Archive jusqu'au 30/octobre/2005

Discus: ADRA : LES COMMENTAIRES D'HARISSA: Commentaires 2005: Commentaires Octobre 2005: Archive jusqu'au 30/octobre/2005
Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Email (Email) le dimanche 30 octobre 2005 - 06h55:

Anciens élèves du Lycée Carnot de Tunis

www.carnottunis.com

Actualités

L’actualité de l’ALCT pour les semaines à venir, c’est jeudi 3 novembre : André Halimi au restaurant de l’UNESCO (reste une dizaine de places), c’est samedi 19 novembre : Camille Claudel au Musée Marmottan (reste cinq places), c’est samedi 3 décembre : l’expo Vienne au Grand Palais (complet) et , c’est jeudi 8 décembre : Michel Boujenah au Théâtre du Gymnase (reste 3 places). Voir notre site www.carnottunis.com

Jeudi 3 novembre à partir de 20h Dîner-débat avec André Halimi, réalisateur de télévision et de cinéma, fondateur et délégué du Festival du cinéma américain de Deauville. Il a produit six cents émissions et écrit une dizaine d’ouvrages dont On connaît la chanson, Chantons sous l’occupation,… Réservation par téléphone 06 20 88 40 52 ou avec le coupon ci-dessous.

Samedi 19 novembre de 14 h30 à 16h30 : Visite-conférence de l’exposition rétrospective (77 œuvres présentées) de Camille Claudel par une conférencière diplômée de l’Ecole du Louvre, au Musée Marmottan (rendez-vous 2, rue Louis Boilly, Paris 16ème) 12 € (hors tarif d’entrée au musée), chèque à adresser à l’ALCT Groupe de 10 à 20 personnes. Cette visite sera suivie, si vous le souhaitez, d’un rencontre dans un salon de thé des proche du musée.

Jeudi 8 décembre à 20h15 au Théâtre du Gymnase Michel Boujenah dans « Les nouveaux magnifiques »

1ère catégorie :Prix :35 € (37€ non adhérent) au lieu de 40€, par personne, chèque à adresser à l’ALCT

A savoir

le vendredi 28 octobre à 21 h

Poète de nos "délices" (voir sur le site à la page « Tunis » la maltaise, le frigolo, le coing), Victor Zarca (lc) est sur la scène du cabaret CHANSONS AU BOUT DU QUAI (en deuxième partie de soirée) . Spectacle à 20H ( lui à 21H )
entrée libre, chapeau en fin de spectacle
pour plus de renseignements, 0660843445
104, avenue Paul Vaillant-Couturier à Vitry-sur-Seine
18, avenue des Champs Elysées - 75008 Paris

06.20.88.40.52 - télécopie : 01.49.10.09.82

alct@free.fr

http://carnottunis.com

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Anonyme (Anonyme) le dimanche 30 octobre 2005 - 06h27:

NOS KIFS

Faire un kif c'est se faire le plus gros plaisir. Tu fais un kif c'est tu te fais plaisir avec les gens qui te font plaisir, dans un lieu qui te fait plaisir. Mais comme c'est trop long à dire tout ça, nous les tunes, on a inventé le mot KIF. Voilà, c'est plus qu'une joie ou qu'un bien-être, c'est un KIF!

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Mena (Mena) le dimanche 30 octobre 2005 - 05h35:

Parce que notre confiance dans les autres est aujourd’hui limitée (info # 012810/5) [analyse]

Par Stéphane Juffa © Metula News Agency

Le président d’un Etat qui menace de rayer de la carte un autre Etat, sans avoir (temporairement) la capacité de mener sa menace à exécution. La nation menacée d’éradication, qui elle a les moyens d’effacer plusieurs fois l’Iran de la surface du globe, mais qui n’a jamais envisagé la réalisation de cette idée apocalyptique, voilà qui soulève de sacrées questions. Des interrogations du genre qui réclame une plus grande attention que les haut-le-cœur dégoûtés des diplomates des pays civilisés et des analyses un peu plus pointues que celles répandues généreusement par nombre de nos confrères.

Les termes "éradication" et "éradication d’Israël" ne sont pas nouveaux pour nos lecteurs réguliers comme ils le sont pour les consommateurs d’autres media. On trouve, dans les archives de la Ména, pas moins de cent trente articles ayant traité de cette problématique.

De quelle problématique s’agit-il ?

De celle exprimée par Mahmoud Ahmadinejad et que l’Occident se contorsionne pour ne pas voir : le cœur du conflit occidentalo-musulman est constitué par la revendication hégémoniste des constituants islamiques en guerre avec ce qu’ils appellent la politique expansionniste de l’arrogance mondiale, l’autre appellation systématique des puissances non musulmanes en Iran.

Ils étaient quelques centaines de pseudo intellectuels et de pseudo stratèges, à rejeter le principe de l’existence d’une guerre des civilisations, n’hésitant pas à accuser George W. Bush d’avoir artificiellement fabriqué ce concept afin de s’emparer du monde et de ses richesses. Il s’agissait de gens éduqués qui franchissaient le pas et politisaient l’affirmation de l’existence d’un tel conflit. Ceux qui le constataient, comme nous, étaient stigmatisés comme porteurs d’une soi-disant idéologie de droite, parce que, prétendaient nos contempteurs populistes et imprécis, nous serions anti-arabes et anti-musulmans.

