Archive jusqu'au 30/juin/2005

Discus: ADRA : LES COMMENTAIRES D'HARISSA: Commentaires 2005: Commentaires Juin 2005: Archive jusqu'au 30/juin/2005
Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Bazooka (Bazooka) le mercredi 29 juin 2005 - 12h40:

Visite d'Ariel Sharon fin juillet à Paris
AFP 29.06.05 | 07h23

Le Premier ministre israélien Ariel Sharon va effectuer une visite à Paris à la fin juillet à l'invitation du président français Jacques Chirac, a indiqué mercredi à l'AFP un responsable israélien.

"Cette visite d'une journée et demi aura lieu à la fin du mois prochain avec une rencontre entre le Premier ministre et le président français très probablement le 27 juillet", a affirmé ce responsable de la présidence du conseil qui a requis l'anonymat.

A la mi-juin, M. Chirac avait invité M. Sharon à venir rapidement à Paris pour discuter du retrait israélien de la bande de Gaza prévu à la mi-août et consolider le "partenariat" franco-israélien.

M. Sharon avait ensuite donné son accord de principe, en faisant savoir qu'il ne pourrait se rendre à Paris "avant le début de l'été", c'est-à-dire avant fin juin, en raison des préparatifs du retrait.

Cette visite avait été plusieurs fois envisagée mais jamais formalisée du côté français en raison des tensions entre la France et Israël.

M. Sharon n'est venu qu'une seule fois en visite officielle en France en tant que Premier ministre, en juillet 2001.

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Nonette (Nonette) le mercredi 29 juin 2005 - 09h00:

Nouredine
Colette FEllous dans son livre"Aujourd'hui"édité aux éditions Gallimard ,raconte avec beaucoup de sensibilité cette sombre journée du 5 juin 1967 à Tunis.elle écrit"vingt siècles se sont alors effaçés en un seul jour"..
je trouve émouvant et réconfortant ce que vous avez écrit...merci et bravo

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Maurice (Maurice) le mardi 28 juin 2005 - 20h48:

Il y a 2000 ans les romains font disparaitre l'independance de ce que nous appelons Israel et qui sera nommé par les colonisateurs Romains Palestine Une certaine concentration de la population Juive a survecu sur place jusqu'au 5°siecle.Trois grands groupes ont migré dans des directions differentes Vers l'Ouest Espagne Italie France Vers le nord Est Grece Anatolie Pays slave et ceux qui sont restés Orientaux sur place et dans les differents Empires Orientaux survivants et se modifant au gré des Invasions grecs arabes Turques Asiatiques aggravant chaque fois
la dispersion .Les Juifs ont plus ou moins survecu dans les Empires .Le monde des derniers siecles est devenue avec des changements d'Empire et meme coloniaux une aspiration des peuples à disposer d'eux memes Les ethnies les religions les cultures majoritaires ont expulsees ou tues les minoritaires armeniens Grecs d'Anatolie musulmans de Yougoslavie et de Bulgarie Gitans de Roumanie Coptes d'Egypte Chretiens maronites et Assyro Chaldeens et j'en oublie et surtout les Juifs vieux peuple repandu a été elimine par la majorité des Etats Nation dont les peuples etaient presses eux aussi de se liberer n'ont pas laissé de place au plus ancien qui vivait parmi eux et etant le jouet du dominant du moment Lui aussi se bat comme les autres pour son Etat pour sa survie mais quand on est dispersé on est accroché aux Civilisations d'education et d'Histoire . Le petit Etat d'Israel terre qui a 57 ans d'Independance a evidemment un environnement et des populations arabes deplacés qui ont du mal à comprendre ce processus Historique obligatoire à la survie ASpirant tous à une fraternité et comprhension des faits pour prevoir des compensations reciproques et un projet d'entraide
aux defits enormes des peuples devant un avenir à batir suivant des economies nouvelles Tous devront s'entraider aux challenges du futur

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Hajkloufette (Hajkloufette) le mardi 28 juin 2005 - 21h29:

Mabrouk !!! quel bonheur de voir une femme tune obtenir ces postes superieurs et de s introduire fierement dans ce monde d hommes .

Mabrouk et Mazal tov ... c est un honneur pour les tunes , c est un honneur pour les femmes , c est aussi un honneur pour les Femme Juives Tunes .

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Mailroom (Mailroom) le mardi 28 juin 2005 - 19h22:

TUNES CELEBRES


Tita A. ZEÏTOUN -Le Conseil Supérieur de l'Ordre des Experts Comptables se féminise

C:/


Avec l'élection de Tita A. Zeïtoun, cette institution réalise un doublé : elle intègre non seulement une nouvelle femme à cette assemblée, mais également l'une des personnalités marquantes de la profession...

