Archive jusqu'au 23/mai/2005

Discus: ADRA : LES COMMENTAIRES D'HARISSA: Commentaires 2005: Commentaires Mai 2005: Archive jusqu'au 23/mai/2005
Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Sarel (Sarel) le lundi 23 mai 2005 - 11h41:

DES CHIFFRES !!!
Bonjour on va bavarder un peu aujourd'hui
Il n'y a qu'un seul peuple qui croit et detient un Chiffre exact de 5762
C'est pas terrible mais cela derange le monde entier .On aurait pu s'en passer 'ce n'est pas facile Alors on prouve et on declare qu'il y a d autres chiffres
Alors la ce n'est pas simple parce qu'il y a plusieurs facons de compter.
ET alors donc nous avons un choix de chiffres qui peuvent etre bien eloignes un de l'autre Cela devient une affaire de centaines de milles et puis de millions.
Et ce sont toujours des chiffres ronds exacts il faut faire remarquer que ceux la dependent de l'epoque 'de la science 'des appareils et de la personne.
Tout le monde dans ce petit peuple n'est pas d'accord sur le chiffre precis.
C'est seulement une minorite tre tetue Parce que le reste d'apres lui a evolue et suit le mouvement des grands chiffres.Il se demande comment le reste du peuple ne comprend pas ses choses si simples
Il y a des savants juifs qui ont le prix nobel qui font leur boulot avec les moyens du jour c'est a dire "LES MILLIONS D ANNEES et parallelement savent que le chiffre exact est le vrai .C'est dommage de perdre du temps pour prouver que les gros chiffres qui changent toutle temps ne peuvent etre precis en aucune forme
Dernierement il y a eu le BIG BANg et puis on a change d avis Il y a le trou noir qui avale tout Il y a toujours le probleme de notre PERE LE SINGE qui est encore en iscussion
Alors on continue a croire a 5762 c'est clair et facile a retenir
Et puis il y a le sujet de " l'infini" qui est en contradiction totale avec "AU DEBUT"
Ce sera por la prochain fois j'espere
J'ecris toujours en resume il faut me relire

sarfati-sarel@bezeqint.net
merci a ceux qui auront la patience de me suivre Pour ne pas vous ennuyer regardez mes dessins SHALOM

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Braham (Braham) le lundi 23 mai 2005 - 07h19:

La tombe de R. Méir Baa'l-Haness à Tibériade

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Soleil (Soleil) le lundi 23 mai 2005 - 06h46:

est ce que BEAUCLAIR est toujours vivant?
si oui quel est son no de telephone ou adresse email
je connais quelqu'un qui etait dans son equipe de
volleyball et qui voudrait lui parler

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Email (Email) le lundi 23 mai 2005 - 03h42:

L'Hébreu en gloire
Dimanche 5 juin 10h00 - 19h00
Concert spirituel

10HOO Shmuel TRIGANO : Rakhamim
10H30 THEATRE à BRETELLES : La Fiancée d'Aleph
11hOO Yaël YOTAM : Sha'har
11h30 Emanuel YERDAY : Poésie hébraïque sur reggae
PAUSE
14H30 STERN Et DREYF : L'Hébreu en rap
15Hoo Jean-Pierre WINTER : BeReshith
15h30 Esther LAMANDIER : Chant de la Genèse ; Psaumes de David
16HOO Joëlle DAUTRICOURT : Shem, Sefer
16h30 Roula SAFAR : Variations sur chants hébraïques
PAUSE
17H30 Francine KAUFMANN : Panim
18hOO Marlène SAMOUN : Piano-jazz sur mélodies traditionnelles

FIN
Accueil au théâtre Fontaine à partir de Q n 30

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Braham (Braham) le dimanche 22 mai 2005 - 17h59:

Deux membres, Arabes- Israëliens, de la municipalité de HAIFA ont refusé de se lever en mémoire des martyres de Tsahal, pour le 57e anniversaire de l’Etat d’Israël (tiré du journal ’Yédioth-Haïfa’ du 20-05-05)

Les deux conseillers municipaux, W. Khamis et E. Amal, ont refusé de se lever pour cette circonstance en disant qu’ils n’honoreraient jamais la mémoire de soldats tombés en servant les gouvernements d’occupation du peuple palestinien.
« Ces soldats sont tombés en combattant le peuple palestinien, mon peuple. En me levant en leur mémoire je m’identifie à l’armée d’occupation de mon peuple. Cet acte serait contre le respect que je dois aux martyres du peuple palestinien. » a dit l’un d’eux.

Tout commentaire serait superflu.

