins d’or aussi. La est le lieu de rencontre de D….. Avec son peuple. »

L’Arche d’Alliance, l’Arche Sainte ou l’Arche du Témoignage sera vénérée dans le lieu le plus saint. Portée pendant quarante ans au milieu des colonnes en marche et installée au cœur des campements du Sanctuaire du désert puis au Temple de Jérusalem.

L’Arche ouvre le passage et le Jourdain écarte ses eaux devant celui, qui par elle, se manifeste et tout le peuple franchit le fleuve à pied sec pour pénétrer en Terre promise. A la porte de Canaan, la ville de Jéricho, verra ses murs crouler au son des trompettes qui accompagnent l’Arche Sainte. Une fois installée en Canaan, l’Arche demeure à Béthel puis à Silo et à l’époque des Juges elle sera dans un sanctuaire de la famille du patriarche Élie.

Elle sera plus tard enlevée par les philistins et déposée à Ashdod

dans le temple de Dagon leur idole. Afin de se libérer de la malédiction, les Philistins décident de renvoyer l’Arche aux Israélites. Elle est retrouvée par les lévites à Bet-Chémech. Confiée ensuite aux Gabonites de Qqiryat-Yéarim pendant soixante dix ans, le Roi David l’emmènera à Jérusalem après avoir réuni toute la nation d’Israël. Pendant son transport, Uzza qui conduisait le chariot, s’écroule et meurt pour avoir porté sa main sur l’Arche d’un geste trop familier. Impressionné par l’événement, le Roi David confie l’Arche à Obed-Edom pendant trois mois . Elle rentre en grande solennité à Jérusalem. Ce sera au Roi Salomon de remplacer le sanctuaire provisoire de David sur la montagne de Sion, par un somptueux temple en dur . L’Arche d’Alliance trouvera sa place définitive dans la salle secrète appelée le « Saint des Saints ».

Quatre siècles plus tard, les troupes de Nabuchodonosor brûlent le Temple et avec elle l’Arche disparaît à jamais.

Mais où est donc passée l’Arche d’Alliance?

Première hypothèse:

« Lorsque le Roi Salomon construisit le Temple, il était conscient que celui-ci serait détruit. C’est la raison pour laquelle il fit aménager une chambre souterraine au bout d’un labyrinthe, pour y cacher l’Arche Sainte, au moment voulu. Il est écrit (Chroniques II 35) que le Roi Josias donna l’ordre aux Lévites d’enfouir l’Arche dans la chambre construite par Salomon, fils de David, Roi d’Israël. On y enfouit aussi le bâton de Aaron, le flacon de Manne et l’huile d’onction. Tous ces éléments n’ont pas été remis à leur place pendant la période du deuxième Temple » (Rambam –Beth Habé’hira Ch 4).

On dit qu’au début des années 90 , des archéologues Israéliens l’auraient localisée au cours de leurs explorations souterraines dans un tunnel effondré sous le mont du Temple. Les autorités musulmanes encore propriétaires du sous-sol en ont interdit l’approche en murant les orifices permettant d’y accéder.

« Il en est ainsi pour chaque juif. Même s’il lui semble que son Temple personnel est détruit, il est important de savoir que l’Arche, l’essence de son être, est toujours là présente et prête à se révéler. Il faut la chercher au fond de l’exil, universel et personnel, car c’est au fond des souterrains les plus profonds que se trouvent les trésors les plus chers. » (Likouté Si’hoth VolXXI)

Bernard Allali

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L'Arc de Triomphe de Titus à Rome, sur lequel un artiste a gravé le retour à Rome de l'Empereur, accompagné des biens du Temple, dont une Ménorah. Il s'agit certes d'un reportage d'époque sur le butin rapporté de Jérusalem. Mais la Ménorah reproduite sur l'ouvrage n'est pas conforme avec les descriptions de la Ménorah du Temple: la forme arrondie, le socle sans pieds, les gravures quasi païennes présentes sur le socle… Il se pourrait que l'artiste anonyme n'ait pas été présent lors de ce défilé et ait reconstitué de lui même un candélabre selon sa fantaisie. Il pourrait aussi s'agir de l'un de ces candélabres d'apparat "meublant" le Temple.

