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Discus: ADRA : LES COMMENTAIRES D'HARISSA: Commentaires 2005: Commentaires Juin 2005: Archive jusqu'au 12/juin/2005
Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Email (Email) le dimanche 12 juin 2005 - 07h37:

TUNES CELEBRES

vous serez aimable de bien vouloir rajouter dans la liste des tunes célèbres le nom de Monsieur le Professeur Houry Sydney
Chef de service de chirurgie générale à orientation digestive et viscérale .
Hopital Tenon .

PS : né à Tunis

Arye Saada

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Sarel (Sarel) le samedi 11 juin 2005 - 23h39:

Bonsoir a tous "" Une idee ""
LE JUIF QUI SE DETACHE DE SON ANCRE DE PRONFONDEUR
SE RETROUVE EN SURFACE SANS GOUVERNAIL A LA MERCI
DE SES POURSUIVEURS

SHALOM A TOUT LE MONDE

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Moshébé (Moshébé) le samedi 11 juin 2005 - 22h25:

Boukornine

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Sarel (Sarel) le samedi 11 juin 2005 - 21h12:

CHER MR TUBIANA
J;ai lu votre avis au sujet de mes questions .Cela m'a fait plaisir et c'est naturel que j;y reponde Je ne tiens pas a penetrer dans vos jugements deja pris et reflechis.
Je vais essayer moi meme d;etre plus explicite pour permettre de voir mieux le probleme Quand on veut parler ou refechir au sujet du peuple juif Je prefere aller depuis le debut.Sinon ce sera une perte de maillons qu;on ne peut combler par des reponses actuelles sur les faits du jour
Quelqes semaines apres sa naissance a la sortie d;Egypte le peuple regrette et se rappelle la marmite de viande d ;avant Il a oublie les centaines d/annees de travail obligatoire et toutes les lois qui ne lui permettaient pas de vivre et les miseres ensuivies .Et apres qu;on ait fait un triage pour etre sur de ceux qui acceptaient de quitter sans
regarder en arriere ;a l;aide d;un signe en forme de main trempee dans le sang du mouton {signe d;un des dieux d;egypte} immole la veille
C;etait la premiere preuve d;identite du juif aux yeux du monde
Et comme je le disais deja depuis le depart 'on sent le manque de cohesion et de foi qui va gener la formation d'un nouveau peuple.
ET cette fissure par son manque de croyance totale survivra autour du jusqu’noyau central sans vouloir ou sans pouvoir de le quitter
Cette enveloppe essayera de tout temps de paraitre comme les autres peuples .Ellevoudra effacer certaines lois pour ne pas se differencier
des autres.Et de la l;assimilation n;est pas loin et c;est pour cela que le
peuple juif n;est que de quelques millions en surplus de toutes les poursuites pratiquees par tous les peuples.Ces milliers d;annees d;histoire n;ont pas change la formation interne de ce peuple unique
Une minorite tres attachee aux lois et la majorite qui change d;apres les evenements .Mais dans le temps qu;ils sont ensemble unis {pas forcement dans le meme endroit ou etat }ils se conduisent dans le besoin sous l;ordre inne de garantie mutuelle .IL faut remarquer
Que l;instinct d;etre comme les autres et renier pour cela ses origines n;a pas change. Et c;est la raison majeure qui a elimine les
Royaumes hebreux .Le manque de justice a cree la haine et les classes
qui ont permis aux forces exterieures de les chasser.Aujourd;hui l;intention reste la meme et pour y arriver on use d;autres moyens plus modernes
Je vous laisse imaginer quelques unes et j;arrete la
J;espere que j;ai donne un petit appercu sur le peuple juif
J;ai tenu a expliquer ce debut d;histoire qui a mon avis peut nous aider a mieux comprendre le probleme que nous vivons actuellement avec ses derives et ses compliquations qu;on ne croit pas pouvoir resoudre.Merci et si cela vous interresse faites moi signe je ferai l;effort avec plaisir de continuer ce traite sur le peuple pas comme les autres etsurtout ne croyez pas que j'ecrit tout cela de vous rappeller la bible .Loin de la C'est le point philosophique qui en decoule qui est a remarquer
Shalom sarel

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Douda (Douda) le samedi 11 juin 2005 - 21h05:

La Douda : ( Hak El Ouet International Tracking Station )

Le Ftileur :

Au lieu de nous abreuver d’un copier collé aussi encombrant, il suffisait à Madame Pauline, de nous indique le lien:

http://www.minorites.org/article.php?IDA=9529

Les Adrassiens sont assez futés pour aller y cliquer dessus, et lire l’article de : “Corinne Scemama” qui les intéressera certainement, épargnant ainsi la mémoire du serveur harissa.com

Merci de votre compréhension.

