Archive jusqu'au 16/avril/2007

Discus: ADRA : LES COMMENTAIRES D'HARISSA: Commentaires 2007: Commentaires Avril 2007: Commentaires Avril 2007: Archive jusqu'au 16/avril/2007
Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Lapid (Lapid) le lundi 16 avril 2007 - 16h14:

Témoignage de sympathie d'un avocat tunisien.

Chalom de Tunisie ,

J’ai choisi de commencer à rappeler un vieux proverbe yiddish :

« Un pays qui perd ses Juifs ne peut survivre très longtemps. »

J’ai essayé de chercher la base à cet édifice et apporter une brillante confirmation à cet proverbe que j’y crois.

Tous les pays qui, au cours des deux derniers millénaires, ont connu des vagues de persécution de leurs communautés juives, ont subi un net déclin, voire un cataclysme .

L’antisémitisme est considéré non seulement comme une forme de racisme dirigé contre un groupe ethnique, ou comme une discrimination abjecte vis-à-vis d’une communauté humaine, mais également comme une pathologie qui ronge et détruit la société qui en devient la proie.

L’expulsion des Juifs d’Espagne dans les années 1490 et la persécution des Juifs convertis au christianisme par l’Inquisition, ont conduit à la destruction des circuits commerciaux et financiers espagnols et contribué, malgré les immenses opportunités offertes a priori par l’implantation espagnole dans le Nouveau Monde, au lent glissement de l’Espagne et de ses dépendances américaines vers le déclin et la banqueroute.

L’un des bénéficiaires essentiels de l’antisémitisme espagnol a été les Pays-Bas, où les Juifs, réfugiés et acceptés, ont profondément contribué à créer les conditions d’un dynamisme et d’une prospérité durables. Un autre bénéficiaire a été l’Angleterre qui, a cessé de pratiquer un antisémitisme institutionnel au milieu du XVIIe siècle » et où les Juifs, à partir de ce moment, ont pu concourir au dynamisme industriel et financier du pays, puis des colonies anglaises d’Amérique du Nord et des Etats-Unis eux-mêmes.
Après la guerre de 1870, l’occupation de l’Alsace-Lorraine par la Prusse a débouché sur un afflux de Juifs alsaciens vers Paris et sur la montée d’une vague brutale d’antisémitisme dans un pays « où la maladie existait déjà » : la culmination du processus a été l’affaire Dreyfus, une guerre civile froide qui a affaibli et divisé la France de manière durable et « a convaincu les Allemands que le pays serait une proie facile en 1914 ».
Les effets latents de ce lamentable cours des choses, se sont fait sentir jusqu’en 1940 et dans les pires abjections du régime de Vichy.
Un autre pays qui a payer le prix de son antisémitisme a été la Russie où, à partir de la fin du XVIIIe siècle, des lois anti-juives de plus en plus drastiques ont été promulguées, incitant par la persécution des Juifs à une vaste migration de ceux-ci vers l’Angleterre et les Etats-Unis, ainsi renforcés davantage encore.
Les lois anti-juives russes ont contribué à la création d’un vaste appareil bureaucratique de contrôle, à une police secrète, à un étouffement du pays, à la quête d’une issue révolutionnaire et à la mise en place enfin d’un système soviétique qui n’a fait qu’« élargir à l’ensemble de la population les systèmes de contrôle dirigés à l’origine contre les seuls Juifs ».
Si l’Allemagne a, avec la complicité active ou passive d’une bonne part de l’Europe, commis ce crime sans pareil qu’a été la Choah , elle s’est aussi autodétruite sous l’effet de la morbidité antisémite qui l’a rongée.

C’est son antisémitisme obsessionnel qui a conduit Hitler ( que Dieu salit son âme ) , non seulement à la Choa, mais à déclarer la guerre à la Pologne, et, par un engrenage diabolique, à la France, la Grande-Bretagne, l’Union soviétique et aux Etats-Unis, se plaçant ainsi dans une position où il ne pouvait qu’être défait et aller au désastre.
La chute du nazisme et l’abomination que fut la Choah n’ont malheureusement pas vacciné le monde contre la maladie antisémite.

Auparavant déjà, dès les années 1920, le monde arabe ( ou je suis ) était contaminé, et l’épidémie n’a cessé depuis de s’y propager .

