Archive jusqu'au 12/décembre/2005-1

Discus: ADRA : LES COMMENTAIRES D'HARISSA: Commentaires 2005: Commentaires Decembre 2005: Archive jusqu'au 12/décembre/2005-1
Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Albert (Albert) le dimanche 11 décembre 2005 - 22h02:

CHANSON POUR BRAHAM…

Cher ami,

Fidèle à sa tradition, la direction du PTB, et sa troupe orientale LA BREITOUNA BAND’sSqui se veut être un lieu de joie, de chants, de kifs, de tfédliq, de danses folkloriques , de récits, de proses et de poèmes, chansons et images de tous pays, est fière ce soir de te chanter l’une de ces nouvelles compositions que son directeur Albert. te dédie à toi et à ta famille. Bezra Achem.

Orchestre orientale de la Breitouna Band’s digèrée par Mme Victoria.
Le Chœur Breitoun Band’s…..


Violon en solo……

NYEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEE…NyeEEEEEEEEEEEEEEEEEEE..NyeeEEEE…NyeeeeeeEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEE….. NyEEEEE….EEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEE……………..

Breitou…

‘..Yééééééééééééééééééééé.. EEEEEEEEEEEEEEEEEEE …. Eéééééééééééééééééééé.. LILIIIIIIIIIIIIIIIIIIII….Yè EEEEEE…èèè……EEEEèèèèè…Lil….

‘Eïwa’…….

‘..Yè nari…////….Eyou’mi…..////….Déq’rè’yèEEEEEE..EEEEEEE…EEEEE…TI….////

Nag nag nag…nagnagananaganagnagnagnagnagan…Kanoun…

‘Bekh’bèkh ye Braham…Houttè ââloq…’

Braham reprend et chante en solo….Pour son nouveau petit fils.
D’une voix chaude et passionnée notre maître d’œuvre des fleurs en image à les yeux embués par l’émotion, il se retient quand même et…..

‘…Kadéch sbart….///…Ou kadéch hmélt…////…Ou kadéch tokh’mèm tââ’deou ââ’lla droussi Yè Nari….§§§§§§§§§§§§§§§§§§§….YèEEEEEEEE..ééééééééé\ééééééé

(Combien je fus patient, ….supportè….et combien de soucis sont passés sur mes dents… !’)

Kadéch chlègh’mi tqa’ssou….Fi ha’yè’ti ou toua’lou ou yanit fi joro’tom yè siédi..§§§§§…
Oullè méghir chqit oullè tnè’ed yè Ha’bi’bé’ti….§§§§§§§§§§§§§§§§…..
Méllè femè ha’jè fél don’ya eh’di elli ghé’lyè ââ’li’yè……..

(Combien j’ai ajusté ma moustache qui s’ allongeait et combien j’ai souffert après eux dans ma vie, sans jamais me plaindre ou soupirer envers personne…
Mais il y a une chose dans cette vie qui m’est très cher…… !)

Le chœur avec toute l’orchestration….

‘…..OURIRIRIRIRRIRIRIRIRIRIRIRIRIRIRIRIR…§§§§§§§§§§§§§

Ye marhaAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAba bélliIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIII jde’dl’qom..////. yè SIIIIIIdi BrahaAAAAAAAAm ..§§§§§////…Yè Baba ya’jij’ ..§§§§§§§§§§§§§….Nefarh’ou liIIIIIq’ oum oun…..Zaghre’touUUU
UUUUUUUUUUUU…..§§§§§§§§§§§§§§§…AAAAâla loulé’yéd ….§§§§§…Oun challah
Rabi i taou’el yam’rou…§§§§§§….Béch en jiou fél tfé’li’moOOOOOu…..§§§§

(Bienvenu à celui qui est né monsieur Braham, cher grand-père, nous sommes heureux pour toi et nous youyoutons pour l’enfant et que D ieu lui allonge la vie pour que nous soyons tous présents à sa bar-mitsva.]

Ye Marh’aAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAba ââl yesSSSSSSSSSSSSS’min, él fèl yes’tè’né , yè sidi moul’el’ nawaAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAr oul rihè el jé’mi’la…§§§§…Oun challaAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAh yeqQQQQQQQQQQQQQQQQQQQQ’ber.////… YE MONSIEUR BRAHAM…..yej’ri ou yet’khèEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEl lascoulaAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAA….§§§….Ou fi dar’ou louqen hab rabi mou’lèna…§§§§§§§§§§§§§§..Ouenti yè sidi fouq rassoMM………….§§§§§§§§§§§§§§§. …………….