Wnessou El Douda

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Braham (Braham) le samedi 11 juin 2005 - 21h03:

H'ag Sameah'

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Bekhor (Bekhor) le dimanche 12 juin 2005 - 00h32:

Monsieur TUBIANA,

Voila une belle leçon de morale démocratique que vous infligeait a un
"grand journaliste" de « HAARETZ » et par ricochet au premier ministre "Sharon".

Malgré que je suis pour le départ de la bande de Gaza des colons, je dis attention départ contre garantie sécuritaire et non pas départ pour faire encore un geste gratuit envers le peuple palestinien qui ne pense qu'a l'entière destruction d'Israël, pour l'instant.

Vous avez raison et je suis de votre avis, si les colons qui se sont installés dans la bande de Gaza avec la bénédiction du gouvernement Israélien doivent partir, il faut négocier avec eux, et prendre en considération avec grand sérieux leurs desideratas.

Mais le gouvernement doit faire attention aussi, de ne pas tomber dans des revendications fanatiques de la part des colons de Gaza.

Bref en clair Sharon doit mener la politique « d’une main d’acier dans un gant de velours » avec les colons et avec le gouvernement palestinien.

Encore une fois Bravo Monsieur Emile Tubiana.

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Bekhor (Bekhor) le dimanche 12 juin 2005 - 00h12:

LE RABBIN DE « JEBENIANA ».
« SIDI ABOU ISHAQ EJEBENIANI »

A trente kilomètres au nord de Sfax en Tunisie il y a, un petit village appelé « JEBENIANA » ce nom est composé de deux mots en arabe « JEBENI » qui veut dire « il m’a emmener » et le mot « ANA » qui veut dire « ici ».

A l’époque ce village était peuplé uniquement par une cinquantaine de famille juives, ces dernières vivaient de la cultures des olives et de l’étude de la Thora, bien entendu le choix d’avoir choisi comme métier la culture des vergers d’oliviers n’était pas dénué d’intérêts, car cette culture laisse presque huit mois par an, de temps libre et donc, permettre de pouvoir se vouer pendant ce temps libre a l’étude de la Thora.

Certaines de ces familles étaient de riches propriétaires terriens, et patrons de moulins d’huile d’olive ("MAASRA").

Il y avait un Bet-Hamidrash et un Talmud Thora dans ce village typiquement juif.

A l’époque des faits relatés, Le Rabbin de ce village s’appelait « Eliaou Hacohen », ZAL. C’était un grand érudit, bien imprégné dans l’étude de la Kabbale et initié au secret de l’ésotérisme
(Le « Sod » kabbalistique).

Ce rabbin était originaire de l’Ile de Djerba, c’est le Cheikh (chef) du village de l’époque
« Haim Zeitoun » ZAL, qui avait fait le voyage a Djerba afin d’emmener un nouveau rabbin pour la petite communauté de son village afin de remplacer le précédent rabbin qui était décédé.

En arrivant à Djerba, le cheikh Haim Zeitoun ne trouva aucun rabbin qui voulait se déplacer dans son petit village, sauf le rabbin Eliaou Hacohen qui accepta ce poste.

Le rabbin Eliaou Hacohen, mis à part son érudition certaine, n’était pas représentatif dans ses élocutions et dans son apparence, il avait une voix très fluette, c’était presque une voix de jeune fille, aussi, il avait un défaut d’élocution, il bégayait.

Mais malgré sa modestie et son effacement, le rabbin avait d’autres atouts, a part la « Samkhout » (diplôme) de rabbin qu’il avait, il était aussi chokhét, (savait abattre les animaux selon le rite juif) de plus, il était « mohel « (circonciseur), c’est ces deux atouts qui décidèrent le cheikh Haim Zeitoun a embaucher ce rabbin.

