Archive jusqu'au 12/juillet/2007

Discus: ADRA : LES COMMENTAIRES D'HARISSA: Commentaires 2007: Commentaires Juillet 2007: Archive jusqu'au 12/juillet/2007
Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Cacouboulou (Cacouboulou) le jeudi 12 juillet 2007 - 01h26:

Qui l'eut cru ? Hezbollah chez Sarko,,, histoire de récompenser les chers électeurs qui ont voté les yeux fermés pour celui qui la main sur le coeur, se disait un grand ami d'Israël, et qui à présent s'apprête à recevoir son pire ennemi,,,

Moralité :

En démocratie on n'a que les élus qu'on mérite,,, Et quand après coup, on se dit " Mince alors ! j'ai voté comme un Con ", on réalise alors que le grand avantage du suffrage universel, c'est qu'on en connaît le pourcentage exacte !

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Victor (Victor) le mercredi 11 juillet 2007 - 22h46:

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Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Breitou (Breitou) le mercredi 11 juillet 2007 - 22h24:

Une petite trève dans une actualité préoccupante. Un détour côté jardin. Nouvelle halte possible, dans le beau quartier du Marais, « à l'écart de l'agitation des rues». Mais les rires des enfants sont les bienvenus : des jeux en bois accueillent les tout petits.

Une partie est ouverte au public depuis hier. On y accède par la rue des Francs-Bourgeois. A venir : un second espace, odorant. Pour y mener un chemin s'imposait : la rue des Rosiers. Depuis des siècles son nom nous répète quels arbustes poussaient là. Parfum enclos dans deux syllabes, au cœur du Pletzl.
Y reverra-t-on la première rose cultivée, quand la rue longeait les remparts ? Sans doute une Rosa gallica, belle Rose de France. Connue pour sa fragrance, utilisée pour ses propriétés médicinale, elle était très commune au Moyen-Age.

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Rosa gallica et quelques fleurs de geranium vivace. Photo Botarosa

Le jardin Francs-Bourgeois-Rosiers : un nouveau jardin en plein coeur du Marais

Le jardin Francs-Bourgeois-Rosiers est situé en plein coeur du Marais. Il s'imbrique entre les beaux hôtels historiques du XVIIe siècle..

Ce jardin sera aménagé en deux phases.

La première partie (1 040 m²) ouverte le 9 juillet est dédiée au repos. Elle se déploie face à l'Hôtel de Coulanges, l'actuelle Maison de

l'Europe. Son hall permet d'accéder au jardin, depuis la rue des Francs-Bourgeois.

La deuxième tranche du jardin (1 095m²) est située derrière l'Hôtel d'Albret et sera réalisée ultérieurement. Elle sera accessible par la rue des Rosiers. Le jardin est intime et à l'écart de l'animation des rues. Une vaste pelouse semi-ombragée accueille des jeux en bois pour les tout-petits. Elle est entourée par une promenade, bordée d'arbustes, de graminées comme le penisetum, et de bancs.

La partie aménagée dans un second temps sera dédiée aux activités ludiques et pédagogiques. Un grand marronnier trônera au centre d'une petite place en bois. Les habitants de l'arrondissement pourront bénéficier d'un jardin partagé, au pied de l'Hôtel d'Albret.

Les massifs d'arbustes qui borderont le jardin relieront visuellement les deux parties du jardin : cannes de Provence, céanothes rampants, orangers du Mexique aux floraisons particulièrement odorantes,cornouillers. Quelques arbres créeront des effets de perspective.

Informations pratiques

Surface : 2 135m² - Métro : Saint-Paul - Accès : 35-37 rue des Francs-Bourgeois, Paris 4 ème

Date de début et de fin de travaux : février à juin 2007 - Maîtrise d'ouvrage : Direction des espaces verts et de l'environnement (DEVE) Service exploitation des jardins : division 1/2/3/4 - Maîtrise d'oeuvre : DEVE Service du paysage et de l'aménagement : division études et travaux n°1 - Coût : 160 000 + 75 000 pour les accès par la Maison de l'Europe.

Source : http://www.paris.fr/portail/viewmultimediadocument?multimediadocument-id=31081

INFORMATION TRANSMISE PAR BERNADETTE CAPDEVIEILLE

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Lepetit_Malin (Lepetit_Malin) le mercredi 11 juillet 2007 - 21h53:

Lettre ouverte au Président de la République


- 11 juillet 2007 - Charles-Emmanuel Guérin


Monsieur le Président,

En tant qu'analyste stratégique, spécialisé dans les conflits contemporains et le terrorisme fondamentaliste islamiste, je n'interviens pas en principe dans la politique intérieure de mon pays, la France. Comme d'autres analystes, j'ai écouté vos déclarations d'intentions, j'ai écouté chacune de vos interventions télévisées, qu'il s'agisse d'économie ou de positionnement face aux terrorisme.

Le citoyens français que je suis fut séduit, et l'analyste stratégique satisfait de votre position car, enfin, un candidat aux présidentielles qui qualifie les membres du Hezbollah de « terroristes » semblait être un candidat en phase avec la réalité. Vous nous aviez promis des « surprises et la rupture ». Vous ne nous avez pas menti.

La surprise est d'inviter les représentants du Hezbollah en France pour le dialogue interlibanais.La rupture est d'avoir voulu faire au grand jour ce que les chef des gouvernements précédents faisaient de manière hypocrite.

La décision d'inviter le Hezbollah aura des répercussions au Liban, au Proche-Orient mais surtout dans la perception des prochains actes terroristes initiés par cette formation terroriste. Pourquoi faites-vous cela ?

Avez-vous à ce point perdu la mémoire ? celle de l'histoire du Liban des années 80 et celle d'une actualité plus récente ? Avez-vous oublié :

Le Drakkar de Beyrouth et les parachutistes français.

Les rapts de ressortissants français.

L'exécution d'Occidentaux.

Le rapt de soldats israéliens dont nous sommes sans nouvelles.

Les attaques par Katioucha qui ont tué 119 soldats et 41 civils pas plus tard que l'année dernière.

La volonté revendiquée d'éradiquer Israël.

L'alliance de circonstance avec des groupes terroristes (sunnites) en Irak.

Mais enfin, de qui parle-t-on ?

Pourtant nous savons, vous savez aussi, que le Hezbollah, le Hamas, le Djihad Islamique et Al Qaeda, c'est le même combat ! Ne pas reconnaître le danger c'est l';ignorer, et l'ignorer ne le fera pas reculer et ne l'annihilera pas. Faut-il vous rappeler qu'avant l'arrivée du Hezbollah, le Liban se stabilisait. Oh, ce n'était pas idéal, pas parfait, mais le Liban était loin de revivre des tensions identiques à ses pires années.

