Par Albert (Albert) le jeudi 28 juillet 2005 - 11h59:

On n'ose plus répondre Bazooka...!

Sait-tu ce qu'est un DENFIR en judèo-arabe.????

Par Latitesse (Latitesse) le jeudi 28 juillet 2005 - 11h48:

Nao, le PCF n'avait pas vu non plus les
Goulags, ils n'ont pas d'oeillères, non, juste
un bandeau sur les yeux... mais qui les
écoute encore?

Par Braham (Braham) le jeudi 28 juillet 2005 - 11h18:

A Denfir

Je vous envie un peu si la Tunisie est pour vous toujours aussi Vivante, qu'elle soit le présent et l'avenir, parce que votre passé n'a pas été effacé, vous le voyez et l'apprenez à l'école.

Le notre a été balayé sans pitié. On nous a laissé quelques îlots, comme Djerba, le Borgel ou la Grande Synagogue de Tunis, qui servent plutôt de reliques touristiques d'une civilisation 'quasi disparue'. Ce ne sont pas des témoignages d'une communauté vivante qui avait contribué durant des millénaires à cette partie du monde et qui en fut pratiquement expulsée, mais qui heureusement continue de vivre ailleurs.

Par réaction à cette éviction nous luttons pour faire revivre ce passé et faire comprendre à notre jeunesse et à la votre que pour nous, sans le Passé, pas de Présent ni d'Avenir. " Sans Racines, le Tronc sèche et les Feuilles ne se renouvellent plus"
Que connaît votre jeune génération de cette communauté dont ils n'apprennent que les méfaits, d'eux et de leurs frères, par les mensonges répétés de la propagande des pays arabes? Seuls quelques sexagénaires vous diront "..ya H'assra.. el Yihoud.."

Même au Musée du Bardo, le Judaïsme tunisien n'est représenté aujourd'hui que par quelques objets presque insignifiants, dans une petite chambre à porte close devant laquelle on passe sans même s'arrêter.

Alors quand vos leaders politiques et intellectuels reconnaîtront notre passé à sa juste valeur, nos branches refleuriront et la Tunisie revivra dans notre mémoire différemment que celle de l'Episode Babylonienne ou Perse d'entre les 2 Temples. On parlera d'elle comme d'un pays Vivant où nous pourrons marcher la tête haute et respirer l'odeur du jasmin et des fleurs d'oranger.

Par Bazooka (Bazooka) le jeudi 28 juillet 2005 - 11h52:

Salut a tous,

Qui se devoue pour repondre a Denfir ??

Par Denfir (Denfir) le jeudi 28 juillet 2005 - 03h58:

Bonjour à tous,

Je suis Tunisiens et non Juif, je suis originaire d'une des plus vieilles Familles de Bizerte (le Paradis quoi!) je suis surpris de voir que l'on parle de la Tunisie au passé.
Hé les Harissiens! la Tunisie n'est pas morte, elle vit!
Bonne continuation à tous.

Par Sarel (Sarel) le mercredi 27 juillet 2005 - 21h48:

A MAILROOM Shalom

j'ai lu votre article qui dit que seulement ceux qui ont la carte israeliene peuvent decider .
C'est l'idee qu'ont plusieurs personnes a ce sujet . Je propose qu'on lise ce que j'ai ecrit a ce sujet specialement Voud trouverez cela dans la page d'Acceuil dans le site de Harissa.
J'ai nomme cela LE JUDAISME SUR LA SCENE qui lui meme est dans SARFATI SAREL PEINTRE ET PENSEUR La bas j'explique que au contraire de ce que tout le monde pense 'le juif a le DEVOIR de participer aux debats. Sa participation a la garantie mutuelle l'oblige a etre de la partie
de plein droit.

Merci et Shalom
sarel

Par Albert (Albert) le mercredi 27 juillet 2005 - 21h38:

'....Peut-être EL-AL nous permettra-t-elle bientôt de voler sur des AIRBUS ?...!


Pourvu que les prix ne s'envolent pas aussi.
Plus c'est gros et plus ca devient cher...Chez nous à Matmata....Ahaha...

Par A_Soued (A_Soued) le mercredi 27 juillet 2005 - 20h20:

POUR QUAND UNE MARCHE D'UN MILLION DE MUSULMANS ?