Bienvenu au bouquet de jasmin, la fleur d’oranger peut attendre o toi le patron des fleurs et de la bonne odeur et si D ieu veut il grandit,………Il court et rentre à l’école…Et dans sa maison ( se marie), son chez lui et toi toujours là pour les chapeauter…Amin)

OuriririririiIRIRIRRRRRRRRRRRRRRRRIIRIRIRIR… !!!

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Nao (Nao) le dimanche 11 décembre 2005 - 20h21:

Une grande dame de Tunisie nous a quitte. Clothilde Saada dite Cloclo, fille de Sousse, mere de Giselle (epouse Fargeon), Hector et Jojo, grand-mere et arriere grand-mere de nombreux petits enfants et arriere petits enfants, nous a quitte au bel age de 95 ans.
Elle a ete inhumee vendredi au cimetiere de Pantin.
Meme a un age tres avance, cette femme a l'esprit vif et curieux s'interessait a tout ce qui se passait autour d'elle. Une forte personalite!
Quand un de nos anciens nous quitte, c’est un peu de notre memoire et de la Tunisie qui s’en vont.
Qu’elle repose en paix desormais!

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Bazooka (Bazooka) le dimanche 11 décembre 2005 - 20h20:

Buche de Noel ...
A l'approche des fetes, Valery met les pieds dans le plat chez Jean-Pierre.

Alors qu'on nous a rebattu les oreilles sur le fait qu'en France il n'existe pas (pour de vagues raisons d'Egalite) de statisques concernant la repartition de la population francaise selon sa confession, Giscard vient de declarer en direct ce soir dans Le Grand Rendez-Vous diffuse simultanement sur TV5 et Europe 1, que la France detient le record europeen en matiere de population de confession musulmane avec 8,2% de sa population, la deuxieme place revenant a un autre pays europeen (dont il n'a pas indique le nom) avec 4,2% de sa population.

Gageons que les chiffres de Giscard sont des chiffres officiels (il est bien rencarde concernant l'Europe) et qu'il va falloir tot ou tard citer des sources ... Cette fois ci, ce n'est plus: "Taisez-vous Elkabbach !", mais bien: "Mettez-vous a table, Giscard !"

Au passage, il a egalement revele que pour l'annee 2004, on a accorde 168 000 visas d'immigration a l'Algerie, 164 000 au Maroc et loin derriere 15 000 et 10 000 au Mali et a la Guinee.

Cherchez l'erreur lorsque, en visite officielle en Algerie, la foule scande a Chirac: "des visas, des visas !"

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Braham (Braham) le dimanche 11 décembre 2005 - 19h30:

Chère Latitesse

Bravo et bon courage! Je crois que nous devons tous défendre les valeurs républicaines et Judéo-Chrétiennes, en France et partout ailleurs. Il faut surtout renforcer ceux qui, comme Finkelkraute, prennent la tête du peloton pour le faire, même en risquant de se brûler aux flammes du terrorisme de la "bien-pensance".
Ces terroristes de l'esprit qui, avec une certaine naïveté accompagnée de l'étalage d'une insolente supériorité, voudraient faire régner leurs idéologies périmées. Ils ne voient sûrement pas qu'ils sont souvent manipulés, comme des marionnettes, par des "amis" opportunistes qui ne veulent que prévaloir leur fanatisme plus ou moins dissimulé.

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Bazooka (Bazooka) le dimanche 11 décembre 2005 - 16h49:

Citron,

Vous denoncez qui et quoi ?!

Qu'avez-vous denonce chez les Islamistes et qu'avez-vous denonce chez le Rav Ovadia Yossef ?

De deux choses l'une, soit vous en dites trop soit pas assez !

On ne denonce bien que sources/preuves a l'appui avec documentation referencee. Sinon, c'est de l'intox !