Au début de son installation dans le village le rabbin Eliaou Hacohen fut la risée de tout le village de par rapport a sa voix de jeune fille, mais ce qui dérangeait le plus les villageois, c’est que les offices de prières étaient beaucoup plus rallongées qu’a l’accoutumée, de part, le bégaiement de ce nouveau rabbin.

Beaucoup de fidèles de ce village demandèrent le départ de ce nouveau rabbin, qui avait décidément, a leurs yeux, beaucoup de défauts, mais le cheikh Haim Zeitoun les fit patienter pour un nouveau remplacement de rabbin, en prétextant qu’ils pourraient êtres privés de rabbin pour les fêtes de Rosh-Hashana et Kippour qui s’annonçaient pour bientôt, mais il promit qu’après les fêtes, il ferait un nouveau voyage et essayerait de trouver un nouveau rabbin.

Entre temps le nouveau rabbin ne perdit pas de temps, il développa avec l’aide son fils aîné Ishaq, les études du Talmud Thora et le Bet-Hamidrash qui était dans l’enceinte de la petite synagogue du village.

Le rabbin n’était pas dupe, il avait compris que la population du village lui était hostile, et ces derniers lui faisaient bien montrer leur hostilité à son égard.

A un de ses opposants qui lui demanda comment le cheikh Haim Zeitoun l’avait choisi ?
Il répondit en bégayant fortement, qu’il ne savait pas pourquoi, mais que de toute façon, « c’est lui qui m’a emmené »
« JJJJJJJJEBNI-ANA » c’est lui qui « JJJJJJJJJJEBNI-ANA », a partir de ce moment, ses opposant se mirent a le singer et a répéter en le raillant a son insu :
« JJJJEBENI-ANA, JJJJEBENI ANA, JJJEBENIANA etc. »
C’est depuis ce temps la, et jusque nos jours que ce village s’appelle « JEBENIANA »

Cette première année, de l’installation du rabbin Eliaou Hacohen dans le village, il faisait très chaud, beaucoup plus chaud que d’accoutumée, il y avait une grande sécheresse dans toute la région de Sfax,beaucoup d’oliviers des vergers alentours se desséchèrent et la future récolte s’annonçait être illusoire.

Le rabbin s’aperçut de la détresse de ses fidèles de par cette situation de sécheresse, et décréta un
« TAANIT » (jeune de pénitence) collectif pour le lundi et le jeudi prochain, et que le prochain Shabbat pendant l’office on récitera une prière spéciale pour demander au tout puissant de déversé des pluies, et que lui de son coté, il ferait aussi des prières a part celles des offices, et il promit aussi de faire
« Taanit » tous les lundi et les jeudis pendant toute l’année et aussi pour les futures années, il dit aussi aux villageois qu’il était certain que le tout puissant accomplirait leurs prières.

Malgré la forte chaleur de la journée et la puissante clarté du soleil de ce shabbat, juste après la prière de Shahrit (prière du matin) du Shabbat, tout d’un coup le ciel s’assombrit et une pluie abondante se mit à tomber sur le village et à arroser tous les nombreux vergers d’oliviers aux alentours mais aussi à plusieurs lieues à la ronde et sur la totalité des vergers aux alentours de la ville de Sfax.

Il ne faut pas oublier que la région de Sfax et une des plus grandes forêts d’oliviers de Tunisie s’étalant sur plusieurs dizaines de kilomètres.

Mais le lendemain et les jours suivants, de nombreuses autres pluies se mirent à tomber sur la région et ce, jusqu'à la totale récolte des olives. C’était évident qu’un miracle s’était produit

Cette année la, la récolte fut très abondante, Rabbi Eliaou Hacohen continuait, a faire ses prières et a observer le « taanit » « ce jeune de pénitence » les jours de lundi et de jeudi, qui sont en fait, les jours spéciaux de sortie du tabernacle et de la lecture des rouleaux de la Thora.

Ishaq son fils avait beaucoup de charme et de par son charisme et sa sympathie il réussit a attirer beaucoup de fidèles dans les études approfondies du talmud données par son père.


