Archive jusqu'au 30/juillet/2005

Discus: ADRA : LES COMMENTAIRES D'HARISSA: Commentaires 2005: Commentaires Juillet 2005: Archive jusqu'au 30/juillet/2005
Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Emma (Emma) le vendredi 29 juillet 2005 - 19h09:

"Le mythe romantique juif continue"

NOUVELOBS.COM


par Philippe Boukara,
historien spécialiste de l'histoire juive contemporaine, enseignant à l'IEP de Paris.

Ce n'est pas la première fois qu'un Premier ministre israélien appelle les juifs d'autres pays à venir s'installer sur son territoire. Cet appel s'inscrit-il dans le mouvement sioniste moderne ?

- Oui, il me semble. Bien sûr, pour ceux qui ne connaissent pas Israël et le sionisme, cela peut paraître surprenant qu'un dirigeant en visite dans un pays étranger appelle une communauté à venir vivre chez lui. Mais c'est la définition même du sionisme: un mouvement qui incite les juifs à émigrer. Israël est un pays qui s'est construit autour d'un renouveau de la vie juive et qui a ensuite pris la forme d'un Etat en 1948. Cet Etat a conservé un lien très fort avec la diaspora qui se traduit par un appel constant à l'immigration des juifs.
L'idée est très ancienne, elle remonte à la Bible. Le mot hébreu "Alyah", qui signifie littéralement "la montée vers la ville de Jérusalem", y est employé pour désigner le pays d'Israël tout entier.
Moralement, Israël se trouve au-dessus des autres pays pour les juifs. Le fait d'y vivre a une valeur morale très forte. C'est le seul Etat qui entretient un lien spirituel avec ses habitants.


Le mouvement sioniste moderne n'a fait que reprendre cette notion très ancienne, qu'on retrouve également chez les Grecs anciens ou les Phéniciens. A savoir, l'idée d'une population qui vit loin de son pays d'origine mais qui garde un lien étroit avec ce dernier.

La communauté juive de France intéresse-t-elle Israël de manière spécifique ? Ariel Sharon a-t-il récemment lancé des appels similaires dans d'autres pays ?

- C'est ce qu'il dit. Les hommes politiques israéliens ont toujours tenu ce discours, cela fait partie de leur langage officiel à chaque fois qu'ils se déplacent à l'étranger.
Il est vrai qu'en France le potentiel d'immigration est plus fort qu'ailleurs, non pas en raison des incidents antisémites dont on a parlé ces dernières années, mais plutôt du fait du vieillissement de la société française. La France offre aujourd'hui peu de perspectives d'avenir à ses habitants.
A l'opposé, la société israélienne apparaît davantage tournée vers l'avenir au niveau économique, elle plus fluide, plus ouverte à l'innovation que la France. En matière de recherche scientifique et technologique, Israël se situe parmi les pays les plus dynamiques au monde.
Malgré la distance géographique, Israël entretient une proximité très concrète avec les entreprises californiennes, ce qui rend le pays très attractif pour les juifs. A cela s'ajoute un terrain spirituel profond qui incite beaucoup de juifs français à venir s'installer en Israël.

Ces appels à l'immigration trouvent-ils un écho dans la société israélienne ? Ont-ils un impact sur le conflit israélo-palestinien ?

