Archive jusqu'au 09/juin/2005

Discus: ADRA : LES COMMENTAIRES D'HARISSA: Commentaires 2005: Commentaires Juin 2005: Archive jusqu'au 09/juin/2005
Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Douda (Douda) le jeudi 09 juin 2005 - 21h10:

La Douda : ( Hak El Ouet International Tracking Station )

Le Ftileur : Tentative de réponse à Mr. Sarel.

* Apres 500 ans on montre du doigt en Espagne celui qui etait devenu chretien en ce temps la Si un juif peut mener une vie en dehors de ses racines et pense que le probleme est resolu Ca ne veutpas dire que d'autres minorites se conduisent comme lui.

Voici un exemple qui prouve le contraire : Les heures sombres que vécut la Tunisie sous le règne des Almohades de Abdel Moumen, qui vinrent de Tinmen au Maroc imposer à notre nation les premières maranisations dés 1160, en forçant les Tunisiens Chrétiens comme Israélites à se convertire à l’Islam (Ce dont s’inspirèrent plusieurs siècles plus tard, les rois très catholiques d’Espagne). Chrétiens comme Israélites qui accéptèrent la conversion, continuère dans le secret de leurs demeures à
accomplire leurs cultes et leurs rituels, plus tard certains reprirent leur religion d’autres non.

Voire le site : http://www.chemla.org/Tunisie.html ,,, et bien d’autres.

* Définition selon le Larousse encyclopédique : Juif : Dans l'Antiquité, habitant du royaume de Juda.

* Définition selon la Halaka : Juif : Celui qui est né d’une mère Juive.

A Sarel de tenter de répondre aux autres question,,,

Wnessou El Douda

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Albert (Albert) le jeudi 09 juin 2005 - 20h04:

POUR MOSHEBE....LA PHOTO DE CLASSE DE LA GOULETTE...VOTRE FEMME Y EST...CHERCHEZ LA...

PHOTO DE LA GOULETTE

ALBERT...

-ALAIN MADAR EST MON BEAU FRERE.
-MOSHEBE EST MON AMI.


Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Lza (Lza) le jeudi 09 juin 2005 - 18h37:

attention alain madar !!

Votre souvenir m'a ramené plusieurs années en arriere aussi !! moi c'etait une histoire encore plus compliquée ! habitant Sousse, et mes grands parents eux a Tunis , j'avais moi 12 ans a l'epoque et j'etais ds un taxi (louage) ca s'appelait comme ca a l'epoque, entre sousse et tunis je ne vous raconte pas l'angoisse et de mes parents a sousse et de mes grands parents a Tunis !!!

mais pourquoi moi aussi je vous raconte tt ca !! pour la simple raison alain madar que mes grands parents habitaient "le 6 rue Alexandrie" donc le meme immeuble que vous au rez de chaussée !!

Famille FITOUSSI !!!!

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Braham (Braham) le jeudi 09 juin 2005 - 16h58:

reponse a Moshebe

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Albert (Albert) le jeudi 09 juin 2005 - 16h18:

QI DE LA DOUDA.....4/6 A L ECHELLE RITCHER...!'

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Moshébé (Moshébé) le jeudi 09 juin 2005 - 11h15:

Cher Monsieur Tubiana,
Merci pour votre accueil et votre aimable réaction.
Cet emblème ne représente rien de plus qu’un clin d’œil au hasard, qui fait que les trois couleurs de notre drapeau national, figurent sur les trois drapeaux de notre vie.
Notre présent avec l’Europe, l’éternité pour Israël, et notre passé avec la Tunisie que nous n’oublierons jamais.
Nous vivons avec ces trois cultures, et nous les assumons en France, avec honneur et fierté.
Cette aimable fantaisie, n’entame en rien, je le pense et je l’espère, la chaleur de mon cœur, qui continuera à me guider comme par le passé.
Si quelque chose d’inconvenant m’échappait dans cet emblème, qui pourrait froisser ou interloquer quiconque, j’en serais sincèrement désolé et je vous remercie à l’avance de me le signaler.
Très cordialement et Shabbat Shalom.

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Bazooka (Bazooka) le jeudi 09 juin 2005 - 16h09:

C'est la verite, alors parlons-en:
un QI de 12-15 points au dessus de la moyenne chez les Juifs Ashkenazes.

Lire sur:
http://www.jta.org/page_view_story.asp?intarticleid=15509&intcategoryid=5

puis cliquer sur : Read without registering (bouton bleu)

A quand une recherche pour etablir le QI moyen des Juifs-Tune ? Risque d'y avoir des surprises ...

