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Discus: ADRA : LES COMMENTAIRES D'HARISSA: Commentaires 2005: Commentaires Aout 2005: Archive jusqu'au 29/août/2005
Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Michka (Michka) le dimanche 28 août 2005 - 21h28:

Évacuer Gaza pour défendre Israël
28 août 2005 - Guy Millière

Nombre de mes amis juifs et israéliens sont aujourd’hui anxieux et perplexes. Ils ne comprennent pas le discours d’Ariel Sharon et sa volonté d’évacuer Gaza dans un contexte où le Hamas s’arme et se prépare à de nouveaux assauts.

Les gens vivant dans les implantations vont être injustement arrachés de chez eux et tout perdre alors que ce sont des héros. Comme si tout cela ne suffisait pas, certains se demandent si Bush n’est pas en train d’infléchir sa politique et de trahir Israël.

Je voudrais ici répondre point par point, pour tous ceux qui s’intéressent aux affaires de cette région, cruciales pour l’avenir de notre Civilisation.

1. Il est évident que l’Autorité palestinienne sous Abbas ne vaut guère mieux que l’Autorité palestinienne sous Arafat. Les groupes les plus extrémistes gardent leur force, la modernisent et espèrent l’utiliser. Le discours palestinien reste le même. Il y a donc toujours, d’un côté, une démocratie prête à respecter ses engagements, et de l’autre côté un ramassis de crapules et de fanatiques sanguinaires, racistes et négationnistes.
Un point a changé, et un seul : tout espoir, même minime, de parvenir à une paix effective dans le court, et peut-être dans le moyen terme, apparaît clairement voué à l’échec. Il est, en ces conditions, plus rationnel de régler la question de la séparation d’avec la Cisjordanie et Gaza de façon à ce que soient tracées les frontières les plus optimalement défendables.
Il est plus rationnel de rendre ces frontières aussi hermétiques que possibles. Maintenir les implantations de Gaza impliquerait des coûts nettement supérieurs aux avantages. La décision d’évacuation est ainsi explicable. Ce qui ne veut pas dire qu’elle soit moralement admissible.

2. La population arabe palestinienne est aujourd’hui imprégnée d’antisémitisme et veut l’épuration ethnique, et c’est répugnant. Se séparer de gens répugnants ne doit en aucun cas être interprété comme un acte donnant une prime au caractère répugnant de ces gens. Depuis le temps d’Hitler, personne n’a souhaité l’épuration ethnique autant qu’Arafat et ses disciples. Les Israéliens de Gaza sont victimes d’une injustice moralement inadmissible, c’est indiscutable ; ce sont des héros, c’est indiscutable aussi, et j’espère vivement qu’ils seront traités comme tels (dans le monde civilisé, pas en France, bien sûr)...

3. L’évacuation crée-t-elle une situation dangereuse ? La possibilité que Gaza passe aux mains du Hamas est extrêmement envisageable, mais d’ores et déjà l’Autorité palestinienne agit sous l’ombre portée du Hamas. De nouvelles attaques palestiniennes sont fort possibles. Le retour à une vague d’attentats suicides est improbable si les frontières sont effectivement hermétiques. L’hermétisme des frontières n’empêchera pas, en cas d’attaques, les ripostes et les destructions de nids de vipères par Israël qui dispose des moyens logistiques pour faire le nécessaire.
L’évacuation ne crée donc pas davantage de dangers (tant qu’Israël garde au sud la maîtrise de la ligne Philadelphia qui sépare Gaza de l’Égypte, et il n’est pas prévu qu’il en soit autrement). Elle crée même la possibilité d’un État palestinien. Or un État qui agresse son voisin peut se voir déclarer une guerre nette, sans que soit utilisé le vocabulaire spécieux parlant de « colonisation » et de « territoires occupés ». Un État agresseur peut être conduit à un changement radical de régime. Sharon, tout bien pesé, me semble faire ce qui doit l’être pour son pays, même si c’est difficile.

4. Passons à Bush. George Walker Bush est un homme imprégné d’éthique judéo-chrétienne. Il ne trahira jamais Israël. Il ne fera jamais d’Oslo bis. Il a simplement des responsabilités planétaires. Il doit montrer qu’il « fait confiance » à Abbas, qu’il a des « exigences » vis-à-vis d’Israël. Il « souhaite » même un État palestinien, mais pour les mêmes raisons que Sharon : pour que les instances palestiniennes soient à pied-d’œuvre et puissent une ultime fois ne pas manquer une occasion de manquer une occasion. La brève création d’un État sera sans doute le meilleur moyen de l’écraser et de reléguer la pathologie palestinienne dans le révolu, dans un contexte de démocratisation de toute la région où des racistes vomitifs tels qu’Abbas ou les gens du Hamas n’ont pas davantage leur place que Zarqawi, Saddam et les Assad...


http://www.desinfos.com/article.php?id_article=3684

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TUNES CELEBRES

Dr Roger Nataf ( centre ophtalmologique de Tunis )

Mohammed

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Anciens élèves du Lycée Carnot de Tunis

www.carnottunis.com

Nous espérons que vous avez passé un bel été.

Avec l’association jumelle à Tunis, début 2006, nous éditons un exceptionnel annuaire des «anciens du lycée Carnot». Il sera fait – grâce à vous - de milliers de coordonnées, de photos de classe, de paroles d’élèves …

Merci de prendre quelques instants pour remplir le document suivant :

Inscription à l'annuaire 2006

Nom, prénom : …………………………………………..
(nom de jeune fille):……………………………………….
Né(e) le …………………………….à …………………
Domicile : ………………………………………………….
Ville: ……………………………………………………….
Tél/Portable: ………………………………………………
E-mail : …………………………………………………….
Entrée au Lycée en 19…. en classe de ………………………
Départ du Lycée en 19…. en classe de …………………….
Profession: ………………………………………..
Société : ……………………………………………

déclare accepter figurer sur l'annuaire 2006 des Anciens élèves du lycée Carnot de Tunis

France 06 20 88 40 52
Tunisie 21 46 50 96

alct@free.fr

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Email (Email) le dimanche 28 août 2005 - 07h34:

Michel Boujenah fait toujours recette

L’humoriste, parrain du festival, a, pour le plus grand bonheur du public, fait revivre ses personnages.

On connaissait Tain-l’Hermitage pour son vin - fameux ! - ou son chocolat. C’était sans compter sur son festival national des humoristes, qui, pour sa dix-septième édition, s’est offert en prime la présence de Michel Boujenah, venu présenter son dernier spectacle les Nouveaux Magnifiques. Un peu plus de 900 personnes ont assisté lundi soir, à l’espace Rochegude, à la suite des aventures de Maxo, Julot et Guigui, les éternels papis tunisiens, qu’il avait pour la première fois mis en scène il y a vingt ans.

Ces trois-là, raconte-t-il, sont des instruments qui lui permettent de jouer sa propre musique. Et la musique consiste, on le comprend très vite, à discourir du décalage entre générations, de l’évolution du modèle social qui affole les plus anciens, et de la transmission de la mémoire, cette éternelle question qui lui tient tant à coeur. « Guigui, quatre-vingts ans, ne peut pas comprendre qu’aujourd’hui, on ne fait plus l’amour pour avoir des enfants, que les femmes fassent des enfants sans pères ,etc... mais l’inverse est vrai aussi, les jeunes sont loin de s’imaginer ce que ma génération ou celle de mon père a connu, les valeurs et les priorités que nous avions », explique-t-il. Et effectivement, ce discours touche précisément un public de sa génération qui se reconnaît dans ces interrogations. Les plus de cinquante ans sont hilares, les plus jeunes, en revanche, sont tentés de trouver ça un rien longuet. Tout de même, se réjouit Laurent Scalbert, président du festival, une « standing ovation » à Tain, on avait pas vu ça depuis longtemps !