- Il faut savoir que la moitié des Israéliens sont des immigrants, l'autre moitié des descendants d'immigrants. L'immigration fait partie des "règles du jeu" dans le pays, elle est considérée tout à fait légitime par ses habitants. Les nouveaux arrivants sont perçus de façon très positive par la population et sont en général très bien accueillis.
En outre, la "loi du retour" facilite considérablement l'arrivée de familles d'immigrants. Selon cette loi, il suffit en effet d'avoir un grand-parent juif pour être naturalisé israélien et avoir le droit de s'installer avec toute sa famille.
En ce qui concerne le conflit avec les Palestiniens, le fait d'avoir une immigration juive dynamique joue certainement un rôle en faveur de la paix.
S'ils étaient plus nombreux, les Israéliens se sentiraient plus forts, plus confiants et cette situation faciliterait les concessions lors des négociations.
Il suffit en effet de regarder dans le passé. Les accords diplomatiques d'Oslo ont été signés en 1993 par Rabin juste après la grosse vague d'immigration en provenance de l'URSS. Cette percée diplomatique avec les pays arabes a coïncidé avec un fort accroissement de la population israélienne.
D'autre part, les juifs qui émigrent ne vont quasiment jamais s'installer dans les colonies des territoires occupés, ils ne créent donc pas de tension supplémentaire avec les Palestiniens. Ils préfèrent aller vivre à l'intérieur des frontières d'Israël, dans les villes.
Les appels à émigrer font donc partie du mythe romantique du peuple juif. Avant 1948, ils servaient à construire et à peupler l'Etat d'Israël. Aujourd'hui, quand les Israéliens voient arriver de nouveaux immigrants, ils ont l'impression que le mythe continue. Cette "tradition" nourrit la dynamique collective.

Propos recueillis par Chiara Penzo

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Braham (Braham) le vendredi 29 juillet 2005 - 17h52:

29 07 05

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Nao (Nao) le vendredi 29 juillet 2005 - 16h04:

Les British sont en train de faire des demonstrations de force avec des raids anti-terroristes tout a fait exemplaires! HAZAK! Il faut que ce genre d'operations (ratissage des maisons, fouille des personnes et des biens meme sans mandat...) s'amplifient. Et ceci est vrai pour tout l'Occident (France, USA, Italie etc etc ). Il ne faut pas attendre qu'un attentat arrive. Il faut anticiper.
Bien sur les mouvements droits de l'hommiste a la noix vont gueuler mais on les e.....e!
Better safe than sorry!

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Nao (Nao) le vendredi 29 juillet 2005 - 15h56:

Vraiment l'UEJF de mon "epoque" c'etait autre chose.. On voit bien que desormais ce mouvement a ete gangrene par les gauchistes dit bien pensants!! lamentable!

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Meyer (Meyer) le jeudi 28 juillet 2005 - 22h04:

Photo prise dans le 19ème arrondissement de Paris.

description

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Pauline (Pauline) le jeudi 28 juillet 2005 - 20h18:

En Israël, l'orange tourne au vinaigre


Il fut un temps où, en France, l'image d'Israël était avant tout celle de la belle et juteuse orange de Jaffa, symbole du retour à leur terre de milliers de Juifs travaillant dans les kibboutz après deux mille ans d'errance. Aujourd'hui, l'orange est toujours un emblème de la terre, mais cette fois il s'agit d'une couleur politique : celle des opposants à l'évacuation des colonies de la bande de Gaza, qui doit commencer mi-août. Pour ceux-là, l'orange s'affiche sur la kippa, la jupe longue, le chapeau, autant d'attributs vestimentaires spécifiques du public juif religieux, qui constitue l'écrasante majorité de ceux qui rejettent le plan d'Ariel Sharon. Chez Horowitz, chapelier de père en fils depuis 1932 sur l'avenue du Roi-George à Jérusalem, les chapeaux orange font un tabac ! « On en vend six à sept fois plus que n'importe quelle autre couleur », souligne le vendeur, dont tous les couvre-chefs pour dames viennent de France.


Mais l'agent orange fait aussi des dégâts. Ronen Cohen, designer à Tel-Aviv, n'arrive pas à écouler son stock d'écharpes et de châles orange. Dans le centre économique du pays, à la population plutôt laïque, plus à gauche, et donc plus favorable au retrait de Gaza, l'orange est devenu la couleur maudite des commerçants. Orange, les corsages, bustiers moulants ou décolletés restent dans la colonne des invendus. Même pour les habitants qui se sentent « orange » au-dedans, pas question de le montrer au-dehors. Au mieux, ils se contentent d'attacher un petit ruban au pare-brise ou à l'antenne radio de leur voiture, pratique qui fait florès à Jérusalem. Les partisans du retrait, eux, accrochent un ruban bleu.


