Archive jusqu'au 15/juillet/2007

Discus: ADRA : LES COMMENTAIRES D'HARISSA: Commentaires 2007: Commentaires Juillet 2007: Archive jusqu'au 15/juillet/2007
Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Yanniv (Yanniv) le dimanche 15 juillet 2007 - 11h20:

Antisionisme en Israel

Aujourd'hui, l'antisionisme en Israël est représenté par un courant juif religieux et un courant laïque.

Dans le courant laïque il y a différents mouvements comme le Hadash (parti communiste), dans la population d'origine arabe principalement, et sous d'autres formes, au sein d'une fraction de la gauche révolutionnaire israélienne comme Matzpen [qui n'existe plus officielement aujourd'hui mais dont les idees sont encore propagees par les intellectuels de l'appel Olga (notamment comme Michel Warschawski, partisan d'un État bi-national)]. Certains hommes politiques ou historiens tiennent des positions antisionistes en remettant en cause la pertinence de lois fondamentales établissant une préférence pour les Juifs en Israël, tel Ilan Pappé ( qui milite aujourd'hui en Grande Bretagne et est l'un des initiateurs du Boycot des Universites d'Israel etendu au Boycot d'Israel beaucoup plus etendu et cela dans tous les domaines !} ou Meron Benvenisti.

Également, il existe toujours un fort courant antisioniste parmi les juifs haredim (ultraorthodoxe), le justifiant par la non arrivée du messie, que ce soit en Israël ou dans la diaspora. D'ailleurs, lors de la création d'Israël en 1948, le pacte entre les sionistes et les Haredim fut que ces derniers ne participèrent pas au service militaire pour ne pas cautionner cette idéologie. Ce pacte perdure encore de nos jours et crée un clivage au sein de la société israélienne entre les laïcs et les religieux.

En revanche, dans d'autres courants religieux, Daniel Lindenberg estime que « le courant ultra-orthodoxe religieux qui fut antisioniste est aujourd'hui ce "judaïsme intransigeant" […] qui manifeste dans la colonisation de la Cisjordanie, un enthousiasme pionnier dont il fait remarquer qu'il a depuis longtemps déserté le camp sioniste laïque ».

La caractère juif de l'État d'Israël est contesté par les représentants politiques des Palestiniens citoyens d'Israël, comme le depute arabe israelien Azmi Bishara (aujourd'hui en Exil dans les pays arabes apres les accusations graves de trahison portees a son encontre). Ces derniers revendiquent une Constitution qui ferait d'Israël « un État de tous ses citoyens ». L'éditorialiste Avraham Tal rapporte fin 2006 que les leaders de la minorité arabe en Israël remettent de plus en plus en cause des fondements du caractère juif de l'État d'Israël, dans ce qu'il qualifie de « déclaration de guerre ».

« Some of the demands presented in the « visions » are new, such as the outrageous calls for granting veto power to the Arab minority on decisions of national import, and for separate representation at international institutions, and more in that vein. There are also calls for changing the flag and the national anthem, for a return to abandoned villages and equality in immigration rights to Israel. »[20]

Avraham Tal s'inquiète des conséquences démographiques de telles revendications, estimant qu'elles mènent à la renonciation à un foyer national juif.

Enfin, on trouve également des non-sionistes qui affirment que, même si la création d'Israël a pu être une erreur en raison du statut privilégié qu'elle accorda aux Juifs vis-à-vis des non-Juifs, le danger posé par l'antisémitisme arabe est insurmontable, et qu'un retour au statu quo ante n'est pas envisageable. Les tenants de ce point de vue plaident simplement pour un règlement pacifique du conflit actuel. C'est notamment le cas des rabbins Elazar Menachem Shach ou Avigdor Miller, qui ont écrit plusieurs ouvrages à ce sujet.

Pour en savoir plus :

Antisionisme

http://fr.wikipedia.org/wiki/Antisionisme

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Email (Email) le dimanche 15 juillet 2007 - 09h20:

SURPRISE ! MAUVAISE SURPRISE !

pourquoi ne suis-je pas dans les célébrités tunisiennes alors que je suis l'auteur de MALAMOUR, tunisie sous protectorat français, et de 30 autres ouvrages et que je suis citée dans 4 pages de google, que je suis président de l'association des chercheurs de la BIBLIOTHEQUE NATIONALE DE FRANCE, que je suis membre de la société des gens de lettre et membre du collège des auteurs à la commission d'information et de contrôle de la société française des interêts des auteurs de l'écrit 'SOFIA° ?

CORDIALEMENT-

MAURICETTE LECOMTE

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Email (Email) le dimanche 15 juillet 2007 - 08h46:

Bonjour,

Je suis un "assidu" de votre site...
Et je recherche la recette des "variantes" petits légumes en saumure (carottes, navets, choux fleur, poivrons)...

Pouvez vous m'aider ?

Merci

Charles FORMOSA (Sousse)

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Email (Email) le dimanche 15 juillet 2007 - 08h22:

Découvrez et faites découvrir.

