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Discus: ADRA : LES COMMENTAIRES D'HARISSA: Commentaires 2007: Commentaires Mai 2007: Archive jusqu'au 10/mai/2007-2
Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Henri (Henri) le jeudi 10 mai 2007 - 14h55:

Chers amis, je me permet de vous addresser un cri d'alarme du rab Rahamin Dufour de Modia.

"Je supplie quelques rares lecteurs: ne me demandez pas encore une fois de me taire quand Israël est encore une fois en danger et ne dites pas que la Torah ne demande que l'étude sans aller sauver celui qui se noie. Nos Sages qualifient celui qui utilise de tels arguments comme un "hassid choté" (un "amoureux de D.ieu qui est un cinglé, un fou"). Allez donc étudier la page 21b du Traité Sota du Talmud sur ce sujet très précis en revenez vivre la Torah dans la réalité pour y vivre et faire vivre vos frères.

Nombre de dons reçus à ce jour depuis le lancement de la collecte (début avril 2007) : 13

Nombre de lecteurs en un an sur Modia (en 2006) :
665.153.

A ce propos, notre collecte parmi les lecteurs de Modia arrive à environ... 15 dons pour sauver la vie des rescapés de la Choa qui meurent de faim, non pas par les Nazis mais par nous: ce sont eux qui le disent. 150 meurent par jour dans ces conditions. Et seulement 15 lecteurs ont donné (en vous y ajoutant à l'avance). J'ai remis ces chèques à l'association Meïr Panim qui s'est engagée à les changer en nourriture précisément pour ces personnes et ils doivent m'envoyer une attestation de réception et une pour chacun des donateurs.

Donc, j'attends une immense vague de chèques dans la monnaie de votre choix, de sommes très généreuses, intitulez-les au nom de "Meir Panim", dans la monnaie de votre choix et je les remettrai personnellement en vérifiant l'attribution à cette cause. Barrez bien les chèques et écrivez entre les deux lignes: "uniquement au bénéficiaire", dans la langue de votre pays. Expédition à mon adresse : Rav Dipour, 5 Alef Alroi, Jerusalem, Israel. Vous recevrez les reçus de Meir Panim, cela m'est promis.

Je mets ici sur Modia la liste des chèques reçus avec les initiales ou les noms de donateurs (à votre choix, et selon les initiales si je n'ai pas de spécification demandée). Une moyenne de plus de 2000 lecteurs quotidiens sur Modia, vous voyez combien nous pourrons aider: ils sont plusieurs dizaines de milliers en Israël ainsi dans la faim AUJOURD'HUI, depuis leur libération d'Auschwitz, qu'ils ne meurent pas de larmes comme je les entends dire dans ces mots: "ce que les Nazis n'ont pas réussi à faire, c'est mon peuple qui va le réussir contre moi". Je vous assure que je l'entends en réalité. Entendez-le en réalité et réagissez. C'est à pleurer avec eux de voir cette obstination dans l'indifférence. Quelle honte. Réagissons!!!

Les autres nouvelles, TOUTES, passent à l'arrière plan. Un dernier mot: si vous n'avez pas donné cette semaine, n'oubliez pas que 150 vont encore mourir sans aide. En réalité. Une fois dans la vie, il faut vraiment aider. C'est V-I-T-A-L, point c'est tout. Imaginez que vous soyiez dans cette situation, la main tendue à vos frères après ce que vous avez vécus.
Authentique: Quelqu'un m'a dit: "je ne peux pas donner, je change l'allée de la maison à ma piscine, je mets une allée de marbre, c'est beaucoup d'argent"! Chacun a son allée de marbre vers sa piscine, mais pendant ce temps là nos véritables frères âgés et meurtris comme personne ont faim, pleurent et sont désespérés de notre comportement et glissent ainsi vers la mort, dans notre Auschwitz.
Je vous appelle pour eux, avec des larmes dans les yeux, vraiment. Je n'oserai pas leur avouer: "je n'ai reçu que 15 chèques et ils sont épuisés". Mais la colère gronde certainement au Ciel contre notre peuple et contre nous personnellement devant de tels faits. Craignons au moins le Ciel, il est des choses qu'Il ne pardonne pas quand on se conduit ainsi. Cela est écrit dans la Torah, dans les Prophètes, de A à Z, de alef à tav."