Licenciée en Droit des Affaires, Expert-comptable et commissaire aux comptes, écrivain, présidente d'association (Action de Femme), Tita A. Zeïtoun cumule les initiatives et les exceptions. Dans des métiers hautement masculinisés, elle est également l'une des très rares femmes à diriger une société d'audit (Boissière Expertise Audit, créé en 1974) qui détient des mandats dans des sociétés cotées en bourse.
C'est de plus une citoyenne investie qui met son expertise professionnelle et son énergie de femme active au service de la collectivité.

Au Conseil Supérieur de l'Ordre des Experts Comptables, Tita A. Zeïtoun est nommée Présidente de la Commission des collectivités locales, des associations et de l'environnement. Ses ambitions :
. renforcer le partenariat avec les responsables des collectivités locales
. valoriser la profession
. promouvoir le métier
Elle copréside également le comité des Grandes Entreprises. A ce titre, son objectif est de proposer aux dirigeants de grands comptes d'acquérir le réflexe " expert-comptable ", aidée notamment par la loi sur la sécurité financière.

Tita A. Zeïtoun assumera ces responsabilités, comme toujours, avec rigueur, ténacité et une inépuisable énergie : " Depuis, trente ans, j'agis fortement pour valoriser deux professions dont la complémentarité est méconnue " expertise comptable et commissariat aux comptes " et plus récemment, pour promouvoir le rôle de la femme dans les instances de décision. J'ai acquis une forte expertise en matière de gouvernance d'entreprise. Ma nomination constitue une reconnaissance de ma valeur ajoutée que j'estime légitime de mettre au profit de la profession et des entreprises. "


Tita A.Zeïtoun : L'énergie de l'espoir !


Agée de 58 ans, mère de trois adolescents, Tita Zeïtoun est arrivée en France, de sa Tunisie natale, en 1960 à l'âge de 13 ans. La séparation est déchirante, mais la jeune Tita est animée d'une volonté inébranlable. Et d'une énergie hors du commun. Expert-comptable diplômée en 1974, elle crée la même année une société d'audit, Boissière Expertise Audit, tout en continuant ses études universitaires. En 1977, Tita Zeïtoun décroche sa licence en droit des affaires et affirme très rapidement ses compétences dans le domaine, jusqu'alors réservé aux hommes, du commissariat aux comptes de mandats de sociétés cotées en Bourse dès l'année 1983. Cette singularité lui vaudra d'ailleurs d'être nommée chevalier de la légion d'honneur par M. Lau! rent Fabius, alors Ministre de l'Economie, des Finances et de l'Industrie.
Elle acquiert une forte expertise dans les domaines professionnels qu'elle affectionne : gouvernance d'entreprise, procédures de contrôle interne, normes IFRS, consolidation, audit d'acquisition, évaluation, externalisation. Sa technicité juridique, comptable et fiscale lui permet d'être " l'appui conseil" auprès de ses clients. Un " coach technique" dit-elle.
Professionnelle unanimement reconnue, Tita A. Zeïtoun est également une citoyenne investie dans la promotion de la femme active.
En 1977, elle a créé " Action de Femme ", une association destinée à promouvoir la place des femmes dans les conseils d'administration des entreprises et leur rôle actif dans les lieux de décision.
* Elle est l'auteur de deux ouvrages qui traitent de la position de la femme dans les centres de décision " Femmes : pouvoir et entreprises " (2001) et " Femmes d'influence et le gouvernement d'entreprise " (2004).
* Selon ses propres termes Tita A. Zeïtoun tire son énergie de " l'espoir de donner aux femmes actives les moyens de leurs compétences "

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Mailroom (Mailroom) le mardi 28 juin 2005 - 19h21:

Commentaires sur "j ' avais 6 ans le 5 juin 1967"

J' ai lu avec beaucoup d 'interet l ' article cité en objet.Moi par contre je passais mon bac à cette epoque.J ai été tres choqué de voir ce qu ' avait fait cette foule d' hysteriques à la population juive de Tunis.En tant que tunisien musulman et originaire du sud tunisien je n ' etais pas tres fier de l' oeuvre de certains de mes compatriotes , qui n ' avaient rien compris
de la situation qui se presentait.toute ma jeunesse mes parents m ' avaient appris à vivre en bonne intelligence avec les juifs de Zarzis mon village et certains etaient plus zarzissiens que certains musulmans habitants le village. Dieu merci je conserve toujours des amis juifs parmi le peu qui est resté.

avec mes amities

Noureddine

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par A_Soued (A_Soued) le mardi 28 juin 2005 - 19h09:

DIALOGUE DE SOURDS



Par Judea Pearl, présidente de la Fondation Daniel Pearl, organisation qui développe la compréhension entre les cultures, mère de Daniel Pearl reporter du Wall Street Journal assassiné au Pakistan en 2002 par Al Qaeda.