Pourquoi inviter le Hezbollah ? Allez vous faire un remake des préparatifs de la seconde guerre mondiale avec Kouchner en Daladier et représentant du président français.

Celui-ci demande aux Tchèques d'offrir les Sudètes sans combattre. Vous allez donc offrir le Liban aux Iraniens et Syriens ???

Pendant que j'écris ces lignes, j'avoue avoir du mal à croire que je suis en train de faire un récapitulatif de ce qu'est le Hezbollah, de ce que représente l'Iran (pas les Iraniens) et la Syrie (pas les Syriens) en capacité réelle de menaces pour l'Europe. Comme si vous ne connaissiez pas leurs intentions et leurs actions.

Nos médias anti-américain et anti-israéliens (je cherche encore dans notre presse un article favorable ou « positif » à l'égard de ces deux pays) noient le poisson dans l'eau. De ce fait, la population française, comme du temps de J. Chirac, ne peut mesurer la portée de cet acte. Ce faisant, le gouvernement français offre implicitement une légitimité au Hezbollah !

Ce sera la France, qui sera responsable de l'avenir d'une partie de la planète. Ce sera nous, Français, qui serons responsables du nouveau visage du Proche-Orient et des relations stratégiques avec le Liban, la Syrie, l'Iran et Israël. Que croyez-vous qu'il y aura comme réaction face à cet acte de légitimité ?

La première sera immédiate : le terrorisme, car la terreur paye !

La seconde sera plus subtile et difficilement décelable par l'opinion publique : si le Hezbollah se sent « coincé » de part l'image favorable que vous lui offrez et qu’il ne pourra ternir trop vite, il ne changera pour autant ni ses objectifs ni ses actions. Il s'adaptera et se trouvera un « prête-nom ». Les Katiouchas pleuvront de nouveau sur Israël ou sur le Liban (en cas de coup d'état), les exécutions continueront ainsi que les kidnappings, mais nous n'entendrons plus parler de Hezbollah. Nos médias focaliseront nos regards vers un autre « groupe armé ».

Non seulement le Liban n'aura rien gagné, mais la politique française aura ellemême fabriqué un « bourbier libanais ». C'est la France, qui aura dispersé les infimes possibilités de règlement du conflit sous-jacent au Liban. Une fois reçu, le Hezbollah deviendra l’un des acteur incontournable du Liban. Il pourra dès lors apposer sur son CV la liste de ses actions et les personnalités rencontrées.

Le Hezbollah, reçu par l'état français ! Imaginez un autre titre : «Carlos Ramirez Sanchez, élu ministre de la sécurité» !

Pourquoi pas ? Si le Hezbollah est, selon vos dires, « un acteur de la politique libanaise », alors le terroriste Carlos est un acteur de la sécurité française ! C'est vrai quoi, si lancer des roquettes sur Israël, kidnapper et assassiner des gens permet de rencontrer des élus en tant qu'« acteur de la vie d’un pays », alors, en tant que terroriste français, abattre des agents de la DST confère le statut d'acteur de la sécurité française. Allons-y, maintenant tout est permis. Visiblement, cela rapporte de poser des bombes.

Même si cette formation terroriste bénéficie du soutien de la France depuis quelques années déjà (refus français de l'inclure dans la liste internationale des organisations terroristes) , à ce jour, inviter en France une délégation du Hezbollah, leur confère de facto une considération politique, stratégique et la légitimité du "partenaire politique honorable", ce qui est hallucinant.

Il y a peut-être une réponse très simple à cette situation. On aimerait croire en effet que la décision française de recevoir sur son sol le Hezbollah serait la suivante : sans doute a-t-il accepté de se démilitariser et ouvre-t-il ses entrepôts d'armes légères et individuelles, insi que les dépôts de roquettes et autres missiles longues portées acquis très récemment ! Le Hezbollah serait donc devenu un parti politique digne de ce nom, et se serait séparé de ses dirigeants radicaux et antisémites appelant à la destruction des Juifs et d'Israël ! Ce Hezbollah nouveau ne perçoit donc plus de fonds provenant de Syrie et d'Iran et il a relâché les deux soldats israéliens capturés l'année dernière ? Le Hezbollah a enfin renoncé publiquement à la violence.Hélas, tout cela n'est que pur fantasme.

En réalité, il n'en est rien et c'est bien le Hezbollah que l'on ne connaît que trop qui est reçu en France;Alors, les conséquences seront internationales. La France et ses représentants vont, une fois de plus, isoler Washington. Il n'y a plus qu'à attendre que la Belgique, l'Allemagne, le reste de l'Europe invitent à leur tour le Hezbollah. Ils ont réussi cette manoeuvre grâce à NOUS, les Français. Les regards des médias se tourneront vers les USA, qui "résisteront" seuls une fois de plus. Mais pour combien de temps ? Ils ne peuvent et ne veulent conduire une politique étrangère seul. Le Hezbollah le sait. Les USA adopteront donc une attitude plus souple à l'égard de cette formation terroriste. Nous venons, NOUS Français, de les lâcher et de leur couper l'herbe sous le pied. Comment, désormais, désarmer un groupe terroriste qui n'en porte plus le nom? Avec quel termes condamnerons-nous les prochains attentats et attaques du Hezbollah vers Israël ? Ce ne sont pas que des manoeuvres politiciennes. C'est bien pire que ça. On vient de pactiser avec le Diable, ...c'est tout simplement ça !

Mr Le Président, contrairement à mes confrères, je ne vous demande pas de revenir sur vos décisions. Quelles que soient les demandes formulées et quelles que soient les personnes qui les formulent, je suis certain que de toutes façons, votre décision est prise depuis longtemps. Non, je ne vous demanderai pas (seul ou à l'unisson) de revenir sur votre décision, je vous demande d’aller jusqu'au bout. 53% des Français vous ont fait confiance. Parmi ces 53%, il y en a qui ne maîtrisent pas la géopolitique et la géostratégie et qui vous faisaient confiance. Ils vous regardent et vous écoutent. Beaucoup, avant le résultat des élections, étaient prêts à quitter la France pour s'installer ailleurs. Nous en connaissons presque tous. Ils sont restés parce que vous aviez promis du changement dans les relations internationales, et en particuliers avec Israël et les USA. Vos déclarations et l'identification du Hezbollah en tant que terroriste avaient apaisé beaucoup de Français.