CECI EST TRES TRISTE, NE RESTEZ PAS INSENSIBLE A CET APPEL.
TODA RABA.

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Breitou (Breitou) le jeudi 10 mai 2007 - 15h52:

MA ZIARA



Paris le 10/05/2007.


Mon séjour à DJerba la douce.
Ou pèlerinage à L’île des Lotophages.


Ce pèlerinage nous l’avons voulu et programmé depuis 9 mois, nos deux familles Roffe et Siméoni pour rendre hommage à la sainte Ghriba, suite au miracle dont nous avons été témoins cet été ; la guérison de notre fils Samuel, l’époux de ma fille Doris et le papa de SARON ET DE LENA.
Que D ieu lui donne la santé et la longue vie. Amen.
Et à vous tous aussi. AMEN.
A MAMILI AUSSI.

Jeudi 26 Avril 2007. Vol 5R4203. Compagnie Carthago. Agence Travel First Service.
Départ Orly Sud 21 Heure 55. Arrivée vers 1 heures 30 du matin avec une heure de retard
à l’aéroport Jerba Zarzis.
Vol excellent.
Dés notre descente d’avion, un minibus affrété par le Tour Operator nous attendait dés notre sortie de l’aéroport.
Trois motards aussi.
Temps venteux.
Direction notre Hôtel Vinci Ressort, très joli hôtel mais pas du tout fonctionnel.
Un rapide coup d’oeil nous fait comprendre qu’il ne nous convient pas.
Nous passons quand même notre première nuit.
Au matin, ma femme, notre organisatrice, décide de changer de palace.
On déménage pour un autre palace de la même chaîne Vinci Ressort à El Kantara.
Ma femme, ma fille et moi sommes installès dans une suite ; un cadeau de l’agence pour service rendu.

Nous sommes quatre familles installées dans le même hall.
Avec vue sur mer et magnifique piscine. Rien n’à voir avec le premier hôtel.
Nous sommes satisfaits.

Nuages et ciel gris durant 3 jours.

Dimanche 29 Avril. Beau temps. Il ne nous lâchera plus durant tout notre séjour.
Je remarque au second jour qu’un hélico de l’armée tourne matin, midi et soir au dessus de nos têtes. Au large, un bâtiment de la marine nationale.

Sur la plage, à la nuit tombée, des vigiles font les cent pas jusqu’au matin sur tout le long du littoral. Des talkies-walkies ou des portables sont constamment collés à leurs oreilles.
Une sécurité omniprésente. A l’intérieur même de l’hôtel, on devine des inspecteurs en civil très discrets.

Vendredi matin, on décide d’une promenade à Houmt Souk.
Avec mon gendre, son papa et Félix mon voisin du Faubourg.
Sur le bas coté de la route, des quarterons de policiers tous les deux kilomètres filtrent les automobilistes.
Ils veillent de jour comme de nuit. Je remarque aussi toujours sur le bas-côté des voitures banalisées ou des cars de police légèrement en retrait de la route.
Des policiers en tenue chevauchent des motos à trois roues, tous terrains.
Les taxis sont contrôlés.

A Houmt-Souk

Accueil chaleureux et respect des commerçants, heureux de nous retrouver.
Je retrouve facilement mon parler d’avant.

14 heures retour à l’hôtel.
Samedi rien de spécial.
Dimanche Casino avec toute la famille, enfants compris.
Machines à sous et bandits manchots.
Je perds 50 €. Elsa m’a promis de me les rembourser. J’attends toujours.
Je passe les autres jours à bronzer et à faire rire ma petite compagnie.

Mardi 2 Mai 14 heures 30.
Rebi Miyer. Z’al.

Nous sommes 15 à prendre le car pour la ziara.
Le minibus est ponctuel. Toujours avec nos trois anges gardiens.

Nette augmentation de la police sur l’itinéraire.
Un sas de sécuritè controle nos affaires à la rentrèe
de la la Ghriba.

Notre car stationne dans son parking alloué.
Il y a du vent.
Nous descendons sous les regards des agents de la sécurité en surnombre.
Que de changement depuis ma première visite d’il y a longtemps.
Comme chaque année, les bâtiments sont repeints à neuf. Bleu et blanc.
Beaucoup de drapeaux tunisiens claquent au vent.
Des chapelets de pèlerins descendent alors que d’autres remontent le chemin pavé de grosses pierres couleur blanc cassé.

