Archive jusqu'au 16/septembre/2005

Discus: ADRA : LES COMMENTAIRES D'HARISSA: Commentaires 2005: Commentaires Septembre 2005: Archive jusqu'au 16/septembre/2005
Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Email (Email) le jeudi 15 septembre 2005 - 20h44:

SHALOM:

J'ai lu ta paracha et J'ai appris plus sur le comportement de Di-eu avec mous. Chaque paracha apporte quelque chose nouveau d'apprendre.
Je suis sephardie, J'habite en Equateur et c'est mon voeu le plus cher d'avoir contact avec la communauté sephardie pour échanger lettre et photographie électronique .
Maintenant c'est été et je pense vous pouvez venir á promenoir en Equateur .Il y a beaucoup paysage a voir. S'il vous plait, si vous êtes intérêsse, me faire savoir.
J'espère a très bonne semaine a vous.

Fabio Domínguez

Esmeraldas, EQUATEUR,
SUD AMERIQUE.

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Labima (Labima) le jeudi 15 septembre 2005 - 19h27:

Mamilli! fais -toi connaître.
Tu peux m'envoyer un E-mail même si tu n'est pas encore "rentrée à la maison" comme moi. Je suis sûre que l'on beaucoup de choses à se dire...
Entre nous, dis-moi qui, dans ta famille, lisait "Claudette fille du peuple" et le petit écho de la mode? Pour "les veillées des chaumières"...j'ai deviné!!! A bientôt de te lire, Chabbat Chalom!

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Mena (Mena) le jeudi 15 septembre 2005 - 19h30:

Elections égyptiennes… vous avez dit mascarade ? (info # 011509/5) [analyse]

Par Masri Feki © Metula News Agency



Alors que les événements en Irak entraînent des conséquences positives assez importantes sur l’ensemble du Moyen-Orient, l’Egypte de Moubarak vient de connaître son premier scrutin présidentiel pluraliste. Les neuf candidats à la présidentielle n’ont cependant été autorisés à entamer leur campagne qu’à partir du 17 août – soit 18 jours avant la date du scrutin – alors qu’Hosni Moubarak, lui, était en campagne depuis un quart de siècle.



Sans surprise, le président sortant a remporté un cinquième mandat consécutif de six ans. Les portraits du président sortant, souriant, à l’éternelle jeunesse, sont affichés partout dans les rues égyptiennes. Il y a ambiance de fête. Les dignitaires du clergé azharite n’ont pas tardé à exprimer leur sympathie pour le raïs. Le pape des Coptes, Chénouda III, connu pour être un véritable pantin du régime, a félicité Moubarak immédiatement après l’annonce officielle des résultats.



« Moubarak chaabi Misr ! » (Bénie sois l’Egypte, mon peuple) – cette prophétie d’Esaïe (19,25), sortie de son contexte historique, est devenue le slogan que les églises égyptiennes s’approprient pour affirmer leur attachement au raïs égyptien, le mot moubarak signifiant « béni », en arabe.



Les chiffres de ces élections sont pleins d’enseignements, certes moins euphoriques que ne l’est la joie des officiels cairotes. Moubarak, qui fut élu avec 98% des suffrages lors de la dernière consultation, n’en a collecté que 88.6% cette fois-ci. Seuls 23% des inscrits ont participé aux élections, que les différents spectres de l’opposition – des Frères musulmans à la Démocratie libérale en passant par la gauche syndicale et les nationalistes – appellent "la grande mascarade".



La moins influente (mais la plus intéressante) d’entre les consultations populaires en Egypte est l’élection législative qui doit avoir lieu dans les prochains jours. Ses résultats, dont les observateurs s’attendent à ce qu’ils relativisent la légitimité du vieux raïs, révéleront probablement un nouveau paysage politique.



En dépit de ces signes d’érosion du pouvoir, le porte-parole de la présidence s’est néanmoins félicité du taux de participation qu’il a jugé « satisfaisant » ! Un taux d’abstention de 77% seulement des électeurs inscrits ne peut en effet être qu’insignifiant aux yeux de ceux qui affirmaient il y a quinze ans que « la démocratie n’était pas un système convenable ». Ce, de façon incongrue, en dépit du nom du parti présidentiel auquel ils adhèrent : le PND, le Parti National Démocratique…



Le leader du parti Al-Ghad (en arabe : Demain), Ayman Nour, arrive à la seconde place de l’élection présidentielle, avec près d’un demi million de voix, soit un peu plus de 5% des suffrages exprimés. Nour, âgé de 41 ans, est le chef de file de la jeune démocratie libérale égyptienne.



