Archive jusqu'au 10/mai/2005

Discus: ADRA : LES COMMENTAIRES D'HARISSA: Commentaires 2005: Commentaires Mai 2005: Archive jusqu'au 10/mai/2005
Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par A_Soued (A_Soued) le mardi 10 mai 2005 - 08h06:

LA 3ÈME OPTION POUR L'IRAN



Par David Johnson, cofondateur de l'Alliance Américaine pour un Iran démocratique et directeur des opétrations

Article paru le 6 mai 2005 dans www.FrontPageMagazine.com

Traduction par Albert Soued, www.chez.com/soued/confhtm pour www.nuitdorient.com



La question de l'Iran devient de plus en plus ardue pour Washington. Lors du dernier week-end, Hassan Rohani, le négociateur iranien pour le nucléaire, a averti que son pays pourrait reprendre l'enrichissement de son uranium dans la semaine. Un jour plus tard, le Guide suprême Ali Khamenei a précisé que le prochain président Iranien ne renoncerait pas au programme nucléaire du pays. Il est clair à ce niveau qu'un Iran nucléaire constitue une menace sérieuse à la sécurité des Etats-Unis.

Mais que peut faire Washington? Jusqu'à présent les deux possibilités envisagées pour contrecarrer les ambitions nucléaires iraniennes sont d'apaiser le régime par des incitations économiques, ou d'entreprendre une action militaire ciblée (1).



Le 14 avril 2005, les orateurs de la Convention Nationale pour une République Iranienne démocratique et séculière ont insisté sur une 3ème option qui pourrait emporter l'adhésion de tous les Iraniens et de tous les Américains.

Des centaines de délégués Iraniens-Américains ont assisté à la Convention qui s'est tenue à Washington, et, parmi eux, des responsables de toutes les religions, encourageant la tolérance religieuse et exprimant leur soutien à tous les Iraniens de l'intérieur qui se battent pour les droits de l'homme et la tolérance. Assistaient également les familles endeuillées dont un membre a été exécuté par le gouvernement actuel, des intellectuels, des scientifiques, des universitaires et des chefs d'entreprises. Des membres du Congrès américain Tom Tancredo (Rép-Colorado), Bob Filner (Dém-Calif), Ted Poe (Rép-Texas), Dennis Moor (Dém-Kansas) sont intervenus à la tribune. Dans une ambiance rappelant les conventions des campagnes américaines, une foule animée déployait des affiches revendiquant des aspirations à un Iran démocratique et séculier et insistant sur le nom des organisations capables de les mener à cet Iran. Une image populaire est celle de la présidente élue du Conseil National de la Résistance Iranienne (CNRI), la plus importante organisation d'opposition.

Il faut rappeler ici qu'en 1999, cette organisation a été considérée par le Département d'Etat comme impliquée dans la terreur et désignée comme "organisation terroriste étrangère" (OTE), alias du MEK, ou "Mojahedine el Khalq" qui a essayé de renverser le gouvernement actuel par la terreur. Quand en 1997 Mohamed Khatami a été élu, l'administration Clinton l'a considéré comme un modéré pouvant transformer pacifiquement le régime des ayatollahs; et le MEK a été mis à l'index des terroristes, comme concession à Khatami.



Le mandat de Khatami se termine en août 2005 et il laissera un héritage d'amertume et de déception. Malheureusement, on ne peut pas être optimiste quant au prochain président qui servira les intérêts de l'oligarchie théocratique régnante au grand plaisir du Guide Suprême.

Washington doit prendre une décision quant à la solution de la crise iranienne et la Présidente Rajavi et son CNRI ont saisi cette occasion en or pour avancer leurs idées.

Mme Rajavi s'est adressée à la convention par satellite depuis son domicile à Auvers sur Oise (France). Étant dans l'incapacité d'y être présente physiquement du fait du statut de son organisation aux Etats-unis, elle a profité des facilités virtuelles pour demander à l'administration Bush de réhabiliter le CNRI comme organisation non terroriste.

Elle a précisé que le CNRI demande officiellement un référendum pour le changement pacifique de régime en Iran, qu'il rejette la violence, la terreur et le port d'armes illégales et qu'il respecte pleinement la Déclaration Universelle des Droits de l'Homme, citant à la fois G Bush et Th Jefferson, pour illustrer sa vision de l'avenir.

Il est vrai qu'en dévoilant que Téhéran poursuivait un programme d'armes nucléaires et en désignant nommément le gouvernement iranien comme responsable des attentats terroristes en Europe et au Moyen Orient, le CNRI a contribué à un monde plus sûr. Les Etats-Unis ne peuvent plus se permettre de laisser le CNRI dans la liste des OTE, car ils se priveraient du principal partenaire d'opposition en Iran. À la convention, il y eut des témoignages dans ce sens de deux officiers de l'armée américaine ayant servi en Irak et connaissant des membres du MEK résidant à Ashraf.

Malgré la position américaine, les projets du CNRI pour l'Iran restent ambitieux. Après la chute du régime actuel, il est prévu que Mme Rajavi soit présidente par intérim pendant 6 mois, le temps de préparer des élections libres et transparentes.



Ainsi, Mme Rajavi et le CNRI se sont lancés dans cette 3ème voie, impliquant que le changement en Iran parte du peuple Iranien et qu'il soit soutenu de l'intérieur. Lassé par la guerre d'Irak, le public américain applaudirait, selon toute évidence.

Deux récents sondages Gallup montrent que les Américains pensent que l'actuel gouvernement iranien est une menace pour leur pays, mais en même temps ils ne souhaitent pas de solution militaire. Par conséquent cette 3ème voie vient bien à propos, mais la plupart ne savent pas que CNRI est considéré encore par leur administration comme une groupe terroriste, ce qui les choquerait. Les Iraniens-Américains présents à la Convention Nationale étaient enthousiasmés par cette troisième option et n'accordait pas d'importance au classement du CNRI par l'administration américaine….ils sont prêts à se consacrer à un activisme politique pacifique aux Etas-Unis.



Il est temps que les politiciens de Washington aient la sagesse de reconnaître le rôle de ces Iraniens-Américains dans l'avenir de l'Iran et de la démocratie au Moyen Orient….