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Maurice (Maurice) le dimanche 22 mai 2005 - 16h02:

Laura Bush fait étape en Israël dans sa tournée au Moyen-Orient

15:39 | 22 mai, 2005

La première dame des Etats-Unis Laura Bush en visite en Israël, a glissé un mot dans le mur Occidental de Jérusalem ce dimanche 22 mai avant de se rendre sur le mont du Temple pour visiter la mosquée al-Aqsa.

Jérusalem est la deuxième étape de sa tournée au Moyen-Orient dédiée à la promotion des droits de la femme. Un voyage qui intervient également à un moment où le sentiment antiaméricain est très vif dans la région.

Elle se rendra ensuite à Jéricho en Judée-Samarie où elle s'entretiendra avec huit femmes palestiniennes influentes dont des membres du gouvernement.

De retour à Jérusalem, elle effectuera une visite du mémorial de la Shoah de Yad Vashem avant de se rendre lundi 23 mai dans une église du village arabe d'Abou Gosh pour s'envoler ensuite pour l'Egypte.

Laura Bush arrivait de Jordanie où elle avait participé à la conférence du forum économique mondial sur le Moyen-Orient au cours de laquelle elle a délivré un message pour la plus grande participation des femmes dans la vie politique et les affaires de leurs pays.

© Jerusalem Post Edition Française

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Bazooka (Bazooka) le dimanche 22 mai 2005 - 12h50:

Des recompenses artistiques pour Israel:

L'actrice Hanna Laszlo a obtenu a Cannes la palme de la meilleure actrice dans le nouveau film d'Amos Gitai, et la chanteuse Shiri Maimon n'a pas demerite a l'Eurovision en obtenant la place la plus difficile: 4eme.

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Maurice (Maurice) le dimanche 22 mai 2005 - 10h17:

Le paradigme palestinien : une explication à l’antisémitisme européen

Par Eytan Ellenberg pour Guysen Israël News

Samedi 21 mai 2005 à 23:32


« Malaise ». ce mot employé par Roger Cukierman lors de la récente soirée du CRIF a choqué les intellectuels et hommes politiques français. Et pourtant…


La France a la remarquable particularité de présenter en son sein la plus grande communauté juive d’Europe. Représentant, selon les sources, de 500 à 700 000 membres, cette communauté, à tous points hétérogènes, exprime depuis maintenant trois ans un désarroi qui n’a malheureusement pas diminué : il aurait, selon toute vraisemblance, augmenté. Ce malaise doit être analysé puisqu’il concerne une très grande partie des juifs européens.

L’antisémitisme que connaît la France a une double origine et l’étau se resserre de plus en plus sans que l’on puisse y voir une porte de sortie pour les victimes, hormis peut-être en dehors de France. D’abord, la provenance qui fait le plus de bruit la réactivation récente de la haine néo-nazie. Cet antisémitisme s’associe, comme nous le voyons notamment en Alsace, à une haine raciste anti-musulmane clairement affichée et revendiquée. Cet antisémitisme-là mobilise, sans réflexions inutiles, toutes les couches de la société et tous nos dirigeants, qu’ils soient membres du gouvernement, de l’opposition ou représentants religieux : qui pourrait même penser à défendre des nazis ? Voici une question qui n’a plus besoin d’être posée tant aujourd’hui la réponse paraît évidente pour la majorité des Européens…

Sur ce plan, les juifs n’ont pas de raison de se sentir plus atteints que les musulmans mais ces profanations de monuments aux morts et autres sites dédiés aux souvenirs se surajoutent malheureusement à un autre antisémitisme dont on peine à vouloir identifier et punir les coupables : celui qui provient de jeunes islamisés de banlieues, « cibles potentielles du racisme », qui trouvent dans les juifs le moyen d’exprimer la haine qu’ils ont à l’encontre de la société dans son ensemble.

Pour les « nouveaux antisémites », l’impasse haineuse dans laquelle ils se sont introduits sert d’exutoire palliatif à leur colère et à la déstructuration complète de leur identité et les boutent-feu Dieudonné, Ramadan, Latrèche et autres imams intégristes leur servent une soupe bien amère : les juifs sont tous des sionistes, qui sont tous des assassins et des ennemis de la communauté musulmane - mais également des noirs -dans son ensemble, de l’Arabie Saoudite à l’Algérie.
Se rajoute aussi une propagande « progressiste antiraciste » qui les dispense de réfléchir autrement qu’en victime s’appuyant sur la mémoire de la guerre d’Algérie pour réveiller la mauvaise conscience de certains de nos concitoyens. Ce que l’on pourrait appeler, dans la suite d’un Jean-Claude Milner, le « paradigme palestinien » sur lequel nous allons revenir. Tous ces éléments, favorisés par un antiaméricanisme et antisionisme ambiants, concourent à l’installation et à la progression de la haine.