Article paru dans le Jerusalem Post International du 17/23 juin 2005.

Traduit par Albert Soued www.chez.com/soued , pour www.nuitdorient.com



Il semblait que l'ère de la terreur avait germé en une ère de dialogue. Toute une série de conférences ayant pour but de rapprocher l'Est et l'Ouest ont surgi.

On a eu le Forum économique mondial en Jordanie qui a suivi la fameuse conférence de Davos sur le Moyen Orient. Quelques semaines auparavant, j'ai eu l'occasion de participer à un forum de haut niveau à Doha, Qatar, le "US-Islam World Forum". Sont venus à cette conférence de nombreux experts modérés comme des activistes de tout bord qui ont discuté ensemble avec zèle des besoins et des moyens pour parvenir à la démocratie, aux réformes et à la renaissance du monde musulman. Et comme je m'y attendais, il y avait à peine un orateur qui n'ait pas insisté sur l'importance primordiale de voir des progrès accomplis dans la solution du conflit israélo-palestinien.

L'émir du Qatar, Sheikh Khalifa al Thani a lancé la discussion en précisant que les guerres dans le monde arabo-islamique devaient cesser si on voulait obtenir des résultats sur le front des réformes et du progrès. Il a été suivi par Mohamed Dahlan, le ministre des Affaires Civiles de l'Autorité Palestinienne qui a demandé à l'Amérique et aux pays islamiques de faire pression sur le premier ministre Ariel Sharon afin que celui-ci cesse ses tactiques dilatoires (selon Dahlan). En effet chaque orateur a clos son discours par l'argument que la crédibilité américaine était liée à la solution du problème palestinien.

Étant sensible à ce sujet, j'étais profondément impressionnée par la courtoisie avec laquelle ce sujet a été abordé. Ainsi le mot "occupation" a été à peine prononcé et les termes accusateurs habituels tels que "brutal", raciste" et "apartheid" étaient heureusement absents du discours principal.

Cette réunion faisait contraste avec une autre conférence qui avait lieu plus tôt ce même mois à Putrajaya, Malaisie où le premier ministre Malais avait affirmé qu'Israël devrait cesser d'être "un état exclusivement juif et raciste" et où la délégation israélienne de gauche a été snobée parce qu'elle était trop concernée "par les besoins et les vœux d'un Israël raciste". La grande majorité des participants à cet événement ont affirmé qu'Israël avait été fondé sur les piliers de l'injustice et que ce pays devait être dissout, pacifiquement, bien sûr!



Séduite par l'aura de politesse de Doha, j'étais curieuse de savoir à quoi pensaient réellement les participants quand ils parlaient de progrès dans le conflit israélo-palestinien. Au fond de mon cœur, j'espérais trouver des gens pouvant s'accommoder de la solution des "2 états" et de la Feuille de Route qui y mènerait. Car je pensais aussi que si ce n'était pas le cas, on serait de nouveau dans la mélasse. Les Musulmans nourrissent peut-être un rêve utopique que les Etats-Unis ne peuvent exaucer et tôt ou tard tout le processus du dialogue, toute la bonne volonté et les réformes qui en dépendent éclateraient dans la même explosion que celle qui a consumé le processus d'Oslo.



Je n'étais pas la seule américaine à en être inquiète. Notre ex-ambassadeur à l'Onu Richard Holbrooke, qui était dans le même groupe que M Dahlan, a expliqué que le monde arabe devait donner sa part dans le processus de paix. Il a rappelé à l'auditoire qu'il y avait maintenant 2,5 générations d'Arabes qui ont été élevés avec des manuels scolaires ne montrant l'existence de l'état d'Israël sur aucune carte et que ce dénigrement continu de principe empêchait toute issue pacifique du conflit. J'ai eu une conversation amicale sur ce sujet avec l'un des adjoints de M Dahlan qui s'est confié: "Nous autres Palestiniens, nous ne croyons pas dans la solution des deux états, car nous ne pouvons accepter un "état juif". Le judaïsme est une religion et les religions n'ont pas d'état". Quand je lui ai expliqué que la société israélienne était à 70%laïque, liée à la terre par l'histoire et non par la religion et que par "état juif" les Israéliens veulent dire "état-nation juive" (faute d'un meilleur terme), il m'a répondu "De toutes manières la Palestine ne peut contenir 2 états"…!

J'étais quelque peu déçue, du fait que l'Autorité palestinIenne avait oFficiellement approuvé la Feuille de Route. Je me suis dit "feuille de route menant à quoi? Un Moyen Orient sans Israël". Où est la volonté de réforme et de libéralisme chez les dirigeants palestiniens post-Arafat, où est l'esprit de flexibilité et de compromis tant attendu ?

