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Discus: ADRA : LES COMMENTAIRES D'HARISSA: Commentaires 2007: Commentaires Avril 2007: Archive jusqu'au 12/avril/2007
Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Victor (Victor) le jeudi 12 avril 2007 - 16h25:

Bayrou et le Proche-Orient : ne pas donner de leçons
12/04/07

- - Thème: Proche-Orient

Interrogé par Témoignage Chrétien, François Bayrou, président de l’UDF et candidat aux présidentielles, revient sur le conflit au Proche-Orient. Il considère que le nouveau gouvernement palestinien d’union nationale, « dès l’instant où il est garanti par Mahmoud Abbas » est « un partenaire sérieux pour la recherche de la paix ». Il estime, en se référant aux Israéliens, qu’il « ne faut pas donner de leçons aux gens qui sont sur place ». « Les Etats-Unis ne peuvent plus jouer le rôle de garant en raison de l’immense erreur historique qu’a été le déclenchement de la guerre en Irak. L’autre garant ne peut-être que l’Union européenne, à condition qu’elle sorte du no man’s land dans lequel elle se trouve », précise François Bayrou.

http://www.crif.org/index.php?page=articles_display/detail&aid=8717&artyd=5

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Victor (Victor) le jeudi 12 avril 2007 - 16h14:

La chronique de Jacques Julliard

Ségolène et de Gaulle

Le général de Gaulle - c'est une première dans l'histoire de l'élection présidentielle depuis 1958 - aura été totalement absent de la campagne en cours. C'est pourquoi je crois utile et même nécessaire, l'espace d'une chronique, de m'effacer au profit de la «Lettre ouverte à Ségolène Royal» que nous a adressée Jean-Marcel Jeanneney, le dernier ministre survivant, avec Pierre Messmer, du général de Gaulle.

« Madame, je ne vous ai entendue et vue qu'à la télévision. Mais vos propos, votre manière d'être ont fait que, depuis plusieurs mois déjà, j'étais enclin à voter pour vous le 22 avril. Ayant lu attentivement votre livre «Maintenant , je ne doute plus de le faire.

Je suis un très vieux monsieur. Ministre du général de Gaulle à trois reprises, je fus un des rares qui eurent l'honneur d'être reçus par lui à Colombey, après qu'il eut, en parfait démocrate, démissionné de la présidence de la République parce que désavoué lors du référendum qu'il avait décidé. Je suis fidèle à sa mémoire. La France, au cours de sa longue histoire, n'a guère eu de chef d'Etat de cette envergure, parfaitement indépendant de toutes les puissances financières et de tous les dogmes politiques, ne se laissant intimider par quiconque, discernant ce qu'allait être l'évolution du monde et percevant ce qu'étaient les intérêts à long terme de son pays. Mais je n'ai jamais cru à la possibilité d'un gaullisme sans de Gaulle et je me suis vite désolidarisé de ses prétendus héritiers.

Cela dit - et sans vouloir vous écraser sous une telle référence en vous assimilant à cette très haute figure -, j'ai le goût de vous dire que je constate d'assez nombreuses analogies entre ses idées et les vôtres, telles qu'elles apparaissent au long de vos trois centaines de pages. D'abord le volontarisme politique, puis l'attachement à la nation, à son passé et à son avenir, comme fondement nécessaire aux solidarités entre les individus vivant sur son sol ; la prise en compte des aspirations populaires mais sans soumission systématique à l'opinion ; l'idée, que de Gaulle énonça dès mars 1968 dans un discours à Lyon, que les activités régionales sont les ressorts de la puissance économique de demain ; encore, le fait que la France, dans un monde menaçant, ne doit pas renoncer à une puissance militaire forte. Entre vous et lui, il est encore un trait commun : quand on lui exposait un problème de façon abstraite, il vous interrompait : «Alors ! Pratiquement, que proposez-vous ?» Or toujours vous proposez ou esquissez une solution concrète.