En troisième position, recueillant quelques 270’000 voix, on trouve Noman Gomaa, 71 ans, chef du traditionnel parti centriste laïc Néo-Wafd (centre-droit), héritier du grand parti de la lutte pour l’indépendance.



Même si le président Moubarak entend donner à son régime des apparences de démocratie, il avait cependant rejeté catégoriquement l’idée d’une confrontation télévisée avec ses opposants, lesquels avaient pourtant obtenu le parrainage requis des élus de la nation. Moubarak s’est fait représenter dans les débats télévisés par son directeur de campagne, Mohamed Kamal, lequel répétait régulièrement que « le président n’avait pas de temps à perdre ».



Quant au pharaon Moubarak, il a affirmé devant les 444 membres du parlement Magles el-Chaab (le Conseil du peuple) – dont certains membres sont nommés par décret présidentiel [1] – que « le véritable vainqueur de ces élections était le peuple égyptien ». Pour le premier quotidien cairote, Al-Ahram [2], « l’Egypte entre dans l’ère de la démocratie ». Le même journal, qui a pris la singulière habitude de prétendre, après chaque plébiscite, que l’Egypte était la seule démocratie du Moyen-Orient (Israël n’étant pas considéré comme un Etat démocratique par le Président Moubarak !).



Moubarak : un raïs omnipotent et omniprésent



Agé de 77 ans, le quatrième raïs de l’Egypte règne presque sans partage sur le pays depuis l’assassinat de son prédécesseur Anouar El Sadate en 1981. Obsédé par les médias, le vieux paysan réclame qu’on s’occupe de lui. D’après l’un des participants à une réunion de rédaction du quotidien Al-Ahram, le sujet principal discuté au cours de la réunion a été l’emplacement que devait occuper la photo du raïs dans le journal [3]. Il n’y a hélas pas de quoi rire. Si le président ne pratique pas le culte de la personnalité au même degré que le faisait un Hafez Al-Assad ou un Saddam Hussein, il est omniprésent dans les média comme sur les portraits géants qui ornent certains monuments de la capitale. Signe des temps, ce sont ces portraits qui sont régulièrement piétinés par les partisans du mouvement Kefaya (en arabe égyptien : Cela suffit).



Le titre de « démocrate » est d’autant plus inapproprié au régime de Moubarak que celui-ci s’en est pris aux associations, notamment aux ONG soupçonnées de recevoir des financements de l’étranger, ainsi qu’aux syndicats. Ainsi, le syndicat des avocats, qui compte 190’000 adhérents, sous contrôle judiciaire depuis 1995, fut-il forcé, fin 1999, de tenir son assemblée générale dans la rue. Mais c’est surtout la répression de Moubarak contre la presse qui se situe le plus aux antipodes de tout ce qui rappelle la démocratie. Sous prétexte de contrôler les journaux dits à scandale, le régime a interdit plusieurs organes de presse qui s’étaient permis de critiquer les orientations du PND.



Les réformes dans l’Egypte de Moubarak



Le mot d’ordre de la campagne électorale de Hosni Moubarak était : les réformes. Ce ne sera qu’une contradiction de plus à ajouter à la logique chaotique du raïs. Condamnant, par exemple, les attentats-suicides perpétrés contre les civils israéliens lorsqu’il s’exprime en anglais, en arabe, il les a toujours justifiés. Appelant aux réformes politiques au Moyen-Orient depuis Washington lors de son dernier voyage à la Maison Blanche, il affirmait, dès son retour au Caire, qu’aucune réforme ne pourrait avoir lieu avant le règlement du conflit israélo-palestinien.



Pour la communauté internationale – et en particulier l’Europe – Moubarak est un partenaire familier et rassurant dans une région considérée comme hautement inflammable. Sa bonhomie et son sens du compromis sont appréciés, son humour et sa bonne humeur facilitent le contact. Il est surtout perçu comme l’un des architectes des initiatives de paix israélo-arabe et un apôtre du rapprochement diplomatique avec Jérusalem. Paradoxalement, jamais l’Egypte n’aura connu un taux d’antisémitisme aussi élevé que sous sa présidence. Les média, en particulier, ne s’étaient jamais montrés aussi manifestement antisémites.