La Déclaration Balfour de 1917 prévoyait, on l’oublie là encore, , une coopération et une synergie entre les Juifs venus revivifier ce qui est aujourd’hui l’Etat d’Israël, et les populations arabes de la région.

Si le projet originel avait pu suivre son cours, le Proche-Orient, par l’apport des connaissances des scientifiques, des experts agricoles et des financiers juifs et l’utilisation optimale des ressources procurées au monde arabe par le pétrole, aurait rapidement pu devenir l’un des grands pôles de richesse et de développement sur la planète. !!!!!

Malheureusement , les dirigeants arabes qui ont peu à peu accédé au pouvoir ont décidé autrement. !
Israël est aujourd’hui un pays démocratique et développé, entouré de dictatures haineuses, d’hégémonies vaincues, non pas par Israël ou par quiconque de l’extérieur, mais par leurs propres pathologies, au cœur desquelles l’antisémitisme occupe une place centrale.

A partir du monde arabe , je vous assure mes frères amis , que pas un seul grand Etat arabe n’est un pays développé, aucun d’eux n’est une démocratie ni un Etat de droit, nul n’a tenté de remédier vraiment à ces pathologies : pour cela, il faudrait non pas des ajustements cosmétiques, mais une véritable opération chirurgicale pour extirper la tumeur antisémite !

Mais que faire mes chers amis juifs , si de nos jours, l’antisémitisme regagne du terrain même en Europe , qui devais en principe, nous donner l’exemple : il paraît que sa réimportation depuis le monde arabo-musulman va de pair avec le retour des nostalgies nationalistes et avec l’émergence d’un antisémitisme de gauche, drapé dans la pseudo-vertu de l’antisionisme.

Cet état de fait, et ce n’est pas un hasard, est particulièrement net dans la république la plus « laxiste » aujourd’hui : la France, qui fait la sourde sur la poussé des écoles et collèges privés islamiques qui vont faire poussés une nouvelle vague d’antisémitisme islamo- européens !!!

En France , tout comme le triste monde arabe , s’accole un antisionisme et un anti-américanisme qui n’est, que l’une des facettes de l’antisémitisme : les Etats-Unis représentent le premier pays juif du monde, la seule société authentiquement judéo-chrétienne depuis ses origines, et les motifs de haine vis-à-vis des Etats-Unis se révèlent étrangement proches de ceux utilisés depuis des siècles par les antisémites pour attaquer les Juifs.

Si la maladie antisémite devait poursuivre son cours au cœur de l’Europe, il est très vraisemblable qu’elle conduirait de nouveau vers la perte des valeurs essentiels des sociétés qu’elle touche.
Si l’Allemagne semblait s’être reconstruite sur des bases plus saines dans les années 1950, malheureusement, elle a risqué de tombée davantage sous l’ombre maléfique de l’obsession de monsieur Chirac de construire un super-Etat européen hostile à l’Amérique.
J’espère monsieur Srakosy mettra fin à cette obsession Chiraquienne . Faute de quoi , Nous approchons d’une nouvelle crise pathologique des nations créée par la maladie antisémite.
L’Amérique est le seul médecin ayant en ce moment le pouvoir et la compétence de proposer un remède, et l’on peut seulement espérer pour l’instant qu’il ne soit pas trop tard pour que les malades puissent encore être sauvés.

Durant des siècles, des juifs ont été persécutés en raison de leur religion, ce qui a entraîné une suite quasi ininterrompue de mesures vexatoires et humiliantes, d’expulsions et de pogroms. Puis, au XIXe siècle, la race prit la relève de la religion, suscitant la Shoah et la disparition des deux tiers des juifs d’Europe. Aujourd’hui, l’antisémitisme trouve ses racines dans l’existence de l’Etat d’Israël et de l’attachement des juifs de la diaspora à cet Etat.