J'ai confié ma déception à un intellectuel égyptien connu pour son esprit libéral dans le monde arabe. Sa réponse fut encore plus abrupte: "Les Juifs devraient se construire un Vatican, un centre spirituel quelque part près de Jérusalem, car il n'y a pas place pour un état Juif en Palestine, même pas un état national-juif. Les Juifs ont été expulsés de leur terre il y a 2000 ans, point final, de même que les Maures ont été expulsés d'Espagne il y a 500 ans!"

Ce point de vue des élites musulmanes peut être aperçu aussi même à l'Université de Californie à Irvine, où l'Union des étudiants musulmans a organisé une réunion intitulée "Un monde sans Israël" – aussi sec!

De même en mai, nous avons eu une confession radiophonique haute en couleur d'un rédacteur du journal égyptien "Al A'rabi", Abd al H'alim Qandil: "Ceux qui ont signé l'accord de Camp David…peuvent simplement pisser dessus et boire leur propre urine, parce que le peuple égyptien ne reconnaîtra jamais la légitimité de l'entité israélienne". Cette affirmation crue donne à réfléchir et me rappelle qu'en 2005, je ne peux encore nommer aucun dirigeant, journaliste ou intellectuel musulman qui ait publiquement déclaré que le conflit israélo-palestinien est un conflit entre 2 mouvements nationaux légitimes.

Un côté rêve d'un monde sans Israël et un autre voit Israël comme un partenaire important dans le développement économique et la démocratisation de la région. Est-ce que cette antinomie d'attentes éclatera dans un autre bain de sang?

Je m'adresse avec tout mon cœur à tous les Européens et Américains qui croient avoir trouvé une étincelle de souplesse dans le camp musulman progressiste à propos de la légitimité de l'existence de l'état d'Israël. Mais depuis le temps qu'on cherche à construire des ponts avec le monde musulman, on peut se demander si cet excès de bonne volonté ne devrait pas d'abord être exploité pour parvenir à définir des objectifs communs de base et pour les promouvoir par des campagnes d'information. Car jusqu'ici on n'a fait que dissimuler adroitement des abîmes d'incompréhension fondamentale (entre l'Occident et l'Orient sur la question du conflit israélo-arabe). Si on ne résout pas ces différences peu confortables, on est alors sur la voie de les payer plus cher demain.

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Albert (Albert) le mardi 28 juin 2005 - 18h34:

Après la traversée du désert des hébreux....

L'opération du DEVERSOIR, voilà SHARON dans un ENTO.NOIR....!

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Mena (Mena) le mardi 28 juin 2005 - 09h06:

Un pas de géant pour l’humanité arabo-musulmane (info # 012706/5) [analyse]

Par Laurent Murawiec © Metula News Agency



Depuis le 11 septembre 2001, je l’ai dit et répété, les Etats-Unis ont entrepris une transformation en profondeur de leur attitude traditionnelle envers le monde arabo-musulman. Cette transition n’a pas été pesée ni mûrie consciemment, elle a eu lieu dans l’urgence, sous la pression des événements. Faute d’architecture intellectuelle préalable, elle a progressé en zigzags, à la façon de la marche du crabe : elle ne suit pas le modèle d’un Reagan arrivant au pouvoir avec le dessein déterminé d’engager la lutte avec le communisme. Mais le discours fracassant que vient de prononcer la secrétaire d’Etat Condoleezza Rice au Caire marque une nouvelle étape de cette transition. On n’avait pas de dessein préétabli, mais on en a trouvé un au cours de l’action.



L’ancienne stratégie, c’était la Doctrine Eisenhower datant des années cinquante : il faut à tout prix être amis des propriétaires du sous-sol pétrolier, garantir les approvisionnements et écarter les prédateurs régionaux et extrarégionaux. D’où les accords signés en 1945 par Roosevelt à bord du Quincy avec le roi Abdelaziz ibn Saoud ; d’où l’aide massive de la CIA aux « officiers libres » égyptiens conjurateurs, Nasser et Cie, et à d’autres militaires baptisés « progressistes » par les arabistes de Washington, en Syrie et ailleurs ; face au monde arabo-musulman, au cours de la Guerre froide, on était comme les trois singes qui ne voyaient, n’entendaient et ne disaient rien. Jusqu’au grand Ronald Reagan, qui jugea ce front secondaire par rapport à sa mission principale, abattre l’URSS et le système communiste.