Allez jusqu'au bout. Montrez-nous, montrez aux Français que finalement, vous ne ferez qu'accélérer le mécanisme d'islamisation de la France et de l'Europe, que vous ne ferez que consolider la rupture avec nos amis américains et embraser le Proche-Orient.

Montrez à ceux qui ont voté pour vous et qui vous ont offert le peu de foi qui leur restait que vous n'êtes pas le Président dont la France a besoin.

Il y a bien des surprises et il y a bien rupture. Seulement, pendant que nous vous écoutions, nous ne pensions pas aux mêmes choses, nous n'avions pas les mêmes priorités.

Vous ne nous avez pas menti. Nous n'avons pas su lire entre les lignes.

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Israel_News (Israel_News) le mercredi 11 juillet 2007 - 21h33:

Sujet : Paris joue la danse du ventre avec le Hezbollah (Source : Simon Pilczer - 11/07/2007 02:10:05)


Paris joue la danse du ventre avec le Hezbollah...
Et Bernard Kouchner avec nos nerfs.


Dépêche AFP et Ministère des Affaires Etrangères (ce sont souvent les mêmes, d'ailleurs :

21:23 Paris joue l'apaisement avec le Hezbollah


Le Hezbollah n'est "pas inscrit sur la liste européenne des organisations terroristes" et la France "n'a pas l'intention" de demander son inscription sur cette liste, selon le porte-parole de la présidence française David Martinon, interrogé par l'AFP "Le Hezbollah est un acteur politique important au Liban. Il est l'une des composantes du dialogue national. A ce titre, il est invité aux rencontres interlibanaises de la Celle-Saint-Cloud" près de Paris, a-t-il également affirmé, précisant que "Nicolas Sarkozy souhaite que le Hezbollah redevienne un parti libanais qui joue le jeu de la démocratie parlementaire libanaise".

(Avec AFP)

Confirmation de la langue de bois des affaires etrangères françaises par la porte-paroles du Quai d'Orsay :


La porte-parole du ministère des Affaires étrangères a fait des déclarations sur la rencontre inter-libanaise et a répondu à des questions

URL : http://www.desinfos.com/article.php?id_article=7684

10 juillet 2007 - Points de presse - Ministère des Affaires étrangères

Une rencontre inter-libanaise se tiendra au Château de la Celle Saint-Cloud les 14, 15 et 16 juillet. La rencontre commencera à 15h30 le samedi 14 juillet et sera clôturée le lundi 16 juillet à 10 heures par une conférence de presse. Elle rassemblera des représentants des forces politiques associées au dialogue national libanais ainsi que de la société civile. Les débats, sous l’impulsion du ministre, seront centrés sur le nécessaire renforcement de l’Etat libanais.


Il ne s’agit ni d’une conférence régionale ou internationale, ni d’une session de dialogue national sur le modèle de celui qui avait été initié en 2006, même si les forces invitées sont les mêmes.

Il y aura sur place un lieu où on peut travailler éventuellement et donner rendez-vous à des participants ?

Je ne peux pas vous dire aujourd’hui le lieu de la conférence de presse. J’espère pouvoir vous le préciser en tout début de semaine. La réunion elle-même n’est pas ouverte à la presse.Il y aura au début des travaux un tour images, puis il y aura la conférence de presse du ministre le 16 juillet à 10h00.

Allez-vous diffuser la liste des participants à la réunion ?

Nous ne pouvons pas le faire aujourd’hui parce que nous ne l’avons pas.

Est-ce que les invités vont être logés sur place ou dans les hôtels à côté ?

Les invités seront dans un ou plusieurs hôtels.

Est-ce que ce sera accessible ?

Il y aura un dispositif de sécurité important. Nous vous donnerons plus de détails quand nous connaîtrons exactement tous les lieux.

Si nous avions des velleités de nous rendre sur place, il va sûrement falloir montrer patte blanche, et un certificat de résidence à la Celle Saint-Cloud, si nous ne voulons pas être raccompagnés manu militari par les CRS.
Par conséquent si manifestation il doit y avoir, elle devra se concevoir en un lieu symbolique à PARIS : et pourquoi pas devant la statue du capitaine Dreyfus, Bd Raspail près de Montparnasse.

Le fait que la presse soit un peu exclue du château, n’est-ce pas une certaine défiance à l’égard de la presse et notamment des correspondants de la presse étrangère à Paris ?

Il ne faut pas parler de défiance à l’égard de la presse. Vous savez parfaitement à quel point la situation au Liban est délicate. Nous avons dit, le ministre l’a dit dès le début, que cette rencontre, qui devait être utile, était informelle.La conférence de presse finale vous rendra compte de ce qui s’est passé. Il y a des moments pour tout. Il y a des moments où il faut que les parties se parlent entre elles. Il y a des moments où elles doivent le faire sous les yeux du public.Ce serait une erreur de dire qu’il s’agit de défiance vis-à-vis de la presse.

Qui va régler la note ? Est-ce que c’est la France qui invite ?

Oui, c’est la France.

Vous dites qu’il y a une conférence de presse. Il y a toujours un décalage entre ce que vous donnez et ce que nos rédactions apprennent. Cela a été le cas pour l’énoncé des participants.

Nous faisons ce que nous pouvons. Je vous donne les informations que j’ai. Lors de la conférence de presse qui aura lieu immédiatement après la fin des travaux, le ministre vous donnera toutes les informations que vous souhaitez et répondra à toutes vos questions.

Concernant le format de la conférence, est-ce que l’on peut avoir des détails ? Est-ce que ce sont des séances plénières ?

Il est prévu des séances plénières, la première dès le premier après-midi. Il y aura des dîners, des déjeuners, des pauses, des rencontres informelles bilatérales. L’objectif est que les gens se parlent, qu’ils puissent discuter entre eux comme ils le souhaitent.

La France veut que la réunion informelle soit la plus inclusive possible. On a l’habitude d’avoir un interlocuteur principal. Est-ce une mesure de succès d’avoir 14 ou 15 personnes sur le podium pour la conférence de presse ? Est-ce uniquement M. Kouchner qui va nous rendre compte de ce qui s’est passé, car nous aimerions avoir aussi l’occasion de dialoguer avec les participants.