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Maurice (Maurice) le dimanche 11 décembre 2005 - 12h11:

L'Express du 08/12/2005
Istanbul la sublime

par Christian Makarian

C'est la ville de l'année. A l'heure où l'Europe s'élargit, où l'Orient se complique, elle est un pont entre les civilisations. Et son passé unique la propulse vers un futur prometteur. De Byzance à Constantinople, de l'empire du Grand Turc à la nation d'Atatürk, cette cité aux carrefours de l'Histoire et de la géographie a écrit une incroyable épopée. Redécouvrez-là à travers les lieux mythiques ou les jardins secrets d'une métropole plus mouvante, plus vivante que jamais


N'insistez pas, vous n'en trouverez point d'autre. Nulle part au monde il n'est de cité qui ait le front de porter trois noms à la fois. Byzance, Constantinople, Istanbul. Trois civilisations, trois orgueils, trois rêves. Et presque trois millénaires. Il aura suffi qu'une obscure bourgade, fondée en 680 avant Jésus-Christ par un rustre thrace nommé Byzas, se trouve sur le chemin d'un Perse mégalomane, Darius Ier, roi des rois, pour que, pour la première fois, une ville devienne le pivot d'un empire s'étendant sur deux continents. Tragique course à la grandeur, de la Bactriane à la Macédoine, qui s'achèvera à Marathon et verra, au final, le Grec ôter au Perse toute velléité sur la Méditerranée.

Reportage photo


Cliquez sur l'image pour voir le reportage photo de Jean-Paul Guilloteau commenté par Christian Makarian

Car c'est d'abord de mer qu'il s'agit. Imaginez un boyau de 32 kilomètres de longueur et de 550 mètres de largeur dans sa partie la plus étroite, qui constitue à lui seul le point cardinal d'un nouveau monde: Sa Majesté le Bosphore, littéralement le «passage de la vache». Daniel Rondeau, auteur d'un délicieux récit de voyage, Istanbul (NiL éditions), livre son expertise géologique: «Son lit est incliné vers la mer Noire, sa profondeur moyenne est de 60 mètres. Le courant, changeant selon les heures du jour, tire sa puissance des forces contraires qui le traversent.» Les géologues sont d'accord: à la suite d'un effondrement qui nous est inconnu - tsunami géant à l'origine du mythe du Déluge? terrible séisme dont la région est coutumière? - le lac qu'était la mer Noire se déversa dans la mer Egée par un étroit canal. Il est probable que certains Indo-Européens l'empruntèrent pour aller peupler l'Europe, en un temps où les steppes d'Ukraine et de Russie étaient encore couvertes de glace. Toujours est-il que le carrefour est impressionnant. Comme une pointe de flèche, la ville est entourée d'eau des trois côtés, triple défense naturelle formée par le Bosphore, la Corne d'Or et la mer de Marmara. Au nord, la mer Noire et celle d'Azov, la Toison d'or, l'ancienne Colchide et les gisements aurifères du Caucase. Au sud, après le détroit des Dardanelles, la Méditerranée dans toute sa splendeur, constellée de très anciennes civilisations: Crète, Chypre, Phénicie, Syrie, Judée et, bien sûr, Egypte. A l'ouest, les Balkans, initialement vides ou presque, puis, au-delà des Alpes Dinariques, l'irrésistible ascension de Rome, conquérante, envahissante, omniprésente. A l'est, enfin, Anatolie, Perse, Inde, Chine, Extrême-Orient relié par voie de terre, comme un trait - la future route de la soie. La place forte qui se dressera au bord du Bosphore se révèle aussi stratégique qu'immensément riche? C'est Byzance!


Aucun doute, elle est grecque. Tout près, les Hellènes ont enfoncé les portes de la mythique Troie et, aussi loin que l'on remonte, on trouve des traces multiples d'hellénisme. Mais Byzance, c'est l'autre Grèce, «l'alternative», celle qui prépare le futur, celle qu'Alexandre ne songe même pas à conquérir dans sa ruée vers les Perses, celle qui se donne à Rome dès l'an 146 avant Jésus-Christ en tant que «cité libre et fédérée». Simple allégeance à l'origine d'un destin immense. Car c'est Rome qui va faire Constantinople. Avec l'extension infinie de l'Empire romain, le système central s'affaiblit... «plus sous son propre poids, a écrit Stéphane Yerasimos dans Constantinople. De Byzance à Istanbul (éd. Place des Victoires), que sous les coups portés de l'extérieur». Sous Dioclétien, aux alentours des années 300 de notre ère, règnent simultanément deux empereurs; un pour l'Occident, un autre pour l'Orient. Constantin va remettre de l'ordre.