Afin de plaire au monde arabo-musulman, il fallait les plaindre comme victimes de l’ « impérialisme », du « colonialisme » des autres, anglais et français en particulier, d’où l’inepte erreur stratégique commise par Washington au moment de Suez en 1956. Et il fallait évidemment accepter tout ou partie du conte de la Fée Carabosse qu’est la fiction arafato-palestinienne. Certes, Washington n’alla jamais aussi loin en la matière que la veulerie européenne (Air France et Lufthansa payaient dès les années 70 une prime de racket à l’OLP, qui « garantissait » que leurs avions ne seraient pas détournés !), mais Clinton couronna le principe politique qui voulait voir dans le conflit israélo-palestinien la clé de tous les problèmes du monde arabo-musulman. Son échec en forme de débâcle – la guerre déclenchée par Arafat – n’avait cependant pas réussi à opérer un retournement dans la position dominante des Américains : il fallut Oussama ben Laden pour se résoudre à prendre le taureau par les cornes.



Malgré les interventions pressantes des dirigeants saoudiens, Bush lamina les Talibans d’Afghanistan et balaya Saddam. Le régime syrien sentit la corde se resserrer autour de son cou. Dans un Moyen-Orient enhardi, les Libanais se servirent de la première étincelle pour mettre le feu à l’occupation syrienne. L’opposition non islamique en Egypte redressa la tête. Le régime saoudien dut monter l’aimable farce d’ « élections » municipales pour s’intégrer dans l’air du temps. Après une période de flottement, le régime des ayatollahs et son « guide suprême », l’assassin en chef Khamenei, viennent de prendre une décision fatale. L’ex-assassin en chef Hachémi Rafsandjani reconverti (pour les diplomates et les journalistes occidentaux les plus crétins) en « modéré » pragmatique, aurait été le pivot d’une combine à mener avec les Franco-Allemands : poudre aux yeux permettant de cacher le programme balistique et nucléaire. Le choix – par voie d’une fraude électorale qui porte sur des millions de voix ! – de Mahmoud Ahmadinejad, islamiste radical, met un terme à cette option. Téhéran vient de couper l’herber sous les pieds des Chamberlain et des Daladier contemporains. Telle est la réaction des mollahs à la vague de modernisation et à l’onde (encore timide) de démocratisation du monde arabo-musulman, lesquelles sont strictement la progéniture de la politique de Bush.



L’invasion de l’Irak, le renversement de Saddam, ont ouvert la voie. Quelles que soient les difficultés rencontrées par la stabilisation et la pacification de l’Irak, les Irakiens ont voté en masse et, pour la première fois de leur histoire, ils ont pu voter pour les élus de leur choix ; l’effet d’exemple est là. Les paroles de Condi Rice, émissaire fidèle à la politique de son patron – à la différence de Colin Powell, champion acharné du statu quo - sont proprement révolutionnaires : « Dans le Moyen-Orient tout entier, la peur des choix librement exprimés ne peut plus justifier de priver [les peuples] de liberté… Le temps est venu d’abandonner les excuses invoquées pour éviter le dur travail de la démocratie. » Et Rice ne prétendit point que telle avait toujours été la politique des Etats-Unis, soulignant au contraire l’ampleur et le sens du changement. Plus encore, elle ajouta : « Depuis 60 ans, mon pays, les Etats-Unis, a recherché dans cette région, ici, au Moyen-Orient, la stabilité au détriment de la démocratie – nous n’avons atteint ni l’une ni l’autre. Nous avons changé de cours. Nous soutenons les aspirations démocratiques de tous les peuples. » C’est ce que Ronald Reagan disait il y a vingt-cinq ans. C’est ce que Bush dit aujourd’hui. Ecoutez donc vos peuples, dit-elle en s’adressant aux dirigeants iraniens et syriens ; elle avertit le despotique Moubarak de laisser tranquilles les Egyptiens qui soutiennent les réformes, et de cesser l’intimidation et la violence envers eux. Avec une pointe de sarcasme, elle félicita Moubarak d’avoir « ouvert la porte au changement. » Il est temps, ajouta-t-elle, « que l’Etat de droit remplace les décrets d’urgence et qu’une magistrature indépendante remplace l’arbitraire. » Par contre, il est inacceptable que certains groupes, comme le Hamas et le Hezbollah, entendent maintenir un pied dans la terreur et l’autre dans le jeu politique. « Partout au Moyen-Orient, des millions de citoyens font entendre leur volonté de liberté et de démocratie. Ces hommes et ces femmes poussent les limites bien au-delà de ce qu’on aurait cru possible il n’y a même pas un an. Ils démontrent que toute grande conquête morale commence par le refus opposé par des individus à la réalité d’aujourd’hui. » L’Etat de droit, le rejet de la violence, des élections libres et l’acceptation de leurs résultats, voilà qui définit la norme nouvelle.