Il faut bien reconnaître que le numéro du bon père de famille juif tunisien, bien que déjà vu, continue de faire rire aux éclats un public conquis et enthousiaste. Boujenah a compris que sa rengaine faisait toujours recette, il aurait tort de s’en priver. À cinquante-deux ans, Michel Boujenah éprouve un véritable plaisir à se produire sur scène et l’énergie qu’il dépense en témoigne. Tunisien d’origine, il débarque à Bagneux en 1953, fameuse banlieue sud qui verra grandir nombre d’humoristes comme Coluche ou Thierry Leluron.

Un père communiste, agrégé de philosophie, une vie modeste mais une passion pour le théatre qui se déclare très tôt. 1984, c’est avec le cinéma qu’il se fait connaître du grand public grâce au film de Coline Serreau Trois Hommes et un couffin, pour lequel il reçoit le césar du meilleur second rôle masculin. La même année, il triomphe dans ce qui sera la première version des Magnifiques, qu’il écrit et met en scène. Vingt ans après, rebelote ! Il tourne en 2004, Dix-huit ans après, une suite qui connaîtra un succès mitigé. Il écrit, dans la foulée, son nouveau spectacle qui aurait pu s’appeler les Magnifiques : vingt ans après. Nostalgique ? Non. « Sur scène, je bâtis quelque chose qui a du sens. Je travaille sur la durée, le long terme », confie-t-il. Michel Boujenah ne porte pourtant pas le même regard sur sa - carrière cinématographique. « Chaotique ! À quelques exceptions près... » Fort du succès en 2003 de Père et fils, un film dont il est l’auteur et le réalisateur, il planche actuellement sur un deuxième long métrage, qui promet de réunir de belles têtes d’affiche (Mathilde Seignier, André Dussolier, Pascal Elbé).

C’est en tant que parrain du festival que Michel Boujenah est venu cette année à Tournon - Tain-l’Hermitage. « C’est l’un des derniers festivals vivants d’humour en France, avec celui de Puy-Saint-Vincent, alors qu’il y a à peine dix ans, on en trouvait tous les trois cents mètres ! » Ce qu’il - affectionne tout particulièrement, c’est la dimension - humaine des spectacles, avec des salles dont la capacité ne dépasse pas les 1 000 places. Il ne conçoit pas qu’on puisse faire de l’humour à échelle industrielle, dans des stades ou des salles immenses comme celle du Zénith à Paris, par exemple. C’est quelque chose de plus intime, car il y a, dit-il, un rapport physique entre le public et l’homme qui se raconte, seul sur scène. Une proximité qu’il arrive parfaitement à créer avec son public. On devrait le retrouver à la fin de l’année au Théâtre du Gymnase de Paris et de Marseille, du 7 au 18 décembre.

A.-Ch. H.

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Email (Email) le dimanche 28 août 2005 - 07h33:

FLASH SPECIAL !

L'avant-première du 16 août a fait salle comble !

Pour ceux qui n'ont pas pu être parmi nous :

Connec’Sion, en partenariat avec l’association

Sam Hoffenberg Deborah du B’nai B’rith

Organise

Une Projection / Débat du film Odessa Odessa

le Jeudi 1er septembre à 19 heures 50 à l' Escurial Panorama

11 Boulevard du Port Royal, 75013 Paris

MOBY DICK Films et SHELLAC ont le plaisir de vous annoncer la sortie du film de Michale Boganim

à partir du MERCREDI 17 AOÛT aux cinémas

L’Arlequin 76, rue de Rennes 7500 Paris

Le Balzac 1, rue Balzac 75008 Paris

50, rue Rambuteau 75003 Paris MK2 Beaubourg

11 BVD Port Royal 75013 Paris Escurial Panorama

Primé aux festivals international de Berlin, Sundance, Jérusalem et au Cinéma du réel à Paris, ce film nous emmène, à travers les histoires de différents personnage, entre Odessa, New York et Israël sur les traces de l'exil et de l'errance du peuple juif d'Odessa: « Il existe une ville, au nord de la Mer Noire, qui porte le nom d’Odessa. Va savoir pourquoi, ce nom semble surgir d’un conte dont les phrases, inlassablement répétées par quelques grands-mères, résonnent encore aux oreilles des adultes. Il était une fois, il y a très longtemps… ».

Couleur – 1h42 – France/Israël – 2005

pour plus d'info

www.shellac-altern.org

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Emile_Tubiana (Emile_Tubiana) le dimanche 28 août 2005 - 07h18:

Braham Rêve ou cauchemar, continue cher harissien. Je commencais a croire et j'etais bea.
Tu n'aurais pas dit que ton reve etait fini, je l'aurais pas devine. Fais encore de beaux reve Ya Khouya Brahem.

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Francois (Francois) le dimanche 28 août 2005 - 06h28:

Les Américains très partagés quand il s'agit de la France

PARIS (Reuters) - Un tiers des Américains seulement connaissent Jacques Chirac mais leur jugement sur la France, en dépit de quelques clichés, n'est pas si négatif, selon un sondage effectué pour Le Figaro magazine à paraître samedi.

Paris, cependant, fait toujours rêver (26%) les Américains pour qui les Français restent les rois du vin (19%) et de la gastronomie (15%).

Cette enquête TNS Sofres souligne surtout le clivage entre républicains et démocrates outre-Atlantique.

D'un côté, la France est jugée arrogante, sur le déclin, et dans une moindre mesure antisémite. De l'autre, elle reste le pays de la liberté et des droits de l'homme.

Les personnes interrogées décrivent un pays arrogant (29%), ouvert (28%), démocrate et compétitif (15%), lâche (12%), courageux (10%), intolérant (9%) et amoral (7%).

Les critiques sont plus vives chez les républicains, qui considèrent le peuple français antiaméricain (67%) antisémite et étatique (48%), arrogant (33%) et peu ouvert (17%).

Pour 51% des Américains, les relations entre la France et les Etats-Unis se sont dégradées au cours des dernières années. Seuls 36% croient à une amélioration à l'avenir.

Il y a consensus (69%) pour considérer la France comme un pays de liberté où l'on peut pratiquer librement sa religion et comme la patrie des droits de l'homme (63%).

Autre clé de ce sondage : les dirigeants français ne sont pas totalement des inconnus.

Le président Jacques Chirac est cité spontanément par un tiers des électeurs américains (34%), un quart (26%) ayant une bonne opinion de lui.

Le Premier ministre, Dominique de Villepin, a également conquis des galons de notoriété. Il est cité par 13% des sondés.

Source: http://fr.news.yahoo.com/050825/290/4jyog.html

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Mena (Mena) le dimanche 28 août 2005 - 06h45:

Et maintenant, que vais-je faire, maintenant que tu es parti ? (info # 012708/5) [analyse]

Par Sami El Soudi © Metula News Agency

Les Palestiniens, plus peut-être que les autres habitants du globe, ont été impressionnés par les images de l’évacuation des implantations. L’organisation des forces de l’ordre, leur efficacité, leur nombre, la capacité d’effectuer une mission difficile – nous, les habitants des implantations, nous les connaissons de près, inutile d’essayer de nous raconter des histoires – à mains nues, autant de repères qui nous ont permis de mesurer la distance qui sépare leur communauté de la nôtre. Des images à nous donner le vertige, à nous montrer combien nous sommes encore loin de constituer un pays véritable. Jusqu’à nos policiers, qui essaient désormais de se comporter comme l’armée des Israéliens, de s’habiller et de parler comme ses soldats.