Il est temps de les utiliser pour s'opposer la menace que fait peser sur le monde un régime autocratique religieux et dangereux. La 3ème voie offerte est sans doute la meilleure option que ces politiciens ont aujourd'hui pour prendre leur décision.





Note de la traduction.

(1)Cette 3ème voie peut paraître un vœu pieux en effet; mais l'option des concessions commerciales a été rejetée avec ironie par les ayatollahs et les frappes même ciblées sur les 350 sites nucléaires ne viendront pas à bout d'un régime fortement implanté et immensément enrichi par les revenus pétroliers. Reste un soulèvement intérieur fort hypothétique, avec l'aide de ce CNRI qui n'était localement crédible que lorsqu'il déstabilisait le régime par des attentats sanglants, via le MEK.

La décision que doit prendre l'administration américaine eu égard à la menace nucléaire iranienne est pour le moins malaisée. Si malaisée que d'aucuns dans l'administration US s'alignent sur la position européenne, laisser faire et il y aura un membre de plus dans le Club atomique. Et alors ? disent-ils. En Israël on ne l'entend pas de cette oreille.





A Third Option for Iran


By David Johnson –cofounder of the US Alliance for Democratic Iran and its Director of Operations.

FrontPageMagazine.com - May 6, 2005



Washington’s Iran problem just got bigger. Over the weekend, Tehran's chief nuclear negotiator, Hassan Rohani, warned that Iran might resume uranium enrichment-related work this week. A day later, Iran’s Supreme Leader, Ali Khamenei, said the next Iranian president would not relinquish the country’s nuclear program. At this point, it’s clear that a nuclear Iran would pose a grave threat to American security—so what should Washington do about it?

At present, the two most widely discussed methods in Washington for dealing with Iran’s WMD ambitions are appeasing the Iranian regime through economic incentives or taking some form of military action against it. But on April 14, speakers at the 2005 National Convention for a Democratic, Secular Republic in Iran insisted that there is a third option which all Iranians and Americans can rally behind.

Hundreds of Iranian-American delegates traveled from across the United States to attend the event, which was held at the Daughters of the American Revolution (DAR) Constitution Hall in Washington, D.C. Speakers included Christian, Jewish and Muslim leaders, all of whom encouraged religious tolerance and expressed support for the rights of those fighting against intolerance in Iran. The convention’s participants included family members of persons executed by the Iranian government, scholars, scientists, academics, and professionals. Congressman Tom Tancredo (R-CO), joined by Congressmen Bob Filner (D-CA), Ted Poe (R-TX), and Dennis Moor (D-KS), also spoke at the event.

In a mood reminiscent of American campaign conventions, the high-energy crowd held placards declaring their aspirations for a democratic and secular Iran; they also made reference to the people and organizations they believe are the ones to make their aspirations reality.

A common image at the convention was that of Maryam Rajavi, the president elect of the National Council of Resistance of Iran (NCRI), a major Iranian opposition coalition. The NCRI was designated a Foreign Terrorist Organization (FTO) by the U.S. Department of State in 1999. State contends that the NCRI is an alias for the Mojahedin-e Khalq (MEK) that is intensely focused on overthrowing the current Iranian government.

The MEK’s addition to the terror list coincided with the 1997 election of President Mohamed Khatami, a figure the Clinton administration was depending on to peacefully reform the Iranian regime from within. Many in Washington believe that the MEK’s terror designation was a diplomatic concession to Iran.



Khatami’s term will conclude in August of this year and will leave behind a legacy of disappointment. Sadly, there is no reason for Washington to be optimistic about Iran’s next president. Whoever holds the office next will merely serve Iran’s theocratic oligarchy at the pleasure of its Supreme Leader.

With Washington bewildered as to how to deal with the current Iran crisis, President Elect Rajavi and the NCRI seized what they saw as a golden opportunity.



Mrs. Rajavi addressed the convention via a live satellite broadcast from her home in Auvers-sur-Oise, France. Unable to attend the event in person due to her organization’s status in the United States, she took full advantage of her virtual presence in Washington to challenge the Bush administration to drop her organization from the terrorist list.

Ms. Rajavi pointed out that her organization officially calls for a "referendum for peaceful regime change in Iran and rejects any terrorism, violence and illegal and unjustified taking up of arms" and also "fully respects the Universal Declaration of Human Rights." Quoting both President Bush and Thomas Jefferson to emphasize her vision, Mrs. Rajavi developed a strong case for her organization's removal from the FTO list.

To be sure, the group consistently advocates for secular democracy in Iran, has made the world safer by revealing Tehran’s secret nuclear weapons program and has identified Iranian government agents directly responsible for acts of terrorism in Europe and the Middle East.

It’s inclusion on the FTO list limits the amount of progress the U.S. might make by partnering with a major Iranian group like the NCRI. Two former U.S. army officers who had recently served in Iraq and are personally familiar with members of the MEK residing in Ashraf city echoed the same concern during their address to the convention.

Regardless of the obvious constraints the FTO list puts on the organization, the NCRI's plans for Iran remain ambitious. Mrs. Rajavi's position as an interim president is planned to last for only six months after the fall of the current Iranian regime. At the end of her interim term, free and monitored elections would be held throughout Iran.



In the meantime, Mrs. Rajavi and the NCRI are pursuing what many of the convention's speakers referred to as "The Third Option." The third option as stated by the NCRI suggests that change in Iran should be initiated by the Iranian people and sustained indigenously. This, too, is likely the method that a war-weary American public would prefer.

Two recent Gallup polls show that Americans believe the current Iranian government is a significant threat to the United States, but they do not support a military solution to the Iran problem. That said, the third option may be exactly what the American public is looking for—however, it will likely come as a shock to them to learn that the idea came from a group the U.S. government has branded a terrorist organization.

The Iranian-Americans who attended the National Convention for a Secular, Democratic Republic in Iran showed sincere enthusiasm for the third option and did not appear deterred by the NCRI’s terrorist label. The Iranian-American delegates at this event represented an impressive American subculture that has a clear understanding of the American political process and the situation on the ground in Iran, as well as a definitive vision for the future. Most importantly, they are willing to dedicate their resources to peaceful political activism in the U.S.