Par Ah'med H Al Rah'im, un irako-américain, enseigne les études islamiques et l'arabe à l'Université de Harward

Paru dans le Wall Street Journal-online le 26 juillet 2005

Traduit par Albert Soued, www.chez.com/soued pour www.nuitdorient.com



Deux événements récents ont envoyé des ondes de choc à travers l'Egypte. Le dernier des deux concerne les attentats de Sharm el Sheikh, la ville touristique à la pointe du Sinaï. Non remarqué par l'Occident et pourtant non moins déroutant a été la mise sous le boisseau d'un érudit libéral, Sayed Mah'moud al Qimany.

Critique de l'Islamisme et qui ne mâche pas ses mots, ses nombreux écrits ont été censurés par l'Université d'Al Azhar (l'institution la plus révérée en Islam sunnite); Mr Qimany a reçu une menace de mort le déclarant apostat. Le message disait "Nous avons des personnes qui souhaitent expier leurs péchés avec ton sang". Ces gens qui menaçaient Mr Qimany voulaient faire de lui un exemple, de la même manière qu'ils l'ont fait avec l'écrivain laïc Farag Fouda, assassiné en 1992. Si Mr Qimany ne s'était pas rétracté pour ses écrits et ses déclarations contre les islamistes, il serait mort aujourd'hui. Malgré que le gouvernement égyptien lui ait fourni des gardes du corps pour sa protection, il savait qu'une fois déclaré apostat, l'Etat ne pouvait rien faire pour empêcher les islamistes de l'assassiner. Ainsi pour éviter à sa famille le sinistre destin de Mr Fouda, Mr Qimany s'est rétracté, promettant de ne plus écrire. Il savait qu'il était seul dans cette bataille contre les forces de l'ombre de l'Islam et sa seule arme était sa plume qu'il a malheureusement abandonnée aux Islamistes, comme d'autres leur ont laissé la vie.

La réduction au silence de Mr Qimany ne pouvait pas venir à un pire moment, alors que trop peu de Musulmans s'élèvent contre l'Islamisme et contre la récente série d'attentats-suicide. C'est triste à dire, mais on n'entend que les voix des dirigeants politiques occidentaux qui ne cessent de nous rappeler que l'Islam est "une religion de paix". Où sont les Musulmans, notamment ceux vivant en Occident, parce qu'ils ont la liberté de s'organiser et de faire entendre leurs voix ? Il semble que les seules occasions où nous entendons la voix des masses Musulmanes c'est quand on parle des soit-disant profanations du Coran ou de l'abus de prisonniers en Irak. Où est l'indignation des Musulmans, les protestations de masse pour défendre l'Islam, au nom sacré duquel on tue tous les jours, contre cet Islam que les chefs Occidentaux décrivent comme "une perversion de sa vraie nature"?

Hélas, la lutte contre l'Islamisme – et aussi pour le véritable Islam – est devenue une lutte que mène l'Occident. En tant que Musulman, ces actes terroristes commis par des coreligionnaires – oui ce sont des Musulmans et nous ne pouvons prendre nos distances d'eux par un simple sophisme qui dirait que leur foi est une simple perversion de l'Islam – sont une vraie honte. Mais ce qui est plus honteux, c'est qu'il n'y a aucune protestation de masse Musulmane contre ce terrorisme commis en notre nom (1). De la même manière que les Musulmans ont protesté contre ces soit-disant profanations du Coran, ils devraient maintenant sortir en masse dans les rues du Caire, de Londres et de New York, et envoyer un message clair aux Islamistes que "Assez c'est assez!".

Pourquoi n'y aurait-il pas "une marche d'un million de personnes" à Washington, de citoyens Musulmans respectueux de la loi, clamant qu'ils veulent se démarquer de ceux qui tuent aveuglément en leur nom? Les Musulmans ne doivent plus rester neutres quand des attentats meurtriers sont commis en leur nom!



Note de la traduction

(1) voir l'article de www.nuitdorient.com/n2229.htm "Que les Musulmans modérés se manifestent!"



Why Not a 'Million Muslim March'?

By AHMED H. AL-RAHIM
July 26, 2005; WSJ_com - Why Not a 'Million Muslim March'

Two recent events have sent shock waves through Egypt. The later of the two was the terrorist bombing of the resort town of Sharm al-Sheikh. The first, unnoticed in the West but no less unsettling, was the silencing of a liberal scholar, Sayyid Mahmud al-Qimany.

Mr. Qimany, an outspoken critic of Islamism whose many writings have been banned by al-Azhar University (Sunni Islam's most revered institution of higher education), recently received a death threat declaring him an apostate. "We have individuals," the message read, "who are willing to cleanse their sins with your blood." The individuals threatening him wished to make an example of Mr. Qimany in the same way they had of his fellow secular writer Farag Fouda, assassinated in 1992.

