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Discus: ADRA : LES COMMENTAIRES D'HARISSA: Commentaires 2007: Commentaires Mai 2007: Archive jusqu'au 04/mai/2007
Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Braham (Braham) le vendredi 04 mai 2007 - 00h19:

CITRON

Si le journal Tourismag ecrit des erreurs, il ne faut pas les copier aveuglement
R Shimeon Bar Yoh'ay et R Meir Baa'l Haness ont vecu au deuxieme siecle de notre ere et non il y a 4000 ans.
Essayez des fois de surfer sur la page d'Accueil de notre site Harissa et vous en apprendrez des choses!! Plus que sur Tourismag.

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Victor (Victor) le jeudi 03 mai 2007 - 23h14:

Deux France, par Jean-Marie Colombani

LE MONDE | 03.05.07

l n'est un secret pour personne que Nicolas Sarkozy aborde le second tour de l'élection présidentielle en position de force. Les sondages le donnent invariablement vainqueur, et le face-à-face télévisé tant attendu n'a pas été de nature à renverser, à lui seul, le cours de la campagne.

La tentation peut être grande, dans ces conditions, de se projeter au-delà, de considérer que nous sommes déjà entrés dans l'ère Sarkozy. Au contraire, l'importance de l'enjeu – l'amorce d'une phase nouvelle de notre histoire politique, le choix d'un modèle de société – incite à réaffirmer que chaque voix compte.

Les sondages ne sont pas l'élection. Et celle-ci, quel qu'en soit le résultat, crée à son tour un rapport de forces dans le pays qui influencera l'attitude de l'heureux(se) élu(e) dans son mode de gouvernement comme dans son appréhension de la diversité des aspirations de la société française.

De ce point de vue – et même si le duel télévisé, beaucoup trop technique et manquant d'ampleur, ne l'a pas fait apparaître avec suffisamment de clarté et l'a même, à certains égards, masqué –, il y a bel et bien en présence deux France, deux visions de la société.

Elles étaient parfaitement visibles lors des deux grands meetings parisiens des candidats : le public de Bercy montrait une société homogène; celui de Charléty une société plus diverse, plus colorée. Dans le premier cas, beaucoup d'inclus; dans le second, beaucoup d'aspirants à l'intégration, de candidats à intégrer cette classe moyenne dont le sort reste une des clés de l'avenir.

La mondialisation, on le sait, si elle donne du travail à des centaines de millions d'êtres humains, comporte un risque : la distribution des bénéfices n'est pas égale. Entre les pays. Mais aussi au sein même de chaque pays, en brisant les équilibres sociaux, en remettant en route la machine à inégalités qu'un demi-siècle d'Etat-providence avait inversée.

Ascenseur social en panne

La question posée dans toutes nos sociétés développées est donc celle de la classe moyenne qui, hier, voyait ses revenus grossir avec l'âge et était assurée que ses enfants auraient une vie meilleure, et qui voit aujourd'hui sa feuille de paie bloquée et ses enfants passer de stage en stage malgré les sacrifices faits pour leur éducation. L'ascenseur social est en panne non seulement pour ceux qui sont au bas de l'échelle, mais pour une partie toujours croissante de cette classe moyenne.

Malgré une lisibilité insuffisante, le projet de Ségolène Royal est tout entier centré sur cette problématique. Et c'est avec raison qu'elle fait de la refonte du dialogue social la clé du retour de la confiance. Les relations de méfiance, en France, entre les entreprises, l'Etat et les salariés ont non seulement un coût, mais sont aussi un obstacle au retour de la croissance.

La crise de la valeur travail, selon Ségolène Royal, n'est pas celle du désir individuel de travailler, mais celle de la capacité à travailler ensemble. Son dispositif tend tout entier à remettre en confiance les classes moyennes, à leur redonner une mobilité qui fait défaut, en même temps que la réassurance que donne, à celles-ci, des services publics puissants et modernisés.