Pour les tyrans, despotes et dictateurs de la région, habitués à recevoir de Washington tous les passe-droit du monde, le changement est de taille. La « Doctrine Bush » a commencé avec l’idée de porter la guerre chez les terroristes et les Etats qui les soutiennent ou qui les abritent ; elle s’étoffe désormais avec ce programme de modernisation et de démocratisation.



Ce n’est pas que tout ait changé dans la pratique américaine. Rice a certes fait une allusion appuyée à l’Arabie saoudite – ce qui eût été impensable il y a un an ou deux – mais le président Bush recevait encore avec éclat le prince héritier Abdullah il y a quelques semaines dans son ranch du Texas. Cependant, le mouvement d’ensemble, tout haché qu’il soit par les retours en arrière, les hésitations, les bêtises ou les erreurs, transforme l’ensemble de la démarche américaine : elle est pour l’essentiel de la même nature que celle de Ronald Reagan face à l’Empire du Mal il y a une vingtaine d’années. Le Moyen-Orient et le monde arabo-musulman ont cessé d’être exemptés de démocratie ou exonérés de la critique.



Il faut mesurer l’ampleur du changement : depuis que Bush a épousé ce cours nouveau, une véritable avalanche de livres, d’interviews, d’éditoriaux, d’envolées intéressées, d’avertissements sans frais, de « révélations » fallacieuses, un barrage de mensonges, de poncifs ressassés, se sont abattus sur la Maison Blanche. Les anciens ambassadeurs des Etats-Unis dans le monde arabe, les universitaires marrons, les experts en tous genres, les je-sais-tout de la CIA, les partisans du statu quo, les amis des despotes saoudiens et des bourreaux qui persillent le Moyen-Orient, se sont mobilisés en masse contre la politique du président. C’est contre son propre département d’Etat et contre sa CIA que Bush a changé de méthode. N’oublions pas la masse des dirigeants démocrates, sénateurs et congressmen, les hauts fonctionnaires, un certain nombre de militaires gradés qui avaient trop approché les richesses de l’Arabie. Ces tirs d’artillerie n’ont pas cessé depuis trois ans. Et tous, sans exception, répétaient le même refrain : pour régler les problèmes du Moyen-Orient, pour s’attaquer au terrorisme, il faut, d’abord, avant tout, toutes affaires cessantes, « régler » le problème israélo-palestinien, qui conditionne tout le reste. Pour ce faire, Israël doit faire des concessions. A ce moment, et à ce moment-là seulement, etc., etc., etc.



C’est cette pensée inique que Bush a passé par dessus bord. C’est ce que vient de manifester avec éclat Miss Rice. C’est à cette aune qu’il faut mesurer le courage politique de Bush : il est considérable.



On se souvient peut-être, par contraste, d’un discours prononcé au Caire par Jacques Chirac au tout début de son premier mandat, où il annonçait son intention de relancer la grande politique moyen-orientale du général de Gaulle. Si fait : elle fut articulée sur Arafat, Assad, Saddam et Moubarak. C’est la politique arabe de la France. C’est celle que défendait, copains et coquins compris, la croisade anti-Bush de Villepin, et les manifestants parisiens conspuant « Busharon » afin de mieux faire copain-coquin avec les Nassrallah et Cie. C’est la politique de l’Union Européenne, qui n’a jamais rencontré de terroriste arabo-musulman qui n’ait pas de griefs justifiés et de revendications légitimes. Cette politique, est-il besoin de le souligner, a passé le stade de la faillite pour atteindre celui de la banqueroute. La politique de Bush est conquérante. L’Eurabia chancelle. Bush va continuer.



Mais, objectera-t-on peut-être, la partie est loin d’être gagnée en Irak. « Au contraire » diront tous ceux qui voyaient l’armée américaine « embourbée » au bout de trois jours de campagne contre l’Irak ; qui « savaient » que le transfert de souveraineté à l’Irak ne marcherait pas ; qui « savaient » que les élections n’auraient pas lieu ; ceux qui savent que le terrorisme vaincra, etc. – en un mot, ceux qui savent toujours tout parce qu’ils savent avant de regarder, grâce aux ventriloques idéologiques dont ils sont les marionnettes. Je me permettrai d’avancer une analyse quant à ce qu’il est convenu d’appeler la « violence » en Irak. Quiconque observe les ruptures intervenues partout dans le monde pour qu’ait lieu une véritable modernisation, sait qu’il est rarissime que ces ruptures aient eu lieu sans guerre civile. Partout en Europe les bouleversements furent révolutionnaires, violents, dangereux (sauf en Angleterre, et encore, aurait dit le Lord Protector Cromwell, et aux Pays-Bas). Même la Suisse connut une guerre civile au XIXème siècle. Le Japon eut la sienne avant le succès de Meiji, qui n’était que modernisation partielle. On peut multiplier les exemples. La guerre qui a lieu aujourd’hui en Irak est une guerre de modernisation. Elle oppose d’un côté les modernisateurs irakiens, appuyés par les troupes de la Coalition, aux contre-modernisateurs islamo-nationalistes, appuyés par les djihadistes et les arabo-fascistes « laïques ». La partie est loin d’être gagnée. Elle a été engagée. En se rangeant résolument du côté de l’exigence de liberté, l’administration Bush fait un pas de géant en direction de son succès.