Il est prévu pour l’instant que c’est M. Kouchner qui rende compte des discussions. Nous vous donnerons après le détail des participants, des présents. Vous connaissez d’ailleurs les représentants des 14 formations politiques qui sont invitées.L’objectif de cette réunion est que des discussions aient lieu et que ce soient des discussions utiles, qui permettent encore une fois d’aider au bon fonctionnement des institutions, de la vie politique libanaise. Ce ne sont pas des pourparlers, nous n’attendons pas un accord. Il faut être conscient que c’est un événement un peu atypique dans notre vie diplomatique. Ce n’est pas une conférence internationale. Le ministre qui en a eu l’initiative utilise d’ailleurs le mot rencontre. C’est une rencontre informelle, c’est cela l’objectif.

Au départ vous avez parlé d’une vingtaine de personnes. Si on inclut la presse libanaise, il y aura une quarantaine de personnes.

Je ne crois pas avoir donné de chiffre. Ce qui est vrai, c’est que nous avons demandé à chacune des formations politiques de désigner deux représentants et qu’il y a par ailleurs des représentants de la société civile. Nous arrivons donc à une quarantaine de personnes.

Tout le monde va participer ?

Les invités participeront évidemment à toutes les sessions. Ils participeront aux discussions. Nous souhaitons qu’ils discutent entre eux. L’idée d’associer la société civile vise à stimuler la réflexion. C’est un événement particulier que justifie la situation particulière du Liban.

Il y a les 14 forces libanaises qui ont été présentes pendant le dialogue national. On peut comprendre le choix de ces 14 forces libanaises. Mais comment expliquer le choix des cinq représentants de la société civile. Comment la France les a-t-elle choisis ?

M. Cousseran, qui connaît très bien cette région, s’est rendu au Liban à la demande du ministre pour voir sur place les personnalités qui pouvaient être retenues pour stimuler la réflexion.

S’il y a 14 partis politiques qui viennent du Parlement, il y a deux représentants par parti, cela fait déjà 28, plus cinq, nous sommes déjà à 33, plus l’entourage, ce qui fait 40.

Cela devrait faire une quarantaine de personnes. L’idée est que c’est un format restreint.


Sur le renforcement de l’Etat libanais. La France a-t-elle une vision sur cette question ?

Ce que nous voulons, c’est discuter, réfléchir. Nous avons dit, quand le Premier ministre libanais est venu la semaine dernière à Paris, à quel point nous soutenions son gouvernement, à quel point nous le soutenions dans sa démarche politique. L’objectif de cette rencontre est de permettre des discussions pour réfléchir au renforcement de l’Etat libanais.Laissons les discussions se tenir. Nous pourrons en discuter après.

M. Kouchner va présider les débats, sera-t-il meneur des débats ? Y aura-t-il des idées qui seront présentées aux participants ?

Il sera l’animateur des débats. Les discussions se feront de façon extrêmement informelle. Nous ne pouvons pas vous dire aujourd’hui ce qui va être dit, ce qui va être fait. Laissons la réunion se tenir.

Dans le cadre de cette rencontre inter-libanaise, est-il prévu que M. Sarkozy reçoive les délégations ?

Pas à ma connaissance.

Est-ce que la question du Hezbollah pose problème ?

La question du Hezbollah ne pose pas problème. Le Hezbollah est un acteur de la vie politique libanaise, qui doit s’intégrer au jeu politique et renoncer à la violence.
Exactement la même formulation que M. david Martinon, porte-parole de l'Elysée, alors que nicolas Sarkosy avait formellement déclaré, alors qu'il était ministre d'Etat, ministrre de l'intérieur et pendant sa campagne présidentielle, que le Hezbollah est une organisation terroriste : Nasrallah l'aurait-il terrorisé ???


Pourtant la veille, le même David Marttinon répondait :

Pour Nicolas Sarkozy, il faut que "le Hezbollah renonce à l’action terroriste"

9 juillet 2007 - Jerusalem Post édition française

http://www.desinfos.com/article.php?id_article=7675


"L’objectif" est "que le Hezbollah renonce à l’action terroriste", a déclaré lundi 9 juillet le président français Nicolas Sarkozy en recevant les familles des trois soldats israéliens détenus en otage, selon son porte-parole David Martinon. Alors qu’on lui demandait si le président avait qualifié le Hezbollah libanais de "terroriste" pendant cette entrevue, Martinon a répondu : "oui".


Il a complété en disant que son objectif était que le Hezbollah renonce à l’action terroriste et redevienne un parti politique presque comme un autre, qu’il joue le jeu de la démocratie parlementaire libanaise.
Nicolas Sarkozy a affirmé aux familles des trois soldats "qu’il ferait tout pour obtenir leur libération" et qu’il ne faisait "pas de différence entre le Franco-israélien (Gilad Shalit) et les deux autres soldats israéliens" Ehoud Goldwasser et Eldad Regev, a précisé le porte-parole.
Les familles des trois soldats israéliens capturés il y a près d’un an par le Hezbollah et le Hamas ont appelé lundi le président français Nicolas Sarkozy à utiliser les contacts de l’Hexagone dans le monde arabe pour obtenir leur libération.
Evoquant le cas du soldat Shalit, Sarkozy "a dit qu’il en avait parlé avec tous les chefs d’Etat du monde arabe qu’il a reçus ces derniers jours, notamment le roi de Jordanie et le roi d’Arabie saoudite", selon David Martinon.L
es familles Reguev, Goldwasser et Shalit, en visite à Paris, ont appelé le ministre des Affaires étrangères français, Bernard Kouchner, à imposer au Liban de communiquer un signe de vie des soldats enlevés par le Hezbollah, avant de faire venir ses représentants. (Guysen.International.News)


Publié sur le Figaro après ceci , paru sur le site du CRIF :

Kouchner : La France ne ménagera aucun effort pour la libération de Shalit, Goldwasser et Regev
10/07/07

 Nos trois soldats détenus aux mains des terroristes


URL : http://www.desinfos.com/article.php?id_article=7687






« Lors de la conférence interlibanaise, qui se tiendra à Paris du 14 au 16 juillet, le minimum ne serait-il pas que la France demande un signe de vie des deux soldats enlevés par le Hezbollah ? ».

Roger Pinto, président de Siona et du Comité international pour la libération des soldats israéliens détenus en otages, a posé cette question à Bernard Kouchner, le 9 juillet au Quai d’Orsay.

Le ministre des Affaires étrangères, qui recevait les familles de Gilad Shalit, Ehoud Goldwasser et Eldad Regev, a insisté sur l’obligation de la France d’obtenir la libération des trois otages, de faire pression sur le Hezbollah, et d’insister auprès de tous les interlocuteurs possibles pour que les trois soldats soient rendus à leurs familles.

