Archive jusqu'au 08/novembre/2005

Discus: ADRA : LES COMMENTAIRES D'HARISSA: Commentaires 2005: Commentaires Novembre 2005: Archive jusqu'au 08/novembre/2005
Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Francois (Francois) le mardi 08 novembre 2005 - 01h06:

La sarouelade continue

Alors que les jeunes résistants des Brigades des Martyrs d'al-Clichy continuent de mettre la France à feu et maintenant à sang puisqu'il y a eu un mort, les autorités et les élites françaises se ridiculisent complètement en étant incapable de remettre au pas quelques bandes de voyous.

Jacques W. Chirak (W. pour Walid) et Dhimminique de Villepétain ont démontré qu'ils étaient non seulement parfaitement incompétents mais qu'en plus ils crevaient de trouille face à une situation qu'ils sont incapables de comprendre et de maîtriser.

Il est franchement amusant de voir tous les journalistes français qui se sont indignés de la prétendue lenteur de Bush après Katrina rester parfaitement silencieux concernant l'absence de Chirak pendant plusieurs jours et qui pour finir s'est fendu d'un discours bidon.

Il est hilarant de constater que ceux qui s'indignaient violemment des pillages à Bagdad, qui dénoncent régulièrement les problèmes d'ordre public en Irak et qui s'étranglaient d'indignation devant les troubles à la Nouvelle-Orléans n'imaginent même pas de commencer à critiquer l'incapacité de la police française à rétablir l'ordre public. On rappelle au passage que la police n'opère pas dans un pays détruit par une guerre ou un ouragan d'une violence extraordinaire.

Il est désopilant d'écouter le silence assourdissant de ces journalistes qui dénonçaient avec virulence l'incurie supposée de l'administration américaine car les digues de la Nouvelle-Orléans n'étaient pas en mesure de supporter un ouragan aussi exceptionnel. Pourtant, l'actuelle explosion des banlieues était parfaitement prévisible depuis des décennies et il est évident que les autorités françaises n'étaient pas plus prêtes à affronter des bandes de voyou qu'elles n'étaient prêtes il y a 60 ans à repousser les colonnes de Panzers.

Le fin fond du ridicule est pourtant atteint par tous ces médias qui dénoncent avec virulence Fox News car elle est censée être partisane alors que les infaux françaises masquent totalement au public la réalité du problème en prétendant qu'il s'agit de "jeunes" qui sont simplement "révoltés" par leur situation sociale et en minimisant la gravité de la situation.

Certains nous disent qu'il ne s'agit pas d'une intifada à la française car ces évènements ne seraient pas organisés. En admettant que ce soit vrai, ce qui reste à prouver, il faut se rappeler que la première intifada a commencé de manière "spontanée" et que les terroristes ont pris le train en marche. En réalité, même si la première intifada s'est déclenchée sans intervention de l'OLP, elle n'était que le résultat de décennies de propagation de haine anti-juive par les "médias" arabes et les terroristes. La spontanéité n'a donc rien à voir là-dedans. D'ailleurs, les arabes des territoires ne sont jamais soulevé contre les jordaniens et les égyptiens qui occupaient la Judée-Samarie et Gaza avant 1967.

Il en va de même en France où la propagation de la haine anti-française dans les banlieues au moyen d'une propagande victimiste permet de créer un terrain propice à la survenue "spontanée" de soulèvements.

Un autre point commun avec l'intifada est l'utilisation des voyous. Nombre de "résistants" des territoires sont en fait initialement des criminels qui ont accepté de commettre et/ou d'organiser des attentats en échange de financements reçus des organisations terroristes. D'ailleurs, la plupart de ces organisations, l'OLP en tête, sont elles-mêmes des mafias.

Un autre trait commun avec l'intifada est l'utilisation des adolescents qui sont envoyés en première ligne pour provoquer les forces afin d'aboutir à la création de "martyrs" qui serviront à créer plus de haine et à susciter plus de haine. L'utilisation de ces gamins a un autre avantage, elle met à profit la réticence supposée des occidentaux à tirer sur des enfants et le désastre médiatique provoqué par la mort d'un gamin.