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Emile_Tubiana (Emile_Tubiana) le lundi 27 juin 2005 - 22h26:

Apparu dans Haaretz d'aujourd'hui 27 juin 2005
Nadav Shragai, Haaretz Correspondent, and Haaretz Service: Right-wing refusenik soldier to face IDF disciplinary hearing in Gaza



Title Refusenik soldier Bieber: I didn`t come from U.S. to expel Jews


Name: Emile Tubiana Position

City: Lehigh Valley State: USA


How can someone take any position from so far away? I was an officer, we have learned and we taught not to desobey orders unless human life is in danger.(I guess the same teaching exists in the IDF) If Avi Bieber does not like to demolish houses, this is his prerogative. But his superior is the one who is in charge. If not, how could an army function, if every soldier decides what`s good and what`s bad. Discipline must be.

As for the disengagement, Sharon should have explored every avenue, even the one that needed a referendum. In a democracy you cannot escape the will of the people. Here the people did`t have the chance to speak. The demonstrations and the "refusenik" attitude are the only way the people could express themselves when the leader wants do it all alone. Today it is the disengagement, tomorrow it could be any other action against part of the people. One should not forget, the Jewish people are not dumb. As Ben Gurion said to the president, when he visited the US Congress: "You have 500 representatives to win over, I have one million citizens, each one with his own view, that I have to convince." I guess Sharon convinced the Knesset, with all kinds of tactics, but he failed to convince the people.

In any event if the Arabs didn`t succeed to destroy Israel in the battle, the Jewish people can, if
the freedom of expression is taken from them..

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Pauline (Pauline) le lundi 27 juin 2005 - 19h07:

Demain, la religion juive hors la loi en Russie?

Le Parquet russe ouvre une enquête contre le Shulhan Aruch, et étudie une éventuelle interdiction de la religion juive.

Demain, la religion juive hors la loi en Russie? (Ha’aretz) http://www.haaretz.com/hasen/spages/592764.html

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Mailroom (Mailroom) le lundi 27 juin 2005 - 18h54:

Salim Hilali : le chantre de la modernité


Salim Hilali est né à Bône (Annaba) en Algérie le 30 juillet 1920, d'une modeste famille de boulangers, originaire de Souk Ahras ? berceau d'une des plus grandes tribus Chaouia, les Hilali. Très jeune, il quitte ses parents et débarque à Marseille en mars 1934 d'un bateau "moutonnier". Il "monte" à Paris pour l'Exposition universelle de 1937. Il y commence une carrière de chanteur espagnol. C'est sa rencontre avec les chanteurs Bachtarzi Mahieddine et Mohamed Elkamal qui marquera le début d'une carrière fabuleuse de chanteur oriental.
En 1938, il fait la tournée des capitales européennes avec la troupe de Mahieddine et, la même année, il se produit dans un spectacle grandiose dans le plus grand cinéma de Marseille, place du Théâtre. Il ne tarde pas à "monter en flèche". Malgré son amour pour le chant espagnol il est resté très attaché à la musique algérienne et il détiendra le record de la vente des disques en Afrique du Nord.

En 1940 il fut sauvé des camps de concentration grâce à l intervention de Si Kaddour Benghabrit, recteur de la Mosquée de Paris, qui lui délivre une attestation de conversion à l'islam au nom de son père et qui pour corroborer cela, fait graver le nom de son père sur une tombe abandonnée du cimetière musulman de Bobigny. De plus il le fait engager au café de la Mosquée de Paris où il s'est produit régulièrement avec des artistes aussi importants qu'Ali Sriti et Ibrahim Salah. En 1947, il crée un cabaret "Ismaïlia Folies" dans l'hôtel particulier de Ferdinand de Lesseps, avenue Montaigne à Paris. En 1948, il en crée un second, "Le Sérail", rue du Colisée.

En 1949, au sommet de sa carrière, il choisit de vivre au Maroc où il est, comme partout, reçu dans les grandes familles. Il installe à Casablanca un des plus somptueux cabarets du monde, "Le Coq d'Or" avec six salons décorés de draperies tissées d'or et de meubles Louis XV authentiques. A cette époque il est souvent allé à Tunis pour engager des artistes chanteurs et musiciens, entre autres "la grande dame" de la chanson tunisienne, Chafia Rochdi, à laquelle il vouait une admiration sans bornes.