Les villageois qui commençaient a réaliser l’étendue du savoir et le mérite (zkhout) du rabbin, renoncèrent a tout jamais a le remplacer, d’autant plus que le miracle de la pluie se répétât pratiquement tous les ans, pendant toute la vie du rabbin, et notre rabbin ne renonça pas a son engagement et continua tout au long de sa vie a faire « taanit » et a prier pour l’abondance de la pluie.

Aussi un deuxième miracle se produit, les oliviers de Jebeniana donnaient de plus grosses récoltes que les autres vergers d’oliviers des autres régions de Sfax, le prix des vergers d’oliviers de Jebeniana grimpaient et coûtaient beaucoup plus chers que les autres vergers de la région de Sfax, car ces vergers étaient prisés par les fellahs juifs et non juifs des alentours.

Le Rabbin Eliaou Hacohen fut vénéré et considéré comme étant, un saint homme, et ce, de
son vivant et aussi après sa mort, de par les villageois juifs de Jebeniana, mais aussi par tous les autres villageois musulmans aux alentours de Sfax qui l’appelaient :
« Sidi Abou Ishaq Ejebeniani ».

Je ne sais pas si son mausolée existe toujours ou si, il a été détruit et à quel endroit exact il se trouve, ou, ou il se trouvait? Mais quand j’étais enfant mon père m’emmena le voir, je me rappelle que ce mausolée était grand, avait une belle architecture ancienne, et qu’il avait plusieurs coupoles au dessus.

Il me fut raconté à l’époque, ou j’avais pris connaissance des faits, dans les années 1960, que depuis longtemps il n’y vivaient plus de juifs à Jebeniana, mais que la plupart de vergers d’oliviers de Jebeniana appartenaient à des juifs de Sfax.

Victor Cohen.

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Emile_Tubiana (Emile_Tubiana) le samedi 11 juin 2005 - 21h50:

Ma reponse a l'article de Mr Marcus du jounal hAARETZ Publié dans HaaretZ le 10 juin 2005

Dans son article "Time to Cut" (Il est temps pour couper) Mr. Marcus essaye de comparer la tactique surprise de Tsahal en temps de guerre contre les ennemis d'Israël avec Tsahal contre les "colons". Depuis quand les colons sont-ils les ennemis d'Israël?

Est-ce que les Juifs ont perdu leur sens et leurs sentiments humains pour utiliser de tels mots? De
tels propos ne peuvent que provoquer et inciter les colons. Pourquoi confondre les choses avec la théorie messianique?

Nous avons affaire ici avec des êtres humains raisonnables qui ont dédié une partie de leurs vies au service des intérêts d'Israël en tant que nation. Après tout, si le désengagement servira aux intérêts du peuple, pourquoi les colons doivent-ils payer le prix à eux seuls? Vous appelez cela la démocratie? Comment les colons peuvent-ils protéger leurs intérêts contre un général qui est aujourd'hui premier ministre?

Avec tout mon respect, et je ne prends aucune position, mais le gouvernement devrait se conduire comme un gouvernement démocratique, avec sagesse et non pas en usant la menace de l'IDF. Finalement, l'IDF appartient à tout le people d'Israël et pas seulement à ce gouvernement.

Dans son article Mr. Marcus a écrit: "Pourquoi ne pas en finir du jour au lendemain comme au Liban?" Et il continue: "Il est temps de couper, et rapidement". Mr. Marcus a peut-être raison, mais couper et s'enfuir a créé d'autres problèmes. Calmons les colons en commençant par écouter leurs plaintes, évaluer les difficultés qu'ils se voient confronter et essayer de résoudre le problème comme une nation et pas comme des voleurs en coupant et en fuyant.
Emile Tubiana