Il s'agit donc d'une vraie intifada qui comme celle que combat Israël a commencé en fait il y a longtemps. Pour le moment, les "jeunes" n'ont pas basculé dans le terrorisme mais rien ne dit qu'il n'en ira pas de même ultèrieurement.

La politique française d'apaisement et même de collaboration avec l'extrémisme arabe n'a rien changé à cette donne, bien au contraire. On peut légitimement penser que le soutien français à la cause "palestinienne" et plus généralement arabe, de propagation de l'antisémitisme et l'anti-américanisme ainsi que l'opposition française à la guerre d'Irak ont été interprétés par les arabes pour ce qu'ils sont entre autres choses: une tentative de dhimmis apeurés de se concilier les bonnes grâces du maître chanteur arabe. En conséquence, ce geste a été compris comme la possibilité d'obtenir par l'intimidation de nouvelles "concessions" c'est à dire en clair de faire avancer son agenda politique par exemple, en obtenant plus de financements et de pouvoirs pour les "grands frères" qui du même coup deviendraient en fait les "garants" de l'ordre dans les cités à la place de l'Etat.

Face à cette situation, les zélites françaises ont réagi de manière particulièrement lamentable, en faisant montre d'une lâcheté particulièrement écoeurante. Elles ont d'abord tenté de faire porter le chapeau à Sarkozy ce qui permettait d'éliminer un ennemi politique de l'establishment, un dangereux va t'en guerre (du point de vue pédaloïdale s'entend) et d'avoir surtout un bouc émissaire commode à sacrifier sur l'autel de la "réconciliation" avec les jeunes. En clair, il s'agissait de capituler en rase campagne mais en y mettant les formes.

L'autre volet de la réaction des zélites est tout aussi méprisable: elles essayent d'enterrer le problème en prétendant qu'il s'agit simplement d'un problème de mauvaise intégration des "jeunes" et de racisme de la société française. Tout n'est pas faux dans cette présentation des faits mais il faut noter que les immigrés asiatiques qui sont soumis aux mêmes difficultés économiques que les arabes ne se sont pas transformés en incendiaires jusqu'à preuve du contraire ce qui prouve que la racine du problème n'est pas seulement économique.

Le chômage est objectivement une des racines du problème mais il est uniquement imputable à l'incompétence économique des zélites françaises qui sont incapables de créer de la croissance économique depuis 30 ans. De fait, s'il y avait le plein-emploi en France, les employeurs seraient contraint de recruter les travailleurs disponibles.

Le facteur économique n'explique d'ailleurs pas que ces banlieues se soient transformées en zones de non-droit depuis 30 ans. Cette transformation s'est opérée à cause du refus des autorités françaises d'y faire régner l'ordre et des mensonges lénifiants des médias français autour du supposé sentiment d'insécurité.

Il est difficile de savoir si ces émeutes vont se terminer rapidement ou si elles vont se cristalliser en quelque chose de plus grave. Quoiqu'il en soit, même si la situation s'apaise, il est évident que rien ne sera plus jamais comme avant et il est probable que la menace d'une insurrection interne pèsera durablement sur la politique française.

Ces deux incapables de Chirak et Villepin sont à l'évidence totalement débordés par une situation qu'ils ne comprennent pas, qu'ils n'avaient pas prévu et qu'ils ne savent pas affronter. S'ils avaient un peu d'honneur, après leurs échecs à répétition, notamment sur l'Irak et l'Europe, ils démissionneraient. Mais ils ne le feront pas.

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Albert (Albert) le lundi 07 novembre 2005 - 23h18:

Paris le 5/1//2005


L'Aâdma Mraq'da..


L'oeuf battu.