Nicolas Sarkozy, au fond, a une vision plus "américaine", en ce sens que les dispositifs qu'il imagine (notamment fiscaux : le bouclier fiscal à 50 % n'est jamais qu'une façon d'éliminer de fait l'ISF) favorisent le haut de la pyramide sociale. Ses accents industrialistes, mais aussi protectionnistes, lui permettent, dans le même temps, d'être entendu des milieux ouvriers. Il défend donc le haut et le bas de la société, au nom d'une vision qui évoque le "conservatisme compassionnel" des conservateurs américains : il faut encourager les "riches" à investir, de façon à redonner du travail au plus grand nombre.

Conception revancharde de l'histoire

Ce sont là deux modèles – encore qu'à les écouter il n'y en aurait plus qu'un seul : la social-démocratie du nord de l'Europe ! – parfaitement cohérents et défendables. D'autant plus qu'ils ont en commun de vouloir réformer le pays. A ceci près que l'addition des propositions concrètes de Nicolas Sarkozy (une certaine idée de la fiscalité, des déductions diverses, notamment pour faire une France de propriétaires, des primes pour les heures supplémentaires) peut être source de nouvelles inégalités et aboutit à favoriser les plus favorisés. Au reste, le vote des beaux quartiers (comme, à l'inverse, celui des cités en faveur de Mme Royal) montre que l'opinion a parfaitement compris le message.

Ce qui gêne, chez M. Sarkozy, outre un renvoi classique à la vieille lutte des classes, c'est aussi une conception revancharde de l'histoire. Avoir centré sa campagne d'entre-deux-tours sur la dénonciation de l'héritage de Mai 68 est le signe clair d'une volonté de revanche idéologique. Ce qui embarrasse, c'est cette façon d'opposer les "travailleurs" aux "tricheurs", ceux qui se lèvent tôt aux paresseux, comme s'il lui fallait toujours être à la recherche d'un ennemi. Bref, une conception qui antagonise; et qui, à l'inverse, rend crédible la démarche de Mme Royal, laquelle refuse précisément cette dichotomie.

N'est pas non plus raisonnable la marche arrière que M. Sarkozy nous promet dès qu'il parle de renforcer l'arsenal législatif répressif (déjà largement pourvu) en mettant en cause, par des peines planchers et le recours à l'automaticité des peines, l'un des principes mêmes d'une justice républicaine qu'est l'individualisation de la peine, et l'idée que l'appareil répressif vise aussi à réinsérer. Enfin, la qualité de la relation que Nicolas Sarkozy entretient avec Martin Bouygues, Arnaud Lagardère ou Serge Dassault est la marque d'une puissance potentielle dans les médias qui appelle une vigilance de tous les instants.

Pourtant, le président de l'UMP a de bonnes chances de devenir le président du pays. Pour trois raisons : en premier lieu parce qu'il a largement réussi son OPA sur les électeurs du FN, ambition voulue, assumée et annoncée depuis 2002 et constamment réaffirmée depuis comme un objectif politique décisif pour la droite; en deuxième lieu parce qu'il a su mobiliser sur l'adhésion à son programme, sa capacité à le mettre en œuvre et à engager rapidement des réformes, contrairement à Ségolène Royal, dont le vote est pour une bonne part un vote défensif, de protection; enfin, cette adhésion forte est le fruit du travail de refondation de la droite, engagé méthodiquement depuis cinq ans et plus encore depuis la prise de l'UMP par M. Sarkozy.

Il en est résulté un projet discutable, contestable ou irrecevable, certes, mais cohérent et maîtrisé. C'est sa force et une bonne part de son pouvoir de conviction. Et c'est pourquoi il était absurde de le diaboliser.

Pas de mesures-phares

A l'inverse, le PS n'a pas su engager un travail de refondation comparable. C'est la faiblesse majeure qui a affecté la campagne de Mme Royal, dont on a pu apercevoir à la télévision qu'elle est, par sa force de caractère, armée pour tous les combats. Elle a eu l'intuition de devoir bousculer l'ordre socialiste, mais elle n'a pu le faire que de façon parcellaire, expérimentale ou improvisée, faute d'un socle solide de réflexion collective préalable, mûrie puis métabolisée par la candidate.