Bibliographie


Istanbul, par Daniel Rondeau. NiL Editions.
Istanbul, par Daniel Rondeau. Gallimard.
Istanbul, par Daniel Rondeau. Photos de Marc Moitessier, Groupe Marmara, La Martinière.
Constantinople. De Byzance à Istanbul, par Stéphane Yerasimos et Winnie Denker. Ed. Place des Victoires.
Istanbul en mouvement. Monde nouveau, par Dephe Gursoy et Ogur Hüküm. Ed. Autrement (à paraître le 19 janvier 2006).
Istanbul, par Jean-Claude Guillebaud. Photos de Marc Riboud. Imprimerie nationale.
La Mégapole d'Istanbul (1960-2000), par Jean-François Pérouse. Institut français d'études anatoliennes Georges-Dumézil.
Le Roman de Constantinople, par Gilles Martin-Chauffier. Ed. du Rocher. Istanbul et les Stambouliotes, par Ariane Bonzon. Glénat.

Difficile de faire la part de la légende et de l'Histoire. «Saint Constantin» s'est notamment illustré en épousant la fille de l'empereur Maximien avant de pousser ce dernier au suicide. A la veille d'une bataille décisive contre son rival Maxence, Constantin a une vision. Une croix lui apparaît en plein ciel avec cette devise: «En toutô nika». Ce que la phraséologie chrétienne traduira ainsi: «Par ce signe tu vaincras». Et il remporte la bataille. Voilà donc Constantin le cruel devenu très chrétien. Promu saint homme, il s'institue champion de la vraie foi, pourfend les hérétiques ariens et se proclame souverain de droit divin. Manque la capitale, car Rome présente désormais deux défauts majeurs: elle est sans cesse attaquée par les Barbares et elle ne se trouve plus au centre d'un empire qui s'est considérablement étendu vers l'est.


La Nouvelle Rome, à portée du Danube et de l'Euphrate, s'appellera, bien sûr, Constantinopolis et sera hellénophone. Entre 324 et 330 surgit une ville quatre fois plus grande que Byzance. «Il ne s'agit pas là d'une ville construite à la hâte, analyse Fernand Braudel dans Les Mémoires de la Méditerranée, mais d'une seconde Rome, acte de portée incalculable, d'autant plus qu'il est lié à la conversion de l'empereur au christianisme. Constantinople se confond avec le triomphe sur le paganisme et laisse, pour des siècles, Rome et son évêque loin derrière. En 476, l'empire d'Occident disparaît. Du nord au sud, une frontière invisible traverse la Yougoslavie, laissant à l'ouest la Croatie et toute l'Europe occidentale. A l'est de cette ligne s'étend l'Empire d'Orient, contrôlé par Constantinople et son souverain, le basileus.


Voici donc la cité sans rivale, seconde Rome et, très vite, seconde Jérusalem. Le premier concile œcuménique est convoqué, à Nicée; Constantinople se couvre d'églises; on rapporte de Jérusalem les reliques de la vraie croix. L'Empire s'orientalise, sauf sous le règne de Justinien, animé par l'idée folle de reconquérir l'Occident, en dépit des conseils avisés de son épouse, l'ex-prostituée Théodora. Une erreur aux proportions grandioses. Constantinople se dote d'un nouveau droit, de bibliothèques, d'édifices administratifs gigantesques, et surtout d'un joyau suprême: Sainte-Sophie (lire l'article). En la voyant achevée, Justinien se serait écrié: «Je t'ai surpassé, Salomon!» Il n'empêche, la cour impériale se vautre dans le luxe et fourmille d'intrigues. Les dynasties se succèdent et la menace extérieure ne cesse de croître. Au fil des siècles, les Avars, les Perses Sassanides puis les Arabes, poussés à la conquête par l'émergence d'une nouvelle religion monothéiste, l'islam, assiègent la cité. Des Balkans déferlent les Slaves; les Bulgares apparaissent invincibles. Le culte des icônes, trop amplifié par la peur des envahisseurs, provoque en réaction l'iconoclasme. Un siècle - le VIIIe - de guerre civile. Pendant que se multiplient les querelles byzantines, les bisbilles entre chrétiens, les anathèmes et les débats théologiques contradictoires, que se dessine la nouvelle Europe des héritiers de Charlemagne et qu'émerge la Bagdad rayonnante des Abbassides, Constantinople s'enfonce. Pire que tout, en 1054, le grand schisme est consommé entre l'Eglise de Rome et le patriarcat de Constantinople. Catholicisme et orthodoxie vont s'ignorer jusqu'en... 1964! L'Occident se mure dans l'indifférence et le mépris vis-à-vis du byzantin.