Tout mon soutient ; au Peuple libre d’Israël

Cordial chalom

Maître Souhail Ftouh , de Tunisie

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Meyer (Meyer) le lundi 16 avril 2007 - 14h58:

EXPOSITION

Rembrandt et l'Amsterdam juif

LE MONDE | 14.04.07

Tout en admirant Rembrandt, les frères Goncourt qualifiaient ses oeuvres religieuses de "juiveries". Ils reprenaient une banalité de leur temps : le peintre aurait été profondément marqué par sa fréquentation des juifs d'Amsterdam au point de devenir l'un d'eux. Cette banalité était si bien établie que le IIIe Reich fit un triomphe à un livre antisémite, Rembrandt comme éducateur, dans lequel l'auteur, Julius Langbehn, prétendait démontrer que l'artiste était à l'inverse la plus pure expression du génie germanique.


Les festivités du quatre centième anniversaire de la naissance de Rembrandt qui ont fait l'actualité touristique de l'année 2006 avaient esquivé la question. L'exposition Rembrandt et la Nouvelle Jérusalem, qui se tient au Musée d'art et d'histoire du judaïsme, à Paris, a donc pour premier mérite de s'en saisir. Elle le fait avec une précision, une érudition et une profusion d'oeuvres remarquables. Peintures, dessins, gravures savamment choisis, plus de 190 oeuvres : l'analyse est magnifiquement conduite.

QUOTIDIEN DU QUARTIER

Elle décrit d'abord la situation historique. Chassés d'Espagne à partir de 1492, les juifs s'établissent au Portugal où ils sont contraints de vivre en catholiques. Ces conversos ou marranes demeurent dans leur nouveau pays jusqu'en 1536, date de l'instauration de l'Inquisition au Portugal. Ils émigrent alors pour les Provinces Unies des Pays-Bas, où la liberté religieuse est reconnue. Ainsi se constitue la communauté d'Amsterdam. Elle réunit essentiellement de "nouveaux juifs", pour lesquels le judaïsme est à retrouver après des décennies de catholicisme forcé. La construction de synagogues et les éditions en hébreu, latin et espagnol vont de pair avec le développement d'une bourgeoisie dont la prospérité marchande favorise la vie intellectuelle.

"Nouvelle Jérusalem", Amsterdam est alors la ville de Spinoza, dont le portrait, l'édition de 1670 du Tractatus theologico-politicus et le décret d'excommunication sont dans l'exposition. Voisinent des éditions de Maïmonide et les portraits des rabbins Menasseh Ben Israël, Isaac Aboab da Fonseca ou Jacob Sasportas. Et celui du médecin Ephraïm Bueno. Il est de Rembrandt, comme la peinture qui servit de modèle à l'eau-forte.

Voici donc enfin Rembrandt. En 1639, déjà illustre, il acquiert une grande maison au 4-6 Sint Anthoniesbreestraat, la rue où habitent quelques-unes des plus riches familles séfarades. Les documents et les oeuvres qui précèdent son apparition dans l'exposition en situent parfaitement les circonstances. Mais elles ne la rendent aussi que plus stupéfiante. Les toiles de De Witte, de Van Gunst et de Lievens sont de qualité, les gravures du cimetière juif d'Ouderkerk d'après Ruisdael d'un beau tragique. Mais tout change avec le portrait de Bueno et l'admirable Autoportrait appuyé sur un rebord de pierre. Montrer ce dont Rembrandt se nourrit - motifs bibliques, quotidien du quartier - ne permet pas d'expliquer comment il s'en empare et les exalte.

LUMIÈRE SYMBOLIQUE

Ainsi de l'histoire de Mardochée, honoré par le roi Assuérus alors que le vizir Aman veut le pendre pour avoir refusé de se prosterner au passage du roi. Que l'épisode ait plu aux collectionneurs, rien d'étonnant. Pieter Lastman en fait en 1624 un tableau très acceptable. Mais la distance qui sépare ce dernier de la gravure de Rembrandt de 1642 est incommensurable. Rembrandt ose n'esquisser qu'à peine les figures de la foule et ombrer très fortement la voûte sous laquelle s'avance Mardochée monté sur un cheval du roi et vêtu d'un costume princier. Il creuse derrière lui un grand trou de lumière symbolique et suggère par les attitudes des siècles de persécution. Ce qui était scène pittoresque chez Lastman devient parabole.