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Sarel (Sarel) le jeudi 09 juin 2005 - 09h06:

Le Peuple Juif

J'ai vu ce matin le drapeau special et compose
La majorite du peuple a cherche de tous temps a
s'integrer parmi les nations Cela ausi est un essai dans le meme sens Mais le monde n'a jamais accepte Durant l'hustoire il y a eu des regions ou ils ont ete contraints de donner certains droits aux juifs vu les lois qu'eux meme ont adopte quoiqe.ils n'avaient pas l'intention Ils auraient bien voulu l'accepter
et l'integrer s'il se detachait de son origine.
Apres 500 ans on montre du doigt en Espagne celui qui etait devenu chretien en ce temps la
Si un juif peut mener une vie en dehors de ses racines et pense que le probleme est resolu Ca ne veut pas dire que d'autres minorites se conduisent comme lui
Les questions sont la .Qu'est ce q'un juif ?
Pourquoi on le repousse ?
Comment a t il survecu ?
Qu'est ce que l'antisemitisme?
Ce ne sont pas des solutions exterieures qui resoudront ce probleme
C'est une matiere a reflexion !!!
shalom sarel

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Emile_Tubiana (Emile_Tubiana) le jeudi 09 juin 2005 - 03h24:

A l'attention d'Alain Madar

Monsieur Madar, j'ai lu avec beaucoup d'attention et de tristesse votre reportage du 5 juin 1967 à Tunis. Comme j'avais quitté la Tunisie dans les années quarante, ce genre de manifestations m'était inconnu. En effet votre description est très proche de plusieurs descriptions qui étaient venues à ma connaissance.
Je suis désolé qu'à l'âge de six ans vous ayez dû passer une expérience traumatique de ce genre.
Si vous l'avez écrit c'est que ce mauvais souvenir vous dérange encore. Voici une des raisons pourquoi je prie à ce que de telles expériences ne se répètent pour tout enfant, qu'il soit de notre peuple ou d'un autre peuple. Merci encore de nous avoir fait partager votre expérience.

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Emile_Tubiana (Emile_Tubiana) le jeudi 09 juin 2005 - 02h48:

Moshebe, Tout d'abord bienvenue, "baroukh haba" dans notre site.
Les trois cultures sont en nous et chacun avec son interpretation et selon le mode de vie qu'il parcourt.

Ce ne sont ni les drapeaux, ni les couleurs, mais la chaleur de notre coeur, c'est elle qui nous guide et nous interprete le jour au jour nos sentiments et nos besoins neccessaires.

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Moshébé (Moshébé) le mercredi 08 juin 2005 - 22h16:

emblème de moshébé

Bonjour à tous

C'est ma première intervention sur ADRA et je vous présente mon emblème

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Claudia (Claudia) le mercredi 08 juin 2005 - 20h02:

‘L’islam fondamentaliste est très antisémite’


By ELIAS LEVY
Reporter

L’islam et le judaïsme pourront-ils dialoguer un jour sereinement et en toute franchise?

Recteur de la Grande Mosquée de Paris et président du Conseil français du Culte musulman, instance représentative officielle de l’islam de France, le Dr Dalil Boubakeur est l’une des plus illustres personnalités de la Communauté musulmane de France, qui compte quelque 6 millions de personnes.

Ce brillant penseur et intellectuel est le coauteur, avec le prêtre catholique Pierre Lambert et le psychanalyste et philosophe juif Daniel Sibony, d’un essai remarquable sur l’avenir du dialogue interreligieux, Le choc des religions. Juifs, Chrétiens et Musulmans, la coexistence est-elle possible? (Éditions Presses de la Renaissance, 2005).

Le Dr Dalil Boubakeur nous a livré au cours d’une entrevue ses analyses et impressions sur l’état actuel des relations entre Juifs et Musulmans.

Canadian Jewish News: Le sempiternel conflit israélo-arabe n’est-il pas une sérieuse entrave au dialogue judéo-musulman?

Dalil Boubakeur: Ce conflit a trop longtemps polarisé le regard des Juifs et des Musulmans vers une espèce de point de rupture que nous devons absolument analyser non pas par la passion ou l’émotion partisane, mais d’une manière rationnelle et, si possible, intelligente. Chose certaine, dans 5, 15 ou 20 ans, les Communautés palestinienne et israélienne vivront ensemble. Moi, je raisonne comme en mathématiques. Je considère le problème israélo-arabe résolu. Je suis convaincu que la paix arrivera nécessairement à plus ou moins longue échéance. Je fais comme si j’anticipai sur cette période. Je me dis que nous n’avons que trop tardé à établir ce dialogue et ces rencontres au sein de la grande famille Sémite, constituée de Sémites juifs et de Sémites arabes. Les deux peuples prônent une vision très proche du monothéisme abrahamique.