Comme le dit Emma, sur adra, il ni avait pas foule durant ma ziara. A peine mille têtes venues pour fêter Rebbi Meyer.
J’avais l’impression de retrouver les mêmes profils d’avant.
Khadra Meimoun, la mendiante de Tunis est là. Je me cache d’elle.
Beaucoup de femmes et d’hommes du troisième age.
Les juifs jerbiens sont là aussi.
Tout comme nous, ils passent par ce sas de sécurité.
Il est impossible même à une fourmi de passer sans être contrôlée.
Nous grimpons la pente douce et nous nous frayons un corridor à l’intérieur du saint des saints. L’odeur des bougies nous prend à la gorge.
Un orchestre oriental est installé à gauche du grand patio où un grand nombre de femmes et d’hommes se partagent fèves, boukha et fruits secs. Quatre musiciens jouent à tue têtes des airs connus. Mr Trabelsi le dirigeant communautaire de la Ghriba ne sait où donner de la tête.

Je traverse vite fait d’entre les couffins et les grosses femmes, cette salle enfumée et je rentre dans la syna. Il faut se déchausser. Ce que je fais. J’allume mes bougies et me résigne à ne pas descendre sous la dalle pour poser mon œuf. Une cohue stagne devant l’entrée du dit saint lieu. Ma femme et mon gendre auront plus de chance, le vœu est accompli en présence des parents de Samuel restés en haut faute d’exiguïté.

Je ressors. Je m’assieds sur un banc. Je visualise ce beau monde qui s’empiffre sans retenue.
Laissant épluchures de fèves et condiments entamés et abandonnés sous et sur les bancs de couleur bleu archi usés.

Le responsable de la tsedaka, un jerbien, préside à la récolte des dons.
Photo lien

http://www.dailymotion.com/video/x1wma5_benediction-brakha-rabbin-de-la
Le voilà notre rabbin bouffeur de fèves.


Il surveille sa tirelire à billets. Habillé d’un seroual et de sa tenue traditionnelle, il avale les fèves comme un automate, s’amusant a les lancer par poignée dans sa bouche. Avec une grande dextérité. J’ai l’impression qu’il fait cela toute sa vie. En deux heures de temps, il a ingurgité sans complexe quatre plats de ce gros féculent bouilli dans de l’eau légèrement sale et citronné, sans interruption, accompagné de morceaux de variantes. Il ne doit certainement pas manquer de gaz celui là.

En face de lui, un rabbin à la barbe longue, gris sel, portant son vieil age. En un rien de temps, il m’a expédié la bénédiction de ma petite fille Sharon. Je n’ai même pas eu le temps de l’écouter, à cause du brouhaha des femmes qui n’en finissait pas de palabrer à haute voix. Ajoutez à cela, la forte sonorisation de l’orchestre à qua’te sous, sans les youyous interdits pour la circonstance à l’intérieur de la Ghriba et vous comprendrez pourquoi, je ne me suis pas attardé dans ce four à vapeur qui ne désemplit pas.

Je sors. Il fait froid et le vent n’arrange pas les choses.

Je me trouve un abri provisoire. J’attends mes autres compagnons.
Enfin, ils sont là, nous reprenons la route de l’autre sens. Toujours avec nos gardes du corps.

Nous rentrons épuises avec les enfants endormis dans nos bras. Adeb.

Vendredi. Le jour de la sortie de la Menora.

Comme pour la séouda de Rebbi Meïer, nous reprenons le même mini-bus.
Avec notre escorte.
Nous reprenons donc le chemin pour rendre hommage à la sainte Ghriba.
La sortie de la Menora est fixée pour 15h 30. Précise. Chabbath oblige.
Elle sortira avec une heure de retard.


DOUG DOUG DOUG DOUG...§§§§§§§§§§

Ye me’mou yini’nè….YE GHRIBA..§§§§§§§§§
Ha’dar rouhèEEEEEEq…
Mel byid déya’fèq jé’yin
Ou hatte mél Israil tlemou…§§§§§
Mel qol chirè ou chirè
I Hadrou fi rou’hem….

In challah ziar’tèm tqoun maq’boula....§§§§§§§

Ye Ghribet Jerbe.....