In his article: "Time to cut" Mr Marcus is trying to compare the surprise tactic of Zahal during war time against the enemies of Israel to Zahal against the settlers? Since when the settlers are the enemies of Israel? Have the Jews lost their mind and their human feeling for using such words? Such talk can only provoke and incite the settlers. Why confusing things with messianic theory? We are dealing here with sensible human people who have devoted part of their lives serving the interests of Israel as a nation. After all if the disengagement will serve the nation's interest, why should the settlers alone pay the price? You call this a democracy? How can the settlers protect their interst against an order of a general who is today a prime minister? With all respect, and I am not taking any position, but the government should conduct itself like a democratic government and with wisdom and not by using the threat of the IDF. After all the IDF belongs to all people of Israel and not this government alone. In his article Mr Marcus wrote: "Why not wrap it all up overnight, like in Lebanon?"and he continued "It's time to cut - and fast." Mr Marcus is maybe right, but cutting and running created other problems. Let's appease the settlers by starting to listen to their grievances, evaluating the hardship problem they are facing and trying to resolve it as a nation, not as thieves with cut and run. Emile Tubiana Apparu dans Haaretz le 10 juin 2006

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Emile_Tubiana (Emile_Tubiana) le samedi 11 juin 2005 - 18h03:

Traduction de ma reponse a un article apparu hier le 10 juin dans Haaretz

"Je suis très étonné que Sharon a démarré avec sa proposition de désengagement sans avoir d'abord pris le temps d'organiser et de construire des beaux logements pour les dit "colons", susceptibles de les satisfaire et de les attirer d'emménager dans des nouveaux foyers à l'interieur du territoire d'Israël.

Quel est le problème? S'il avait déja pris sa decision et qu'il était prêt a engager des milliards de dollars pour ce faire - certains avancent même le chiffre de 10 milliards - il aurait pu dépenser un dixieme de cette somme pour construire des logements. Personne ne veut être relogé a titre temporaire, ce qui de plus risque de durer indéfiniment, et a plus forte raison vu que les "colons" avaient deja passé par de telles expériences en tant qu'immigrants et en tant que "colons".

Il est fort généreux de la part de Sharon de faire une telle offre. Est-ce qu'Abou Mazen serait prêt à déloger quelques villages pour aboutir à la paix ?? Apres tout ces dits "colons" sont les victimes de la mauvaise gestion des interets juifs par le gouvernement.

Si la gauche n'aurait pas donnée l'appui à Sharon, le gouvernement n'aurait pas pu oser avancer une telle proposition Je veux bien croire que le désengagement est dans l'intérêt d'Israël à long terme, mais je ne suis pas d'accord de la façon dont tout cela a lieu. Je crois aussi qu'Israël en tant que pays de la haute technologie aurait pu faire mieux. Maintenant que le gouvernement a raté cette opportunité, il se doit de compenser les "colons" d'un montant d'une valeur au moins trois fois égale à celle de leur maison et de leur fond de commerce pour chaque 10 années vécues dans la colonie."

Emile

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Mena (Mena) le samedi 11 juin 2005 - 05h43:

Le trip de Luc Rosenzweig dans les méandres de la Propalestine française (info # 011006/5) [analyse]

Par Viviane Miles © Metula News Agency



Nous avons tous constaté que la situation du conflit israélo-palestinien, figée depuis longtemps – et surtout depuis près de cinq ans, lorsque la deuxième Intifada a éclaté –, a progressé depuis l’entrée en fonctions du nouveau dirigeant de l’Autorité Palestinienne, Mahmoud Abbas, qui a succédé au raïs défunt. Si la donne a changé sur le terrain, si le principal obstacle est tombé et qu’on commence, malgré les difficultés, à entrevoir des possibilités nouvelles au Proche-Orient, en France par contre, les mentalités ont encore beaucoup de mal à évoluer. Que ce soit dans les médias, le système scolaire ou la sphère politique, la sympathie pour le peuple palestinien se manifeste à tel point que certaines attitudes antisémites qu’elle génère sont désormais perçues comme tout à fait normales et anodines.



Dans une lettre ouverte adressée à ses amis propalestiniens et parue récemment [1], Luc Rosenzweig, ancien journaliste à Libération, puis rédac-chef au Monde, qui partage aujourd’hui son temps entre sa chronique sur RCJ, ses papiers pour la Ména, l’enseignement du journalisme et ses activités littéraires, a côtoyé les mouvements révolutionnaires dans sa jeunesse. Ainsi commence-t-il naturellement par aborder quelques considérations historiques, avant de se lancer sur un track au plus profond d’un pays imaginaire qu’il nomme la Propalestine, une contrée peuplée de Propalestiniens de tous bords.