Chers (es) amis (es),

Vous aussi participez au lancement du site 7 lois pour l’Humanité – la Charte des Nations

Et diffusez ce lien au plus grand nombre…..pour un monde d’harmonie, de paix et de sérénité.



http://WWW.7LOISPOURLHUMANITE.ORG



7 lois pour l’Humanité est un projet de l’Institut de Recherche Francophone d’Histoire Juive

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Braham (Braham) le dimanche 15 juillet 2007 - 00h55:

M. Tun, suite et fin

Non! Les propos que Iago sifflait (comme la vipere) aux oreilles d'Othello n'etait pas haineux et pourtant ils ont tue Desdemone.
Non! Les propos flatteurs et hypocrites de Tartuffe ne lui servaient qu'a créer la discorde.

On peut repandre la rivalite et la discorde avec des insinuations et de la fausse empathie.

Le discours sur l'hegemonie des Ashkenazes pouvait etre vrai au debut de la Revolution Sioniste. Aujourd'hui il ne sert plus que de pretexte a certaines personnalites, intellectuelles ou politiques, afin de justifier leurs echecs, ou, a certains detracteurs qui veulent semer la querelle entre les citoyens d'Israel.

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Albert (Albert) le dimanche 15 juillet 2007 - 00h20:

MA BOURSE.

Par Mr_Germain de la Banque Filles des Warning.


Adra en effervescence après la rentrée de Monsieur Lapid tant attendue.
Coté à 128 €. Maxiton en attente de cotation.

BB net progrès plus 3 points à 143 € l’action, Emile léger recul, prend ses distances, coté à 86 €, la MENA toujours au top niveau valeur sûre, achetez vous serez bénis. 254 €.

Jaco deux interventions lui valent un saut de puce grâce au couple ZEROASTRIEN, 68 €
Braham le retour, deux bonnes interventions pour une reprise ad hoc. 99 €.
Meyer en vacances. Action gelée.

Michka au summum de sa valeur plus 10 points, quand on aime cette valeur on ne compte pas. 189 €. Action. De la classe, du punch, elle déchire sur tous les plans. Elle forme un très beau duo de charme avec le vieux Breitou.

Naissance de Ella dans le foyer de Roy et Karine Haggège. Bonne action. Elsa rentre de plein pied dans le domaine réservé des mamies.

Breitou tjs là, action constante. Albert le dirlo du PTB, dans sa pleine forme. Lisez la nouvelle de l’été ‘ Yoshua pas l’ombre d’un doute... !’ Prix Sulitzer. 99 €.
A signaler de nouveaux venus dans Adra. Bon vent. Cot en attente au second marché de Belleville.

C’était Mr_Germain de la Banque Filles des Warning.

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Yanniv (Yanniv) le dimanche 15 juillet 2007 - 07h07:

BOYCOTT SCANDALE - Le principal acteur de l'appel au boycott des universités israéliennes serait le professeur israélien Haïm Berechit - Par Rebecca Serfaty pour Israevalley

.......Une partie de ceux qui, en Angleterre, ont appelé au boycott académique d’Israël sont des Juifs et des Israéliens, selon une enquête menée par le Jewish Chronicle.

Un article de Guysen : “D’après le Jewish Chronicle, les membres juifs de l’académie anglaise qui ont joué un rôle important dans le boycott sont très actifs dans l’organisation des enseignants anglais qui a pris l’initiative du boycott. En Angleterre on a expliqué qu’à l’origine des appels à un boycott académique international se trouvaient des groupes très à gauche de la gauche et des organisations islamistes extrémistes. Mais l’enquête montre aussi que 3 organismes se sont unis et ont largement contribué au boycott : un groupe d’enseignants et membres de syndicats, un groupe de Juifs actifs qui appelle à boycotter tous les produits israéliens et un autre organisme.

Le principal acteur de cet appel au boycott des universités israéliennes serait le professeur israélien Haïm Berechit, professeur de communication et culture à l’université de Londres-est. Le professeur Berechit a déclaré au Jewish Chronicle : « La décision d’appeler au boycott n’a pas été facile à prendre pour moi. Je suis juif et israélien et je ne veux faire de mal à aucun des partis, mais jusqu’à quand durera l’occupation ? Ce que nous faisons n’est pas violent, c’est un appel ou une action citoyenne contre l’occupation militaire ».

Au syndicat anglais qui finance partiellement les universités de l’Autorité palestinienne, sont inscrits des membres juifs parmi lesquels le couple Hilary et Steven Rose. Dans un article publié sur internet, Steven Rose a attaqué ceux qui voient dans leurs agissements une action antisémite, il a critiqué le fait que « ceux qui apportent le message » sont attaqués, selon lui, il faut se confronter avec le message lui même qui dit que « les actes d’Israël sont tout simplement inconcevables ».

RAPPEL d’un article très révélateur paru dans Il manifesto, Jérusalem, vendredi 23 mars 2007.