La revue Kountrass, N° 5,Tamouz 5747, passe en revue les pérégrinations des trésors de l'Empire Romain: pillages des Vandales, des Wisigoth, Ostrogoth. Toutes sortes de sources plus ou moins historiques situent des ustensiles du Temple à Carthage, au fond de la Méditerranée, à Constantinople, Jérusalem, et même dans les caves du Vatican où certains romanciers voudraient localiser la "Ménorah du Temple".
Cette dernière légende tenace n'est fondé sur aucun témoignage publié à ce jour, mais nous a valu de superbes déclarations d'intention ces dernières années, à l'occasion de vistes de Ministres, du Président Katsav, puis des deux grands Rabbins en visite au Vatican en 2004 qui auraient demandé au Pape la restitution de la Ménorah. Aucun fait concret et publié ne nous permet de croire qu'elle pourrait se trouver encore à Rome 1900 ans et quelques dizaines de saccages plus tard.

Moins connue, une allégation du Musée de Bagdad …déclarant posséder des ustensiles du Premier Temple (Publié dans Yibane HaMikdash 108, à partir d'un article de "Yom HaShishi" 8 Av 5756), et dans MIKDASH-BUILD,, 4 Kislev 5757 Volume I, Number 10, rapporté par

http://www.templemountfaithful.org/

Le Mont du temple [en Anglais]

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Ouriel (Ouriel) le lundi 16 juillet 2007 - 19h16:

Pie XI victime de la censure pontificale - par Eric Jozsef - Le Temps - Rome -

Le pape Pie XI avait écrit un discours très dur contre le fascisme. Le texte a été détruit par son successeur, Pie XII. Un livre fait l’effet d’une bombe. Ces révélations interviennent quelques jours après l’avis favorable à la béatification de Pie XII

Le texte devait être lu en présence de Benito Mussolini, le 11 février 1939, à l’occasion du 10e anniversaire du Concordat entre l’Italie et le Vatican. Devant les évêques, le pape Pie XI avait ainsi prévu de tenir urbi et orbi un discours très dur contre le fascisme et le nazisme, s’en prenant notamment à une « presse qui agit contre nous » et qui va jusqu’à « nier obstinément toute persécution en Allemagne », mais encore en invitant les prêtres à se méfier des « délateurs » et des « espions » qui « vous écoutent pour vous dénoncer ».

Décédé durant la nuit du 10 février, le pape Achille Ratti, élu en 1922, ne prononcera jamais ce texte de rupture avec le fascisme que l’historienne Emma Fattorini vient de mettre intégralement en lumière, provoquant une sérieuse polémique dans les milieux catholiques. Car, en fouillant dans les archives du Vatican (ouvertes depuis septembre dernier pour la période allant jusqu’à 1939), cette universitaire reconnue, spécialiste de l’entre-deux-guerres, a non seulement retrouvé des passages inédits (les plus critiques) de ce discours de février 1939, mais acquis la preuve que le très controversé Eugenio Pacelli aurait fait ensuite disparaître le texte.

A l’ombre de Saint-Pierre, la nouvelle fait l’effet d’une petite bombe. Secrétaire d’Etat d’Achille Ratti, Eugenio Pacelli, qui sera son successeur sous le nom de Pie XII, est depuis les années 1960 critiqué pour ses « silences » durant la guerre, mais ardemment défendu par une partie de l’Eglise, qui a entrepris son procès en béatification. Cette perspective indigne depuis des années les communautés juives, Israël et les mouvements progressistes catholiques.

Dans son ouvrage intitulé Pie XI, Hitler et Mussolini, la solitude d’un pape (Ed. Einaudi), Emma Fattorini affirme « qu’à partir des nouveaux documents des archives secrètes du Vatican, il existe une preuve certaine que c’est Pacelli qui a empêché la diffusion du dernier discours de Pie XI [...] Le pape à peine mort, il ordonne la destruction immédiate de toutes les copies du texte. »

Le livre n’est sorti que mercredi matin en Italie, mais il fait déjà l’objet d’un tir nourri d’attaques et de critiques venues principalement de partisans déclarés de Pie XII. La Catholic Anti-Defamation League dénonce « une tentative de tordre le cou à la vérité à l’aide d’arguments captieux ». L’Avvenire , le journal de l’épiscopat italien, parle de « confrontation forcée » entre Pie XI et son successeur et nie toute « solitude » du pape Ratti. « Pie XI et Pacelli, il n’y a pas eu de censure », titre le quotidien conservateur Il Giornale .