If Mr. Qimany did not retract his statements and writings against the Islamists, his fate was death. Despite the Egyptian government assigning bodyguards to protect him, he knew that once he was declared an apostate, the state could do little to prevent the Islamists from assassinating him. So to spare his family the fate that befell Fouda's, Mr. Qimany recanted all his writings, promising never to write again. He knew that he was alone in his battle against the dark forces of Islam; his only weapon was his pen, which alas he surrendered to the Islamists as others before him surrendered their lives.

The silencing of Mr. Qimany could not come at a worse time, when there are so few Muslims speaking out against Islamism and the recent spate of bombings. Sadly, only the voices of Western political leaders constantly remind us that Islam is a "religion of peace." Where are the Muslims, especially those living in the West, who have the freedom to organize and make their voices heard? It seems that the only time we hear from the Muslim masses is when there are alleged desecrations of the Quran, or of prisoner abuse in Iraq. Where is the Muslim outrage, the mass protests to defend Islam, in whose sacred name murder is committed nearly every day, against what Western leaders describe as a "perversion of its true nature"?

Alas, the battle against Islamism -- and also for the heart of Islam -- has become a battle for the West to fight. As a Muslim, these acts of terrorism committed by fellow Muslims -- and yes, they are Muslims, from whom we cannot distance ourselves by the sophistry that asserts that their version is but a perversion of Islam -- are a great source of shame. But what is more shameful is that there are no mass Muslim protests to speak of against terrorism that is committed in our name. In the same way that Muslims have protested against alleged desecrations of the Quran, they now should be out in full force in the streets of Cairo, London and New York, sending a clear message to the Islamists that Enough is Enough. Why not a "Million Muslim March" on Washington, of law-abiding Muslim citizens clamoring to reclaim their faith from those who would kill innocents in its name? Muslims must no longer stand by while murder and suicide bombings are committed in their name.



Mr. Rahim, an Iraqi-American, has taught Arabic and Islamic studies at Harvard University.

Par Nao (Nao) le mercredi 27 juillet 2005 - 19h58:

Contre la venue de Sharon, le MRAP (zarma contre le racisme et pour l'amitie entre les peuples.. plus antisemite et raciste qu'eux il y a pas..) aurait appele a une manif hier a la Madeleine. Ca a ete, nous rapporte un Parisien, un bide historique!
Déception et démobilisation. Moins de 300 manifestants. Tout au plus deux vieilles
femmes voilées et moins de 10 % d’arabo musulmans.

En attendant la c... de Marie-George Buffet a expose ses desiderata à Jacques Chirac! De quoi je me mele..

La secrétaire nationale du PCF a pressé le président Jacques Chirac "d'obtenir des dirigeants israéliens la garantie d'un investissement politique clair et déterminé" en faveur du processus de paix au Proche-Orient, lors de la visite à Paris du Premier ministre Ariel Sharon, mercredi et jeudi.
Elle a adresse en ce sens une lettre, qu'elle a rendue publique, au chef de l'Etat dans laquelle elle déclare que "cette visite n'est pas sans créer une vive émotion" du fait de la "politique de force" menée par le chef du gouvernement israélien, selon elle.
"Ariel Sharon, relève-t-elle notamment, a attaché son mandat de Premier ministre à un développement ininterrompu jusqu'à aujourd'hui de la colonisation en Cisjordanie, menaçant la possibilité même d'un Etat palestinien pleinement souverain et viable".
La dirigeante communiste a exprime à Jacques Chirac son "souhait de voir la France et ses plus hautes autorités marquer un engagement pour la paix au Proche-Orient qui soit fermement lié au respect de la feuille de route (plan de paix international, NDLR) et des résolutions de l'ONU".
"Il est urgent d'obtenir des dirigeants israéliens la garantie d'un investissement politique clair et déterminé dans un processus de paix qui préserve les droits nationaux du peuple palestinien (...)", a ajoute Mme Buffet.
Elle a demande que "la France (...) exprime à M. Ariel Sharon l'impérieuse nécessité d'un arrêt de la construction du mur (dit de sécurité, NDLR) en vue de son démantèlement et d'un arrêt de la colonisation".

Ah bon et le desengagement elle est au courant??
Bien sur des palestiniens elle n'a rien exige ni l'arret des attaques terroristes et des tirs de roquette, ni l'endoctrinement a la haine des merdeux de 8 ans! Ils sont blancs comme neige ces pauvres cheris...
Ou alors ils sont rouges (taches de sang) comme la couleur preferee des cocos! c'est pr ca que la Buffet peut pas voir clair. Elle doit etre daltonienne!
Quelle pouff....!