Mais là, le choix de l’interprétation n’est plus de mise. Lorsque le président d’un régime islamiste en appelle à rayer Israël de la carte, si ce n’est une déclaration de guerre, qu’est-ce donc ? Les masques tombent presque aussi vite que les procès d’intentions disparaissent.

Et lorsque le surlendemain du jour où cette guerre est déclarée, la théocratie perse fait défiler des centaines de milliers de personnes sur l’Etoile de David, mais aussi sur le Stars and Stripes et l’Union Jack, avant de les brûler en public, comment ne pas distinguer l’identité des ennemis qu’elle s’est désignée.

Certains diplomates iraniens, en proie aux critiques virulentes, affirmèrent hier que les paroles d’Ahmadinejad avaient été faussement interprétées et qu’elles ne constituaient que la réponse du président aux menaces adressées par Israël à l’Iran. A peine avions-nous le temps de demander : "quelles menaces ?", qu’Ahmadinejad tenait à préciser non, non, "il est normal que si un mot est correct et juste, il provoque une réaction". Et pour ne rien laisser à l’interprétation, justement, le président de la République islamique a réitéré ce vendredi son appel à nous rayer de la carte.

Avançons !

L’appel du président de la plus grande république islamique du monde à détruire l’Etat hébreu témoigne de ce qu’une partie non négligeable des musulmans est décidée d’œuvrer à l’islamisation de cette planète ; à commencer par la Wakf (la colonie) d’Israël, conquise par l’islam, que nos ennemis considèrent comme un dard impie insupportablement planté au cœur de leur empire.

D’autres organisations partagent cette vision du monde. C’est le cas des partis théocratiques palestiniens, Hamas en tête, dont des représentants de marque ont participé au colloque universitaire durant lequel l’Iran a fait part de son objectif.

Nous, alors, de redire que Sami El Soudi a parfaitement raison lorsqu’il avertit qu’il ne faut pas se tromper de guerre. Le Hamas, le Djihad islamique, en Palestine, n’ont pas pour but de libérer des territoires occupés par Israël mais de libérer les territoires colonisés par l’islam et dominés par les Juifs.

D’aucuns s’étonnent de la maladresse d’Ahmadinejad, à professer ses vérités aussi froidement et au moment où le monde s’interrogeait sur la dangerosité de l’aventure nucléaire de Téhéran. Pourtant, le président perse et les organisations islamistes – à Beyrouth aussi, on fêtait en kaki le "Jour de Jérusalem" devant des dizaines de milliers de sympathisants du Hezbollah – participent du même principe guerrier : leur but n’est pas de négocier mais de conquérir, pas d’atteindre des compromis raisonnables avec des adversaires mais de combattre la raison des ennemis de l’islam, pas de terminer un conflit qui met en danger la planète mais de s’assurer, notamment en l’exportant en Angleterre, en Espagne et en Extrême-Orient, qu’il dispose du carburant dont il a besoin pour s’étendre.

C’est pour cette raison que, tant que les miliciens-terroristes palestiniens appartenant à cette mouvance n’auront pas été désarmés par les autres Palestiniens, l’Etat de Palestine de pourra pas naître. La tâche et l’objectif opérationnel du Hamas et du Djihad Islamique Palestinien consistent à ce qu’aucun compromis territorial ne soit trouvé et que la paix ne s’instaure jamais entre un pouvoir arabe indépendant en Palestine et l’entité juive.

Ceux qui s’entêtent, dans la foulée de Jean Genêt, à voir dans la guerre israélo-palestinienne des raisons causales, étaient des niais, des antisémites, des mal dans leur peau ou des opportunistes. Aujourd’hui ce sont des non-voyants. Des aveugles qui condamnent les peuples israélien et palestinien à subir le diktat de l’impérialisme musulman qui, comme les vampires, doit sans cesse se nourrir de sang frais pour ne pas disparaître.

La déclaration d’intention d’Ahmadinejad a au moins le mérite de rendre caduque la théorie de Morin et de ses adeptes quant à la déviance jouissive – cause de la guerre – des Juifs à humilier les Arabes. A en croire Ahmadinejad, ce n’est pas d’humilier qu’il s’agit mais d’anéantir et ce plan n’est pas fomenté par des Juifs contre des musulmans mais par des musulmans contre des Juifs. Autant pour quelques experts français autoproclamés, auxquels la Chiraquie a confié qui un institut "stratégique", qui la direction des services d’information de sa radio de propagande internationale ! Ceux-ci avaient tendance à se demander à haute voix, mais pour quelle raison fallait-il tolérer Israël dotée de l’arme atomique et refuser ce droit au régime des Ayatollahs ?

Les voilà donc renseignés : Israël n’est pas en train d’appeler au génocide de sept millions d’êtres humains. Il était temps que quelqu’un indique à ces balourds la différence fondamentale qui existe entre une dictature et une démocratie ; la leçon leur vient d’un fondamentaliste musulman, cela n’est pas plus mal.

Nous, toujours de refuser l’amalgame, même si les protestations contre l’appel de l’Iranien en provenance du monde arabo-musulman sont rares. Beaucoup trop rares ! Aujourd’hui vendredi, des millions de musulmans ont arpenté les rues avec, dans la voix et dans le cœur le même slogan : détruire Israël et les Israéliens, et ensuite les autres infidèles, bien entendu.