Il n'y a pas, dans l'arsenal qu'elle présente, de mesures-phares comparables, par leur effet, à ce que furent pour Lionel Jospin version 1997 les 35 heures ou les emplois-jeunes. Et, chemin faisant, les socialistes n'ont pas aperçu que l'idée même que les Français se font du "changement" a… changé ! C'est ce que Nicolas Sarkozy a pu récupérer (et masquer) avec son discours sur la valeur travail.

Il faut donc d'urgence, pour la clarté et la dynamique du débat démocratique, renouveler la pensée de la gauche. La mondialisation reste vécue comme une menace et diabolisée comme la cause de tous nos maux; seule la face négative de cette révolution planétaire est prise en compte et dénoncée. La gauche réformiste doit repenser de façon moderne le changement social. Elle doit sortir de l'impasse idéologique dans laquelle elle s'est trop longtemps enfermée. C'est pour elle la seule manière de retrouver sa vocation historique : incarner le mouvement, le changement et l'espérance, l'optimisme sur l'avenir.

Ségolène Royal a esquissé un "désir" de changement, tracé une perspective. Sa défaite, surtout si elle était lourde, plongerait inévitablement le PS dans les règlements de comptes, le retour en force de tous les archaïsmes et de toutes les utopies négatives. Sa victoire lui donnerait l'autorité pour engager ce travail de réinvention indispensable. C'est un pari. Pour le pays, il mérite d'être tenté.

Jean-Marie Colombani

http://www.lemonde.fr/web/article/0,1-0@2-823448,36-904752,0.html

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Lapid (Lapid) le jeudi 03 mai 2007 - 22h48:

Pres de 150,000 personnes ont manifeste sur le Kikar Rabin a Tel-Aviv exigeant la demission de Ehud Olmert et Amir Peretz ainsi que de tous ceux designes comme responsables par la commission Winograd. Le mouvement pourrait s'etendre a tout le pays.Les jours du gouvernememt Olmert sont comptes.

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Girelle (Girelle) le jeudi 03 mai 2007 - 21h54:

Claude Allègre, l'ancien ministre de l'Education qui avait Ségolène Royal comme déléguée à l'Enseignement scolaire, vient de démonter la saine colère bidonnée de celle-ci lors du débat d'hier soir. Il vient de déclarer sur RTL :



"Ségolène Royal n'a jamais rien fait pour les handicapés sous mon ministère, tout a été fait par Luc Ferry sous le gouvernement Raffarin. Je regrette moi même de n'avoir rien pu faire à l'époque pour les handicapés et je suis outré par l'attitude de Ségolène Royal, hier soir. Sa colère était préparée à l'avance et je n'accepte pas de telles méthodes en politique, je suis là pour défendre la vérité. Je suis de gauche, mon choix de candidat n'allait pas vers Ségolène Royal et je suis vraiment désolé de voir la gauche en être arrivée là où elle est aujourd'hui. Je ne voterai pas Ségolène Royal et je me retrouve dans la même position que François Bayrou, mais diamétralement opposée."

> Je donne ces indications par honnêteté, ça ne préjuge en rien de mon vote :)

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Citron (Citron) le jeudi 03 mai 2007 - 21h51:

La compagnie Tunisienne Karthago Airlines a mobilisé quasiment toute sa flotte pour transporter les pèlerins de confessions juives, grâce à un véritable pont aérien dressé entre Paris Orly et l’île de Djerba en Tunisie, qui accueillera comme chaque année le traditionnel pèlerinage de La Ghriba, ce rite à la fois religieux et festif.

Ils viendront des quatre coins du monde dont 2000 pèlerins Israéliens accompagnés de la fameuse chorale d’enfants de Jérusalem, qui transiteront par Paris, car les autorités Israéliennes n’ont pas encore autorisé le transporteur Tunisien à effectuer des vols directs Tel Aviv – Djerba. « Pour un record d’affluence s’en est un » nous dira Pérez Trabelsi le président de la synagogue et de la communauté juive de Djerba.

Car depuis les événements tragiques du 11 Avril 2002, et la tension dans les territoires palestiniens, les pèlerins étaient beaucoup moins nombreux qu’en 2000 où on comptait alors 8 000 fidèles. Depuis, les temps ont changé et La Ghriba a retrouvé petit à petit son lustre d’antan.