Les territoires perdus de la République sont bien évidemment nos écoles mais surtout ces recoins de banlieues où la fille est une « pute » si elle a l’audace de s’habiller comme elle le souhaite ou une « soumise » si elle ose défier le grand frère barbu, qui doit se voiler la face ou se la « fermer » pendant que des monstres la violent dans le silence des caves.
Exemple du film « Le squale » , où les parents ne sont plus que des ruines éducatives, où le juif est jalousé, honni, banni, hué, insulté, frappé, etc. pour le simple fait qu’il est juif puisqu’à la vérité les parents de la plupart de ces juifs ne gagnent pas plus que ceux de ces « jeunes issues de l’immigration »…

Rendons-nous compte des chiffres de la liste « Euro-Palestine » dans nos banlieues, ils sont représentatifs d’un courant de haine communautaire qui grandit et surtout, malheureusement, s’affiche et s’affirme : plus de 7% à La Courneuve, plus de 10 % à Garges-les-Gonesse, plus de 50 000 votants dans toute l’Île-de-France ! Alors face à ces jeunes, la prévention ne consiste pas uniquement en beaux discours ni en rencontres interconfessionnelles mais plutôt, à titre d’exemples, dans l’arrêt de la diffusion des chaînes via satellite et de leurs feuilletons antisémites, mais aussi dans la surveillance des sites Internet qui prônent le Djihad, ou des radios dont la libre antenne se termine souvent en pogrom « durbanesque », et surtout dans la punition, le mot n’est pas assez fort : il faut faire ressentir à ces jeunes qu’une simple insulte antisémite est un délit, un fait grave. Et la justice a un rôle fondamental à jouer dans cette prévention : après le travail de la police qui présente ces jeunes devant nos tribunaux, les juges doivent pouvoir appliquer plus fermement les lois de la République, qui dispose tout de même des dispositions législatives et réglementaires pour le faire, quitte à les modifier ou en rajouter au besoin, les parlementaires étant plutôt favorables à leur renforcement.

Resterait alors aux plaignants d’apporter toutes les charges à preuve ou de choisir les bons motifs d’inculpation, la Loi Lellouche qui aggrave tout acte s’il présente un caractère raciste ou antisémite peut ici beaucoup plus servir qu’elle ne le fait aujourd’hui (comme le déplorait récemment son instigateur dans un quotidien français).

… le paradigme palestinien au centre de la nébuleuse ?

Dans un ouvrage qui fait beaucoup parler de lui - " Les penchants criminels de l'Europe démocratique " - , Jean-Claude Milner se penche sur l'Europe et la relation qu'elle entretient avec (ce qu'il appelle) le " nom juif ". Jean-Claude Milner isole entre autres, dans la politique palestinienne, une véritable stratégie de la défaite qu'il résume sous l'appellation : " Paradigme palestinien ".

" Le paradigme palestinien est fondé sur la thèse systématiquement inversée [inverse du " paradigme vietnamien " : on n'obtient ses buts de guerre que par la victoire militaire] ; on n'obtient ses buts de guerre que par la défaite militaire, à condition qu'elle soit répétée. " Et il précise la voie suivie par les Palestiniens : " Multiplier les morts sans défense, faire parade du sous-armement, choisir les tactiques de défaite, programmer l'inorganisation matérielle et morale de ses propres populations, et en fin de compte, boucler la boucle et la réamorcer en faisant de la violence la plus aveugle le témoignage de ce qu'on est le plus faible." (p. 77)

Selon Milner, ce paradigme fonctionne parfaitement en Europe ; il y voit même la consécration d'un véritable " paradigme d'élection européen" selon lequel " La victoire est honteuse, la défaite est noble ; le fort en tant que tel est injuste, le faible en tant que tel est juste. " (p.78) - Jean-Claude Milner appuie même l'idée que, dans ce cadre, Arafat fut le meilleur des choix : " (…) jamais Arafat ne fut vainqueur en plusieurs décennies, ni contre Israël ni contre les peuples arabes. Il était bien fait pour incarner le juste perpétuel. " (ibid.)

Cette stratégie de la défaite ou du faible qui, parce qu'il perd ou qu'il tente de " gagner " (ou plutôt de " résister ") par le " suicide " des siens, constitue sans conteste l'arme la plus efficace de la propagande palestinienne en Europe et dans le monde : quoi de plus marquant en effet pour l'imagination que de jeunes lanceurs de pierre face à des chars ou des " suicidaires désespérés " ?