EXTRAITS :

“Rompre les schémas, défier la pensée dominante, raconter une vérité plus inconfortable et compromettante que la pensée officielle. C’est ce qu’a fait, dans son long parcours universitaire, l’historien juif Ilan Pappé, passant outre les hostilités et les diffamations. Son parcours cependant se complique maintenant, avec, aujourd’hui plus qu’avant, une voie pleine de toutes sortes d’embûches. C’est pour cela qu’est arrivée cette décision, redoutée par ses lecteurs et par les gens qui l’estiment dans le monde entier. « Je quitte Israël, je n’arrive plus à travailler avec sérénité, je suis continuellement dans la ligne de mire » dit Pappé sur un ton de profonde amertume. Puis, ébauchant un sourire, il ajoute « mais je continuerai de l’étranger mon combat pour que le conflit israélo-palestinien soit rapporté dans son véritable contexte historique, loin du mythe et des fausses vérités qui l’ont marqué pendant touts ces décennies. ».

Enseignant au Département de sciences politiques de l’Université de Haïfa et représentant de l’Institut Emil Touma pour les études palestiniennes, Ilan Pappé a écrit de nombreux livres et collabore avec des revues locales et internationales . Parmi ses ouvrages, signalons : « The Making of the Arab-Israeli Conflict » (London and New York 1992), « The Israel/Palestine Question » (London and New York 1999), « La storia della Palestina moderna » (Einaudi 2004), « The Modern Middle East » (London and New York 2005) et le dernier, « The Ethnic Cleansing of Palestine » (2006). Avant de répondre à nos questions, Ilan Pape a rappelé la personnalité et le travail de son amie et collègue Tanya Reinhart, morte il y a quelques jours aux Etats-Unis*.

Vous avez décidé de quitter Israël, comment en êtes-vous arrivé à ce choix difficile ?

Je quitte le pays mais j’espère que ce n’est pas pour toujours. Pour le moment je sais seulement que je vais vivre pendant quelques années en Angleterre où j’avais fini mes études universitaires quand j’étais jeune et où je peux compter sur des collègues et amis qui m’estiment et m’aideront à continuer mon travail. Je ressens très fortement le besoin de poursuivre mes recherches, mes études, dans une ambiance non hostile, dans des universités où on ne vous traite pas comme un pestiféré, quelqu’un qu’on doit tenir à distance. Je suis un historien qui a toujours fait son travail avec une extrême rigueur, mes étudiants m’estiment, et pourtant je suis attaqué continuellement parce que les conclusions de mes recherches ne sont pas cohérentes avec la version officielle sur le contexte qui a amené à la naissance d’Israël, et posent des questions sur les politiques (de l’état hébreu, NDR) à l’égard des palestiniens et des arabes. C’est ma critique du sionisme, qui tapent sur les nerfs de ceux qui m’attaquent.

Donc votre antisionisme est la raison des hostilités que vous êtes obligé d’affronter en Israël ?

Sans aucun doute, il y a d’autres intellectuels, historiens, journalistes qui écrivent et disent pas mal de choses que je pense moi mais n’attaquent pas le sionisme, donc ils ne risquent pas la rafale de critiques et d’accusations que je subis moi. De ce point de vue, le cadre intérieur israélien a grandement empiré ces dernières années : un antisioniste ou un non-sioniste doit se débrouiller dans des espaces d’expression de plus en plus restreints. En même temps, le pays régresse, les discriminations et les abus contre la minorité arabe s’intensifient, certaines forces politiques parlent ouvertement d’expulsion des arabes israéliens, la politique d’occupation (de Cisjordanie et Gaza, NDR) continue, ainsi que la colonisation juive des terres palestiniennes. Pendant toutes ces années je pense avoir accompli, à côté de mon travail universitaire, de nombreuses activités destinées à réaliser une vraie démocratie, un état différent, pour les juifs et les arabes sur un plan de pleine parité et égalité.

Malheureusement ça n’a pas beaucoup servi et je crois alors que mon engagement doit continuer à l’étranger.

Pensez-vous insister sur le boycott universitaire de Haïfa, Bar Ilan (Tel-Aviv) et les autres universités israéliennes qui donnent des cours dans les colonies juives à l’intérieur des Territoires occupés ?

Le boycott est une mesure qui a fonctionné avec l’Afrique du Sud de l’apartheid, et ça peut avoir donc des effets importants avec d’autres pays, parmi lesquels Israël. C’est pour cette raison que je le soutiens ; mais ce n’est pas moi qui l’ai proposé il y a deux ans, comme on l’a dit, parce qu’en 2002 déjà, le monde universitaire britannique avait l’intention de le mettre à exécution contre Israël, en riposte à la destruction de la moitié du camp de réfugiés de Jenine, et aux discriminations dont sont l’objet les étudiants de l’université de Haïfa”.

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Lapid (Lapid) le samedi 14 juillet 2007 - 22h49:

Premiere Reaction a : "Des citoyens au rabais, Juifs séfarades en Israël"

Il aurait ete correct de votre part de citer vos sources :

Juifs Sefarades en Israel

http://www.monde-diplomatique.fr/2007/07/WARSCHAWSKI/14936 - JUILLET 2007

D'autre part quelques precisions sur Michel Warschawski qui publie le plus souvent ses articles dans des sites, des journaux et des revues dans leur majorite anti-israeliennes et pro-palestiniennes.