J'ajoute que vous rejoignez le général de Gaulle sur trois points, de grande importance. Le premier est la sobriété que vous voulez dans le comportement quotidien de la présidence de la République et du gouvernement. Le deuxième est le recours à l'article 11 de la Constitution, que vous devrez inévitablement utiliser pour modifier celle-ci, en particulier concernant le Sénat. Le troisième est que, comme lui, vous vous appuyez sur un parti, ce qui est indispensable, mais que, comme lui, vous êtes d'un tempérament assez fort pour pouvoir, quand besoin est, vous en affranchir. Madame la candidate, je vous souhaite de tout coeur bonne chance et vous assure de la grande considération que j'ai pour votre culture gouvernementale, pour votre intelligence, votre sensibilité et votre caractère. »

Coïncidence. Au moment où Jean-Marcel Jeanneney nous adressait cette lettre, dont il n'est pas nécessaire de souligner l'importance et l'originalité, Jean-Noël Jeanneney, son fils, quittait la présidence de la Bibliothèque nationale de France. «Atteint par la limite d'âge», comme on dit. Mais derrière ce crétinisme administratif, il y a le sectarisme partisan : avant de quitter le pouvoir, Jacques Chirac sature la haute administration de ses créatures, dont évidemment l'ancien ministre de François Mitterrand n'était pas. Jean-Noël Jeanneney aurait très bien pu bénéficier des dispositions qui ont permis aux présidents de l'Opéra de Paris ou du Musée Guimet d'achever leur mandat au-delà de cette limite... Ségolène Royal a promis de mettre fin à ces moeurs claniques. En attendant, saluons celui qui est devenu en cinq années seulement un grand président de la BNF. Il lui a redonné la sérénité, l'initiative, la fierté de sa mission. Grâce à lui, la BNF a quitté la rubrique des faits divers et des conflits sociaux pour celle de la recherche et de la culture.

Jacques Julliard
Le Nouvel Observateur

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Shosh (Shosh) le jeudi 12 avril 2007 - 13h00:

est- ce que quelqu' un sait comment je peux contacter des communautes tunisiens (juifs) aux etats unis???

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Victor (Victor) le jeudi 12 avril 2007 - 12h38:

Article de Axel KAHN imprimé sur le site de « Sauvons la Recherche »
- http://recherche-en-danger.apinc.org

La vieille obsession de la nouvelle droite, par Axel Kahn

Publié dans Marianne, du 31 mars 2007

Depuis Herbert Spencer, contemporain de Charles Darwin, la théorie de l’évolution, puis la génétique ont été pain béni pour les dirigeants, les penseurs et les thuriféraires de la société libérale. Si la prospérité capitaliste s’avère incapable d’endiguer la violence et le désespoir, voire, parfois, les exacerbe, nul ne peut en imputer la cause aux désordres et aux excès engendrés par le système. Les gènes en sont responsables !

Depuis la fin du 19ème siècle jusqu’à nos jours, c’est cette antienne à laquelle on s’est référé pour justifier l’application de mesures eugénistes à différentes catégories d’asociaux, pour limiter l’immigration de certaines ethnies aux Etats-Unis, pour expliquer les manifestations de l’agressivité à l’école et de la violence dans les quartiers difficiles, pour disqualifier les programmes sociaux et pédagogiques en direction de certaines minorités visibles américaines définies comme constitutivement inaptes [1]. La médicalisation croissante des écoliers agités et inattentifs en Amérique du Nord, la proposition de mettre en place, dès l’âge de trois ans, un programme de détection des facteurs de risque d’une dérive ultérieure vers la délinquance en France, procèdent des mêmes a priori .

A l’évidence, ce préjugé est aussi à l’origine de la conviction affichée par Nicolas Sarkozy d’une détermination génétique de la pédophilie et des tendances suicidaires (voir son dialogue avec Michel Onfray dans le numéro 8 de Philosophie Magazine). Cette conviction réaffirmée par le candidat de l’UMP à l’Elysée confirme ses liens idéologiques avec la nouvelle droite dont les vieilles idées sont ressassées sans interruption depuis plus d’un siècle, en particulier en Grande-Bretagne et aux Etats-Unis d’Amérique.