Une partie non négligeable de cette plèbe fanatisée se déclare donc en guerre exterminatoire avec nous. Soit. Mais pour peu qu’à l’Ouest on ne tombe pas dans le piège et qu’on n’aille pas lui trouver des raisons telle une so called guerre de décolonisation selon des critères européens du siècle passé, dont à Téhéran on se contrefout, ces éruptions de haine raciste demeureront des manifestations populacières sans effet néfaste notoire pour Israël et pour le monde.

Il n’en va pas de même pour l’Iran, dont la course à l’armement pose un réel problème. Ce n’est pas l’endroit de revenir sur les détails des menaces militaires en voie de développement dans cet Etat ; sur ce point aussi, nos lecteurs fidèles peuvent suivre les évaluations de nos (vrais) experts, au fur et à mesure de l’avancement de Téhéran dans le domaine nucléaire et dans celui de la mise au point des missiles transporteurs de bombes.

Jérusalem s’est fait entendre ces derniers jours à ce sujet : ces dotations en moyens de destruction massifs par un régime qui annonce ouvertement son intention de nous rayer de la carte n’est pas supportable pour Israël. Entendez que nous ne les tolérerons pas, car elles mettent en péril notre civilisation et nos existences et que nous oeuvrerons pour en débarrasser le monde. Sur ce point également, prévenons les confusions : je ne connais pas un seul Israélien aspirant à détruire l’Iran et sa population. Comme pour Gaza et la Cisjordanie, mais en beaucoup plus grand et plus dangereux, qu’ils nous laissent vivre en paix et nous ne nous occuperons pas d’eux.

Aujourd’hui, Téhéran a sorti une nouvelle édition filmique du Protocole des Sages de Sion. On y présente le complot juif visant à s’approprier la planète. Rien n’est plus faux, le judaïsme participe d’une philosophie introvertie, l’une des rares à être aussi parfaitement exempte de toute forme de prosélytisme ou d’impérialisme. Les Juifs peuvent certes être mêlés à des disputes territoriales d’ordre régional, mais en aucun cas ne nourrissent-ils de projets expansionnistes.

Alors, dans un premier temps, Israël a réagi aux propos de Mahmoud Ahmadinejad par la voix du vice-premier ministre Shimon Pérès, qui a demandé que la République islamique soit radiée de l’ONU. Cette requête a la logique et la légalité pour elle, la charte des Nations Unies excluant qu’une nation membre appelle à l’éradication d’une autre nation membre.

Pendant que je rédige ces lignes, le Conseil de Sécurité va tenir une réunion extraordinaire à la demande d’Israël. On n’y décidera pas, certes, de l’exclusion du régime des Ayatollahs et, au mieux en sortira-t-il une mise en garde assez ferme.

Et puis, la déclaration du président iranien ravive la discussion autour de la nécessité de transférer le dossier nucléaire iranien devant ce même Conseil de Sécurité. Une décision objectivement délicate s’il en est, sachant que les Perses sont d’importants producteurs d’or noir et qu’une grosse fâcherie avec Téhéran finirait de mettre la chienlit dans ce dossier crucial pour l’économie mondiale. D’ailleurs, si les ayatollahs ne faisaient pas ce calcul aussi bien que nous, ils ne se seraient pas permis de balader les Européens lors de négociations exécrables – dans le fond et dans la forme – pour la crédibilité internationale de l’Union Européenne. Ils ne se permettraient pas non plus de proférer les menaces qu’ils profèrent.

Reste que nous n’avons pas le temps d’attendre… Si l’Europe ne croit pas ses ennemis lorsqu’ils affirment vouloir commencer par rayer Israël de la carte et s’occuper d’eux ensuite, s’ils ne saisissent pas que les missiles de cinq mille kilomètres de portée que Téhéran développe ne sont pas destinés à Jérusalem, si les attentats contre les Tours jumelles et le métro de Londres ne les renseignent pas quant aux objectifs, à la frénésie et à la détermination des islamistes, c’est leur affaire après tout. Ou peut-être cette Europe-là compte-t-elle encore une fois sur Tsahal pour endiguer le danger, quitte à, comme après notre raid sur Ochirac, condamner fermement notre initiative.

La voie diplomatique existe cependant, mais elle est étroite et se referme chaque jour davantage. Il faut d’abord que, suite aux éclaircissements donnés cette semaine par Ahmadinejad quant aux objectifs iraniens, les nations industrialisées cessent toute coopération avec Téhéran. Ariel Sharon l’a précisé, sans mettre de gants, au ministre des Affaires Etrangères russe qui était cette semaine de passage à Jérusalem. Comble de l’urgence, les réunions se sont tenues alors qu’une fusée russe mettait en orbite les deux premiers petits satellites espions iraniens. La Russie livre du carburant nucléaire aux ayatollahs et leur construit des réacteurs nucléaires.

Il faut ensuite isoler l’Iran, l’étrangler économiquement et techniquement jusqu’à ce qu’il accepte la destruction de son arsenal de moyens de destruction massifs et de ses centres de recherches actifs dans ce domaine.

Les chances de s’entendre avec les Russes et les Chinois sur des résolutions prises en temps efficace au Conseil de Sécurité ne sont pas grandes mais elles existent tout de même et l’action diplomatique, dans ce dossier aussi, doit être privilégiée. Pour autant qu’action il y ait !