Ce site est un lieu important de pèlerinage où les fidèles de confessions juives viennent chaque année rendre hommage au grand maître talmudique Shimon Bar Yashai qui y vécu il y a 4000 ans, mais aussi l’éminent rabbin kabbaliste Rabbi Meyer Baal Nich homme de miracles, à qui les juifs d’Afrique du nord attribuent l’un des commentaires du Zohar -le livre des splendeurs- l’un des grands ouvrages de la mystique juive.

Le site de la synagogue La Ghriba qui date de 586 av. J-C et le sanctuaire contiendraient l’une des plus anciennes Torahs au monde, avec ses cylindres d’argent. Climat serein Il existe à Djerba 11 synagogues et prés de 1000 juifs vivent dans ce qu’on appelle la “Hara“ qui veut dire petit village.

Les habitants de l’île de Djerba de confession juive organisent tous les ans lors d’une hilloula (grande fête) une cérémonie dans laquelle les femmes viennent particulièrement prier pour leur fertilité et celle de leur descendants.

Aujourd’hui, la communauté juive de Djerba vit en parfaite harmonie avec leurs concitoyens musulmans malgré un climat pesant suite aux séries d’attentas qui ont secoué la région notamment celles de Casablanca et d’Alger. D’ailleurs, les autorités Tunisiennes ont mis en place un important dispositif de sécurité pour permettre à tous ces fidèles de pratiquer leurs rites et traditions dans le respect de leur culte et en toute quiétude.

La population des juifs de Tunisie est évaluée actuellement à environ 3000 qui résident principalement à Djerba et à Tunis. Ils constituent à Djerba l’une des plus anciennes colonies juives au monde ayant toujours vécu en symbiose avec les Tunisiens musulmans dont ils ont du reste la nationalité. « Quelque soit le nombre des pèlerins qui feront le déplacement, le pèlerinage de La Ghriba restera un symbole de paix, de tolérance et de dialogue » estime Pérez Trabelsi.


Publié le : 02/05/2007

http://www.tourismag.com/ui/business/article_detail.aspx?id=638

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Citron (Citron) le jeudi 03 mai 2007 - 21h44:

TUNIS, 3 mai 2007 (AFP) - Plusieurs milliers de juifs au pèlerinage de la Ghriba à Djerba

Plusieurs milliers de juifs, dont quelques centaines d'Israéliens, participent depuis jeudi au pèlerinage annuel de la Ghriba dans l'île tunisienne de Djerba (sud), placée sous haute surveillance, ont indiqué les organisateurs.

Environ cinq mille pèlerins, venus essentiellement de France et d'Italie, sont attendus dans cette île touristique, à 500 kilomètres au sud de Tunis, où se trouve la plus ancienne synagogue d'Afrique, a précisé à l'AFP le président de la Ghriba, Perez Trabelsi.

Plusieurs centaines d'Israéliens, généralement d'origine tunisienne, sont arrivés à Djerba, via la France, Malte ou la Turquie, en raison de l'absence de relations aériennes entre leur pays et la Tunisie, a ajouté M. Trabelsi.

Sept cents d'entre eux doivent participer au pèlerinage, a-t-il estimé.

Les deux pays n'entretenant pas de relations diplomatiques, les Israéliens entrent en Tunisie avec un visa spécial.

Un très important dispositif de sécurité a été mis en place à Djerba où vivent en permanence un millier de juifs tunisiens.

Haut lieu du judaïsme, avant être détruite puis reconstruite, durant la première diaspora (500 ans avant l'ère chrétienne), la synagogue de la Ghriba, proche de la petite ville de Houmt Souk, avait été la cible d'un attentat au camion piégé en avril 2002.

Vingt-et-une personnes avaient été tuées (quatorze touristes allemands, cinq Tunisiens et deux Français) lors de cet attentat revendiqué par Al-Qaïda.

Forte d'environ cent mille personnes avant la création d'Israël, en 1948, la communauté juive de Tunisie compte aujourd'hui moins de deux mille membres, essentiellement à Djerba et dans la région de Tunis.

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Girelle (Girelle) le jeudi 03 mai 2007 - 20h38:

En tous cas, "l'indignation" de madame Royal quant aux élèves handicapés était plus que surprenante!!

