Archive jusqu'au 08/avril/2007

Discus: ADRA : LES COMMENTAIRES D'HARISSA: Commentaires 2007: Commentaires Avril 2007: Archive jusqu'au 08/avril/2007
Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Victor (Victor) le dimanche 08 avril 2007 - 09h33:

A.Merkel fait un bide à Ramallah.

Par Ambre Grayman pour Guysen Israël News.

6 avril 2007

Pendant que Paris accueillait la première visite d’un chef de la diplomatie palestinienne dans une capitale de l’Union européenne depuis la crise provoquée par l’arrivée du Hamas au pouvoir, le déplacement de la chancelière Angela Merkel à Ramallah et sa rencontre avec Mahmoud Abbas suscitaient nombre de polémiques au sein de l’AP.

La chancelière allemande, Angela Merkel s’est vue décernée le titre de docteur honoris causa en philosophie par l’université hébraïque de Jérusalem en reconnaissance de son engagement en faveur "des principes démocratiques et de son amitié constante et chaleureuse pour le peuple et l’état d’Israël".

La cérémonie, qui s’est déroulée le 1er avril au Mont Scopus, a eu lieu dans le cadre de la tournée de trois jours de la présidente en exercice de l’Union européenne dans la région (Jordanie- Israël Liban).

Lors de son discours de remerciement prononcé devant le recteur et le président du prestigieux établissement, Menachem Magidor et Haim Rabinowitch, ainsi que la présidente de la communauté juive allemande, Charlotte Knoblauch, l’ancienne chercheuse en physique a indiqué que désormais l’université hébraïque serait "aussi son université".

Plus tôt dans la journée, A.Merkel s’était entretenu avec la ministre israélienne des Affaires étrangères Tzipi Livni avant d’effectuer une visite au mémorial de Yad Vashem, pour y raviver la flamme éternelle dans la crypte du souvenir.

Sur le livre d’or du mémorial, A.Merkel inscrivait : " L’Humanité grandit en assumant la responsabilité du passé ".

Sur le campus de l’université hébraïque, et quelques heures avant de rencontrer le président palestinien Mahmoud Abbas à Ramallah, A.Merkel a tenu à rappeler les liens importants qui unissent depuis des décennies l’université de Jérusalem et les chercheurs allemands. La chancelière a par ailleurs renouvelé sa volonté de rester fidèle à la "lutte contre le racisme et l’antisémitisme en Allemagne" et "au droit d’Israël à vivre dans la sécurité et l’honneur".

Des déclarations qui ont renforcé le sentiment de malaise des responsables palestiniens lesquels ont dénoncé le parti pris de la chancelière qualifié de pro israélienne.

Accusé d’avoir "offensé les sentiments des Palestiniens" durant sa visite à Ramallah, A.Merkel a été largement critiqué par l’entourage des dirigeants palestiniens qui ont laissé entendre qu’elle "avait tout fait pour provoquer les Palestiniens durant sa visite". La chancelière n’aurait pas ailleurs pas manifesté de "compréhension pour la souffrance du peuple tout en affichant une approche biaisée de l’attitude israélienne".

Alors que la dirigeante allemande avait tenu à rencontrer, à Jérusalem, les familles des trois soldats israéliens kidnappés, elle a refusé de rencontrer les familles des prisonniers palestiniens, et attisé la colère des officiels en ne cessant d’attirer l’attention de Mahmoud Abbas sur la libération du caporal Guilad Shalit.

Lors d’une conférence de presse conjointe avec Mahmoud Abbas, Merkel a en effet délibérément omis de répondre à une question relative à la libération des prisonniers palestiniens détenus en Israël, et est "apparue obsédée par le cas de Guilad Shalit, en refusant même de prendre conscience du fait que plus de 10 000 Palestiniens sont gardés prisonniers par Israël" dixit les officiels de Ramallah.

Selon une autre source palestinienne, la visite de Merkel se serait révélée "extrêmement négative et totalement décevante". En effet, le président palestinien qui avait l’intention de montrer, depuis Betlehem, le mur de défense construit par Israël pour empêcher les intrusions terroristes s’est vu opposer une fin de non-recevoir par les responsables allemands qui ont tenu à ce que la rencontre se déroule à Ramallah, empêchant ainsi les Palestiniens de faire le parallèle souhaité entre la barrière israélienne et l’ancien Mur de Berlin.

Ces derniers n’ont également pas caché leur mécontentement face au refus de la chancelière de visiter les quartiers arabes de Jerusalem-est alors que celle-ci acceptait son titre de docteur honoris causa à l’université hébraïque.

"Cette femme essaye d’être plus israélienne que les Israéliens" a déploré un officiel qui a en outre indiqué que "l’Allemagne ne serait pas apte à jouer un rôle dans le processus en raison de l’approche non objective de la chancelière vis-à-vis d’Israël". Et de préciser : "Notre peuple paye apparemment le prix des crimes perpétrés contre les juifs pendant la seconde guerre mondiale".

Mais alors, qu’aucun leader européen n’avait jamais été aussi durement critiqué pour son empathie avec Israël, un responsable proche de Mahmoud Abbas a réfuté en bloc l’ensemble de ces remarques susceptibles de déclencher une crise diplomatique entre l’Allemagne et l’Autorité palestinienne.