Prunelle de nos yeux...O TOI L’ESSEULEE.
Prépare tes plus beaux atours
De loin, tes pèlerins vont venir
Et même d’Israël ils se sont réunis.
De toutes parts,
Ils se préparent …

J’espère que leur pèlerinage sera à la hauteur
De ce qu’ils attendent…..


Tout le long du trajet, des policiers et des gendarmes armés jusqu’aux dents.
Je suppose que tous les passages des bus sont signales et notés dés notre sortie de l’hôtel.

Nous arrivons. Sur place, la sécurité toujours plus nombreuses.
Les taxis sont invités à déposer leurs clients bien au-delà du périmètre de sécurité.
100 mètres les sépare de l’entrée du lieu saint.

Un vent frais balaie les pavés.
Le ciel est couvert.
Nous passons le sas de sécurité sous l’œil vigilant des policiers.
Dehors, nous montons la côte qui mène à notre sanctuaire.
Il y a du monde pas de foule.
Des groupes d’hommes en kipa et des femmes en foulard colorès sont dehors à palabrer.
Je me fraye un passage d’entre la cohue qui bloque l’entrée principale.
Il faut jouer des coudes.
Je parviens à rentrer.
Je suis sur la grande place, le grand patio aéré où stationne la MENORA.
C’est complet. Les femmes et les hommes ont envahi les bancs.
Un grand brouhaha règne. Entre la musique et la vente aux enchères des KATERETH, on ne s’entend pas. Un indescriptible vas et viens qui donne le tournis.
Sur les balcons, les parapets affichent complets.
Je cherche des yeux une amie.
Je ne la vois pas.
Je recherche.
Mon regard balaie la galerie chahutant.
Enfin, je la vois Elsa, assise comme un petit phoque habillé d’un pantalon serré de couleur blanc cassé et d’une large chemisette bleue. Elle est couleur des murs repeints de la Ghriba.
Elle tape des mains et suit la cadence de la musique orientale en dandinant sa cervelle creuse.
Je vais vers elle. Nous échangeons quelques bises .4 en tout.
Elle me présente son amie, le vacarme m’empêche de retenir son nom, je saisi seulement cette bride de mots ‘…C’est le directeur du PTB…Un artiste de renommée de mondiale… !’ Hata enti tu es aussi renommée que moi… !’ Je suis surpris de la voir parler avec ma belle-sœur Monette. Elles se sont connues dans l’avion.
Zaza est là, elle clique l’instant mémorable.
J’attends ses photos.

'…Yè sék'nè fi ou’est èjnèn
Om'ka'mèk fi jerbè èl be'ïïè
…§§§§§§§§§§§§§§§.§§§§§§§§§§§§§§§§

Eh'nè jit en zouhr m'qâmèEEEEq
Eh'nè jit en zouhr m'qâmèq
Yè ghribè mè tkhè'li bi'ïïè
Yè ghribè mè tkhè'li bi'ïïè
………§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§…………..

Refrain
.§§§§§§§§§§§§§§§…§§§§§§§§§§§§…§§§§§§§§§§§§§§§§§§§.§§§§§§§§§§§§
'Yè sék'nè fi oue’est èjnèn
Om'ka'mèk fi jerbè èl be'ïïè
Eh'nè jit en zouhr m'kâmèk
Eh'nè jit en zouhr m'kâmèk
Yè ghribè mè tkhè'li bi'ïïè
Yè ghribè mè tkhè'li bi'ïïè


Je les laisse tomber comme deux linges bien propres pour continuer ma visite.
J’ai envie d’un café et surtout de boire.
Je prends un détour qui mène dans un autre patio. J’y suis.
Ici, l’odeur du méchoui et omniprésente. Des carcasses de briks à l’œuf jonchent le sol et les tables, avoisinants les squelettes de côtelettes de vaux et morceaux de merguez laisses à l’abandon. Les assiettes s’entassent sur les assiettes. Rien d’hygiénique.

Des hommes en apartés s’adonnent à leur boisson préférée, la Boukha. S’échangent les verres remplis de cette liqueur ancestrale.
Ils kiffent.
Grande convivialité et fraternité.
Les petites échoppes s’éclatent en ce jour unique. On se bouscule pour un plat ou un soda.
Pas d’énervement.
Femmes religieuses et hommes blasés sont mixés, pas de rideau de séparation ici.
Le sacré est rassembleur dans la grande bouffe.
La joie est là. Intense. Familièrement partagée.