Qui est Michel Warschawski :

"Fils du grand-rabbin Max Warschawski, Michel Warschawski passe ses premières années à Strasbourg. Il décide à 16 ans de partir pour Jérusalem où il entreprend des études talmudiques. En 1967, il adhère au mouvement trotskiste antisioniste Matzpen aujourd'hui disparu. Il crée en 1984 le Centre d'information alternative (AIC), qui rassemble plusieurs mouvements pacifistes israéliens et organisations palestiniennes. En 1989, il est condamné à vingt mois de prison ferme pour « prestations de services à organisations illégales », pour avoir imprimé des tracts relatifs à l'organisation palestinienne Front populaire de libération de la Palestine de Georges Habache qualifiée de terroriste par Israël. Depuis lors, il continue son activité au sein de l'AIC. Il donne, entre 2003 et 2005, une série de conférences sur le conflit israélo-palestinien dans une vingtaine de grandes villes françaises et leurs banlieues (centres associatifs, écoles) avec Dominique Vidal du Monde diplomatique et Leïla Chahid, déléguée générale de la Palestine auprès de l'Union européenne. La présence de ces intervenants au sein d'établissements publics crée une polémique, notamment à travers des tribunes dans Le Figaro ou France-Israël et les réunions sont interdites dans les établissements scolaires.

L'idée d'État bi-national que Warschawski défend consiste à souhaiter que les peuples juif et arabe cohabitent et co-gouvernent un même État.

Michel Warschawski à qui l'on demande s'il est attaché à l'Etat d'Israël, déclare, en 2005, qu'« il aime Israël comme on aime l'enfant d'un viol. On ne peut en vouloir à l'enfant des circonstances de sa conception. »

L'universitaire israélien Ilan Greilsammer regrette l'audience qu'a Michel Warschawski et les milieux antisionistes israéliens en général en Europe, les estimant très peu représentatifs.
"

[Source : Wikipedia, L'Encyclopedie Libre ]

Tun, il serait interessant de lancer un debat sur l'evolution de la situation des juifs sefarades en Israel depuis sa creation (ou meme avant). Mais lancer ce debat avec Michel Warschawski qui parle de ce probleme afin d'apporter des arguments a son ideologie anti-sioniste, n'est pas souhaitable. Je suis persuade que nombreux sont les harissiens qui sauront elever ce debat plus honnetement et sans position partisane a priori.

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Eytan (Eytan) le samedi 14 juillet 2007 - 21h18:

L’acte d’infamie d’Avraham Burg Par Isi Leibler, le 10 juillet 2007

A pratiquement toutes les périodes de l’histoire juive, des juifs renégats ont émergé comme disséminateurs efficaces de la haine contre leurs parents. Au Moyen-Âge, nombre de juifs convertis au christianisme sont devenus les promoteurs les plus efficaces de l’antisémitisme, adeptes de la distorsion des textes juifs, de façon à diaboliser les juifs, qu’ils dépeignaient comme les émissaires de Satan. Mais leur impact s’étendait rarement au-delà de la région dans laquelle ils vivaient, ou à la circulation limitée de manuscrits ou de tracts qu’ils produisaient.

Dans l’environnement mondial actuel de communication instantanée via les media et Internet, les détracteurs contemporains du Peuple juif, ou de son substitut, Israël, peuvent obtenir une visibilité mondiale instantanée.

C’est pourquoi nous ignorons les éclats diffamatoires des ennemis juifs contemporains à notre propre péril. Nous ne devons garder aucune illusion : dans les décennies passées, des renégats juifs ont été des facteurs de contribution majeure dans la délégitimation croissante d’Israël. Des antisémites, obligés d’opérer dans le placard depuis l’Holocauste, se sont sentis enhardis, revenant à leurs efforts agressifs traditionnels pour transformer les Juifs en parias.

Dans ce contexte, les éclats intempestifs exprimés par Avrum (pour Abraham) Burg dans des entretiens liés à son livre “Defeating Hitler” (Vaincre Hitler), mettant régulièrement dans le même sac les Israéliens et la nazis, devraient selon toutes références être qualifiés d’actes d’infamie.

Burg est tout sauf un penseur profond. Ses attaques rudimentaires ne sont que le rabâchage de tracts standards, appuyés sur de clichés, bidonnés par ceux qui cherchent à délégitimer l’Etat juif. Mais du fait de ses anciennes responsabilités, la diffamation d’Israël par burg deviendra sans doute une arme cruciale pour les antisémites et tous ceux qui cherchent la disparition de l’Etat juif.

L’éclat actuel de Burg est une extension d’un précédent diffamant Israël, écrit en en septembre 2000, qui fut largement distribué à travers le monde. Déjà alors, Burg avait décrit l’Etat sioniste comme une entité fondée sur « un échafaudage de corruption, et sur des fondements d’oppression et d’injustice ».

Il donnait aussi des justifications aux islamikazes à la bombes – « Ils s’expédient a Allah dans nos cours de récréation parce que leur propre vie est une torture ».

