Archive jusqu'au 13/août/2005

Discus: ADRA : LES COMMENTAIRES D'HARISSA: Commentaires 2005: Commentaires Aout 2005: Archive jusqu'au 13/août/2005
Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Emma (Emma) le vendredi 12 août 2005 - 18h40:

Avant Gaza, il y eut Yamit, dans le Sinaï

DANS LES RUINES DE YAMIT, Egypte (AP) - Dans ce coin du désert, seule la synagogue est encore debout dans les ruines abandonnées de Yamit, implantation juive du Sinaï évacuée par Israël en 1982, conséquence de la paix avec l'Egypte.

Ces gravats, ces trottoirs défoncés sur lesquels poussent les herbes folles, offrent une vision prémonitoire de ce qui attend les implantations de la Bande de Gaza dont l'Etat hébreu se retire à la mi-août.

En avril 1982, Israël rasa Yamit et 12 autres implantations du Sinaï. C'était une autre époque: en 1979, l'Etat hébreu avait signé son premier traité de paix avec un voisin arabe, l'Egypte. Lequel prévoyait le retrait de la péninsule du Sinaï, ravi à l'Egypte lors de la guerre des Six-Jours.

Avec ses 600 maisons et 2.500 habitants, Yamit, construite après 1967, était plus grande que la plupart des implantations juives d'aujourd'hui. A l'époque, les nouveaux colons pensaient qu'ils occuperaient pour toujours ce coin du nord-est du Sinaï...

Depuis, les Bédouins ont récupéré cette terre qui a passé 15 ans sous occupation israélienne: "Nous aurions préféré qu'ils laissent tout debout. Mais ça n'a plus d'importance aujourd'hui", explique l'un d'eux, Ibrahim.

Sur les bords de la Méditerranée, un panneau en anglais et arabe cherche à protéger des passants un site de ponte de tortues. Non loin de là, de l'autre côté de la frontière entre l'Egypte et la Bande de Gaza, des opposants au retrait menacent d'organiser une résistance massive, comme en 1982.

A l'époque, à Yamit, l'armée avait eu recours aux canons à eau et aux jets de mousse pour chasser des toits ceux qui résistaient et les embarquer de force dans les camions. Des opérations supervisées par un certain Ariel Sharon, alors ministre de la Défense.

Le Bédouin Kamel Mohammed Suleiman, aujourd'hui âgé de 76 ans, a assisté au départ des juifs. "Ils ont pris l'eau de la mer et les ont inondés pour les débusquer. Certains colons s'étaient lancés à la mer sur leurs bateaux, attendant au large que les soldats s'en aillent pour revenir".

Puis les bulldozers et les explosifs sont entrés en action, et ont rasé les bâtiments. En 2005, il y a eu débat autour de la destruction éventuelle des colonies de Gaza: si certains en Israël condamnent, des responsables palestiniens sont pour, ayant besoin de chaque mètre carré de ces nouveaux espaces pour construire des immeubles à étages, histoire de désengorger un territoire à la densité extrême où les Palestiniens vivent à l'étroit. Seules les serres, rachetées par une fondation privée, resteront en l'état.

A Yamit, le gouvernement égyptien a interdit qu'on bouge une seule pierre des décombres. Pour les autorités d'El-Arich, la ville voisine, cette zone morte agit comme un rappel de l'ancienne occupation israélienne. Et de la "cruauté" que représenta de la part des Israéliens la destruction de tout ce qu'ils laissaient derrière eux.

Chaim Erez, le commandant qui fut responsable de l'évacuation de Yamit, affirme que la démolition était une décision politique. "Les Egyptiens voulaient récupérer le secteur dans l'état où il était avant l'arrivée des Israéliens".