Alors l’homme de la rue, à l’instar de nos politiciens, fait usage du discours multicartes. Celui dont la formulation dépend de celui à qui il s’adresse et dans lequel tous les Palestiniens sont devenus des experts. D’un côté le vertige, un peu jaloux, de la prise de conscience du chemin à parcourir et, peut-être, de la vanité même de tenter d’y arriver. De l’autre, la nécessité de survivre et partant, de mettre à profit le départ des Juifs pour améliorer notre situation, pour engranger le plus possible d’aide internationale, et en tous cas, pour que ce ne soit pas pire que maintenant.

Devant les caméras de télévision, et après moult répétitions, on parvient à faire dire à l’habitant d’un camp de réfugiés que sa vie, sans les Israéliens, va s’améliorer du tout au tout, à un commerçant de Gaza que les affaires vont reprendre et à un pêcheur, que si les poissons ne mordaient pas, c’était jusqu’à maintenant de la faute aux Juifs.

Tous savent cependant, qu’en voyant les pionniers qui s’en vont, nous allons perdre des sources de revenus et pas en gagner. Les Israéliens employaient des milliers d’ouvriers qui, à leur tour, soutenaient des dizaines de milliers de proches ; maintenant, ces ouvriers sont déjà allés grossir les 40% de chômeurs qui errent dans l’ancien royaume des Philistins.

Je suis un Palestinien fier et nationaliste mais je dis : regardez bien ! Regardez les implantations que les Juifs laissent derrière eux et rappelez-vous leurs cultures et leurs étables ! Je vous donne rendez-vous dans trois ans pour constater ce que nous aurons fait de ces oasis de vie et de verdure, pour observer combien de projets annoncés, avec tout l’argent nécessaire promis par les Etats donateurs, nous aurons conduits à bon port. Il s’agira, entre autres, d’un test d’aptitude, car si c’est pour rendre ces réalisations au désert, on aurait mieux fait de garder les Juifs…

Ca c’est sur le plan humain. Il existe aussi le plan démographique et l’aspect de notre émancipation nationale qu’il faut intégrer à l’équation. Les pionniers s’étaient attribués 35% de la bande de Gaza et ils étaient 7'000, alors que nous nous entassons à 1 million 300'000 personnes sur les 65% de terrains restants. C’était inacceptable, impraticable. Impossible non plus de construire un Etat dans ces conditions : ces données de départ ne le permettaient pas.

Désormais ils sont partis. Dans un mois, peu ou prou, Tsahal partira aussi. Comme pour trouver des excuses a priori à notre vraisemblable incapacité à nous autogérer, nos politiciens ainsi que les amis de la cause palestinienne à l’étranger, font planer le risque que Sharon transforme Gaza en une gigantesque prison. A les croire, ce qui décidera si le premier ministre israélien est un geôlier ou un Prix Nobel en devenir, c’est de savoir s’il nous permettra une libre circulation des biens et des personnes, s’il nous laissera reconstruire l’aéroport de Dahanya et construire le port de Gaza.

En fait, c’est beaucoup plus complexe que cette présentation simpliste et propagandiste des choses… D’abord, parce que tant que les Israéliens contrôlent nos frontières, Gaza continue de jouir du statut international de territoire occupé. Et peu importe, à ce titre, si le territoire qui fut conquis appartenait à l’Egypte ; ce qui compte, au plan international, ce sont les habitants d’un territoire occupé et pas leur nationalité. Lors, tant qu’ils sont des occupants, les Israéliens sont responsables devant la communauté internationale de pourvoir aux besoins vitaux des populations occupées. S’agissant de la nourriture, des soins médicaux et de la sécurité des personnes, j’ai toutes les raisons de penser que les Israéliens seront plus qu’heureux de se décharger de ces fardeaux. Sans doute est-ce pour cela qu’ils se préparent à quitter la Route de Philadelphie et à nous laisser gérer nos ports et nos aéroports.

Ensuite, et c’est encore plus délicat, il y a le régime douanier de Gaza. Nous "exigeons" de gérer par nous-mêmes le poste frontière de Rafah, qui nous relie à l’Egypte. Nous exigeons également que les Israéliens ne soient pas présents dans ce poste douanier et que, pour s’assurer que nous ne faisons pas transiter du matériel militaire, ils soient remplacés par des observateurs internationaux. Banco !, disent les Israéliens mais dans ce cas, si ce n’est pas nous qui gérons l’importation des effets commerciaux à Rafah, vous ne faites plus partie du régime douanier israélien. En conséquence, il nous faut déplacer la frontière sur la ligne de démarcation entre Gaza et Israël, et faire payer des droits de douane aux produits palestiniens exportés vers Israël. Sans cela, expliquent les fonctionnaires israéliens, les produits égyptiens et ceux transitant par l’Egypte, entreraient librement chez nous, ce qui n’est pas envisageable. C’est même logique.

Oui mais cette logique, si elle assure que la bande de Gaza ne devienne pas une prison, la transformerait en désert… C’est que la quasi-totalité de nos exportations se font vers l’Etat hébreu, que si elles étaient taxées, elles ne seraient plus concurrentielles, et qu’il faut être un nationaliste arabe illuminé pour rêver que l’Egypte et les autres pays arabes pourraient remplacer Israël comme principal partenaire économique.

Abou Mazen, lui, désirerait à la fois contrôler le transport des marchandises à Rafah et continuer à faire partie de l’Espace Shekel. C’est ce qu’il est allé plaider auprès de Moubarak en cette fin de semaine. L’alternative des Israéliens : Rafah serait réservée au passage des personnes et de leurs biens personnels, sous contrôle israélien partagé. Quant aux marchandises gazaties pour l’Egypte, elles passeraient, comme des effets israéliens, par un poste douanier israélo-égyptien.

D’où dilemme : économiquement, cela permet de sauver les meubles mais dans l’optique de la création de notre Etat indépendant, cela ne cadre pas du tout…

Somme toutes, ces problèmes d’un Etat en construction sont en fin de cause des problèmes de détails. La question que les émissaires de Sharon, Condoleezza Rice et le général Omar Suleiman, du Caire, répètent inlassablement au président Mahmoud Abbas, c’est : "Et le désarmement des organisations terroristes, figurant comme préalable principal dans le texte de la Carte Routière ?"

- "Désarmez le Hamas et le Jihad, comme vous êtes engagés à le faire", tel est le message permanent que notre président reçoit de Washington, "et les Israéliens, de même que la communauté internationale, vous transféreront tous les symboles et les privilèges appartenant à un Etat. Envoyez des messages confus, comme celui d’Ahmed Qoreï depuis Damas cette semaine, et vous n’avancerez nulle part !"

C’est exact… Ce d’autant plus qu’il est impensable de maintenir la présence armée massive des organisations terroristes islamiques à Gaza après le départ de l’armée israélienne. Pour nous et notre démocratie naissante, ce serait un suicide.

J’ai eu cette semaine une longue discussion avec l’un des stratèges de Sharon. Il m’a dit : "Pour nous, chaque enfant scolarisé de plus, chaque poste de travail créé à Gaza, c’est un terroriste de moins". Il m’a dit : "Personne n’avait demandé à Sharon de quitter Gaza unilatéralement. Pas vous, pas la gauche israélienne, pas la communauté internationale et pas l’Amérique ! Cet acte va probablement conduire à la scission du Likoud et à des élections anticipées ; personne de sensé ne peut, dans ces conditions, prétendre que le désengagement était un acte de cosmétique politique. Ce fut un acte majeur, une preuve inattaquable de notre volonté de vous permettre de vous débrouiller seuls".