Aux chansons et autres œuvres cinématographiques guerrières datant de l’époque du conflit avec Israël s’ajoutent depuis quelques années l’extraordinaire arsenal d’œuvres antisémites fabriquées par le ministère de la culture en coordination avec celui de la propagande.



D’autre part, le pouvoir politique multiplie ses interventions afin d’entretenir artificiellement une paranoïa d’alerte. Ainsi, lors de l’une de ses dernières visites à Washington, Moubarak avait-il mis en garde le lobby juif américain contre la prochaine « destruction du Moyen-Orient ». Relativement à ce qu’il semble prendre pour une réforme, le raïs a par ailleurs affirmé que l’Egypte pourrait servir de modèle démocratique à suivre et qu’Israël était une dictature [4] ! Dans un même élan, Moubarak a appelé l’Etat hébreu à réduire son potentiel militaire afin de ne pas « perturber l’équilibre dans la région ». Il peut être révélateur de remarquer que ce message, toujours d’actualité, provient d’un Etat qui dépense un quart de son PIB dans le domaine militaire [5] malgré l’accord de paix signé avec Jérusalem en 1979 ! Devenu le second bénéficiaire de l’aide militaire américaine dans le monde après avoir signé ledit accord, le Caire mobilise en permanence 450’000 hommes en uniforme et 450’000 autres dans ses unités paramilitaires. Et bien entendu, ce tableau de service n’inclut pas les forces de réserve [6].



Obsédé par la sécurité, le régime a toujours approuvé des lois particulièrement draconiennes sur la presse, qui visent à prévenir la diffusion de toute nouvelle qui « porte atteinte à la réputation de l’Etat. » La censure s’exerce aussi sur les livres, dont le nombre a chuté de trois mille titres en moyenne dans les années 1960 à trois cents dans les années 1990. Enfin, le pouvoir a intérêt à maintenir le peuple dans l’ignorance : 52 % des Egyptiens sont analphabètes [7] malgré les efforts prétendus de l’Etat dans la lutte contre l’illettrisme. Il y a deux ans, un intellectuel audacieux du nom de Saadeddin Ibrahim fut arrêté et accusé d’avoir reçu des dons de l’Union Européenne pour le Centre pour la recherche et le développement Ibn Khaldoun qu’il dirige. Remarquons que cette surprenante procédure est diligentée par un Etat qui reçoit chaque année trois milliards de dollars d’aide occidentale, dont 1.3 milliards de la part des Etats-Unis destinés à son armée [8]. Les vrais crimes de Saadeddin Ibrahim, derrière les accusations saugrenues, furent d’avoir attiré l’attention sur la situation déplorable de la minorité chrétienne, de s’être occupé des fraudes électorales de 1995 et d’avoir insinué que Moubarak était en train de préparer la succession pour son fils Gamal.



Le onze septembre et l’avortement systématique des tentatives de réformes



Depuis le 11 septembre 2001, le régime de Moubarak se conduit comme s’il avait reçu un blanc-seing de l’Occident pour poursuivre ses opposants dans le cadre de la lutte contre le terrorisme. Trois ans après avoir écrasé la Gamaa Islamiyya, Moubarak a de nouveau institué des tribunaux militaires. Parmi ceux qui auparavant étaient traduits devant ces juridictions d’exception, se trouvaient les Frères musulmans, qui ont renoncé, pendant plus de dix ans, de recourir à la violence en essayant de se faire une place dans le jeu politique. En détruisant dans l’œuf l’émergence d’une véritable opposition politique, le régime torpillait les avancées notables qui avaient été réalisées par la jeune génération d’islamistes. En particulier, ce musellement de l’opposition bâillonne les outsiders des courants radicaux et des Frères musulmans, comme le Parti de la réforme ou le Parti al-Wasat [9] qui, à ce jour, tient des positions relativement ouvertes à l’égard des minorités religieuses. Le programme du Wasat prévoit, par exemple, le droit à l’accession des non-musulmans à la présidence, alors que le régime laïc actuel réserve ce poste à un musulman sunnite de sexe masculin. L’un des principaux maîtres à penser de ce programme, Rafik Habib, est par ailleurs un chrétien évangélique !



Sur le plan politique, il est clair que les positions du Wasat influencent la jeune génération des Frères musulmans et la poussent vers plus « d’ouverture ». On l’a vu avec le nouveau slogan des Frères aux dernières élections législatives, « la constitution est la solution », se substituant à l’ancien adage « l’islam est la solution. » Espérons que cette influence ira augmentant, à mesure que la vieille garde, encore marquée par la clandestinité et l’expérience des prisons nassériennes, disparaîtra.