Yitzhak Gaddai avait 27 ans quand il fut forcé de quitter Yamit avec sa femme et ses deux filles. La famille s'installa à Elei Sinaï, dans le nord de la Bande de Gaza. D'où elle doit aujourd'hui partir à nouveau... Mais Gaddai ne résistera pas. "Je ne me bats pas avec les soldats. L'armée c'est moi. Je suis également dans l'armée, ce n'est pas juste de se battre avec ces jeunes gens qui sont dans l'armée". AP

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Soleil (Soleil) le vendredi 12 août 2005 - 17h53:

Photo essay - 82 pictures from Gush Katif-Tel Aviv rally
of 300,000
people
http://
www.eretz.org/tagkrally.htm


Other photo essays about Gush Katif
www.eretz.org

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Kinor (Kinor) le vendredi 12 août 2005 - 13h27:

Pour Nao
Le site France-echos est considéré comme étant un site d’extrême droite -
Souvent, lorsque j’ai donné des infos prises sur ce site, je me suis fais incendié.
Je pense qu’il faut aller chercher les infos intéressantes là où se trouvent.
Vous avez bien fait de nous proposer cet intéressant article
Cordialement

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Kinor (Kinor) le vendredi 12 août 2005 - 13h14:

Pour Bazooka
J’ai quand même réussi a avoir le son, je ne peux pas l’affirmer, mais c'est je crois depuis que j’ai,comme il me l’a été proposé,installé ActivX ainsi qu'en procédant à la mise à jour de flash player.
Je vous réitère mes remerciements, ainsi qu’à AXELLE, dont les messages me touche profondément
Chabath Chalom à vous tous

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Axelle (Axelle) le vendredi 12 août 2005 - 11h26:

Cher Bazooka.

Je vous remercie du fond de mon coeur de vos paroles. Mais, vous savez combien j'aime Israël.
Par contre, j'ai pû suivre la grande prière au Kotel avec le son ! C'est un ami d'Ashdod qui m'avait donné les références de ce lien. J'ai pû entendre ces voix. C'était magnifique ! Dieu m'a donné cette grande joie de pouvoir les entendre prier ...
Oui, je vais venir en Israël. C'est prévu depuis longtemps, mais, je ne peux le faire maintenant car mon beau-père adoré n'est pas bien.
Mais, soyez certain Bazooka, lorsque je poserai le pied sur cette Terre Sainte, ce sont des larmes de joie qui couleront de mes yeux ...
Israël aime ceux qui l'aime ...

Bien à vous. Axelle

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Albert (Albert) le vendredi 12 août 2005 - 09h04:

Nous n'en serions pas là pour PROTESTER....Me yech youdiha....Bazooka...

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Bazooka (Bazooka) le vendredi 12 août 2005 - 08h57:

Pour Axelle,

Merci a vous pour votre ferveur. Si tous les juifs (dignes de ce nom) etaient aussi passionnes que vous, nous n'en serions surement pas la aujourd'hui.

J'espere que vous viendrez bientot nous rendre visite pour de vrai au Kotel et ses tunnels.

Shabbath Shalom

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Bazooka (Bazooka) le vendredi 12 août 2005 - 08h50:

Pour Kinor,

Non, il n'y a pas de son. Ce sont justes quelques
webcams dispersees sur l'esplanade et a l'entree des tunnels, sans micros capteurs.

Mais c'est deja bien !

Shabbath Shalom

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Axelle (Axelle) le vendredi 12 août 2005 - 01h00:

Merci Bazooka d'avoir donné le lien du Kotel à Kinor.
Je vais répondre à Sarel maintenant.
Tout d'abord, je suis choquée Sarel de votre commentaire suite à mon intervention !
Comment pouvez-vous dire cela ? Vous me demandez de quel peuple d'Israël je veux parler ! Et de quel peuple dont je suis fière !
Je veux parler de ce peuple d'Israël qui depuis des siècles ne trouve pas la paix. Ce peuple si mal mené, rejeté, incompris etc ...
Ce peuple qui a connu la pire des choses :
La Shoa. Avec toutes ces atrocités.
Ce peuple, qui aujourd'hui, souffre d'un antisémitisme qui n'a jamais quitté l'esprit d'une grande partie du monde !
Ce peuple, qui traverse une grande épreuve aujourd'hui avec le retrait de la bande de Gaza.
Comment ne pas comprendre son désarroi, sa colère, ses incertitudes, ses craintes, sa douleur etc ...
Israël, ce si beau pays qui ne veut qu'une seule chose : vivre en paix. Mais, qui a des voisins qui eux, ne veulent qu'une chose : sa destruction. ( il n'y a pas qu'eux d'ailleurs ).
Et comment ne pas oublier tous ces attentats, ces innocentes victimes et leurs familles frappées dans leur chair et leur âme.
( Tali et ses 4 petites filles ).
Heureusement, il y a aussi des joies, des fêtes, et surtout l'espoir pour ce peuple de croire au plus profond de lui-même qu'il est sur sa terre. Cette terre que l'Eternel lui a donné.
Ai-je tort Sarel de penser tout cela ?
Alors, oui, je suis fière de ce peuple :
Pour son courage, sa gentillesse, sa foi, son espérance, et surtout fière que ce peuple ait fait de son pays Israël ce qu'il est devenu.
Malgré toutes les tourmentes qu'il connait actuellement.
Nous ne devons jamais oublier tous ceux qui ont donné leur vie pour qu'Israël existe.
J'admire Ariel Sharon de diriger un pays comme Israël. Quel courage, quelle ténacité, quelle foi il a ce Monsieur. Compte tenu de toutes les responsabilités qui pèsent sur ses épaules.
Que ferions-nous à sa place ? Que feriez-vous Sarel ?
Je n'habite pas en Israël, mais, tout ce que je peux vous dire Sarel, c'est que j'espère et je souhaite du plus profond de moi-même que Dieu protège ce pays si cher à mon coeur.
Je crois en Israël. Je crois en son peuple.
C'est pourquoi j'ai prié, hier, au Kotel, avec ce peuple d'Israël, malgré que je n'étais pas avec lui à ce moment là. Mais, je l'étais au plus profond de mon coeur ...
Et pourtant je ne suis pas juive ...
Voilà pourquoi j'ai écrit ce magnifique poème en l'honneur d'Israël : A TOI ISRAEL.
J'espère avoir répondu à votre question Sarel. Je vous ai répondu sans aucune animosité. Nous pouvons dialoguer grâce à ce merveilleux site qu'est Harissa. Et, le dialogue fait souvent avancer bien des choses ...

Très cordialement. Axelle

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Nao (Nao) le jeudi 11 août 2005 - 21h44:

Un article a lire absolument; long mais en vaut la peine..

Les musulmans de France : une bombe à retardement?
http://www.france-echos.com/actualite.php?cle=6564

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Email (Email) le jeudi 11 août 2005 - 23h03:

Prière au Kotel
Contre le plan de désengagement...

http://www.guysen.com/annexe.php?title=priere_kotel

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Mena (Mena) le jeudi 11 août 2005 - 21h19:

D’abord le constat de l’échec d’une conception (info # 011108/5) [analyse]

Par Viviane Miles © Metula News Agency



J-4



Israël est à quelques jours d’accomplir un acte qui va modifier de façon irréversible le tracé d’une portion de sa frontière. En prenant la décision de se retirer de territoires occupés en 1967, le gouvernement d’Ariel Sharon fait un pas significatif en direction d’une entente avec les voisins d’Israël. Mûrement réfléchi – et avalisé par les instances démocratiques du pays –, le retrait de la bande de Gaza et de quatre implantations de Samarie, programmé dès le 15 août prochain, est d’abord le résultat d’un constat d’échec de la stratégie de peuplement initiée au lendemain et dans le sillon d’euphorie de la guerre des Six Jours. En effet, malgré les efforts de ces trente-cinq dernières années, mis en chantier par les gouvernements travaillistes, faut-il le rappeler, et les aides offertes à l’installation dans les implantations, moins de 8’000 juifs seulement ont choisi de vivre à Gaza, cernés par quelques 1,3 millions de Palestiniens. Lorsque le premier ministre a parlé pour la première fois du désengagement, il y a un peu plus d’un an, les principaux arguments qu’il avait avancés étaient effectivement la difficulté et le non-sens pour vingt mille soldats de Tsahal d’assurer la sécurité d’une infime minorité de la population juive d’Israël sans espoir de développement harmonieux, et l’immense coût, totalement disproportionné, qui incombait à l’Etat pour cette protection.