C.J.N.: Donc, d’après vous, le dialogue entre Juifs et Musulmans n’est pas un voeu chimérique.

D. Boubakeur: Malheureusement, des événements politiques ont mis en difficulté les uns par rapport aux autres. Mais, ces différends ne peuvent remettre en cause l’essentiel: la parenté, le cousinage et la proximité naturelle qui ont toujours existé entre Juifs et Musulmans. C’est une réalité que l’on constate par l’expérience. Les rapports judéo-musulmans deviennent d’une très haute qualité humaine et apportent une grande satisfaction lorsqu’ils sont pratiqués et expérimentés. C’est par l’expérience que nous sommes dans le vrai. C’est l’ expérience de ces rapports qui confirme la vérité et la sincérité de notre démarche.

Les Rabbins et les Imams qui se sont rencontrés au début de l’année à Bruxelles -une première dans les annales des relations contemporaines judéo-musulmanes- n’ont fait que découvrir ce que moi j’ai découvert depuis très longtemps, à savoir qu’il y a une sympathie naturelle entre Juifs et Musulmans qui lorsqu’elle se manifeste par une rencontre, un dialogue, une amitié atteint des sommets incomparables.

C.J.N.: Quelles devraient être les bases d’un dialogue judéo-musulman franc et constructif?

D. Boubakeur: Soyons réalistes. Le problème israélo-palestinien ne peut pas être évacué. Mais il s’agit d’établir un dialogue franc, sincère, si l’on veut qu’il soit global et authentique. Je suis sincèrement conscient qu’il y a des problèmes graves à résoudre. Ils doivent être abordés en souhaitant, malgré les hauts et les bas des relations heurtées que l’on constate, qu’il existe toujours des dialogues empreints de respect et d’estime, dans un climat de paix, loin de toute violence. C’est cela qui fait avancer la cause de la paix, car le dialogue fait progresser les rapports entre les Communautés juive et musulmane, sans parti pris ni propagande -tout ce qui, en somme, nourrit la haine dans les deux camps.

C.J.N.: L’islam fondamentaliste est foncièrement antisémite.

D. Boubakeur: C’est tout à fait vrai. L’islam fondamentaliste prône ouvertement l’antisémitisme. Les organisations fondamentalistes islamistes sont très antisémites. Moi, je considère que les thèses délirantes martelées par les fondamentalistes islamistes sont des thèses du désespoir, de fin de parcours. Ce sont des thèses condamnées par l’Histoire, par la raison et par l’évolution de l’humanité. Les islamistes jihadistes sont des êtres profondément malades et désarçonnés qui se retournent vers le passé, qui finira par les engloutir dans son obscurité.

C.J.N.: Force est de rappeler qu’il sévit aujourd’hui dans tout le monde arabo-islamique un antisémitisme débridé qui dépeint les Juifs et Israël comme des entités maléfiques. Comment endiguer ce fléau pernicieux?

D. Boubakeur: Je le répète avec force: les actes antisémites ne répondent pas à l’enseignement préconisé par l’islam. L’islam n’est pas antisémite dans sa doctrine. Les responsables religieux et les institutions religieuses européennes doivent donc s’unir dans la défense des droits de toutes les Communautés religieuses et de la dignité de la personne humaine afin que soient préservées les valeurs humanistes du monothéisme adamique et abrahamique.

C.J.N.: D’après vous, l’islam radical est l’antithèse de l’islam authentique.

D. Boubakeur: Le fanatisme religieux est contraire à l’esprit et à la Loi de l’islam. Nul n’est Musulman s’il n’est pas tolérant. Il faut se méfier des amalgames: l’islam n’a rien à voir avec l’islam intégriste. Ce dernier, qui fait de la religion un instrument de domination, cherche à anéantir toutes les valeurs de progrès. Il ne s’agit pas là d’une application rigoureuse de la foi islamique, mais d’une dérive vers l’oppression politique sous des prétextes religieux. Ne sommes-nous pas tous des êtres humains créés par Dieu? Le Coran dit clairement qu’il n’y a aucune différence entre les Prophètes. Nous sommes tous soumis au même Dieu. Et Dieu a créé avec le même amour tous les êtres humains.