Des deux admirables études peintes de jeunes juifs, il fait des figures de l'incertitude et de la méditation, comme il fait de ses vieillards - qui ne sont pas nécessairement des portraits de juifs - des personnifications de la pensée et de la sagesse. La plus petite gravure, le moindre lavis ont une portée philosophique. Justement parce qu'ils sont petits et épurés, ils sont à l'opposé de la grandiloquence des dogmes et des grandes "machines" picturales italiennes et flamandes. Ce que Rembrandt retient de la Bible, ce ne sont pas les vérités révélées d'une religion, mais les éléments et les exemples d'une psychologie des passions hautes et basses, nobles et ignobles. L'obstination aveugle d'Abraham, le désir hystérique de la femme de Putiphar, l'amour paternel de Jacob pour Benjamin, la cruauté de Sarah humiliant Agar, la nudité triviale d'Adam et d'Eve sont de l'ordre de l'humain. C'est le seul qui intéresse Rembrandt - et c'est aussi pourquoi ses oeuvres parlent si fort et si clair des siècles plus tard.

"Rembrandt et la nouvelle Jérusalem, juifs et chrétiens à Amsterdam au Siècle d'or", Musée d'art et d'histoire du judaïsme, 71 rue du Temple, Paris-3e. Mo Rambuteau. Tél. : 01-53-01-86-48. Du lundi au vendredi, de 11 heures à 18 heures ; dimanche, de 10 heures à 18 heures. Jusqu'au 1er juillet. 9,50 €. Catalogue : 368 p., 49 €.

Philippe Dagen
Article paru dans l'édition du 15.04.07

http://www.lemonde.fr/web/article/0,1-0@2-3246,36-896106,0.html

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Henri (Henri) le lundi 16 avril 2007 - 10h19:

Bebert chalom,
Tu disais "En tout cas au vu de ma situation, je pense serieusement consulter. Ce que devrait faire nombre d'entre nous. Sans rire"
Ce qui n'empeche pas "la perle" de plaisanter, meme en ce jour si triste.

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Emma (Emma) le lundi 16 avril 2007 - 07h46:

Votre bourse et votre vie

Par Caroline B. Glick

http://www.jewishworldreview.com/0307/glick032007.php3

Adaptation française de Sentinelle 5767

La Gauche israélienne, les Européens et le Département d’Etat ont pris la seule mesure qu’ils pouvaient prendre

Anxiété et anticipation ont tournoyé en l’air pendant les jours précédant la cérémonie du serment le samedi 17 mars pour le nouveau gouvernement terroriste Hamas – Fatah de l’Autorité Palestinienne. Depuis que le roi d’Arabie saoudite Abdullah a négocié la reddition du groupe terroriste Fatah au groupe terroriste Hamas le mois dernier, chacun de ceux qui se croyait quelqu’un soupirait les mêmes questions : Comment les terroristes manipuleraient adroitement l’existence d’Israël dans une plateforme de gouvernement qui refuse de reconnaître la légitimité du l’Etat juif ? Qu’est-ce que le gouvernement des, par et pour les terroristes dirait sur le terrorisme ? Comment aborderait-il la question des 4 à 5 millions de soi-disant réfugiés arabes palestiniens qu’ils veulent installer à Tel Aviv et à Haïfa ?

Plus important, chacun voulait savoir comment le gouvernement d’unité palestinien approcherait le soi-disant processus de paix, alors que les terroristes palestiniens promettent à Israël la paix mais ne l’apportent jamais, alors qu’Israël leur donne la terre, des armes, de l’argent et la légitimité internationale. Comment traiteraient-ils l’écrit de bonne foi stipulant que le monde sera un lieu de paix et de sécurité si seulement les Juifs rendaient la Judée, la Samarie et Jérusalem, et une masse d’argent cash au Hamas – Fatah ?

Répondraient-ils aux requêtes en se déclarant pour le Quartette : en dénonçant la violence, en reconnaissant l’existence d’Israël et en acceptant les accords entre Israël et l’OLP qui nous ont apportés le paradis actuel de paix dans la Terre Promise ?

En termes pratiques, ce qui préoccupait le plus l’esprit des gens, c’était de savoir si les Palestiniens apporteraient une couverture à la Gauche israélienne, aux Européens, et au Département d’Etat pour reprendre le financement européen direct, les armer et se faire les champions des groupes terroristes palestiniens contre Israël, et presser Israël de reprendre les concessions au gouvernement Fatah – Hamas.