Pour Emma Fattorini, il ne s’agit pas d’opposer de manière radicale les deux papes, mais de constater que, aujourd’hui comme hier, « il existe deux conceptions différentes de l’Eglise. Il y a d’un côté une idée de l’institution où c’est la dimension spirituelle qui prime, et une autre conception qui pense davantage à l’aspect politique des choses. » Diplomatique, fervent anticommuniste et partisan d’un certain apaisement avec Hitler et Mussolini sans être philo-nazi, Pie XII aurait ainsi suivi cette seconde voie. A l’inverse, raconte l’universitaire, à partir de 1936, « Pie XI estime que le totalitarisme est incompatible avec la foi. Il demeure un grand conservateur, mais dès cette période il perçoit, et c’est l’un des seuls, que Hitler est l’ennemi principal. »

L’ouvrage raconte ainsi comment Achille Ratti, vieux et malade, se retrouvera progressivement esseulé au Vatican, son entourage craignant notamment les représailles du régime fasciste. Ces révélations interviennent quelques jours seulement après l’avis favorable à la béatification d’Eugenio Pacelli émis par la Congrégation pour la cause des saints. Elles risquent de rouvrir la controverse avec les communautés juives qui demandent au Vatican de bloquer la procédure tant que tous les documents concernant le pontificat de Pie XII n’auront pas été rendus accessibles aux historiens. Seuls ceux allant jusqu’à Pie XI sont désormais publics. Mais personne n’a encore pensé à béatifier ce dernier.

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Lapid (Lapid) le lundi 16 juillet 2007 - 19h07:

Il y a 65 ans, la rafle du Vel d’hiv - 16 juillet 2007 - Source : NOUVELOBS.COM

12.884 juifs français ont été arrêtés au matin du 16 juillet 1942 pour être ensuite envoyés vers les camps de la mort. Les autobus utilisés à Paris lors de la rafle du 16 et 17 juillet 1942.

Il y a soixante-cinq ans avait lieu la rafle du Vélodrome d’hiver. Le 16 juillet 1942, à quatre heures du matin, 12.884 juifs sont arrêtés. Parmi eux figurent 4.051 enfants et 5.802 femmes. Une grande partie d’entre eux est envoyée au Vélodrome d’hiver, situé dans le XVème arrondissement de Paris. Les autres sont directement emmenés en autobus vers le camp de Drancy. La police française du régime de Vichy joue le premier rôle dans les arrestations.

Le Vel d’hiv sert alors de prison provisoire. Pendant cinq jours, 7.000 personnes vont tenter de survivre sans nourriture et avec un seul point d’eau. Ceux qui tentent de s’enfuir sont immédiatement abattus. Une centaine de prisonniers se suicidra.

Responsabilité française

La rafle du Vel d’hiv représente à elle seule plus du quart des 42.000 Français juifs envoyés à Auschwitz en 1942. Seules 811 personnes en reviendront. Le 16 juillet 1995, le président de la République Jacques Chirac a reconnu la responsabilité de la France dans la rafle et dans la Shoah. Il a notamment déclaré : "Ces heures noires souillent à jamais notre histoire, et sont une injure à notre passé et à nos traditions. Oui, la folie criminelle de l’occupant a été secondée par des Français, par l’Etat français. Il y a cinquante-trois ans, le 16 juillet 1942, 450 policiers et gendarmes français, sous l’autorité de leurs chefs, répondaient aux exigences des nazis. (...) La France, patrie des Lumières et des Droits de l’Homme, terre d’accueil et d’asile, la France, ce jour-là, accomplissait l’irréparable. Manquant à sa parole, elle livrait ses protégés à leurs bourreaux".

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Eyal (Eyal) le lundi 16 juillet 2007 - 18h54:

Le bloc-notes d'Ivan Rioufol le 16/10/2004
Source : Le Figaro

Les dithyrambes sur la Turquie «européenne» et «laïque» taisent une partie de la réalité, née de la réislamisation du monde musulman. Comme l’explique le spécialiste Alexandre Del Valle (2), «le visage pro-occidental et «laïque» de la Turquie kémaliste est connu ; celui d’une Turquie ultranationaliste souvent intolérante et maintenant néo-islamiste l’est beaucoup moins». Comment, par exemple, oublier la victoire, le 3 novembre 2002, des «islamistes modérés» de l’AKP aujourd’hui au pouvoir ? Ils sont en rupture avec l’héritage d’Atatürk et seule l’armée reste garante de la laïcité.

