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Discus: ADRA : LES COMMENTAIRES D'HARISSA: Commentaires 2005: Commentaires Novembre 2005: Archive jusqu'au 15/novembre/2005-2
Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Braham (Braham) le mardi 15 novembre 2005 - 09h57:

Pour Lipman.

Si mes souvenirs sont exacts, les Djerbiens et presque toute la vieille génération de juifs tunisiens, avaient une lecture des prières très proche de la langue judéo-arabe de tous les jours. D'ailleurs plusieurs d'entre eux communiquaient facilement dans la "Langue Sainte" et ecrivaient des livres en hebreu.

Je crois qu'aujourd'hui dans les écoles hebraiques de Djerba on leur enseigne la prononciation pratiquée en Israel.


Est-ce qu'on fait la différence entre bet et vet?

- Non!

Et le waw, est-il prononcé comme en arabe ou comme le V français?

- Ou, Comme en arabe! A Tunis on le prononce V, mais seulement quand il est au milieu du mot, entre 2 consonnes.

Le sadé, est-il prononcé comme en arabe ou comme un S simple?

- comme en arabe: un S plus prononcé que le Samekh!

Est-ce qu'on fait la différence entre gimel et ghimel?

- Oui! Le G non "pointé" est prononcé Gh, comme un R guttural.

Est-ce qu'il y a des autres détails
interessants?

- Oui!

1= Le P est prononcé (à l'arabe) comme un B.
2= La phonetique des voyelles n'est pas très nette. Ainsi le H'irik (i), le Tséré et le Ségol (é) ont presque le meme son plus proche du i.
3= On ne distingue presque pas de différence entre le Chin, le Sin et le Samekh. Il y a un son entre les deux. Presque comme chez les grecs
4= La prononciation du Kouff est plus forte comme en arabe (K'aly ouk'outlou).
5= Bien sur que le H'ett et le A'yenn ont une prononciation gutturale.
6= Le Tett est un T plus prononcé que le Tav.
7= Le "he" (5e lettre de l'alphabet) se prononce presque toujours comme le Aleff.

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Michka (Michka) le mardi 15 novembre 2005 - 10h30:

Quelqu'un était-il au courant ? Nos médias ont opté eux aussi pour le couvre-feu sur l'information. Tout va bien Mme la marquise !!!


French Riots Fan Anti-Semitism | 11.14.2005

No surprise there.

Moslem riots in France have fanned anti-Semitism, and four synagogues and Jewish schools have been firebombed, despite Jewish media reports that Jews are not being targeted more than others.

"Walter H," who lives in France, stated that the violence against Jews has been country-wide. "In Lyon, a car was rammed into a synagogue and set on fire. In
Montpellier, the Jewish religious center was firebombed (as) were synagogues in Strasbourg and Marseilles (and) a Jewish school in Creteil," he wrote in an e-mail..

He also related that a Jewish sports club in Toulouse was attacked with Molotov cocktails and that vandals painted the words "Dirty Jew" on a statute of Alfred Dreyfus in Paris. He added, "15 men beat up members of a Jewish football team with sticks" in Bondy.

Most Jewish media have reported that Jewish leaders in France consider the recent riots a general expression of anger by North African immigrant communities against the government and society in general and not against Jews in particular.

Manek Weintraub, a leader in the Representative Council of the Jewish Institutions of France (CRIF) told the British website TotallyJewish.com, "So far nothing has happened. There was a Molotov cocktail that seems to have been hurled at a small synagogue but nobody really knows about it. It (the riots) will concern the public authorities but Jews are largely absent from the story, which is welcome."

French police are on high alert toward the weekend following the beginning of the third week of the violence. Although the number of torched vehicles has declined, rioters till set 463 vehicles on fire Thursday while the number in the Paris area rose from 84 to 111.

Paris police chief Pierre Mutz, in an attempt to discourage fire bombers, has banned buying or transporting gasoline in jerry cans.

Arutz Sheva
http://www.arutzsheva.com/news.php3?id=92906

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Bekhor (Bekhor) le mardi 15 novembre 2005 - 10h28:

REPONSE DE MERIEM A DENIS ELKOUBI.