Malheureusement pour les procureurs de paix, les réponses à toutes les questions précédentes étaient non. Les Palestiniens, sous le gouvernement Fatah – Hamas, ont tourné le dos à leurs partisans dans la Gauche israélienne, en Europe, et au Département d’Etat. La plateforme de leur gouvernement est en opposition à tout ce que la Gauche israélienne, l’UE et le Département d’Etat proclament défendre.

Au lieu d’accepter la légitimité d’Israël, la nouvelle plateforme gouvernementale rejette le droit d’Israël à l’existence. Et comme le président de l’AP et président du Fatah terroriste Mahmoud Abbas l’a expliqué, le soi-disant « droit au retour », ou l’immigration illimitée de millions d’Arabes étrangers vers l’Etat d’Israël – qui conduirait à la destruction d’Israël – est la position non négociable de tout le gouvernement terroriste Hamas - Fatah.

Plutôt que de renoncer à la violence, le patron terroriste du Hamas et Premier Ministre de l’AP, Ismail Haniyeh a clairement fait savoir samedi 17 mars que son gouvernement Hamas – Fatah soutient « toutes les formes de résistance ». Le laquais de Abbas, législateur, négociateur palestinien et homme d’affaires corrompu du Fatah, Nabil Shaath a repris ce point au nom du Fatah. Défendant le soutien au terrorisme du gouvernement terroriste, Shaath a dit : « le droit de résister à l’occupation est un droit légitime… Cela ne doit pas nous empêcher de rechercher une hudna (trêve temporaire en arabe islamique, Ndt), en particulier si c’est dans l’intérêt des Palestiniens. Cependant, nous n’abandonnerons pas notre droit à résister ».

En fait, la plateforme du gouvernement dit que la « résistance » ne peut être arrêtée que par la réalisation du « droit au retour ». Comme pour la paix, l’accord d’unité entre le Fatah et le Hamas ne donne pas de quartier aux pacifistes. Alors que la plateforme du gouvernement autorise Abbas à négocier avec Israël, Hanyieh a expliqué que tout accord reconnaissant un Etat palestinien en Judée, en Samarie et à Gaza ne doit pas entraver les droits des Palestiniens à poursuivre la « libération » du reste de la Palestine, c.a.d. Israël.

Confrontée à un rejet total de leurs conditions minimales, la Gauche israélienne, les Européens et le Département d’Etat ont pris la seule mesure qu’ils pouvaient prendre : ils ont ignoré tout ce que les Palestiniens ont dit et fait. Face à l’engagement absolu des Palestiniens dans le terrorisme et l’extorsion, ils ont fermé les yeux, et fait mouvement pour embrasser le fantasme qu’il y avait un accord à faire avec les Palestiniens.

Menachem Klein est l’un des propagateurs de l’initiative de Genève depuis 2003, où des radicaux de Gauche, conduits par le chef du Meretz Yossi Beilin, et financés par le gouvernement suisse, ont signé un accord de reddition avec les Palestiniens, conduits par l’ancien ministre de la propagande de l’AP, Yasser Abed Rabbo. Agissant sans autorité légitime officielle, Klein et ses collègues ont signé la cession à l’OLP, et ont alors insisté sur la responsabilité du gouvernement israélien pour tous les problèmes de la région du fait qu’il n’avait pas signé lui-même un tel accord.

Ecrivant sur Ynet, Klein a expliqué qu’il est maintenant temps pour la Gauche radicale de répéter l’exercice en transgressant la loi israélienne, qui interdit des contacts avec des groupes terroristes comme le Hamas, et en négociant encore un autre accord de reddition.

Selon ses termes : « Non seulement le gouvernement israélien doit s’engager avec le gouvernement d’unité palestinien, mais la Gauche israélienne doit en faire autant. La Gauche israélienne ne doit pas se contenter de pourparlers avec Abbas… seul. Si le gouvernement israélien garde sa ligne, la Gauche doit reprendre la tactique qui l’a caractérisée dans les années 1980, quand le gouvernement a légiféré en interdisant un contact avec les représentants de l’OLP. Avec l’aide de plusieurs gouvernements européens, cet obstacle peut aussi être vaincu ».