"Maintenant, soit vous vous débarrassez du terrorisme et vous aurez votre Etat, soit vous ne le faites pas et nous ne discutons pas avec vous des sujets politiques importants. Après le désengagement, Sharon a convaincu le monde de son honnêteté et le monde accepte notre postulat".

Certes, ces propos aident à comprendre qu’Israël a réalisé le désengagement pour défendre ses intérêts propres. C’est très naturel. Si notre Autorité prend une direction qui converge avec celle d’Israël, elle obtiendra ce qu’elle désire. Mais nous ne constituons pas la priorité de Sharon, qui garde l’option du "chacun pour soi" avec Abbas largement ouverte. Prochaine étape : le retrait de l’armée israélienne de Gaza. L’épreuve de vérité de notre capacité à maintenir l’ordre, en quelque sorte. C’est dans pas longtemps…

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Primo (Primo) le dimanche 28 août 2005 - 06h26:

Mohamed Deif refait parler de lui

L'un des hommes les plus recherchés par Israël, le patron des opérations armées du Hamas, a promis "l'enfer" à l'Etat hébreu après son retrait de la bande de Gaza.

"Nous disons aux sionistes qui ont spolié notre sol, nous vous promettons que toute la Palestine va devenir un enfer", prévient-il dans le message vidéo, mis en ligne sur internet.

Cerveau de nombreuses attaques dont un attentat suicide qui a fait des dizaines de morts en 1996, Mohammed Deif, 43 ans, est une figure de l'ombre qui se montre rarement en public et dont les images sont rares. Il est surnommé le "terroriste aux neuf âmes".


N'en déplaise aux âmes romantiques transies d'admiration devant ces assassins, il doit moins sa survie à la chance qu'aux liens d’amitié qui l’unissent à son camarade de classe, Mohamed Dahlan, actuel homme fort de Gaza.

Fidèle à l'idéologie du Hamas, digne successeur du Cheikh Yassine et d'Abdel Aziz Rantissi, tous deux victime d'éliminations ciblées, il affirme : "Aujourd'hui, vous avez quitté l'enfer de Gaza dans la honte, mais vous n'êtes pas complètement partis puisque vous occupez toujours la Palestine".

Dans ce message vidéo, frappé du logo de la branche armée du Hamas, il réaffirme le rejet absolu du Hamas des appels à désarmer lancés par le dirigeant palestinien Mahmoud Abbas après le retrait israélien de la bande de Gaza. Il appelle les Palestiniens à Jérusalem et en Cisjordanie à "poursuivre leur lutte jusqu'à la libération de toute la Palestine". "Aux frères de l'Autorité palestinienne, nous disons que la libération de Gaza a été réalisée grâce à l'action sincère de nos Moujahidine, par conséquent nos armes resterons entre nos mains".


Mohamed Deif dirige seul la branche armée du Hamas, connue sous le nom de brigades Ezzedine Al-Qassam depuis la mort de son complice Adnane Al-Ghoul.

Responsable lui aussi des Brigades Ezzedine Al-Qassam, Adnane Al Ghoul figurait depuis une décennie sur la liste des hommes les plus recherchés par Israël. Il avait été l’un des adjoints directs de Yéhya Ayache, dit « l’ingénieur », l’artificier du Hamas tué le 5 janvier 1996 à Gaza dans l’explosion de son téléphone portable piégé.

Adnane Al Goul, l'ami de 30 ans de Deif, était expert en explosifs et "inventeur" des fameuses roquettes Qassam dont la précision n'est pas la vertu première. Al Ghoul est mort lors d'un raid aérien ciblé le 21 octobre 2004.

Mohamed Deif a été "détenu" par l’Autorité palestinienne. Mais il est de notoriété publique que ces quelques séjours en prison n'avaient pas un caractère coercitif vraiment marqué.

Définitivement relâché après le début de la seconde Intifada, il a repris de plus belle ses activités terroristes et a été propulsé pour la seconde fois à la tête des Brigades d’Ezzadin el-Kassem en juillet 2002, après la mort de Salah Shehadeh, éliminé par Tsahal.

"Il est à l'origine de nombreuses actions meurtrières commises dans la bande de Gaza, au nombre desquelles on peut rappeler les intrusions dans les localités de Dougit et Elei Sinaï et l’attaque d’une institution religieuse dans le village d’Atsmona, au cours de laquelle cinq étudiants, parmi lesquels deux Français (Eran Picard et Ariel Zana) avaient trouvé la mort" (I.Puderbeutel).

Mohamed Deif est-il représentatif de la majorité des Palestiniens ? Les optimistes disent que non. Les pessimistes que...peut être...surement...

Primo Europe est très, très pessimiste....

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Douda (Douda) le samedi 27 août 2005 - 17h14:

La Douda : ( Hak El Ouet International Tracking Station )

De notre envoyé spécial : Toubab Fartas : Faits divers à PotoPoto,,, !

Investigations de GouletteInfo sur le Gang des yakouza de PotoPoto

( Commandité par Latitesse ) !

Selon les informations officielles que GouletteInfo vient de recevoir des services d’immigration de Tokyo, parallèlement à l’arrestation de Sieur Cacouboulou arrêté par la faute de deux traficants (événement que nous vous relations dans l’une de nos éditions précédentes) Sieur La Douda., originaire de PotoPoto, est lui aussi tombé dans les mailles de la police métropolitaine de Tokyo le 23 août 2005 à Saginomiya, nouveau fief nippon du Goulettois Albert Siméoni, dit Bébert La Sardine.

Cette information a été corroborée à GouletteInfopar Sieur Wnessou doyen des traficants de PotoPoto vivant dans le pays de l’Empire du Soleil Levant, puisqu'il a été, selon lui, témoin de l’arrestation.

Interrogé par GouletteInfo sur les circonstances de l’arrestation de Sieur Cacouboulou à Saginomiya , Sieur La Douda nous affirme que les conditions d’arrestation de notre compatriote sont pitoyables. Aux alentours de la gare de Saginomiya, qui est souvent entourée de policiers pendant les heures de pointe, Sieur Cacouboulou. fut appréhendé par deux agents qui lui réclamaient sa carte de séjour.

N’ayant pas de carte de séjour, ou du moins celle-ci étant périmée («over stay», comme disent les officiers d’immigration nippons dans leur jargon habituel), il leur montrera sa carte consulaire. Aussitôt, La Douda demandera aux agents de montrer leur carte de police pour s’assurer qu’il s’agissait bien de policiers, puisque selon lui, beaucoup de jeunes Japonais, se faisant passer pour des agents d’immigration qu’ils ne sont pas en réalité, extorquent aux étrangers leurs biens, avec la bénédiction de Sieur Bébert Siméoni dit “ La Sardine “, arnaqueur et racketeur notoire.

Il faut toutefois noter que cet acte indigne est rare au Japon, puisque le peuple nippon est connu pour sa bravoure et son honnêteté dans le travail. Mais sait-on jamais, surtout que le fameux Bébert La Sardine s’y est installé à la tête d’un gang de yakousa faux policiers arnaqueurs et raketeurs?

Pendant que La Douda discutait avec la police, par peur de se voir arrêté par celle-ci, Cacouboulou a pris la fuite. Pourchassé par les agents, il tombe dans une rivière située non loin de là, et se casse une côte, nous confie le La Douda . Face à la gravité de sa blessure, La Douda demande expressément aux policiers d’appeler une ambulance afin que le blessé soit transporté d’urgence à l’hôpital. Au moment où nous mettions sous presse, La Douda nous informe que Cacouboulou est actuellement en soins intensifs à "Daichi Biyoyin", un hôpital situé à Itabashi, avant d’être transféré dans le centre de détention provisoire de Tokyo, où beaucoup d’autres coreligionnaires séjournent actuellement.

