Archive jusqu'au 06/novembre/2005

Discus: ADRA : LES COMMENTAIRES D'HARISSA: Commentaires 2005: Commentaires Novembre 2005: Archive jusqu'au 06/novembre/2005
Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Maxiton (Maxiton) le dimanche 06 novembre 2005 - 18h07:

L'Iran ou l'hôpital se moquant de la chaité !

Mais ce qui est grave c'est qu'ils considèrent les musulmans de
France comme faisant partie de la "oumma "
À quand une expédition militaire iranienne dans le 9-3 ?

L'inquiétude monte
à l'étranger

NOUVELOBS.COM | 06.11.05 | 15:04

La Russie a recommandé à ses ressortissants "prudence et
vigilance". L'Iran a pour sa part demandé à la France de
respecter les droits de l'Homme.

La Russie a recommandé dimanche 6 novembre "la prudence" à
ses ressortissants se rendant en France ou s'y trouvant déjà.
Moscou "recommande prudence et vigilance" aux citoyens russes
et les "appelle à respecter strictement les consignes des
autorités locales et des agences touristiques", a relevé un
communiqué du ministère des Affaires étrangères.
L'Iran a quant à lui demandé à la France de respecter les droits
de l'Homme et ses minorités après dix nuits d'émeutes dans le
pays.

L'Iran "inquiet"

"Nous espérons que le gouvernement français respectera les
droits de son peuple et répondra à ses demandes pacifiquement,
et que nous n'assisterons pas à la violation des droits de
l'Homme dans ce pays", a déclaré le porte-parole du ministère
des Affaires étrangères, Hamid Reza Assefi, devant la presse.
Il a déclaré que l'Iran était "inquiet" de la situation en France et a
ajouté que "le gouvernement français et la police devaient traiter
leurs minorités avec respect".
L'Iran, régulièrement montré du doigt par la communauté
internationale pour les violations des droits de l'Homme et des
minorités, réplique constamment en invoquant celles dont sont
victimes en Occident les populations musulmanes.

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Suggest1 (Suggest1) le dimanche 06 novembre 2005 - 14h48:

::::::::::
http://suggest1.free.fr/05.11.03.BadMoonRising-X.gif


suggest.1

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Bazooka (Bazooka) le dimanche 06 novembre 2005 - 14h07:

Shalom, Shavoua Tov,
Pour ceux / celles que cela interesse, le procede de fabrication du vin casher:

Shortcut to: http://www.chiourim.com/index.php?option=com_content&task=view&id=186&Itemid=81

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Braham (Braham) le dimanche 06 novembre 2005 - 13h24:

Pour Viviane Scemama Lesselbaum


Les billets de banque apparus sur votre photo, pour la "Campagne, grande Synagogue de Tunis", ne sont plus monnaie courante depuis le 4 septembre 1985, date à laquelle le Shekel avait perdu 3 (trois!!) Zéros. Le nouveau Shekel a remplacé 1000 anciens Shekels.

Le Shekel (ancien) a été introduit le 24 fevrier 1980 en recevant une valeur de 10 Lires israéliennes, dont voici une photo pour les nostalgiques.

Lires israeliennes

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Victoria (Victoria) le dimanche 06 novembre 2005 - 11h37:

"Le carrefour de Clichy" ou les manipulations grossières de l'A2

M'étant étonnée moi-même que la fille de la personne handicapée soit précisément une femme voilée, voici ce que j'ai trouvé sur le forum de l'A2 :

Lu sur le forum de France2 :


Auteur: tarula
Sujet : Qui est la fille de la victime handicapée?


Posté le 05-11-2005 à 11:53:21

Hallucination, en regardant les reportage de France 3 et du 20h de france2 relatant la tentative de meurtre d'une personne handicapée dans un bus à Sevran. La fille interviewé n'est pas la même personne d'une chaine à l'autre! Sur France3 il s'agit d'une jeune fille française bcbg tandis que sur France2 il s'agit d'une femme musulmane voilée. J'attends des explications avec des preuves qu'il s'agit bien de la fille de cette pauvre femme de la part de la rédaction de France2, dans le cas contraire il me semble s'agir d'une énorme manipulation à but politique, j'invite tous les téléspectateurs à exiger la vérité sur cette affaire...