C.J.N.: Selon vous, l’antisémitisme et l’islamophobie progressent simultanément dans toute l’Europe.

D. Boubakeur: Les mouvements extrémistes et xénophobes qui ne cessent de proliférer dans toute l’Europe nourrissent la montée de l’islamophobie. Le thème de prédilection des mouvements néonazis n’est plus l’antisémitisme, mais l’antiarabisme et l’anti-islam. Les Musulmans sont devenus désormais la cible principale des mouvements d’extrême droite européens. On le voit aujourd’hui en Hollande, où après l’ignoble assassinat du cinéaste néerlandais Théo Van Gogh, des Musulmans et des femmes musulmanes portant le foulard sont molestés et agressés physiquement. En Belgique et en Allemagne nous assistons aussi au même phénomène. En Allemagne, pour l’instant, le gouvernement de Bonn est arrivé à cacher la lèpre qui recommence à pousser dans les terroirs germaniques. En France, il y a aussi des agressions typiquement antimusulmanes. Ce ressentiment antimusulman et antiarabe ne cesse de croître.

C.J.N.: La situation politique et sociale qui prévaut dans les pays arabo-musulmans vous inquiète beaucoup.

D. Boubakeur: À l’heure actuelle, la situation de l’islam montre au monde un visage qui n’est pas ce qu’il devrait être: les échecs politiques, économiques et culturels des sociétés arabes bloquées s’expliquent par la religion ou par l’installation, à partir des années 1950, de régimes politiques totalitaires, souvent d’inspiration socialiste, qui ont entraîné la montée de l’islamisme intégriste. Il n’est proposé comme alternative à la tyrannie politique qu’une autre tyrannie d’inspiration faussement religieuse. Dans les deux cas, nous assistons à un recul vers l’intolérance et la pauvreté, à un refus du progrès et de la non-violence. Il faut que les Musulmans différencient l’islam -religion de tolérance et de paix- de l’intégrisme -facteur de violence et d’intolérance au nom des principes religieux.

C.J.N.: Force est de constater que les Musulmans dénonçant les dérives de l’islam intégriste ne sont pas légion. Pourquoi?

D. Boubakeur: Aujourd’hui, il est impératif et urgent que l’islam mobilise les majorités silencieuses. C’est ce que je m’escrime à faire. Le silence assourdissant des masses musulmanes ne peut que donner crédit à cet islam tonitruant et extrémiste, incarné par des minorités très peu représentatives, mais qui font un bruit d’enfer. Les islamistes radicaux ont des moyens et des nuées de militants. Ils font peur. Mais, je dirais qu’ils font aussi peur que des tigres en papier parce que les pays occidentaux redoutent l’affrontement avec eux. On voit ainsi des démocraties occidentales complètement frappées d’aboulie -en médecine, l’aboulie est le maître symptôme de la dépression, donc de la déprime, qui se traduit souvent par un manque de volonté, d’affirmation. Cet état inquiétant d’aboulie est la meilleure source d’expansion et de vitalité de l’intégrisme islamiste, qui ne pourrait pas poursuivre son essor si les pays occidentaux manifestaient un minimum de volonté pour déjouer ses velléités diaboliques.

Depuis les événements tragiques du 11 septembre 2001, les islamistes radicaux représentent un danger réel. Leur but est de provoquer un choc des cultures -notion théorisée par le politologue américain Samuel Huntington- à plus ou moins long terme. Il ne faut pas laisser la pensée unique islamiste, ni l’islam ligoté, ni les musulmans complètement bloqués dans leur vision du monde faire de l’islam un sectarisme à la limite de la bigoterie et de l’obscurantisme.

C.J.N.: Comment vous positionnez-vous dans le débat controversé sur la laïcité et le port du voile islamique?

D. Boubakeur: En tout cas, sous ma présidence, le Conseil français du Culte musulman sera une organisation légaliste, qui respecte la laïcité, les valeurs républicaines et, si possible dans un deuxième temps, la modernité. Il est vrai que beaucoup de fidèles dans les Mosquées sont encore loin d’adhérer à nos vues sur ces questions capitales.

Dans l’affaire de l’interdiction du port du voile dans les établissements publics, j’ai dit très clairement que si l’État légifère dans ce domaine, il faut scrupuleusement respecter la Loi. La Loi, c’est la Loi! Il faut y obéir. J’ai demandé publiquement à ma Communauté de ne faire aucune manifestation pour s’opposer à cette Loi. Ma consigne, très stricte, a été largement suivie. L’adhésion à cette Loi par la majorité des Musulmans français est un échec cuisant de plus pour les fondamentalistes islamistes.