Constantinople a beau intégrer les peuples qu'elle domine, son déclin est inexorable. Pour évangéliser les Slaves et les apaiser, deux frères, Cyrille et Méthode, les ont dotés de l'alphabet cyrillique. Une quinzaine d'empereurs sont d'origine arménienne, de même qu'une fameuse dynastie, les Macédoniens. Les Syriens se promènent dans la ville comme chez eux. «On y parle cinq langues, rappelle Peter Brown, le meilleur historien de la période: le latin, parmi les Barbares, le grec, langue populaire dominante, l'arménien, le syriaque, le gotique. Dans les rues, on croise aussi bien des blonds aux yeux bleus que des bruns méditerranéens. La richesse et la splendeur de Constantinople ne sont pas une légende.» La cohésion repose sur la peur de l'islam, une administration pléthorique, la prospérité, l'or, les mosaïques, les monastères, les icônes, les soieries et broderies, tout un art sublime de beauté, une cuisine raffinée, un sentiment commun de grandeur en dépit de conflits féodaux ou interethniques et religieux vifs et incessants. Mais, en 1071, à Mantzikert, en Arménie, une page est tournée. L'armée byzantine est liquidée par de nouveaux conquérants venus d'Asie centrale et convertis à l'islam, les Turcs.


Inutile de chercher appui auprès de la chrétienté latine. Pis, à l'initiative des Vénitiens, la quatrième croisade, en 1204, n'a pas pour but de libérer Jérusalem mais de «se refaire» en mettant Constantinople à sac. Horreur absolue, tueries, pillages. Les chevaux qui ornaient le palais impérial trônent aujourd'hui sur la place Saint-Marc. Pendant cinquante ans, les Latins usurpent le trône de Constantin. Fou de rage, un empereur s'écriera: «Plutôt le turban turc que la mitre latine!» Il sera exaucé... Tandis qu'une nouvelle vague turque, les Osmanli, ou Ottomans, ne cessent d'avancer vers la Méditerranée, la cité impériale vit en sursis. Ultime et magnifique résistance. Byzance, encerclée, tient encore un siècle. En 1326, les Turcs s'emparent de Bursa, puis franchissent les Détroits, passent en Europe et prennent Edirne. En 1422 tombent la Grèce et le Péloponnèse et, seize ans plus tard, les envahisseurs instituent le devchirme, enrôlement des jeunes recrues chrétiennes en échange du tribut dû par leur famille au sultan. Système abject, à la base du corps des janissaires. Au début de la décennie 1400, l'Empire byzantin n'est plus qu'une petite tache autour de Constantinople. Reste l'assaut final.


Depuis huit siècles, l'islam attend cette heure. Une parole, peut-être apocryphe, prêtée à Mahomet dit: «Heureuse l'armée, heureux le chef qui la prendraient.» L'élu se nomme Mehmed II et n'a que 21 ans. «L'âge, raconte l'historien de la Turquie Jean-Paul Roux, où l'on ne respecte pas grand-chose, et Byzance ne vivait que du respect presque mythique qu'on lui portait encore.» 12 000 soldats, 350 navires, un gigantesque canon sont massés face aux murailles. Constantin XI, le dernier empereur, envoie un ultime cri de secours vers l'Europe. Le 12 décembre 1452, l'union des Eglises catholique et orthodoxe est proclamée dans la basilique Sainte-Sophie. En vain. En tout et pour tout, les Latins enverront un contingent de 700 hommes commandés par un Italien; capturés par les Turcs, ils seront «sciés lentement» entre deux planches. La mitre abandonne la place au turban. Mehmed II - qui prendra ensuite le titre de Fatih Sultan Mehmed (le Conquérant) - fait transporter par voie de terre une partie de sa flotte directement dans la Corne d'Or. A l'aube du 24 avril 1453, les Constantinopolitains se réveillent avec la flotte turque sous les yeux. Les Turcs offrent à Constantin XI une capitulation honorable, qu'il refuse aussitôt. Un mois plus tard, après un bombardement massif, la muraille cède.