Ces allégations ne représentent pas la ligne de conduite officielle de l’AP a-t-il été indiqué, et "nous rejetons catégoriquement toutes les critiques proférées à l’encontre de la chancelière allemande" a déclaré Nimer Hamad, conseiller politique auprès de M.Abbas.

"Nous apprécions le soutien de l’Allemagne en faveur du peuple palestinien et ses efforts pour réactiver le rôle du Quartette ainsi que le soutien apporté au plan de paix arabe, ré-approuvé à Ryad la semaine dernière" a indiqué un porte-parole contredisant ainsi de plein fouet la position non officielle rapportée par l’entourage des dirigeants palestiniens.

http://www.guysen.com/articles.php?sid=5691

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NOS KIFS

le kif n 'a pas de definition, si on en donne une, y aurait plus de kif. Le kif est indefinissable tout comme sa sensation

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"D’un oeil, observer le monde extérieur, de l’autre regarder au fond de soi-même."

Amedeo Modigliani

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Les combats européens de Pierre Besnainou


By ELIAS LEVY
Reporter



Pierre Besnainou
À 52 ans, Pierre Besnainou est un homme tranquille et résolu qui incarne “la révolution sépharade”. Un “rattrapage”, plus qu’une “révolution”.

Né en Tunisie, ce leader affable, dynamique et visionnaire, qui a fait fortune dans la Netéconomie, est devenu en quelques années l’une des plus importantes figures des judaïsmes français et européen.

En juin 2005, il a été élu président du Congrès Juif Européen (C.J.E.), en battant l’Italien Cobi Benatoff, favori de la Communauté juive américaine et du président du Congrès Juif Mondial, Edgar Bronfman. En juin 2006, il a été élu président du Fonds Social Juif Unifié de France (F.S.J.U.), poumon financier de la Communauté juive de l’Hexagone. Les fonds collectés par le F.S.J.U. financent des œuvres sociales, éducatives et culturelles.

Fondé en 1986, Le C.J.E. fédère 38 Communautés juives vivant dans les 27 pays membres de l’Union Européenne, en Russie, en Ukraine et dans les autres anciennes Républiques de l’U.R.S.S. L’agenda du C.J.E. est purement politique.

Dans l’entrevue qu’il nous a accordée, Pierre Besnainou nous a livré ses impressions sur les grands défis auxquels font face les Juifs d’Europe.

Canadian Jewish News: Quels sont les dossiers prioritaires du C.J.E.?

Pierre Besnainou: Le C.J.E. a deux dossiers prioritaires: l’antisémitisme en Europe et les relations entre l’Union Européenne et l’État d’Israël. Le C.J.E. veut être un pont entre l’Europe et Israël, évidemment avec des crises plus ou moins tendues à certaines périodes, comme celle qui mobilise actuellement nos énergies et celles de toute la Communauté internationale: la crise avec l’Iran.

C.J.N.: Le C.J.E. a-t-il entrepris des actions concrètes contre l’Iran?

P. Besnainou: Depuis le premier jour de cette crise, le C.J.E. a dénoncé vigoureusement l’attitude ignoble et la rhétorique antisémite abjecte du président iranien, Mahmoud Ahmadinejad. Nous avons demandé au Parlement européen de voter une résolution pour qu’il soit considéré persona non grata en Europe. Nous avons aussi lancé une pétition contre Ahmadinejad, qui a recueilli plusieurs milliers de signatures. Nous avons milité pour qu’il ne vienne pas en Allemagne l’été dernier pour assister à la Coupe du monde de football. Nos pressions et celles de tout un ensemble d’acteurs ont porté fruits, Ahmadinejad n’est pas venu souiller le sol européen.

C.J.N.: Le Parlement européen, qui a adopté une position pusillanime depuis le début de cette crise, est très réticent à condamner fermement l’Iran et son président.

P. Besnainou: Quand le président sortant du Parlement européen, Josep Borrell, m’a annoncé que cette institution n’avait pas pu adopter une résolution pour condamner Ahmadinejad, mais qu’elle avait passé une résolution pour que le président de la Biélorussie, Alexandre Loukachenko, soit considéré persona non grata sur le territoire européen, je me suis demandé quel était le sens de l’Europe que nous nous attelons à bâtir. C’est vrai qu’il y a des moments de découragement, mais notre combat est tellement important qu’on n’a ni le droit ni le temps de baisser les bras.

C.J.N.: La complaisance des instances européennes à l’endroit du président Ahmadinejad vous choque-t-elle?

P. Besnainou: Ahmadinejad est un petit Hitler. Il est aussi dangereux qu’Hitler puisqu’il ne cesse de claironner qu’il veut rayer l’État d’Israël de la carte du monde. Cet islamiste radical représente un des seuls pays siégeant aux Nations Unies osant nier la Shoah et prônant sans aucune gêne l’annihilation du peuple juif et de son État. Hitler a aussi amorcé sa fulgurante ascension politique en honnissant les Juifs, et, à l’époque, personne n’avait cru bon accorder de l’importance à ses paroles et aux premières mesures antisémites qu’il a promulguées en 1938. Il ne s’agissait alors que de déclarations verbales qui ont eu cependant les conséquences dramatiques que l’on connaît.