Elle avait sans doute oublié que mentir, à l'époque de internet est difficile et dangereux, quant à Sarkozy, c'était un problème qu'il n'avait pas en tête visiblement.

Cette tentative de faire sortir Sarko de ses gonds était tout à fait artificielle, jugez en vous même:

http://www.education.gouv.fr/cid207/la-scolarisation-des-eleves-handicapes.html#loi-relative-aux-personnes-handicapees

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Messaoud (Messaoud) le jeudi 03 mai 2007 - 19h04:

a Kake ou Bout Loup
d'autre part une alya comme son nom l'indique est une montée mais en fait designe je crois mais je peux me tromper mon cher Berdah
un retour or il ne me semble pas que les juifs avaient une attache avec la Swiss si propre dehors mais si sale en dedans,
je le sais j'y ais vecus quatres ans et n'ai jamais voulu prendre cette nationnalité
Les swiss ont une suffisance vraiment tres deplacée sauf les vrais Suisses et non pas certains qui des leur nouveau passeport en poche avec leur lieu de naissance falsifié se conduisent comme des personnes grossieres qu'elles ont toujours etées en fait Donc faire une alya pour un juif ne peux se faire qu'en israel et nul part ailleurs
alors si moi qui suis né ici a Bastia et y vis tu ne peux m'ecrire avoir fait mon alya en Corse qui quand meme a donnée Napoleon qui a le premier relever tes confreres au rang de citoyen ne pas l'oublier mon ami !!
quand ates etalages encyclopediques est ce l'esprit de ce forum qui devrait rester un lieu de resouvenance et de partages et meme de redecouvertes de notre patrimone Tun
aussi bien le bon que le mauvais et quand tu me parles de la politique des minarets en Swiss crois tu vraiment interesser un seul harissien???
franchement soit plus cool comme ton chat qui vient du froid (cool)

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Emile_Tubiana (Emile_Tubiana) le jeudi 03 mai 2007 - 20h27:

Jaco mes compliments pour ton nouveau site:
www.kiftv.com que Dieu te benisse
L'ecran est formidable et le choix est grand,musique,film, ya baba quel Kif.
Encore une fois Bravo,

Emile

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Mena (Mena) le jeudi 03 mai 2007 - 18h50:

Nous n’en discuterons pas avec nos partenaires sociaux (info # 010305/7) [Analyse]

Par Stéphane Juffa © Metula News Agency

Lorsqu’une équipe mène au score, dans tous les sports dont les rencontres sont limitées par le temps, elle a une tendance naturelle à se regrouper en défense et à ne rien tenter qui puisse mettre son avantage en danger. C’est exactement à cela que Nicolas Sarkozy s’est appliqué, hier, lors de son débat face à Madame Royal.

Le candidat de l’UMP, qui, avant la confrontation télévisée, était crédité d’une avance de quatre à huit points par tous les instituts de sondages, a ainsi tout fait pour gérer son crédit. Ses adversaires le décrivaient colérique et machiste, il s’est donc montré avenant à l’excès et gentilhomme. N’usant jamais d’aucun terme acide face à sa vis-à-vis, la dissuadant de persévérer, chaque fois que son ton évoquait le cynisme ou l’invective. Se contentant, en ces occurrences, d’un "ce n’est pas très gentil de votre part", lorsqu’elle tentait de reprendre les termes de stigmatisation de Sarko, qu’elle avait produits tout au long de sa campagne. Mais hier, il était impossible de faire passer le candidat libéral pour un personnage brutal ou pour un mufle, tant il se montrait amène et conciliant.

Sarkozy, au comble de la galanterie, alla jusqu’à faire cadeau de trois minutes d’antenne qui lui revenaient à Ségolène Royal. Et, lorsque Poivre d’Arvor lui demanda quelle était l’image personnelle qu’il se faisait de l’autre finaliste, Nicolas ne tarit pas d’éloges sur son compte.

Il fut clair, aussi, que le candidat de droite maîtrisait mieux les dossiers que sa concurrente, surtout ceux à caractère économique. Parfois, dans la discussion, on frôlait le cours d’économie élémentaire, que Sarkozy semblait administrer à Royal. Encore fit-il le nécessaire afin de ne pas l’écraser sous son raisonnement, de ne pas paraître méchant ou agressif, et de lui laisser suffisamment d’air pour rebondir.