Et en fin de compte, et dès que la menace iranienne deviendra tangible, il faudra qu’Israël intervienne. Elle demandera d’abord à l’Amérique, au Royaume-Uni et à d’autres pays européens de se joindre à son action ; une action, faut-il le préciser, qui serait alors dans l’intérêt de tous ces Etats. Et si personne n’était prêt à partager cette lourde responsabilité avec notre tout petit pays, nous agirions seuls. Parce qu’un holocauste cela suffit, et que personne ne s’attaquera plus aux Juifs impunément. C’est au moins ce que nous, les Israéliens, devons aux six millions des nôtres qui ont été anéantis parce qu’ils n’avaient pas d’armes pour se défendre, pas de pays pour s’organiser, et parce qu’ils avaient une confiance absolue dans les nations civilisées.

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Email (Email) le dimanche 30 octobre 2005 - 05h02:

PRIMO EUROPE

Table-ronde
Mardi 8 novembre 2005

L’Europe en danger ?

Menaces intérieures
Menaces extérieures

Claude Goasguen

député, ancien ministre

L’Europe et ses idéaux

Kaveh Mohseni

chroniqueur politique, fondateur d’IRAN-RESIST

La République des mollahs, un état sponsor du terrorisme

Elisabeth Schemla

journaliste, écrivain, rédactrice en chef de Proche-Orient.info
Turquie et définition identitaire de l’Europe

Alexandre del Valle

politologue, spécialiste en géostratégie

Vers le panoccidentalisme ou les voies de survie de l'Europe

Alain Chouet

ancien chef du service de renseignement de sécurité à la DGSE

Menace islamiste : réalités et fantasmes

Claude Moniquet

directeur de l'ESISC (European Strategic Intelligence & Security Center)

La Cellule "HOFSTAD" : autopsie d’un "nouveau" réseau islamiste armé en Europe

19h30 à 22 h 30

Mairie du 16° arrondissement
71, avenue Henri Martin 75116 PARIS
Métro "Rue de la Pompe"

PAF : 10 euros

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Email (Email) le dimanche 30 octobre 2005 - 04h45:

'' Le CRIF (Conseil représentatif des institutions juives de France), le Congrès juif européen (CJE), le Consistoire israélite de Paris et l'ASI (Association de soutien à Israël) appellent à un rassemblement devant l'ambassade d'Iran:

Le 2 novembre 2005 à 19h
4, Avenue d'Iéna
Paris

Le but de ce rassemblement est de protester contre les ''déclarations racistes et terroristes du président iranien Ahmadinejad''.

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Soleil (Soleil) le samedi 29 octobre 2005 - 18h24:

By ALI AKBAR DAREINI, Associated Press Writer
Fri Oct 28, 3:02 PM ET

TEHRAN, Iran - Iran's ultraconservative president — spurning international outrage over his remarks about Israel — joined more than a million demonstrators who flooded the streets of the capital and other major cities Friday to back his call for the destruction of the Jewish state.

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Mahmoud Ahmadinejad stood fast behind his assertion that Israel should be wiped off the map and repeated the call during the nationwide protests Friday, the Muslim day of prayer.

But in an apparent attempt to blunt international outrage over Ahmadinejad's comments, the Iranian Embassy in Moscow issued a statement saying the Iranian leader did not want to "engage in a conflict."

Marching alongside the protesters, the 47-year-old former mayor of Tehran and one-time Republican Guard commander renewed his criticism of the West.

"They become upset when they hear any voice of truth-seeking. They think they are the absolute rulers of the world," he said during the al-Quds — or Jerusalem — Day protest, which was among the largest since they were first held in 1979 after Shiite Muslim clerics took power in Iran.

His fellow marchers carried placards reading "Death to Israel, death to America." It is not uncommon for an Iraqi president to join marches in the capital. Ahmadinejad was accompanied by five bodyguards, but otherwise
security was not out of the ordinary for such an event.

Despite Ahmadinejad's continued harsh attacks on the West, former President Hashemi Rafsanjani tried to dial back the rhetoric, suggesting that Israelis and Palestinians hold a referendum to decide the future of Israeli-Palestinian relations.

"If Muslims and Palestinians agree (to a referendum), it will be a retreat but let's still hold a referendum," Rafsanjani said in his Friday prayer sermon.

The Iranian Embassy statement in Moscow said Ahmadinejad "did not have any intention to speak in sharp terms and engage in a conflict."

But that was not the message carried by the at least 200,000 Iranians who massed in Tehran to unleashed virulent condemnation against Israel, the United States and the West in general, accusing them of oppressing Palestinians and Iran.

Some demonstrators chanted "Israel is approaching its death" and wore white shrouds in a symbolic gesture expressing readiness to die for their cause.

A resolution was read at the end of the rallies backing "the position declared by the president that the Zionist regime must be wiped out."

Iranian Foreign Minister Manouchehr Mottaki defended his president's comments, saying they represented Iran's long-held policy of not recognizing Israel.

"Unfortunately the Western countries have remained silent on the increasing inhuman activities of Israel," Mottaki said at the Tehran march.

Jerusalem Day protests attracted at least 100,000 in each of Iran's major cities and a total of more than a million nationwide, according to the state-run Islamic Republic News Agency. Major rallies also were held in other Middle Eastern countries.

In Beirut, the militant Hezbollah group marked the day by staging a parade that saw more than 6,000 guerrillas march in uniform through the streets of the Lebanese capital.

The Shiite group, which supports it Iranian mentors, has sought to strengthen its position in Lebanon after the withdrawal of Syrian troops.

At least 30,000 Bahrainis marched in their capital, Manama, burning Israeli and American flags anddemanding their government rescind its recent decision to end its economic embargo of the Jewish state.