Il est temps de tirer les leçons du passé. L’amnésie historique ne peut mener les peuples qu’à des catastrophes. Ahmadinejad est une personne dont le monde devrait avoir honte. Pourtant, quand il a pris dernièrement la parole devant l’Assemblée Générale des Nations Unies, personne n’est sorti de la salle, ni envisagé un seul instant l’idée d’interdire à cet antisémite féroce de fouler l’enceinte de cette institution supranationale. Cette attitude passive joue contre l’intérêt du peuple iranien, qui mérite beaucoup mieux que ce petit Hitler.

C.J.N.: Le C.J.E. plaide vigoureusement pour l’adoption de sanctions économiques drastiques contre l’Iran.

P. Besnainou: Ahmadinejad est plus dangereux qu’Hitler parce que probablement dans un futur proche il dotera l’Iran de l’arme la plus redoutable, la bombe nucléaire. Évidemment, devant l’impuissance européenne et l’incapacité des Nations Unies à faire voter des sanctions significatives et sérieuses contre l’Iran, nous nous retrouvons aujourd’hui face à une situation très inquiétante. Bien sûr, on peut blâmer l’Europe, mais je crois que le rôle de la Russie dans cette affaire est très néfaste et inadmissible. Malheureusement, nous constatons impavides que l’incapacité ou l’impuissance de l’Europe est aussi la conséquence du manque de consensus au sein des Nations Unies.

L’Iran est actuellement en train de tester les capacités de l’Union Européenne après avoir testé celles des États-Unis en Irak. Le problème est que le président iranien, convaincu de son impunité, pense qu’il n’y aura pas de réactions. L’Occident doit lui démontrer le contraire. Nous ne pouvons plus nous contenter de condamner verbalement sa rhétorique antisémite et ses desseins nucléaires. La Communauté internationale doit agir avec fermeté en décrétant des sanctions économiques contre Téhéran. Mais, pour l’instant, l’impuissance des nations occidentales face à l’Iran est flagrante.

C.J.N.: Le discours négationniste d’Ahmadinejad n’a-t-il pas une finalité précise: la délégitimation d’Israël?

P. Besnainou: Absolument. Le lien entre le négationnisme d’Ahmadinejad et sa volonté de détruire l’État d’Israël est extrêmement fort. Délégitimer la Shoah pour remettre en cause l’existence de l’État Israël. Son discours a un écho très favorable chez les antisémites négationnistes et les antisionistes de tout acabit.

C.J.N.: L’antisémitisme fait de plus en plus d’émules en Europe, surtout dans les contrées est-européennes. La progression de ce fléau funeste vous inquiète-t-elle?

P. Besnainou: Ce qui m’inquiète le plus, c’est que l’antisémitisme moderne, si je peux le qualifier ainsi, est fortement lié à une idéologie d’extrémistes islamistes et à une pseudo-solidarité avec les Palestiniens, qui est exploitée aujourd’hui à des fins idéologiques. Mais ce n’est pas cet antisémitisme qui m’inquiète le plus, celui qui m’inquiète le plus, c’est l’antisémitisme primaire, ce virus, dont on a vu au milieu du siècle dernier les conséquences terrifiantes pour le peuple juif, qui est en train de renaître un peu partout en Europe, en particulier en Europe de l’Est. C’est ce qui me fait le plus peur.

C.J.N.: L’Europe institutionnelle paraît impuissante face à cet antisémitisme débridé?

P. Besnainou: C’est un des sujets importants que j’évoquerai bientôt avec la chancelière allemande, Angela Merkel: l’harmonisation de la législation européenne en matière de lutte contre l’antisémitisme. Ce que j’amène dans mon dossier, c’est le modèle français, parce que c’est un modèle en termes législatifs qui a donné des résultats probants. Il est impératif d’harmoniser les lois en Europe pour lutter contre l’antisémitisme.

Dans certains pays, en particulier dans les nouveaux pays de l’Union Européenne, on se drape derrière une pseudo-liberté d’expression pour justifier des propos antisémites. Il est extrêmement important que l’Europe ait des moyens légaux pour pouvoir poursuivre en justice des antisémites invétérés. Par exemple, un député polonais membre du Parlement européen, Maciej Giertych, vient de publier et de distribuer une brochure foncièrement antisémite. On est vraiment en 1938, du pur délire! Le fils de cet élu d’extrême droite est vice-premier ministre et ministre de l’Éducation en Pologne. Pour l’instant, le Parlement européen n’a aucun moyen légal pour sanctionner ou poursuivre en justice ce député judéophobe. C’est terrifiant!

C.J.N.: En ce qui a trait à Israël, il ne semble pas y avoir un consensus européen. L’Angleterre et l’Allemagne sont plus proisraéliennes que des pays francophones comme la France et la Belgique.

P. Besnainou: C’est vrai, il n’y a pas une position consensuelle européenne en ce qui a trait aux relations avec Israël. Pour la question de l’antisémitisme, c’est la même chose. Est-ce qu’on peut catégoriser les pays anglo-saxons, les pays francophones, les anciens pays satellites de l’U.R.S.S. désormais membres de l’Union Européenne de plus proIsraël ou de moins proIsraël? C’est difficile. C’est vrai que la France n’est pas le meilleur ami d’Israël, pourtant c’est le pays européen qui lutte le plus vigoureusement contre l’antisémitisme. L’Angleterre est très probablement l’un des meilleurs amis d’Israël, mais sûrement pas le pays qui lutte de la façon la plus efficace contre l’antisémitisme. Dans chaque pays européen, les Juifs sont confrontés à des réalités différentes.