MERIEM EST TUNISIENNE, ELLE VIT AUX USA, C'EST UNE GRANDE AMOUREUSE DE LA CULTURE TUNE, JE CROIS QU'ELLE A FAIT UNE THESE SUR LES ORIGINES DES VETEMENTS EN TUNISIE, JE L'AI CONNU SUR HARISSA POUR LUI AVOIR DONNE QUELQUES EXPLICATION SUR LES VETEMENTS DES JUIVES EN TUNISIE DE L'EPOQUE DE NOS ARRIERES GRAND MERES.

Voici le Mail reçu ce matin, je ne sait quoi lui répondre, car je ne connais pas bien le sujet.
A elle raison?
Personnellement, je n'ai rien contre l'islam, mais je suis certain que des extremistes l'interpretent suivant leurs interets.


Très Cher Ami !

Toujours un plaisir de recevoir de tes nouvelles .. De surprise en surprise ! Merci pour la confiance et pour avoir partager cet article fort touchant et intéressant. Aussi saches que je suis fascinee par le travail achevé par tes ancêtres, tes parents et ta génération... Je n'ai toujours pas de réponses quant au sujet des Arabes.. J'ai peut être quelques hypothèses, mais elles restent a vérifier.. hélas, je n'en ai point le temps ni l'envie en ce moment surtout après la mort de Mustapha Akkad et d'autres innocents .. Peut être plus tard....

Sinon, Victor, Je n'ai pu m'empêcher d'avoir un pincement au coeur quand l' auteur de cet article, par ignorance plus que par méchanceté, avança le suivant au sujet de l'Islam:

>

Victor, tu me connais, je ne peux passivement laisser passer cet argument!!! ... L'Islam a été servis plus par l'acte des terroristes que par connaissance de cause! Qu'en sait donc l'auteur de l"islam? ou encore de la relation entre l'Islam et la modernité? .. .... D'abords nous devons trouver un consensus quant a la définition même du concept de la MODERNITE:

Si avec ce mot l'auteur veut parler des droits de la femme?... J'affirme en tant que Musulmane qu'aucune religion ne se mesure a l'Islam... La femme a été sauvée par cette religion, a eu droit a l'héritage, au divorce, au travail, a l'éducation, au travail, et j'en passe lorsque les femmes ailleurs étaient héritées avec les biens et brûlées pour avoir écrit ou lu un livre.. ....

Si l'auteur parle de la modernité en tant que droit de l'homme, je sais que par la maigre recherche achevée jusqu'ici, qu'enfant, orphelin, femmes divorcées, les pauvres, veuve, personnes âgées, environnent, les animaux tous, sans exceptions, ont prit part a la défense et au respect obligatoire....

Si l'auteur parle de JUSTICE ... Je t'affirme que ceux et celles en droit de pratiquer ce travail doivent faire deux fois plus attention que les banquiers sous le droit Islamique!

Donc, Victor, tu vois j'ais du mal a comprendre ou exactement l'Islam fait fine bouche a la modernité?.....

Peut être l'auteur voulait dire qu'il s'agissait plutôt de la culture des peuples qui a travers les ages a déteint sur les moeurs religieux..... et du coup une NOUVELLE définition de l'Islam naquis de droite a gauche sans conformité a cette belle religion .... La je suis d'accord avec lui... Hélas, rares sont ceux et celles qui font l'effort de rendre a césar ce qui est a césar....
Le terrorisme occidentale est appelé, extrémisme (contre l'avortement et j'en passe).. Le terrorisme du Moyen Orient est appelé ISLAM????.....

Avec les débris des guerres de par le monde et les séquelles ... blessures ... physiques et morales qu'elles laissent derrière.... l'objectivité et la justice ne font plus partie du jeu.... Mais plus que jamais mon ami, si nous voulons laisser un futur a nos enfants digne des enfants d'Abraham, nous devons nous rappeler et rappeler a nos amis et ennemis, que la religion n'est venue sur cette terre que pour apprendre aux gents a vivre en paix..... et en justice..... Jamais n'a t il été question d'infâmes actes de guerres, de racisme, d'injustice envers les femmes, ou même d'abus de l'environnent.....