Fronde contre la pensée unique

Bonne nouvelle : la pensée unique a du plomb dans l’aile, grâce à la Turquie. Certes, la moutonnerie a encore de beaux jours en France : il suffit d’entrer dans une librairie pour s’en persuader, devant la somme de livres accablant Bush et les néoconservateurs comparé à la rareté de ceux dénonçant Ben Laden et sa barbarie. Plus généralement, il demeure ardu d’aller à contre-courant du conformisme qui impose à tous le respect des tabous et des sens interdits. Néanmoins, une fronde naissante est peut-être en train d’ébranler ces consensus établis.

Les Français, sourdement, disent l’inconcevable : ils ne veulent pas de la Turquie en Europe, parce que ce pays est musulman. Les hommes politiques ont beau s’affoler d’un argument si peu convenable – tous s’empressent de dire que la religion n’a rien à y voir –, leur retenue indiffère une majorité de l’opinion. Celle-ci donne raison à l’amère analyse d’Uluc Ozulker, ambassadeur de Turquie en France (1) : «Si la Turquie était chrétienne, il n’y aurait aucun problème.» C’est vraisemblable.

Les donneurs de leçons s’indignent de cette attitude si peu «fraternelle». Mais leur moralisme ne culpabilise plus autant : les Français, qui observent la difficile intégration maghrébine et la fragilité de leur nation, n’ont plus mauvaise conscience à passer outre les matraquages sur l’antiracisme, la xénophobie ou le respect de l’Autre. Ce qu’ils pensent est honorable : ils craignent qu’un puissant pays islamique ne dénature la démocratie européenne en la rejoignant.

Les dithyrambes sur la Turquie «européenne» et «laïque» taisent une partie de la réalité, née de la réislamisation du monde musulman. Comme l’explique le spécialiste Alexandre Del Valle (2), «le visage pro-occidental et «laïque» de la Turquie kémaliste est connu ; celui d’une Turquie ultranationaliste souvent intolérante et maintenant néo-islamiste l’est beaucoup moins». Comment, par exemple, oublier la victoire, le 3 novembre 2002, des «islamistes modérés» de l’AKP aujourd’hui au pouvoir ? Ils sont en rupture avec l’héritage d’Atatürk et seule l’armée reste garante de la laïcité.

Les Français se révèlent, dans leur refus d’accepter la Turquie (à 75% selon un sondage de Libération), attachés à leur civilisation, qu’ils croient vulnérable. Ils ne peuvent en être blâmables. Quand Jacques Chirac s’inquiète de la protection des Pygmées, «qui sont l’un des peuples les plus menacés de disparaître», nos concitoyens rappellent que leur propre culture risque aussi de se dissoudre dans un espace européen n’ayant plus le droit de se prévaloir de ses héritages judéo-chrétiens et prêtant le flanc à une Turquie légitimement fière d’être musulmane.

Cette surprenante résistance au politiquement correct est un signe d’exaspération, que les hommes politiques ne devraient pas négliger. Les citoyens, qui se préoccupent de leur destin, veulent désormais avoir leur mot à dire. Ce serait une faute de les ignorer.

La parole aux Français

Dans ce contexte, l’entrée de la Turquie dans l’Union ne peut se contenter du débat organisé dans l’urgence, hier après-midi à l’Assemblée. Une telle question, engageant l’identité européenne, n’autorise pas un traitement à la sauvette, en une suite d’inévitables monologues. Elle oblige à un vote parlementaire, mais aussi à celui des électeurs. Le meilleur moyen pour le chef de l’État d’obtenir un rejet du référendum de 2005 sur la Constitution européenne serait de négliger l’opinion actuelle des Français sur la Turquie. Ils ont compris que la consultation promise pour dans dix ou quinze ans est une manière de rendre l’adhésion inéluctable.

Les arguments constitutionnels avancés par le gouvernement pour refuser le vote parlementaire et le référendum immédiat sont contournables, au dire des spécialistes. Aussi ces réticences témoignent-elles surtout d’un raidissement devant la contestation. Mais les vannes de la mal-pensance semblent ouvertes, y compris à gauche depuis que Laurent Fabius, jusqu’alors parangon de la pensée lisse, a mis son autorité dans la levée des tabous. Les Français, abstentionnistes par dépit ces dernières années, semblent décidés à prendre la parole.