Il est toutefois grotesque d’imaginer, comme se plaît à le prétendre la propagande islamiste, que le retrait israélien serait une réponse de lâcheté face à la terreur de ses extrémistes. On peut au contraire y discerner une preuve de maturité et de réalisme étrangère aux menaces de l’ennemi autant qu’aux pressions internationales. Et c’est sans doute pour cela, parce qu’elle ne colle pas avec la caricature d’Israël à laquelle on nous a habitués de force, que la décision unilatérale est si mal comprise par le public français désinformé.



Arik Sharon l’a répété à maintes occasions, la décision de se retirer des territoires a été l’une des plus difficiles, si ce n’est la plus pénible à prendre de toute sa carrière. Parce qu’aucune solution n’est satisfaisante pour tout le monde. Parce qu’il y a forcément des gens honnêtes et industrieux qui en subissent les conséquences. Au-delà des considérations de logique intérieure, qui priment largement sur tous les autres considérants, l’espoir de l’ouverture du dialogue de paix avec un gouvernement palestinien raisonnable – le premier à se prononcer sans ambiguïté pour la solution des deux Etats pour deux peuples – était également à ce prix. Ceci dit même si le retrait de Gaza n’offre strictement aucune garantie de réussite du processus de coexistence à moyen ou long terme. Ce qui est sûr, à contrario, c’est que le maintien d’une hyper minorité juive – représentant la moitié de la proportion de la minorité juive dans la population parisienne – dans le territoire le plus dense de la planète constituait un facteur pérenne de l’impossibilité de faire la paix. Après le repli, le succès ou l’échec de la Carte Routière, la vélocité du cheminement, dépendront surtout de la détermination et de la capacité du leadership palestinien à combattre la terreur.



A l’évidence les obstacles sont nombreux sur le chemin de la paix. De part et d’autre de la ligne verte. Les habitants, qu’ils soient palestiniens ou israéliens, aspirent pour la plupart d’entre eux – les sondages l’ont démontré – à vivre dans la sérénité et la sécurité, mais il ne faut pour autant pas se voiler la face : il y a des deux côtés des extrémistes qui ne peuvent concevoir l’existence d’un voisin aux origines et croyances différentes, et dont l’unique finalité est de maintenir entre les deux peuples un état de guerre illimité, en espérant qu’un jour les tribulations du monde permettront à leur camp d’éradiquer ceux qu’ils considèrent comme des intrus. Chez les gens sensés, les divergences de vue trouvent une chance de s’aplanir dans la négociation ; chez les fanatiques, le seul langage est la négation de l’autre. Côté palestinien, cela se traduit par la tentation récurrente de destruction globale de l’adversaire, tentation qui supplante les démarches nécessaires à la création d’un Etat viable hinc et nunc. C’est ce qu’Arafat a pratiqué tout au long de son existence : n’avoir de cesse de parler de la création d’un pays pour les Palestiniens tout en faisant ce qu’il fallait pour qu’il ne voie pas le jour – une attitude qui relevait autant de la pathologie psychiatrique que de la stratégie politique ; et c’est ce que ses héritiers « spirituels » tentent de poursuivre aujourd’hui, bien que le succès de leur objectif soit de plus en plus aléatoire. Les groupes terroristes islamistes mettent à profit cette période de transition pour intensifier leurs actions criminelles, ils se frottent ainsi aux forces de l’ordre palestiniennes, les obligeant pour assurer la survie de l’AP à concevoir leur anéantissement.



En Israël, dans le même temps, depuis que le projet a été accepté, le gouvernement a focalisé son action sur la formation et la préparation des soldats, des réservistes et des policiers appelés à exécuter le processus du désengagement ; et il a mis en œuvre des moyens d’envergure pour faciliter la réinstallation des familles évacuées des implantations, proposant non seulement des aides financières mais également des cellules d’aide psychologique à celles et ceux qui laissent définitivement derrière eux leurs foyers.