Policy makers in Washington would be wise to recognize the role of these Iranian-Americans in facilitating democracy in the Middle East. The National Convention for a Secular and Democratic Republic in Iran emboldened and legitimized the democratic process here in the U.S., which is something the religious extremists and terrorists currently running Iran would never do. Policy makers should also keep in mind that if these Iranian-American democrats were to have held their peaceful political event in Tehran, every organizer, speaker and participant would be likely have been sentenced to long prison terms, tortured and possibly executed.

The time has clearly come to confront the Iranian threat head on. The third option may be the best option our policy makers have.

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Emile_Tubiana (Emile_Tubiana) le lundi 09 mai 2005 - 17h39:

Les Nouvelles d'Israel.
Yediot Ahronot Net
Neria Ofen locked away for six months

Right-winger faces detention

Defense Minister Shaul Mofaz signs administrative detention order against Neria Ofen, suspected of planned terror attack against Palestinians
By Efrat Weiss

TEL AVIV - Neria Ofen, a 34-year-old father of four from the settlement of Yizhar, was arrested Sunday and placed in administrative detention in Ashkelon's Shikma Prison on suspicion that the man planned to murder Palestinians.
Right-wingers have decried the arrest as the beginnings of a "witchhunt."

Defense Minister Shaul Mofaz signed the administrative detention order against Ofen, and the order will stay in effect until September 30. According to settlers, Ofen was involved in the "Defensive Shield" movement, which tries to get soldiers to disobey commands to evacuate settlers.

Ofen was stopped with his family at the Hizma checkpoint and went peacefully with arresting security personnel.

As his wife was driving back home to Yizhar, a Molotov cocktail was thrown at her car while she was passing the northern West Bank village of Luban a-Sharqiya. There were no injuries.

Security sources said that this would not necessarily be the last time they would slap a right-wing radical with administrative detention. However, they said that this is not the beginning of a crackdown.

Right-wing reaction

Knesset Member Arieh Eldar (National Union) said, "I want to bless the first administrative detention prisoner of Sharon's dictatorial reign and tell him, 'To be jailed is to be victorious.'"


The Yesha Council warned against the slippery slope of using administrative detentions, an instrument of totalitarian regimes.

"The few democratic values left became this evening a thing of the past," the council said in a statement. The group has requested an emergency meeting with Mofaz.

"The order shows that the government is panicking, and it is applying measures that are neither democratic nor would stand the scrutiny of the courts," Yizhar Spokesman Yigal Ameti said. "This is not the first time that this government has begun plunging us towards dictatorship. Good morning, Argentina."

The "Women in Green" movement promised it would not let administrative detentions stop its anti-disengagement activities.

This is not the first time a right-wing group has been slapped with administrative detention. However, Noam Federman of Hebron was placed under house arrest instead of being sent to prison.

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Henri (Henri) le lundi 09 mai 2005 - 15h29:

En attendant, il y a beaucoup d'ombre sur cette constitution.
Et pour ne pas attraper de coup de soleil, il vaut mieux voter non.
Mettons nos billes ensemble, et puis je serais moi le president, responsable de la redistribution.
Chat el hait hata ijik chaa.

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Nao (Nao) le lundi 09 mai 2005 - 14h40:

Soleil, votre rayon ne nous a guere eclaire helas..

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Bekhor (Bekhor) le lundi 09 mai 2005 - 11h15:

SOLEIL,
Personne n'a besoin de l'avis de BEN STRAOUS KHANN pour voter oui ou non a la constipation europeenne qui sevit en Europe.

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Soleil (Soleil) le lundi 09 mai 2005 - 06h27:

Dominique Strauss Kahn et le parti socialiste vous dit
de voter OUI a la Constitution Europeenne dans
l'interet de tous.

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Mena (Mena) le lundi 09 mai 2005 - 06h55:

We are the champions ! (info # 010805/5) [analyse sportive]

Ilan Tsadik © Metula News Agency

Nous aurons une bonne fête de l’indépendance, jeudi prochain, et grâce à Maccabi Tel-Aviv, elle aura le goût suave de la victoire. A l’Olympiski Arena de Moscou, le festival pyrotechnique saluant le succès des jaunes est à la hauteur de l’évènement. Somptueux, car, en fait, tout avait été préparé pour fêter un hypothétique triomphe de l’équipe locale, le CSKA Moscou. Mais les joueurs russes ont craqué psychologiquement devant l’attente oppressante de leur public, de leurs sponsors – 30 millions d’Euros investis pour remporter la compétition – et de leurs supporters. Vendredi, ils s’inclinaient face aux finalistes basques de Vitoria et tout à l’heure, ils perdaient encore devant les Athéniens de Panathinaikos lors de la « petite finale » pour la troisième place.

On attendait donc CSKA-Maccabi en finale et on a vu Maccabi-Vitoria. Et à l’issue de la rencontre, à Moscou, quelques heures seulement avant l’ouverture des cérémonies grandioses du 60ème anniversaire de la défaite nazie, en présence de 50 chefs d’Etats, dont George Bush et Moshé Katzav (qui a assisté à la rencontre), 7'000 Israéliens chantant spontanément la Tikva à capella, c’est tout un symbole. Et maintenant, ils courent sur la Place Rouge, comme autant de Schtroumpfs jaunes, agitant des centaines de drapeaux bleus victorieux, porteurs de la même étoile de shérif qu’Adolf Hitler obligeait leurs grands-pères à se coudre sur la poitrine, sur le chemin sans retour de leur extermination.

Pas de pathos, ce n’est que du sport, mais je vous assure que cette allégorie, réunissant l’emblème de cette nation que les Allemands ont essayé d’éradiquer, et le même emblème, remportant la coupe d’Europe dans un sport majeur, emplit l’air lourd de souvenirs de la capitale russe. Cette finale fut également l’occasion pour Maccabi de marquer son 50’000ème point en coupe d’Europe, de réussir le très rare exploit de remporter l’Euroleague deux ans de suite, et d’égaler le record du Real Madrid quant au nombre de finales disputées.

