Archive jusqu'au 10/septembre/2005

Discus: ADRA : LES COMMENTAIRES D'HARISSA: Commentaires 2005: Commentaires Septembre 2005: Archive jusqu'au 10/septembre/2005
Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Pauline (Pauline) le vendredi 09 septembre 2005 - 20h22:

Geste historique du Congrès juif


La division québécoise du Congrès juif canadien a nommé, pour la première fois de son histoire, un directeur qui n'est pas de confession juive. L'avocat montréalais Joachim Normand, ancien chef de cabinet du ministre Martin Cauchon, a créé ce précédent.

« J'ai été surpris, oui et non, a indiqué M. Normand. Oui, parce que c'est la première fois que la fonction est confiée à un non juif, et non parce que je connais la communauté de par mon épouse et que la communauté est très ouverte. »

« C'est un signe d'inclusion », poursuit M. Normand. Le nouveau directeur du Congrès juif avance que la communauté souhaitait confier le poste à une personne francophone « capable d'évoluer dans les deux mondes ». « Je connais la communauté juive, de par ma femme et ma fille, et j'ai été élevé dans les rues de Québec, alors je connais bien mon monde. »

« La communauté a toujours été ouverte et très impliquée dans la société québécoise et canadienne, continue M. Normand. Mais je pense que c'est un pas de plus en avant. » M. Normand croit que le Québec moderne profitera de cette intégration des communautés culturelles pour son développement qui dépend maintenant beaucoup de l'immigration.

M. Normand a précisé qu'il entendait bâtir des ponts entre la communauté juive et les Québécois en insistant sur les régions. « Montréal est un melting pot, c'est bien connu, mais en région, (...) ils n'ont aucune idée de ce que sont les différentes communautés (culturelles) dont la communauté juive », a-t-il expliqué.

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Braham (Braham) le vendredi 09 septembre 2005 - 20h22:

Shabbat Shalom 090905

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Hajkloufette (Hajkloufette) le vendredi 09 septembre 2005 - 19h00:

Mazal Tov Nao . Que du bonheur et une longue vie pour ce petit prince et ses soeurs .

Mazal tov , Tevourkhou .

Chabbat chalom

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Toufiq (Toufiq) le vendredi 09 septembre 2005 - 18h58:

Dear Nao and Justin and girls
very best wishes anw welcome to the little one.
may he grow up in peace, love and prosperity.
Affectionately,
uncle toufiq.

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Mailroom (Mailroom) le vendredi 09 septembre 2005 - 18h49:

Quand les Bleus veulent faire plaisir à Jacques Chirac...


PARIS (AP) -- Malgré leur victoire contre l'Eire, les joueurs de l'équipe de France de football se sont fait avoir comme des bleus mercredi soir à Dublin...

Si les onze joueurs ont mis la main droite sur leur coeur pendant l'hymne national -fait inhabituel- c'est parce qu'ils ont été victimes d'un canular téléphonique de l'imitateur Gérald Dahan qui leur a demandé cette faveur en se faisant passer pour... Jacques Chirac.

Dans le cadre de sa rubrique «En direct de la planète Plukon» diffusée tous les matins dans l'émission «Les fous d'Info» sur la radio Rire et Chansons, Gérald Dahan a téléphoné à l'encadrement des Bleus en imitant la voix du chef de l'Etat, toujours hospitalisé à l'hôpital du Val-de-Grâce.

Il a ainsi pu parler au sélectionneur Raymond Domenech et au capitaine Zinédine Zidane. A Zidane, Dahan-Chirac demande: «Est-ce que je peux vous demander une faveur?». «Oui, bien sûr», lui répond le capitaine des Bleus.
«Si, au moment de La Marseillaise vous pouviez avoir la main sur le coeur, alors vous me feriez le plus grand plaisir, comme en 1998», demande alors l'imitateur. «On le fera, on le fera», lui assure «Zizou».

Raymond Domenech a reconnu jeudi que l'équipe de France s'était fait piéger, tout en affirmant avoir trouvé que le moment valait quand même le coup. «Cette solidarité, cette union, cette démonstration, j'ai trouvé ça beau», a-t-il déclaré lors d'une conférence de presse au siège de la Fédération française de football à Paris.