J’observe et je note.

Je prends mon café et pense à acheter à Elsa, qui cuit sur son banc, une bouteille de SABRINE (eau minérale).

Elle est ravie par cette offrande qui ne m’a coûté que 1 € 50.
Yasser fiq.

Retour dans le grand patio.

Marc Zagdoun, y’a toujours un ZAGDOUN à la Ghriba, c’est une tradition familiale chez eux, des habitués des pèlerinages de Djerba. Il est debout sur une estrade, près des musiciens. Il harangue la foule de son micro. Il est le commissaire priseur, chargé de la vente à la criée des accessoires religieux qui seront les atours de la MENORA.

Sa voix est souvent couverte par ce quatuor de musiciens qui grattent et jouent leur répartition sans aucun égard pour notre homme fort en gueule.

Sur l’un des parapets du balcon, juste au dessus de la MENORA installée sur son chariot, ma femme a accroché un grand drapeau bleu sur lequel elle a cousue d’une broderie blanche le nom de SAM et de nos petits enfants. 4 jours de ‘tétriza’ (broderie) aidée en cela par la maman de SAM. J’immortalise l’instant.
(Toutes les photos que j’ai prises sur l’événement passeront plus tard.)

Solo
'Yè Ghribè yè mé'mou ââ'ouni
Hôbèk sékèn fi mak'nouni….

Refrain

'Yè Ghribè yè me'mou ââi'ouni
Hobèk sékèn fi magrouni….


Solo

'Yè Ghribè yè mé'mou ââi'ouni
Hobèk sékèn fi maknououououni…

.
Solo

Fi jortek brat tém'houni ou choft él farha biââ'ïïouni
Fi jortek brat tém' houni ou choft él farha bââ'ïïni
Ou choft ek farha bââ'iouni

Refrain

'Yè sék'nè fi ou'est l'èjnèn
om'ka'mèk fi jerbè èl be'ïïè
Eh'nè jit en zouhr m'kâmèk
Eh'nè jit en zouhr m'kâmèk
Yè ghribè mè tkhè'li bi'ïïè
Yè ghribè mè tkhè'li bi'ïïè


Soudain, une altercation à un mètre de la MENORA.
Deux juifs vulgaires, il y en a, sont à deux doigts de s’étriller.
Marco hurle dans son micro envers ces deux grossiers personnages.
On frôle la bagarre pour une broutille.

Le calme revient sous la pression populaire.

Enfin, l’heure de la sortie de la MENORA sonne le glas de la vente aux enchères.
Une dame s’installe sur le chariot tenant la MENORA.
Elle s’efforce de ne pas perdre l’équilibre sous la poussée des hommes charges de faire avancer la ‘MADONNE’.

Des yous -yous se font entendre.
Enfin, avec prudence la MENORA sort.
Elle est dehors. Elle emprunte la descente qui méne à l’autre syna de la HARA SGHRIRA distante de 1 km environ. Trois quart d’heure de procession.
La femme est descendue de son trône, c’est Marco notre commissaire priseur qui s’installe.
Toujours avec le micro. Il gigote tout en hurlant sur son piedestal mobile.

Des caméras filment la marche.
500 personnes suivent notre MENORA sécouè de toutes parts.
J’entends parler hébreu.
Des clics clics de tous les cotès.
Premier arrêt.
Marco congratule les forces de l’ordre . Il remercie le directeur de la police debout près de son véhicule. Tout le monde applaudit. Notre Marco lance une ‘YAHIA EL ZINE…!’ Vite repris par les fidéles. On réaplaudit.
Reprise de la procession. Je fais quelques métres et j’abandonne.

NDLR. Ballout.
Elsa, elle est toujours dérrièrre la MENORA. Elle pousse la chariot.
Soudain, le chariot s’emballe, toute la smalla se retouve à terre.
Elsa ne lache pas prise, elle s’agrippe à un morceau de velours, elle gisse comme de la soie
‘…Je l’entends hurler ‘…JAMAIS JE NE TE LACHERAI…! En me regardant. Enfin, la MENORA arrive à la syna. Elsa est toute seule toujours accrochée au velours.
Elle est complétement sonnée mais notre héroine du jour a sauvè la MENORA qui, sans elle, aurait traversé l’ATLANTIQUE pour dire bonjour à JACO.