La stratégie du faible - ou paradigme palestinien - doit en fait son succès à la dichotomie manichéenne systématiquement opérée en Europe : " les Israéliens sont les nouveaux nazis, les Palestiniens les nouveaux juifs ". Rien ne doit déborder de ce cadre. Pire, il faut tout entreprendre pour qu'il soit conservé : matraquages médiatiques, condamnations unilatérales des Israéliens, mythification de la " résistance palestinienne " ; autre " impératif catégorique " d'importance : ne jamais s'interroger sur la justesse morale des attentats-suicides ; en somme jouer la carte du " faible-juste-moral palestinien" face au " fort-injuste-immoral israélien" ; pire convaincre l'opinion que les anciennes victimes sont désormais les nouveaux bourreaux : grâce à une légitimité morale acquise après la Shoah, les Juifs se procureraient aujourd'hui le droit d' " exterminer " les Palestiniens !
Le nouveau faible, qui sait en jouer parfaitement pour se dédouaner de ses responsabilités, ne peut être que palestinien - les " Lawrence d'Arabie du XXIe siècle "- : éternels perdants que l'on doit défendre à tout prix, en accepter toutes les stratégies - mêmes inhumaines - sans sourciller : tous les coups du " faible " sont permis.

Autre point d'interrogation : depuis des années, des preuves irréfutables sont fournies par l'armée israélienne et surtout par des organismes dépendant de l'Union européenne (l'Office de Lutte Anti-Fraude), sur le fait - avéré - que de l'argent provenant directement des contribuables européens permet de militariser les terroristes palestiniens ainsi que de diffuser des manuels scolaires haineux. Pourtant, le fait est que l'on n'entend pas un seul responsable européen s'exprimer sur ce point : est-ce à penser que cela constitue un véritable choix stratégique de leur part ? Quel est le but de ce soutien, souvent sans limites, apporté à cette stratégie de la défaite, au maintien mordicus de ce paradigme palestinien ?

À l'instar de Milner, on peut supposer que cela constituerait, pour les Européens, une autre manière de parvenir à bout de leur fameux " problème juif "; les chambres à gaz - technique spécifiquement inventée pour les juifs, toujours selon Milner - n'ayant pas suffi à " finir " le travail ; la solution définitive n'ayant donc pas encore été trouvée, les Européens ne dorment pas paisiblement : " Tant que ce problème [le problème juif] n'est pas résolu, l'Europe moderne est, nous dit Milner, politiquement et matériellement impossible. " (p.47). Doit-on alors passer par la destruction de l'État juif pour assouvir son désir d'en finir ?

Pour conclure, à la question de savoir si un jour, la donne peut être inversée, Milner est tout autant pessimiste qu'ironique : " Si quelque jour, il devait se révéler qu'après tout, le nom juif était le plus faible, il sera toujours temps de changer de côté ; il sera toujours temps de gémir sur la disparition sanglante d'Israël et sur la mise à mort sauvage des Juifs (…) Les mouchoirs sont déjà prêts, juste à l'arrière d'un tiroir étiqueté " dénégation ". "

Finalement, un paradigme palestinien qui pourrait bien constituer le centre de cette nébuleuse antisémite…. … la théorie dangereuse d’Edgar Morin

Edgar Morin est sociologue, un des plus grands intellectuels français sans aucun doute.
Un de ses derniers opus, paru dans « Le Monde » du 18 février 2004, intitulé « Antisémitisme, antijudaïsme, anti-israélisme », est intéressant au plus haut point parce qu’il cristallise notre analyse. Dans ce texte, Edgar Morin entreprend, à travers une étude linguistique puis sociologique, de nous clarifier ce qu’il faudrait aujourd’hui entendre par les expressions « antisémitisme », « antijudaïsme » et « anti-israélisme », tout en élaborant une véritable théorie d’explication sociologique que nous allons ici critiquer.
Ce texte est important de par son élaboration et par la portée qu’il peut avoir dans le « monde intellectuel », ce qui nous a incités à l’analyser de plus près. Dans une première analyse, il ne faudrait plus, pour Edgar Morin, parler d’ « antisémitisme » – concept associé au déicide et achoppant lorsque l’on souhaite évoquer l’antisémitisme chez les Sémites – mais plutôt d’ « antijudaïsme ». otez ici que l’on ne parle plus de race comme pour le racisme mais de religion.

Morin distingue ensuite l’antisionisme de l’anti-israélisme : l’antisionisme « dénie non seulement l’installation juive en Palestine, mais essentiellement l’existence d’Israël comme nation. » ; tandis que l’anti-israélisme présente deux formes « la première conteste l’installation d’Israël sur des terres arabes, se confond avec l’antisionisme, mais en reconnaissant implicitement l’existence de la nation israélienne.