Surfant sur la même cécité idéologique, un auteur américain pouvait ainsi publier en 2005, dans la prestigieuse revue Science , que des modifications survenues au niveau de deux gènes il y a 30.000, puis 5000 ans, avaient sans doute augmenté les capacités intellectuelles d’ Homo sapiens . Ces innovations « heureuses » étaient présentes chez 85% des personnes d’origine européenne et asiatique et chez seulement 10% des Africains et Afro-américains noirs. Ces résultats venant à l’appui des pires stéréotypes du racisme scientifique, apparaissaient d’emblée d’une incroyable faiblesse à tout lecteur impartial. Ils furent néanmoins commentés et loués par la grande presse du monde entier, avant que d’être définitivement démentis par de très nombreuses équipes,

La vision d’un gène commandant un comportement complexe tels que ceux conduisant à l’agressivité, à la violence, à la délinquance, à la dépression profonde avec dérive suicidaire, est ridicule et fausse. Une telle affirmation ne revient pas à nier l’influence des propriétés biologiques de notre cerveau sur notre vie psychique. Elle écarte, en revanche, le stéréotype réductionniste d’un déterminisme génétique du destin de chacun.

L’image qui émerge aujourd’hui est celle d’une variabilité de la réponse des êtres à leur environnement, notamment aux événements et agressions psychiques. Deux exemples aujourd’hui acceptés en témoignent. Ainsi, il y a une quinzaine d’années, une équipe hollandaise avait-elle prétendu que l’inactivation du gène MAO-A conduisait les hommes affectés à la délinquance, notamment sexuelle. Des travaux ultérieurs ne devaient pas confirmer ces résultats. Cependant, au début des années 2000, l’influence de l’activité de ce gène put être précisée. Avoir été un enfant maltraité augmente beaucoup le risque de devenir soi-même violent et délinquant. Cependant, cette observation est surtout notée chez les sujets dont le gène MAO-A est peu actif. Les autres semblent plus résistants aux conséquences d’une maltraitance dans leur enfance. Le gène en cause apparaît donc de nature à sensibiliser les enfants aux risques psychogéniques d’une enfance difficile, et n’est pas en lui-même un « déterminant du crime ».

Une même observation a été faite en ce qui concerne le gène codant un recapteur de la sérotonine, un neuromédiateur essentiel à l’activité cérébrale. Une forme de ce gène augmente l’activité de recaptage, est sans effet chez des personnes dont la vie a été sereine. En revanche, il semble accroître la fréquence avec laquelle de graves malheurs de la vie entraînent, chez les personnes qui en sont victimes, une dépression pouvant aller jusqu’au suicide.

La vision qui se dégage de ces deux exemples est celle de comportements individuels dépendant de l’histoire et de l’environnement psychique de chacun, et de sa réactivité propre à leur influence. Cette dernière est sans doute influencée par l’héritage génétique.

La responsabilité d’un candidat à de hautes fonctions de dirigeant de notre société est de militer en faveur d’un monde plus sûr, même pour les plus fragiles ; et non pas de s’exonérer par avance de ses échecs en les mettant sur le compte de la perversité des gènes.

[1] La courbe en cloche, (The Bell Curve ) Richard Herrnstein, Charles Murray , Free Press, September 1994.

http://recherche-en-danger.apinc.org/spip.php?page=imprimer&id_article=1564

Pour la biographie complète d'Axel Kahn
http://www.forum-events.com/debats/biographie-axel-kahn-2-2.html

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Viviane (Viviane) le jeudi 12 avril 2007 - 12h01:

Cher Cacouboulo,
"Au travail" je n'étale jamais mes opinions politiques. Par contre si on me demande si je suis apolitique, je réponds franchement:non! Ce terme définit précisément et pardoxalement de quel bord on est. Je parle à propos de mon expérience française où ce terme reflète le manque de courage de certains à dire ou à manifester ses opinions.