Solo
Zouh'rou él ghribè yè sédnè
Ou houtou lâ'dimè qi'l yââddah…

Refrain
Zouh'rou él ghribè yè sédnè
Ou houtou la'dimè ki'l yââddah…

Solo
Zouh'rou él 'ghribè yè séd'nè
Ou houtou la'dimè ki'l ââ'ddah…

Refrain

Zouh'rou él ghribè yè sédnè
Ou houtou la'dimè ki'l yââddah

Solo
Oun challa lè yèk'talèk ââ'dè
Oun challa lè yèk'talèk ââ'dè
Fi jèrbè n'tlémou jom'ïïè
Fi jèrbè n'tlémou jom'ïïè

Refrain
'Yè sék'nè fi ou’est èjnèn
Om'ka'mèk fi jerbè èl be'ïïè
Eh'nè jit en zouhr m'kâmèk
Eh'nè jit en zouhr m'kâmèk
Yè ghribè mè tkhè'li bi'ïïè
Yè ghribè mè tkhè'li bi'ïïè

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Cacouboulou (Cacouboulou) le jeudi 10 mai 2007 - 15h51:

Blèh sardina, c'est comme Caracous Blèchi Flous, mais avec l'accent Maltais, accent Tune formèlement interdit !

Signé : Le chat qui a quatre pattes et sept vies!

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Girelle (Girelle) le jeudi 10 mai 2007 - 15h45:

«Tu te calmes, sinon t'es mort !»

Pour avoir «déplacé des poubelles», des ados ont été interrogés neuf heures.

Par Patricia TOURANCHEAU
QUOTIDIEN : mercredi 9 mai 2007


Six lycéens mineurs de l'établissement Paul-Bert à Paris ont passé neuf heures en garde à vue, avant-hier, «pour avoir déplacé des poubelles sur dix mètres de trottoir», selon les mères d'Antoine, 15 ans, et de Lucas, 17 ans, qui comptent porter plainte à l'inspection générale des services (IGS), la police des polices .

Enfermés. Lundi, à 9 heures, les six adolescents attrapent trois poubelles vertes plantées devant le lycée, afin, dit l'un d'eux, de «les mettre de côté au coin de la rue, avec dans l'idée de bloquer les portes à 14 heures», pour protester contre l'élection de Nicolas Sarkozy.

Quatre policiers de la brigade anticriminalité (BAC) les interpellent. Contrôle, fouille, menottes. D'après Antoine, la palpation s'avère violente au niveau des testicules, surtout pour un copain de 17 ans qui «a eu si mal» qu'il a «repoussé par réflexe» ce policier en civil et lancé : «Ne me touche pas !» Le fonctionnaire aurait rétorqué : «Tu te calmes, sinon t'es mort !»

Les six ont été embarqués au commissariat du XIVe arrondissement, accrochés à un banc, puis enfermés en cellule.
Dans une cage «dégueulasse, avec de la pisse par terre, des matelas très sales et une crotte séchée par terre avec une paille plantée dedans», décrit Antoine, écoeuré, qui n'a pas pu avaler les raviolis du déjeuner à cause de «la mauvaise odeur».

Motif officiel de la garde à vue : «Tentative de destruction de biens publics en réunion.» L'un des policiers a en effet avancé que les lycéens «voulaient mettre le feu aux poubelles» de la ville, considérées comme des biens publics.

Les interrogatoires des mineurs ont été centrés sur ce point.

Le fait que l'un des six porte une capuche et un autre une écharpe «à cause du froid à 9 heures du matin» a laissé penser à ces policiers ­ selon la préfecture de police ­ qu'ils «avaient l'intention de faire une c*******.

Nul autre témoin ou élément matériel n'ayant corroboré la suspicion d'un seul fonctionnaire, l'affaire a été classée.

Et les adolescents relâchés à 19 heures. N'empêche, ces six jeunes ont subi neuf heures de garde à vue «pour rien», selon eux, avec prélèvement d'empreintes digitales et photographies anthropométriques, «comme dans les films», dit Antoine.

Il ajoute : «Le policier qui a pris les photos et les empreintes nous a dit : "Vous aurez un casier judiciaire." Et là, j'ai flippé d'être renvoyé du lycée, d'être déscolarisé. J'ai eu peur aussi de ne pas pouvoir faire certains métiers plus tard si j'avais un casier judiciaire.»