Pourquoi ne serait-il pas possible de proposer «deux référendums le même jour au deuxième trimestre 2005», comme l’a proposé, lundi, le député UMP Nicolas Dupont-Aignan aux parlementaires de la majorité ? Cette solution, avancée ici (bloc-notes du 1er octobre), est envisageable. Pour le constitutionnaliste Guy Carcassonne (3), il suffirait que notre système se modernise en adoptant le référendum d’initiative minoritaire (obligeant par exemple à réunir les signatures de 5 ou 10% des électeurs) : une procédure qui, explique Carcassonne, «offrirait aux Français le moyen de s’approprier enfin les décisions qui leur paraissent les plus importantes».

Jacques Chirac, qui a fait de l’opinion publique son meilleur allié en politique internationale et qui sait être à l’écoute de la société quand des minorités se plaignent, ne peut faire la sourde oreille lorsque des citoyens font comprendre qu’ils ne se contentent plus de décisions prises en leur nom mais sans eux. Une crise de confiance s’est révélée. Un des plus sûrs moyens de l’apaiser est de redonner le pouvoir d’expression au peuple et à ses représentants.

École : rapport décevant

Paradoxe de cette société médiatique, superficielle, dilettante : elle dit adorer l’authenticité mais ne supporte pas les pensées dissidentes ; elle aime flatter le voyeurisme et l’impudeur, mais est incapable de regarder en face les lourdes réalités qu’elles préfèrent dissimuler sous des voiles opaques. Ainsi prospère la pensée asphyxiée et manichéenne, incapable de décrire la complexité de crainte d’avoir à réviser des certitudes confortables. Les élites raisonnent souvent ainsi lorsqu’elles occultent la réalité islamique turque ou, autre exemple, le désastre éducatif français.

Il y a de quoi être déçu à la lecture, mardi, du rapport de la commission Thélot supposé donner les axes de la réforme de l’école, attendue pour la rentrée 2005. Fruit de la grande consultation nationale (26 000 réunions suivies par un million de personnes), ce document a choisi de se faire l’écho des seuls pédagogues qui assurent que «tout va bien». Ils ne voient pas qu’ils sont eux-mêmes une des causes de la faillite d’un système scolaire qui, sans cesse tiré vers le bas, ne sait plus transmettre une culture commune.

La gauche applaudit le travail de la commission et se félicite qu’elle ait su tourner le dos à la «nostalgie autoritariste» des républicains adeptes de la «vieille école». La persistance de ces fadaises sur les bienfaits d’un pédagogisme festif et la ringardise des méthodes traditionnelles d’apprentissage illustre l’incapacité des réformateurs à s’inquiéter de la baisse des exigences. Un espoir : que François Fillon, ministre de l’Éducation, redonne de l’ambition à cette École, fière d’en savoir le minimum.

Réforme inutile

L’exemple de la réforme inutile : celle abrogeant l’historique patronyme masculin, qui identifie les familles depuis toujours. Tandis que la France peine à se moderniser, le législateur n’a rien trouvé de mieux que de laisser passer une loi alambiquée qui, dès le 1er janvier 2005, permettra à un couple de donner au nouveau-né soit le nom du père, soit celui de la mère, soit les deux à la fois dans l’ordre qu’il voudra, en vertu du principe de la non-discrimination entre les sexes et de l’égalité entre les époux.


Exigée par des féministes, défendue par la gauche, votée dans l’indifférence, cette loi stupide va brouiller les filiations tandis que les pères, à qui l’on reproche parfois d’être démissionnaires, ne seront plus assurés de transmettre leur nom. Alors que la société se montre soucieuse de retrouver ses racines et se plonge dans ses arbres généalogiques, cette réforme très politiquement correcte ne risque de profiter qu’aux «m’as-tu-vu» qui trouveront là, comme l’a noté dans Le Figaro le généalogiste Jean-Louis Beaucarnot, le moyen de s’approprier des noms valorisants, notamment ceux à particules. Bel effet pour une loi se voulant républicaine et socialiste...

|b{Le «scandaleux» M. Buttiglione}

Décidément, le politiquement correct se décline inépuisablement, jusque dans les couloirs du Parlement européen. Cette fois, le scandale est venu de Rocco Buttiglione, pressenti au poste de commissaire chargé de la justice et des affaires intérieures. Il est reproché à ce catholique italien proche de Jean-Paul II d’avoir dit :«A mon avis, l’homosexualité est un péché», en ajoutant «mais cela ne doit pas influencer la politique». Il a également déclaré, selon le compte rendu officiel : «Une femme a le droit d’avoir des enfants et de bénéficier de la protection d’un homme.» (La version des médias lui fait dire : «La famille existe pour permettre à une femme d’avoir des enfants et d’avoir un mâle qui les défend»). Effroi donc cette semaine chez les députés européens dénonçant des propos homophobes et sexistes. Curieusement, ces grandes consciences ne se seront jamais offusquées de la présence du théologien islamiste Tariq Ramadan dans un groupe de «sages» nommé par Romano Prodi, président sortant de la Commission. Ramadan est celui qui oeuvre à la réislamisation des musulmans et qui demande un «moratoire» pour la lapidation des femmes. A Bruxelles, certains le trouvent plus fréquentable que le trop chrétien Buttiglione.