Je vous parle d'un goûter de mon enfance.
L'oeuf battu ou Aâdma Mraq'da qui faisait mes délices matinaux.
Après la cuillérée d'huile de foie de morue, à part le drôô ou le soh';leb que ma mère nous faisait souvent le dimanche matin, il y avait l'oeuf battu.
Ce travail était dévolu à ma grand-mère qui, assise sur son divan ( banqe), je la vois encore, cassait sur le bord de son bol un oeuf.
Ensuite, elle commençait à battre, avec rapidité, le jaune sans arrêt, avec une fourchette. Je vois encore cette matière venir s'enrouler à l'ustensile à mesure les minutes passées. Il y avait de quoi avoir le vertige. Elle y ajoutait de temps en temps une petite cuillérée à soupe de sucre fin et un peu d'huile d'olive vierge ( comme je l'étais ) afin de donner à sa préparation un certain gonflant.

Elle battait son jaune d'oeuf avec patience, ignorant la fatigue de son poignet.
Lorsqu'elle jugeait que la matière était assez consistante, elle y ajoutait le blanc ( dite lââba= salive )déjà remué et prêt de la même façon ,avec une fourchette. C'était le travail de mon oncle.

Cette mousse couleur neige , bien onctueuse, venait s'ajouter au jaune.
La préparation devait être synchronisée.
Une fois le blanc bien travaillé, Meiha z'al remuait le tout avec patience.
L'éclat du jaune avait perdu de sa couleur avec ce mixage pour devenir jaune terne.

L'opération devait se faire sans pause sinon la mixture retombée.

Enfin, lorsque tout était prêt, elle me servait cette délicieuse collation dans ce bol en porcelaine de la rue Zarkoun.
J'y ajoutais des croûtons de pain que je laissais bien imbiber dans le fond de ce met de résistance.
Les bouchées onctueuses que je portais à la bouche, avec une cuillère, dégoulinaient souvent sur la nappe.
Par moment, je sentais les grains de sucre grincer entre mes molaires.

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Albert (Albert) le lundi 07 novembre 2005 - 21h39:

Mon grain de riz.

J'ai choisi ma voie sur ce forum.
Parlez de tout et de rien, mais dire toujours qq chose qui a trait à des évènements sur la vie au quotidien.L'info est ma matière.
Elle me donne les ingrédients nécessaires qui échappent pas à mon; il critique car la critique, chez nous les tunes, fait partie de notre culture. Autrefois on s'occupait du voisin aujourd'hui le voisinage n'est plus d'actualité. Nous vivons en vase clos souvent devant la télé.
Et comme je l'ai souvent répète ici ou ailleurs, je préfère souvent tourner en dérision ce qui m'appartient, sans oublier ma personne.

Quelques amis d'ici ne s'offusquent pas de mes tirades; ils jouent le jeu car jouer sans en prendre ombrage, c'est embellir le sujet et mettre en valeur leur personnalité. Même si parfois je flirte avec la critique constructive; en ce qui les concerne. C'est le rôle essentiel d'un BREITOU, un personnage qui n'est pas souvent pris au sérieux mais à qui on pardonne tout sauf l'ingérence dans la vie intime d'autrui , ce qui ne m'intéresse pas.

Le sujet du jour est la fièvre aviaire qui mine et décime notre poulet chéri sous d'autres cieux.
Et la flambèe de violence qui sévit aux abords de Paris. J'y reviendrai à ma manière, le temps d'épuiser ma volaille.

Tout forum n'est pas boulitique.
Il peut être poulitique.
Sans doute que l'effet P.F.K* dure encore chez moi. A ne pas confondre avec J.F.K ou D.S.K.

Je me sens comme investi pour défendre la volaille, la tripaille et la marmaille.
Que Dieu nous préserve la bécassine (je connais la chanson) le canard sauvage ou domestique laquais ou à l'orange. Ainsi que la caille (L'hiver approche)
Autant manger des palmipèdes indigestes que de se masser le nombril et son bas avec des crèmes germicides ou bien alors se faire piquer le postérieur avec de la Pénis-cilline. N'y voyez aucun sous-entendu, vous les femmes.
C'est entendu.