L'Islam ne dit-il pas "si tu tues une âme, tu tues toute la race humaine" ....

J'espère que nous arriverons a nous défendre TOUS contre un, et non pas tous contre tous .. Pour nos enfants . Apprenons leur la tolérance et le respect d'autrui, c'est notre dernière étiquette pour un meilleur future ..Sinon, nous risquons tous par perdre ..

Cet article est un bon début et une baffe bien méritée ! Il frêle le parfait si seulement l'auteur avait dissocié et rendu plus clair a son audience la différence entre religion et culture?? ..

Je te salut, toujours au plaisir de te lire, et nous souhaite a tous un future en paix et en justice.. je sais que c'est faisable, il suffit d'y croire !

Amicalement,
Meriem

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Viviane (Viviane) le mardi 15 novembre 2005 - 09h18:

Un scoop!!!!!
Sur la chaîne T.V.5, ce matin, aux informations de 7 heures (heure israélienne) le speaker a présenté l'intervention de Jacques Chirac, à propos des évènements qui se déroulent en France, de la façon suivante : Monsieur Jacques Chirac (ou le Président de la République) "s'est exprimé en français"...
Dans quelle autre langue aurait-il dû s'exprimer?

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Lipman (Lipman) le mardi 15 novembre 2005 - 02h31:

Pardonnez si cela n'est pas le forum correct - j'ai quelques questions concernantes la prononciation traditionelle (et non-puriste) de l'hébreu à Djerba:

Est-ce qu'on fait la différence entre bet et vet?

Et le waw, est-il prononcé comme en arabe ou comme le v français?

Le sadé, est-il prononcé comme en arabe ou comme un s simple?

Est-ce qu'on fait la difference entre gimel et ghimel?

Est-ce qu'il y a des autres détails interessants?

Merci beaucoup d'avance!

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Davideden (Davideden) le mardi 15 novembre 2005 - 01h51:

Le regime raciste et repressif de Tunisie continue a sevir.
Les Tunisiens sont restes silencieux pendant la spoliation et l'eviction des Juifs. Aujourd'hui ces memes Tunisien tous musulmsns bien sur doivent vivre dans ce pays qui n'a pas plus de respect pou eux qqi'il en avait pour ses Juifs.

Au moins il ne reste plus de Juifs dans ce pays maudit.
http://www.lemonde.fr/web/article/0,1-0@2-3212,36-709906,0.html


En accueillant le Sommet mondial de la société de l'information (SMSI), du mercredi 16 au vendredi 18 novembre, la Tunisie escomptait logiquement tirer profit de ce rassemblement. Il s'agissait de montrer à la vingtaine de chefs d'Etat, aux quelque dix mille participants attendus à Tunis et à la presse internationale venue couvrir l'événement qu'un petit pays dépourvu de richesses naturelles pouvait, à force d'opiniâtreté, rivaliser avec des nations mieux loties. C'est donc un pays moderne, maîtrisant les technologies de l'information, qui entendait se mettre en avant.



En fait, c'est le visage d'une autre Tunisie qui est en train de s'imposer : celle d'un régime policier qui ne tolère pas la critique, embastille ses opposants, bafoue les droits de l'homme et muselle la presse. Pour la première fois, un journaliste étranger, Christophe Boltanski, envoyé spécial du journal Libération, agressé par des "inconnus", a été victime du traitement réservé aux défenseurs locaux des droits de l'homme. Le constat de la dérive autoritaire du régime n'est pas nouveau. Arrivé au pouvoir il y a dix-huit ans à la suite d'un "coup d'Etat médical", le président Zine El- Abidine Ben Ali a, depuis longtemps, transformé la paisible Tunisie en une caserne où toute contestation est interdite, mais dont la réalité politique échappe aux millions de touristes venus profiter de son soleil.