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Michka (Michka) le jeudi 12 avril 2007 - 12h10:

Une polémique pour pas grand chose. Croit-on vraiment que les citoyens vont défendre tous les "Dutroux de la planète".
Cette maladie à vouloir toujours tout expliquer, tout excuser, les pédophiles violeurs et tueurs d'enfants sont des monstres, point barre!
C'est une perversion et comme toutes les perversions, il n'y a aucun remède à part une camisole chimique les maintenant dans l'état d'un légume.
Un pervers n'ira jamais consulter et ce ne sont pas eux que l'on voit dans les cabinets de psy se répandrent sur leurs bleus de l'âme.

Les cris d'orfraie suscités par le fait que la pédophilie serait inscrite dans les gènes. Et bien ce n'est pas complètement faux et gardons-nous d'amalgamer eugénisme=nazisme.

On peut aisément comprendre que chacun d'entre nous étant un enfant transgénérationel, nous portons en nous les traces et projections de cette histoire familiale incluant plusieurs générations.

Personne ne sait, à moins d'un travail d'introspection en profondeur, ce qui motive nos actes conscients.

On accepte aisément la génétique quand elle s'occupe des familles à risque en matière de cancer, en remontant sur plusieurs générations. Mais quand il s'agit de la psyché, pourquoi n'y aurait-il pas du génétique dans ce cas -là?

C'est un sujet bien trop complexe pour avoir un avis tranché et s'enfermer dans une seule voie. Personne ne détient la vérité. Seuls les dictateurs de la pensée se persuadent de la détenir.

Pour revenir au pavé dans la mare lancé par Sarko, il a réussi à faire parler de lui. On lance une idée choc pour susciter le débat, voire créer l'indignation mais pendant ce temps-là, on en parle et on est assuré de ne pas tomber dans l'oubli. Techniques marketing politique oblige!


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Extrême Centre


Les nouveaux marxistes-léninistes Gorby

Il y a bien peu à dire sur les propos d’Onfray et de Sarkozy, qui, finalement, ne représentent qu’eux-mêmes, mais beaucoup plus sur l’article d’Axel Kahn paru dans Marianne et disponible sur le lien suivant :
http://recherche-en-danger.apinc.org/spip.php?article1564

L’article d’Axel Kahn a le mérite de représenter parfaitement le point de vue et les méthodes des « nouveaux marxistes-léninistes ».

Petit rappel historique :

L’idée d’une variabilité génétique est intolérable pour les marxistes-léninistes, car celle-ci engendre des inégalités qui, dans leur dogme, doivent nécessairement être entièrement liées à l’oppression de la classe dominante. En URSS, les généticiens sont envoyés dans des camps tandis que Lyssenko, l’Axel Kahn de l’époque, est couvert d’honneur par le régime officiel.
« Apport scientifique nul, paralysie de la biologie et de l’agronomie soviétique pendant près de trente ans, mise à l’écart et assassinats de savants mondialement réputés. » (Joël et Dan Kotek, L’Affaire Lyssenko.)
Dans les autres pays, les communistes, sutout en France pratiquent le terrorisme intellectuel. Le PCF s’en prend au « trotskyste» Jacques Monod. Pour les communistes, la théorie de Mendel est raciste et la génétique mène au nazisme. On retrouve ici les accusations dont fait les frais Sarkozy.

Pendant ce temps-là, dans les pays « capitalistes », s’impose le modèle dit néo-darwinien, expliquant l’évolution à partir de la variabilité génétique. Ce modèle (contrairement à ce qui est suggeré dans l’article d’Axel Kahn) n’est aucunement à l’origine des politiques eugénistes, que ce soit en théorie (c’est l’évolution, et non l’homme qui va déterminer si un gène est « bon » ou « mauvais ») ou en pratique (les politiques eugénistes ont été menée par des pays dirigistes sur des bases théoriques qui n’avaient rien à voir avec le néo-darwinisme.

Le marxisme-léninisme biologique étant tombé en ruine, les nouveaux marxistes-léninistes utilisent une nouvelle stratégie pour exister.