Par Mailroom (Mailroom) le mercredi 27 juillet 2005 - 19h13:

TUNES CELEBRES DE FRANCE

SCIORTINO NOEL 1971
CHAMPION DU MONDE DE BEACH SOCCER 2005
AVEC ERIC CONTONNA

SERGE

Par Mailroom (Mailroom) le mercredi 27 juillet 2005 - 19h03:

Baroukh haba, Mar Rosh Hamemshala Ariel SHARON !!!

Bienvenue Monsieur le Premier Ministre de l'Etat d'ISRAEL Ariel SHARON !


Monsieur, vous venez nous rendre visite dans à l'aube d'un évènement historique pour l'Histoire d'Israël. Les citoyens Israéliens des implantations de Gaza vont devoir se retirer, non sans amertume, ni réticence pour certains, avec dépit pour d'autres. Personne en Israël ne pourra ne pas se sentir concerné au-delà du 15 Août.

Quelles que soient les opinions, c'est, nous l'espérons tous, un moment de l'Histoire qui ouvrira les portes vers une non bélligérance que nous attendons tous. La Paix sera peut-être au bout, pas dans l'immédiat hélas, mais comme le Machiah, elle arrivera .. un jour.

Nous ne prendrons aucune position au sein de Connec'Sion, ni pour, ni contre ce retrait. Nous estimons que celui qui veut protester ou applaudir se doit d'avoir la nationalité Israélienne. Nous serons donc derrière chaque gouvernement Israélien, de droite comme de gauche, jusqu'à notre Alyah.

Plus de 300 Français ont, grâce à nos amis de l'Agence Juive et de l'AMI, obtenu ce droit en montant dans l'avion, aller simple vers le Pays du Lait et du Miel. Nous leur souhaitons une bonne intégration.

Monsieur le Premier Ministre, Connec'Sion a eu la chance de participer à la rencontre entre les grandes sociétés éditrices et utilisatrices informatiques et la fine fleur des sociétés israéliennes. M. l'Ambassadeur Nissim ZVILI a senti un retournement de l'opinion de ces dernières années, ce qui devrait améliorer grandement les échanges économiques et techniques entre la France et Israël.

Nous souhaitons que la France se réveille enfin et ouvre les yeux devant l'atout majeur que représente la seule démocratie du Moyen-Orient et sa société ouverte, de haut niveau économique et intellectuel.

Les Autorités Françaises devraient ouvrir les portes des marchés Français et Européens et bénéficier de l'avance technologique d'Israël.

Peut-être EL-AL nous permettra-t-elle bientôt de voler sur des AIRBUS ? Le futur gros porteur A380 permettrait à la compagnie à l'étoile d'effectuer des rotations plus fréquentes et de remplir cet avion entre Paris et Tel Aviv.

Monsieur Ariel SHARON, vous venez à Paris les mains ouvertes envers la France. Nous espérons de tous nos voeux que la France saura elle aussi ouvrir ses mains et relancer un nouvel age d'or des relations entre Paris et Jérusalem.

Mar Ariel SHARON, Kol Hakavod lékha ve behatzlakha. Monsieur Ariel SHARON, félicitations et bonne réussite.

Informatiquement Vôtre, Cordial Shalom

Bernard MUSICANT,
Président d'Honneur de Connec'Sion

Par Emma (Emma) le mercredi 27 juillet 2005 - 18h53:

Un «modèle» de lutte contre l'antisémitisme

Le Premier ministre israélien a loué les efforts de la France dans ce domaine.

Par Nathalie RAULIN

mercredi 27 juillet 2005 (Liberation - 06:00)




Dans la communauté juive française, l'heure est à la détente. Alors qu'en juillet 2004 Ariel Sharon stigmatisait un «antisémitisme déchaîné» en France, le Premier ministre israélien fait aujourd'hui de l'action des autorités françaises contre l'antisémitisme un «modèle» à suivre. Et si l'agence juive table sur une immigration record de juifs français (3 300 attendus) pour 2005, Sharon concédait vendredi au Figaro que l'afflux de ces candidats à l'alya (la montée en terre promise) était d'abord lié à l'invite pressante de l'Etat hébreu. «Notre politique est d'accroître le plus possible la population juive en Israël», a-t-il indiqué.