Cette bataille des couleurs se produit à un bien mauvais moment, car la mode, elle, avait choisi l'orange pour cette saison. « L'orange est très tendance cette année, se désespère le vendeur d'une boutique branchée de Tel-Aviv. Ne pas en avoir dans sa garde-robe, c'est être ringard. Il reste pourtant sur nos étagères alors qu'on est en pleine période de soldes. » Même constat chez Comme Il Faut, une ligne de vêtements pour femmes : « Nos clientes ont voté contre », confie Sybil Goldfeiner, directrice générale de la marque. Les plaisantins, eux, racontent que la cravate préférée d'Ariel Sharon est orange... mais qu'elle restera au fond du placard jusqu'à nouvel ordre !


CATHERINE BENOÎT (À JÉRUSALEM)

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Soleil (Soleil) le jeudi 28 juillet 2005 - 19h02:

Hebron/Arutz 7 Commentary

Kissufim
by David Wilder
The Jewish Community of Hebron
July 28, 2005

I no longer know where I am. Yesterday really threw me through a loop. But I guess that's my fault. Nothing should surprise me anymore.

The two stories – one: the welfare agency is planning on 'taking' children from their parents who are arrested resisting expulsion, and placing them with foster families, barring grandparents, aunts and/or uncles who will voluntarily give them a place to live, until their criminal parents are released from jail; and two: the young teenage girls, fourteen and fifteen, who must either stay in jail or live on a kibbutz, because: the cannot be sent home to Daddy, because he opposes the expulsion, and they cannot be sent to Mommy, because she lives in Gush Katif, and they cannot be left under house arrest, because at home they will continue their disruptive activities against the expulsion, and will have leave a 'negative' impression on their friends.

It makes you want to cry. This is what we prayed for, for two thousand years?

But, yes, there are miracles. Still, appearing before our eyes. The first, and the most amazing, in my opinion, is that people are continuing to make aliyah, continuing to come live in Israel. A few days ago a plane-load of new French immigrants arrived. This summer, if I'm not mistaken, Nefesh b' Nefesh, one of the most important organizations in existence today, is bringing some four full planes of new Israelis from America to the 'promised land.' In a few weeks, our wonderful Hebron Fund associate director, Ziva Glanz, is making aliyah with her husband Daniel and their infant. True, we lost a fabulous worker, but we're making that up with a new Israeli family. And as far as I'm concerned, the latter is much more important than the former.

When people I meet, on groups touring, or via email, inform me that they're making Aliyah, well, it makes my day. There's nothing more important a Jew can do today than come live in Israel. But looking around at what's happening here in Israel, I ask myself, why would anyone in their right mind what to come live here? You've got to be crazy. And it's not a case of ignorance. Today, everything is available on internet, and just about everybody knows everything. So why are they coming? Israel, summer, 2005, is probably the last place on earth anyone would want to be.


But the planes are still arriving with new batches of Israelis. Why?

This morning I attended a special event at Ma'arat HaMachpela. Tamar and Koshet Menlon celebrated their son Aviel's Bar Mitzvah. The Menlon's arrived in Israel when Aviel was two, eleven years ago. At first they lived five families together in one caravan-house in Kiryat Arba. Now they have their own home. They made aliyah from North East India, a place between the former Burma and Bangladesh, and are known as Bnei Menashe – long-lost Jews from the tribe of Menashe, who have been missing since the days of the First Temple Era, thousands of years ago. Koshet Menlon, back in the old country, was a high-level administrator in the government offices of his locality. Today he works for a very low salary at a local carpentry business in Kiryat Arba. To try and make ends meet, Tamar cleans the neighborhood school every day, and sometimes also, people's homes. The Menlons, a family with five children, have little material property to speak of. A roof over their heads, clothing and food – the very basic necessities of life.

But at Aviel's Bar Mitzvah I didn't see any unhappy people. Together with their family and friends, the Menlon's celebrated, not in a lost, forsaken place in the middle of nowhere. Rather, they celebrated at Ma'arat HaMachpela in Hebron. After thousands of years of being lost, these people have come home. Really home. To Hebron, the first Jewish city in Israel. When you stop and think about it, it's mind boggling.