L’anti-israélisme, selon Edgar Morin, est donc une sorte de variante de l’anticolonialisme. Si l’on ne discute pas ces définitions qui permettent somme toute à l’auteur d’élaborer sa théorie, en revanche, le jeu qu’il pratique avec ces concepts par la suite est parfaitement critiquable.

Dans cet article, Edgar Morin fait dire par la suite aux « institutions dites communautaires et certains intellectuels juifs [qu’ils ne nomment pas, lui, par peur des reproches sans doute]» ce qu’en fait ils n’ont jamais réellement exprimé, à savoir : « y a-t-il un antijudaïsme français qui serait comme l’héritage, la continuation ou la persistance du vieil antijudaïsme chrétien et du vieil antisémitisme européen ?
C’est la thèse officielle israélienne [reprise par ces mêmes institutions et autres intellectuels, simples perroquets soumis à la « propagande sioniste »] (…)
De fait, il n’y a non pas pseudo-réveil de l’antisémitisme européen, mais développement d’un antijudaïsme arabe.
Or, plutôt que reconnaître la cause de cet antijudaïsme arabe, qui est au cœur de la tragédie du Moyen-Orient, les autorités israéliennes, les institutions communautaires et certains intellectuels juifs (sic) préfèrent y voir la preuve de la persistance ou renaissance d’un indéracinable antisémitisme européen».
Mais, comme dans cette logique, toute critique d’Israël est antisémite, il apparaît aux justificateurs d’Israël que la critique d’Israël, qui se manifeste de façon du reste modérée dans tous les secteurs d’opinion (sic), apparaît comme une extension de l’antisémitisme. Et tout cela, répétons-le, sert à la fois à occulter la répression israélienne, à israéliser d’avantage les juifs, et à fournir à Israël la justification absolue. L’imputation d’antisémitisme, dans ces cas, n’a pas d’autres sens que de protéger Tsahal et Israël de toute critique. »

Voici où la théorie élaborée par Morin s’avère véritablement perverse : les institutions communautaires et des intellectuels « juifs » (faut-il ici préciser que le principal théoricien de cette nouvelle judéophobie n’est autre que Pierre-André Taguieff, qui n’est pas de confession juive, comme cela a été précisé après l’article infamant de Ramadan) cacheraient l’antisémitisme provenant des jeunes arabes – ce qui est totalement faux – pour protéger Israël des critiques.
En fait, pour Morin, les juifs se sont « israélisés », ce qui, consécutivement du fait même de cette « israélisation » qui ressemble à s’y méprendre à soutenir un processus de « colonisation », entraîne des jeunes maghrébins à haïr ces juifs « israélisés » - haine légitimée par la politique israélienne vis-à-vis des Palestiniens.
Morin accuse les juifs et leurs « représentants » de vouloir nier que le nouvel antijudaïsme provient essentiellement de jeunes islamistes pour cacher la véritable cause de cette haine : la politique israélienne, l’origine même du mal. Absurdité totale du propos, désinformation intellectuelle patente : les institutions dites communautaires ne parlent pratiquement que de cela : de ces dérives islamistes haineuses vis-à-vis des juifs…

Ce que ne veut pas comprendre Morin est que l’antisémitisme européen peut prendre différentes formes mais qu’il s’articule aujourd’hui autour du conflit israélo-palestinien : la critique d’Israël – somme toute légitime – tient souvent du déni de la légitimité de l’existence de l’État juif ; toute critique d’Israël et de son gouvernement ne peut être assimilée à de l’antisémitisme mais de nombreuses critiques, par leur caractère exclusif, totalitaire, systématique, partisan relèvent de l’antisémitisme, quoi qu’on en dise. Et Romano Prodi l’a récemment confirmé au cours du séminaire européen sur l’antisémitisme.

Des contrevérités parcourent le texte pour mieux appuyer son propos. Ainsi : « Ajoutons que bien des sentiments racistes se sont détournés des juifs pour se fixer sur les Arabes, notamment pendant la guerre d’Algérie, ce qui a bonifié d’avantage l’image d’Israël. » La cible des français racistes ayant changé, l’image d’Israël s’en trouverait bonifiée ? Que souhaite ainsi exprimer Edgar Morin : que la guerre de décolonisation a restauré le prestige d’un autre pays « colonisateur », tout ceci quelques années avant la guerre des 6 jours ?…
Curieux argument que celui-ci.
On peut facilement raisonner à l’envers en soutenant – avec plus de force et d’arguments – que la guerre d’Algérie pèse lourdement sur la mémoire française qui souhaite, à travers un Israël imaginé comme « colonisateur », se purger de cette vieille histoire, bien pesante, bien douloureuse.