Comme promis et suite à la demande formulée par de nombreux lecteurs, GouletteInfo revient sur les péripéties ayant conduit à l’arrestation de Cacouboulou au Japon le 23 août dernier. La Douda et Wnessou., accusés à tort ou à raison et Breïtou sois disant grand frère du détenu et noyau central du contentieux nous ont confié en exclusivité leurs versions des faits, qui restent, faut-il le dire, bourrées de contradictions dont nous vous laissons le soin d’apprécier. Bonne lecture!

Cacouboulou 1er. De Matmata (accusé): « Bébert Siméoni et moi avons été des partenaires pendant quatre ans. Lorsqu’il venait de commencer, ses affaires ne marchaient pas du tout, c’est ainsi qu’il a sollicité le partenariat avec moi, puisque, selon lui, je détenais des qualités en matière de commerce qui pourraient nous être profitables tous les deux. À l’époque, je n’avais pas de papiers, ainsi dans ce partenariat toutes nos affaires ont été mises à son propre nom.

Au départ, j’ai essayé avec ma petite expérience dans les affaires, de faire une promotion de notre entreprise (King’s) pour attirer la clientèle. J’organisais des soirées dansantes sponsorisées par notre entreprise avec mes amis japonais dans presque toutes les régions du Japon, où j’effectuais des démonstrations de danses. Au cours de ces soirées, colorées de nos banderoles, nous distribuions nos cartes de publicité, contenant nos offres en matière d’habits Hip-Hop. Il faut souligner que lors de nos différentes promotions, je suis même passé à la télévision Japonaise à cause de mes activités liées à la danse. Il fallait donc mettre cette occasion à profit pour faire davantage la publicité de King’s. À ce niveau l’argent était nécessaire pour celui qui sait combien coûte une fraction de seconde de passage sur l’une des chaînes de télévision Japonaises.

Pour réussir dans cette promotion, au moins 2.000.000 de Yens (environ $ 19.048 US) étaient nécessaires. Bébert (La Sardine) promit donc de me payer cette somme pour la publicité de King’s après ma prestation à la télévision Japonaise, malgré que nous soyons des partenaires. Mais voilà, il refusa de me payer cet argent, et de promesse en promesse, il ne me l’a toujours pas payé. Il me laissait seulement entendre que lorsque nous aurions beaucoup d’autres profits, il essayerait de me rendre l’argent. Les différentes promotions ont abouti à un boom de nos affaires. Partout on parlait de King’s au Japon; nous avions fait beaucoup de bénéfices à l’époque.

Ainsi, vu l’augmentation de la demande, nous avons ouvert une autre boutique à Takasaki, sous ma responsabilité. Pour signer le contrat, il fallait investir beaucoup d’argent, que je n’ai pas hésité à sortir d’ailleurs. J’ai mis plus de 5.000.000 de Yens (environ $ 47.619 US) de mes fonds propres pour que cette boutique soit ouverte sans avoir pris le soin de lui faire signer un papier, puisque la confiance existait très bien entre nous ( Tu parles d’un Yakousa ce Bébert !). Mais, par mesure de sécurité, puisque je savais qu’en matière d’argent, en fin de compte, il y a toujours des problèmes, j’enregistrais toutes nos conversations (Ainsi j’exhibais un dictaphone qui contenait la voix enregistrée de Bébert le Yakousa NDLR).

La boutique de Takasaki fut alors ouverte et toute notre clientèle se dirigea vers là-bas, à cause de moi. Ainsi, celle qu’il gérait n’arrivait même pas à vendre une somme de 100.000 Yens (environ $ 952 US) par jour alors que celle de Takasaki pouvait vendre entre 500.000 à 600.000 Yens (environ 4762 $ à 5714 US) par jour.

Il n’en revenait pas, et à chaque fois, après le travail, bien que nous nous soyons entendus pour que je lui envoie le montant de la recette journalière par fax, il m’appelait toujours pour me demander: «combien avez vous vendu là-bas aujourd’hui?» Je lui ai toujours dit que les professionnels ne travaillent pas comme ça, qu’il devait donc attendre le fax, comme convenu. Et à chaque fois que je lui disais le montant, il n’en croyait pas ses oreilles, puisque la différence était énorme entre leur recette à Tachikawa et la nôtre à Takasaki.

Ainsi, commença une jalousie sourde de sa part, puisqu’il était sûr de tout perdre à mon profit, vu le rendement sur le terrain. Je suis tombé subitement malade. Quand j’étais à l’hôpital, il est venu me dire qu’on ne travaillerait plus ensemble et qu’à ma sortie de l’hôpital de ne plus mettre les pieds à la boutique, sans se soucier de ma maladie! J’aurais rendu l’âme, si je n’étais pas fort de caractère.

Avant que je ne sorte de l’hôpital, le fameux Bébert procéda au changement des clés du magasin ainsi que du stock, pour m’empêcher de gérer mes propres biens. Mais Dieu merci, je me suis très bien rétabli et lorsque je suis sorti de l’hôpital, je suis allé reprendre tout mon stock de marchandises à Takasaki et attendre que ma femme accouche (puisqu’elle attendait un enfant) pour réclamer mon argent.

Au moment où je vous parle, je suis titulaire d’une autorisation d’admission dans une université américaine depuis l’année dernière. Je n’ai pas pu m’y rendre par manque d’argent, car il faut laisser l’argent pour les frais de la famille ici et payer les d’études, puisque je compte me spécialiser en cinématographie (et d’exhiber sa lettre d’admission à l’université de Harvard NDLR).

C’est pour cette raison que je me suis rendu à Takasaki pour réclamer mon argent dans un premier temps. Ce jour-là, son jeune apprenti Yakousa Savané et lui m’ont sérieusement malmené. C’est au cours de cette dispute que son apprenti a percé ma main avec un stylo et lui en personne a appelé la police. Mais, quand la police est arrivée, je n’étais plus sur les lieux.

Ainsi, il a donné ma photo et mon numéro de téléphone aux policiers en leur disant que je lui dois plus de 10.000.000 Yens (environ $ 95.238 US). J’ai répondu à la convocation des policiers et je leur ai donné ma version des faits. Ces derniers furent surpris d’ailleurs après que je leur ai brossé les faits tels qu’ils se sont passés, car ils ne pouvaient pas comprendre comment quelqu’un qui doit un tel montant puisse s’exprimer avec tant de cohérence, précision, lucidité et objectivité.

J’appelais souvent Savané, mais il refusait de prendre mes coups de fil. J’ai donc décidé d’aller le voir dans sa boutique à Tachikawa, d’où il était absent. J’ai poliment demandé à son jeune frère où il se trouvait, ce dernier m’a répondu: «Suis-je son père?» Je lui ai dit que je ne suis pas venu pour me battre avec lui, mais juste pour savoir où se trouvait son grand frère. Alors, j’ai appelé ce dernier et je lui ai laissé un message pour lui dire que je l’attendais dans sa boutique.