So here we have it – two very distant extremes – that can almost tear you apart. If not physically, than psychologically. The horrors of expulsion and abandonment, Israel summer, 2005, and the magnitude of Jews coming home, from America, from France, from India, from, anywhere, you name at. It's a dichotomy that's difficult to fathom.

So, why? I can only suggest my answer.

If you listen to, or read news concerning the present war for Gush Katif, you may have frequently heard the word, Kissufim, or the Kissufim junction. When you drive the roads to most of the Gush Katif communities,
Neve Dekalim, Kfar Darom, etc, there is only one entrance, and that is via the Kissufim junction. It makes no difference if you arrive via Ashkelon or Beer Sheva; you must arrive at the Kissufim junction. Driving straight
for a few minutes, passing entrances to various small moshavim and other communities, you arrive at the Kissufim checkpoint, which presently, seals off Gush Katif from the rest of the country, turning it into something of a Ghetto. From the Kissufim checkpoint, you continue on a desolate road, lined with decrepit Arab shacks, called by some, houses, which the terrorists use to take cover in order to shoot at Israelis driving on the road. (The Supreme Court forbade the army from destroying these wretched hovels, resulting in continued attacks, bloodshed and murder.)

Eventually you cross over a bridge, taking you into Gush Katif proper.

The Kissufim junction is currently a flashpoint – 'the place' to get to, or better put, to get through. It was the original target of last week's Moetzet Yesha march of 20,000. However, despite what you read in the press, people are still getting through. And you'll forgive me if I don't reveal how. (At least, not yet. The day will come…)

In any case, Kissufim has, in the current lexicon, a special significance. But not too many people pay attention to Kissufim's real meaning. The definition of Kissufim in a Hebrew-English dictionary will likely be "yearning" or "craving." Kissufim really is a major junction, a crossroads, not only connecting Gush Katif to the rest of Israel, but also linking Am Yisrael, the Jewish people, to Eretz Yisrael, to our homeland. For thousands of years, the uttering of 'Next Year in Jerusalem,' a spiritual clinging to Hebron, to Bethlehem, to Yerushalayim, a soul-hunger so strong, so deep, so transcendental that it outlasted the most rampant, virulent anti-Semitic hate for Jews, these kissifum, these desires, they kept the Jewish people alive. Pogroms could kill the body, but they could not destroy the spirit. The spark of Eretz Yisrael, one of the essential ingredients in a Jewish soul, could not be doused. The Kissufim, the yearning for our land, for our cities, for our very soul, was stronger than the knives, axes and guns.

So too today. The Kissufim junction joins so very much: it links the north and the south, Gush Katif to the rest of Israel. But even more, it signifies the dreams of Am Yisrael from time immemorial, the dream of coming home, of settling the land, of living the way a Jew is supposed to live, the way a Jew was created to live.

And that is why today's events are so heart-wrenching, because they negate the very ideals that kept us going for over two millennium. Now, after having fulfilled the dream, we're going backwards, and it doesn’t make any sense.

But the Jewish people do not give up. The Kissufim of our fundamental nature are much stronger. We've gone through it before, and been victorious. That's why Ziva and Daniel Glanz, together with thousands of others, will make Aliyah this summer, the summer of horrors, 2005, and why families like the Menlons can live they way the do here, in Eretz Yisrael, as opposed to 'the good life,' back there in the long-lost Shangri-La of North East India. Because our Kissifum, our longing, our desire, our yearning to live what we really are, these Kissufim overcome all else that may seem to stand in the way.

And that is why we will not give up – not now, not ever, that is why next week, tens of thousands, and in the end, I expect, hundreds of thousands, will take to the streets, marching in one direction – from all directions, but marching in one direction, marching towards our Kissufim, the Kissufim which kept us alive through the generations, towards the Kissifum which will continue to bind us to our land – from Morag to Homesh, from Kfar Darom to Sa-Nour, from Eilat to Kiryat Shemona, the Kissufim which unite Am Yisrael to Eretz Yisrael, forever.

With blessings from Hebron.