Ceci dit, à cause de cette stratégie qu’il avait choisie, il a manqué le K.O qui, techniquement et intellectuellement, était à sa portée. Il semble aussi que le favori des sondages avait préparé seul, sans ses conseillers et ses analystes, les modalités ultimes de ce tête-à-tête. Cela s’est remarqué sur deux points du débat : d’abord, Nicolas Sarkozy n’a pas su contrer efficacement la tactique, très préparée par les assistants de Ségolène, qui a consisté, par redondances, à lui faire porter les errances et les insuccès des gouvernements auxquels il a participé, si ce n’est pas de la Chiraquie toute entière. S’il avait été prêt, Sarko aurait pu mettre l’accent sur le fait qu’il était ministre et non président de la République. Mais il ne l’a pas fait, ce qui l’a fréquemment placé dans les cordes, sur la défensive, surtout en début de débat.

D’autre part, le héros de l’UMP s’est laissé naïvement surprendre – il l’a redit ce jeudi matin à la radio – par le coup de colère très répété de Ségolène Royal. Or, il était légitime, et partant, évident, que pour la challenger, menée à la marque dans les sondages, seul un gros coup d’esbroufe pourrait, peut-être, lui permettre d’aborder en tête l’échéance de dimanche. On la sentait qui cherchait, dès l’entame de l’émission, le sujet qui lui permettrait d’éclater ; elle l’a trouvé avec l’intégration des handicapés à l’école publique, et elle a ainsi pu montrer sa "saine révolte", maintes et maintes fois réglée à l’entraînement.

Sarkozy a paré l’estocade spontanément, établissant justement que ce pan de son programme ne justifiait ni le qualificatif extrême d’"immoralité suprême", pas plus qu’elle n’autorisait, philologiquement, Royal à l’insulter en le traitant de menteur. Lors, on sait bien que tout ce qui est excessif a du mal à passer la barrière cathodique.

Ceci dit, ce n’est pas notre analyse qui compte, quand bien même elle serait précise, ce qui importe uniquement, c’est l’impression que le débat a laissé sur les indécis, et de savoir si l’un des candidats a suffisamment grignoté sur l’électorat de l’autre pour asseoir son triomphe. Car ceux qui oignent les présidents ne sont pas des analystes politiques, stratégiques ou économiques, ce sont des électeurs sensibles à des messages tout à fait différents.

Peu importe, alors, que nous ayons trouvé indigente l’argumentation de la candidate socialiste, ne comprenant pas la cocasserie qu’il y a, pour un aspirant à l’Elysée, de répondre à une douzaine de questions cernées : “ce sera définit par une discussion avec les partenaires sociaux". Pour les analystes, cela ressemble à un sketch de Coluche, mais pour le peuple, cela fait montre d’une ouverture d’esprit, d’une promesse rassurante de décider de l’avenir des gens avec leurs "représentants". Peu de gens comprennent qu’il s’agit surtout d’un engagement à l’immobilisme, et que l’état actuel de la France procède d’une vertigineuse décadence.

Sur le plan de l’analyse politique, Sarkozy argumentait comme un président de la République et Royal comme une coiffeuse pour dames (ce n’est pas de moi, j’ai remarqué cette formule sur un forum du Net). Certes, mais une coiffeuse acerbe, qui sait faire passer son point de vue pendant que sa cliente est sous le casque, quelle que soit la valeur ou l’inconsistance de son propos. Or hier, le public s’attendait à voir Madame Royal se faire ridiculiser dans tous les compartiments de la discussion et ce fut loin d’être le cas. Cette surprise valant, dans le raisonnement de plus d’un Français, l’idée que la prétendante socialiste possède du répondant, suffisamment, en tous cas, pour tenir tête à une tornade furieuse comme le postulant UMP. Cette simple constatation devrait valoir un certain nombre de ralliements à Madame Royal.