L’appel de Klein a été repris par le ministre de la défense et chef du Parti travailliste Amir Peretz. Parlant à la réunion du cabinet dimanche 18 mars, Peretz a appelé Israël à en venir à son propre plan de paix, qui serait fondé sur la proposition que Israël ne doit pas insister pour que les Palestiniens renoncent d’abord au terrorisme, avant que Israël ne puisse leur donner plus de territoire. « S’attacher à de tels principes, comme le droit des citoyens israéliens de ne pas être assassinés fait apparaître Israël comme étant contre la paix », expliqua Peretz.

Comme leurs clients israéliens, les Européens n’ont pas attendu pour manifester leur empressement à adouber le gouvernement terroriste. Rappelant leurs prédécesseurs collabos, les Norvégiens ont été le premier pays européen à lui donner une reconnaissance totale.

Les ‘néo-quisling’ [du nom du chef de gouvernement norvégien pronazi pendant la seconde guerre mondiale, Ndt] ont été suivis par l’UE et par l’Italie, qui ont tous deux envoyé des lettres de félicitations au Palestiniens pour leur nouveau gouvernement terroriste. La France aurait donné son accord pour accueillir le ministre des affaires étrangères du gouvernement terroriste Hamas - Fatah, et la Grande Bretagne a promis de poursuivre son « aide humanitaire » aux Palestiniens.

Pour sa part, le Département d’Etat, tout en stipulant qu’il ne parlerait pas avec le Hamas, est plus que satisfait de parler avec les ministres Fatah, attachés de presse du Hamas. Le financier terroriste favori des Américains, recyclé comme ministre des finances de l’AP, Salam Fayed est en visite à Washington dans la semaine du 15 au 20 mars. Lors de l’un de ses plus récents exploits, Fayad a supervisé la disparition de 100 millions de $ de revenus de taxes que Israël a transférés au bureau d’Abbas.

Les Palestiniens ne pourraient être plus clairs sur leurs exigences. N’ayant fait aucun pas en direction d’Israël ou même de leurs propres partisans dévoués, ils veulent que Israël cesse de se défendre, et ils veulent que Israël et le reste du monde leur donne beaucoup d’argent. Ils veulent la première proposition de façon à attaquer Israël sans crainte. Ils veulent la seconde parce que, consacrés comme ils le sont à la destruction d’Israël, ils sont profondément non intéressés au développement de leur propre société et économie, pour quelque chose ressemblant de loin à un Etat viable. De fait, ils sont incapables de tout simplement nourrir leur propre peuple. Aussi ont-ils besoin de nous pour le faire à leur place, même s’ils font la guerre contre nous.

Alors que tout cela peut rendre vraiment furieux, il n’y a rien de nouveau dans les actions de toutes les parties concernées cette semaine du 15 au 20 mars. En fait, la lecture de documents vieux de 60 ans démontre que peu de substance a changé depuis que les Arabes palestiniens ont eu recours en premier lieu à la terreur pour empêcher l’émergence d’un Etat juif.

Le Livre Blanc britannique de 1939 a réservé sa « condamnation inqualifiable » pour les « méthodes employées par des terroristes arabes contre d’autres Arabes et leurs semblables juifs », uniquement pour expliquer « qu’on ne peut nier » que la seule réponse convenable au terrorisme arabe était de mettre fin à l’immigration juive, et ainsi condamner la communauté juive européenne à son destin. La seule chose que les Britanniques voulaient pour les Juifs était de tenir « tout le système économique et financier de Palestine ».

Inutile de dire que les arabes palestiniens empochèrent la concession et continuèrent les attaques parce que le plan britannique était trop « pro-juif ». En septembre 1948, au milieu e la guerre d’indépendance, qui survint alors que le monde arabe et les Arabes palestiniens lancèrent une guerre d’extermination contre Israël plutôt que d’accepter la partition du pays par l’ONU, le médiateur de l’ONU, le comte Folke Bernadotte expliqua que sans une « union économique » entre les Arabes et les Juifs, le plan était de toute façon condamné à l’échec du fait de « doutes justifiables concernant la viabilité économique de l’Etat arabe proposé ».

Les arabes Palestiniens échouèrent à établir leur propre Etat à l’époque, du fait de leur propre « absence de volonté à prendre la moindre mesure qui suggèrerait même une acceptation tacite de la partition, et par leur insistance sur un Etat unitaire en Palestine ».