Dans le deuxième temps d’analyse, et c’est là que la théorie de Morin devient non plus sociologique mais « sociologisante » – en tant qu’elle pose les individus comme mus par des forces extérieures qui les obligent en quelque sorte à agir comme on les force à le faire, comme des pantins obéissant à des marionnettistes en somme – les pauvres jeunes d’origine maghrébine seraient poussés à se comporter de la sorte parce que la politique israélienne est détestable, ils sont ainsi comme « obligés » et du coup ne peuvent pas être tenus comme véritablement responsables de leurs actes, « c’est la faute des autres » – en l’occurrence des « victimes et apparentées » : les juifs « israélisés », uniques victimes de l’antisémitisme ?

Pour Morin, les juifs se posent fondamentalement en victimes, et ce processus les confine à développer des accusations portées à de faux ennemis – le vrai ennemi étant finalement eux-mêmes et leur volonté blâmable de s’identifier avec les soldats de Tsahal - : « Dans cette logique, toute critique d’Israël apparaît comme antisémite.
Du coup, beaucoup de juifs se sentent persécutés dans et par cette critique.
Ils sont effectivement dégradés dans l’image d’eux-mêmes comme dans l’image d’Israël qu’ils ont incorporée à leur identité.
Ils se sont identifiés à une image de persécutés ; la Shoah est devenue le terme qui établit à jamais leur statut de victimes, de gentils (sic) ; leur conscience historique de persécutés repousse avec indignation l’image répressive de Tsahal que donne la télévision. Cette image est aussitôt remplacée dans leur esprit par celle des victimes des kamikazes du Hamas, qu’ils identifient à l’ensemble des Palestiniens.
Ils se sont identifiés à une image d’Israël, certes seule démocratie dans un entourage de dictatures, mais démocratie limitée, et qui, comme l’ont fait bien d’autres démocraties, peut avoir une politique coloniale détestable. Ils se sont assimilés avec bonheur à l’interprétation bibliquement idéalisée qu’Israël est un peuple de prêtres. »

L’emploi du pronom « ils » dévoile peut-être une certaine gêne vis-à-vis du peuple juif. L’emploi de l’adverbe « effectivement » est un jugement personnel qui n’a pas forcément de relation avec la Vérité mais seulement Sa Vérité. Pour Morin, ce sont les juifs qui amalgament les jeunes maghrébins aux terroristes palestiniens. Cette « façon de voir » n’a que peu de fondements réels. Le contraire est plutôt ce que l’on constate : les jeunes islamistes poussés par des prêches au Djihad, appuyés dans leur conviction par les images de la télévision, se prennent pour des Palestiniens et assimilent, pratiquant eux l’amalgame, les juifs aux Israéliens.
La preuve en est faite quotidiennement dans nos banlieues et, parfois, en plein Paris, lors des manifestations anti-guerre en Irak.

Morin déclare donc, en quelque sorte, que l’antisémitisme actuel est « justifiable » par le conflit israélo-palestinien, et donc, consécutivement par la faute des juifs : « Ainsi bien des esprits désormais judéocentrés ne peuvent aujourd’hui comprendre la compassion si naturelle ressentie pour les malheurs des Palestiniens. Ils n’y voient non pas une évidente réaction humaine, mais l’inhumanité même de l’antisémitisme. ».

Morin évoque même une sorte de « complot » des juifs contre eux-mêmes : « Une rancœur sourde contre les juifs, identifiés à Israël (sic), couvait dans la jeunesse d’origine maghrébine. De leur côté, les institutions juives dites communautaires entretenaient l’exception juive au sein de la nation française et la solidarité inconditionnelle à Israël. L’aggravation du cycle répressions-attentats [remarquez bien l’ordre établi : les attentats viennent en réponse aux attentats] a déclenché des agressions physiques et a fait passer l’antijudaïsme mental à l’acte le plus virulent de haine, l’atteinte au sacré de la synagogue et des tombes. Mais cela conforte la stratégie du Likoud : démontrer que les juifs ne sont pas chez eux en France, que l’antisémitisme est de retour, les inciter à partir en Israël.» La stratégie ici employée par Morin est de mettre sur Sharon et tous ceux qui le soutiennent, en Israël ou ailleurs, ou tous ceux qui simplement sont supporters de l’État d’Israël, la faute des actes antijuifs perpétrés sur le sol européen.