La provocation de Gollnisch

Bruno Gollnisch, le n° 2 du FN, cette semaine : «Je ne remets pas en cause l’existence des camps de concentration mais, sur le nombre de morts, les historiens pourraient en discuter. Quant à l’existence des chambres à gaz, il appartient aux historiens de se déterminer.» Une déclaration qui vient flatter l’antisémitisme ambiant et dont le négationnisme a été à juste titre dénoncé.

Il est pourtant regrettable que nos vigilants ne s’émeuvent pas pareillement des propos entendus dans les cités ou les médias. Jeudi soir dernier, sur Arte, le premier épisode de «La Porte du soleil» (financé par les ministères de la Culture et des Affaires étrangères) tenait du film de propagande antisioniste. Qui s’en est étonné ? Qui a protesté quand a été soutenu ces jours-ci sur une télévision qu’«Israël est un Etat raciste» ? Qui dénonce le terrorisme antijuif encouragé par Arafat (4) ?

(1) «Le Parisien», 11 octobre 2004.

(2) Alexandre Del Valle, «La Turquie dans l’Europe (Un cheval de Troie islamiste ?)», Éditions des Syrtes.

(3) «Le Point», 7 octobre 2004.

(4) Karin Calvo-Goller et Michel A. Calvo, «Le dossier Arafat», Editions Albin Michel.


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Ivan Rioufol est un éditorialiste français né à Nantes en 1952. Il est Senior fellow à l'Atlantis Institute et chroniqueur à l'émission « On refait le monde », sur RTL.

Il a suivi des études de droit et débuté une carrière de journaliste dans un journal nantais. Il rejoint Le Figaro en 1985 au service « La vie des médias ». Il devient rédacteur en chef du service des informations générales, puis éditorialiste et membre du comité éditorial du journal.

Depuis 2002, il tient dans Le Figaro un « Bloc-notes » publié chaque vendredi.

Il a pris parti contre la loi Gayssot sur l'histoire. Il a fermement soutenu l'invasion de l'Irak par les États-Unis (2003), mais critique aujourd'hui la politique de George W. Bush. Il défend des idées libérales.

Il s'oppose au communautarisme et plus particulièrement à la création d'un islam politique gallican. Il veut, dans ses chroniques, pointer les défauts du modèle français d'intégration et le conformisme de la pensée unique. Ses écrits le classent dans la catégorie des intellectuels conservateurs français.

Bibliographie [modifier]

* Chroniques d'une résistance, Editions du Rocher, 2005
* La République des faux gentils, Editions du Rocher, 2004
* La tyrannie de l'impudeur, Editions Anne Carrière, 2000

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Finzi (Finzi) le lundi 16 juillet 2007 - 15h57:

"Soirée Rythmes Africains; pour le bal du 14 juillet : quoi de plus logique ? ... cherchez l'erreur ..."

Aucune erreur ! Très logique justement et je trouve ça absolument génial. Je suis absolument POUR le dialogue des cultures, l'ouverture des esprits. En ce moment on en a plus que besoin.... Les Français d'origine Africaine ont toute leur place dans les festivités et il est grand temps qu'ils soient reconnus. La musique Africaine tout comme la musique Latino font danser SANS FORCEPS (!!!) la foule : c'est la fête et le temps des bals musette et de la musique franchouillarde et terminée. Thank God !

Question programmation musidcale du 14 juillet, pourquoi ne pas inclure toutes les musiques du monde justement. Ce monde qui EST en France.

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Michka,

Merci d'avoir relaye cet interview de Daniel Pipes sur les conflits en cours dans le monde par Hélène Keller-Lind. Cet excellent analyste politique specialiste du Proche et Moyen Orient et expert en matiere de terrorisme a su survoler, avec cette clarte qui lui est propre, certains des conflits en cours dans le Monde dont ceux avec lesquels Israel est confronte.