C.J.N.: Les pays de l’Europe de l’Est qui ont adhéré dernièrement à l’Union Européenne, où l’antisémitisme est une réalité sociale très ostensible, sont pourtant proaméricains et même proisraéliens. C’est à ne rien comprendre!

P.Besnainou:Vous avez raison. L’entrée dans l’Union Européenne de dix nouveaux pays est-européens, beaucoup plus proaméricains que les pays de la Vieille Europe, est un facteur qui aidera sans doute à l’amélioration des relations entre l’Europe et Israël. Aujourd’hui, la Pologne est un des principaux alliés des États-Unis et d’Israël. Dans l’épineux dossier du bouclier antimissile, la Pologne et la Tchécoslovaquie, pays amis et alliés de l’Amérique, s’opposent fermement à la Russie de Poutine, très réfractaire au déploiement de ce bouclier sur le territoire européen. La Pologne a d’excellentes relations avec l’État d’Israël. Pourtant, ce pays ultra-catholique ne fait pas grand chose pour combattre l’antisémitisme qui prolifère dans son terroir. C’est paradoxal et inquiétant.

C.J.N.: Comment envisagez-vous l’avenir des Juifs en Europe?

P. Besnainou: J’ai une position assez claire sur cette question. L’Europe compte aujourd’hui un peu plus de deux millions de Juifs. Il y a un danger qui plane sur le judaïsme et les Juifs de la Diaspora: l’assimilation. Dans les Communautés juives d’Europe, le taux de mariages mixtes se situe entre 50 et 80%. C’est évidemment le premier élément qui nous force à nous poser la question de l’avenir des Juifs en Europe et en Diaspora. Le deuxième élément, c’est que l’Aliya des Juifs en Israël ne se fait plus que par choix, il n’y a plus d’Aliya refuge. Des Juifs d’Europe font leur Aliya parce qu’ils considèrent Israël comme un choix existentiel et non parce qu’ils sont persécutés.

Sur le plan économique, social et culturel, il y a des pays européens où il y a moins d’avenir que dans d’autres. Dans les petites Communautés juives, les mariages mixtes et l’assimilation sont évidemment des facteurs qui rendent les perspectives d’avenir de ces Communautés bien sombres. Dans la Communauté juive de Croatie, que j’ai visitée dernièrement, il n’y a eu en 2006 que quatre mariages et deux Bar Mitzvah. Malgré toute la sympathie que j’éprouve pour cette Communauté, force est de reconnaître qu’elle n’a pas un très grand avenir devant elle.

C.J.N.: L’avenir des Juifs de France vous préoccupe-t-il?

P. Besnainou:En France, les actes antisémites en 2006 ont augmenté par rapport à 2005. Tout le monde est surpris par ces statistiques parce que ce n’est pas ce qu’on avait annoncé. La réalité, c’est que les actes antisémites sont à la hausse. Ça c’est factuel. Ils ont baissé par rapport à 2004. Le problème n’est pas réglé, nous devons continuer à être très vigilants. Les pouvoirs publics français font un effort considérable pour lutter contre l’antisémitisme. Mais il y a toujours un malaise dans la Communauté juive de France. 2006 a été l’année où le jeune Ilan Halimi a été torturé et cruellement assassiné parce qu’il était Juif.

Malheureusement, en France, le problème de l’antisémitisme demeure une dure réalité qu’on ne peut pas ignorer.

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Email (Email) le dimanche 08 avril 2007 - 08h26:

Bonjour

Cet article paru dans le quotidien "Le Temps" (de Tunisie) du 3 avril mérite d'être diffusé sur votre site et , éventuellement traduit en hébreu et diffusé en Israël.
Car il démontre qu'il y a beaucoup d'Arabes (et de Tunisiens) pacifistes et qui osent élever la voix.

''www.letemps.com.tn''