Roger Pinto a organisé la venue à Paris des familles des soldats enlevés en 2006 par le Hamas et le Hezbollah. Outre le ministre des Affaires étrangères, la délégation israélienne a été reçue par le Président de la République et le Maire de Paris. Le CRIF, qui soutient depuis sa fondation l’action de Roger Pinto à la tête du Comité international pour la libération des soldats israéliens détenus en otage, était représenté par son directeur général Haïm Musicant à la réunion au ministère des Affaires étrangères.

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Albert (Albert) le mercredi 11 juillet 2007 - 21h25:

Comment peut-on signaler des sites incitant à la haine raciale sur l’Internet ?

MARC KNOBEL du CRIF :

Vous souhaitez porter à la connaissance de la police des faits relatifs à la cybercriminalité, qui concernent un site incitant à la haine raciale ? Vous pouvez faire une copie d’écran du contenu illicite, et l’adresser par courrier au Procureur de la République du Tribunal de Grande Instance dont relève votre domicile, et signaler le fait par courrier électronique à l’O.C.L.C.T.I.C : oclctic@interieur.gouv.fr
Vous pouvez aussi signaler les faits à une association antiraciste.
Qu’est ce que l’OCLCTIC ?

L’ Office Central de Lutte contre la Criminalité liée aux Technologies de l’Information et de la Communication relève du Ministère de l’Intérieur. Il appartient à la Direction Générale de la Police Nationale et dépend de Direction Centrale de la Police Judiciaire. Cet organisme a été créé en Mai 2000 afin de lutter contre la délinquance liée aux nouvelles technologies de l’information et de la communication. Sont associés aux activités de cet office : le ministère de la défense (direction générale de la gendarmerie nationale) et le ministère de l’économie, des finances et de l’industrie (direction générale des douanes et droits indirects et direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes).
Dans son édition du 14 juin 2007, Le figaro revient sur les différentes missions de l’Office : « Pour démasquer les « cybercriminels », en dévoilant leurs techniques, l’OCLCTIC rode un guichet de dénonciations électroniques (internet-mineurs.gouv.fr). Entre septembre et mars dernier, sans qu’aucune publicité n’ait été effectuée, ce portail a recueilli près de… 4 000 signalements. »
« Ils peuvent être anonymes », rassure d’emblée le commissaire Aghroum. Un tiers des informations se sont révélées inexploitables. Mais 2 100 signalements dénoncent la diffusion d’images ou des vidéos pédo-pornographiques, 208 des provocations à la haine raciale, 82 des injures xénophobes. Le reste dévoile de façon encore trop parcellaire des trafics d’armes, d’animaux, des provocations au suicide ou encore de douteux jeux de hasard… Autant de thèmes sous-estimés qui, ajoutés à d’éventuels propos terroristes diffusés dans des chats ou encore des recettes de bombes sur Internet, seront désormais traités par un super-guichet unique.
Baptisé « plateforme de signalements de contenus illicites sur Internet », il devrait tourner à plein régime dès décembre. Installés sur une plate-forme située au siège de la direction centrale de la police judiciaire à Nanterre (101 rue des Trois Fontanots 92000 Nanterre), les « cyberenquêteurs » qui vont passer de 45 à 70 ont été spécialement formés pour vérifier la réalité des signalements et les qualifier juridiquement afin d’éviter tout vice de procédure. Par ailleurs, des policiers et gendarmes « N’tech » peuvent voir en quelques clics si le signalement n’a pas déjà été effectué dans le passé ou n’a pas été traité par un commissariat ou une brigade de province. Ensuite, ils poussent leurs investigations sur les sites pour retrouver les adresses électroniques et localiser le suspect.
Pour terminer, rappelons simplement que l’office est chargé :
1° D’animer et de coordonner, au niveau national, la mise en oeuvre opérationnelle de la lutte contre les auteurs et complices d’infractions spécifiques à la criminalité liée aux technologies de l’information et de la communication ;
2° De procéder, à la demande de l’autorité judiciaire, à tous actes d’enquête et de travaux techniques d’investigations en assistance aux services chargés d’enquêtes de police judiciaire sur les infractions dont la commission est facilitée par ou liée à l’utilisation des technologies de l’information et de la communication, sans préjudice de la compétence des autres offices centraux de police judiciaire ;
3° D’apporter assistance aux services de la police nationale, de la gendarmerie nationale, de la direction générale des douanes et droits indirects, de la direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes et de tout autre service, en cas d’infractions visées à l’alinéa 2 de l’article 2, quant ils en font la demande. Cette assistance ne dessaisit pas les services demandeurs ;
4° D’intervenir d’initiative, avec l’accord de l’autorité judiciaire saisie, chaque fois que les circonstances l’exigent, pour s’informer sur place des faits relatifs aux investigations conduites.
Marc Knobel


Correspondance.

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Victor (Victor) le mercredi 11 juillet 2007 - 19h54:

L'ONU a TOUJOURS reconnu jusqu'à présent que les Fermes de Shaba appartenaient à la Syrie.

Il faut rappeler qu'en juin 1967, quand Israël a occupé le Golan, les fermes de Shaba étaient administrées par la Syrie, et non par le Liban qui ne revendiquait pas ces territoires.

Pour un historique détaillé de cette affaire remontant à 1923 pendant les mandats français et britannique, consulter l'article en anglais

http://www.meib.org/articles/0105_l1.htm

Il est peu connu que le Golan, qui faisait partie de la Palestine du mandat britannique, a été "cédé" par la Grande-Bretagne à la France en 1923 dans le cadre des mandats de la Société des Nations, comme le montre la carte suivante

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Après le retrait du sud Liban de l'armée israélienne en mai 2000, l'ONU a tracé une "ligne bleue" séparant le Liban de l'Etat d'Israël. L'ONU reconnaissait ainsi qu'Israël avait quitté TOUS les territoires libanais.

Depuis cette date l'ONU a confirmé cette position à plusieurs reprises, en particulier en janvier 2005 au cours d'une réunion du Conseil de Sécurité qui s'est prononcé à l'unanimité.

http://www.haaretzdaily.com/hasen/spages/533433.html
29/01/2005

UN Council rebukes Lebanon on disputed Shebaa Farms
By Reuters

The UN Security Council on Friday rebuked Beirut by declaring that the disputed Shebaa Farms area was not part of Lebanon in a resolution that also extended the mandate of UN peacekeepers for six months.

The document, drafted by France and co-sponsored by the United States, Britain, Denmark and Greece, was adopted unanimously by the 15-member council, although Russia and Algeria as well as Lebanon voiced criticism.