«Je trouve dommage presque que ça se soit passé comme ça parce que c'était un grand moment de l'équipe de France, je ne le regrette pas. Je trouve que c'est bien. Après il faut accepter, on s'est fait piéger par quelqu'un qui trouvait que c'était drôle», a-t-il ajouté. «On s'est fait piéger mais au-delà de cela, je veux surtout retenir les conséquences. Le résultat de ce canular, c'est que cela a mobilisé tout le monde».

L'Elysée n'avait pas réagi dans l'immédiat.

Canular mis à part, le match Eire-France a été un succès en termes d'audience pour TF1, qui diffusait la rencontre. La rencontre a été suivie par 11.558.400 téléspectateurs -soit une part d'audience de 47,2%, a annoncé TF1 dans un communiqué.

Un pic d'audience de 13,8 millions a même été enregistré au moment du coup de sifflet final. Il s'agit de la meilleure audience pour un match des Bleus depuis le France-Bulgarie de novembre 1993, hors rencontres Coupes du Monde 2002 et Euro 2004, a précisé la chaîne.

Gérald Dahan n'en est pas à son coup d'essai. L'an dernier, il avait déjà piégé Jean-Pierre Raffarin, Premier ministre à l'époque, en se faisant passer par Philippe Douste-Blazy, ministre de la Santé à l'époque.

Rire et Chansons appartient au groupe NRJ, qui comprend trois autres stations (NRJ, Nostalgie et Chérie FM). AP

Envoye par C.Sarfati

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par A_Soued (A_Soued) le vendredi 09 septembre 2005 - 18h43:

ISLAM PAKISTANAIS
(A la mémoire des femmes martyrisées du Pakistan)



Poème extrait du recueil "Délire de poèmes éclectiques",

Par Justine Mérieau, écrivain

Éditions Le Manuscrit 2001





Il y a trop de musulmans

Qui détournent le Coran,

Et je pense notamment

A tous ceux du Pakistan



Là, sans être inquiétés par la police,

Les hommes exercent leur propre justice

Sur leurs femmes, soi-disant légères,

Et qu’ils brûlent pour adultère,



Quand ils ne leur font pas subir bien d’autres sévices,

Comme les asperger d’acide ou les ébouillanter,

Allant même jusqu'à les mutiler et les tuer,

Témoignant l’infâme barbarie, le macabre vice,



Qui les animent si facilement,

Lorsque lassés d’être leurs amants,

Ils deviennent soudain d’horribles tortionnaires

Avides de cruauté, monstres arbitraires…



Alors qu’elles, ne peuvent rien dire, ni faire,

N’ont le droit de se rebeller ni se plaindre jamais,

Leur seul droit étant de toujours se taire,

Et d’être pendues, si, pour se défendre, elles tuaient !



Ces femmes, sur lesquelles ils ont tous les droits,

Sont leur bien, leur propriété, leurs prisonnières

Tous, réagissent ainsi, que ce soit pères ou frères…

Ils sont tous d’accord, se soutiennent, font la loi !



Car eux les considèrent comme de sales impures

Incapables de penser,

Et qu’il faut donc protéger,

En les dirigeant de main de maître, bien sûr…



Quelle vile protection, quelles funestes punitions !

Dans un tel cas, comme toujours,

Autant de sordides et d’affreuses exactions

Commises au nom de l’amour…

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Claudia (Claudia) le vendredi 09 septembre 2005 - 18h39:

Proche-Orient: le Fatah, parti au pouvoir de l'Autorité, en péril


RAMALLAH (AFP) - Miné par des conflits internes et associé aux échecs de l'Autorité palestinienne, le Fatah, mouvement historique de la lutte palestinienne, est pour la première fois confronté au risque de perdre le pouvoir, au profit des radicaux du Hamas.

Fondé par Yasser Arafat en 1965 comme un mouvement de libération nationale, le Fatah exerce le pouvoir depuis 1994 en tant que force dominante au sein des institutions de l'Autorité palestinienne, mais peine toujours à se transformer en véritable parti politique.

Tenu par beaucoup de Palestiniens comme largement responsable de la corruption et l'insécurité qui sévissent dans les territoires palestiniens -- l'assassinat mercredi du général Moussa Arafat à Gaza en est la dernière illustration -- le Fatah craint d'en payer le prix lors des législatives de janvier lorsqu'il aura à affronter le très influent mouvement islamiste Hamas.