Les mots et les choses

Elites politiques et dérives populistes

Par : Ridha KEFI

La 3ème session de l’Assemblée parlementaire euro-méditerranéenne (APEM) s’est réunie à Tunis, du 16 au 18 mars, sous la présidence de M. Foued Mebazaa, président de la Chambre des députés tunisienne et président en exercice de l’APEM, et M. Hans-Gert Poettering, président du Parlement européen, et avec la participation de parlementaires européens et sud-méditerranéens, venus d’Algérie, du Maroc, d’Egypte, de Jordanie, des Territoires Palestiniens et… d’Israël.
La présence, à Tunis, à cette occasion, d’une délégation de parlementaires israéliens n’a cependant pas été du goût de certains leaders de l’opposition, qui se sont fendus de communiqués reprochant au gouvernement un acte de normalisation avec Israël.
Ces communiqués ressemblent à s’y méprendre à ceux déjà publiés en d’autres circonstances, notamment à l’occasion de la participation d’une délégation israélienne au second volet du Sommet mondiale de la société de l’information (SMSI), en novembre 2005, à Tunis.
La portée opportunément populiste de ces communiqués ne nous a pas échappé. Pas plus d’ailleurs que la bonne (ou mauvaise) foi de leurs auteurs. Et pour cause: certains de ceux qui se sont dits choqués par la présence d’Israéliens dans notre pays ont souvent siégé, eux-mêmes, dans des réunions internationales aux côtés de délégués israéliens. D’autres ont même honoré des invitations émanant de think tanks connus pour leur soutien inconditionnel à Israël, comme l’American Enterprise Institute, à Washington, où, soit dit en passant, Me Néjib Chebbi, du Parti démocratique progressiste (PDP) avait prononcé un discours le 31 mars 2006.
Les critiques de Chebbi et de ses camarades de l’opposition auraient pu se justifier si la Tunisie n’avait pas des engagements internationaux au sein des Nations unies ou du processus Euromed qui lui imposent de siéger, ne fut-ce qu’au niveau de ces deux instances, aux côtés de son homologue israélien.
En ce qui concerne la dernière réunion l’APEM, il convient aussi de ne pas perdre de vue qu’Israël est membre à part entière de cette institution au même titre que la Tunisie et qu’un éventuel refus de notre pays d’accueillir des parlementaires israéliens aurait eu des conséquences sur l’avenir de notre partenariat avec l’Union européenne.
Enfin, il aurait été plus décent, et sans doute aussi plus utile, au moment où la communauté internationale semble déterminée à relancer le processus de paix au Proche-Orient, d’appeler au dialogue entre Palestiniens et Israéliens, ne fut-ce qu’au niveau parlementaire, et d’éviter les discours de rupture. Tant il est vrai qu’on ne fait pas la paix avec ses amis, mais avec ses ennemis, et qu’à cet égard, on ne peut pas être plus Palestiniens que les Palestiniens, au moment où ces derniers, le président Mahmoud Abbas en tête, multiplient les canaux de discussion avec leurs ennemis de toujours.
Qu’on me comprenne bien: je ne plaide ici en faveur d’une normalisation des relations avec l’Etat hébreu. Car je continue d’être foncièrement antisioniste et d’assimiler le sionisme à une forme de racisme.
Je continue aussi de considérer Israël comme est un Etat «illégitime» et par essence raciste, un Etat d’apartheid, comme le fut jadis l’Afrique du Sud, un Etat qui se barricade derrière des murs de haine et de rejet des Palestiniens, ses voisins et néanmoins victimes, qu’il enferme dans des bantoustans, des sortes de gigantesques prisons à ciel ouvert…
Je continue également de militer contre cet Etat, notamment en stigmatisant ses menées militaristes et en dénonçant ses projets expansionnistes au Proche-Orient…
Mais, tout en refusant de changer cette opinion négative sur Israël, tant que ses dirigeants ne prouveront pas leur volonté de vivre en paix aux côtés de leurs voisins arabes, je ne perds jamais de vue qu’Israël est devenu, à la suite des guerres successives qu’il a remportées contre ses voisins arabes (1948, 1956, 1967, 1973, 1982...), une puissance militaire incontournable au Moyen-Orient. Et qui inspire le respect du à un ennemi qu’on redoute…
Je ne perds pas de vue, non plus, que l’«entité sioniste», comme aiment à l’appeler nationalistes arabes et islamistes, est devenue «légale» depuis sa reconnaissance par la communauté internationale, en 1947, puis par les vingt-deux Etats membres de la Ligue arabe, après l’annonce de leur plan de paix, au sommet de Beyrouth, en 2002. Relancé au dernier sommet arabe de Riyadh, le 28 mars, ce plan offre à Israël une normalisation de ses relations avec tous les pays arabes en échange d’un retrait des territoires arabes occupés par l’Etat hébreu depuis 1967, de la création d’un Etat palestinien avec Jérusalem-Est pour capitale et d’un règlement équitable de la question des réfugiés palestiniens.
Je ne perds pas de vue, enfin, que certains des Etats arabes, qui furent jadis les irréductibles ennemis d’Israël, comme l’Egypte, la Jordanie et, à un degré moindre, la Mauritanie, ont établi avec l’Etat hébreu, bien avant 2002, des relations diplomatiques en bonne et due forme. Alors que d’autres Etats de la région ont noué des relations commerciales suivies avec Israël et que d’autres encore ont ouvert avec lui des canaux diplomatiques plus ou moins secrets.
C’est pour toutes ces raisons que je ne m’explique pas la position de certains de nos opposants qui continuent de se voiler la face et de crier hypocritement au scandale dès que l’Etat, respectueux de ses engagements internationaux, accueille – sans doute à contre cœur et ne cachant d’ailleurs pas son embarras – une délégation israélienne sur son territoire ou participe à une réunion internationale à laquelle prend part également une délégation israélienne ?
En tant que citoyen arabe soucieux des intérêts (et de l’avenir) des Palestiniens, je me contenterais, pour ma part, autant par réalisme politique qu’en désespoir de cause ou faute de mieux, de défendre la cause d’un Etat palestinien viable à l’intérieur de frontières reconnues internationalement, mais un Etat palestinien à côté de celui d’Israël, et non pas contre lui, puisque la création de l’un, aujourd’hui souhaitée par la communauté internationale, demeure tributaire de la reconnaissance définitive de l’autre, tout aussi souhaitée par cette même communauté, et de la ratification d’un accord de paix entre les deux parties.
N’en déplaise aux membres du Hamas et du Djihad islamique et à tous les extrémistes de la région qui soutiennent les ultras de Gaza et de Cisjordanie, il n’y a pas aujourd’hui d’autre solution pour un règlement un tant soit peu acceptable de la question palestinienne.
De la même manière, mais pour des raisons qui tiennent plus de la rigueur morale et intellectuelle que de la simple realpolitik, je récuse toute forme de négationnisme ou d’antisémitisme (anti-juif). Car si l’Etat d’Israël a été fondé sur une injustice infligée aux Palestiniens, cela ne nous autorise nullement à minimiser, et encore moins à dénier, par ressentiment, les injustices infligées, au cours des siècles, aux Juifs. Car ce déni de l’Histoire risque de justifier, en retour, aux yeux des Israéliens, dont beaucoup s’opposent à la politique de leur gouvernement et se disent favorables à la création d’un Etat palestinien, la minimisation des souffrances actuelles des Palestiniens.
Autrement dit: les réflexes anti-israéliens, souvent ressentis par la communauté internationale comme antisémites, desservent les Palestiniens plus qu’ils ne les servent.