Dans son long entretien avec le journaliste du Haaretz Ari Shavit, Burg a continué sans vergogne de diffamer Israël et le sionisme. Il a décrit Israël comme une entité malade, morte spirituellement, un Etat raciste en faillite. Il voyait une Knesset dans le futur faisant passer des lois interdisant les relations sexuelles entre les juifs et les Arabes. Il a de façon répétée fait paraître comme par magie, des analogies dénaturées de crimes commis par des Israéliens et des nazis.

Le concept que la démocratie juive est de la « nitroglycérine ». Burg a dénoncé la « Loi du Retour » (« une image en miroir de Hitler »), et a apparemment adopté un Etat binational. Dans une observation plus récente, grâce à laquelle les antisémites du monde entier vont probablement exulter, il a exprimé sa détermination à combattre « les manipulations du Lobby israélien qui encourage une double allégeance ».

La proposition de Burg pour les Israéliens est de suivre son exemple en devenant des citoyens du monde, en obtenant un second passeport. Il a adopté la nationalité française et proclame fièrement qu’il a voyagé à Paris spécialement pour déposer son bulletin de vote lors des élections présidentielles contre Nicolas Sarkosy, qui « représente une menace majeure à la paix mondiale ». Savourant son universalisme, Burg nous informe aussi que contrairement à Israël, l’Europe représente le véritable environnement juif.

La plupart des Israéliens, selon les divagations de Burg, sont simplement des images primitives des diffamations ordinaires dirigées contre nous par nos ennemis. Mais aussi tentant qu’il puisse être de l’ignorer, et d’e jeter ses éclats dans la corbeille à ordures qui est leur vraie destination, nous ne pouvons pas nous permettre de la faire parce que les antécédents de Burg nous garantissent que nos ennemis vont l’exploiter comme un véhicule de prix pour diaboliser et délégitimer l’Etat juif.

Ses dires renforceront et donneront aussi de la respectabilité à tous les Juifs renégats qui font la promotion de campagnes anti-Israël, y compris celles impliquées dans le récent boycott universitaire et syndical de Grande Bretagne contre Israël.

Mais Burg n’est pas un simple écrivaillon post-sioniste. C’est aussi le jeune descendant de l’une des familles religieuses sionistes les plus distinguées, dont la vie entière était dédiée à la protection sociale d’Israël et du Peuple juif. Le vieux père révéré du Burg, joseph, était un réfugié de l’Allemagne nazie qui devint membre de la Knesset à sa fondation, et s’éleva à la direction du Parti National Religieux (PNR). Sa mère, Rivka,perdit la majorité de sa famille pendant le massacre arabe des Juifs à Hébron en 1929. Avrum a rejoint « Shalom Archav » (La paix maintenant) et devint rapidement « l’oncle Tom religieux et le caniche » de l’establishment laïc de Gauche. Cela lui a permis d’être élu comme membre travailliste de la Knesset de 1988 à 1995, quand il démissionna de la Knesset pour devenir président de l’Agence Juive, et de l’Organisation Sioniste Mondiale. En 1999, il retourna à la Knesset dont l devint le président. En 2001, Burg ne parvint pas à être élu président du Parti travailliste, quand on montra que davantage de Druzes votaient pour lui qu’il n’ y en avait d’inscrits au Parti. Burg, piteusement, se retira alors de la politique.

Avant d’acquérir son diplôme à part entière de post-sioniste radical, Burg se vanta à plusieurs reprises devant moi qu’il deviendrait Premier Ministre. Son mandat à l’Agence Juive avait été, pour le dire modérément, effervescent. Pendant cette période, sa relation durable avec l’ancien Président du Congrès Juif Mondial (CJM), Israël Singer, aujourd’hui en disgrâce, était devenue plus intime, et un projet pour que Burg succède à Singer au poste de Secrétaire Général du CJM ne fut rejetée que quand elle fut prématurément dévoilée. L’une des dernières initiatives de Burg avant d’adopter la nationalité française a été sa participation à une association d’affaires ratée, dirigeant un consortium pour acheter une compagnie engagée dans la fabrication d’armements. Le » contrôleur de l’Etat et la police sont intervenus, et la vente fut annulée, au milieu de nombreux reportages de presse, alléguant que Burg avait manqué de peu d’être inculpé de pratiques commerciales sans scrupules.

L’acte publique le plus récent de Burg a été son action sans succès en justice, largement publiée, contre l’Agence juive, qui refusa de lui payer 200.000 Shekels Israéliens (environ 40.000 $, Ndt) par an, et de lui fournir une voiture de prestige avec chauffeur pour le reste de ses jours – en plus d’avantages similaires reçus comme ancien président de la Knesset. On peut s’interroger sur ce qui a motivé Burg à promouvoir des diffamations aussi infâmes contre son Peuple. Attribuer son comportement à un complexe d’oedipe freudien – le dernier acte de révolte et de rejet de ses parents sionistes orthodoxes – peut être une explication partielle. Cependant, il est plus probable qu’après avoir échoué aussi bien comme politicien que comme homme d’affaires, il a simplement cherché à se créer un nouveau rôle.