"Depuis sa création, le Fatah n'a connu que des phases de domination et d'ascension mais il se trouve aujourd'hui aux portes d'une nouvelle époque. S'il ne la gère pas comme il faut, il risque de perdre la direction de l'Autorité palestinienne et de l'OLP", estime Abdelmajid Soueilem, professeur de sciences politiques à l'université palestinienne Al-Quds (Jérusalem). "Le Fatah se trouve à un tournant. Les prochaines élections législatives constituent un nouveau défi qu'il doit relever, sous peine de perdre le pouvoir", ajoute-il.

"Le Fatah doit réaliser qu'il affronte un nouveau rival puissant qui s'appelle Hamas", poursuit M. Soueilem. Jamal Chehadeh, membre du Conseil révolutionnaire, une instance dirigeante du Fatah, reconnaît que le mouvement traverse une passe difficile. "Nous sommes conscients des difficultés qui nous attendent, notamment les élections législatives. Nous devons bien nous préparer en tenant compte des erreurs du passé", confie-t-il.

Selon lui, la direction du Fatah "travaille sérieusement pour remettre de l'ordre dans ses rangs et se donner les moyens de poursuivre son rôle en remportant les prochaines élections législatives". Latents depuis plusieurs années, les conflits entre vieille et jeune garde du Fatah ont éclaté au grand jour après la mort en novembre 2004 de Yasser Arafat, qui exerçait un contrôle sans partage sur le mouvement.

Le fait que son successeur à la tête du Fatah, Farouk Kaddoumi, basé à Tunis, ne soit pas toujours sur la même longueur d'onde que le nouveau président de l'Autorité palestinienne Mahmoud Abbas qui veut inculquer ses méthodes pragmatiques et modérées aux caciques du mouvement, rend la situation encore plus compliquée. Les récents succès électoraux du Hamas aux municipales en Cisjordanie et dans la bande de Gaza tracassent les chefs du Fatah mais ceux-ci peinent à élaborer une stratégie claire pour éviter une déroute lors des législatives.

"L'absence de progrès dans le processus de paix, les échecs de l'Autorité palestinienne et notre incapacité à nous réorganiser ont porté un coup au Fatah et à sa réputation", admet Azzam Al-Ahmad, ancien ministre et membre lui aussi du Conseil révolutionnaire du mouvement.

Il estime toutefois que le mouvement pourra, dans sa quête de se maintenir au pouvoir, compter une nouvelle fois sur ... Yasser Arafat. "La ténacité du président Abou Ammar (Arafat), son confinement dans son QG pendant trois ans par Israël et son martyre dans des circonstances mystérieuses ont donné à l'opinion publique la conviction qu'il a été tué parce qu'il symbolise la lutte palestinienne", dit-il. "Or, il est aussi le symbole du Fatah et cela peut nous aider", ajoute-il.

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Emile_Tubiana (Emile_Tubiana) le vendredi 09 septembre 2005 - 18h15:

MAZAL TOV


A Isabelle, Justin et leurs filles pour la naissance du nouveau petit garcon, a 5 heures 10 ce matin.

Ken Yrbou Bnei Israel.

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Latitesse (Latitesse) le vendredi 09 septembre 2005 - 14h25:

Douda,

Les juges disent appliquer la loi que votent
nos parlementaires, ils n'ont, en l'occurence
pas suivi le Parquet, ce qui veut dire que leur
lecture de la loi leur en donnait la possibilité.
Comme ce jugement peut faire jurisprudence,
il faut demander à nos parlementaires de
réétudier les textes ou de cesser de nous
tenir un langage lénifiant.

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Sarel (Sarel) le vendredi 09 septembre 2005 - 12h03:

message a EMMA
Au sujet de l'ecrivain qui est occupe de l'examen moral d'israel et du juif
Ce qui preoccupe l'ecrivain ce n'est pas a mon avis israel mais LE JUIF qui veut garder son identite /
Il y a des dizaines d'annees qu'on essaye de l'adapter
et on a pas reussi
Shalom

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Emma (Emma) le vendredi 09 septembre 2005 - 09h16:

Avraham B.Yehoshua (1) romancier et essayiste israélien : « J’ai été très fier de ce qui s’est passé dernièrement à Gaza, le désengagement… »



Question : Avraham B. Yehoshua, vous publiez un livre qui brise des tabous, Israël un examen moral (1). De quoi s’agit-il ?
Réponse : Je vais vous donner l’arrière plan de ce livre. Mon livre est un court essai qui rassemble trois textes sur des questions apparemment différentes. Je pose la nécessité d'un examen moral pour les juifs et Israël. Le premier texte propose l'interrogation éternelle sur l'identité juive et la peur qu'elle suscite chez les non juifs comme racine de l'antisémitisme ; le second s'interroge sur l'avenir de la révolution sioniste ; le troisième pose la question du droit des Juifs sur la terre d'Israël.