Le voyage de Rosenzweig débute par la dénonciation d’une contre-vérité, d’un travestissement de l’histoire. Il s’agit de l’acte de décès de Yasser Arafat, qu’un officier d’état-civil consciencieux de la commune de Clamart a rédigé avec la mention de Jérusalem comme lieu de naissance, alors que chacun sait pertinemment qu’il est né au Caire. S’il arrive, comme l’explique Rosenzweig, que des souverains – généralement des despotes – arrangent eux-mêmes certains détails de leur biographie à leur avantage pour la postérité, c’est la première fois qu’un Etat démocratique moderne, en l’occurrence la France, détourne sciemment la vérité au profit de la propagande de l’un des protagonistes d’un conflit. Cette « erreur » de transcription n’est pas exempte de sens symbolique et pourrait contribuer à donner aux Palestiniens le feu vert moral pour revendiquer la souveraineté absolue sur Jérusalem, ce qui délégitimerait encore un peu plus, aux yeux des sympathisants de la cause palestinienne, les droits de la partie israélienne.



Cette Propalestine que Luc Rosenzweig présente, n’est pas une entité concrète, loin s’en faut : c’est une utopie, un « non-lieu », que pourtant beaucoup associent à un espace géographique localisé entre la Méditerranée et le Jourdain, un territoire aux frontières floues appelé Palestine, idéalisé par tous ceux qui, naïvement, rêvent d’un monde meilleur, à l’instar de la Prosoviétie, de la Prochine ou de la Procastrie d’avant. La Propalestine est née à point nommé pour canaliser la polarité du bien contre le mal, du faible contre le fort, des pierres contre les tanks. Dans ces circonstances, il ne reste plus de place pour l’impartialité ni même pour une approche nuancée du conflit israélo-palestinien. Les Propalestinens de Propalestine ont présupposé qu’il y a un bourreau et une victime, et ceux-ci ne sont pas interchangeables. Cette vision tronquée n’a que faire de l’histoire, la vraie, ni des victimes israéliennes.



A tant défendre ce pays imaginaire, dont les fondations reposent sur la propagande et le poker-menteur, c’est la naissance de la Palestine réelle et nécessaire que les Propalestiniens gênent dans sa réalisation. Dans son chapitre sur « Les belles histoires de l’oncle Yasser », Rosenzweig nous dresse un tableau des talents de manipulateur d’Arafat, qui, s’il n’était pas si lourd de conséquences pour Israël, prêterait franchement à rire, tant les ficelles sont énormes. Et effectivement, plus le mensonge est gros, plus il a des chances de passer. Lorsqu’Arafat niait la perpétuation d’une nation juive, traitant les Juifs d’Europe centrale d’ « usurpateurs » et de « faux juifs », et qu’il prétendait que « les Palestiniens d’aujourd’hui sont, eux, les authentiques héritiers des tribus juives de l’antiquité », il convainquait les foules, non pas seulement parmi sa population, mais aussi parmi les « intellectuels » de France, pardon, de Propalestine.



Sur le thème de l’engouement des Propalestiniens pour Arafat, champion toutes catégories du double langage, qui a réussi à inoculer dans leurs esprits un « fétichisme du keffieh, une mythologie de l’olivier et un romantisme de la kalachnikov défiant toutes les descriptions objectives », Rosenzweig pointe du doigt « cette vision ‘poétique’ du combat palestinien qui s’est imposée dans l’imaginaire français, au point de faire présenter comme de preux mousquetaires les bombes humaines qui vont semer la mort dans les discothèques de Tel-Aviv. » (p. 46-47). A partir d’une telle conception des choses, Israël est forcément le coupable idéal de tous les maux sociaux, économiques et même psychologiques de la société palestinienne (et pas, aussi, insidieusement, de la société française ? Ndlr.). Il ne vient à l’esprit de personne, en Propalestine, de remettre en cause ces accusations ineptes, véhiculées par les médias, ni de considérer que le sous-développement chronique dans lequel macère le peuple palestinien est la résultante de la politique corrompue et biaisée de Yasser Arafat, qui a détourné les millions d’Euros d’aide de l’Union Européenne à son profit, tout en laissant sa population dans le marasme et le désespoir. Bien plus, la « culpabilité » de facto d’Israël tend à légitimer le terrorisme comme seule réponse possible des Palestiniens acculés à cette extrémité ! De là à délégitimer l’existence d’Israël, sous prétexte que sans Israël le monde entier se porterait mieux, il n’y a qu’un pas, que beaucoup ici franchissent sans état d’âme.