Mais cela n’était pas du goût de Bébert Siméoni ( La Sardine), qui voulait que je quitte les lieux. Là, on s’est chaudement disputé, et puisque le poste de police se trouve à moins de 10 mètres de la boutique, les policiers sont venus intervenir. La première chose qu’ils nous ont demandé était de montrer nos cartes de séjour, ce que lui n’avait pas. Il a clairement indiqué aux policiers qu’il était en séjour irrégulier depuis deux ans, c’est ce qui fait qu’on l’a automatiquement arrêté…… »

La Douda (accusé): «Je vous remercie tout d’abord de l’opportunité que vous m’offrez de m’exprimer sur votre site. Je tiens à vous signaler que contrairement à ce qui a été rapporté ici, je n’ai jamais eu de bagarre avec Bébert (le détenu) depuis le 24 décembre 2004, et je n’ai pas non plus appelé la police pour l’arrêter. Mais il a eu des histoires avec Wnessou, moi j’ai essayé seulement de les séparer, séparation au cours de laquelle la police a intervenu.

Effectivement, je travaillais dans une des boutiques de Bébert à Tachikawa, une ville située à côté de Tokyo. Mais, puisqu’il avait fait venir tous ses jeunes frères pour s’occuper de ses affaires, il avait décidé de me licencier, ignorant comment il s’était attaché à mes services au départ. Pour réussir son coup, il fallait trouver un alibi, c’est ce qu’il a fait en racontant des mensonges sur moi devant les gens, me traitant de voleur, alors que c’était contraire à la réalité. Je partageais un appartement avec l’un de ses frères.

A mon insu, les deux prenaient le stock de marchandises et le mettaient dans ma valise pour prouver aux gens que j’étais impliqué dans une malversation contre eux, puisque je n’avais pas de papiers en ce moment. Ce manège continua pendant un bon bout de temps. Et un beau matin, alors que j’arrivais au travail, il me dit qu’à partir de ce jour, je suis licencié, sans aucun préavis. Croyant qu’il blaguait, je n’ai pas pris ses propos au sérieux.

Étant conscient qu’il pouvait abuser de ma situation, puisque je n’avais pas les papiers de séjour, et surtout parce que c’est lui qui payait la maison que j’habitais, selon les clauses du contrat de travail qui nous liait. Il ne me tendit même pas mon salaire du mois d’ailleurs puisque, s’il me licenciait à ce moment-là, j’allais sortir immédiatement de la maison et resterais sans abris, chose qui ne le dérangeait point.

Je lui ai dit de me donner au moins le temps de trouver un appartement avant de me mettre à la porte, mais c’était mal connaître ce petit monsieur (Bébert). J’ai appelé les compatriotes à Takasaki pour me loger, aucun d’eux n’a accepté. Mais je me suis débrouillé pour trouver un logement temporaire ailleurs, histoire de régulariser mon problème de papier.

Après plusieurs tractations donc avec Bébert ce jour là, il appela la police pour procéder à mon arrestation en leur disant que je suis en séjour irrégulier. Je réussis à prendre la fuite, ce qui m’a sauvé de justesse. Je suis resté caché jusqu'à ce que je finisse de régulariser mes papiers pour revenir réclamer mon salaire.

Peut-on imaginer dans ce pays qu’un compatriote appelle la police contre son proche pour l’arrêter puisque ce dernier n’a pas de papiers? Bébert nous l’a fait et ses propos le confirment! Jugez-en donc!

Pour revenir à l’arrestation de son jeune frère, j’ai croisé Cacouboulou à la boutique de Bébert, qui était apparemment absent. Celui ci après avoir salué son jeune frère, lui demanda où se trouvait son grand frère, et lui de rétorquer : "Suis-je son père?" Cacouboulou appelle alors Bébert au téléphone et lui laisse un message sur son répondeur.

Pendant leur discussion, Cacouboulou s’adresse à M. Savané en ces termes: «c’est toi qui a percé ma main à Takasaki avec un bic (Cacouboulou s’était disputé avec Savané et Bébert à Takasaki, dispute au cours de laquelle sa main fut percée par M. Savané NDLR). Je jure la main sur le coeur que je n’ai pas appelé la police, et Bébert non plus. Mais vous n’êtes pas sans savoir que dans ce pays, dès qu’il y a une bagarre, lorsque la police arrive, la première chose qu’elle demande, c’est la carte de séjour, que son jeune frère n’avait malheureusement pas. C’est pour cela qu’il a été arrêté, et je ne peux en aucun cas être tenu pour responsable de son arrestation, contrairement aux affirmations de certains individus mal intentionnés.

Je n’ai rien à voir avec le détenu, toutefois, j’exige que son grand frère me paye mon argent, c’est-à-dire mon dernier mois de salaire (210.000 Yens) plus 300.000 Yens représentant l’avance du loyer que j’ai payée pour l’ancien appartement que j’habitais avant qu’il me fasse sortir pour le rejoindre. C’est tout ce que je demande…».

Bébert La Sardine (accusé): «La Douda et Cacouboulou travaillaient dans ma boutique, mais, lorsque j’ai constaté qu’ils ne faisaient pas le travail comme cela se devait et surtout qu’ils volaient les recettes, sans oublier le stock d’habits, étant donné que je les payais, je les ai tous les deux licenciés sans aucun préavis. Pour le cas particulier de Cacouboulou, c’est un garçon que j’ai recruté par le canal d’un yakousa du nom de Sabishi et qui travaillait avant dans l’un de mes magasins. Quand ce dernier a bénéficié d’une prime d’encouragement de 500.000 Yens (environ 4752 $ US) cela a impressionné La Douda, qui me demanda alors de l’embaucher, puisque, pour lui, j’accordais un traitement décent à mes employés. Finalement, j’ai fini par le recruter par le canal de Sabishi. Comme nos affaires marchaient bien à ce moment-là, nous avons jugé nécessaire d’ouvrir un magasin de vente à Takasaki, une ville située à 120 kilomètres de Tokyo.

Et avant d’ouvrir cette boutique, il fallait faire un contrat de bail avec les propriétaires et les agences spécialisées. Le jour de la signature de ce contrat, il est venu avec sa femme pour que cette dernière figure parmi les personnes qui se portaient garantes, c’est à dire un ami japonais du nom de Junishi et moi-même.

Mais les propriétaires des lieux n’ont pas voulu associer sa femme, puisqu’elle ne leur inspirait pas confiance, et qu’elle pratiquait le commerce charnel, dans une maison spécialisée de Tokyo. Le contrat fut donc signé à mon nom et celui de mon ami Junishi. La boutique de Takasaki fut ouverte sous la responsabilité de Cacouboulou, qui avait toute ma confiance au départ. Mais, voilà! À un moment donné, Cacouboulou commença à dire à tout le monde qu’il a ouvert sa propre boutique sous l’auspice de sa femme japonaise, chose qui était fausse.

Devant cette situation et surtout qu’il ne faisait pas le travail comme je le voulais, d’autant plus qu’il sortait le stock d’habits et le revendait ailleurs et empochait cet argent, j’ai jugé nécessaire de le faire quitter de ma boutique. Je précise à ce niveau que je l’ai informé de cette décision muni de son salaire au moment où il était hospitalisé.

C’est à partir de là que commença notre mésaventure, car à l’en croire, étant dans son lit de malade à l’hôpital, donc moralement faible, il ne pouvait pas imaginer que je puisse le licencier de cette manière. Ainsi, à sa sortie de l’hôpital, il alla prendre tout le stock de marchandises, d’une valeur de 13 millions de Yens (environ 123.810 $ US ) à Takasaki. Et il jura de me mettre en faillite en brisant toutes mes affaires ici au Japon et de surcroît, me séparer de ma femme, une Japonaise avec qui je suis légalement marié et avec qui j’ai des enfants.