Et les adeptes les plus excités du courant national-religieux, fervents du Grand Israël, provoquent les forces de l’ordre israéliennes, rivalisant de fanatisme avec leurs pendants islamistes, et refusant de céder le moindre pouce carré du pays biblique dont ils ont eux-mêmes défini les limites. Reste qu’à la différence de l’entité palestinienne, qui jusqu’à récemment vivotait sous la coupe d’un despote, et dans laquelle les groupes terroristes rivaux défient aujourd’hui encore la loi du gouvernement Abbas, l’Etat hébreu est une nation démocratique où les décisions sont prises par la majorité issue des consultations électorales. Israël, où la cohésion sociale a toujours prévalu depuis sa création, mais qui connaît de terribles soubresauts qui ne présagent rien de bon. Les troubles actuels provoqués par l’extrême droite opposée au désengagement, fait peser la menace d’une guerre civile susceptible de faire trembler les fondements mêmes du pays. C’est que certains rabbins et chefs spirituels incitent depuis des mois les jeunes soldats à la désobéissance, arguant de la prévalence de la loi religieuse sur celle de l’Etat, et prônent la défense coûte que coûte de la terre. Le danger est d’autant plus présent que le glissement vers la violence et le terrorisme aveugle n’est hélas plus l’apanage des extrémistes palestiniens, comme l’a prouvé l’assassinat-collectif de civils perpétré par un terroriste juif religieux dans un bus près de Shfaram il y a quelques jours.



La révolte des bannières orange – couleur symbolisant les opposants au retrait – est doublement contre-productive, dans la mesure où d’une part elle creuse un fossé de plus en plus profond entre les différentes composantes de la société israélienne, et d’autre part elle risque d’affaiblir grandement la position de Tsahal, qui, occupée à mater les bravades des oranges, laisserait de ce fait le champ libre aux terroristes pour attaquer une population rendue plus vulnérable. Un tel cas de figure est évidement inconcevable pour Sharon et serait immédiatement et violemment réprimé.



Vu de l’étranger, le bourbier semble prendre des dimensions fantastiques. Il s’agit cependant de replacer les choses dans leurs justes proportions, et de se représenter que le désengagement des 17 implantations de la bande de Gaza et des quatre villages de peuplement du nord de la Samarie touche moins de 0,2 % de la population, et que près de la moitié des personnes concernées par une relocation s’est déjà déclarée prête à partir. Selon un rapport du chef d’état-major, le général Dan Haloutz, 70 % d’entre eux quitteront leur domicile sans heurts, plus responsables que certains des milliers de manifestants venus leur apporter leur soutien.



Pour que le désengagement ne dégénère pas en traumatisme national durable, il faudra que les efforts déployés pour la réinstallation des quelque 8'000 personnes leur assurent véritablement un nouveau départ dans la vie, dans des structures adaptées. Le gouvernement de Jérusalem fait de son mieux. Un nombre important de logements et autres infrastructures sociales et éducatives sont en construction, et les communes disposées à accueillir tous ces gens ont reçu des aides substantielles.



Aujourd’hui donc, rien ne semble en mesure de faire échec au retrait qui s’amorce, pas même la démission du ministre des finances, Benyamin Netannyahou. Un coup dur pour le premier ministre, mais il en faut plus pour ébranler ce roc. Sharon, chef de guerre en temps de guerre, mais aussi homme de paix en des temps d’espoir, comme l’a souligné avec le courage d’aller à contre-courant le rédacteur en chef de l’Express Denis Jeambar dans ses derniers éditoriaux.

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Meyer (Meyer) le jeudi 11 août 2005 - 20h10:

Question à Claudia :
- quels sont les références du support dans lequel a paru l'article
Les implications limitées du retrait de Gaza
par Matthew Tostevin ?

Il n'y est fait nulle part mention de la Road Map - Carte Routière, improprement traduite par Feuille de Route, ratifiée par le Quartet (USA, Russie, ONU, Union Européenne). C'est pourtant cette Carte Routière qui régit officiellement les négociations entre les deux parties en conflit.

Dans sa phase 1, elle impose en particulier à l'Autorité Palestinienne
- de désarmer toutes les milices et de fondre tous ses services de sécurité en trois entités sous son contrôle.
- de cesser l'enseignement de la haine à la télévision, dans les mosquées et dans les écoles.

Sharon a annoncé que si ces conditions n'étaient pas remplies, il n'était pas prêt à passer aux phases suivantes. Alors que l'Autorité Palestinienne demande de passer directement aux discussions pour un règlement final.

Le gouvernement israelien doit de son côté arrêter le développement des implantations en Cisjordanie.