Dans celui-ci, il va probablement réussir. Avrum Burg, l’ancien président de l’Agence Juive et président de la Knesset, qui a adopté sans vergogne la citoyenneté française et veut diffamer et délégitimer publiquement son propre pays, ne sera même plus simplement le chéri des post-sionistes israéliens. Il adoptera le rôle d’une icône pour l’establishment anti-israélien mondial et tous les antisémites. Il sera surchargé d’invitations à discourir et, avec ou sans sa kippa psychédélique, il mangera dans les bons restaurants, et obtiendra des cachets de star à des réceptions et cocktails parrainés par ceux qui cherchent à mettre fin à l’Etat juif.

Peu d’israéliens verseront une larme si Avrum Burg s’installe vraiment de façon permanente en France.

Source : http://www.leibler.com/article/180

NDLR : L’auteur préside le Comité des relations Diaspora – Israël du « Jerusalem Center for Public Affairs » [Centre des Affaires Publiques de Jérusalem, dirigé par Dore Gold, ancien ambassadeur d’Israël à l’ONU, et parrainé par la fondation de la famille Wechsler]. Isi Leibler est un dirigeant juif international chevronné.

Quelques commentaires de certains de nos correspondants :

1/
Il nous suffit déjà d'avoir à combattre nos ennemis. Mais quand l'ancien chef de " l'agence juive " commence à agir comme le petit secouriste d'Arafat, il est temps d'abandonner toute forme de respect qui lui est due du fait de ses relations familiales, et de ses réalisations passées. Assez, c'est assez !
Comme le grand philosophe l'a écrit autrefois : " Je connais un bateau sur lequel vous pouvez monter ". M. Burg, maintenant que vous détenez la citoyenneté française, pourquoi ne pas essayer de vivre à Paris ? Je vous conseille en particulier de vagabonder autour des Champs Elysées un samedi soir avec votre kippa.


Naomi Ragen

2/

Abraham Burg n'est pas n'importe qui !
C'est d'abord un nouveau compatriote français, auteur du livre à scandale "Vaincre Hitler", dans lequel il crache sur ses compatriotes israéliens en les comparant aux nazis.

Pourtant la soupe israélienne a été bonne et onctueuse pour lui : fils d'un ancien leader respecté du PNR, ancien membre de la Knesset, ancien président certes pour un seul mandat de l'Agence Juive tant ses prestations y furent exécrables, ancien Président de la Knesset, là encore pour un seul mandat après que le Parti travailliste, dont il était membre, se fût aperçu qu'il trichait sur le nombre de ses électeurs, c'est un homme non désintéressé, qui sait faire un procès abusif pour continuer de puiser dans la soupe dans laquelle il crache sans vergogne.

Ancien marchand d'armes véreux, il s'est reconverti dans le scandale anti-israélien, juteux sans efforts.
En bref, c'est un raté qui a eu beaucoup de chance, grâce à sa filiation.
Grâce à D.ieu, Il est dorénavant français !

Certains ont proposé qu'il soit déchu de sa nationalité israélienne, tant il déshonore son pays.
Malheureusement cette hypothèse n'est pas recevable à cause de la fameuse "Loi du Retour".
Dire que ce favorisé du système était en charge de la faire appliquer pour la protection des Juifs de Diaspora ?!?
Et il ose réclamer des "bénéfices" exorbitants à son ancien employeur !

Si elle n'était pas tragi-comique, la biographie d'Avrum Burg devrait donner lieu à une farce à l'italienne.
N'hésitez pas cependant à la faire connaître, car ce sinistre personnage sera la coqueluche de tous les "antisionistes" - antisémites de la planète. Il est bon que ses interlocuteurs sachent à qui ils auront affaire."


Simon P.

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Eyal (Eyal) le samedi 14 juillet 2007 - 20h47:

Lu dans le Figaro du 13 juillet 2007 :

Critiquer les États-Unis, comme c'est facile ! Par Claude Mosséri-Marlio, industriel, professeur à l'université Schiller.

"Une équipe de football qui n'aligne sur le terrain que huit joueurs ne peut gagner. C'est le cas de l'Amérique en Irak. La France, l'Allemagne, l'Espagne lui ont fait défaut en bonne partie pour des raisons de politique intérieure. Un déploiement supplémentaire de 30 000 hommes, au début du conflit, aurait vraisemblablement permis d'étouffer dans l'oeuf les violences entre factions religieuses rivales. Or les forces anglo-américaines sont trop dispersées pour maintenir la paix. Certes aujourd'hui, les armes de destruction massive n'existent pas. Mais à l'époque ? Et sûrement demain. Le tandem George W. Bush-Tony Blair a eu raison de renverser Saddam Hussein, en vertu des génocides qu'il a perpétrés, même si le bourbier demeure.

Le parallèle avec un conseil d'administration est frappant. Souvent la discussion entre administrateurs est houleuse, mais une fois la décision prise, elle doit se faire unanime pour être efficace. Ce ne fut pas le cas en Irak d'où, pour l'Occident tout entier, un désastre tant politique qu'économique. À qui la faute ?