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NOS KIFS

kiffer ca peut se traduire par le fait qu'après l'action en question qui est censée nous faire kiffer, on peut dire "ahah chèchè !!!"

anonyme

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Chalom chers amis israéliens :

le déclin du monde islamique Aussi étonnant que cela puisse être, de nombreuses vis fanatiques se lèvent quand on veut parler de ça

Ces voix ne tenaient pas compte du fait que cette réalité est du à des années d’enseignements de haines et d’enracinement de la culture antisémite .

Les femmes sont lapidées à mort et subissent l'ablation du clitoris. Les homosexuels sont pendus sous le regard approbateur des partisans de la Charia, le code légal de l'Islam.

Les sunnites et les chiites s'entredéchirent tous les jours en Irak.

Les mères Palestiniennes enseignent à leurs enfants de 3 ans le monde idéal du martyr.

On peut comprendre que les tenants de l'orthodoxie musulmane puissent rejeter ces accusations, mais on comprend moins que les "prêtres non-Musulmans" du Siècle des Lumières se précipitent pour les absoudre.

Le terrorisme est la manifestation de cette longue « culture de haine » .

. Je suis un spécialiste en droit musulman , ( université de perpignan ) et je vis dans ce monde arabe en déclin permanent , Je peux vous garantir que l'enseignement inhumain de l'idéologie islamiste peut transformer un esprit ouvert en un terroriste. Et on ne peut combattre le terrorisme islamique sans aller aux racines idéologiques de l'Islam radical. Et la principale racine de la terreur a comme nom le "salafisme", une version ultra-conservatrice et violente de la religion (1).

Il est vital de comprendre que le courant traditionnel et même principal de l'enseignement islamique accepte et encourage la violence. Ainsi la Charia permet le meurtre des apostats, la frappe des femmes pour les discipliner, le prosélytisme des non-Musulmans et leur conversion par la guerre ou leur protection comme dhimmis, citoyens inférieurs.

La salafisme exhorte tout croyant à exterminer les Juifs, avant la Fin des Jours. Le silence assourdissant de la majorité des Musulmans devant ces pratiques barbares est le témoignage évident qu'il y a une erreur à la base.

Le monde islamique est vraiment dans une situation difficile. On n'a pas d'interprétation du Coran rigoureuse sur le plan théologique qui puisse clairement défier les abus de la Charia. Ainsi une branche tolérante de l'Islam comme le soufisme ne fournit pas la base théologique essentielle qui puisse annuler les proclamations cruelles du groupe salafiste.

Il est temps de développer une théologie de l'Islam qui enseigne la paix., avant que ça soit trop tard

Cependant, il est ironique et décourageant de constater que des intellectuels Occidentaux non-Musulmans – qui soi-disant soutiennent les droits de l'homme – sont devenus des obstacles à la réforme de l'Islam. L'"islamiquement correct" en Occident est devenu un mur contre la critique de la violence dégagé par l’islamisme ( HAMAS, HEZBOLLAH )

Ces Occidentaux trouvent des excuses au terrorisme islamique comme la pauvreté, le colonialisme, la discrimination ou la création d'Israël. Alors quelle incitation les Musulmans ont-ils pour demander la réforme, alors que des quelques Occidentaux ouvrent la voie d'un Islamisme barbare ? l’Europe voulait –t-elle un second holocauste, orchestré cette fois par un «nazisme islamique » qui se livrera à une nouvelle campagne de terreur à grande échelle?

De même, il est dommage que des politiciens et des Universitaires Occidentaux ont adopté le refrain que l'extrémisme islamique serait né du conflit israélo-arabe. Cette analyse ne convainc aucun esprit rationnel: le meurtre de 150 000 innocents en Algérie ou l'assassinat de centaines de bouddhistes en Thaïlande, ou la violence inouïe entre chiites et sunnites en Irak ont-ils un rapport quelconque avec le conflit israélo-arabe ? (2)

Les féministes occidentales se battent chez elles pour un salaire égal à celui des hommes et pour des chances égales. Sous prétexte de relativisme culturel, ces même féministes ne s'inquiètent pas du fait que les femmes dans le monde islamique sont battues, exécutées ou mutilées sur le plan génital, ne peuvent pas voter, conduire une voiture ou s'habiller comme il leur plaît.

La tendance à l'autocensure des Occidentaux dans leurs critiques empêche la réforme de l'Islam. Les Américains manifestent contre la guerre en Irak, mais s'abstiennent de le faire quand des terroristes enlèvent des innocents et les décapitent.