The United States said the Iranian leader's remarks have only underscored Washington's concern over Iran's nuclear program. Israel said Iran should be suspended from the United Nations. U.N. chief Kofi Annan expressed "dismay" at the comments in a rare rebuke of a U.N. member state.

The Vatican condemned as "unacceptable" statements denying the right of Israel to exist, although it did not mention Iran by name.

Russia, a key ally of Iran, summoned the Iranian ambassador seeking an explanation for the remarks.

Iran's seven state-run TV stations devoted coverage Friday to programs condemning the Jewish state and praising the Palestinian resistance since the 1948 creation of Israel.

Three stations also showed live coverage of crowds of people gathering Friday in streets throughout Tehran.

After Ayatollah Ruhollah Khomeini toppled the pro-Western Mohammad Reza Shah Pahlavi in 1979, he
declared the last Friday of the Muslim holy month of Ramadan as an international day of struggle against Israel and for the liberation of Jerusalem. The founder of the Islamic regime had also called for Israel's destruction.

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Maurice (Maurice) le samedi 29 octobre 2005 - 10h16:

L'ORIGINE DES POPULATIONS D'ERETZ ISRAËL ET L'"IDENTITÉ PALESTINIENNE"

"Depuis la destruction des Juifs sous Adrien, la Palestine est sans habitants." (Montesquieu, Les Lettres persanes, CXXI). Le grand auteur du XVIIe donne écho à ce qu'ont dit, chacun à son époque, des auteurs voyageurs comme Lamartine, Pierre Loti et Mark Twain (et bien d'autres).

Aucun n'était sioniste (!) et une telle confluence de perceptions n'est pas le fruit du hasard. Mais nous pouvons, tout simplement, suivre les données historiques qui montrent qu'il serait inouï que l'on ait pu évoquer une Palestine débordant d'une population industrieuse, au fil des siècles.

La population d'Eretz Israël occidentale était moins nombreuse que ce que les propagandistes affirment (ceux-ci parlent de l'arrivée de quelques Juifs au sein d'un demi-million d'Arabes qui, en fait, étaient installés dans l'ensemble du territoire mandataire. cf. Joan Peters, From Time Immemorial) : dans les années 1872-1882, la population comptait entre 300.000 et 400.000 personnes. 34.000 étaient Juifs.

Moins de la moitié de la population était composée de musulmans sédentaires, 65.000 étaient des nomades bédouins, et environ 55.000 étaient chrétiens. Ainsi, environ 200.000 musulmans vivaient en Eretz Israël occidentale.

Je ne vois pas d'où vous tenez — hormis l'idéologie politique et bien-pensante — cette notion d'une population arabe majoritaire en Palestine depuis des siècles. En Palestine, le "petit" nombre d'envahisseurs arabes importés par les conquérants furent éliminés par la maladie.

À partir du Xe siècle, il existait une population multi-ethnique, sous les Turcs. Il était impossible d'y distinguer un peuple arabe, seulement des arabophones (http://www.eretzyisroel.org/~peters/mixed.html).

Parmi la population éparse qu'on appelait des "Arabes" indigènes au XIXe siècle, quand les immigrés juifs se joignirent aux Juifs palestiniens, beaucoup étaient en réalité des peuples musulmans importés de Turquie et d'autres pays, que les Turcs avaient amenés récemment pour les protéger contre les tribus bédouines nomades, qui attaquaient périodiquement les populations sédentaires.

Tout au long du XIXe siècle, le gouvernement d'occupation implanta beaucoup d'étrangers, tant ces régions étaient vides. Je vous épargne tous les exemples mais pourquoi substituer, à la multiplicité de cette population, une identité inventée après coup et voir comme injustifiée et inférieure l'immigration juive, qui apportait des institutions et un projet de société, face à l'anomie existante?

Dans L'Encylopædia Britannica de 1911 (avant que les Britanniques n'adoptent la version chauvine de l'histoire promue par les Arabes) on apprend que la "population" de Palestine se compose d'un groupe d'habitants" si "largement divergents" — dont les "affinités ethnologiques" composent "au début du XXe siècle une liste de non moins de cinquante langues" — qu'il "n'est donc pas une tache facile d'écrire de manière succincte … sur l'ethnologie de la Palestine".

"Les peuples à l'ouest du Jordain ne sont pas Arabes mais seulement arabophones. La majorité de la population sont des fellahin… Dans la région de Gaza, ils sont majoritairement d'origine égyptienne" (http://www.eretzyisroel.org/~peters/mixed.html).

À cette mixité des populations importées par l'occupant ottoman, il faut ajouter ceux qui arrivèrent dans la région, à la faveur du développement économique impulsée par les Juifs du Yichouv : les indigènes et les nouveaux venus.

Churchill remarqua en 1939 : "Loin d'être persécutés, les Arabes ont afflué dans le pays et ils ont multiplié au point où leur population a augmenté au-delà de ce que les Juifs du monde entier pourraient faire pour faire augmenter la population juive." Les non-juifs en Palestine donnèrent en 1931, comme lieu de naissance, au moins vingt-quatre pays différents, en plus des Amériques et l'Europe. À Jérusalem, les "musulmans" nommèrent vingt lieux de naissance (hormis les Amériques et l'Europe), avec quatre autre pays pour les "chrétiens".

Durant la période mandataire, l'immigration arabe était illimitée. En 1930, la Commission Hope Simpson, envoyée de Londres pour enquêter sur les émeutes arabes, affirma que la politique britannique qui consistait à ignorer l'immigration arabe incontrôlée en provenance d'Égypte, Transjordanie et Syrie, avait pour effet de déplacer de potentiels immigrants juifs (http://www.us-israel.org/jsource/myths/mf2.html).