Il faut que les Musulmans de France et d’Europe comprennent que l’islam d’Europe, pour réussir à s’intégrer, ne peut être qu’un islam libéral et modéré. Nous prêchons sans cesse le libéralisme et la modération dans l’affirmation identitaire religieuse de l’islam, car il n’est pas prudent de forcer les susceptibilités occidentales dans le domaine encore sensible du religieux. On peut en avoir un bon aperçu avec la Loi française sur le foulard islamique.

C.J.N.: Dialoguez-vous assidûment avec les représentants du judaïsme français et européen?

D. Boubakeur: Oui. Je maintiens un dialogue permanent avec les instances représentatives des Communautés juives de France et d’Europe. Je ne cesse de monter au créneau pour prêcher et prôner l’amitié, l’affection et la fraternité entre Juifs et Musulmans. Dernièrement, le Congrès Juif Européen m’a invité à l’une de ses Assemblées. J’ai proclamé devant ce parterre, constitué de prestigieuses personnalités juives, la nécessité d’instaurer un dialogue interreligieux, qui devrait privilégier le dialogue judéo-musulman, cruellement négatif, cruellement inexistant.


In an interview, French Muslim cleric Dalil Boubakeur, rector of the Grande Mosquée de Paris, talks about interactions between Jews and Muslims.

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Mena (Mena) le mercredi 08 juin 2005 - 04h35:

Controverse de Nétzarim : les gouvernements interviennent (info # 010706/5) [analyse]

Par Stéphane Juffa © Metula News Agency



Certes, nous n’avions jamais imaginé que la directrice de l’information de France 2, Arlette Chabot, avait pris seule l’initiative de défendre l’imposture de Nétzarim, en stigmatisant notre agence et en insultant ses journalistes au cours d’une formidable campagne de communication. Mais voici que depuis quelques jours, précisément depuis la réponse parlementaire faite par le ministère de M. Renaud Donnedieu de Vabres (culture et communication) au député UMP des Bouches-du-Rhône, M. Roland Blum, le gouvernement français a décidé de couvrir officiellement la mise en scène de l’assassinat du jeune Mohamed A-Dura. Encore que, de par la manière dont il s’y prend, le pouvoir tricolore s’expose à compter parmi les coquins lorsque la vérité aura trouvé son chemin jusqu’aux médias et dans les prétoires des cours de justice internationales.



Avant de nous pencher sur la réponse de Donnedieu de Vabres, il nous faut également constater deux autres événements qui vont compliquer les choses pour la France officielle et les dispositions qu’elle a récemment prises. Premièrement, le bureau de M. Sharon s’en mêle aussi, qui a prié Charles Enderlin de lui remettre les 27 minutes de rushes. Devant le refus du seul homme à avoir vu l’agonie de Mohamed A-Dura et qui persistait, l’autre jour dans le Nouvel Obs, à prétendre que ces images insupportables existent, Jérusalem a réitéré sa requête directement auprès de France Télévisions. Les discussions vont bon train, mais on m’a assuré, dans l’entourage du Premier ministre, qu’on ne se contentera de rien de moins que d’obtenir la copie de cette fameuse cassette, qui ne contient pas les images de l’"assassinat", contrairement à ce qu’avait affirmé sous serment Talal Abou-Rahma, le cameraman-metteur en scène et unique témoin de Marc Tessier.



De plus, notre confrère de la Ména Serge Farnel, qui anime le mouvement citoyen "La vérité maintenant", a soumis en son nom personnel une requête contre la France auprès de la Cour Européenne des Droits de l’Homme. Une plainte de 27 pages, très sérieusement étayée au plan du droit et de la jurisprudence par Me Stéphane Haddad, que nous avons le privilège de soumettre en primeur et dans son entièreté aux abonnés de la Ména [parties [1] [2] et [3]].



Considérons maintenant l’intervention du gouvernement de l’Hexagone dans la Controverse de Nétzarim. Pour mémoire, la question qu’avait posée Me Roland Blum était la suivante :



"France 2. Israël et territoires palestiniens. Affrontements. Couverture médiatique



M. Roland Blum attire l'attention de M. le ministre de la culture et de la communication sur la polémique mettant en cause la chaîne nationale de télévision France 2 au sujet d'images largement diffusées dans le monde depuis 2001 et dont l'authenticité ainsi que l'interprétation sont contestées. Il s'agit du reportage, fait par un reporter palestinien de la chaîne publique, qui se serait ensuite rétracté, et du correspondant permanent de la chaîne en Israël, censé montrer l'assassinat d'un enfant palestinien par des militaires israéliens sous le regard du père. Ce reportage pourrait s'avérer être une mise en scène au sujet de laquelle le président-directeur général de France Télévision(s) et la directrice de l'information de France 2 auraient été sollicités pour fournir des explications sur une éventuelle imposture médiatique. Il lui demande de bien vouloir lui préciser si les faits qui ont été rapportés par la chaîne publique sont exacts et, dans le cas contraire, de lui faire connaître les résultats de l'enquête qu'il n'aura pas manqué de prescrire."