Le 29 mai 1453, c'en est fait: les janissaires entrent dans la ville et se livrent à un hallucinant carnage. A la terrible nouvelle, l'Occident est sous le choc. «Plus que les croisades, estime Jean-Paul Roux, plus que les massacres des Grecs et des Arméniens aux jours de l'agonie des Ottomans, c'est la chute de Constantinople qui déforma définitivement l'image que les Européens avaient du Turc, lui retirant toute vertu, le parant de tous les vices.»


Après l'effusion de sang, les Ottomans réorganisent très vite la cité. Face à la diversité culturelle de Constantinople, qui ne sera appelée Istanbul que bien plus tard, ils accordent sans tarder des avantages aux patriarches grec, arménien et syriaque, ainsi qu'aux juifs - système dit du «millet», sorte de charte qui garantit un minimum de droits pour chaque communauté et qui va clairement structurer l'Empire ottoman selon une base confessionnelle. A Istanbul, qui vit là une sorte d'exception turque, il ne sera jamais question d'islamiser les minorités. Une monarchie absolue s'installe, parfaitement despotique mais qui va se révéler fertile. En 1481, à la mort de Mehmed II, l'Empire ottoman a exactement les dimensions de l'Empire byzantin cinq siècles plus tôt: des Balkans à l'Iran. Les Turcs se coulent admirablement dans le moule byzantin. Non seulement ils tentent de reconstituer le territoire du basileus, mais ils superposent aussi pouvoir spirituel et temporel, califat (enlevé aux Arabes) et sultanat. Istanbul en porte la marque. Les sultans transforment Sainte-Sophie en mosquée mais font également ériger partout des édifices musulmans, dont la fameuse mosquée Bleue (lire l'article).


Le sultanat est une étrange lignée, ponctuée d'atrocités et de poésie. Elle a son palais, sans ostentation, Topkapi, qui offre une vue imprenable sur le Bosphore. On y trucide tant de vizirs qui ont cessé de plaire, de ministres ou de favoris déchus, que des bourreaux y résident en permanence, exemple unique au monde. Bayazid II, par exemple, est détrôné par son fils Selim Ier, qui, pour être tranquille, fait exécuter sa propre famille. De 1475 à 1855, date à laquelle les sultans quitteront ce lieu pour s'installer carrément au ras de l'eau, dans le palais de Dolmabahçe (lire l'article), chacun des maîtres de l'empire apporte à Topkapi son lot d'embellissements. Sur 38 sultans, 26 vivront entre ces murs. Mais on aurait tort d'imaginer un délire d'ors et de marbre. Topkapi est relativement austère et ses délices résident dans ses petits kiosques ou dans son harem, géant.


Bien qu'en guerre avec la chrétienté, qu'elle prétend encore asservir, Istanbul est particulièrement ouverte sur le monde. On y recourt sans retenue à des artistes italiens, tel Bellini. Et, à partir de Soliman le Magnifique (1520-1566), l'alliance avec la France et la signature des premières capitulations ouvrent la voie à d'intenses échanges (lire l'article). C'est alors l'apogée. Avec 700 000 habitants, Istanbul devient la plus grande ville du monde connu et compte quatre fois plus d'habitants que Paris. Seulement 50% de la population est musulmane; les chrétiens sont 40% et les juifs 10%, même si la cité se dote de deux mosquées essentielles à son décor actuel, la Chehzade et la Süleymaniye, celle de Soliman le Magnifique. Istanbul devient capitale législative, avec l'institution du Kanunname, code de lois nouvelles, et haut lieu poétique, comme le montre le recueil - le Divan - laissé par Soliman. Mais Soliman aura beau dire qu' «il ne peut exister qu'un seul empire sur la terre, comme il n'y a qu'un seul Dieu dans le ciel», son règne marque aussi le début d'une décadence. Même s'il fait exécuter deux de ses fils, celui qui lui succédera, Selim II, portera le surnom de «Mest» (ivrogne). Pour finir, il est dominé par son harem, où la sultane Roxelane, ancienne esclave supposée d'origine russe, ne cesse d'intriguer, faisant tomber tête après tête.
JE VOUS METS CETTE HISTOIRE POUR VOUS MONTRER QUE NOUS ETIONS 10%JUIFS DE CET EMPIRE OTHOMAN AVEC DES DROITS .LA COLONISATION EUROPEENNE A ETE UNE PARENTHESE D'UN SIECLE LA DECADENCE DE l'UN ET LE DEPART DE L'AUTRE OBLIGEAIENT L'INDEPENDANCE DE LA JUDEE POUR REDONNER AUX JUIFS LES DROITS QU'ILS AVAIENT DANS L'EMPIRE AU LIEU SYMBOLIQUE DE LEUR IDENTITE C'EST POURQUOI LE CHEF D'ETAT PERSE EST UN RUSTRE QUI N'EST PAS A LA HAUTEUR DE SON HISTOIRE QUAND L'ISLAM VA T il REGARDER SES VALEURS HUMAINES EN FACE POUR SE BATTRE CONTRE LES BARBARES QUI SE SERVENT DE LUI POUR DETRUIRE LA GRANDE CIVILISATION ORIENTALE PARTANT DE NOTRE HISTOIRE COMMUNE MESOPOTAMIENNE L'EMPIRE ETAIT SELON UN DECOUPAGE RELIGIEUX LES ETATS NATIONS OBLIGEAIENT LA PART JUIVE DE PRENDRE SA PART NATIONALE LA SHOA EST APRES LA DEMARCHE NATIONALE DE L'APRES EMPIRE OTHOMAN ELLE A ETE EGALEMENT UNE REPONSE A LA BARBARIE FASCISTE