For the first time in years, the Security Council mentioned Secretary-General Kofi Annan's report in May 2000 that verified Israel's withdrawal from Lebanon behind a UN-drawn frontier, called the "blue line." This frontier put the Israeli-occupied Shebaa Farms in Syria.

The resolution said the "continually asserted position" by Beirut was "not compatible" with past council resolutions or reports by Annan. Beirut contends the Shebaa Farms are part of Lebanon and still occupied by Israel.

Israel entered Lebanon in 1978 and launched a full-scale invasion in 1982. From 1985 until its withdrawal in May 2000, the IDF occupied part of southern Lebanon, the so-called security zone.

The United Nations drew the blue line to mark Israel's withdrawal, rather than stipulate a permanent border. It said Lebanon and Syria were free to change their colonial era boundaries but they have not done so.

A 2,000-member peacekeeping force, known as the UN Interim Force in Lebanon, or UNIFIL, has been in the country since 1978 and is stationed in the south. Its new mandate expires on July 31.

Without mentioning the Shebaa Farms by name, Lebanon's deputy UN ambassador, Ibrahim Assaf, said the council "selectively highlighted passages from the secretary-general's report," and contended that "these elements could have a detrimental effect on peace and security."

But France's envoy Michel Duclos said, "The blue line remains the agreed reference for the international community."

The resolution also said Lebanon should "extend and exercise its sole authority in the south," a reference to the militant group Hezbollah, which dominates the south and exchanges fire with Israel in the Shebaa Farms area.

Anne Patterson, the U.S. acting ambassador, told the council that the biggest impediment to peacekeeping was "the continued specter of armed militias in southern Lebanon, coupled with the Lebanese government's unwillingness to assert its sole and effective control over all its territory."

She said that Lebanon's position that the blue line was invalid is not compatible with Security Council resolutions and in any case is no excuse for allowing Hezbollah to engage in violence along and across the blue line."

But Algeria's UN ambassador, Abdallah Baali, agreed with Lebanon that the resolution introduced "political elements."

And Russia's deputy ambassador, Alexander Konuzin, said the resolution was geared to put pressure on Beirut and "oblige it to find solutions to questions it simply cannot solve."

Diplomats said that the tough stance on Friday by France and the United States in the resolution was in part aimed at Syria and its allies in Lebanon.

Washington and Paris had engineered a resolution in September telling Syria to withdraw its troops from Lebanon and refrain from Lebanese affairs. They sought unsuccessfully to head off a constitutional amendment that extended the term of Syrian-backed President Emile Lahoud.

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Mena (Mena) le mercredi 11 juillet 2007 - 19h40:

Islamisme : l’option de l’Union méditerranéenne (info # 011107/7) [Analyse]

Par Stéphane Juffa © Metula News Agency

La déclaration-clef de la visite du président français hyper actif au Maghreb, c’est, indéniablement : "Je n'ai pas fait la guerre d'Algérie. Je ne suis pas de cette génération sur laquelle pèse l'Histoire. Je viens ici en ami, ni pour blesser ni pour m'excuser, avec la volonté de participer à une entente entre deux peuples souverains".

"Je ne suis pas de cette génération sur laquelle pèse l'Histoire…", à Alger, Nicolas Sarkozy l’a rappelé au président Bouteflika, pour lui faire comprendre qu’il n’était pas comptable du bilan de la colonisation, pas plus que de la guerre qui y a mis un terme.

Durant mes dernières rencontres, en Europe, avec le public et des responsables politiques, c’est le point sur lequel j’ai insisté. Celui qui, à mes yeux, marque le changement, de fait, le plus remarquable de l’avènement de la génération Sarko : durant la Seconde guerre mondiale, lui, Ségolène Royal, François Fillon etc. n’étaient pas nés. En 1961, à la signature des Accords d'Evian, Sarkozy avait sept ans.

Superflu, désormais, dans ces conditions, de se référer au gaullisme ou au communisme pour montrer qu’on a traversé les années troubles de l’histoire de France dans le "bon camp". Pour ce qui est du nouveau pensionnaire de l’Elysée, le plus clair de sa famille, durant l’Occupation, n’habitait pas encore la France.

Or cela crée une différence considérable entre les gens du nouveau régime et ceux de l’ancien : pour Nicolas Sarkozy et son équipe, les problèmes liés à la collaboration ou à la résistance, c’est objectivement de l’Histoire. Tout comme les "événements d’Algérie", tout cela appartient à une époque révolue, et c’est fou ce que cela donne les coudées franches au nouveau président.

Avant, je parle du temps de Valéry Giscard d’Estaing, par exemple, dont le père avait reçu la Francisque et de François Mitterrand, qui l’avait lui-même arborée à la boutonnière, il s’agissait constamment de marcher sur des œufs et d’éviter les sujets embarrassants. Il était dur, pour ne pas dire impossible, de regarder droit en avant, pour les générations gaulliennes, lorsqu’on traînait de si lourdes casseroles à ses escarpins.

Pendant soixante ans, les hommes politiques français apprenaient d’abord à fermer les yeux et à ne les ouvrir que durant les moments opportuns. C’est exactement ce qu’ils doivent encore faire, lorsqu’ils entendent le mot "Rwanda", et ce, jusqu’à ce que Mister Propre se donne la peine de curer la carie béante du génocide tutsi. Cela, monsieur Sarkozy, ce n’est pas de l’Histoire, et les écuries de la République dont vous avez hérité regorgent de chevaux qui refoulent de la mâchoire. Il y en a même au gouvernement, et votre nouvelle politique ne deviendra vraiment crédible que lorsque vous les aurez envoyés à l’abattoir politique.

Ceci clairement dit, lorsque Sarkozy parle d’avenir à Bouteflika, ce dernier n’a d’autre ressource que de l’écouter attentivement. Lorsqu’il lui dit de laisser les morts du passé là où il sont, qu’ils ne participent pas de son problème, le dirigeant algérien ne peut que l’entendre.

Ce, d’autant plus que Monsieur 100 000 volts amène du concret : l’Union méditerranéenne. Pour qui sait lire les maux de notre temps, ces deux paroles suffisent à faire l’économie des longs discours d’antan : le problème principal et commun du Maghreb, mais aussi de l’Egypte, d’Israël, du Liban et de la Turquie, sans oublier l’Europe, bien entendu, c’est la poussée de l’islamisme radical. Et à sa source, la "révolution" iranienne, et la marche frénétique de la République islamique des ayatollahs en vue de constituer l’épicentre d’une nouvelle puissance à l’activité planétaire.