Alors comme maintenant, il n’y avait pas d’Etat arabe palestinien viable parce que les Palestiniens étaient si consacrés à la destruction d’Israël qu’ils ne pouvaient pas épargner leur temps ou leur intérêt à s’occuper d’eux-mêmes. Alors comme maintenant, la soi-disant communauté internationale insistait pour ignorer ou pardonner le bellicisme génocidaire du nationalisme arabe palestinien, tout en essayant d’apaiser les Palestiniens avec de l’argent, en leur conférant un soutien et une légitimité internationaux, pour provoquer l’éviscération d’Israël.

La seule chose qui puisse être faite face à cette dépravation historiquement continue, est de déclarer finalement que la gigue est terminée. Ceux qui soutiennent la reconnaissance de tout ou partie du gouvernement terroriste Hamas – Fatah transgressent la loi internationale et la résolution 1373 du conseil de Sécurité de l’ONU, qui interdit aux Etats membres de financer des terroristes et ceux qui leur donnent un asile sûr.

Il n’y a pas de processus de paix, seulement un processus de guerre. Et si nous ne reconnaissons pas ce fait pour le combattre, nous allons bientôt commencer à enterrer plus d’innocents dont les vies seront sacrifiées parce que nous étions trop bornés pour reconnaître la réalité.

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par P_Nina (P_Nina) le lundi 16 avril 2007 - 00h38:

Biber Fils,

Dis moi ! Cit Toubib Fatti oula m'an arefch il travaille à La Manouba ? On dirait ki ti l'as connu la bas, ya meskine a lik !

Cit toubib il t' a gueri au moins ? ya Si Fouchik il m' a raconté zama Fatti il a dit Biber cit un incurable ! kess ca veut dire, il te refuse li cirtificat midicale, pour faire payer la cure par la sicu, arrite avec ci type la, cit comme il dire Douda un charlatan ki ne veut ki ton flouse, i aprés il ti laisse en panne ! ci ca ki ti veux ,,,

Mieux ti viens voire Pnina, elle va ti guirrir, mieux que citte dagaza, mais apporte l'argent hein! Ti oublies pas !

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Emile_Tubiana (Emile_Tubiana) le lundi 16 avril 2007 - 01h12:

Bravo à Moshebe, nous sommes tous d'accord qu'Israël représente ces pays et donc chaque pays que vous avez intelligemment découverts est une partie intégrale d'Israël.

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Meyer (Meyer) le lundi 16 avril 2007 - 00h02:

Une interprétation originale de la Hatikva au Theatre Club de Jaffa par le guitariste Marty Friedman

http://www.ynetnews.com/articles/0,7340,L-3386344,00.html

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Meyer (Meyer) le dimanche 15 avril 2007 - 23h29:

Albert, il faudrait ouvrir une nouvelle rubrique.

Je propose comme nom LE DIVAN.

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Albert (Albert) le dimanche 15 avril 2007 - 22h39:

Relayer une information nodine ou anodine, implique t'elle qu'une personne ait la même opinion ou avis....?

Les rictus foisonnent ici.

Oui, certains d'entre nous devraient consulter ce Fatti.

Pour sûr que Harissa perdrait la presque totalitè de ses intervenants

En tout cas au vu de ma situation, je pense sérieusement consulter. Ce que devrait faire nombre d'entre nous. Sans rire.

On pourrait tjs leur apporter des oranges amères.

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Girelle (Girelle) le dimanche 15 avril 2007 - 22h12:

Pourrait on demander au surdoué docteur Fatti de donner une consultation aux harissiens présents sur Adra.

Jurez moi qu'il n'a jamais été le complice de Francis Blanche!!! mdr

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Cacouboulou (Cacouboulou) le dimanche 15 avril 2007 - 22h01:

La divulgation du secret médical tombe sous le coup de la loi, cela est valable autant pour le toubib, que ses complices,,,

Kon se le dise !

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Albert (Albert) le dimanche 15 avril 2007 - 21h59:

Lorsque une voix se tait à tout jamais, c'est une petite partie de l'humanité qui s'est tue,
lorsque on assassine six millions de voix, c'est une très grande partie de l'humanité qu’on a tuée à tout jamais.


YOM ASHOA.

Paix à leur âme.



kandil