Peu importe, dans ces conditions, que Ségolène Royal agressât Nicolas Sarkozy, jouant même la maîtresse d’école pour l’occasion, en prétendant que les centrales nucléaires ne produisent que 17 % de l’électricité consommée en France, alors qu’il s’agit, en réalité, de 86 %. Elle ne connaît pas ses dossiers, même si elle a acquis, dans la douleur, quelques fondamentaux au fil de la campagne. Quant à son adversaire, il se trompe aussi, même s’il sait globalement de quoi il parle : les centrales EPR appartiennent à la troisième génération, non à la quatrième.

Pénultième remarque : nous avons revisionné le débat avant de mettre cet article en ligne, et un point technique a retenu notre attention : le réalisateur s’est considérablement plus attardé sur les plans de profil de Sarkozy, que sur ceux de Ségolène. De plus, il y avait suffisamment de caméras dans ce studio – une vingtaine, je crois – pour prendre le candidat libéral de face et en plan rapproché. Ce, quel que fût l’interlocuteur auquel il choisissait de s’adresser, les journalistes ou son adversaire. Passent ces plans de profil, désavantageux pour les débatteurs, qui étaient profusément plus courts lorsque Ségolène Royal s’exprimait, et reste que les téléspectateurs ont souvent vu Sarko de biais ou de travers, lui donnant ainsi une expression fuyante. Celle de ne pas regarder la personne à laquelle il s’adressait ; même s’il s’agit d’une constatation frelatée – elle ne dépendait que du choix du réalisateur –, elle aura retenu l’attention de ce certains confrères, et, probablement, elle aura fait mauvaise impression du vainqueur du 1er tour sur nombre d’indécis. Ce handicap, évitable, me donne à penser que l’entourage du candidat n’avait pas défini les règles du direct avec toute l’attention requise.

Les résultats nuls lors de ce genre de face-à-face n’existent pas, même si l’impact sur l’opinion des deux intervenants fut hier – pour des raisons fort différentes – très serré. N’empêche qu’il y a, après chaque débat électoral, des voix qui basculent d’un camp vers l’autre. A notre avis, et pour les raisons développées dans ce papier, le vainqueur aux points, d’une courte marge, certes, c’est Ségolène. Peut-être même que, dans le coin UMP, on avait prévu la chose, et qu’on a préféré céder volontairement quelques bulletins à la gauche, que risquer une grande empoignade, à trois jours du scrutin, qui présentait le risque de mettre en jeu un pourcentage critique des suffrages escomptés. La question, la seule, l’unique, à laquelle les électeurs répondront dans l’isoloir – car plus rien, d’ici dimanche, ne va plus brouiller les cartes – consiste à savoir si Nicolas Sarkozy, après ce débat passionnant, virera encore en tête dans le décisif dernier virage.

A la Ména, nous tenterons, à nouveau, de faire en sorte que nos lecteurs soient parmi les premiers et les mieux informés.

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Messaoud (Messaoud) le jeudi 03 mai 2007 - 18h43:

au Kake (qui veut dire a la fois un gateau et un zero ,car il en as la forme) Du Bout Loup
tout d'abord l'argent se lave (tu n'as revoir le film avec Jean gabin sur ce sujet ou il mettait a secher ses billets de banque sur une corde)
mais ce n'est pas le papier en soi qui est sale et tu le sais fort bien mais sa provenance qui elle peux etre d'origine douteuse et sale car la personne a tempée dans des magouilles peu reluisantes comme l'origine de cet or Nazi dont tu admettras tout de meme la provenance peu reluisante !sinon on clos ici le debat

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Bazooka (Bazooka) le jeudi 03 mai 2007 - 18h01:

Henri,

Rendez vous est pris pour dimanche entre 7 et 12h, quand vous serez admis au bureau de vote a l'interieur du Consulat demandez qui est Bazooka, on fera les presentations.

No problemo pour ce soir, je vous deconseillerais meme de venir, car j'habite a 1/2h de Kikar Rabin, et tous les acces sont deja bouches par les gens/les voitures/les cars qui affluent, seul moyen d'acces: les jambes.

En plus, votre message passera via ma pancarte, figurez-vous qu'a Ehud Go Home, j'ai rajoute: With Your Mafia (rapport aux Mouchhatims ...)

Shabbath Shalom UMevourach