En somme, la théorie élaborée par Edgar Morin, sociologique et sociologisante, est perverse et dangereuse : cet auteur fait passer le message, à tous les intellectuels qui lisent Le Monde, que l’antisémitisme est une manifestation détestable mais compréhensible car émanant de jeunes maghrébins poussés par la politique de Sharon ; par ailleurs, les juifs de France cachent ce mécanisme pour protéger Israël et accusent, dans un même mouvement, l’Europe d’antisémitisme à chaque fois qu’elle critique Israël.

Par cette théorie, Edgar Morin n’a rien voulu faire d’autre que discréditer encore plus Israël et, partant, tous ces juifs de diaspora attachés à l’État juif ainsi que, plus globalement, aux valeurs démocratiques qui considèrent l’antisémitisme – sous toutes ces formes – comme une honte.
Il vient juste de confirmer la place centrale du paradigme palestinien…

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Albert (Albert) le dimanche 22 mai 2005 - 09h55:

Beauclair Président..??? De l'équipe de l'USG...??? Tiens en quelle annèe...? Je l'apprends, moi qui ai passè toute ma jeunesse sur un terrain de volley...! A le cotoyer..!

Albert Siméoni Capitaine d'équipe junior puis sénior dans les annèes 72 et suivantes.

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Mailroom (Mailroom) le dimanche 22 mai 2005 - 09h14:

Bonjour,

je mappelle yoel BRAMI SVP pouvez vous me faire entrer en contact avec le ou les soldats qui etaient avec mon frere defunt BRAMI BERNARD a la guere de KIPOUR 1973

par imelle

yoel555@bezeqint.net

MERCI

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Mailroom (Mailroom) le dimanche 22 mai 2005 - 08h59:

CHERES AMIES ET CHERS AMIS

1. OPERATION EBARQUEMENT POUR LA PAIX

DEPART DU BATEAU DE FLORENCE ARTHAUD avec les messages de paix, le 25 MAI 2005 des
SAINTES MARIES DE LA MER (regardez vos postes de Télé ce jour, toutes les chaînes diffusent la procession des gens du voyage et le départ de Florence, voir aussi le site www.SEPTARTSETPLUS.ORG

Nous serons de retour pour VOTER .....OUI et tenir un bureau de vote aussi pour certaines...

DEPART EN AVION LE 2 JUIN POUR LES ORGANISATRICES
ET LE 5 JUIN pour les participantes au voyage pour la paix ISRAEL ET PALESTINE ,
RETOUR POUR TOUS LA NUIT DU 12 AU 13 JUIN 2005

le thème de la paix sur le symbole du retour de MARIE DE MAGDELA sur sa terre natale,
messages de paix, et 33 oeuvres de peintres , scupteurs contemporains,
ANNA STEIN , RAN GAZIT, MICHELLE PINSOLLE, PETRA SCHEURING etc;;;
toutes ces oeuvres seront vendues en septembre en partie au profit de l'hôpital ASSAF HAROFEH MATERNITY, qui depuis 1949 est un hôpital public qui soigne JUIFS CHRETIENS MUSULMANS
et autres , sans distinction de culture.
LE 7 JUIN 2005 ARRIVEE OFFICIELLE AU PORT DE JAFFA
RECEPTION A L AMBASSADE DE FRANCE / LE CENTRE COMMAUTAIRE JUDEO ARABE A JAFFA
CINEMATHEQUE DE JERUSALEM/ HOPITAL ASSAF HAROFEH MATERNITé
CENTRE CULTUREL DE GAZA avec le consul de france, centre culturel de Ramallah avec également le consul de france/ MAIRIE DE TEL AVIV réception par la députée YAEL DAYAN
TOUTE LA PRESSE EN PARLE : PARIS CAPITALE/ LE PELLERIN/ JERUSALEM POST/
LES MEDIAS : FRANCE INFO / FRANCE INTER/RAIDO BEUR FM/ et encore d'autresz
UN FILM sera réalisé ET ARTE a déjà demandé pour le diffuser sur leur chaîne, plusieurs chaînes françaises en parleront, une chaîne de Londres,

un évenement fait par des bénévoles pour la paix, des femmes de toute culture de toute confession vont se rejoindre à JAFFA pour lire les messages de paix envoyés de tous les coins de france, ainsi qu'un chant pour la paix, et un chant ARAMEEN musique et composition par MICHEL GARNIER et chanter par son épouse PAKOUNE
une voix merveilleuse

Nous serons à l'HOTEL RENAISSANCE A TEL AVIV ,
si vous désirez vous inscrire pour ce beau voyage et partager notre aventure
TELEPHONER A ALICE TEL 06.60.04.85.05 il reste quelques places
voyage du 5 JUIN AU SOIR RETOUR LE 13 JUIN
885 EUROS VOL AR + HOTEL+ PETITS DEJEUNER TAXES AEROPORT COMPRISES + ASSISTANCE