Question : Parlez vous également de la diaspora ?
Réponse : Je donne beaucoup de conférences en Israël. Je suis Israélien et mon problème c’est avant tout Israël et sa survie. La diaspora n’occupe pas mon esprit, parce que la diaspora existe depuis 2500 ans et qu’elle continuera d’exister de toute manière.

Question : Selon vous, qu’est ce que la légitimité d’Israël ?
Réponse : Lorsque le sionisme parle de la normalisation des Juifs, cela veut tout simplement dire que les Juifs sont responsables de leur vie et de leurs actes. La légitimité d’Israël c’est la présence juive en Israël, mais cette légitimité morale n’est pas reconnue par le monde arabe. Même les arabes les plus pacifiques n’ont pas donné de légitimité aux Juifs. Alors j’examine toute cette question parce que je sais qu’Israël a une légitimité. Ce n’est pas une étude historique mais une sorte de thèse.

Question : Et l’identité juive ?
Réponse : Un Hollandais par exemple vit son identité en Hollande. S’il quitte son pays, que restera-t-il de ses racines ? Un Juif lui, peut garder tout cela, parce qu’il a un sentiment d’appartenance à une nation et à une religion.

Question : Vous réfutez les arguments habituels lorsque vous expliquez qu’il faut séparer nationalité et religion ?
Réponse : Pour Israël, je pense qu’il faut séparer la nationalité -qui n’est pas simplement comparable au concept de citoyenneté- et la religion. Vous comprendrez que la problématique n’est pas la même qu’en France. En France, les commentateurs se demandent si un jour la question de la séparation de l’Eglise et de l’Etat sera à l’ordre du jour dans mon pays. Or, Israël n’est pas une théocratie mais une démocratie. Moi, je parle de séparer nationalité et religion. En Israël, des gens qui ont la citoyenneté israélienne ne reconnaissent pas leur identité (israélienne), je trouve cela terrible.

Question : Que pensez-vous du désengagement qui est intervenu à Gaza ?
Réponse : J’ai été très fier de ce qui s’est passé dernièrement à Gaza, le désengagement. Vous avez vu, pas un seul Juif n’a été blessé ou tué. Le désengagement s’est effectué dans le calme. De mon point de vue, ce qui s’est passé est une grande victoire car les soldats n’ont pas écouté les quelques Rabbins qui voulaient qu’ils désobéissent aux ordres. Les soldats ont obéi à leur gouvernement et à leurs supérieurs hiérarchiques. C’est un signe et ce signe marque une évolution.

Question : Et l’antisémitisme dans tout cela ?
Réponse : J’ai toujours vécu en Israël, je n’ai pas senti l’antisémitisme. Mais récemment, en Europe notamment, de violentes attaques ont été perpétrées contre les Juifs. J’ai envie de citer le penseur juif Yeschaya Berlin qui disait que « l’antisémitisme c’est haïr les Juifs plus que nécessaire. » Je crois que c’est le cas lorsque l’on compare Ramallah et Auschwitz. La parole antisémite absurde provient de tout le monde, j’essaye alors de voir s’il y a une racine commune aux différentes formes d’antisémitisme et pourquoi ce fléau traverse les âges.

Propos recueillis par Marc Knobel

Notes :
1. Né à Jérusalem en 1936, Avraham B.Yehoshua est l'un des plus grands écrivains israéliens. Récompensé par le prestigieux Grand Prix de littérature d'Israël pour l'ensemble de son oeuvre, il a su conquérir le public français avec, notamment, L'Amant (1979), Au début de l'été 1970 (1980), Un divorce tardif (1983), L'Année des cinq saisons (1990), Monsieur Mani (1992, Prix Wizo 1993), Shiva (1995) Voyage vers l'an mil (1998) et La Mariée libérée (2003).
2. Avraham B.Yehoshua, Israël un examen moral, Traduit de l’hébreu par Denis Charbit, Calmann Levy, Paris, août 2005, 13 euros.