Ainsi après les attentas de Madrid, des millions de citoyens espagnols ont manifesté contre l'ETA. Quand ils ont réalisé leur méprise et que des Musulmans étaient derrière cette terreur, les manifestations ont cessé. Cette attitude envoie un message d'encouragement aux Islamistes radicaux afin qu'ils persévèrent dans la violence. L'apaisement des Occidentaux à l'égard des communautés musulmanes a exacerbé le problème.

Pendant la période de 4 mois qui a suivi la publication des caricatures de Mahomet dans un magazine danois, on n'a pas assisté à des manifestations de Musulmans. Après les excuses du magazine danois, des émeutes ont éclaté dans le monde entier. Les excuses ont été perçues comme une faiblesse et une concession par les Islamistes. !!!!

Pire que tout peut-être, est le sentiment anti-américain. Ce ressentiment est si profondément ancré dans l'identité individuelle qu'il a mené, consciemment ou non, de nombreux Occidentaux à soutenir moralement les ennemis de l'Amérique. Ces gens doivent comprendre que l'Islam radical est essentiellement anti-libéral, totalitaire et qu'il signifie la mort de toutes les valeurs occidentales.

Le dialogue inter-religieux est important , mais on devrait exiger des organisations et des érudits musulmans qu'ils dénoncent sans ambiguïté le salafisme et la violence dans les mosquées, les écoles et les médias. On ne doit plus considéré comme "modéré" tout Musulman qui ne dénonce pas haut et fort le holocauste ou qui ne reconnaît pas le droit naturel d’Israël à exister .

Quand des responsables Occidentaux rencontrent des dirigeants d’un mouvement Islamiste comme le Hamas , cela met en danger des vies en Israël , en tout cas cela nous bâillonne. La Tolérance ne signifie pas accepter des atrocités sous le prétexte de "pragmatisme "politique

. Il est grand temps dans le monde libre de voir la réalité de l’islamisme en face, sinon c'est la réalité de l'Islam radical qui nous fera face.

Ftouh Souhail , jeune avocat de Tunisie

tunirael@laposte.net ab.azouz@laposte.net

Note

(1) Le salafisme est une doctrine de l'Islam qui se réfère à l'enseignement des premiers califes, premiers parents de l'Islam (salaf), doctrine pure et dure. Elle est pratiquée notamment en Arabie saoudite, sous le nom de "wahabisme" depuis que la tribu al Saoud gouverne le pays.

(2) le Darfour ( West du Soudan) ; 300 000 Noirs Musulmans assassinés par des Arabes moins noirs Musulmans dans un génocide du gouvernement soudanais en utilisant les auxiliaires "janjawid" pour la basse besogne de nettoyage de la région. Il y a aujourd'hui 2,5 millions de réfugiés, soit avec les morts 50% de la population du Darfour

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Email (Email) le dimanche 08 avril 2007 - 07h09:

bonsoir Jaco

il y a quelque chose qui m'interpelle depuis quelques jours et a qui m'adresser sinon a harissa
voila la question : pouquoi certains cohen ont en rajout a leur patronyme un autre
tel que solal, ganouna, aloro, boulakia, zardi,tanugi et j'en passe...a quoi cela tient il? peut etre serait il bon de poser la question sur votre site et y aura-t-il quelqu'un pour nous renseigner je vous remercie par avance de ce que vous pourrez faire

HAG SAMEAH

Daisy COHEN de Nethanya

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Cacouboulou (Cacouboulou) le samedi 07 avril 2007 - 00h33:

La colonisation :

Si c'est Fellag qui le dit....!


http://www.dailymotion.com/video/xisne_fellag-la-colonisation

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Victor (Victor) le vendredi 06 avril 2007 - 19h59:

Les militants de l’extrême gauche les plus aguerris et l’islamisme radical

06/04/07 - - : Politique

Christophe Bourseiller est journaliste et écrivain. Il est notamment l’auteur d’une Histoire générale de l’ultragauche (Denoël, 2003). Dans Le meilleur des mondes (printemps 2007), Bourseiller évoque l’alliance objective qui peut exister entre islamisme et gauchisme. Selon l’auteur, les islamo gauchistes ont conviction d’avoir un ennemi commun : la démocratie occidentale.

Bourseiller remarque d’abord qu’en dépit de divergences politiques, les mouvements d’extrême gauche apparaissent comme de fermes soutiens des États arabes les plus laïcs. Le compagnonnage est particulièrement visible en Algérie, remarque l’auteur. Il remonte aux années 50. Les trotskistes ont joué un rôle important quoique discret dans la guerre contre l’État français. Combien de clandestins du FLN ont bénéficié des « planques » de la Quatrième Internationale, se demande l’auteur ? L’Algérie n’est pas un cas isolé. Les révolutionnaires ont noué au fil des ans des relations étroites avec certains régimes : la Syrie, l’Algérie, la Libye et, bien sûr, l’Irak de Saddam Hussein, souligne Christophe Bourseiller.