A quelques jours de l'ouverture du sommet, le régime a cherché à donner le change, en offrant une image plus présentable : des dizaines de sites et de blogs de l'opposition, qui pourtant ne se privent pas de dénoncer le pouvoir en place, sont accessibles. Cette éclaircie ne trompe personne. Elle ne durera que les trois jours du sommet. Le régime n'a pas l'intention de s'amender, comme le prouvent les méthodes violentes utilisées par la police il y a quelques jours, pour disperser une manifestation de soutien à des opposants en grève de la faim depuis près d'un mois. Tout porte à croire que Christophe Boltanski a été jugé coupable d'avoir rendu compte de l'événement dans des termes sans doute jugés malveillants en haut lieu.

Face à ce triste tableau, les Etats-Unis — si souvent critiqués par ailleurs — n'ont pas hésité à tancer Tunis. La Tunisie, a dit en substance le département d'Etat, a réalisé dans le domaine économique et social de réels progrès qui en font le pays le plus prospère du Maghreb. "Nous attendons qu'elle en fasse autant dans le domaine des réformes politiques et du respect des droits de l'homme", a ajouté Washington.

La France n'a pas eu ce courage. Premier partenaire de la Tunisie, elle s'est contentée, à ce jour, de demander que "toute la lumière" soit faite sur l'agression du journaliste. Ce n'est hélas pas étonnant, pour qui se rappelle que Jacques Chirac, en visite officielle en Tunisie, en décembre 2003, avait couvert d'éloges le président Ben Ali et stigmatisé les défenseurs des droits de l'homme.

Pour être fidèle à l'image du pays de la démocratie, qu'elle souhaite tant préserver, la France serait bien inspirée de s'abstenir d'être présente, dans un tel contexte, au sommet de Tunis. Si Paris ne souhaite pas ouvrir une crise avec la Tunisie, la France a la possibilité de peser sur son ancien protectorat, à travers l'Union européenne. La Tunisie et l'UE sont liées par un traité de partenariat assorti de clauses en matière de liberté et de démocratie. Il serait temps pour la France et l'Europe d'exiger que ces engagements ne restent pas lettre morte.

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Mena (Mena) le mardi 15 novembre 2005 - 08h53:

L’avocat des 5 infirmières bulgares s’est confié à la Ména, quelques minutes avant son envol pour Tripoli (info # 011411/5) [scoop]

Par Stéphane Juffa © Metula News Agency

Maître Emmanuel Altit a été interviewé par Stéphane Juffa, quelques minutes avant son départ pour la Libye. Il s’y rend afin d’y soutenir demain mardi sa démarche en appel en vue de sauver du peloton d’exécution ses cinq clientes condamnées à mort.

Pour connaître des détails de cette affaire, voir les récents articles de Serge Farnel, [1ère] et [2ème] parties.

Stéphane Juffa : Maître Emmanuel Altit, êtes-vous optimiste quant au résultat de l'audience de la Cour Suprême libyenne ce 15 novembre prochain ?

Me Emmanuel Altit : Vous le savez, tout est possible : confirmation de la condamnation à mort, annulation ou renvoi. Cela dit, il me semble que l'on peut être moins pessimiste qu'auparavant car le rapport de forces a changé. Or, dans une confrontation, tout est question de rapports de forces. Surtout ici, où, pour des raisons culturelles, il est nécessaire d'apparaître comme fort et puissant pour être respecté. Plus vous êtes fort, mieux c'est ; votre interlocuteur se sent alors honoré. Il vous ignore si vous êtes faible, pour ne pas déchoir. Il se sent alors humilié.

Dans de telles conditions, il est important pour ceux qui défendent les infirmières bulgares de parler d'une même voix et d'obéir à une même stratégie car tout signe de division, c’est-à-dire de faiblesse, se paie immédiatement.