Face à ces avancées dans la voie de la modernisation politique, le régime a fait la sourde oreille et a continué à distiller sa propagande auprès des chancelleries occidentales, en leur demandant de lui livrer ses réfugiés politiques, et, surtout, en les mettant en garde contre toute ingérence.



A partir du onze septembre, Moubarak s’est mis à adresser des reproches aux leaders occidentaux sur le thème de : si seulement vous vous étiez réveillés plus tôt et si vous aviez frappé dur comme le préconise le régime égyptien ! Le raïs estime, par exemple, que la manière dont il a affronté l’insurrection des islamistes au début des années 90 (c’est-à-dire en rasant au sol des villages entiers et en terrorisant la population civile) a été un travail de pionnier dans la guerre contre le terrorisme. En réalité, là où le régime de Moubarak a vraiment été un pionnier, c’est dans la stratégie de la terre brûlée, qui s’est révélée être un cadeau pour les intégristes. La répression systématique des opposants fait bien évidemment le lit des organisations secrètes et des groupes clandestins, et suscite chez les partisans de l’islam oppositionnel une large dose d’extrémisme.



Sur les dispositions juridiques qui empêchent l’exercice démocratique du pouvoir en Egypte, « le Comité des droits de l’homme des Nations Unies constate les entraves, de fait et de droit, portées à la création et au fonctionnement de partis politiques, principalement à travers la commission instituée par la loi sur les partis politiques numéro 40 de 1977, qui ne présente pas toutes les garanties d’indépendance [10]. L’Etat partie (l’Egypte) doit permettre l’expression démocratique du pluralisme politique et donc se conformer à ses obligations au regard du Pacte, en tenant compte de l’observation générale n° 25 du Comité. L’Etat partie est également invité à faire état, dans le cadre de son prochain rapport, de la liste des infractions permettant à un tribunal de prononcer la privation des droits civils et politiques [11]. »



Interviewé par le quotidien italien, La Repubblica, le 5 mars 2004, Moubarak a déclaré que si des élections libres étaient organisées en Egypte, les islamistes arriveraient au pouvoir [12]. Cette déclaration est une extraordinaire description de la réalité politique. Un grand despote complètement illégitime et ouvertement discrédité par les siens reconnaît publiquement qu’il ne représente pas son peuple. Et il le dit aux Occidentaux sur le ton d’un avertissement, pour qu’ils cessent de lui donner des leçons de démocratie, et en les menaçant de l’avènement des méchants islamistes, obscurantistes, anti-occidentaux, barbus, au tchador noir, etc.



En réalité, le régime, qui craint moins les bombes islamistes que la remise en cause de son pouvoir et de ses privilèges, brandit cette violence pour justifier – notamment aux yeux de ses bailleurs de fonds internationaux – le verrouillage absolu du système qui seul lui permet de survivre. Le régime qui s’impose à son peuple par la violence est faible parce que dépourvu de légitimité populaire malgré ses scores électoraux surréalistes. Tout le reste n’est qu’ironie. Mascarade.







Notes :



[1] Dont l’oncle paternel de l’auteur, le député nommé (!) et président de la Commission parlementaire des affaires étrangères Moustafa Feki.

[2] Journal du parti présidentiel.

[3] David Gardner, Islam and Democracy, The Financial Times du 11 mai 2002.

[4] Entretien avec le « paysan égyptien », Al-Safir (quotidien libanais prosyrien), du 7 décembre 2001.

[5] A titre de comparaison, à l’apogée de la Deuxième Guerre mondiale, l’Allemagne nazie n’a jamais dépensé une aussi large proportion de son PIB dans son effort de guerre.

[6] David Gardner, Islam and Democracy, The Financial Times du 11 mai 2002.

[7] http://www.populationdata.net/egypte.html

[8] David Gardner, Islam and Democracy, The Financial Times du 11 mai 2002.

[9] Le milieu, entendre la modération.

[10] Paragraphes 22 et 25 du Pacte.

[11] Comité des droits de l’homme des Nations unies, 76ème session, Examen des rapports présentés par les Etats parties en vertu de l’article 40 du Pacte international relatif aux droits civils et politiques, Observations finales du Comité des droits de l’homme, Egypte, par. 22 , 28/11/2002.

[12] Nicola Lombardozzi et Alix Van Buren, Democrazia nel mondo arabo ma le riforme le faciamo noi, La Repubblica du 5 mars 2004, page 9.