« Les organisations communistes justifient ces liens en invoquant la lutte anticolonialiste. La révolution doit selon eux jaillir des luttes de libération nationale du tiers-monde. Il faut soutenir les États arabes « progressistes », dans l’espoir d’enclencher une dynamique globale. « Progressiste » : le mot est lâché. Pour les gauchistes, il n’est pas question de soutenir une « dictature cléricale ». Haro sur l’Iran. On ne tourne les yeux que vers les régimes à prétention « socialiste ». Le « baasisme » est ainsi présenté par certains comme un modèle « déformé ». De même, on apporte volontiers ses suffrages au Front populaire de libération de la Palestine de Georges Habache, en raison de son discours laïc et marxiste léniniste. L’islam est perçu a contrario comme foncièrement rétrograde. »

Cependant, si par le passé, les mollahs « étaient considérés comme des « réactionnaires », « oppresseurs des femmes », ils apparaissent désormais « comme les nouveaux hérauts de l’anticolonialisme. » Comment expliquer cette modification des perspectives, s’interroge l’auteur ? « Certains activistes trotskistes ou postmaoïstes livrent le diagnostic suivant : en perpétrant les attentats du 11 septembre 2001, les islamistes radicaux ont démontré leur capacité logistique. Ils ont acquis du même coup dans le monde arabe une énorme popularité. Mieux encore, la nébuleuse islamique se révèle profondément hétérogène. Existe-t-il un espace politique pour un islam « socialiste » ? C’est là qu’apparaît Tariq Ramadan », souligne l’auteur. « Ce penseur musulman n’est pas très éloigné dans ses conclusions de la « théologie de la libération » du prêtre catholique dom Helder Camara. Tout comme il existe des « curés rouges », qui prennent les armes pour parvenir à la justice sociale, verra-t-on surgir des « mollahs rouges » prônant un islam social et révolutionnaire ? C’est le pari d’une frange grandissante de l’extrême gauche internationale. »

Bourseiller rappelle que Ramirez Sanchez (dit Carlos) a publié un livre-manifeste au titre révélateur : L’Islam révolutionnaire. Le militant marxiste-léniniste y affirme notamment que « l’islam et le marxisme-léninisme sont les deux écoles dans lesquelles j’ai puisé le meilleur de mes analyses. » Pour l’ancien cadre du FPLP, les marxistes doivent aujourd’hui résolument appuyer les islamistes, parce que le retour à l’islam accompagne un rejet du modèle occidental. » Carlos apporte en conclusion son soutien à Oussama Ben Laden et use à son propos d’un vocabulaire révolutionnaire : « Cheik Oussama, en raison de son immense charisme, est certainement un cas unique dans l’histoire récente […]. C’est un internationaliste panislamiste. »

Marc Knobel

Le meilleur des mondes, printemps 2007, n°3, p.41-43, 15 euros.

http://www.crif.org/index.php?page=articles_display/detail&aid=8700&artyd=8

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Braham (Braham) le vendredi 06 avril 2007 - 19h51:

Meyer,
Merci ! Et bonne fin de fete de Pessah.

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Victor (Victor) le vendredi 06 avril 2007 - 19h50:

Les propos sur la génétique de Nicolas Sarkozy suscitent la polémique
LEMONDE.FR | 04.04.07

Une plaisanterie circule actuellement de mail en mail – intitulée "Trouvez l'auteur" –, reprise par plusieurs blogs de philosophie ou d'actualité.

"J'inclinerais, pour ma part, à penser qu'on naît pédophile, et c'est d'ailleurs un problème que nous ne sachions soigner cette pathologie. Il y a mille deux cents ou mille trois cents jeunes qui se suicident en France chaque année, ce n'est pas parce que leurs parents s'en sont mal occupés ! Mais parce que, génétiquement, ils avaient une fragilité, une douleur préalable. Prenez les fumeurs : certains développent un cancer, d'autres non. Les premiers ont une faiblesse physiologique héréditaire. Les circonstances ne font pas tout, la part de l'inné est immense."

Le mail invite à répondre à l'injonction, en précisant que l'auteur n'a "aucune formation scientifique". La citation est en fait issue de la rencontre entre Nicolas Sarkozy et Michel Onfray, publiée dans Philosophie Magazine de mars 2007. Une rencontre que Michel Onfray raconte en détail sur son blog.

[http://michelonfray.blogs.nouvelobs.com/archive/2007/04/03/le-cerveau-d-un-homme-de-droite.html]

"VISION RIDICULE ET FAUSSE"

Le généticien Axel Kahn a également dénoncé, dans une tribune publiée par Marianne les propos du candidat UMP : "La vision d'un gène commandant un comportement complexe tel que ceux conduisant à l'agressivité, à la violence, à la délinquance, à la dépression profonde avec dérive suicidaire, est ridicule et fausse". Pour M. Kahn, "cette conviction réaffirmée par le candidat de l'UMP à l'Elysée confirme ses liens idéologiques avec la nouvelle droite".

Sur la Toile, des forums et des blogs consacrés à la question du suicide ont également vivement commenté ses propos : "C'est une erreur absolue car quel scientifique peut prétendre connaître le gène du suicide ?" L'extrait du texte est d'ailleurs repris, depuis sa publication sur des blogs anti-Sarkozy.

Invité mercredi de l'émission "Questions d'info LCP-Le Monde-France Info", Jean-Marie Le Pen a également donné tort au candidat de l'UMP. "Si nous sommes habités par des gènes qui sont en eux-mêmes criminogènes, ça veut dire que nous n'avons pas la responsabilité de ce que nous faisons. Il a dû se tromper, ce n'est pas possible", a-t-il estimé.

Nabil Wakim

http://www.lemonde.fr/web/article/0,1-0@2-823448,36-892092,0.html