Depuis que nous intervenons dans ce dossier – environ 10 mois – nous avons travaillé dur pour contribuer à changer le rapport de forces et nous y sommes, je crois, parvenus.
À côté de notre travail d'avocats dans deux procédures en cours en Libye, nous avons entrepris un important travail de sensibilisation :

- Sensibilisation de l'opinion publique internationale via les medias, les relais d'opinion que sont des personnalités connues en raison de leur engagement pour les droits de l'homme (j'espère que nous allons pouvoir très vite créer des comités de soutien d'artistes, d'intellectuels) ;

- Sensibilisation des politiciens (nombreux sont les parlementaires à s'être mobilisés) ;

- Organisation de manifestations (devant l'Ambassade de Libye à Paris le 12 septembre dernier, à Bruxelles et à Paris ces jours-ci) et de conférences de presse ;

- Sensibilisation des dirigeants des grandes puissances : nous avons écrit aux présidents Bush,
Chirac, au Premier Ministre Tony Blair, ainsi qu’au Secrétaire Général des Nations Unies ;

- Mobilisation des institutions européennes : vous savez combien l'Union Européenne est sensible au sort des infirmières. Nous avons aussi obtenu de l'Assemblée Parlementaire du Conseil de l'Europe une déclaration dans laquelle les parlementaires s'inquiètent du sort des infirmières et enjoignent les autorités libyennes de respecter les droits de la défense et de donner aux avocats des visas en temps utile.

Cette mobilisation sans précédent est le fruit des efforts de tous. Elle se poursuit ces jours-ci puisque des manifestations sont prévues à Bruxelles et Paris ce lundi 14 novembre, organisées par Avocats sans Frontières et Ensemble Contre La Peine de Mort.

SJ : Qu’en est-il donc aujourd’hui aussi bien des rapports de forces que des marges de manœuvre de part et d’autre ?

Me Altit : Cette stratégie globale a contribué à populariser la cause des infirmières et, effectivement, à changer le rapport de forces : nous sommes de plus en plus puissants. De ce fait, les autorités libyennes sont dans une situation de plus en plus inconfortable. À mesure que nous sommes plus soutenus, nous sommes plus puissants et notre marge de manoeuvre s'accroît. À l'inverse, les autorités libyennes voient leur marge de manoeuvre se réduire et sont donc de plus en plus pressées de parvenir à un accord si elles veulent conférer aux infirmières un certain "prix".

C'est ce qui explique que je suis moins pessimiste. Il est désormais temps de trouver une solution qui permette aux autorités libyennes de sauver la face. C'est l'intérêt de tous de discuter, de se rapprocher ; personne n'a rien à gagner à refuser la réalité. C'est en regardant en face la vérité que nous pourrons avancer. Cette vérité, les autorités libyennes la doivent aux infirmières et à tous les enfants contaminés.

SJ : Emmanuel Altit, comment interprétez-vous les déclarations contradictoires en provenance de Libye ?

Me Altit : C'est toujours la même vieille histoire : lorsque l'on veut obtenir quelque chose, mieux vaut s'y mettre à deux. L'un dispose d'une carotte, l’autre d’un bâton. Mais pour les Libyens, il s’agit toujours d’obtenir le plus possible en échange des infirmières. Notre problème à nous, occidentaux, c’est que nous croyons dans les mots. Dans une affaire comme celle-ci, les mots n’ont pas de sens, il n’existe que la réalité. La réalité, c’est que les autorités libyennes retiennent les infirmières aussi bien pour cacher leur responsabilité dans l’épidémie de sida (les régimes autoritaires sont toujours fondés sur l'irresponsabilité), que pour faire monter leur prix. Alors, elles demandent le plus possible : des dizaines de millions de dollars, une reconnaissance de culpabilité (pour faire oublier les attentats ayant conduit à la mort des passagers des avions de la Pan Am et d’UTA), le transfert en Libye du ressortissant libyen détenu en Ecosse condamné pour l’attentat de Lockerbie, etc.

Elles savent qu’elles n’obtiendront pas tout et c'est pourquoi elles demandent le plus possible. Ne vous y trompez pas, dans une négociation, vous ne devez pas aller sur le terrain de votre adversaire mais l’entraîner sur le vôtre. C’est pourquoi nombreux sont ceux qui pensent que les autorités bulgares ne devraient pas répondre à certaines propositions qui sont autant de pièges mais, au contraire, répondre sur notre terrain, les droits de l’homme, le non-respect des droits de la défense, les tortures, la détention arbitraire, le non-respect des conventions internationales et de la procédure pénale par les autorités libyennes.