De nombreuses autres personnes ont fait la même observation

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Email (Email) le dimanche 06 novembre 2005 - 09h08:

Campagne synagogue de Tunis

c:/

Envoyee par Viviane Scemama Lesselbaum

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Email (Email) le dimanche 06 novembre 2005 - 05h57:

bonjour ,
j'ai le plaisir de t'envoyer la signification des prénoms anciens que j'ai pû trouver sur ce site :
Balar = cristal , se met au féminin BELLARA . cAMIR = qui a la forme d'une pleine lune pour le visage
camoura = petite pleine lune
gemila = belle
Lallahoum = Celle devant qui toutes les autres femmes ou hommes sont des servant(e)s . Car Lalla veut dire ma dame au sens: celle dont je suis le(a) servante et houm ( eux )textuellement la ma dame de tous
Louna = lune ( origine espagnole donc andalouse )
Soltana = Sultane = reine orientale
Chebbouna peut être petite jolie car en arabe dialectal chebba veut dire jolie
Nunna = femina de nûnn . Nunn est l'autre nom de Jonas (le prophète que le salut soit sur lui)
Dans le Coran ce prophète implore le pardon de Dieu par des phrases se terminant par des mots finissant en noun

salut

zohra

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Braham (Braham) le samedi 05 novembre 2005 - 17h28:

Shavouaa' Tov

La photo sélectionnée par le mensuel américain, Editor and Publisher, pour cette année, représente 2 enfants palestiniens en train de regarder leurs parents pillant la Synagogue de Netsarim (bande de Gaza). La photo a été prise le 12 septembre 2005, par le photographe Marco de Lauro. Ses photos paraissent souvent au NY-Times, USA Today, AP, et Getty Images

Pillage d'une Synagogue à Gaza

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Maurice (Maurice) le samedi 05 novembre 2005 - 15h31:

VOICI POURQUOI PARIS BRÛLE
par Amir Taheri (journaliste iranien)

Comme le nuit tombe, les « incidents » commencent -- et le scénario est toujours le même.

Des bandes de jeunes en passe-montagne commencent par mettre le feu à des voitures en stationnement, ils cassent les vitres des devantures à coups de battes de base-ball, ils vandalisent les cabines téléphoniques et mettent à sac les cinémas, les bibliothèques et les écoles. Quand la police arrive sur les lieux, les émeutiers attaquent à coups de cailloux, de couteaux, de battes de base-ball.

La police réagit en tirant des grenades lacrymogènes et, à l'occasion, des coups de feu à blanc en l'air. Parfois les jeunes ripostent -- avec de vraies balles.

Ce ne sont pas des scènes venues de la bande de Gaza, mais de 20 villes françaises, la plupart proches de Paris, qui ont été plongées dans une version européenne de l'intifada qui semble incontrôlable au moment où j'écris ces lignes.

Les incidents ont commencé d'abord à Clichy-sous-Bois, une banlieue défavorisée à l'est de Paris, il y a une semaine. Nicolas Sarkozy, le grandiloquent ministre français de l'Intérieur, a réagi en envoyant plus de 400 CRS "faire régner les lois de la République" et a promis d'écraser le jour même les "racailles" et les "hooligans". Mais en l'espace de quelques jours, tout ceux qui voulaient bien comprendre ont compris qu'il ne s'agissait pas d'une "explosion d'éléments criminels" que l'on pouvait traiter par un mélange de rodomontades et de matraques.

Le lundi suivant tout le monde à Paris parlait d'une "crise sans précédents". Sarkozy et son patron, le premier ministre Dominique de Villepin, se sont vus obligés d'annuler leurs visites à l'étranger pour faire face aux émeutes.

Comment tout cela a-t-il commencé ? On s'accorde à dire que, la semaine dernière, une groupe de jeunes gens de Clichy se sont adonnés à un de leurs sports favoris : voler des pièces sur les voitures en stationnement.