Nao et Michka kiffent sur mon poulet sain. N'coq'etez pas mes cocottes.. ! Pardon n'hoquetez pas, elles sont friandes de poitrines ( sdi'rat meghir jmen'qe) et de cuisses(fraï'dat) cuites dans leurs ragoûts.

Je n'ai pas encore soulevé le problème de la dinde et du dindon, à cause de la Douda, il paraît qu'une crête les unit. Des dindons de la farce, j'en trouve beaucoup ici. Reste le chapon ! Chapeau ! Celui-ci se cuisine pour les fêtes de fin d'années par les NOELISTES ; les juifs sont tributaires de la poule farcie à l'approche de l'automne.

Kappara et Nassara ââla ouldi sont les deux poussins de la maman juive tune.

Le coq gaulois est indigeste depuis que nous sommes ici, il va falloir le circoncire si nous voulons qu'il ponde des oeufs d'or, en attendant notre parole n'est plus d'argent pas même de bronze, elle s'est ternie et pour cause. D'autres chantent et pondent mieux que nous.

Challom brakha ou toubè.

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Meyer (Meyer) le lundi 07 novembre 2005 - 20h45:

Last update - 07/11/2005

Foreign Minister Silvan Shalom to attend int'l summit in Tunisia

By Reuters

Le Ministre des Affaires Etrangères Silvan Shalom assistera à une Conférence Internationale en Tunisie.

Il dirigera une délégation israélienne à la Conférence Internationale sur la Société de l'Information qui se tiendra du 16 au 18 novembre 2005.

http://www.haaretzdaily.com/hasen/spages/642607.html

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Emma (Emma) le lundi 07 novembre 2005 - 18h45:

Mofaz : « Une attaque israélienne contre l’Iran n’est pas à l’ordre du jour »


Dans une interview accordée à Newsweek et reprise par le Yedioth Aharonot, Shaoul Mofaz, ministre israélien de la Défense, déclare : « Malgré l’appel à « rayer Israël de la carte », Israël n’envisage pas une opération contre les sites nucléaires iraniens. » Il affirme que le plus important est la « voie diplomatique » et croit qu’ « il y a une chance qu'en faisant pression sur l'Iran, une décision du Conseil de sécurité de l’ONU retardera ou arrêtera les possibilités nucléaires iraniennes ».
A propos du soutien iranien envers les organisations terroristes, Shaoul Mofaz dit : « Nous savons que les Iraniens soutiennent les organisations terroristes, responsables de la terreur, comme le Djihad islamique et le Hezbollah. » Il rappelle au passage l’affaire du Karin A, le bateau transportant plusieurs tonnes d’armes à son bord et arrêté avant destination par Israël. En effet, Yasser Arafat à l’époque avait eu des discussions avec les Iraniens et avait passé un contrat avec eux. « Le but était d’envoyé 50 tonnes d’armes à l’Autorité palestinienne. En échange, les Palestiniens avaient promis aux iraniens de protéger les groupes terroristes iranien qui entrait en Israël », raconte t-il. Il affirme également que la Syrie soutient toujours financièrement Hezbollah en dépit du retrait du Liban.

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Michka (Michka) le lundi 07 novembre 2005 - 18h44:

http://radiorcj.com/reecouter_detail.tpl?sku_arch=31797245572153131


L'intelligence de Finky à propos des "pogroms anti-républicains". Ce terme vient de lui à propos
de ce qui se passe.
J'ai écouté l'émission hier. Je vous la recommande. Voilà un juif de gauche
non lobotomisé par les discours "durbanesques".