En Algérie, en Tunisie, il est inutile de faire des dessins pour exprimer le danger fondamentaliste et l’intérêt du remède sarkozien. Les deux régimes font face, tout comme le Maroc, à des attentats – toujours plus nombreux et violents - téléguidés par la mouvance intégriste. L’ennui pour ces régimes c’est que les émules terroristes de ce qu’on appelle, fort commodément, Al-Qaëda sont issus de l’intérieur et que le mal se répand. Et l’inactivité, voire la répression, n’arrêteront pas ce tsunami nihilo-fondamentaliste.

La menace de l’expansion islamiste est assurément une révolution. Elle vient, comme à Gaza, pour submerger les régimes arabo-muslmans corrompus jusqu’à la lie. En vérité, pour mordre dans la chair faible, elle n’a que l’embarras du choix.

L’autre exemple de la chute de Gaza pour les Ben Ali, Bouteflika et consorts, c’est la rapidité de son déroulement : moins de 24 heures de semblants de combats. Avec des soldats loyalistes, supérieurs en nombre et bien payés, qui fuient aux premiers coups de feu, démontrant ainsi la fragilité des Etats arabes "nationaux", face à la ferveur des miliciens confessionnaux.

C’est, plus globalement, le problème des gouvernements pourris avec les "révolutions" : on ne peut compter sur personne. Celui-là, qui semblait acquis au pouvoir, peut faire tournoyer le drapeau vert de l’islam, après que les croyants auront déchiqueté celui de la république.

Ces réalités menaçantes, quoique familières, sont celles que Nicolas Sarkozy a récitées à ses interlocuteurs, pour leur montrer qu’il les comprenait. A cela, le président français a ajouté sa solution, celle qui consiste en l’européanisation au pas de course – en connaît-il seulement un autre ? -, du pourtour de la Méditerranée.

Solution praticable, puisque l’influence occidentale est déjà très présente dans tous les Etats du bassin, notamment au Maghreb, par l’intermédiaire du tourisme et du tourisme médical.

L’Union méditerranéenne, c’est combattre l’islamisme sans lui déclarer la guerre, c’est faire pencher les populations du côté occidental de la balance, par le seul fait de l’ouverture et de l’intégration économique.

L’Europe et la France ont les moyens de ce projet. En favorisant les investissements, tout d’abord, et en soutenant les régimes en place, dont la conduite répugne souvent Bruxelles et Paris. Il faudrait aussi lever les barrières commerciales entre le Sud et le Nord de la grande mare, mais aussi, entre les pays riverains entre eux. Il faudrait, enfin, créer un conseil visant à concerter les décisions politiques et aussi celles de nature sécuritaire. Et, ce qu’on ne dira pas publiquement : il faudra que ce conseil observe et dirige la lutte pour l’occidentalisation des coutumes contre leur islamisation.

Et Israël, dans tout cela ? A regarder une carte de géographie, on réalise qu’elle borde la Méditerranée. Ses voisins se sont également rendus compte qu’elle constituait le plus sérieux rempart contre l’islamisme, et Sarkozy, contrairement à ses prédécesseurs, n’imaginerait pas propager l’Union méditerranéenne sans que l’Etat hébreu en fût partie prenante. Je crois que ses interlocuteurs l’ont saisi et ne s’en sont pas formalisés.

La nouvelle ère de la diplomatie tricolore s’ouvre sur une application intelligente et courageuse de la politique du "tout est désormais ouvert et possible". Il est vrai que les hôtes de Nicolas Sarkozy ont rencontré un homme porteur de propositions concrètes, face à une problématique qui les laissait jusqu’à présent fâcheusement désarmés.

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Pauline (Pauline) le mercredi 11 juillet 2007 - 18h55:

Fermes de Chebaa: l'ONU demande à Israël d'évacuer ce secteur qu'il juge libanais
AFP - Mercredi 11 juillet, 13h50


JERUSALEM (AFP) - L'ONU a demandé à Israël d'évacuer les fermes de Chebaa au sud du Liban en estimant pour la première fois que ce secteur appartient au Liban et non à la Syrie, a indiqué mercredi à l'AFP un responsable israélien.

Les Nations unies ont fait parvenir des messages à Israël ces dernières semaines concernant les conclusions d'un de ses cartographes qui estime que les fermes de Chebaa situées aux confins des territoires israélien, libanais et syrien appartient au Liban et non à la Syrie, comme l'affirmait auparavant l'ONU, a affirmé ce responsable qui a requis l'anonymat.

Un responsable de l'ONU à Jérusalem a pour sa part affirmé à l'AFP que "le cartographe poursuit son travail et il va se rendre dans ce secteur (les fermes de Chebaa) sous peu".

"Les Nations unies n'ont pas demandé au gouvernement israélien de transférer le contrôle des fermes de Chebaa à l'ONU", a ajouté ce responsable, qui a requis l'anonymat.

Le responsable israélien a pour sa part réagi en affirmant que "dans ses conclusions, le cartographe a du ignorer de nombreux faits" tout en soulignant que les fermes de Chebaa "ont toujours été considérées comme faisant partie du territoire syrien".

Israël occupe ce secteur de 25 km2 depuis la guerre israélo-arabe de 1967 durant laquelle l'Etat hébreu a conquis puis annexé le plateau syrien du Golan.

Le Liban affirme que ces fermes font partie de son territoire avec l'assentiment de la Syrie.

L'occupation de ce secteur après le retrait israélien du sud du Liban en 2000 n'a cessé d'être dénoncée par le Hezbollah, une milice chiite libanaise qu'une guerre de 34 jours a opposée à Israël l'été dernier.

"Les conclusions du cartographe constituent un changement significatif et problématique. Jusqu'à présent le Hezbollah soulevait cette question en proclamant que ce secteur appartenait au Liban et subitement c'est devenu un dossier international", a déploré le responsable israélien.

"Un rapport présenté par le précédent secrétaire général de l'ONU Kofi Annan qui a été adopté par le Conseil de sécurité, avant le retrait israélien du sud du Liban de l'an 2000, indiquait que les fermes de Cheeba était syriennes", a poursuivi ce responsable.

Israël a rejeté une proposition visant à transférer ce secteur sous le contrôle de l'ONU.

"Transférer un territoire sans un accord bilatéral, cela n'existe pas", a également déclaré ce responsable en ajoutant: "nous sommes prêts à remettre ce secteur au Liban dans le cadre d'un accord avec ce pays".