Normalement, rien de dramatique ne se serait passé, car cela fait des années que la police ne met plus les pieds dans cette banlieue.

Le problème est advenu quand une des habitantes, une femme qui se mêlait de ce qui ne la regardait pas, a téléphoné à la police pour signaler cette joyeuse cavalcade de voleurs juste en face de chez elle. La police s'est donc trouvée contrainte à faire quelque chose -- ce qui voulait dire qu'elle devait pénétrer dans une ville qui, comme on l'a vu, avait été hors-limites pour elle.

Une fois la police arrivée sur les lieux, les jeunes -- qui avaient régné à Clichy pendant des années sans grande obstruction -- ont vraiment mal pris la chose. Une brève poursuite eut lieu dans la rue, et deux d'entre eux, que la police ne pourchassait même pas, cherchèrent refuge à l'intérieur d'une clôture défendant l'accès à un transformateur électrique. Tous deux furent électrocutés.

Une fois répandue la nouvelle de leurs morts, tout Clichy était aux armes.

Aux cris de "Dieu est grand", des bandes de jeunes armés de tout ce sur quoi ils avaient pu faire main basse se déchaînèrent et forcèrent la police à fuir.

Les autorités françaises, ne pouvant permettre à une bande de jeunes de bouter la police hors le territoire français, ripostèrent en envoyant des CRS en camions blindés.

Dans les heures qui suivirent la raison première des incidents fut oubliée et la question se cristallisa autour de l'exigence faite par les représentants des émeutiers que la police française se retire des "territoires occupés". Dès le milieu de la semaine, les émeutes s'étaient étendues à trois des départements autour de Paris, totalisant cinq millions et demi d'habitants.

Mais qui sont les gens qui habitent là-bas ? A Clichy même, plus de 80% des habitants sont des immigrants musulmans et leurs enfants, la plupart venant d'Afrique Noire et d'Afrique Arabe. Dans les autres villes touchées, la communauté musulmane immigrée compte pour 30 à 60% de la population. Mais ce ne sont pas les seuls chiffres importants. Le taux de chômage moyen est estimé aux alentours de 30%, et, pour ce qui est des jeunes en âge de travailler, il atteint 60%.

Dans ces villes de banlieue construites dans les années 50 sur le modèle des logements sociaux soviétiques sous Staline, les gens vivent entassés les uns sur les autres, parfois plusieurs générations dans un appartement minuscule, et ne voient la "vraie vie française" que sur leur écran de télévision.

Les Français s'enorgueillissaient jadis du succès de leur politique d'intégration, censée transformer en une génération au plus les immigrants de toutes parts en "Français bon teint".

Cette politique a marché tant que les immigrants arrivaient en France au compte-gouttes et se fondaient ainsi dans le courant dominant. Mais l'intégration est impossible lorsque, comme dans la plupart des écoles des banlieues concernées, moins de 20% des élèves sont francophones de naissance.

La France a aussi perdu un autre puissant outil d'intégration : le service militaire obligatoire, aboli dans les années 1990.

A mesure que le nombre d'immigrants avec leurs enfants augmente à un endroit donné, de plus en plus de résidents français de longue date le quittent pour des "endroits plus calmes", rendant ainsi l'intégration encore plus difficile.

En certains endroits, il est possible pour un immigrant de passer sa vie entière sans jamais avoir besoin de parler français, et encore moins de se familiariser avec la culture française tant vantée.

Il en résulte souvent un sentiment d'exclusion. Et cela, à son tour, fournit aux radicaux islamistes l'occasion de disséminer leur message de ségrégation religieuse et culturelle.

Certains d'entre eux réclament même que les zones où les musulmans forment la majorité soient réorganisées sur le modèle du système des "millet" de l'empire ottoman : chaque "millet" (c'est-à-dire communauté religieuse) aurait alors de droit d'organiser sa vie sociale, culturelle et éducative d'après ses croyances religieuses.