Le gouverneur britannique du Sinaï de 1922-1936 nota : "Cette immigration clandestine se produit non seulement dans le Sinaï mais aussi de Transjordanie et Syrie, et il est très difficile de soutenir l'idée de la misère des Arabes si, en même temps, on ne peut empêcher leurs compatriotes arabes des États avoisinants d'entrer et de partager cette misère." La Commission Peel trouva, en 1937, "que la pénurie des terres est due moins à la quantité de terres acquise par les Juifs qu'à l'augmentation de la population arabe."

De plus, on remarque l'existence d'un phénomène d'immigration interne, selon laquelle des populations arabes venaient s'installer précisément dans les régions peuplées par les Juifs : loin de les "déplacer", ces derniers les attiraient, en vertu de leur activité économique.

Il suffit de lire ce que dit Monseigneur Mubarak, archevêque de Beyrouth "la Palestine de 1918 nous apparaît comme un pays aride, pauvre, dénué de toute ressource et le moins évolué de tous les vilayets turcs voisins. La colonie musulmane arabe qui y habite frise la misère. L'immigration juive commence, des colonies se forment et s’établissent, en moins de 20 ans le pays est transformé: c'est la prospérité dans les cultures, l'installation des grandes industries, c'est la richesse qui s'installe dans ce pays." (lettre à la Commission de L'UNSCOP, EN 1947).

Tous ces faits sont très largement documentés (Joan Peters : From Time Immemorial). Sans oublier entre 250.000 et 300.000 Arabes infiltrés depuis les accords d'Oslo.

Si les Juifs étaient aussi horriblement "racistes" que vous le prétendez, on ne verrait pas ce que l'on constate tout au long du XXe siècle jusque dans Gaza, récemment : les Arabes viennent habiter précisément dans les quartiers juifs ("in-migration" J. Peters), au lieu de les fuir!

Ces faits démontrent que la population d'Eretz Israël a toujours été d'origine mixte et en mouvement constant : il n'existe pas de "peuple palestinien installé sur ses terres depuis la nuit des temps".

Et quand je les appelle des "Arabes", c'est seulement en référence à leur unité linguistique, en l'absence de toute identité ethnique.

Entre 1948 et 1967, Judée et Samarie étaient peuplées d'Arabes, non de "Palestiniens". Selon Lord Caradon, "Chaque Arabe supposait que les [émigrés] arabes retourneraient en Jordanie." (http://www.eretzyisroel.org/~peters/refugees2.html).

Le "peuple palestinien" est donc une invention pure.

Comme l'explique Musa Alami, il fallait un "mythe" national pour remplir leur conscience et imagination (1948). Chacun le sait, le vocable "peuple palestinien" trouva existence seulement après la libération de Yesha en 1967.

Sans les Sionistes, il n'y aurait jamais eu de "Palestine" ni de "peuple palestinien". Il y aurait seulement des régions — désertiques — de la Syrie, Égypte ou Jordanie. Les "Palestiniens" sont le pur produit du Sionisme, au point que les dirigeants politiques se trouvent obligés de calquer cette identité sur le Sionisme : on découvre ainsi une "naqba" et un "génocide", qui dessinent une belle symétrie avec la Shoah (http://www.danielpipes.org/article/263).

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Célébrités Tunisiennes

Deux générations de juifs de Tunis ont été mariés par la voix merveilleuse de Yves Salom DOUIEB, dit MOUMOU. décédé en Israël.

Je serais heureuse qu'il soit mentionné.

SHABBAT SHALOM.

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Andrée HABABOU

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Mailroom (Mailroom) le vendredi 28 octobre 2005 - 18h06:

"Hollywood : Le sentier de la gloire"

Alors que le jean représentait à lui tout seul le symbole de l’Amérique, c’est aujourd’hui le jean français qui fait un tabac aux Etats-Unis. Les stars d’Hollywood s’arrachent les fringues des frenchies…
Réalisation : Frédéric DUPUIS
durée : 26 minutes


Les pionniers sont arrivés dans les années 70, près de la petite colline d’Hollywood à Los Angeles. Quelques Français, juifs pieds-noirs, qui rêvaient de conquérir l’Amérique, avec leur moyen à eux : le textile…30 ans après, le rêve s’est réalisé. Alors que le jean représentait à lui tout seul le symbole de l’Amérique, c’est aujourd’hui le jean français qui fait un tabac aux Etats-Unis. Et avec lui casquettes, lunettes, blousons, bottes… Les stars d’Hollywood s’arrachent les fringues des frenchies… Comment cette poignée d’ambitieux a-t-elle mis Hollywood à ses pieds ? Qui sont ces malins qui sont devenus aujourd’hui milliardaires en dollars ? Les plus anciens comme Paul Guez, surnommé "le parrain" par ses pairs, a vécu l’aventure du jean américain dès les années 70. Il lance la marque Sasson. Il a aussi vécu l’éclipse du jean et son grand retour. A lui seul Paul Guez détient en propre ou sous licence les marque Yanuk (dirigé par sa fille), Duarte jeans, U, Taverniti So jeans, Rick Owens et il vient de signer avec Elvis Presley Enterprises…