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Mena (Mena) le lundi 07 novembre 2005 - 18h40:

X contre France (info # 010711/5) [analyse]

Par Jean Tsadik © Metula News Agency

Lorsque les Français consultent leurs media aujourd’hui pour s’enquérir de l’état de la rébellion des banlieues, voici ce qu’ils y découvrent :

"Trente-quatre policiers ont été blessés lors de la onzième nuit de violences dans les banlieues françaises. Au moins 839 véhicules ont été incendiés et 186 personnes ont été interpellées".

La fête au passif, comme l’écrivait Stéphane Juffa dans son analyse de samedi, règne en maîtresse sur la couverture des événements chez nos collègues tricolores. La citation que je viens de reproduire appartient au titre principal du Figaro électronique de ce matin mais on retrouve cette forme de présentation dans tous les quotidiens de l’Hexagone, de même que sur les supports radiophoniques et télévisuels. Dans le Monde, dans Libé et dans l’Obs, pour ne citer qu’eux, cette énumération totalement impersonnelle des faits occupe des dizaines de lignes.

Le public a ainsi le droit de prendre connaissance du bilan des dégâts des affrontements de la nuit précédente, du nombre d’émeutiers interpellés et des bilans consolidés des dommages depuis le début des troubles, il y a une dizaine de jours, mais c’est à peu près tout. Encore s’agit-il de bilans très généraux, corrects par les chiffres qu’ils présentent, mais ne reflétant en aucune manière l’ampleur du phénomène, pas plus que ne fournissant le moindre détail des événements spécifiques survenus par pôle d’affrontement.

Soyons encore plus précis : on narre, dans un style télégraphique, les péripéties advenues sur des sites-échantillons d’affrontements, probablement ceux qui ont été les plus touchés par les insurrections de la nuit précédente. Encore, lors de ces descriptions-témoins, nos confrères se contentent-ils de dresser le bilan particulier de ces heurts spécifiques, comme à Evreux ou à Lille ; on apprendra combien de voitures y ont été incendiées, de restaurants, de magasins, d’usines, de mairies, de commissariats et d’écoles y ont été détruits. Dans ces bilans particuliers, on fait peu de cas des églises attaquées, comme à Lens, à Strasbourg (ces deux agressions ont néanmoins été rapidement mentionnées dans le 13 heures de France 2) et à Sète, ou des cocktails Molotov lancés contre des synagogues, ce type d’infos se voyant désymbolisé dans le lexique très encadré et succinct dont on se sert pour annoncer cette jacquerie. En ce qui concerne les lieux de cultes attaqués, on s’arrêtera plutôt à cette grenade lacrymogène lancée dans une mosquée par une main anonyme.

La couverture événementielle proposée par nos confrères fait penser à celle d’incidents survenant dans une contrée lointaine et dont, à cause de ladite distance et de l’impossibilité de constater les faits sur place, on ne pourrait dresser qu’une image globale et imprécise au plan de l’information. Pourtant, cela se passe en France.

On saisira mieux les lacunes dont nous parlons en consultant la carte des émeutes de la nuit dernière, telle qu’elle figure sur l’édition papier de France-Soir et qu’elle vient d’être présentée au JT de FR2 de ce lundi. Un simple coup d’œil sur cette carte fait instantanément comprendre que c’est le pays tout entier qui est mis à feu et à sang par la révolte des séditieux musulmans des banlieues. Que les informations proposées par le consensus Al-Dura des media nationaux ne permettent pas véritablement aux Français de réaliser ce qui leur arrive.

Les media français sont passés du stade de la mal-information à celui de la désinformation, et maintenant que des événements graves se produisent devant leurs maisons, ils ont atteint le stade de la non-information. Vous qui nous lisez savez fort bien que nous ne nous contentons pas de slogans et n’avons aucun goût pour la provocation gratuite, aussi, permettez-moi d’illustrer en quelques mots ma dernière constatation : l’information concernant une situation conflictuelle ou insurrectionnelle se compose de l’identification des protagonistes, des miliciens ou des terroristes ou des guérilleros qui constituent ces groupes. Elle comprend des reportages de terrain pour décrire ses péripéties. Des interviews des leaders, des noms des meneurs et des personnes appréhendées.