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Messaoud (Messaoud) le jeudi 10 mai 2007 - 12h44:

Cacouboulou
qu'as tu voulu ecrire bleh sardina qui veut dire sans sardines
ou bien bel sardina ce qui est le contraire et qui veux dire avec les sardines ?
Dyslexie ou astuce quoique il en soit comme ton chat tu retombes toujours sur tes pattes !!
c'est un etat d'esprit
a propos il me semble que les temples protestants n'ont point de cloches mais les egilses elles oui
alors donnes moi un peu plus d'info la dessus et pas la dessous -car on le sait bien les sous n'ont pas d'odeur mais il sont sales
non je blague je ne veux point relancer le sujet !!!

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Messaoud (Messaoud) le jeudi 10 mai 2007 - 12h35:

cacouboulou
toi l'annexe de l'encyclopedie
dis moi si je me trompe mais si on appelait Hindis les figues de Barbarie y as t'il une relation avec les elephants ?ou plutot les cornacs qui eux piquent l'elephant pour les dresser??
dis moi tout y fadlak!!!

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Messaoud (Messaoud) le jeudi 10 mai 2007 - 12h30:

henry
je te signale qu'il y a en principe un web master qui filtre et decide de la suite a donner a nos messages
precision :tous ces messages sont par essence meme personnel a part bien sur les copiés collés qui quelquefois alourdissent le sens des reparties de ce forum
si je me trompe ,excuses moi!!

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Cacouboulou (Cacouboulou) le jeudi 10 mai 2007 - 11h54:

Merci Claudia, de l'éclairage que vous apportez, par votre dernier poste.

Il faudrait aussi rajouter et prendre en compte, le fait des changements climatique des derniers millénaires, qui a eu une grande influence, dans les communications, entre les populations nord africaines, et celles du sud saharien.

Tandis qu'au cours dix derniers millénaires, l'Europe est passée d'un climat glaciaire, à une époque tempérée, le Sahara lui est passé d'une époque verdoyante au désert aride.

Pensez donc qu'à l'époque même d'Annibal, on allait chercher les éléphants de guerre, pas très loin de la Tunisie, et pour les dresser on faisait venir des cornack hindous, que les Carthaginois appelaient "L'hindou".

C'est dire à quel point, les échanges interethniques en étaient facilités, tant du Nord au Sud, que de l'Est vers l'Ouest, ce qui même de nos jours est difficilement apprécié.

J'ajouterais, que celui qui parle le Tune, se fait de nos jours parfaitement comprendre, dans toutes les régions du Sahara, que se soit en Mauritanie, et jusqu'aux frontières, du Sénégal, du Mali, et autres confins sahariens,,, pas étonnant non ?

On y rencontre même, des confréries de forgerons et bijoutiers, dont la culture, et les traditions, sont influencés par des restes de Judaïsme, mais dont ils semblent avoir perdu les significations originelles.

Au Sénégal, on dit même en parlant d'eux, qu'ils sont des Juifs.

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Henri (Henri) le jeudi 10 mai 2007 - 11h41:

Site tunisien,

Ce matin ils parlent bien tune.
Ils parlent poissons.
Aujourdh'ui, nar elhemis haouta.

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Cacouboulou (Cacouboulou) le jeudi 10 mai 2007 - 11h18:

Correction : MALTA HANINA MANGEA KHOBZ blèh SARDINA a corriger

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Maurice (Maurice) le jeudi 10 mai 2007 - 10h59:

MALTA HANINA MANGEA KHOBZ PEZZA SARDINA a corriger

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Messaoud (Messaoud) le jeudi 10 mai 2007 - 10h27:

girelle
Salut a toi
Alors au sujet de ton enigme
tu me parles tout d'abord de voyage
ca c'est vrai que je dois en faire un pour enfin te rencontrer ,il n'y a que la mer a traverser. Ensuite tu me dis long et court(cours) !!!oh (eau) la !!!,je nage(comme une girelle)) dans ton enigme
mais par contre toi ,comme le petit poisson que tu es , tu es vraiment dans ton element dans ce forum que Dieu te garde et puisses tu continuer a FORUM-ER longtemps
Garde le champagne au frais!!!on ne sait jamais!!