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c:/
Deux pigeons surpris au Kotel par Viviane Scemama Lesselbaum

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Message de Christian Monier
Conseiller à l'Assemblée des Français de l'Etranger,
représentant les Français des Etats-Unis

Bonjour,
Comme plusieurs cas de refus d'embarquement à l'aéroport de Roissy m'ont déjà été signalés, je vous rappelle que la législation américaine sur les visas a changé. Les titulaires d'un passeport français délivré à compter du 26 octobre 2005 ne pourront plus bénéficier de l'exemption de visa pour un voyage touristique aux Etats-Unis, comme cela était le cas auparavant, car les autorités françaises ne délivrent pas encore de passeports biométriques comme le demandent les autorités américaines.

Merci de transmettre cette information très largement. De nombreux français s'apprêtent à voyager vers les Etats-Unis durant la période des fêtes, et les compagnies aériennes ont pour instructions de ne pas les autoriser à embarquer s'ils ne possèdent pas soit un passeport délivré par les autorités françaises (Préfectures ou consulats) avant le 26 octobre 2005, soit un visa.

Pour plus d'information, je vous invite à visiter directement le site de l'ambassade américaine à Paris :
http://www.amb-usa.fr/texts/092605.htm
"People traveling to the United States for business or tourism with a French passport issued on or after October 26, 2005 that does not have an electronic chip will need to apply for a U.S. visa.

Please note that business and tourism travelers with passports issued before October 26, 2005 are not affected by the new law. Conditions for them remain the same: bearers of machine-readable passports, issued before October 26, 2005, may travel visa-free to the United States; bearers of older, non-machine readable passports will need to apply for a U.S. visa."

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16ème journée du livre juif

de 14 h à 18h

DIMANCHE 11 Décembre

Présence exceptionnelle de son Excellence Avi pazner,

Ancien ambassadeur d’Israël en France

Rencontres et dédicaces

d’auteurs, avec la participation de :

Beate et Serge KLARSFELD, Eliette ABECASSIS,Pierre ASSOULINE,Jacques ATTALI, Yaël AZOULAY, Gabriel BENICHOU,

Caroline BONGRAND, Sarah FRYDMAN,

Philippe GRIMBERT, Michel GURFINKIEL,

Yaël HASSAN, Rachel HAUSFASTER,

Michèle KAHN, Laurent KLEIN, Mehrezia LABIDI, Bernard LEVI, Chantal MEYER-PLANTUREUX, Nina MOATTI, Aldo NAOURI,

Yolande MUKAGASANA, Avi PAZNER

MJLF

11 rue Gaston de Caillavet-7015 paris

Téléphone : 01 44 37 48 48

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Primo (Primo) le dimanche 11 décembre 2005 - 04h56:

Parfum de flammes

Une drôle d’odeur âcre planait ces jours-ci dans nos banlieues, nos villes et même nos campagnes.

Voitures brûlées ?

Charniers en décomposition ?

Catastrophe industrielle ?

On avait beau retourner la terre, inspecter chaque canalisation, arpenter chaque cité de banlieue, on n’y trouvait que le calme apparent habituel d’un samedi ensoleillé et froid de décembre.

Pourtant, l’odeur était entêtante et devint rapidement insupportable.