Mais le danger ne s’arrête pas là. Comme le dit très justement mon voisin de Haute-Savoie, la « Propalestine sert aux régimes arabes corrompus à détourner la colère de leurs populations frustrées. La Propalestine est, dans nos cités, le vecteur de radicalisation d’une jeunesse issue de l’immigration, qui a vite fait d’assimiler le Juif à l’Israélien. » (p. 40).



Ce parcours sur les chemins de la Propalestine française amène Luc Rosenzweig à passer en revue toute une série de portraits type parmi ses amis – ou plutôt ses ex-amis – qui, faisant cause commune avec le peuple palestinien, ont définitivement mis de côté sens critique, objectivité et justice. Il est d’ailleurs intéressant de remarquer que ces anciens amis se répartissent de la gauche à la droite, sans exclusive : la tentation propalestinienne faisant fi des clivages politiques, les sympathisants de la cause se comptent aussi bien chez les trotskistes que chez les gaullistes, les socialistes ou les verts.



La première catégorie à passer au tamis rosenzweigien est la frange extrême de ces Propalestiniens, qu’il ne considère même pas comme ses ex-amis et « dont la détestation d’Israël a depuis longtemps franchi la ligne mouvante qui sépare l’antisionisme radical de l’antisémitisme new look. » (p.97). Autour de ceux-là, à l’image d’un Ménargues ou d’un Dieudonné, mêlés aux négationnistes de la Shoah ou aux amoureux du Hezbollah libanais, commence – heureusement – à se tisser un « cordon sanitaire » qui les isolera peu à peu.



Puis il passe à ses amis trotskistes, ceux qui considèrent l’Etat juif comme détestable, simplement parce que c’est un Etat-nation, inacceptable dans leur conception internationaliste du monde. Quand la Palestine sera un Etat – car je suis convaincue que cela arrivera un jour – se mettront-ils à la détester de la même façon ? Des trotskistes, mon camarade de la Ména glisse vers les écologistes et les altermondialistes, qui manifestent leur militantisme propalestinien plutôt émotionnellement que théoriquement. Lipietz et Bové en tête, ils condamnent irrévocablement Israël et reprennent à leur compte les accusations infondées, lancées par la propagande de leur idole au keffieh à damier. Dans la représentation des communistes, Israël symbolise le sempiternel cliché impérialiste ; et pour le combattre, ils sont prêts à s’allier avec l’islam radical, au risque d’y perdre leur âme laïque. Chez les socialistes, la position est plus nuancée, tiraillés qu’ils sont entre l’héritage d’une vieille amitié avec nombre de politiques israéliens de gauche, comme Shimon Pérès, et la nouvelle tendance antisioniste, qui a poussé, entre autres, à exclure de leur parti l’irréprochable député européen François Zimeray, parce qu’il réclamait une commission d’enquête pour informer l’Europe sur les détournements des subventions de l’UE par l’Autorité Palestinienne.



De l’autre côté de la ligne médiane, quoique moins nombreux qu’à gauche, les Propalestiniens sont pourtant aussi représentés chez les gaullistes, dont le « courant pro arabe s’est développé depuis la fin du conflit algérien. Jacques Chirac est la parfaite incarnation de ce tropisme arabophile des héritiers du Général, qui trouvent dans le soutien appuyé à la direction palestinienne et dans une critique sans concessions des positions israéliennes quelques avantages matériels et surtout le sentiment d’incarner une continuité. » (p. 112). La politique proche orientale du Quai d’Orsay, quant à elle, est bien connue des lecteurs de notre agence, et c’est un fait que beaucoup d’Israéliens n’hésitent pas à considérer « le palais des bords de Seine comme le repaire antisémite le plus actif depuis la destruction du bunker d’Adolf Hitler. » (p. 114). Passant à ceux des catholiques qui voient dans les Palestiniens des opprimés, il en découle consécutivement que ceux-ci condamnent l’oppresseur au nom de leur foi. Quant au courant principal du protestantisme, qui pendant longtemps partageait des valeurs communes avec les juifs, il a effectué un très net virage qui l’amène à des positions violemment antisionistes.