En certains endroits en France ce système est effectivement déjà en place. Là, les femmes sont forcées de porter le "hidjab" islamiste standard, cependant que la majorité des hommes portent la barbe à la longueur requise par les cheiks.

Les radicaux sont parvenus à expulser les commerçants français qui vendaient des boissons alcoolisées et des produits à base de porc, ils ont contraint à fermer les "lieux de péché" comme les dancings, les cinémas et les théâtres, et ils ont pris sous leur contrôle les administrations locales.

Un reporter qui a passé le week-end dernier à Clichy et dans les villes limitrophes de Bondy, Aulnay-sous-Bois et Bobigny a entendu cet unique message écrasant : les autorités françaises n'ont rien à faire ici.

"Tout ce que nous exigeons, c'est qu'on nous laisse tranquilles", a déclaré Mouloud Dahmani, un des "émirs" locaux engagé dans les négociations destinées à persuader les Français de retirer les forces de police et à permettre à un comité de cheiks, pour la plupart issus des "Frères Musulmans" (Muslim Brotherhood), de négocier une fin aux hostilités.

Le président Jacques Chirac et son premier ministre de Villepin sont particulièrement ulcérés car ils avaient cru que leur opposition au renversement de Saddam Hussein en 2003 aurait pourvu la France d'une image héroïque au sein de la communauté musulmane.

Ce miroir aux alouettes est désormais en morceaux -- et l'administration Chirac, qui passe d'ores et déjà par une crise politique de plus en plus profonde, semble n'avoir pas la moindre idée comment faire face à ce que le quotidien parisien France-Soir appelle "une bombe à retardement".

Traduit par Illusiondoprix

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Sarel (Sarel) le samedi 05 novembre 2005 - 11h54:

Chere Me Miles Quelle a ete la reaction du journal IDHIOT AHARONOT quand on l'a designe comme 'publiant des idees revisionnistes et terroristes ???

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Mena (Mena) le vendredi 04 novembre 2005 - 22h58:

Banlieue : mèche ou étincelle ? (info # 010411/5) [analyse]

Par Stéphane Juffa © Metula News Agency

La gêne des media généralistes français pour décrire les péripéties de la rébellion qui dévaste leur banlieue fait peine à voir. Dans l’édition électronique du Monde, le récit des événements de la nuit dernière s’illustre particulièrement par une revue de la presse étrangère [voir], qui s’en donne d’ailleurs à cœur joie pour décrire ce que les journalistes français ne savent plus commenter. Le titre de la revue est sibyllin et ne correspond pas à son contenu : "La presse étrangère critique l'attitude de Nicolas Sarkozy". Lorsque la Frankfurter Allgemeine Zeitung considère que "le modèle français d'intégration est entré dans la dernière phase de son existence" et que "le pays qui avait conçu le plus minutieusement la société multiculturelle (...) a perdu le contact avec la réalité", où y a-t-il trace de cette soi-disant critique de l’action du président de l’UMP ? Peut-on errer au point de ne pas voir que c’est la politique traditionnelle du pays en matière d’intégration qui est mise sur le grill ?

Ne soyons pas dupes, les media français, sonnant à nouveau à l’unisson, tentent grossièrement de charger Sarkozy sur ce dossier ô combien préoccupant. On retrouve ici, de l’Huma à France 2, le même parti pris, unanimiste autant que ridicule, qui prévaut dans le traitement aveugle de la Controverse de Nétzarim, l’anti-américanisme primaire et la distorsion systématique du récit des épisodes de l’Intifada.

Que le Washington Post constate que "La violence est contagieuse dans des communautés d'immigrants (...) où le taux de chômage est au moins le double de la moyenne nationale", qu’y peut donc Sarko ? En quoi est-il responsable de l’incurie irresponsable des dirigeants français à l’égard de leur minorité musulmane qui dure depuis plus de quarante ans ?