------------------------------------------------------------------------

Help Gush Katif: www.katifund.org – See Gush Katif movie and Powerpoint presentation thru link at hebron.com homepage
VISIT: WWW.ENGLISH.KATIF.NET FOR UP-TO-DATE NEWS ABOUT GUSH KATIF

A special Torah scroll, dedicated at Beit Hadassah many years ago, was recently found to be damaged and must be fixed before being used again. The original donors wish to repair the Torah, but have appealed to outside sources to assist in defraying the costs, which are estimated at several thousand dollars. Anyone who can help is requested to make a donation via our secure server: https://wwws.capalon.com/secure/hebron.org.il/hebdonate.php3 and to note 'TORAH' in the "Comments" section of the form.
Questions can be addressed to \
mail{torah@hebron.org.il,torah@hebron.org.il} –
With gratitude from Hebron.

The Jewish Community of Hebron
POB 105 , Kiryat Arba-Hebron 90100 \

mail{hebron@hebron.org.il,hebron@hebron.org.il}
Tour Hebron: Tel 972-64-371257 or write: \

mail{simcha@hebron.org.il,simcha@hebron.org.il}


Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Mena (Mena) le jeudi 28 juillet 2005 - 19h21:

Champions' League : "défaite favorable" pour les verts à Malmö (info # 012807/5) [analyse sportive]

Par Ilan Tsadik © Metula News Agency



Malmö hier soir. Les spectateurs viennent de s'asseoir, les retardataires sont encore devant le stade. Une minute à peine est jouée lorsque Yaniv Katan est fauché par un défenseur nordique. Idan Tal exécute la sanction, il soulève adroitement la balle sur la tête de Colauti, qui force Matthias Asper, le portier suédois, à se détendre; mais ce dernier ne peut que repousser le cuir qui échoit sur le front du défenseur Kharazi monté pour le coup franc : 1 à 0 pour les verts de Maccabi Haïfa.



On ne pouvait décemment rêver d'une meilleure entame pour la saison européenne du champion d'Israël. De quoi vous donner une pêche d'enfer pour passer ce second tour éliminatoire et critique de la Ligue des Champions.



Certes, les Vikings piqués au vif ne mirent pas longtemps à réagir. A la 8ème minute, Alfonso Alavès se retrouva même seul devant Nir Davidovitch mais son envoi passa largement au-dessus de la barre transversale galiléenne. Huit minutes plus tard, le cerbère vert dut faire étalage de ses capacités d'étirement pour éviter l'égalisation.



A la 21ème minute, c'était Haïfa qui passait tout près de doubler la mise : Katan s'engouffrait dans la surface suédoise et shootait en pleine course mais son tir ne faisait qu'échauder le poteau extérieur d'Asper.



A dix minutes du thé, les hôtes de Maccabi voyaient leurs efforts récompensés lorsque Ossmanowski, fort bien servi dans nos seize mètres, parvenait à placer la balle au bon endroit. 1 à 1. Mais Haïfa n'entendait pas parvenir à la pause sur cette parité et les verts multiplièrent leurs tentatives pour reprendre l'avantage. Et ils y parvinrent au terme d'une superbe action collective qui se termina dans les pieds de l'avant-centre Claudio Colauti puis, de ceux-ci, dans les filets de Malmö.



Le début de la deuxième période, comme la plus grande partie de celle-ci d'ailleurs, appartint aux maîtres des lieux. Les équipes étaient à peine revenues sur le gazon, que Colauti étalait son homologue sud-américain Alavès dans la luzerne de notre surface de réparation. Il n'aurait pas du ! Daniel Anderson ne laissait aucune chance à Davidovitch sur le coup de pied aux buts et ramenait les deux formations à 2 à 2.


64ème, Alfonso Alavès se retrouvait pour la seconde fois du match seul devant notre dernier rempart et pour la seconde fois, ce fut le rempart qui prit le dessus dans cette confrontation directe contre le brésilien de Malmö. Une minute plus tard, et c'était au tour de l'Argentin de Haïfa Colauti de se trouver en duel à un contre un avec Asper ; il ne fut pas plus heureux que son collègue légionnaire, lorsque son envoi, assez mou au demeurant, atterrit directement dans les gants du Scandinave.