En toute objectivité, on peut constater ce soir que Maccabi Tel-Aviv n’a pas seulement remporté cette finale, mais qu’elle est bel et bien la meilleure formation européenne, celle qui donne le la du basket européen. Ceci dit, même si Tel-Aviv ne se trouve pas exactement en Europe.

La preuve de cette suprématie ? Tau Vitoria ! Belle équipe, avec un cœur gros comme ça, du talent et des artistes, tel Luis Scola, ce virtuose argentin (21 points), qui avait remporté pour son pays la médaille d’or olympique en Grèce. Et José Calderon, Maciaoskas, Vidal, Hansen, Kornel David et Tiago Splitter. Vitoria, qui n’a jamais pu ébranler sérieusement la domination de Maccabi. Il y eut certes une passe difficile pour les jaunes, en fin de 3ème période, mais les Israéliens ont toujours mené au score et ils ont rapidement repris leurs distances en dernière période.

Autre signe de cette suprématie : Maccabi n’a pas bien joué, elle n’a pas donné sa productivité habituelle, comme lors de la rencontre de vendredi. Comme lors de ce Final Four en général. Et dominer une compétition, au plus haut niveau, sans jouer son meilleur basket, c’est faire la démonstration de sa force. Ce soir, Antony Parker, 12 points, a marqué la moitié des points de sa moyenne européenne. Vuicic, 13 points, n’était pas non plus dans un jour faste. Mais, dans un grand club, il se trouve toujours des camarades pour "faire le boulot" lorsque les stars se cherchent. Ce soir, c’était au tour de Komatos (13 points) de remplir les vides. Vendredi, ce furent Derek Sharf et Tal Burstein. Ce soir, aussi, le génie balte de Maccabi, "Sharras", 22 points, a eu son rendement habituel.

Mais la joie populaire l’emporte sur l’analyse sportive. A la fin de la partie, on a vu des scènes touchantes, à l’Olympiski, de bleus basques et de jaunes telaviviens, fraternellement mélangés, qui chantaient ensemble à tue-tête. L’ambiance, autour du parquet moscovite, fut, comme on le comprend, l’une des plus sportives qu’on ait connue au cours d’une finale d’Euroleague. A Tel-Aviv, sur la Place Rabin, pendant que j’écris ces lignes, ils sont déjà 200'000 à danser et à plonger dans la fontaine ; et il en arrive de plus en plus. Demain, il y aura encore beaucoup plus de monde au Parc du Yarkon, pour accueillir les idoles. Mais ce soir, au son des klaxons qui secouent Israël d’Eilat à Metula, la folie est parfaitement spontanée !

Le score final ? Ah oui, c’est vrai, j’allais oublier : 90 à 78.

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Bekhor (Bekhor) le lundi 09 mai 2005 - 00h39:

Recette des cakes d’Olivier.

2 œufs.
200 Grammes de sucre en poudre.
420 Grammes de farine (Francine de préférence)
15 Centilitres d’huile d’arachide.
1 Cuillère à café d’écorce d’orange.
1,5 paquets de levure alsacienne.
2 paquets de sucre vanillé.

Battre bien blanc les œufs et le sucre, ajouter l’écorce d’orange, le sucre vanillé puis ajouter l’huile, la farine tamisée et la levure.

Une fois la pâte bien pétrie, la mettre quelques heures au frigidaire (très important).
Au sortir du frigo, travailler et façonner les cakes ou des bâtonnets de douze centimètre de long et de l’épaisseur d’un petit doigt, à mettre dans le plateau huilé ou sur du papier sulfurisé bien séparés les uns des autres. (Ils triplent de volume après cuisson)

Avec cette quantité de pâte on fait une cinquantaine de bâtonnets, ou une quarantaine de cakes, cuits en deux fournées.

Four préchauffé à thermostats 200° ou 180 si c’est un four à chaleur tournante, la cuisson ne dure pas plus de quinze minutes au grand maximum, l’idéal étant douze minutes.
Si la cuisson dure plus longtemps, ils perdent leurs friabilités et deviennent durs à croquer.


Olivier est né a Bruxelles, il est tunisien par feu sa mére ma cousine Jacqueline Ankri, Olivier est aussi Ashkenaze par son pére.

pour parvenir a preparer a la perfection la recette des cakes de nos grand méres.

Ce charmant garcon qui est un fin gourmet, a mis au point avec beaucoup d'amour, de patience et d'inombrables expériences cette superbe recette de cakes.

Victor Cohen.

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Nao (Nao) le dimanche 08 mai 2005 - 22h16:

Apres Tarik Ramadan, que nous avons devoile, voila Malek Chebel.

Malek Chebel est né en 1953 en Algérie. Anthropologue et psychanalyste (hum!), spécialiste du monde arabe et de l'islam. Personne ne connaît mieux que lui l'art d'aimer en islam parait-il
Il a préfacé le Coran, et publié de nombreux ouvrages (regardez bien les titres tres avant-guardistes!), dont
- Le corps en islam " (PUF, 1984),
- L'esprit de sérail. Mythes et pratiques sexuels au Maghreb " (Payot Poche, 1995),
- Encyclopédie de l'amour en islam " (Payot, 1995).
-Anthologie du vin et de l'ivresse en islam (Seuil) (pas tres musulman tt ca..)
-Dictionnaire amoureux de l'Islam (Plon) (ah bon on peut etre amoureux de l'Islam?)
- Manifeste pour un islam des Lumières ; 27 propositions pour faire bouger l'islam " (Hachette Littératures).

Difficile de dire si islamiste masqué ou si musulman un tantinet devoyé??? Mais certainement negationniste selon Anne-Marie Delcambre, Islamologue et Prof d'Arabe.

Nous avons tous compris que ds le monde musulman certains font dans le negationnisme (Ex la participation du grand Mufti de Jeru a elaboration de la solution finale avec Hitler..).
Enfin une derniere remarque perso avant de vous livrer l'article, c'est que nous si nous n'avons pas vu le communisme et le fascisme arriver avec son lot de malheurs et de barbarie, nous avons compris tres vite que l'islamisme voulait dominer le monde! Chat echaudé craint l'eau froide dit-on..
Voici l'article de Delcambre amicalement transmis par Michka.
*********************************************************
[Déjà publié par Nao
Nao (Nao) le vendredi 06 mai 2005 - 23h34:
Un article transmis par Michka ]

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Douda (Douda) le dimanche 08 mai 2005 - 19h28:

La Douda : ( Hak El Ouet International Tracking Station )

Chère Lalla, ce texte que nous vous dédions bien volontiers, n'est pas une " Profession de Foi ", mais une légère tentative de compréhension, et vous n'avez nullement à vous excuser, d'avoir des divergences d'opinion,,,

Le Ftileur : LA CRÉDULITÉ...quatrième époque.