Pour comprendre, comparez les lacunes que je constate avec les comptes-rendus de l’AFP concernant les arrestations par l’armée israélienne d’individus suspectés de s’être livrés à des actions terroristes. On y trouve leur nom, les motifs distincts pour lesquels ils sont recherchés, leur âge, leur situation familiale, leur adresse, la description détaillée de leurs blessures s’ils sont blessés, la version des faits donnée par les forces de sécurité israéliennes (lorsque l’AFP n’oublie pas de la leur demander !) et celle proposée par leurs adversaires. Et puis les agences diffusent des photos des protagonistes et des blessés.

Pour la rébellion des banlieues, se déroulant dans son jardin, l’agence française officielle de presse n’a diffusé aucune information de ce type. C’est bien simple, depuis la publication des noms des deux malheureux adolescents, Zyed et Bouna, électrocutés à Clichy-sous-Bois, même en fouillant de fond en comble les articles de mes confrères, je n’y a pas trouvé, ne serait-ce que le nom d’un seul protagoniste.

Mille deux cents personnes ont bien été appréhendées par les forces de police mais le public ignore tout d’elles, ce qui leur est reproché, leurs motivations, à quelle confrontation elles ont pris part, à quel groupe elles appartiennent, etc.

C’est ce choix délibéré des media français − mais ô combien étrange de par son unanimisme et par la soumission aux desideratas du régime qu’il amène à suspecter ! − qui fait que les Français ont désormais l’impression que leur pays est "dévasté par X". France contre… Ce qui aboutit à l’auto-ignition des incendies et à l’abus outrancier − ne craignons pas de dire ridicule ! −, de l’usage de la forme passive.

A la Ména, nous hésitons sérieusement à envoyer nos reporters spécialistes du terrain en Palestine et au Liban, couvrir professionnellement la rébellion des banlieues. Les Français sauraient enfin, avec quelque minutie, ce qui se passe chez eux.

Ce serait utile, car les derniers épisodes de la révolte, pour lesquels nous avons recueilli des témoignages fiables et directs, y compris celui d’un policier, laissent à penser que la rébellion ne fait pas que s’étendre mais aussi qu’elle menace de se muer en une véritable guérilla urbaine.

Cela s’est passé cette nuit à Grigny en Essonne (voir la carte) ; une ville de 25'000 habitants. Pour la première fois depuis le début des troubles, on a pu y observer la mise en œuvre d’une opération de guerre de la part des émeutiers musulmans du quartier de la Grande-Borne dans cette cité. Voici les faits : un petit nombre de membres de la rébellion a d’abord bouté le feu à quelques véhicules dans un parking ; puis ils ont eux-mêmes alerté, sous le couvert de l’anonymat, les forces de l’ordre, qui se sont rapidement rendues sur les lieux avec un peloton de 25 policiers. Mais il s’agissait d’un guet-apens tendu dans les règles de la guérilla urbaine ; dès l’arrivée des fonctionnaires, une centaine d’éléments insurgés ont fait irruption de diverses planques et les ont encerclés, les noyant sous des jets de pierres, de cocktails Molotov et… d’armes à feu.

La police de Grigny dépêcha aussitôt tous les renforts qu’elle tenait à disposition et c’est ainsi une soixantaine d’hommes qui, au bout de quelques minutes, fit face aux émeutiers. Seconde surprise pour les forces de l’ordre, leurs agresseurs avaient également prévu des renforts qu’ils n’avaient pas engagés dans la confrontation initiale, et, par conséquent, au moins une centaine d’émeutiers supplémentaires vinrent participer à la bataille et faire pencher son issue au profit des insurgés.

Au moment le plus délicat de leur intervention, les policiers se trouvèrent complètement encerclés et à court de munitions, alors que leurs opposants continuaient à faire usage d’armes à feu. A ce moment-là, nous rapporte un policier, "nous n’avions d’autre recours, pour nous défendre, que de viser nos agresseurs avec les blocs de pierres dont ils nous avaient couverts".