Critiqué en Irak, George W. Bush l'est tout autant pour sa politique écologique : déficit budgétaire, dette nationale, réchauffement de la planète. Le président Clinton a transmis à son successeur un budget en équilibre, voire positif. George W. Bush l'a transformé en déficit. Pourtant, en regardant de plus près, le bilan du président américain est nettement positif. Le déficit tant décrié est la résultante d'une baisse significative des impôts tant pour les sociétés que pour les particuliers. Les effets ont été immédiats. Actuellement, le chômage en Amérique est de 4,5 % contre 8,4 % chez nous. Les États-Unis, en 2006, ont créé 2 millions d'emplois nouveaux contre 200 000 embauches en France, soit le double, compte tenu de la population respective des deux nations. Par rapport au PIB des deux pays, la croissance aux États-Unis était en 2006 nettement supérieure à la nôtre (3,5 % contre 2,1 %) ; leur déficit budgétaire inférieur au nôtre (1,9 % contre 2,7 %) ; tout comme leur dette nationale (37 % contre 64 % pour l'Hexagone). Néanmoins, il y a des trous d'air patents dans l'économie américaine. Leur déficit commercial dépasse les 6 % du PIB, clignotant rouge particulièrement dangereux pour le dollar : le même phénomène ayant provoqué l'effondrement des monnaies asiatiques en 1997.

Malgré cet avertissement, les capitaux continuent à affluer aux États-Unis. D'ailleurs un revirement de tendance serait aussi catastrophique pour l'Europe que pour eux. Un dollar carrément plus faible serait un désastre nécessaire pour nos exportations outre-Atlantique.

Même s'il a modifié récemment sa politique écologique, en préconisant une conférence internationale sur le réchauffement de la planète, George W. Bush a manqué de tact diplomatique en refusant de signer le protocole de Kyoto. Mais, celui-ci a-t-il vraiment un sens si l'Inde et surtout la Chine ne le signent pas ? Cette dernière est dans le monde, le pays qui rejette le plus de CO2 en fonction d'une part du rôle primordial qu'y joue le charbon (40 % de sa consommation énergétique) et d'autre part, de la croissance galopante de son parc automobile. Le problème de la pollution ne se cantonne pas aux seules puissances développées.

Tout compte fait, il ne faut ni encenser l'Amérique, ni lui jeter l'opprobre. Face aux problèmes d'aujourd'hui et de demain, l'Occident tout entier doit marcher d'un seul pas, particulièrement en ce qui concerne l'Iran. Dans les négociations et les sanctions à appliquer à ce pays, il est impératif que l'Occident continue à parler d'une seule voix : l'union finalement réalisée ces derniers mois a déjà marqué des points à Téhéran. Les chefs religieux semblent rechercher un compromis. Le président Mahmoud Ahmadinejad a subi un revers aux élections régionales et municipales en raison de sa politique internationale outrancière et de ses piètres résultats sociaux. Maintenant il doit, en outre, faire face à un mécontentement houleux avec le rationnement de l'essence alors que l'Iran est le quatrième producteur mondial et le deuxième en réserves pétrolières.

Par conséquent, il est grand temps d'arrêter cette guerre larvée contre l'Amérique et son président. L'unilatéralisme américain, le nationalisme russe, l'exception française ne sont plus de mise car ils ne mènent qu'à un cul-de-sac. Les blocages, les divisions, les guerres ont fait leur temps. Même s'il est difficile à trouver, un consensus mondial est indispensable pour aller de l'avant. Place maintenant aux pensées et aux actes positifs, seul moyen de sauver la planète politiquement, économiquement et écologiquement.

En paraphrasant André Malraux : «Au XXIe siècle, l'Occident sera solidaire ou il ne sera pas.»"

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Ouriel (Ouriel) le samedi 14 juillet 2007 - 18h17:

Est-il productif de qualifier le Hezbollah de "terroriste" ? - Le Figaro par Jean-Baptiste Gallopin. Publié le 14 juillet 2007

Par Jean-Baptiste Gallopin, étudiant en master d'études arabes de l'université Georgetown, à Washington DC, ancien élève de l'Institut d'études politiques de Lyon, auteur d'un mémoire sur les relations France-Hezbollah.

Nicolas Sarkozy a relancé le débat sur la nature du Hezbollah.

Groupe terroriste ? Mouvement de résistance ? Parti politique ? Lors de sa visite lundi aux familles des soldats israéliens capturés au Liban, le président a déclaré souhaiter que « le Hezbollah renonce à l'action terroriste ». L'emploi de ce mot n'est pas fortuit et menace la position française au Liban. L'affaire était mardi dans les manchettes de journaux libanais de tous bords.

La presse libanaise voit dans l'emploi de ce mot par le président le signe d'un nouveau revirement de la position française sur la crise libanaise. Peu après son élection, Nicolas Sarkozy avait affirmé que l'orientation de sa politique libanaise se situerait dans la continuité de celle menée par Jacques Chirac. C'est toutefois Jacques Chirac qui, en 2000, avait publiquement reproché à Lionel Jospin son imprudence lorsque celui-ci avait qualifié le Hezbollah de « terroriste ».