Mais qui donc pourrait suivre en toutes ses phases l’hallucinante image qui entraîne l'homme sur le Plan des créations fictives de l'Esprit illuminé par la ferveur d'une croyance, fût-elle celle du vieux Jacobin réclamant la Marseillaise à son lit de mort, ou celle de Jean de la Croix expirant dans l'extase ?

Si l’analyste peut s'attaquer aux pas de la Crédulité et de la Croyance dans la réalité du Monde, il ne peut que s'arrêter aux portes de la mort car le pont que la Foi jette au-delà sur un abîme de mystère est une voie solitaire et irréversible que nul vivant ne peut tenter.

S'il en est ainsi, force est faite de conclure en demeurant sur le Plan de la Vie, dans la leçon
existentielle des faits.

Aussi bas soit son étiage, la Crédulité est déjà pouvoir spirituel, car celui de se tromper grossièrement comporte aussi celui de choisir. Elle commence, au-dessous de l'échelle humaine avec la grenouille qui gobe le chiffon rouge et se fait prendre à l’hameçon. Mais la pierre est indifférente au chiffon rouge. La Crédulité est donc propriété de la matière vivante, ici, le
problème est le même, que la matière vivante soit issue du souffle de Dieu ou du travail spontané de la Matière inerte, car le temps, les processus possibles et leurs étapes ne sont que contingences d'une Nécessité, que le développement d'une spire d’un ressort infini.

Et cette Nécessité dépasse la Contingence comme le ressort la spire. Dans la Contingence qui peut être ainsi ou autrement, dans cette recherche de nourriture conduisant au succès ou à l' échec, il est necessaire pour qu'il y ait choix possible que les Sens que la vie met en oeuvre soient orientés, Ils le sont par l'Analogie et l’Analogie est une préconnaissance de la Matière vivante qui est déjà intelligence la grenouille prendra le chiffon rouge comme la chair, mais non le chiffon noir.

Cette intelligence est pure crédulité naturelle, comme celle de l'huître qui ouvre sa coquille à la sensation d'une fausse marée. Dans l'analogue il y a du semblable et du dissemblable du Même et de l'Autre, Assemblés dans une figure, l’intelligences les reconnaît en allant vers eux comme l'aimant vers le fer. Mais Si l’un d'eux présente deux pôles d'attraction, comme dans la
symétrie, l'intelligence oscille, et pour qu'une décision intervienne, elle doit au préalable regrouper les éléments semblables, les parcourir, les mesurer, les replacer dans l'ensemble, bref en créer une image fictive où la partie prend valeur fonctionnelle dans un Tout.

Comment s'étonner alors que l'on ait pu croire par analogie que ce qui se meut comme la Vie soit vivant, tel le vent, l'eau, le feu ? Que ce qui gronde comme la colère, le Tonnerre,la Mer, les Volcans soient sous l'empire de la colère ? Et maintenant, reprenant ces images où la partie est crue fonction du Tout, on découvre l'intelligence initiée au rapport des parties, à l'ordre et au désordre, à l'harmonie et la désharmonie, à la Beauté et à la laideur, au Bien et au Mal.

Cette conception est croyance, et cette croyance est le ressort de l'Esprit, c’est-à dire de l'intelligence récognitive créatrice. C'est en créant fictivement le Beau, le Bon, le Bien, le parfait sur l'imperfection du Monde que l'Esprit est créateur. Créateur d'un Monde idéal qui n'est pas de ce Monde.

Pourtant il le voudrait de ce Monde. Créateur de Légendes qui sont report au Passé révolu d'un fait, événement ou action pour l'illussion du Présent. Cela n'est pas certes; mais cela pourrait être plus facilement si cela avait été. C'est l'effort de l'Esprit pour objectiver son Idéal.

De quoi ce modèle idéal est-il fait ? De multiples ravissements qu'il a en ça et là comme en des éclairs de lumière, dans la forme de cette fleur, le coloris de ce ciel, la voix de cet oiseau, la fidélité de ce chien, les yeux de
cette femme, le courage de cet homme..

La Croyance est unité de la Personne spirituelle, comme l'allure unité de la Personne physique, et c'est pourquoi elle apparaît comme un bloc résistant à la preuve même dans son absurdité. Elle est la conviction de l'Esprit comme la sensation est celle du Corps. Intime évidence, elle se dissimule presque toujours par réaction de pudeur comme pour le corps quand il faut le montrer nu. La Croyance peut être de deux natures, selon que son Idéal fictif est espéré dans la réalité du monde ou dans un
au-delà. On peut croire à une vie paradisiaque sur terre future par l'avènement du Communisme, de l'Anarchie, de la Fraternité, des robots atomiques, de l'Economie distributive, bref de tout ce dont on ne peut juger exactement, car le jugement est comme la vie que l'on ne peut connaître qu'à la mort; on peut juger aujourd'hui le gouvernement de Louis XVI, mais on ne peut que croire au préjugement porté sur celui de la future Vème. République.

Croyance précaire, comme on le voit, tant les épreuves du monde sont décevantes. Si l'idéal est espéré hors du monde, sur le Plan d'une Survie dépouillée des imperfections du monde, on est du moins certain de n'être pas déçu. Mais du monde ou hors du monde, la Croyance étant la proie facile du doute a besoin d'aliments pour vivre comme la plante a besoin d'eau pour
fleurir, Celle du monde a ses Légendes qu'il suffit de rappeler, ses Théories les plus funestes, ses Messies fins pourvoyeurs
de promesses électorales, ses sois disant Miracles, ses objets dits symboliques,,, Celle de l'au-delà, offre des déluges, des tables gravées par le feu du Ciel, des résurrections, ses Dieux vivants, ses Livres saaints, ses Symboles sacrés, et ses Armées,,, Mais croire et être Sa croyance, mais vouloir et pouvoir, sont deux faces d'une même pièce séparées par
l'épaisseur de la réalité de tous les jours qui les empêche de fusionner..