Pour s’adonner à sa sale besogne, il commença à envoyer des lettres anonymes par fax à ma femme par l’intermédiaire de sa femme, en disant à celle-ci de se séparer de moi puisque mes parents m’ont trouvé une femme au pays. J’ai eu de sérieux ennuis avec ma femme à l’époque, mais, elle a fini par comprendre qu’il s’agissait d’un scénario orchestré par La Douda et Cacouboulou pour ternir mon image vis-à-vis d’elle et briser notre foyer.

Pour en venir à l’arrestation de mon jeune frère Savané, La Douda et Cacouboulou ont attendu que je m’absente pour venir provoquer mon jeune frère, puisqu’ils savaient qu’il n’était pas en règle, afin qu’il soit arrêté par la police. Ils sont d’ailleurs arrivés à leur fin, puisque mon jeune frère se trouve actuellement détenu.

Selon ce que les témoins m’ont dit, ils sont venus s’attaquer à mon frère et aussitôt appeler la police, puisque la première chose que cette dernière demande, c’est la carte de séjour, et que mon frère n’en possédait malheureusement pas. C’est ainsi que ce dernier fut arrêté, alors qu’il n’avait pourtant rien à avoir avec notre histoire. Ils connaissent tous les deux mes coordonnées, pourquoi ne sont-ils pas venus s’attaquer à moi au lieu de s’attaquer à un innocent?

En ce qui concerne Cacouboulou, lui aussi comme je le disais tantôt était un de mes anciens employés et je l’ai licencié pour les mêmes raisons que La Douda, c’est à dire vol de stock. Après plusieurs constats de vol dans la boutique, j’ai jugé nécessaire de me passer de ses services aussi. Cela s’est passé un beau matin, 15 jours avant la fin du mois.

Je lui ai remis son salaire afin qu’il quitte le travail, chose qu’il ne voulait pas entendre. Après une dispute, je lui ai dit que s’il ne quittait pas les lieux, j’allais appeler la police pour nous départager. Il est resté intransigeant sur sa position. C’est ainsi que j’ai effectivement appelé la police, qui est venue intervenir.

Mais, puisqu’il n’avait pas les papiers, pendant ma conversation avec les policiers, il a dit qu’il allait acheter de la cigarette, les policiers ne voulaient pas le laisser partir. Je leur ai dit de le laisser aller acheter la cigarette. Il en a profité pour s’enfuir.

Quand il a réussi à régulariser sa situation administrative, il m’a déclaré une guerre farouche, disant aux gens qu’il ferait rentrer tous mes jeunes frères à PotoPoto, puisque ces derniers sont sans papiers. Pour cela, il alla menacer mon jeune frère Savané un jour à Takasaki pour se venger de moi. Il a fallu l’intervention des gens pour le persuader que ce n’était pas une bonne manière de procéder.

Très énervé, il est retourné chez lui, et c’est pour cette raison que j’ai fait transférer mon frère à côté de moi pour le protéger. Il est important de signaler à ce niveau que l’ancien consul de l’ambassade de PotoPoto à Tokyo, M. Touré et le doyen des concitoyens du Japon, Wnessou étaient intervenus pour résoudre notre différend.

Sans succès. Puisqu’il disait que je lui devais de l’argent, je lui ai demandé de jurer la main devant ceux-ci, s’il était sûr que je lui devais réellement de l’argent. Il ne l’a pas fait. Donc, M. Touré et Wnessou en ont déduit que c’était du mensonge. Pour clore tout cela, je dirai que je ne dois rien à personne, ni de près, ni de loin, et malgré que mon jeune frère soit arrêté, je m’en remets àla Justice…».

Aux dernières nouvelles, les autorités de l’Ambassade de PotoPoto à Tokyo ont été saisies de ce carabiné problème, et ont fermement promis de convoquer toutes les parties impliquées dans cette affaire peu catholique pour laver le linge sal en famille. Espérons-le, car cette rocambolesque affaire n’honore pas du tout PotoPoto!

Aux dernières nouvelles, et suite à la chakchouka crée par toutes ces déclarations indémêlables, les tribunaux nippons ont condamnés tous les protagonistes de cette affaire si compliquée, et leur ont laissé le choix, entre laver leur honneur en se faisant Harakiri, ou à l’expulsion assortie d’un bannissement de dix ans vers. PotoPoto,,,

Comme ces chenapans sont tout sauf des hommes d’honneur, c’est bien entendu vers la deuxième solution que leur choix s’est orienté,,,

Qu’on se le dise,,,!

Wnessou El Douda

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Meyer (Meyer) le dimanche 28 août 2005 - 00h53:

« Par Kinor le vendredi 19 août 2005 - 19h28

Pas d’acide, mais simplement du diluant pour peinture, white spirite ou essence de térébenthine, cela peut éventuellement piquer légèrement les yeux, mais rien de plus.
A qui profite ces fausses infos ? »

J'ai déjà répondu sur les dangers du white spirit.
Meyer (Meyer) le dimanche 21 août 2005 - 13h23:

Le journal Haaretz donne plus de détails sur les violences contre les forces de l'ordre au cours de l'évacuation de Kfar Darom :

http://www.haaretz.com/hasen/spages/617352.html

Last update - 01:14 26/08/2005
Rabble-rousers, these rabbis
By Tal Hassin

Extrait de l'article

" At least 60 members of the security forces were injured, most of them having suffered burns after being exposed to caustic soda, which was hurled at them by the roof's occupants. "

Ces rabbins qui incitent à la violence
Par Tal Hassin

" Au moins 60 membres des forces de sécurité ont été blessés, la plupart d'entre eux ayant souffert de brûlures après avoir été exposés à de la soude caustique, qui leur a été lancée par les occupants du toit. "

Hydroxyde de sodium (soude caustique): Dangers et Secours

1. Identification des dangers

Provoque de graves brûlures.

2. Informations toxicologiques

Toxicité aiguë : DLLo ( voie orale , lapin ) = 500 mg/kg

Autres informations toxicologiques :

En cas d’inhalation : brûlures des muqueuses.
En cas de contact avec la peau : provoque des brûlures.
En cas de contact avec les yeux : provoque des brûlures. Danger de perte de la vue !
En cas d’ingestion : irritation des muqueuses de la bouche, de la gorge, de l’œsophage et du tube digestif. Danger de perforation pour l’œsophage et l’estomac.
Autres données : Décomposition de la substance par l’humidité des tissus.

Un harissien a écrit dans ADRA que les blessés avaient été hospitalisés sans raison, sur ordre des supérieurs hiérarchiques.

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Pauline (Pauline) le vendredi 26 août 2005 - 20h44:

La Yéchiva, un état d’esprit
(1ère partie)
Par le Rav Eliahou Elkaïm

« Multiplier l’audience, c’est multiplier la sagesse » Derrière ces quelques mots énigmatiques, c’est tout un monde secret qui se cache, et que nous allons tenter de découvrir…

« Il disait : ‘Multiplier la chair, c’est multiplier les vers ; multiplier les richesses, c’est multiplier les soucis ; multiplier les femmes, c’est multiplier la sorcellerie ; multiplier les servantes, c’est multiplier la débauche ; multiplier les esclaves, c’est multiplier les vols. Multiplier la Thora, c’est multiplier la vie ; multiplier l’audience, c’est multiplier la sagesse ; multiplier les conseils, c’est multiplier l’intelligence ; multiplier la charité, c’est multiplier la paix. Acquérir un bon renom, c’est acquérir pour soi-même ; acquérir la connaissance de la Thora, c’est acquérir la vie du Monde futur.’ »

(Chapitre 2, Michna 4)
‘Multiplier l’audience, c’est multiplier la sagesse’ : Avant d’entrer dans le vif du sujet, nous remarquerons que Hillel ne parle pas de Thora de façon générale, comme quand il disait : ‘Multiplier la Thora, c’est multiplier la vie’.
A présent, il emploie le terme de sagesse (‘ho’hma).