Si les pressions exercées depuis 2004 par l'ancien président Chirac en faveur du désarmement du Hezbollah avaient exprimé un rapprochement entre Paris et Washington, la diplomatie française s'était, dans le même temps, caractérisée par son refus systématique d'inscrire le Hezbollah sur la liste européenne des mouvements terroristes. Les diplomates français parlaient plus volontiers de la « milice » du Hezbollah, par ailleurs reconnu comme « parti » politique légitime.

L'emploi du mot « terroriste » pose en effet de sérieux problèmes. Bien que des membres du parti aient été impliqués dans plusieurs attaques contre des intérêts occidentaux durant les années 1980, le mouvement a pris soin, depuis le milieu des années 1990, de ne s'attaquer qu'à des cibles militaires. L'exception à cette stratégie a été la guerre de juillet 2006, durant laquelle le Hezbollah a bombardé les zones civiles du nord d'Israël, en réponse au bombardement des zones libanaises chiites par l'État hébreu.

Qualifier aujourd'hui le Hezbollah de mouvement « terroriste » est un choix de nature politique, analytiquement peu opérant et qui menace le rôle de médiateur que la France souhaite jouer dans la crise libanaise. Ce sont les États-Unis qui, depuis 2001, sont à l'origine d'une campagne visant à faire reconnaître le mouvement en tant que groupe terroriste. Le gouvernement américain a exercé des pressions sur les membres de l'Union européenne afin d'inscrire le Hezbollah sur sa liste des mouvements terroristes. En avril 2003, le secrétaire d'État adjoint Richard Armitage avait déclaré que « le Hezbollah est peut-être l'équipe A du terrorisme, al-Qaida n'étant peut-être que l'équipe B ». Le fait que le Département d'État reconnaisse que le Hezbollah n'a pas ciblé des intérêts américains depuis le milieu des années 1990 indique néanmoins que cette classification relève moins de la lutte contre le terrorisme que d'une politique de soutien à Israël. L'enjeu du mot « terroriste », c'est l'alignement de la France à la politique américaine de soutien inconditionnel à Israël.

Au-delà de son aspect strictement politique, le terme « terroriste » appliqué au Hezbollah est analytiquement peu opérant. Le mot « terroriste » renvoie à des acteurs marginaux, exempts de légitimité, et jette un écran de fumée sur la réalité politique libanaise. Son emploi par le président place la France sur la pente glissante d'un manichéisme qui s'accommode peu de la complexité inhérente à la pratique des relations internationales.

Le maintien d'une politique française autonome des États-Unis est ce qui permet à la France de dialoguer aujourd'hui avec l'ensemble des forces politiques libanaises, et ainsi, notamment, d'organiser la rencontre libanaise de La Celle-Saint-Cloud. Faire aujourd'hui du Hezbollah un mouvement « terroriste » remet en question cette autonomie, menace la crédibilité française dans le monde arabe, et risque de priver la France de toute influence au Liban.

Car enfin, si le Hezbollah est un mouvement terroriste, comment justifier que l'on autorise ses représentants à se rendre en France pour la rencontre d'aujourd'hui ? En réalité, désigner le parti comme « terroriste » n'apporte rien et ne fait que réduire la marge de manoeuvre de la diplomatie française.

http://www.lefigaro.fr/debats/20070714.FIG000000552_est_il_productif_de_qualifier_le_hezbollah_de_terroriste.html

Commentaires : relaye par des correspondants

1/ Citation finale de notre brillant étudiant d'origine lyonnaise en "Master de relations internationales" :

..."Car enfin, si le Hezbollah est un mouvement terroriste, comment justifier que l'on autorise ses représentants à se rendre en France pour la rencontre d'aujourd'hui ? En réalité, désigner le parti comme « terroriste » n'apporte rien et ne fait que réduire la marge de manoeuvre de la diplomatie française"...

Ce petit "Gallopin" a un brillant avenir qui l'attend au Quai d'Orsay : se permettre ainsi de donner des leçons de relations internationales au Président de la République, voilà certes un gage d'absence d'humilité, de présomption, augmenté d'une dose de jésuitisme assez considérable.

Mais il a raison ce jeune Gallopin : les Présidents de la République ne font que passer, alors que la "Politique Arabe de la France" est éternelle.

Qu'il se méfie tout de même ce jeune Gallopin, au rythme où vont les choses, la France s'appelera sans doute bientôt "République Islamique de França".

Il n'aura alors aucune peine à se recycler, au prix d'une conversion à la dhimmitude déjà bien entamée.

Simon Pilczer

2/ Un gallopin avec deux l pour s'envoler plus vite ? Je l'espère. Sauf s'il choisit l'option houris, paradis via les massacres habituels.
Certes le terme terroristes appliqué au Hezbollah est peu opérant. Le mot est en contradiction avec l'accueil réservé aujourd'hui en France à ces tueurs. Mais opérants ils le sont. Voilà qui ne semble pas embarrasser l'auteur de l'article.

Bernadette Capdevielle