Les concepts, les écrits, les symboles, l’Eternel, font le Croyant, mais sentis comme le fils, comme un morceau extérieur dont il n'est jamais certain de sa propre légitimité. C'est pourquoi la Nature qui, par essence est effort de centrage dans la Personne peut intervenir brusquement comme elle le fait dans le rêve ou l'amnésie brutale dans l'esprit en désarroi, dans la passion d'amour, pour effacer l'épaisseur gênante, pour rétablir le dynamisme nécessaire de la Personne.

Nous en arrivons à présent alors l'idéal absolu, qui prenant possession de l'Homme, institue le miracle de la Foi. La Foi, qui est fascination de l’homme par l'objet de son idéal, apparaît incompréhensible à celui qui ne l'a pas, l'objet fascinant pour l'Autre n'étant pour lui qu'objet. Ainsi Pascal peut-il écrire «La Foi est différente de la preuve; l'une est humaine, l'autre est un don du Divin. Justus ex fide vivit....Cette Foi est dans le coeur, et fait dire : non scio mais credo».(Pascal. Pensée 248), aussi pourrait on ajouter un don de la providence.

La Foi est donc connaissance de celui qui la posséde, non pas par témoignages reçus mais par sympathie entière avec un être, ou un idéal absolu - comme celle de François avec jésus au point d'en avoir les stigmates - en tant qu'elle initie à une autre pensée d'amour, comme celle qui peut surgir du «aimez-vous les uns les autres comme je vous ai aimés». C'est
pourquoi la Foi, réalisant enfin l'unité de la Personne comme un bloc, peut affronter ce qui semble impossible à l'Homme qui traîne la pénible dualité du doute, et qu'on la dit capable de transporter les montagnes.

C'est un moyen magique qui se joue de l'hostilité du Monde et de la perfidie de la Contingence. Mais n'a pas la Foi qui veut,
comme aussi n'est pas incrédule qui veut. Heureux l'Homme qui a une Foi ! Car c'est un grand initié qui échappe à la contingence du Monde.

En résumé on pourrait envisager les trois forme du verbe croire comme ainsi formulés : la crédulité peut mener à l'asservissement de l’humain voire à la secte, la croyance conduit à la religion, et la foi l’élévation de l’être vers son idéal.

La crédulité, fin ,,,

Salut à Toutes et Tous,,,

Wnessou El Douda

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par A_Soued (A_Soued) le dimanche 08 mai 2005 - 19h05:

ILS RÉCOLTENT CE QU'ILS ONT SEMÉ

Article de Thomas L Friedman paru dans le New York Times du 4 mai 2005

Traduit par Albert Soued, www.chez.com/soued/conf.htm

Pour www.nuitdorient.com

Ces dernières semaines, non seulement l'Irak a été déstabilisé par de multiples attentats

à la bombe-suicide, mais l'Egypte et l'Arabie Saoudite ont elles aussi subi des attaques similaires par des "jihadistes" fanatiques. Comment trouve-t-on autant de gens prêts à se suicider sur commande, jour après jour? Que se passe-t-il ?

Dans une certaine mesure, le monde arabo-islamique ne fait que récolter ce qu'il a semé. Quand ces attentats étaient dirigés contre des Israéliens, nombre d'intellectuels et de leaders religieux et politiques chantaient les louanges de l'attentat-suicide. Maintenant ils voient comment cette arme du nihilisme – autrefois sanctifiée et glorifiée –peut être utilisée contre leur propre société. Ce n'était pas juste hier de l'utiliser contre des Juifs et ce n'est pas juste aujourd'hui de l'utiliser contre des Musulmans. On ne peut pas construire une société décente sur les tombes de ces gens qui se font sauter et sur celles de leurs victimes.

Mais ces attentats sont aussi le signe que le combat important que mènent les Etats-Unis

pour tenter d'ériger la démocratie en Irak a fait mouche. Le biographe et traducteur de l'écrivain égyptien Naguib Mahfouz, Raymond Stock, qui est aussi mon ami, a longtemps résidé au Caire. Il prétend que nous assistons aujourd'hui aussi bien à Bagdad, à Riyad qu'au Caire à l'"incarnation" moderne de plusieurs guerres profondément enracinées dans les mentalités et qui s'emboîtent les unes dans les autres. C'est d'abord la vieille guerre en Islam entre les "Rationalistes" et les "Traditionalistes", qui remonte au 9ème siècle à Bagdad. S'ajoute la lutte ardente entre frères "sunnites" et shiites" qui remonte au temps des premiers califes et née des conflits de succession. Et puis il y a la confrontation Islam-Occident qui remonte aux premières conquêtes arabes du 7ème siècle et aux Croisades.

Dans l'incarnation moderne de chacun de ces conflits, les tenants de la minorité "sunnite – traditionaliste - jihadiste" sont en train de perdre la guerre. D'où leur acharnement et leur violence, pour ne pas perdre un monde révolu qu'ils cherchent à perpétuer, et qui est rejeté par d'autres Arabes et d'autres Musulmans qui n'ont pas la même vision de l'avenir.

R Stock me dit "Les élections en Irak ont été un véritable choc pour ces militants jihadistes. Ils avaient menacé leurs compatriotes "tu votes-tu meurs" et ils ont été défiés par des millions d'Irakiens qui leur ont dit en votant "je vote-je décide". Et ce qu'ils ont décidé, ce n'est pas "d'obéir à l'Amérique", mais de construire leur propre société arabe, ouverte à la modernité, avec une interprétation de l'Islam qui permette l'innovation, le progrès et l'adaptation au monde qui évolue".

Les forces du jihad n'aiment pas du tout cette liberté de choix et voient la lutte pour la démocratie comme une invention du diable, une abomination par rapport à leurs croyances: interprétation littérale de l'Islam, rejet de la modernité, de l'émancipation de la femme et du pluralisme politique ou religieux.