SJ : Quant à la déclaration du fils du Chef de l’État libyen ?

Me Altit : Il n’en demeure pas moins, en effet, que les déclarations du fils du colonel Kadhafi sont positives et encourageantes. Reconnaître que le médecin et les infirmières ont été torturés, c’est dire que le dossier est vide, puisque les seuls éléments crédibles à charge sont leurs aveux extorqués sous la torture. Cela laisse présumer que le 15 novembre, la Cour Suprême ne pourra pas confirmer la condamnation à mort. Vous voyez, le fils du colonel Kadhafi, s’exprimant sur notre terrain, là où nous sommes forts, ne peut qu’aller dans notre sens et renforcer notre position. Si nous conservons un comportement cohérent, si nous continuons à mettre en oeuvre notre stratégie globale, alors il y aura de quoi être franchement optimiste.

SJ : C’est ce que tout le monde civilisé souhaite, Maître Altit, permettez-moi de vous souhaiter bon vol et pleine réussite dans votre importante démarche.

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Email (Email) le mardi 15 novembre 2005 - 06h39:

ASSOCIATION des ANCIENS ELEVES du LYCEE CARNOT de TUNIS

Qui ne s’est pas dit un jour à propos de son ami, son mari, son frère ou sa belle-sœur ?

Quel talent il a ce Lulu, avec sa derbouka et ce Michel avec sa guitare !!!

Quel talent elle a cette Joyce avec ses tableaux !!!!

Quel talent il a ce Fabio avec ses photos !!!!

Quel talent elle a cette Emna avec ses histoires drôles !!!!

Nous voulons rendre hommage à ces talents souvent cachés de nos amis, anciens du lycée Carnot, lors d’une soirée exceptionnelle le jeudi 12 janvier.

Alors si vous êtes prêts à reprendre en cœur des airs connus, danser, vous extasier, être émus, applaudir, rire ou sourire… grâce aux talents de vos, de nos copains, nous vous attendons nombreux pour cette

« SOIREE TALENTS »

Si vous êtes chanteur, musicien, conteur, poète, peintre, sculpteur, pâtissier, tapissier, photographe,… Si tout simplement vous avez un talent ou une passion autre, en amateur ou en semi-professionnel. Ou encore si vous connaissez des personnes qui ont un de ces talents-là, appelez-nous vite au 06 20 88 40 52 pour participer à cette soirée.

Vous comprendrez, que compte-tenu du caractère exceptionnel de cette soirée, le nombre de places est limité aussi bien pour les talents, que pour ceux qui viendront les applaudir.

Philippe Tapia

Vice-Président

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Email (Email) le mardi 15 novembre 2005 - 05h57:

Bonjour,

Avez-vous été interné dans un camp de travail forcé allemand ou italien situé dans la vallée de Zaghouan pendant la période d'Occupation de la Tunisie par l'Allemagne ?

Professeur américain, je travaille sur les relations entre Arabes et Juifs durant la Seconde Guerre mondiale.

J'aimerais retrouver des Juifs qui ont travaillé dans les camps de travaux forcés et qui se sont échappé d'un camp à Bir Halima pour se réfugier dans une ferme alentour dont le propriétaire était l'ancien Ministre Bey Si Ali Sakkat.

Si vous-même (ou quelqu'un de votre famille), vous avez vécu cela, merci de me contacter par e-mail à l'adresse suivante : robs@washingtoninstitute.org

Rob Satloff

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Sarel (Sarel) le lundi 14 novembre 2005 - 21h59:

her Mr xavier par Victoria
Vous avez signale qu'il aurait mieux valu en ce temps la bruler les caravanes sur les collines palestiniennes Vous voulez dire seulement des caravanes !! ou avec les habitants !!???

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Braham (Braham) le lundi 14 novembre 2005 - 21h35:

Merci D. Elkoubi