Amélioration. Hier sur France Inter, le président du Conseil représentatif des institutions juives de France (Crif), Roger Cukierman, lui a fait écho et a reconnu une «amélioration» sur le front de l'antisémitisme. Saisissant la main tendue, le numéro 2 du gouvernement, Nicolas Sarkozy a hier martelé le mot d'ordre de «tolérance zéro», qu'il avait déjà rappelé dimanche lors de sa visite dans une école juive, cible la veille de jets de bouteilles d'acide. Non sans billes. Selon la direction générale de la police, les actes à caractère antisémite ont en effet diminué de 48 % au premier semestre 2005 par rapport à la même période de 2004. «Le numéro vert du Crif confirme cette tendance», insiste-t-on place Beauvau. Alors que la communauté juive avait été la cible de 561 agressions l'an passé, policiers et gendarmes n'en ont dénombré que 290 cette année. Les actions violentes ­ attentats à l'explosif ou tentative, incendies, agressions ­ ont été divisées par trois, passant de 148 sur le premier semestre 2004 à 49 en 2005. Les «menaces» ­ des graffitis aux injures ­ ont, elles, diminué de moitié, passant de 413 à 241.

Répression. Une chute vertigineuse analysée en haut lieu. «2004 a été marquée par un pic statistique, les services signalant systématiquement depuis 2002 les actes antisémites», explique l'Intérieur. «La répression est désormais immédiate et sévère, ce qui a nécessairement un effet dissuasif ; surtout, les violences à caractère antisémite ont été moins médiatisées. Il y a vingt ans, ces actes étaient surtout le fait de l'extrême droite, aujourd'hui près de la moitié n'ont de mobile conscient que la recherche de la médiatisation.»

Par Meyer (Meyer) le mercredi 27 juillet 2005 - 12h22:

Pierre Besnainou, Président du Congrès Juif Européen.

Article paru dans Haaretz Wed., July 27, 2005 Tamuz 20, 5765

Pierre Besnainou: Americans don't understand the complex political reality in Europe.

A student from Tunis is now Europe's top Jew

By Amiram Barkat

It isn't anti-Semitism nor assimilation, and not even relations with Muslim immigrants. The subject that should be bothering European Jews more than anything else is what will happen in the Middle East after the disengagement plan is complete. At least that is what Pierre Besnainou thinks.

Besnainou is the brand-new president of the European Jewish Congress, the most important Jewish umbrella organization in Europe. Besnainou is worried about "the day after" in Israel after the withdrawal from the Gaza Strip and northern Samaria. "The United States will come with Europe to the negotiating table," he explains, "and I feel that this time, as opposed to Iraq, the Americans will demonstrate a willingness to accept some of the European demands [as regards continuation of the diplomatic process - A.B.], demands that Israel strongly opposes."

As Besnainou sees it, the potential clash with Europe entails a risk not only to Israel but also to European Jews, "at least those of them who see their future in Europe. It is hard to put into words just how much the situation of European Jews is affected by the relations between Europe and Israel. We've gone through a very tough time in the past four years, in which the media has attacked Israel. People often told me, `Your prime minister, Ariel Sharon,' or `Your ambassador, Nissim Zvili.' I had to remind them that my prime minister is the prime minister of France."

Besnainou, 50, is a Tunisian-born French businessman. He says that the two main objectives that the European Jewish Congress will focus on during his presidency will be the fight against anti-Semitism and a public-relations and information effort for Israel. "We have to act now, before the negotiations are renewed, to try to explain Israel in Europe and try to change the way that Europeans view the conflict in the Middle East," he says.

Pierre Besnainou is one of the most interesting Jewish leaders in Europe today, at least in terms of his personal background and his original views. Born and raised in North Africa, he describes himself as a Zionist and believes that the future of European Jews is in Israel. He does not perceive any threat from the Muslims in Europe, and does not flinch at clashing with powerful American-Jewish organizations when they invade what he considers European Jewish territory.

Failure first

He arrived in France when he was 18 to study, and decided to stay. His first career was importing electrical good from the Far East. He suffered a stinging business failure, and then tried his luck in the Internet field, where he in a short while managed to grow very wealthy. In the 1990s, Besnainou founded the French Internet portal Liberty-Surf, which was sold in 2001 to an Italian communications giant for over $600 million. As one of the major shareholders in the portal, Besnainou walked away with profits estimated in the tens of millions of dollars. Following the sale, he traveled through the world and decided to change direction once again. Ever since then, Besnainou has been active in what he calls "my third career" - public activity in the Jewish establishment.