Abou Moussab al Zarqaoui, le jihadiste jordanien qui est derrière la plupart des attentats en Irak a bien résumé la situation dans une déclaration de janvier 2005: "On doit s'opposer à la démocratie parce qu'elle signifie qu'on peut choisir sa foi, et ceci est contraire à la loi d'Allah…Ô peuple d'Irak où est votre honneur? Avez-vous déjà accepté l'oppression de ces putains de Croisés? "

Zarqaoui et ses alliés saoudiens et égyptiens essaient de défaire l'Amérique et sa coalition au cœur même de l'univers arabo-musulman, mais Zarqaoui et Cie sont en train de perdre la guerre et ils le savent, d'où leur extrême violence et leur sauvagerie.

"Ils ont déjà perdu la bataille avec leurs congénères, dans leur propre communauté, car ils sont incapables de leur offrir un avenir tangible. Ces jihadistes-sunnites-traditionalistes commencent à s'affoler au prix de 3 à 4 attentas-suicide par jour. Ils savent que si la démocratie s'installe dans cette partie du monde, ils sont refaits", dit Raymond Stock. "La majorité de la population n'adhère ni à leurs méthodes, ni à la plupart de leurs idées et ne veut pas vivre la vie des Talibans. Si la démocratie se propage dans le monde arabe, ce ne sera pas forcément avec des sentiments pro-américains, mais des sentiments surtout de "survie" et non de "suicide". La culture de la vie aura eu raison du "culte de la mort". La couverture récente du magazine égyptien Rose al Youssef montre deux chanteuses pop arabes connues, avec le commentaire "Plus fortes que l'extrémisme".

C'est vrai, nous avons un long et dur combat à mener en Irak; c'est vrai aussi que les forces de la décence morale et du pluralisme avancent lentement, mais sûrement. Cela ne se fera pas en un clin d'œil. L'armée américaine et le nouveau gouvernement librement élu ne contrôlent pas encore la totalité du terrain. Il faudra certainement trouver le moyen d'intégrer des sunnites réalistes, voire même des jihadistes déçus, s'ils souhaitent participer à un avenir meilleur de leur pays.

Les "méchants" ne gagneront pas cette guerre; mais les "bons" non plus, s'ils ne tendent pas la main à tous ceux qui se sont fourvoyés dans une lutte sans issue (1).

Note du traducteur:

(1) Ce genre de conclusion me sidère, car il faudrait que Mr Friedman, un homme intelligent tenant compte de propos sensés de son ami Raymond Stock, m'explique comment on fait pour intégrer des terroristes dans un pouvoir dit démocratique!…

Reaping What It Sowe

By THOMAS L. FRIEDMAN - NYTimes May 4, 2005

In the last few weeks not only has Iraq been destabilized by days with multiple suicide bombers, but Egypt and Saudi Arabia have also witnessed similar attacks by jihadist fanatics. How do you get so many people to commit suicide on demand, day after day? What's going on?

In part the Arab-Muslim world is reaping something it sowed. Way too many Arab intellectuals and religious and political leaders were ready to extol suicide bombing when it was directed against Israelis. Now they are seeing how this weapon of nihilism - once sanctified and glorified - can be used against their own societies. It was wrong when it was used against Jews, and it is wrong when it is used against Muslims. You can't build a decent society on the graves of suicide bombers and their victims.

But these bombings are also signs of the deeper struggle that the U.S. attempt to erect democracy in Iraq has touched off. My friend Raymond Stock, the biographer and translator of Naguib Mahfouz and a longtime resident of Cairo, argues that we are seeing in Baghdad, Cairo and Riyadh the modern incarnation of several deeply rooted and interlocking wars. These are, he said, the war within Islam between Traditionalists and Rationalists, which dates back to Baghdad in the ninth century; the struggle between ardent Sunnis and Shiites, which dates back to succession battles in early Islam; and the confrontation between Islam and the West, which dates back to the Arab conquests of the seventh century and the Crusades.

In the modern incarnation of each of these struggles, members of the Sunni-Traditionalist-jihadist minority are losing. And the more that becomes evident, the more violent they will become - because their whole vision is in danger of being repudiated by fellow Arabs and Muslims.

"The Iraqi election was a total shock to the militant jihadist forces in the Arab-Muslim world," Mr. Stock noted. "They warned Iraqis that 'you vote - you die,' and instead millions of Iraqis said back to them, 'We vote - we decide.' " And the thing they are deciding on is not to be pro-American, not to be pro-Western, but to try to build their own Arab society in a way that will be open to modernism and interpretations of Islam that encourage innovation, adaptation and progress.

The jihadist forces hate this notion. They see the struggle for democracy in Iraq as anathema to everything they stand for: a literalist interpretation of Islam, unsullied by modernity, adaptation, women's rights or political and religious pluralism.

Abu Musab al-Zarqawi, the Jordanian-born jihadist behind much of the Iraq violence, spelled it all out in his declaration last January. Democracy must be opposed, he said, because it is based "on the right to choose your religion," and that is "against the rule of God." He added: "Oh, people of Iraq, where is your honor? Have you accepted oppression of the Crusader harlots?"

Zarqawi and his Saudi and Egyptian allies are trying to defeat America and its allies in the heart of the Arab-Muslim world, but Zarqawi & Co. are losing - and they know it.

Having lost the argument with their own community, and unable to offer any program, the Sunni-Traditionalist-jihadists seem to have become totally unhinged, with people becoming suicide bombers at the rate of three and four a day.

The jihadists "know that if democracy comes to this part of the world, the Zarqawis and their ilk are done," Mr. Stock said. "Because the majority of people do not buy their methods or most of their message. They don't want to live like the Taliban. If democracy manages to spread in the Arab world, it will not necessarily be pro-American, but it will definitely be pro-living, not pro-suicide. It will not be a cult of death, but a culture of life." A recent cover of a popular Egyptian magazine, Rose el-Youssef, Mr. Stock noted, shows two well-known female Arab pop singers under the headline: "Stronger than Extremism."