Ce à quoi Renaud Donnedieu de Vabres répond de la manière suivante :



"L'attention du ministre de la culture et de la communication a été appelée sur les conditions de diffusion d'un reportage tourné par France 2 en Israël le 30 septembre 2000. Il convient en premier lieu de rappeler qu'aux termes de la loi n° 86-1067 du 30 septembre 1986 modifiée relative à la liberté de communication, les sociétés nationales de programme sont seules responsables de leur programmation, dans le cadre des missions qui leur sont imparties par le législateur et sous le contrôle du Conseil supérieur de l'audiovisuel, instance de régulation indépendante, qui n'a à ce jour effectué aucune intervention concernant le reportage en question. En outre, la polémique, évoquée par l'honorable parlementaire, selon laquelle le reportage n'était qu'une mise en scène, n'a pas été étayée par des éléments objectifs. Il convient d'indiquer qu'un certain nombre de précisions en réponse ont, d'ores et déjà, été fournies par France 2 au cours d'une conférence de presse organisée le 18 novembre 2004. En tout état de cause, ce dossier faisant actuellement l'objet d'une procédure judiciaire, à la suite de plaintes déposées pour diffamation par France 2 et le journaliste de cette chaîne, M. Charles Enderlin, il convient d'attendre la décision du tribunal de grande instance de Paris, saisi de cette affaire."



Ah que voilà une réponse indigne du ministre d’un gouvernement d’un Etat d’Europe occidentale ! Icelle contient au moins quatre propositions frelatées, sinon complètement mensongères. D’abord, faut-il que le gouvernement se moque de l’honorable questionneur, des téléspectateurs et du jeu démocratique pour oser justifier la non correction des fausses informations diffusées par ses chaînes par un autre dol ? En l’occurrence, celui du CSA, le Conseil Supérieur de l'Audiovisuel, dont l’Etat est garant du bon fonctionnement, et qui a commis une faute majeure en "n’intervenant pas concernant le reportage en question", alors qu’il avait été dûment été sollicité de le faire par Serge Farnel, permettant à la plus grande imposture de l’ère audiovisuelle de se perpétuer.



Ceux qui liront la requête Farnel-Hadadd – ce à quoi je les encourage vivement – se persuaderont sans peine de ce que FR2 a foulé aux pieds une liste vertigineuse de dispositions légales de par son traitement de l’affaire A-Dura. Or, au sens de l’article 1er de la loi 86-1067 du 30 septembre 1986 modifié, pour ne s’arrêter que sur l’une des dizaines de responsabilités inassumées du CSA dans la Controverse, celui-ci "(…) assure l’égalité de traitement, il garantit l’indépendance et l’impartialité du secteur public de la radiodiffusion sonore et de la télévision ; (…)".



Lors, même quand Arlette Chabot reconnaît, au micro de Radio J, qu’il est impossible de déterminer qui a tué Mohamed A-Dura, quand bien même le reportage diffusé par sa chaîne impute cette responsabilité aux soldats israéliens, le CSA s’est abstenu de réagir et de faire son office. Mieux, le CSA n’a même pas daigné répondre à Farnel, tout comme France Télévisions avant lui. Et lorsque Serge Farnel saisit le Conseil d’Etat "afin de faire condamner le CSA pour manquement à la mission qui lui est confiée par son statut légal", le Conseil d’Etat refuse de reconnaître au plaignant un "intérêt suffisant pour agir", violant, à son tour, les lois de la République et les articles de la Convention européenne des droits de l’homme par grappes entières.



Et Renaud Donnedieu de Vabres invoque ces défaillances en chaîne pour apaiser les craintes de M. Blum quant au fait que le reportage de FR2 "pourrait s'avérer être une mise en scène". Je doute que cela le rassure.



Seconde arnaque dans la réponse du ministre, ex de la pourtant respectable coterie de François Léotard : "la polémique (…) selon laquelle le reportage n'était qu'une mise en scène, n'a pas été étayée par des éléments objectifs".