In late June, he was elected to head the European Jewish Congress, a body that represents the Jewish communities in 38 countries in Europe, which according to the EJC have a combined population of 2.5 million Jews. Sources in the European-Jewish world described his election to the post as nothing short of a sensation. His adversary in the election was the departing president of the Congress, the Italian Kobi Benatoff. In the race between the two, Benatoff enjoyed some distinct advantages: he is considered a protege of billionaire Edgar Bronfman, the "big boss" of the World Jewish Congress, and the trusted ally of the almost-eternal chairman of the WJC, Dr. Israel Singer. In addition, Benatoff succeeded in enlisting to his side Moshe Kantor, a highly influential Russian oligarch, who contended that the delegates of the Congress from Eastern Europe were "in his pocket."

However, in the secret ballot that was held at the General Assembly of the EJC, Besnainou handily beat Benatoff. In retrospect, sources in the organization said, Kantor and the Americans did not do Benatoff any favor, as their support aroused antagonism among the delegates. Besnainou's campaign was short, but effective. In the two weeks leading up to the election, he conducted a shuttle tour of no fewer than 22 countries. "I discovered that there are quite a few North American Jews in Eastern Europe, but evidently that did not prevent the Jews there from placing their trust in me," he jokes.

Besnainou may be credited with several forceful statements in the past year, criticizing American-Jewish organizations such as AIPAC, the American Jewish Committee and the Anti-Defamation League. Besnainou alleged that the organizations were carrying on contacts with heads of government in Europe "over the heads" of local Jewish communities. He charged that American Jews do not understand the complex political reality in Europe or the rules of the game, which is played differently than in the United States, and hinted that they were acting out of motives related to fund-raising.

The Americans fought back. "These are insulting, degrading and ugly allegations," Abraham Foxman of the ADL told the Jewish Telegraphic Agency. He charged Besnainou with ingratitude, and said it was the French that asked for his organization's intervention.

The director-general of the American Jewish Committee, David Harris, said that his organization was coordinated with the European organizations. He termed Besnainou's accusation "untenable and unfounded."

Following his election as president of the EJC, Besnainou decided to soften his tone. In an interview in Tel Aviv two weeks ago, he said, "It is true that the Americans are much stronger than us in money and professional experience, but they cannot substitute for us. Only we, the Jews of Europe, can be a bridge between Israel and Europe."

A new face

Besnainou has brought to the pallid and drab world of European Jewish public activity not only young blood and a tanned face, but also some unexpected beliefs. Besnainou has some original, if not irregular, positions on some of the major items on the agenda, and in particular the relations between Jews and Muslims in Europe, and immigration to Israel. Unlike his colleagues, he does not consider Muslim immigrants in Europe to be a threat; rather, they are a potential ally in the fight against the Jews' true enemy, the extreme right.

"As a Jew I feel much less comfortable in Poland than in Tunis," he says. "Jews and Muslims were able to live in peace and coexistence for hundreds of years in North Africa and the East, and I believe that in the end they will also learn how to live that way in Europe, too. I am much more troubled by the old virus of Christian anti-Semitism, which has in the past few years become increasingly more real. In September, there is going to be a mass assembly of neo-Nazis from all over Europe in Greece, with the government's approval. In Bulgaria, a neo-Nazi party was elected to parliament. In Russia, the affair of the investigation of the `Kitzur Shulhan Aruch' is far from over. If we do not raise awareness of these phenomena among the wider European public, no one will know about them. We must fight these phenomena now, because otherwise it will end in disaster."

Two airplanes landed in Israel last Monday with about 330 new immigrants from France. Many of them came through Ami, an organization that Besnainou founded last year to encourage immigration from France to Israel. Its annual budget is $1.5 million, completely underwritten by Besnainou.

Asked if he himself is considering immigration to Israel, Besnainou offers a somewhat evasive answer. "My daughter, who got married not too long ago, is hoping to immigrate next year, and I hope that my other two children will follow her example. Like my own parents, who came to France after my brother, and me, I believe I will come to Israel in the children's footsteps. My future is in Israel."

Besnainou relates that he has been asked on more than one occasion during his election campaign for presidency of the EJC, how the position was compatible with his pro-immigration to Israel activity and his belief that the future of all European Jews is in Israel. "I said that I see immigration as a personal decision, but if someone decides to immigrate to Israel, I believe that it is the responsibility of his community to assist him in fulfilling his desire in every possible way."

http://www.haaretz.com/hasen/spages/605126.html