Mais cette instrumentalisation des fautes imaginaires du ministre de l’Intérieur aux fins de servir les intérêts électoralistes de la Maison-Chirac, se fait sur un problème beaucoup trop grave pour ce genre de distraction politicienne. Il y a plus bien plus pressant que l’incendie qui menace le système chiraquien, il y a la banlieue qui se consume de vraies flammes, les zones de non droit qui s’étendent, les armes à feu qui sortent des commodes pour servir contre les gendarmes et les pompiers. Et ces derniers jours, en plus d’une occasion, les forces de l’ordre ont été contraintes par leurs adversaires à évacuer des régions disputées et à en laisser le contrôle aux bandes d’émeutiers.

Le plus inquiétant pour la France, c’est que personne ne peut dire si on assiste à une flambée de violence isolée ou s’il s’agit des premiers symptômes de l’Intifada des banlieues qu’on redoute depuis longtemps.

De plus, cette éruption prend l’establishment tricolore par surprise, au moment politique où le régime a commencé sa chute et où, à force de compromissions répétées, de corruption institutionnalisée et de mise en scène médiatique de l’information, on sent bien que le pays France est au plus mal.

Alors, à l’Obs, en plus de participer au lynchage organisé de Sarkozy dans une interview sordide et totalement hors de propos d’un directeur de recherche sur la communication au CNRS [lire], on choisit de montrer les photos et les vidéos presque sans texte d’accompagnement [voir]. Les photos de quoi ? de qui ? Des "violences urbaines", lâche-t-on avec infiniment de pudeur et de prudence.

C’est que les media français ont repris pour parler de ces évènements les directives conçues par Marius Schattner et l’AFP pour relater l’Intifada palestinienne. Les similitudes sont édifiantes, à commencer par le fait que les mêmes termes et les mêmes règles de reportage gouvernent tous les media, qu’ils soient de gauche ou de droite. Vu de l’extérieur, la France n’a plus qu’un seul media, qui, de plus, balbutie son texte. Comme le laissent entendre les confrères étrangers, dont nous faisons partie, la France de l’information et de la politique parle une langue qui lui est propre et que personne, elle exceptée, ne comprend.

"Des poubelles qui brûlent et des voitures qui flambent", c’est la fête au passif, à l’impersonnel, comme dans la directive interne qui régit les dépêche de l’AFP… au Proche-Orient : "La tournure « un kamikaze s’est donné la mort tuant 18 personnes dans un bus bondé » est à proscrire. Il faut lui préférer « un attentat suicide a tué 18 personnes (…) dans un bus bondé »". A Paris, où, faute de bons journalistes il y a de bons élèves, les attentats tueurs deviennent de nouvelles violences se sont produites et 400 voitures ont été incendiées...

Les émeutiers, comme chez nous, se transforment en jeunes, ce qui excuse déjà à moitié les dégâts qu’ils causent.

Est-ce la peur panique de l’islam qui dicte l’usage du passif, qui fait qu’on ne nomme pas les responsables de ces pogromes, qu’on ne montre pas leurs visages, qu’on ne fait entendre ni leurs revendications, ni leurs menaces, ni leurs "Allah Houakbar !" qui se veulent triomphants ? Ou serait-ce que l’on espère encore qu’en ne leur renvoyant pas la pierre qu’ils vous lancent, on parviendra à empêcher que le pire ne se produise ? Ce serait en tous cas très mal connaître les dynamiques qui motivent ces activistes-militants : lorsqu’ils perçoivent un ventre mou, ils s’y enfoncent jusqu’à l’avoir transpercé. C’est ce qu’ici aussi nous avons mis quinze ans et quelques milliers de morts évitables à réaliser.