Mais aujourd’hui le marché s’est durci avec l’arrivée d’une nouvelle génération de jeanneurs français qui ont choisi de s’attaquer à cet Eldorado lorsque le jean est redevenu à la mode. La plupart d’entre eux sont installés aujourd’hui en Californie, pas par hasard… Sur une centaine de kilomètres, Los Angeles concentre tous les ingrédients de la réussite : des stocks de toiles tissées au Japon sur les anciens métiers, des laveries pour traiter couleurs et délavage et des modélistes capables de donner leur silhouette aux pantalons. Car le jean d’aujourd’hui n’est plus qu’un simple jean symbole de décontraction, c’est le symbole du glamour, du « fashion style », même de la couture… Tarifs en boutique entre 260 et quelques milliers d’euros… Une des clés de leur réussite : distribué leur produit aux stars pour qu’elles s’affichent avec. La French touch, un phénomène de mode… Et les Français continuent d’arriver.. Même François Girbaud (de Marithé et François Girbaud) était en repérage chez son ami Paul Guez "le parrain" en décembre dernier…

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http://www.capatv.com/capapressetv/fiches/hollywood_sentier.htm#

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Soleil (Soleil) le vendredi 28 octobre 2005 - 17h31:

1. Jewish holy books desecrated
Pictures: /www.hebron.news/desectratebooks

Hebron Arabs, celebrating the impending conclusion of the month of Ramadan, today desecrated dozens of Jewish holy books, at Ma'arat HaMachpela, the Tomb of the Patriarchs and Matriarchs. Hebron residents discovered the remains of the books, torn to pieces, in the garden behind the "Gutnick Center," which is in
front of Ma'arat HaMachpela. Ripped-up books were discovered on the ground, spread out throughout the garden, and in a garbage pail.

Today and tomorrow Ma'arat HaMachpela is closed to Jewish visitors and open only to Muslims. Every Friday, for the past month, when the Ma'ara has been closed to Jewish worshipers, Arabs have vandalized Jewish property in the area. However, today's desecration of holy books is the most serious damage yet.  
Hebron leaders demanded that the site be immediately closed to Arab worshipers, in response to the desecration. However, as of yet, this demand hasn't been fulfilled.

A Hebron spokesman issued the following statement: It seems that military and political leaders are more concerned with "Arab sensitivity" as opposed to desecration of Jewish holy books. One can only imagine the response had Arabs discovered 'desecrated Korans' in the vicinity of Ma'arat HaMachpela. It should be remembered that an Israeli woman, Tatiana Soskin, was jailed for two years for 'desecrating' a Koran. It is unheard of that such a desecration should be left unpunished. We demand that Ma'arat HaMachpela be closed to Muslim worship until the culprits responsible for this crime are apprehended, tried and punished.
 
2. Leftists demonstrate in Hebron and are evicted
Pictures:
www.hebron.com/newsleftdemonstration.htm

A group of over 50 Israeli leftists, led by Yehuda Shaul and Hillel Cohen, attempted to reach Hebron late this morning, in order to protest "Israeli occupation' of the city. The group reached the Hebron Heroes Neighborhood, between Hebron and Kiryat Arba, where community youth have reestablished a presence at that site. The group planned on continuing to march
to Ma'arat HaMachpela and through the city's Jewish neighborhoods, but was stopped by police and military officials. The entire area was declared a 'closed military zone' and the leftists were ordered to leave. Amidst yelling and physical resistance, Police and soldiers
pushed them back, about two hundred meters, past the southern entrance to Kiryat Arba. Several members of the group were arrested, including Shaul, and another group leader, Asaf. At one point, when the group sat down in the street and refused to leave, police forcibly pulled them away.
 
3. Attempted murder in Hebron
 Yesterday afternoon a female Arab terrorist attempted to kill a Hebron youth, Simcha Shmuelevitz. The woman, holding a knife, walked toward the boy across from Beit Hadassah. Others, seeing her, pushed her away. An Israeli soldier spoke to the woman for a few minutes and then, for reasons still being investigated, allowed her to leave, escorted by a group of leftists, arriving to protect her. Hebron residents prevented the terrorist from escaping until police arrived, arresting her and the leftists, who, in the mean time, had attacked the Israeli soldier. It was reported that several hours later the terrorist and the leftists were released from custody.
 
4. Likud Central Committee visits Hebron

Members of the Likud Central Committee today visited Hebron, on an educational, fact-finding tour. They were escorted by Noam Arnon and Orit Struk, who provided historical and present-day information about Hebron and its growing Jewish community.
 


The Jewish Community of Hebron
POB 105 , Kiryat Arba-Hebron
90100     
hebron@hebron.org.il

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Maurice (Maurice) le vendredi 28 octobre 2005 - 17h15:

L'œuvre assignée aux juifs et aux chrétiens, par Jean-Marie Lustiger
LE MONDE | 27.10.05 | 13h20 • Mis à jour le 27.10.05 | 13h34



Quel chemin étonnant avons-nous parcouru, juifs et catholiques, depuis plus d'un demi-siècle ! Le quarantième anniversaire de la déclaration Nostra Ætate du concile Vatican II (1962-1965) coïncide avec le soixantième anniversaire de l'arrivée des troupes soviétiques au camp d'Auschwitz (Pologne).