Finalement, c’est grâce à l’intervention d’une 3ème force de police, forte d’une quinzaine d’unités, que les fonctionnaires parvinrent à dégager leurs camarades et à se retirer du champ de bataille, l’abandonnant temporairement aux émeutiers. Au cours de ce guet-apens, deux policiers ont été sérieusement touchés par des tirs d’armes à feu, l’un de leurs camarades faisant la constatation que "si ces deux collègues n’avaient pas porté de gilets pare-balles, ils y seraient probablement passés". Un autre policier a déclaré aux media que l’opération montée par les rebelles avait pour objectif de tuer des policiers.

La bataille à Grigny aura duré deux heures !

Même une analyse à chaud, sans en posséder tous les éléments, et à distance de cet évènement, mène à la conclusion que les auteurs de cette attaque étaient adéquatement organisés et qu’ils ont parfaitement géré les paramètres stratégiques et tactiques de leur coup de main. Ainsi, il est évident qu’ils avaient recueilli des informations fiables relatives au nombre d’hommes dont disposaient les forces de l’ordre ainsi que de leurs réserves et de leur dotation en armes et en munitions.

Ces observations à caractère véritablement informationnel doivent fournir certaines indications à l’autorité politique française quant aux capacités de l’insurrection. Elles démontrent en tous cas que l’accident survenu à Clichy-sous-Bois n’était que le prétexte au déclenchement des troubles (un peu comme la visite d’Ariel Sharon sur l’esplanade des mosquées à la veille de l’Intifada). Quant à qualifier correctement ceux qui commettent des actes tel celui de Grigny, Nicolas Sarkozy se fourvoie ; il ne s’agit ni de racaille ni de voyous mais de membres de groupes de guérilla urbaine (non pas des terroristes, pour le moment en tous cas, puisqu’ils évitent de s’attaquer systématiquement à des civils) oeuvrant avec détermination afin de déstabiliser l’ordre public. Et cette constatation me semble autrement plus préoccupante.

En tout état de cause, le ministre de l’Intérieur n’a fait que décrire les émeutiers et non l’ensemble de la population des banlieues, bien entendu. A ce niveau de détérioration de l’ordre public, présenter à cette racaille des excuses, fussent-elles uniquement symboliques, participerait à lui conférer dans les banlieues les statuts de protecteur général et de porte-parole. Une telle erreur consacrerait l’abandon durable des 6 à 700 zones de non-droit qui persillent la France et préparerait à une deuxième Intifada, amplement plus sanglante et encore plus complexe à gérer.

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Meyer (Meyer) le lundi 07 novembre 2005 - 16h53:

Pour ceux que cela interesse

La loi a l'age de l'Internet
Robin Treistman

Technical Editor, Knesset Website
Knesset Library
Hakirya, Jerusalem, Israel

http://www.ifla.org/IV/ifla66/papers/020-160f.htm

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Hajkloufette (Hajkloufette) le lundi 07 novembre 2005 - 13h46:

MDR Maxiton ... je m en doute mais celle que tu as donne aterrit sur une demande d enregistrement a un acces gratuit ... ;););)

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Maurice (Maurice) le lundi 07 novembre 2005 - 13h27:

L'intifada en France VUE D'AMERIQUE signalé: Novembre 7, 2005 1:00 heure du matin. Le © oriental 2005 WorldNetDaily.com il est étrange que la guerre civile en France n'obtienne pas une attention plus large de médias. Imaginez si ceci se produisaient en Israel? Au cas où vous vous ennuieriez de lui (et de moi puis certainement comprendre comment c'est possible avec l'assurance internationale tachetée de cette histoire), pendant presque deux semaines, des émeutes spectaculaires par des immigrés de Muslim d'Afrique du Nord comme leurs descendants ont apporté Paris à ses genoux. Les attaques de bombe incendiaire et d'incendie criminel se sont écartées aux banlieues occidentales de Paris, Rouen en France nordique, à Dijon dans l'est et à Marseille dans le sud. Les attaques ont commencé principalement comme désaccords par la police. Des entreprises postérieures et les entrepôts ont été visés avec des bombes incendiaires. Des voitures ont été détruites. Dans une attaque, 23 autobus à un dépôt ont été brûlés. Les écoles ont également relevé de l'attaque. Une femme handicapée dans son 50s a été gravement brûlée quand les rioters ont versé l'essence sur un autobus de ville et l'ont placée enflammée. Elle maintenant est caractérisée en tant que guerre globale. "c'est immense violence," a dit le Pascal de ministre de justice clément dans Bobigny entre Paris et l'aéroport de Charles de Gaulle. "je pense que tous français sont choqués pour voir des choses comme ceci." Le mercredi passé égalisant une troupe d'environ 40 jeunesses a éclaté dans le centre commercial local, prochaine porte au commissariat de police, armé avec des battes de base-ball. Elles ont cassé les aides faire des emplettes-avant de fenêtres et de ventes de coup avant de faire au loin avec l'argent comptant. Il était 6,30 P.m. et l'invasion "a paniqué" des clients, selon le directeur du centre commercial, Alex Mussawy. "ce n'est pas normal pour Bobigny," il a dit. "nous sommes presque à Paris. Nous sommes sur la ligne de Metro. C'est la sorte de chose que vous entendez environ des autres banlieues plus préoccupées." L'intelligence française de police indiquent qu'il y a eu 70.000 actes de violence urbaine dans le secteur cette seule année. Les fonctionnaires dans la seine Saint Denis ont déclaré que 187 véhicules ont été détruits là dans une nuit. Les rapports français de médias indiquent l'autant de car 600 véhicules ont été détruits dans la région plus grande de Paris. Il y a de souci que s'ameuter pourrait se écarter à d'autres villes en France. "nous avons peur que ce qui se produit dans la seine Saint Denis écartera," avons dit Manuel Vallas, maire d'Evry, sud du capital. "nous devons donner à ces personnes un message d'espoir." Il tout a commencé quand deux adolescents d'origine africaine du nord sont morts tout en se sauvant la police. Jour dedans et jour dehors, les fonctionnaires français mettent en gage pour apporter l'ordre - mais il n'y a aucun ordre en vue. Par conséquent, il se produit à moi qu'une solution internationale est en règle. Si la France a ces genres de problèmes systémiques avec sa population musulmane, alors il est temps de diviser la France. Il est temps pour un état musulman indépendant d'être créé. Après tout, n'est pas que la quelle France et d'autres nations européennes ont déterminée est la solution appropriée pour l'Israel? Ce ne sont pas des émeutes simplement. C'est un intifada - juste comme celui commencé en 2000 dans et autour de l'Israel.

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Shalom (Shalom) le lundi 07 novembre 2005 - 13h17:

Je pense qu'il est aussi bon de mentionner de bonnes actions de temps à autre.

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Palestinians' Gift to Peace

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By THE NEW YORK TIMES
Published: November 7, 2005
By The New York Times

JERUSALEM, Nov. 6 - The parents of a 12-year-old Palestinian boy who was killed by Israeli troops donated the boy's organs for transplant, calling it a gesture for peace.

The boy, Ahmed al-Khatib, was shot Thursday in the West Bank while holding a toy gun in an area where Israeli troops were clashing with Palestinian stone throwers and gunmen, said the Israeli military, which expressed regret. Ahmed was taken to an Israeli hospital in the northern city of Haifa and died of his wounds on Saturday.

"We are suffering, so we are donating this to give someone else life," Ahmed's mother, Ablah al-Khatib, told Agence France-Presse in the West Bank town of Jenin, where thousands attended his funeral on Sunday.

In Israel, six patients received transplants from Ahmed's organs, which included his heart, liver, kidneys and lungs, Israel radio said.
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