Adhérer « stratégiquement » au modèle d’interaction gène-milieu, le seul admissible scientifiquement hélas, mais seulement pour en prendre ce qui les intéresse, le milieu ( Attention ! par milieu, pour eux, il faut entendre exclusivement l’oppression de la classe dominante, et non pas les infections, accidents, incidents , etc… qui vont générer une variabilité illégitime du point de vue marxiste-léniniste, et qui, quand bien même elle surviendrait dans leur système idéal, devrait être prise en charge par le système pour arriver à la sacro-sainte égalité).
Montrer du doigt comme eugénistes tous ceux qui osent parler d’un déterminisme génétique (je précise ici pour les non-biologistes qu’un caractère est à la fois 100% dépendant des gènes et 100% dépendant de l’environnement – sans gènes, pas d’individu, sans environnement non plus).
Utiliser les méthodes habituelles de désinformation en utilisant des amalgames . Dans le texte d’Axel Kahn, ils sont nombreux : amalgame néo-darwinisme et capitalisme ; amalgame détermination génétique et eugénisme puis amalgame eugénisme et racisme qui fait coup double puisqu’il induit d’emblée l’amalgame encore plus pernicieux eugénisme-nazisme ; amalgame avec la médicalisation des troubles du comportement de l’enfant (qui n’a rien à voir avec la genetique) ; amalgame entre l’eugénisme supposé et la sympathie de Sarkozy pour le monde anglo-saxon (en oubliant que ces pays ont libéré l’Europe du nazisme).
L’ensemble du texte n’a rien à envier à la propagande du PCF des annees 50.

Lorsque Alain Finkielkraut dénonçait, avec maladresse, l’anti-racisme comme le totalitarisme de demain, il faisait preuve de peu de clairvoyance. Cet anti-racisme-là n’a rien à voir celui de Mandela ou de Luther King, celui de la lutte pour l’égalité des droits. Si Finkielkraut a bien senti le danger quand il a reconnu une bête immonde, il ne l’a pas bien identifiée : il s’agit en fait du marxisme-léninisme dans ses nouveaux habits. Ce manque de clairvoyance l’a conduit là où ses adversaires voulaient le conduire : dans le camp des reactionnaires. S’il avait fait le distinguo, il aurait compris qu’en réalité les nouveaux marxistes-léninistes n’ont rien à faire de l’égalité des droits, de la discrimination positive etc…. Ce qu’ils veulent, c’est imposer leur modèle idéologique.

Le parcours d’Axel Kahn est exemplaire :

Il milite au PC dans sa jeunesse du côté des staliniens et y adhère jusqu’en 1977 (à l’âge de 33 ans, on ne peut plus parler d’erreur de jeunesse), alors que ce parti avait déjà été déserté depuis belle lurette par la plupart de ses intellectuels après les évènements de Hongrie, de Tchécoslovaquie, du Cambodge, et j’en passe. Puis, il se fraye un passage dans le système en adhérant au PS juste après l’élection de Miterrand, et grâce à des soutiens dans le monde des médias. Mais il n’a jamais laissé tomber la lutte. Il se revêt de nouveaux habits d’ «humaniste » (une allusion au journal « L’Humanité », dont il est un des soutiens ?). Il porte le fer sur tous les sujets, en se proclamant généticien. Pour soutenir l’intérêt de la génétique ? Pas du tout : pour dénoncer des apprentis sorciers et des eugénistes imaginaires qui voudraient établir une domination de l’homme par l’homme. La thérapie génique, oui, si elle égalise, la maîtrise de l’humain par le Grand Capital, non. Axel Kahn fait partie en fait des nouveaux marxistes-léninistes.

Qui sont les nouveaux marxiste-léninistes ?

Quand les trostkystes ont compris qu’ils n’avaient aucune chance de changer la société par la révolution ou par les élections, ils ont pratiqué l’entrisme dans les autres formations politiques. On retrouve exactement le même scénario chez les anciens communistes. Alors que l’influence du PCF est pratiquement réduite à zéro électoralement, nombre de journalistes et universitaires continuent à propager ses idées. Ainsi, Axel Kahn est loin d’être isolé, mais membre d’une coterie d’anciens communistes prêts à se soutenir mutuellement et à lancer des pétitions quand l’un d’entre eux est menacé par le pouvoir ou la justice (au service, comme chacun sait, du Grand Capital). On retrouve chez eux non seulement l’idéologie marxiste (relativement fréquente en France) mais aussi le modus operandi des marxistes-léninistes.