Alors que se manifestent de nouvelles formes d'antisémitisme, cette double commémoration nous permet de mesurer l'énorme poids de douleur et de honte que fait peser sur les consciences la mémoire de la Shoah, "ce crime inouï, et jusque-là inimaginable", ainsi que le pape Benoît XVI vient de le qualifier à la synagogue de Cologne (Allemagne). Il faudrait, ici, nous arrêter, et rendre grâce pour tous ceux qui ont travaillé à établir entre juifs et catholiques une relation nouvelle de confiance, d'estime et de respect, qui fonde les vraies amitiés. Ils sont nombreux de part et d'autre. Je n'en citerai qu'un seul, Jean Paul II.

Le pape Benoît XVI, en conclusion de son allocution à la synagogue de Cologne, nous invite à "aller de l'avant (...) et tourner notre regard vers les tâches d'aujourd'hui et de demain (...) pour donner ensemble un témoignage encore plus unanime, en collaborant sur le plan pratique".

Il est fréquent aujourd'hui, en Occident, d'entendre parler de civilisation "judéo-chrétienne", le plus souvent pour la critiquer et pour libérer les individus des contraintes qu'elle ferait peser sur les moeurs et la société.

Ainsi, des observateurs, qui se disent éloignés du christianisme comme du judaïsme, les mettent l'un et l'autre dans le même sac. Identifier au coeur de notre civilisation une "Weltanschauung" judéo-chrétienne ne satisfera, certes pas, tous les juifs ni tous les chrétiens, mais atteste de l'extérieur deux faits essentiels pour notre propos. Premièrement : juifs et chrétiens exercent ensemble une responsabilité à l'égard de la civilisation et de l'ensemble des hommes ; deuxièmement : juifs et chrétiens portent ensemble la charge de la révélation biblique.

En ce quarantième anniversaire de Nostra Ætate , nous devons nous laisser interroger par ce regard extérieur et réfléchir à notre responsabilité commune. Que peut et doit apporter au monde la rencontre des juifs et des chrétiens, ou plutôt leur réconciliation, ou mieux encore leurs retrouvailles, au moment où une civilisation planétaire se dessine au milieu des conflits et des oppositions, des convergences et des échanges, mais aussi des replis... Il n'est pas sans signification que les "retrouvailles" entre les juifs et l'Eglise catholique interviennent en cette période critique et magnifique de grands bouleversements, aux conséquences imprévisibles. Certains craindront un résultat désastreux parce que menaçant pour l'indépendance et la liberté des identités particulières, nationales ou religieuses. D'autres, peut-être les mêmes, se demanderont aussi comment des religions, que l'histoire a à ce point séparées, peuvent joindre leurs forces pour contribuer au rassemblement des cultures et des religions.

Quelle signification peut avoir pour l'ensemble de l'humanité le rapprochement des juifs et des chrétiens ? Pour nous, juifs et chrétiens, est en jeu l'universalisme de la révélation. Car cette relation à l'ensemble de l'humanité est inscrite dans l'origine même du judaïsme. Souvenez-vous de la bénédiction donnée à Abraham : "En toi se béniront toutes les nations de la terre" (Gen 12, 3). Rappelez-vous aussi l'annonce prophétique suivant laquelle toutes les nations viendront adorer en son temple l'unique Seigneur du ciel et de la terre.

Chez les chrétiens, les juifs apôtres de Jésus ont obéi, non sans grande peine, à cet oracle prophétique, découvrant presque à leur corps défendant et avec étonnement que le don de l'Esprit était également accordé aux païens. L'ordre de Jésus, donné aux siens, d'aller enseigner toutes les nations (les goïm) pour former parmi elles des disciples qui recevront le baptême (cf. Mt 28,19) fait rejoindre aux chrétiens l'espérance juive pour le monde. Alors même que les attitudes spirituelles et l'expérience des uns et des autres demeurent opposées sur ce point.

Car le peuple juif vit dans une situation paradoxale. Il demeure un peuple, il continue de revendiquer ce nom. La question de savoir s'il est un peuple semblable aux autres, ou différent d'eux, a été posée dès les origines. Nous sommes un peuple différent des nations, parce que formé par Dieu pour le servir ; et une nation semblable aux autres, lorsqu'elle réclame roi et pouvoir comme les autres peuples. Il reste que, dans la mondialisation actuelle, les juifs et les communautés juives dispersées dans le monde entier sont, bel et bien, partie prenante de la diversité des cultures et des nations, sans que s'estompe pour autant l'appartenance au "peuple juif".

De même ­ – peut-on avancer ­–, le fait d'être chrétien incorpore chaque personne et chaque communauté dans l'existence commune de l'Eglise du Messie, présente à travers les temps de l'histoire, dans toutes les nations et en toute culture.

Le problème que nous devons cerner est celui soulevé par la mondialisation. Une solidarité rassemble-t-elle l'humanité entière ? Est-ce au prix de la négation ou de l'oubli des particularités considérées, jusqu'à aujourd'hui, comme des richesses, mais pouvant apparaître, désormais, comme des survivances et des obstacles ? Certes, non. Mais la responsabilité, confiée par la parole de Dieu, aux juifs et aux chrétiens, chacun selon son appel et sa tradition propre, est d'amener l'humanité à la conscience de son unité et de son unique vocation. Celle-ci tient à son origine. L'humanité, comme le disent les premières pages de la Genèse, a été créée par Dieu "à son image et à sa ressemblance" (Gen 1, 26). Il existe au sein de la diversité humaine des guetteurs et des témoins de la lumière de l'origine, non pour l'imposer, mais pour aider l'humanité à déchiffrer sa destinée.

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par Jean-Marie Lustiger
Article paru dans l'édition du 28.10.05