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Sarel (Sarel) le jeudi 15 septembre 2005 - 18h26:

Mr DOUDA Shalom
Je vous remercie pour le titre de cher ami
sarel

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Claudia (Claudia) le jeudi 15 septembre 2005 - 18h12:

Musharraf et les juifs américains


En acceptant de s’adresser au congrès juif américain en marge de l’assemblée générale des Nations unies, le président Pervez Musharraf a pris une décision courageuse. «Je serai le premier dirigeant islamique à le faire, cela ne devrait mettre personne en colère» avait-il assuré début septembre. Il est vrai que sa décision risque de provoquer des remous aussi bien au Pakistan que dans l’ensemble du monde musulman. Mais elle est nécessaire pour faire taire les accusations selon lesquelles le gouvernement pakistanais joue un double jeu sur la scène internationale. En effet, Islamabad est sur la sellette pour avoir donné à la Corée du Nord la capacité de développer des armes nucléaires et pour avoir laissé des combattants Taliban s’infiltrer en Afghanistan

La rencontre de Musharraf avec les représentants des juifs américains s’inscrit également dans la continuité du rapprochement politique avec Israël envisagé dès 2003, lorsqu’il avait évoqué pour la première fois la possibilité d’établir des relations diplomatiques avec ce pays. Depuis, les relations israélo-pakistanaises ont beaucoup évolué. Début septembre, les responsables des diplomaties des deux pays se sont rencontrés à Istanbul. Organisé grâce à la médiation de la Turquie, ce sommet sans précédent, qualifié d’historique, a reçu l’approbation des principaux dirigeants arabes, notamment du président palestinien Mahmoud Abbas et du roi Abdallah d’Arabie saoudite.

Mais la décision de s’exprimer devant le congrès juif à New York a également d’autres objectifs, notamment celui d’obtenir l’allègement des pressions sur le Pakistan, soupçonné de ne pas en faire assez dans la guerre contre le terrorisme. A ces accusations Musharraf oppose sa volonté affichée de transformer son pays en chef de file d’un islam modéré.

Enfin, le président pakistanais veut inverser le flux des fournitures d’armes israéliennes en faveur du Pakistan. Le développement des relations militaires entre l’Inde et Israël a provoqué l’accroissement des ventes d’armes d’origine israélienne. Ces armes sont actuellement utilisées par l’Inde au Cachemire le long de la ligne de contrôle qui sépare les deux parties de ce territoire himalayen disputé par New Delhi et Islamabad et cela inquiète le gouvernement du Pakistan. A New York, une fois encore, Pervez Musharraf devra faire appel à ses multiples talents pour convaincre de sa sincérité.


Any Bourrier

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Latitesse (Latitesse) le jeudi 15 septembre 2005 - 17h54:

En un temps ou la médecine a fait tant de
progrès, ou les antibiotiques sont si
puissants, une scepticémie reste une terrible
possibilité.

C'est à double titre qu'aujourd'hui je me sens
terriblement proche de ces parents, de cette
famille, je leur dis ici mes condoléances les
plus vives, bien que je sache l'inutilité des
mots devant un aussi grand malheur.

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Henri (Henri) le jeudi 15 septembre 2005 - 15h08:

Aucune parole ne peut consoler les parents de la perte tragique d'un petit enfant.
Rabi iatim essbar.
Seul le temps finira par addoucir leur chagrin.
Je pleure avec eux sans les connaitre tant je suis peinè.
Barouk daian emet.

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Kinor (Kinor) le jeudi 15 septembre 2005 - 13h47:

Hajkloufette
c'est un véritable crévecoeur ..et triste a pleurer

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Bazooka (Bazooka) le jeudi 15 septembre 2005 - 14h29:

Quand Besnainou fait le trait d'union entre Abdelwaheb et Bronfman ...

Islamic-Jewish dialogue to be launched

The World Jewish Congress is starting an Islamic-Jewish dialogue group together with Tunisia.
The dialogue will be launched Thursday in New York. Abdallah Abdelwaheb, Tunisia’s foreign minister; Edgar Bronfman, the president of the World Jewish Congress; and Pierre Besnainou, the president of the European Jewish Congress, will speak at the event.

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Bazooka (Bazooka) le jeudi 15 septembre 2005 - 14h21:

Samuel pas Simon, sorry.

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Bazooka (Bazooka) le jeudi 15 septembre 2005 - 14h20:

Toutes mes condoleances a Simon Ghozlan et sa famille