Pointant comme une île au-dessus de l’océan du correctement débile, le bloc-notes d’Ivan Rioufol se détache nettement, en cette fin de semaine, des concerts de frissons des journalistes-autruches. J’ai choisi d’en partager deux extraits avec vous ; en d’autres temps, ils auraient constitué un exemple de lucidité. Au moment du media unique et des voitures qui se carbonisent, ils sonnent comme le tocsin qui menace de naufrage ceux qui refusent de l’entendre [lire l’article de Rioufol en entier] :

"Cela ne vous rappelle rien ? Oui, les émeutes en région parisienne ont des airs de guérillas palestiniennes. A Clichy-sous-Bois (Seine-Saint-Denis), d'où est partie la rébellion jeudi dernier, un camion de CRS a été visé par balles. A La Courneuve, des policiers ont essuyé des tirs. Nombre d'entre eux ont été blessés par des jets de marteaux et de cocktails Molotov. Des postes de police, des écoles, des commerces ont été pris d'assaut. Des voitures ont été incendiées. Pourquoi feindre d'ignorer ces débuts d'intifada ? Quand le ministre de la Promotion de l'égalité, Azouz Begag, déplore « des discriminations dont sont victimes les jeunes de banlieues », il évoque une réalité partielle. Certes, ces insurrections révèlent des frustrations, que trente ans de subventions publiques n'ont su tempérer. Mais les manifestations dévoilent aussi, plus gravement, le refus de certains de s'intégrer. Or, la « non-stigmatisation des quartiers » rend le sujet inabordable.

Qu'a-t-on vu, ces jours-ci ? Une police obligée de se défendre d'avoir voulu pourchasser deux « jeunes » qui, fuyant un contrôle d'identité, se sont tués en pénétrant dans un transformateur EDF ; Nicolas Sarkozy mis en cause pour avoir dénoncé les « voyous » et la « racaille » ; une République accusée d'avoir profané une mosquée parce qu'un jet de gaz lacrymogène est tombé, dimanche, près d'un lieu de culte. La dialectique victimaire est à l'oeuvre." (…)

Dans un pays surpris dans une phase d’asthénie, les défenses immunitaires amoindries, la révolte des musulmans français des banlieues risque réellement de s’étendre et de devenir incirconscriptible. Elle réunit en effet les quatre éléments qui sont de nature à faire vaciller un régime :

- le nombre

- le sentiment justifié d’injustice, de misère et d’exclusion durables

- la haine, résultante des deux critères précédents, et

- le dogme fédérateur. Et peu importe, dans ces situations, qu’il soit entièrement compris ou partagé ; il peut se limiter à un cri dans lequel les révoltés se reconnaissent, un cri comme "Allah Houakbar !"

Les gens riches, heureux, disposant d’un emploi satisfaisant, d’un logement correct, ne brûlent pas les cars de touristes russes, pas plus qu’ils ne précipitent de boules de pétanque sur la tête des policiers qui avancent dans la rue.

C’était "avant", qu’il aurait fallu se soucier de leur devenir, être moins égoïstes et surtout moins stupides, de croire que l’on peut parquer des êtres humains dans des cités éloignées des regards, sans se mêler de leur bien-être, et que les choses, par on ne sait quel prodige naturel, évolueraient d’elles-mêmes vers l’harmonie sociale et ethnique. Mais maintenant, il est trop tard pour enrayer l’amertume avec un nouveau lot de promesses intenables. Ce qui n’empêche qu’au-delà des mesures d’urgence qu’il faut prendre, il serait plus que bénéfique d’élaborer au plus vite un plan d’intégration à moyen terme qui supportât la critique.

Ce qui rend la situation délicate pour la suite, c’est que cette révolte embrasse parfaitement l’idée de l’islam hégémoniste et que cette idée, on l’a vu, décuple les forces au point de faire qu’on ignore le danger et la mort. Et puis, les beurs des banlieues ne sont pas sourds ni malvoyants et ils regardent la TV ; et comme on leur y a raconté tous les jours que le désespoir des Palestiniens rendait légitime le recours au terrorisme et qu’on leur y a dit que les égorgeurs d’otages occidentaux en Irak étaient des "résistants" exerçant leur bon droit contre les envahisseurs américains, ils se demandent sûrement pourquoi leur bon droit serait différent des leurs.

Quelqu’un connaît-il la réponse à cette interrogation ? Si ce héros existe, qu’il aille la leur proposer directement et qu’il parvienne à les convaincre eux. Parce que nous, nous sommes déjà convaincus…