Mais de quelle sagesse s’agit-il ?
Un texte du Talmud (Baba Metsia) nous éclaire. La Michna (2-11) nous enseigne que si un homme trouve deux objets qui ont été égarés, l’un par son père, l’autre par son maître en Thora, il doit d’abord restituer celui qui appartient à son maître.
Enseignement étonnant quand on sait l’importance de la mitsva d’honorer son père et sa mère (kiboud av vaèm) ?
Cela est dû au fait que le père est à l’origine de la vie matérielle (olam hazé) alors que le maître en Thora donne accès à la vie future et éternelle (olam haba).
Lorsqu’un père est aussi un maître en Thora, son fils doit lui donner la préséance.
n La Guemara : un état d’esprit

Le Talmud ajoute : nos maîtres ont enseigné (c’est l’avis notamment de Rabbi Méïr) que le maître dont parle la Michna, c’est celui qui lui a enseigné la sagesse (‘ho’hma) et non celui qui lui a seulement enseigné l’Ecriture et la Michna. (Baba Metsia 33a).
Rachi explique : « La sagesse (‘ho’hma) signifie l’approfondissement des règles de la Michna, le discernement qui permet d’éluder d’apparentes contradictions entre différentes michnayot, enfin les motifs des lois qui permettent ou interdisent, et de celles qui fixent qui doit payer ou être exempté. C’est ce que le Talmud appelle la Guemara » (Rachi ibid.)
Nous avons donc une définition très claire de ce concept de sagesse tel qu’il est perçu par nos maîtres.
On retrouve la même idée dans le Talmud Bera’hot : « Certains sont d’avis que le statut d’ignorant (am haaretz) s’applique même à celui qui a étudié l’Ecriture et la Michna, mais qui n’a pas joui de la proximité de Sages en Thora (lo chimech talmidé ‘ha’hamim).
Rachi explique : « Il s’agit de l’étude de la Guemara qui est essentiellement une formation de l’esprit qui permet de saisir le sens profond des enseignements de la Michna. » (Bera’hot 47b- Rachi ibid.)
Un dernier texte nous apporte une indication supplémentaire concernant l’importance primordiale de l’étude de la Guemara.

Le Talmud interprète le verset :
« Je vais te donner les tables de pierre, la doctrine (Thora) et les préceptes (mitsva) que j’ai écrit pour leur instruction (lehorotam) » (Exode 24-12)
La Thora, c’est la loi écrite. La mitsva, c’est la Michna. Lehorotam, c’est la Guemara.
Rachi explique que Lehorotam est utilisé ici pour exprimer l’étude de la Guemara, car c’est seulement à travers une compréhension en profondeur des enseignements de la Michna que l’on peut éluder des questions légales (hala' ha), substance de la Horaa (prise de décision juridique, de la même racine que Lehorotam).
Ceux qu se contentent de la connaissance de la Michna pour fixer la hala’ha sont appelés par le Talmud (Sota 22a) les destructeurs du monde (mévalé olam), car ils sont incapables d’analyser les cas qui se présentent à eux et d’y apporter la solution juste (Talmud Bera’hot 5a, Rachi ibid.).
n La proximité des Sages

On la voit, la sagesse (‘ho’hma) dont parlent nos maîtres est une science très particulière que peut acquérir uniquement celui qui a été formé par des maîtres en Thora, et qui a investi de longues années dans l’étude de la Guemara, selon le sens donné par le Talmud.
Mais il ne faut pas s’y tromper : ce que nous appelons aujourd’hui la Guemara est l’ensemble des textes du Talmud, textes qui étaient une science orale à l’époque des maîtres du Talmud.
La Guemara, selon la définition de cette époque, était une formation de l’esprit, une méthode d’analyse des textes, et une réflexion qui se transmet de maître à élève, ne pouvant s’acquérir par une simple étude des textes.
Cette méthode de réflexion se développe notamment au Beit hamidrach, les élèves aiguisant leur esprit par une étude en groupe, où chacun participe et apporte de lui-même.
Aujourd’hui, on utilise le terme de Guemara, pour parler de l’étude du Talmud, et certains peuvent penser faire de la Guemara quand ils étudient un texte du Talmud, notamment en autodidacte. Mais la Guemara, c’est, comme nous l’avons vu, une méthode globale de réflexion, qui ne peut se transmettre que de maître à élève.

Rabbi Israël Salanter est très clair :
« La Guemara consiste en une formation de l’esprit, une analyse des textes, et une recherche de tous les éléments disséminés dans le Talmud et les écrits des commentateurs ayant un rapport avec le sujet à régler.
C’est de cette formation de l’esprit dont parlent nos maîtres lorsqu’ils expliquent que : « Celui qui n’a pas jouit de la proximité des sages (talmidé ‘ha’hamim), ne possède pas cette formation. Il a par conséquent le statut d’ignorant (Am Haaretz).
Si la connaissance des textes du Talmud, des Richonim et même des A’haronim, n’est pas accompagnée d’une méthode directement acquise de la bouche des maîtres en Thora, et développée au Beth Hamidrach, elle correspond seulement au niveau de celui qui a étudié la Michna à l’époque des maîtres du Talmud, sans avoir acquis la connaissance de la Guemara (Or Israël chap 18).
Le Gaon de Vilna cite, en référence à notre Michna, un texte du Talmud (Taanit 7a), par lequel il fait allusion aux éléments que nos venons de développer.
« Rabbi Hama bar ‘Hanina commente le verset dans les Proverbes :
« Le fer se polit au contact du fer » (27-17)
De la même façon qu’un morceau de fer en polit un autre, deux Sages aiguisent mutuellement leur esprit par une étude en commun. (…)
C’est ce que Rabbi Hanina a enseigné : ‘J’ai beaucoup appris de mes maîtres, plus encore de mes compagnons d’étude, et plus encore de mes élèves’.
On le voit, cette formation de l’esprit se fait en trois temps : d’abord par la transmission du maître, qui apporte sa sagesse ; ensuite par ce que l’on appelle ‘Dibouk ‘haverim’, l’affinement de l’esprit amené par l’étude en groupe ; enfin, l’enseignement que les élèves apportent au maître par leurs questions et leur vision des choses… »
Nous découvrirons la semaine prochaine le concept de Yéchiva, et en quoi il est intimement lié à cette sagesse dont parle Hillel.
Chabbath Chalom

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Mailroom (Mailroom) le vendredi 26 août 2005 - 19h49:

Bonjour,

Je suis désolé de vous dire que l'histoire du "RABBIN DE JEBENIANA, SIDI ABOU ISHAQ EJEBENIANI » (
http://harissa.com/D_Religion/lerabbindejebeniana.htm ) sur votre site est complètement absurde.

Abû Ishâq Ej-Jebeniani était un savant musulman
malékite qui a vécu au XIème siècle à Jebeniana. Vous pouvez trouver sa biographie dans des livres anciens tels que "Tartîb ul-Madârik" du Cadi 'Iyâdh (XIIème siècle). Il est descendant de la tribu arabe des Bakr Ibn Wâ`il. Et c'est lui qui est connu jusqu'à aujourd'hui du nom de "Sidi Boush'êg".

Je ne sais pas d'où vient cette histoire du rabbin de Jebeniana (aucune date n'est donnée dans le texte), mais je serais intéressé de connaître l'histoire des juifs dans ce village dont je suis moi-même originaire.

Cordialement.


Adel Ammar