Les drôles ! Et sur quelles sources, s’il vous plaît, s’est reposé le gouvernement français pour conclure que la thèse de la mise en scène n’était pas supportée par des preuves indiscutables ?



Les trois seules entités à disposer desdits éléments sont : le physicien Nahum Shahaf, chef de la commission d’enquête sur l’affaire A-Dura, qui vient de faire la démonstration de cette thèse devant l’American Academy of Forensic Sciences – l’académie de criminologie faisant référence au niveau de la planète – ; l’armée israélienne, dont le chef d’état major a déclaré, il y a un mois, "être certain à cent pour cent que Tsahal n’a pas tué Mohamed A-Dura" et votre Metula News Agency. Hors ces trois personnes, physique et morales, nul ne détient les éléments de l’investigation permettant de parvenir à une quelconque conclusion rationnelle dans la Controverse. Or, d’après ce que j’en sais, aucun de nous n’a été invité à présenter ses preuves par les services de Donnedieu de Vabres.



En l’espèce, nous pouvons nous permettre d’être encore plus précis : nous avons maintes fois tenté, par toutes les voies possibles, de communiquer à France 2 les moyens matériels de vérifier notre conclusion mais – même lorsque nous offrions de procéder à notre démonstration à l’abri du regard public – les dirigeants de la chaîne publique ont refusé de consulter nos preuves. Olivier Mazerolle, alors chef de l’information, m’ayant personnellement expliqué "qu’il n’en avait rien à f....e".



Difficile en tous cas de concilier le manque absolu de curiosité, l’absence voulue de dialogue, le non accès au dossier avec l’affirmation péremptoire proposée dans la réponse du ministre au député Roland Blum. On devrait parler d’une réponse de jean-foutre !



Le même détachement de la réalité s’applique à l’affirmation de Donnedieu selon laquelle : "Il convient d'indiquer qu'un certain nombre de précisions en réponse ont, d'ores et déjà, été fournies par France 2 au cours d'une conférence de presse organisée le 18 novembre 2004". Le ministre choisit d’appeler conférence de presse une réunion d’information sur convocations nominales réunie par Chabot à cette date. Ce fut l’occasion pour FR2 de présenter aux medias communautaires juifs les images des soi-disant cicatrices de balles sur le corps du père Jamal A-Dura, blessé par neuf projectiles à haute vélocité (et encore en vie !) selon le scénario de la mise en scène. Et France 2 n’avait rien trouvé de mieux, s’auto-déconsidérant définitivement dans la recherche de la vérité, que de faire filmer lesdites cicatrices par le cameraman Talal Abou-Rahma, qui venait de se faire coincer, le vendredi 22 octobre précédant, en flagrant délit de faux témoignage judiciarisé et de tournage de mises en scènes victimaires de Palestiniens par le trio de grands journalistes français Jeambar, Leconte et Rosenzweig. [Lire : L'affaire A-Dura : Conclusion dramatique].



C’est l’AFP qui, dans une dépêche de l’époque [lire], qualifiait de "réunion d'information" la lying party de Chabot et précisait : "Les invités à cette "réunion" étaient soigneusement filtrés à l'entrée de l'immeuble de France Télévisions, afin, selon Arlette Chabot, que les accusateurs de la chaîne, notamment l'agence Metula News Agency (Mena), ne soient pas présents". Lire également, à propos de la même réunion d’information l’article d’Ilan Tsadik "Grand pays démocratique désorienté recherche un Emile Zola d’urgence pour sauver ses libertés fondamentales" ; vous y apprendrez comment une consoeur journaliste, juive et française, Véronique Chemla, s’est vue en cette occasion traitée de révisionniste par Chabot et menacée de procès, parce qu’elle lui demandait comment il se faisait que FR2 présentait des images du "genou éclaté" de Jamal A-Dura à l’hôpital, alors que sur une autre image, prise au carrefour de Nétzarim après la "fusillade" par le même Abou-Rahma, le jean du "blessé", en plan rapproché, n’était même pas froissé au niveau du genou.



Voici donc dans quelles circonstances et lors de quelle non-conférence de presse, France 2 n’avait soumis aucune forme de précision relative aux accusations de diffusion planétaire d’une imposture, pyromanie de guerre, incitation à la haine raciale et dissimulation de preuves, que nous portions contre France Télévisions et que nous affirmons toujours, sur la base des dizaines de preuves irréfutables et accessibles que nous affirmons détenir.