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Victor (Victor) le mercredi 11 juillet 2007 - 16h35:

Le rôle de la France et de la Tunisie pour la paix au PO
11/07/07

- Thème: Proche-Orient

Interrogé par la presse de Tunisie, Nicolas Sarkozy a indiqué quel rôle pourraient avoir la France et la Tunisie pour ramener la paix et la sécurité au Proche-Orient : « Sur les crises du Moyen-Orient, la Tunisie et la France ont développé des visions très proches fondées sur un certain nombre de principes forts : la sécurité d’Israël et le droit des Palestiniens à une patrie, la réconciliation nationale en Irak, et le dialogue entre toutes les parties au Liban. Nous savons que nous pouvons compter sur nos amis Tunisiens, qui ne ménagent pas leurs efforts à titre bilatéral, comme dans les enceintes méditerranéennes et au sein de la Ligue arabe. »

http://www.crif.org/index.php?page=articles_display/detail&aid=9247&artyd=5

Pour l’Elysée, le Hezbollah est un acteur politique important au Liban
11/07/07

- Thème: Proche-Orient

Les portes paroles de l’Elysée et du Quai d’Orsay ont clarifié les propos de Nicolas Sarkozy au sujet du Hezbollah. Le président de la République avait en effet qualifié le Hezbollah d’ « organisation terroriste » lors de sa rencontre avec les familles des soldats israéliens kidnappés.
Alors que le Hezbollah a été invité par la France à participer dans quelques jours à une réunion interlibanaise au château de La Celle-Saint-Cloud, David Martinon, le porte parole de l’Elysée, a indiqué que l’objectif était « que le Hezbollah renonce à l'action terroriste et redevienne un parti politique presque comme un autre, qu'il joue le jeu de la démocratie parlementaire ». Il a également fait remarquer que le Hezbollah n’est « pas inscrit sur la liste européenne des organisations terroristes » et que « la France n’a pas l’intention de demander une telle inscription ». « Le Hezbollah est un acteur politique important au Liban. Il est l’une des composantes du dialogue national. À ce titre, il est invité aux rencontres interlibanaises de La Celle-Saint-Cloud », a-t-il affirmé.

http://www.crif.org/index.php?page=articles_display/detail&aid=9246&artyd=5

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COMMENTAIRE
La salinité des eaux, problème du Proche-Orient

L’article de Georges J. NASR, professeur de génie civil à l’Université libanaise

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Par Georges J. NASR*

Le Hasbani est bien plus qu’une modeste rivière libanaise. Sa confluence avec le Dan et le Banias crée le haut Jourdain, un fleuve qui coule de la vallée de Hula en haute Galilée vers le lac de Tibériade, avant de devenir le bas Jourdain et d’atteindre la mer Morte. Le Jourdain reste un fleuve bien particulier ; s’il n’avait été le théâtre de chapitres-clefs de l’histoire humaine, son maigre débit annuel lui aurait à peine valu le qualificatif de rivière. Mais dans notre Levant aride, le Jourdain et son eau relativement salée revêtent une importance capitale.
La salinité du Jourdain augmente au fur et à mesure de sa descente vers la mer Morte. La qualité de son eau diminue ainsi le long de son parcours. Ceci est dû au passé de cette vallée, formée le long d’une faille séparant deux plaques tectoniques, alors que la plaque africaine, en route vers son affrontement avec la plaque européenne, se frotte contre la plaque arabique. Ce « fossé tectonique » du Jourdain, prolongeant le rift de la mer Rouge au-delà du golfe d’Akaba, s’est tassé à travers les âges. La vallée du Jourdain s’étend de Wadi Araba au nord d’Akaba, jusqu’à la base du plateau du Golan, et se trouve ainsi sous le niveau de la mer. Le nom « Jourdain » lui-même est une déformation d’un adjectif araméen, indiquant une rivière qui « descend ».
Des études récentes suggèrent que, lors de la dernière glaciation, cette vallée était submergée sous un lac glaciaire salé, le « lac Lisan » de 17 km de largeur et qui s’étendait sur près de 220 km. La surface de ce lac ne dépassait pas 180 m au-dessous du niveau de la mer. Il y a près de 20 000 ans, à la fin de l’ère glaciaire, les eaux du lac Lisan se sont retirées pour laisser la place à deux étendues d’eau saline ; le lac Tibériade en amont et la mer Morte en aval.
Au fil des années, les sels en suspension dans le lac Tibériade se sont dilués grâce à l’apport du haut Jourdain. Avec le temps, la majeure partie de ces sels a été évacuée avec les eaux du bas Jourdain qui prend sa source dans le lac et s’écoule en bordure de la Cisjordanie pour déboucher dans la mer Morte.
Cet équilibre précaire est aujourd’hui miné par les travaux entrepris par les États riverains depuis les années 50. D’une part, Israël a entrepris de dévier les ruisseaux salins du haut Jourdain, afin d’améliorer la qualité des eaux du lac Tibériade qui, à travers le « National Water Carrier », couvre maintenant plus de 30 % des besoins israéliens. Mais ces travaux n’ont fait que transférer le problème de la salinité des eaux vers le bas Jourdain et la mer Morte, exacerbant ainsi le conflit entre Israël et les Jordaniens et les Palestiniens. D’autre part, la Syrie et la Jordanie ont détourné une part du Yarmouk, un autre confluent important du Jourdain, pour subvenir à leurs besoins croissants. L’effet de ces travaux s’ajoute à celui des déviations israéliennes et jordaniennes des « wadis » qui alimentent le bas Jourdain, pour contribuer à augmenter encore plus la salinité de la mer Morte.
Avec le changement climatique et l’accroissement des températures moyennes dans la région, le déclin du lac Tibériade semble s’accélérer sous l’effet des pertes par évaporation. Entre 1965 et 2004, la surface du lac était descendue de près de 4 m, atteignant 214 m au-dessous du niveau de la mer, et la salinité avait augmenté.
Dans ce contexte, les sources du haut Jourdain sont plus que jamais essentielles pour maintenir le niveau du lac Tibériade. C’est en particulier le cas du Hasbani et des écoulements souterrains libanais qui alimentent des sources de la vallée de Hula, et dont la grande qualité de ses eaux est essentielle pour la diminution de la salinité du Jourdain.

* Professeur de génie civil à l’Université libanaise, chercheur sur le développement durable, et auteur d’un livre à paraître sur l’hydropolitique au Proche-Orient.

http://www.lorientlejour.com/page.aspx?page=article&id=346745