Rien de plus agaçant qu’un effluve nauséabond dont on ne peut identifier l’origine.

Les braves gens en vinrent à se dévisager avec soupçon.

Certains se cachaient pour se renifler eux-mêmes.

Les gardiennes d’immeubles étaient débordées d’appels afin que l’on vérifie les gaines d’ordures.

Les pompiers étaient sur le pied de guerre et de nombreuses voix s’élevèrent pour fustiger leur inefficacité.

Le gouvernement, lui-même, mobilisa en urgence un comité interministériel de crise pour répondre au fléau olfactif qui menaçait notre beau pays.

Les agences de voyages étrangères croulèrent sous les demandes d’annulation de voyages en France.

La balance commerciale était désormais menacée et le CAC 40 ouvrit la séance boursière avec une chute de 12,5% !

La réponse, finalement, aurait pu venir d’un vieil Allemand, de passage à Paris, qui avait déclaré :


- J’étais jeune, un enfant même. Mais je ne pourrai jamais oublier cette odeur. C’était le 11 mai 1933, à Berlin. Le premier autodafé nazi. Il m’est impossible de ne pas reconnaître la même odeur aujourd’hui.


- Mais enfin, aucun livre n’est brûlé sur la place publique de nos jours, lui avait rétorqué le journaliste.


- Peut-être, mais cherchez quand même dans cette voie. L’autodafé exhale sa puanteur autrement que par la combustion matérielle de livres. On peut brûler la culture et la pensée par bien d’autres moyens de nos jours. Je suis formel. Impossible pour moi de me tromper. Et vous avez tout intérêt à trouver. Notre tragédie, à nous Allemands, a commencé avec cette odeur.

Le vieil homme repartit chez lui sous les sarcasmes et les quolibets.

La pestilence était toujours là, palpable et incessante.

Il circulait bien, depuis quelques semaines, des demandes d’interdiction d’expression d’un philosophe dans des colloques, sur les ondes radiophoniques. Ce qu’on lui reprochait ? De penser, de réfléchir, tout simplement.

Comme certains, en d’autres temps, avaient sorti leur revolver en entendant le mot "culture", d’autres dégainaient leur pétition si on leur parlait de "pensée complexe".

Mais la pestilence est toujours là, palpable et incessante.

Sans doute la cause de cette atmosphère polluée est-elle sociale. En tout cas, c’est la conclusion que semble avoir privilégié Jean-Louis Borloo, ministre de l’Emploi, de la Cohésion sociale et du Logement.

Le Nouvel Obs est d’accord.

Le Monde aussi.

Le Monde Diplo, tu penses.

Quant aux parfumeurs, je te dis pas…

Jean-Pierre Chemla © Primo-Europe, 10 décembre 2005

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Latitesse (Latitesse) le dimanche 11 décembre 2005 - 00h40:

Maxiton,

Voilà une sinistre nouvelle qui nous dit assez que parler de République en regardant les problèmes qu'elle rencontre, en face, n'est plus possible.

Alain Finkielkraut n'a rien fait d'autre.

Aujourd'hui, même quand un homme réputé à gauche s'élève contre des voyous, on l'accuse de racisme...et ironie suprême d'être à l'extrême droite. On semble oublier quand on s'indigne des propos du ministre de l'intérieur, que les populations musulmanes souffrent tout autant que les autres de ces désordres qui parfois entrainent leurs enfants

La France a d'innombrables imperfections, sans doute, mais l'école y est gratuite, la sécurité sociale existe, les logements sociaux aussi, sans parler des aides importantes de l'état.

On peut se demander pourquoi tant de gens arrivent dans un pays si critiquable.

Nous avons surabondemment utilisé le système des aides ajoutées aux aides, eh bien ça n'a pas marché, inutile de continuer, nous sommes dans un pays libéral dans lequel chacun doit se "prendre en main" et nous les juifs, en particulier, sommes un exemple de ce que l'on peut réussir dans cette république.

J'attends de nos gouvernants qu'ils fassent respecter, et nos lois, et l'Histoire de notre Pays.

Que l'on ne s'y trompe pas, ce n'est pas pour autant que j'irai voter pour Le Pen ou de Villiers, la République mérite mieux que ça tout de même.

Ce n'est pas pour autant, non plus que j'abandonnerai mon éternel combat contre le racisme d'ou qu'il vienne.