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Aicjt (Aicjt) le jeudi 12 avril 2007 - 10h30:

AICJT « LE BORGEL » est créée !
Nous avons le plaisir de vous informer que l’Association Internationale du Cimetière Juif de Tunis « Le Borgel » Dite AICJT « LE BORGEL » est née le 3 mars 2007, date de la parution du décret 1394 dans le Journal Officiel de la République Française, Association régie par la loi du 1er juillet 1901 et le décret du 16 août 1901.

Cette association a pour but la sauvegarde et l’étude d’une composante essentielle du patrimoine juif tunisien : le cimetière du Borgel.

Ella a pour mission essentielle de participer à la préservation de ce cimetière, notamment :

D’établir un inventaire aussi exhaustif que possible des tombes du cimetière;
De construire une base informatique de cet inventaire sur tous support papier ou multimédia.
L’initiation, par le comité scientifique de l’association, de recherches sociologiques, généalogiques, linguistiques, anthropologiques et historiques de la communauté Israélite de Tunisie ;
D’offrir aussi à tout scientifique, (historien, généalogiste, spécialiste en art funéraire, sociologue, théologien, nécrologue etc. …) porteur d’un projet d’étude sur le Borgel, au capital d’informations précises (nécrologe - plan – photographies – repérage des personnalités majeures enterrées …) ;
De faciliter la recherche de leurs tombes par les familles concernées ;
De permettre aux dites familles de restaurer ces tombes si elles le désirent ;
De définir précisément les conditions d’accès aux tombes étant donné le caractère religieux du lieu.
Monsieur Roger BISMUTH président de la Communauté Juive de Tunisie est le président d’honneur de notre association.
Un comité scientifique est constitué avec la participation de scientifiques Français, Israéliens et Tunisiens.

Le site http://www.leborgel.com est en ligne pour accéder à plus d’informations.

Monique HAYOUN et Marc FELLOUS
Fondateurs de l’association

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Cacouboulou (Cacouboulou) le jeudi 12 avril 2007 - 01h02:

Merci Viviane,

Pourrais tu nous dire de quel côté tu reluques ?

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Albert (Albert) le mercredi 11 avril 2007 - 22h44:

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Moi...! Françoise-Juliette de Froment, la nonne de l'Enfer..!'


Avec gravures au PTB.

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Victor (Victor) le mercredi 11 avril 2007 - 22h28:

Marianne 2007.info -

Les élections françaises de 2007 vues par la rédaction de Marianne

Ségolène Royal y croit dur comme fer

Par Nicolas Domenach, directeur adjoint de la rédaction de Marianne.

La cristallisation, c'est elle. Ségolène Royal n'a aucun doute, en tout cas aucun doute sur elle-même. Alors que les socialistes en sont rongés, désorientés, minés. Alors que François Hollande et Julien Dray, devenus frères ennemis, se disputent publiquement. Alors que les éléphants voudraient toujours la piétiner, elle vous répète avec le sourire, en vous fixant droit dans les yeux comme si elle voulait imprimer sa conviction dans votre caboche : « Je vais gagner ! Je suis très confiante ». Mais les sondages qui sont mauvais pour elle ? Toutes ces enquêtes d'opinion, plus de 90 maintenant, qui montrent, qui consacrent la suprématie de Nicolas Sarkozy ? Pfff !…