A la 68ème, bourde monumentale de l'arrière Klémi Saban, nouvelle recrue à Haïfa et membre de l'équipe nationale, qui donna bien du mal aux attaquants français lors du dernier France-Israël au Stade de France. Saban se faisait subtiliser le ballon suite à une coûteuse inattention à l'orée de ses 16 mètres et permettait à Matthisson d'aller tranquillement sceller le score final : 3 à 2 pour le champion de Suède.



La partie d'hier fut plaisante à suivre, offensive et pleine de rebondissements. Mais les duels singuliers à répétition entre attaquants et gardiens, les bévues, les fautes inutiles furent trop nombreux pour un match de ce niveau. Ces situations particulières furent souvent le résultat du manque de compétition de Haïfa, qui disputait hier son premier match officiel de la saison. En deuxième mi-temps, les verts souffrirent visiblement des lacunes de leur condition physique. C'est que rien n'y peut faire, Malmö se trouve au faîte de son championnat et rien ne saurait remplacer la compétition, même pas des camps d'entraînement et des rencontres de préparation sérieux, comme le coach Roni Lévi en a réservé cet été à ses protégés.



Haïfa est potentiellement supérieure aux champions de Suède. Mais ses arguments ne sont pas encore affûtés, ses deux nouveaux étrangers et son jeune prodige du foot, Shlomi Arbeitman, (aligné brièvement en fin de confrontation) ne sont pas encore en condition. 3 à 2, c'est le score de la meilleure défaite possible et il suffira d'un petit 1 à 0 au match retour pour qualifier les Israéliens. Un match retour qui se déroulera au stade Blumfield de Tel Aviv et pas à Kiriat Eliézer, par décision de l'UEFA : il lui semblerait que le danger terroriste est plus important dans la cité portuaire que sur les bords du Yarkon. Allez comprendre les chemins de l'Union Européenne de football, ils sont impénétrables. Impénétrables certes, car selon la logique qu'elle nous applique, elle devrait interdire, bien sûr, que l'on dispute toute partie internationale à Londres. Cette ségrégation est rageante en plus de n'être vraiment pas esthétique. Malheureusement, le terrorisme islamique fait désormais partie des risques de vie des habitants des démocraties occidentales. A mon avis, interdire des stades devant cette menace, c'est plier l'échine face au terrorisme; il nous faut prendre le maximum de précautions et tenter de vivre partout normalement mais partout selon des standards semblables.



Si Maccabi Haïfa recevait les solides nordiques chez elle et si la rencontre se déroulait fin septembre, les Suédois n'auraient pratiquement aucune chance de se qualifier au vu des relations de forces. Haïfa part cependant favorite, même en étant contrainte d'évoluer sur la pelouse de sa pire rivale au plan national, le Maccabi Tel-Aviv. Les chances de poursuivre une carrière européenne cette saison sont quand même de l'ordre de 75%-25% penchant en faveur des Galiléens. De quoi voir l'avenir en vert…

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Claudia (Claudia) le jeudi 28 juillet 2005 - 18h40:

Sharon veut appeler les juifs de France à émigrer sans froisser Paris


PARIS (AFP) - Le Premier ministre israélien Ariel Sharon doit appeler jeudi les Juifs de France à venir s'installer en Israël, tout en prenant soin de ne pas froisser Paris en liant cette démarche à l'antisémitisme comme il l'avait fait l'an dernier.

La visite de M. Sharon, qui a commencé mardi soir et qui est sa première en France depuis quatre ans, s'est déroulée jusque-là sans fausse note et son entourage a pris soin d'expliquer que cet appel aux juifs français n'était pas lié à leur situation dans leur pays natal.

Lors d'un entretien à l'Elysée, le président français Jacques Chirac et le Premier ministre israélien ont souligné mercredi le "rapprochement" entre leurs deux pays après des années de relations difficiles. M. Sharon a invité à cette occasion le chef de l'Etat français à se rendre en Israël.

Jeudi, après une rencontre avec le dirigeant israélien, le ministre des Affaires étrangères Philippe Douste-Blazy a annoncé qu'il se rendrait pour sa part en visite dans l'Etat hébreu du 4 au 7 septembre, "après le désengagement de Gaza".