Décidément, les ministres chiraquiens et les journalistes de la Ména ne possèdent en commun ni le respect des mots de la langue française, ni celui des personnes, et de plus, ils ont une idée inconciliable des conditions de transparence médiatique dans lesquelles une société peut évoluer en confiance.



Quatrième affirmation du ministre, quatrième mensonge : "ce dossier faisant actuellement l'objet d'une procédure judiciaire, à la suite de plaintes déposées pour diffamation par France 2 et le journaliste de cette chaîne, M. Charles Enderlin, il convient d'attendre la décision du tribunal de grande instance de Paris, saisi de cette affaire."



Offrant de témoigner volontairement, soit sans avoir été convoqué pour le faire, j’ai été entendu par la police parisienne au sujet des plaintes contre X déposées par France 2 et Charles Enderlin. Durant cette procédure, l’inspecteur m’a lu les textes de notre cru qui seraient constitutifs de diffamation. Ma connaissance du dossier me permet de démentir les propos du ministre : la procédure engagée par le journaliste et la chaîne qui l’emploie ne permettra en aucun cas à la justice de trancher sur la Controverse de Nétzarim. Ce, pour la raison que les avoués de FR2 et d’Enderlin ont soigneusement choisi des textes secondaires, sans rapport direct avec notre accusation d’imposture médiatique ; ainsi, même si un tribunal se saisissait de la plainte en question, le débat juridique portant sur la question de savoir s’il y a eu diffamation ou pas ne nous permettrait pas de dévoiler nos preuves quant à la mise en scène de l’assassinat de Mohamed A-Dura. En clair, France 2 a lancé une procédure de diffamation qui ne peut en aucun cas aboutir à trancher judiciairement la Controverse.



Contrairement aux affirmations de Renaud Donnedieu de Vabres, ce "dossier" – celui faisant état de nos accusations et servant de fondation à la question écrite de Me Blum – ne fait l’objet d’aucune procédure judiciaire en France et partant, Roland Blum pourrait attendre jusqu’à l’avènement du messie, en suivant la proposition du ministre chiraquien, pour savoir, par une décision de la justice de son pays, si le reportage de FR2 affirmant qu’un jeune palestinien a été assassiné et que ce sont les soldats israéliens qui l’ont tué procède d’une information ou bien d’une fiction.



Ce sont donc des réponses de dupe que le ministre survivant du cabinet Raffarin de la Communication et de la Culture a fait à son pair, qui, de surcroît et pourtant, appartient à la même formation politique que lui. Les avocats de France 2, quant à eux, ont joué le sacrifice du fou dans cette affaire de plainte pour diffamation contre X, dans la mesure où ils ont déclenché une procédure burlesque, dans laquelle leurs clients n’ont rien à gagner mais qui les tient, temporairement, à l’abri du vrai procès qui les menace. Sacrifice habile, puisqu’il a permis, au moins pendant un temps, de claironner à tous vents que FR2 assignait la Ména, puis au ministre de la Culture d’exploiter à nouveau le même argument pour dérouter son camarade trop curieux. Les lecteurs comprendront que si FR2 ou Enderlin pensaient vraiment que nous les diffamons, ils entameraient contre nous une procédure basée sur ce dont nous les accusons effectivement. Cet article, par exemple, leur laisse à cet égard l’embarras du choix…



Reste que la requête de Serge Farnel auprès de la Cour européenne des droits de l’homme est autrement plus tangible judiciairement que les manœuvres dilatoires de la chaîne publique fauteuse d’Intifada et du régime politique qui la soutient ou l’instrumente. Les citoyens français pouvaient s’attendre à une réponse d’une autre tenue de la part de leurs gouvernants, à percer l’abcès de Nétzarim, qui va vers l’infection généralisée sans qu’il soit désormais raisonnable d'espérer qu’il se résorbe spontanément.



La France est déjà montrée du doigt dans les pays civilisés pour son traitement de l’imposture de Nétzarim ; il ne manque plus maintenant qu’elle soit condamnée à Strasbourg et ailleurs pour les mêmes motifs. Il est vrai que si ses medias se montrent aussi prestes à relayer les futures décisions de justice qui barreront la route au racisme, qu’ils l’ont été en ne mentionnant pas la décision de la cour d’appel de Versailles, concluant que Le Monde s’était rendu coupable de diffamation raciste, la plupart des Français continueront d’ignorer la façon indigne dont ses responsables gèrent l’antisémitisme. A prendre les gens que l’on gouverne pour des imbéciles, on va au devant de déconvenues électorales comme le non à la constitution européenne. C’est ainsi cependant que se prépare l’alternance des hommes de pouvoir…