Last but not least, les supporters propalestiniens se comptent aussi dans les rangs de la communauté juive française, au sein desquels on trouve des intellectuels comme Michel Warschawski, Dominique Vidal ou Sylvain Cypel. Pour diverses raisons, liées sans doute à leur difficulté à assumer leur judéité, ces défenseurs de la cause palestinienne – par peur ou par honte de paraître trop pro israélien ? – croient devoir en faire plus que les autres pour être crédibles. Ils sont bien sûr les meilleurs alibis des tenants purs et durs du propalestinisme, qui les citent pour se couvrir dans leurs déclarations antisémites.



L’opuscule de Luc Rosenzweig propose un éclairage nouveau sur tous ceux qui, de droite à gauche, se sont laissés influencer et berner depuis des années par l’ancien leader palestinien, et permet de comprendre pourquoi tant de gens ont penché aveuglément pour la cause palestinienne sans chercher à connaître la cause israélienne. Encore faut-il que les destinataires de cette lettre la lisent vraiment pour faire évoluer les mentalités. Tous ceux qui prônent une paix juste et durable – et les Propalestiniens prétendent que c’est leur but –, ne peuvent faire l’économie du dialogue. Luc Rosenzweig lance donc un appel à une écoute d’Israël, et à une analyse plus équilibrée qui la respecte au lieu de la dénier.



Et sur le terrain, il restera à Mahmoud Abbas, l’actuel dirigeant de l’Autorité Palestinienne, avec l’aide des autres Etats démocratiques, de prouver que, loin de la Propalestine nauséabonde, peut exister un nouvel Etat appelé Palestine, vivant à côté de son voisin israélien et non à sa place.







Notes :



[1] Luc Rosenzweig : Lettre à mes amis propalestiniens, Ed. de la Martinière, 2005 (10,00 €).

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Mailroom (Mailroom) le samedi 11 juin 2005 - 01h23:

Cher monsieur Halfon

Excusez mon faible francais . Je suis ne a gabes en 1948 , j’ai quitte gabes a l’age de 14 ans (en 1962) avec ma famille , j’habite a Beer-Sheva (Israel) .

Grace a “Harissa” je connais l’histoire des juifs tunisiens.

Ma mere avait l’habitude de prier et demander grace de sidi-boulbaba, elle ma racontee que sidi-boulbaba est un rabbin et que lorsque les musulmans ont conquis la Tunisie, ils parlent du coiffeur de Mouhamed et ils ont consruits sur la tombe une mosquee.

Ma mere ma racontee aussi que sur le marbre etait grave en hebreu et les arabes ont interdit aux juifs d’approcher de la tombe.

Est-que vous connaissez l’histoire de ce rabbin “sidi-boulbaba” ?

Merci

David Barzelay

Beer-sheva

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Emile_Tubiana (Emile_Tubiana) le vendredi 10 juin 2005 - 22h19:

Apparu dans Haaretz le 10 juin 2006

En reponse a l'article de Eliahu`s comments on pullout confuse followers

I am very astonished that Sharon went on with his proposal of disengagement without first taking the time to organize and to build attractive housing, which could not only satisfy the settlers but
entice them to move to the new homes in Israel proper. What`s the problem? If he had already made up his mind and he is ready to engage the nation billions of dollars in spending- some mention numbers of 10 billion or more - he could have spent a tenth of this to prepare attractive housing. Nobody in Israel is prepared to move to temporary housing, which all know lasts indefinitely, and even less so the settlers, who already went through this kind of hardship.

It is very generous of Sharon to offer such a deal. Is Abou Mazen prepared to remouve a village or two for the sake of peace? After all the settlers are the victims of the government`s mismanagement of the Jewish interest. If the left was not pushing with Sharon, the government could do nothing to move the settlers. I believe that the disengagement could be in the interst of Israel but I am not supporting the way it is done, I believe Israel as a high-tech nation could have done a better job. Now that the goverment has missed this opportunity, they should compensate the settlers with an amount of three times the value of their housing and their business for each ten years of living in the settlement.
Emile