En 1965, il se retire à Cannes dans une magnifique villa où il vit entouré d'oeuvres d'art et de bibelots rares. La passion de la chanson ne l'ayant jamais quitté, le voilà en 1970 qui entreprend une deuxième carrière, cette fois en français, avec une musique qui reste néanmoins très influencée par la musique arabe. C'est la première fois qu'un chanteur oriental tente de faire carrière en Europe en y apportant ce qu'il y a de mieux dans la musique arabe, le rythme et le raffinement de la mélodie. La parution d'un disque chez Polydor en 1970 fut suivie par un grand gala dans une salle inhabituelle pour la musique de variétés: "la salle Pleyel", réservée d'ordinaire aux divas et autres grands interprètes de musique classique. La salle était comble le soir de cette première internationale mais le public habituel de Salim, qui lui faisait fête, le tira insensiblement vers ses grands succès de la musique arabe.Le lendemain, la presse unanime ne tarissait pas d'éloges sur la nouvelle étoile que le monde occidental venait de découvrir. Les radios et la télévision firent le siège de l'artiste pour obtenir une interview ou pour l'intégrer dans leurs grandes émissions. Salim fut terrorisé par cet assaut médiatique qui dérangeait la retraite dorée qu'il s'était construite dans sa grande villa de Cannes.

Fuyant la vie trépidante qui risquait de devenir la sienne, il préféra retrouver sa vie paisible et tranquille, ne donnant accès à personne dans sa vie privée et ne prenant de "bain de foule" que de temps à autre, selon son bon plaisir et non par obligation professionnelle. Il indemnisa totalement la compagnie de disques pour les frais engagés et reprit sa liberté .

Il avait consacré près de quarante ans à la musique maghrébine qu'il avait servie avec tout son talent, suscitant des vocations et une multitude d'imitateurs qui ne se cachaient pas pour lui emprunter un style qui a marqué toute une génération ou puiser allègrement dans son répertoire. Bien des artistes, dont Enrico Macias, n'ont fait que suivre une voie toute tracée. Depuis les années 70, il n'a jamais cessé d'enregistrer des chansons, dépensant des sommes colossales pour monter d'abord un studio à Cannes et ensuite un autre à Paris, pour son plaisir personnel. Il y passait des nuits entières et y conviait les meilleurs musiciens arabes et espagnols. Mieux encore, le "métier" aidant, sa voix et son art se sont affirmés, apportant à son interprétation une souplesse et une sûreté infinies et faisant de lui un artiste inégalable.

En dehors de ses activités d'antiquaire, où il a montré un goût sûr et délicat, il n'a jamais refusé de faire des galas sur la Côte d'Azur, à Paris, au Maroc, à Montréal. Sa spécialité était l'animation des mariages des grandes familles du monde arabe: le roi du Maroc qui avait pour lui la plus grande admiration l'a convié au mariage de sa fille aînée, lui faisant un pont d'or. Pour cerner ce personnage hors du commun, je vous invite à vous reporter à ce que dit de lui un journaliste canadien, Nighthawk, de la Gazette de Montréal, qui a assisté au spectacle que Salim a donné en novembre 75 à Montréal, Place des Arts, devant mille huit cents personnes: "Ses chansons sont presque toutes arabes, avec une touche de modernisme, dans le style qui a donné naissance au flamenco. (...) Salim Halali est énergique, dynamique, plein de charme et il établit une relation très intime avec son public, à la façon de Manitas de Plata. Il entre en discussion avec un spectateur, tourne un compliment à une dame au milieu d'une chanson. Il s'arrête pile dans une chanson triste et s'embarque sur un solo de daraboukha qui fait naître des battements de mains dans le public, dans une frénétique accélération de rythme. Il s'investit totalement dans son chant, se donne dans la joie avec des caprices d'enfant gâté. (...) Il vocalise sur chaque syllabe et les variations se succèdent en une arabesque fleurie dans une orgie de couleurs.(...) D'une chanson française assez pauvre quant au texte, (...) il a su faire un kaléidoscope de sons d'une durée de quinze minutes. Il connaît à la perfection tous les secrets du chant oriental".

Voici donc, pour finir de retracer cette carrière éblouissante, un dernier album consacré à "Salim Hilali au Maroc". pays où il a résidé pendant plus de dix ans. Il y est présenté les oeuvres typiquement marocaines qu'il interprétait régulièrement au "Coq d'Or" et dans ses galas au Maroc et à l'étranger.

Marc

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Email (Email) le lundi 27 juin 2005 - 18h52:

DECES DE SALIM HALALI

J'ai l'immence douleur de vous annoncer le décés de SALIM HALALI le 25 juin 2005 à VALLAURIS

SA NIECE