Il y a deux mois, elle le devançait encore, elle apparaissait même plus moderne et plus proche des gens. Aujourd'hui, le présidentiable de l'UMP l'emporte dans tous les domaines, ce qui provoque l'angoisse de la plupart des dirigeants du PS, même si certains n'en sont pas plus attristés que cela. On râle, on grince, on ricane rue de Solferino alors que dans son charmant QG de campagne, au 3e étage du boulevard Saint-Germain, bourdonnent et chantonnent des jeunesses, comme s'ils venaient chez leurs professeurs de Français manger des pizzas-cocas et effectuer leurs devoirs de vacances. Un appartement de soleil, où la candidate affiche une sérénité impavide : « ne vous laissez pas avoir par le matraquage sondagier, martèle-t-elle. Regardez plus loin, regardez les enquêtes sur le désir de Président, ce n'est pas de Sarkozy dont les Français ont envie. Ils me mettent en tête. Je suis dans leur tête, mais sous-évaluée. Car il y a un véritable mouvement en ma faveur, en ma ferveur ». Cette femme-là ne vous raconte pas d'histoire, elle ne vous bourre pas le cervelet que vous auriez un peu mou. Elle est habitée par sa « mission ».

Ségolène Royal se sent portée par l'Histoire. « Je corresponds à l'époque », dit-elle… Et c'est là sans doute le plus intéressant, le plus fort : pour elle, les Français s'angoissent parce qu'ils basculent dans un nouveau monde, avec des nouveaux candidats et qu'ils sont devant l'effroi d'un choix qui les engage. Ce choix ne ferait pas de doute puisque nous aurions d'un côté le changement dans la brutalité, la violence, l'exclusion, les Français les uns contre les autres. Ça, c'est la droite, ça, c'est l'aventure Sarkozy, trop risquée pour les Français, selon elle. De l'autre côté, le sien, il y aurait le changement sans risque, la société de confiance et le rassemblement, le réformisme tranquille qu'elle porte en tant que femme d'ordre juste. Inutile de préciser que Bayrou entre les deux, selon elle, « n'existe pas ». « Il va se dissoudre », prophétise Ségolène Royal. Elle écarte d'un sourire plus cinglant qu'un soufflet toutes les observations sur son déficit d'envergure et de présidentialité, comme les critiques sur son absence de souffle social et sa bataille contre un PS qui traîne des pieds. « Ce n'est pas la peine de s'agiter », souligne-t-elle avec le calme des vieilles troupes qui ont connu les campagnes mitterrandiennes. « La cristallisation va se faire naturellement… ».

Il faut laisser passer les vacances, ce moment particulier où les Français se retrouvent entre eux, et alors, rappelle Claude Bartolone, ils commencent par échanger de nouvelles des présents, puis ils disent du mal des absents, et ensuite ils parlent politique : « A ce moment, les choses se décanteront naturellement ».

En attendant, savez-vous ce que fait Ségolène Royal ? Elle prépare le débat d'entre les deux tours. Ça ne lui fait pas peur. Elle a déjà affronté les débats internes du PS face aux poids lourds qui devaient l'écraser. Et elle l'a emporté ! Ce sont même ces confrontations, dit-elle, qui ont imposé sa résistance, sa ténacité, sa compétence même face aux prétendus experts, plus grands cerveaux et plus émérites gouvernants. Alors, ce n'est pas Sarkozy qui va l'impressionner. Mieux encore, elle l'annonce tranquillement : « Je vais le gagner, ce débat ». Et elle ajoute après un silence de réflexion, de résolution : « Je le domine ». Elle parle du débat mais aussi de Sarkozy. Elle « le domine », dit-elle avec ce si charmant sourire qui découvre de si jolies dents blanches !

Mercredi 11 Avril 2007
Nicolas Domenach

Source :
http://www.marianne2007.info

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Viviane (Viviane) le mercredi 11 avril 2007 - 12h57:

Bravo Cacouboulou! Ton analyse est superbe.
Pourquoi passer par Sarkozy au premier tour, après ses déclarations, si on y réfléchit bien, celà nous éviterait un second tour... Suivez mon regard!

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Bazooka (Bazooka) le mercredi 11 avril 2007 - 13h35:

Merci Meyer.

Je pose naturellement la question qui decoule de votre post, un citoyen non-americain peut-il etre elu senateur (Schwarznegger) ou nomme secretaire d'Etat (Kissinger) ?