M. Sharon, qui doit repartir vendredi matin en Israël, devait ensuite avoir des entretiens à huis clos avec la direction du Congrès juif européen et avec les principaux responsables de la communauté juive, avant de s'adresser publiquement à des juifs français en fin de journée.

Lors d'une rencontre avec des journalistes, M. Sharon a indiqué qu'il comptait demander aux juifs français de venir vivre en Israël, mais a souligné qu'il n'était pas question de le faire dans "l'urgence" ou "pour des raisons liées à l'antisémitisme".

"J'appelle tous les juifs en France et n'importe où dans le monde à venir s'intaller en Israël. Je le fais tout le temps. C'est l'objectif le plus important de mon gouvernement", a affirmé M. Sharon.

En juillet 2004, M. Sharon avait encouragé les juifs français à émigrer "en urgence" vers Israël, ce qui avait provoqué une vive tension avec Paris.

"La France est un exemple pour les autres pays européens en matière de lutte contre l'antisémitisme que les Français prennent très au sérieux", a affirmé mercredi M. Sharon qui dit tabler sur l'arrivée de 10.000 juifs du monde entier en 2006 en Israël.

De part et d'autre, le ton est particulièrement chaleureux.

Le soutien français au plan de M. Sharon d'évacuer la bande de Gaza de ses 8.000 colons dès la mi-août apparaît également sans faille. Ce projet a été qualifié par le président Chirac de "décision historique".

"Il n'y a pas besoin de fouiller pour chercher une quelconque fausse note: il n'y en a aucune", a déclaré jeudi à l'AFP un proche conseiller de M. Sharon qui a assisté aux entretiens à l'Elysée et à ceux, mercredi soir, avec le Premier ministre Dominique de Villepin.

"Nos objectifs sont les mêmes, surtout en ce qui concerne la lutte contre le terrorisme", a-t-il poursuivi, démentant des informations parues jeudi dans la presse israélienne faisant état d'une divergence de vues sur le Hezbollah, la milice chiite libanaise.

"Il n'y a aucune divergence de vues, ni sur le Hezbollah, ni sur autre chose d'ailleurs", a renchéri un diplomate français sous couvert de l'anonymat.

Signe des temps: M. Sharon doit intervenir sur plusieurs chaînes de télévision françaises et a reçu jeudi matin les représentants de la presse écrite française.

Le Premier ministre israélien a été particulièrement élogieux à l'égard de ses interlocuteurs, en particulier M. Chirac qu'il a hissé au rang de "l'un des plus grands dirigeants de ce monde".

Du coup, les divergences traditionnelles entre les deux pays n'ont à aucun moment été abordées, comme le "mur" ou barrière de sécurité édifiée par Israël en Cisjordanie, la colonisation ou les liquidations ciblées de Palestiniens recherchés par l'Etat hébreu.

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Davideden (Davideden) le jeudi 28 juillet 2005 - 17h31:

Braham,

Merci pour ta reponse a denfir. A Denfir je dirais simplement la Tunisie est un pays qui a ete systematiquement dejudeifie. Meme quand on fait exploser 1 bombe dans 1 synagogue on n'y trouve que des touristes Allemands.
La Tunisie est donc morte pour moi. Le pays raciste qui existe sur cette terre ne remplace pas le perdu.

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Braham (Braham) le jeudi 28 juillet 2005 - 16h13:

Musee du Bardo pour Denfir

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Bazooka (Bazooka) le jeudi 28 juillet 2005 - 14h08:

Braham : Kol Ha Kavod !

Breitou : Non je ne sais pas. Mais, "Dis-moi, dis-moi, dis-moi : expression visant a attirer l'attention de son interlocuteur (se prononce imperativement le doigt pointe sur l'interlocuteur).... mais tout ceci est inutile car l'interlocuteur ne s'interesse qu'a son propre discours".
Voir: http://harissa.com/D_forum/Culture_Tune/dictionnairefrancojudeotune.htm

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Braham (Braham) le jeudi 28 juillet 2005 - 12h32:

Cher Bazooka
Il y a une heure, j'ai envoye ce message en reponse au Denfir.