2. COLLOQUE LE 24 SEPTEMBRE 2005 TOUTE LA JOURNEE
A L ASSEMBLEE NATIONALE (au lieu du sénat) SALLE COLBERT DE 9H A 17H
pause de 13H A 14H

LA FAMILLE AU COEUR DE NOS PRIORITES

LE PARTI RADICAL ET VIVENT LES FEMMES sont heureux de vous y inviter

merci de prendre note

REMERCIEMENTS A CHRISTIANE PAPON , ANNIE HIMBER et MARILYN KATAWAKA de leurs soutiens,

AMITIES
ALICE BENHAMOU PANETTA
PRESIDENTE VIVENT LES FEMMES

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Email (Email) le dimanche 22 mai 2005 - 08h56:

TUNES CELEBRES

vous avez oublié BEAUCLAIR!

mon oncle s'appelle JACQUES BARUK, il était le 1er au volley ball et même président de son équipe!
Alors pourquoi vous avez oublié de l'inscrire dans vos listes?

Merci de bien vouloir me répondre,

A très bientot


Mazal

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Email (Email) le dimanche 22 mai 2005 - 08h12:

Même si les média juifs et non-juifs ne parlent que des tensions qui traversent la société israélienne confrontée au prochain retrait de la bande de Gaza, rappelons nous qu’Israel ne se limite par à ce débat, aussi dur soit-il. Pendant ce temps, les israéliens continuent à développer leur économie ainsi que le démontrent ces quelques brèves.

Les salaires moyens dans le secteur High-Tech israélien ont augmenté de 3,3% en Février pour atteindre 2,5 fois le salaire moyen tous secteurs confondus. Les meilleurs salaires se retrouvent dans les télécoms (3200 €) et les SSII (3000 €). Autre secteur « généreux » avec ses salariés, l’équipement scientifique et médical. Les banques ne sont pas les plus à plaindre puisque le salaire moyen est de 2700 € bien que la tendance soit à la baisse sur ce secteur. Enfin, les fonctionnaires gagnent en moyenne 2000 € par mois. Il s’agit de salaires bruts.

Israel, la Jordanie et l’Autorité Palestinienne ont signé un accord pour une étude de faisabilité conjointe portant sur la construction d’un canal reliant la Mer rouge à la Mer morte. Cette étude, pour ce que les trois parties appellent déjà le canal de la paix, devrait durer 4 ans et coûter 20 M$. Les principales questions à régler sont : Quel serait l’impact sur le golfe d’Eilat d’un pompage massif d’eau ; quels effets écologiques produirait sur la vallée de l’Arava le passage de l’eau ; Quelle serait la faisabilité d’une usine de désalinisation de l’eau de la Mer morte qui approvisionnerait en priorité les Jordaniens et les Palestiniens ; enfin quel impact écologique aurait l’arrivée massive d’eau de mer dans la Mer morte.

Le cabinet Merrill Lynch revient sur la santé de l’économie israélienne et elle la juge positivement malgré des signes de faiblesses observés sur le 1er trimestre. Il estime qu’au-delà des difficultés politiques, l’exécution du plan de désengagement de la bande de Gaza devrait redonner confiance aux consommateurs. Par ailleurs, on continue à observer une baisse du chômage. Aucune crainte du côté de l’inflation, ce qui permet aux taux d’emprunt de rester très bas. Merill Lynch estime que la croissance pourrait atteindre 3,8% en Israel pour 2005.

Les dépenses civiles en recherche & développement ont atteint 4,7 milliards d’euros en 2004, soit 4,7% du PNB. 75% des dépenses sont financées par le secteur privé, principalement dans le développement logiciel. Israel est le 1er pays du monde pour le pourcentage de PNB investi en R&D. Les suivants sont dans l’ordre : la Suède, la Finlande, l’Islande et le Japon. La France arrive en 8ème position avec 2,1%.

Selon l’agence par intérim Manpower Israel, la demande en personnel pour le mois d’Avril a baissé de 4% par rapport à Mars 2005, mais a augmenté de 16% par rapport à Avril 2004. Selon Manpower, il est fréquent que la demande en personnel diminue durant le mois de Pessa’h. L’agence estime également que la demande devrait poursuivre sa croissance dans les prochains mois. Par rapport à Avril 2004 : elle touche tous les secteurs sauf les ventes et le marketing (-10%) ; la demande en personnel pour l’industrie informatique a fait un bon de 40%, suivi par le commerce & les services (32%).

A suivre…

Henry-Michel ROZENBLUM

Secrétaire Général de Connec’Sion.