So yes, this is a big, deep struggle in Iraq. Yes, the forces of decency and pluralism are slowly winning. But it is not over - not by a long shot. The U.S. Army and the first freely elected Iraqi government still do not control all the terrain there. Unless we can help the Iraqis create a secure environment in their country, and unless their new government can find a way to integrate the more pragmatic Sunni Baathists, and even dejected jihadists, who want to be part of a better future for Iraq, that nation will not see self-sustaining democracy. The bad guys won't win, but neither will the good guys, and all we will have produced is a bloody stalemate.

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Sarel (Sarel) le dimanche 08 mai 2005 - 17h08:

chers amis bonjour je vais traiter un sujet connu d'une facon assez differente
Il est recommande au juif de remplir 613 ordres }mitsvot} dans sa vie d'apres la thora ecrite par les sages On sait tres bien que personne ne peut les suivre totalement .C'est clair que chacun fait ce qu'il peut d'apres sa foi .Ce qui est certain est qu'aucun ne fait les memes mitsvot que l'autre .
On va les numeroter et il sera plus facile de suivre la conduite de chacun
On decouvrira certainement que chaque personne a son agenda ou bareme etabli d'apres les convictions intimes
La difference des chiffres dans les registres creent la discussion et le refus d'accepter une autre facon de suivre la loi
Mais une condition doit rester absolue 'c'est de rester dans le cadre des 613
Ces memes ordres {mitsvot}doivent etre remplis apres l'acceptation d'une force unique divine
Quand on ne vole pas cela ne doit pas decouler de la peur de la police mais de la crainte de D. La facon de se conduire vient apres qu'on ait
en soi la foi qui elle par la suite nous aidera a passer des epreuves dures de la vie
A mon avis la quantite des ordres remplis n'augmente pas la moralite ou le vonlontarisme
de venir a l'aide ou de se sacrifier pour le peuple
L'essentiel est de rester dans ce cadre meme si on ne remplit q'une seule mitsva
Le danger apparait quand on commence a nier et puis a critiquer et enfin essayer de detruire
Pour terminer chacun restera avec ses chiffres et le maximum d'entente
envers son voisin
Personne ne peut pretendre avoir plus raison q'un
autre en se servant de la disposition de ses chiffres
J'espere que j'ai ete clair parce que j'ecris
toujours en resume
sarfati-sarel@bezeqint

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Meyer (Meyer) le dimanche 08 mai 2005 - 16h51:

Dans le site en anglais du journal Haaretz, le compte-rendu de deux émissions qui sont passées à la télévision israelienne.

Elles se rapportent au sort des Juifs d'Afrique du Nord (Lybie, Tunisie, Algérie et Maroc) durant l'occupation nazie de la seconde guerre mondiale.

http://www.haaretz.com/hasen/spages/572049.html
Last update - 01:50 04/05/2005

description


Partisans de Hitler et de Mussolini en Lybie en 1943

Everyone's Holocaust
By Goel Pinto

When Pesach came, Alfonso Reginiano's mother brought out two hard-boiled eggs that she had saved for three months, ever since their arrival at Bergen-Belsen camp, and cut them into 21 pieces, one for each member of the family. Reginiano, who was born in Libya and survived the Nazi concentration camp, tells of the humiliation and hunger he experienced in the documentary film "Hashoah Halo Noda'at Shel Yehudei Tsfon Africa" (The Unknown Holocaust of North African Jewry), which will be broadcast this evening on Channel 1.

Shalom Arbiv, also a native of Libya, who survived the Sidi Azaz camp, tells of his transfer to the camp, located 100 kilometers from Tripoli.

"They shot people like flies," he testifies in the film, "and beat them mercilessly with sticks."

The story of Libyan Jewry is also the subject of "Mitripoli Lebergen Belsen" (From Tripoli to Bergen-Belsen), which will also be broadcast this evening, on Yes. The film opens with a scene from the trial of Adolph Eichmann, but unlike many Holocaust films, these pictures are shown to tell the story of those whose testimonies were deemed superfluous to the trial of the German criminal.

"When North African Jewry wanted to tell their story at the Eichmann trial," says Dr. Irit Abromski-Bligh of the Yad Vashem Holocaust Memorial Authority, "they were told, `You do not belong to this story.'"

No comparison

"From Tripoli to Bergen-Belsen," directed by Marco Carmel, is the first of two documentary films combined under the title, "Sh'eila Shel Zman" (A Matter of Time. The two films, each about an hour long, deal with the fate of North African Jewry during WWII. The second film, "Goral Meshutaf" (Shared Fate), directed by Serj Ankari, follows the tribulations of the Jews of Morocco, Algeria and Tunisia. The two films raise many questions, the first of which is how is it that so many Israelis are unaware that the German reach extended to North Africa.

This question makes the two films all the more important. The two directors faced a difficulty that does not confront the creators of documentary films on the Holocaust experiences of European Jews. While films about the European Holocaust - which are part of a known historical context - can focus on personal stories, testimonies and experiences, Ankari and Carmel had to create a documentary film largely devoted to history - to setting the general context - and could therefore focus less on personal testimonies.

The title of the combined program, "Sh'eila Shel Zman," illustrates the point that had the Germans continued their conquests, North African Jewry would have suffered the same fate as European Jewry. Author and journalist Claude Sitbon says in the film, "What happened to us, compared to [what happened to] 6 million Jews, of whom a million were children; how do you dare compare those numbers to your hundreds of dead? As I see it, and this is what's most important, is the paramount need of Israeli society to say: The Nazi problem is a problem for the Jewish people. If this had been mentioned in the 1950s, we would not have become alienated in Israel. Perhaps Tunisian Jewry was saved, but we must not forget the Nazis' overall plan."

Carmel's film presents the experience of Libyan Jewry, most of whom were sent to the Jado camp in their home country. With the Italian invasion of Libya, the Jews' citizenship was revoked and they were subjected to new rules, involving the revocation of their basic rights. After the Allied victory in Libya, it appeared that the Jews had been saved - even though many of them were killed in bombings by the British - but then the Italian army returned and transferred the Jews to the Jado camp.

Jado was not a death camp, says Abromski-Bligh, but many incarcerated there, mainly those with British citizenship, were sent to Bergen-Belsen. Many of the Jews who were left in Jado perished, mostly from typhoid, which ravaged the camp. The film explains that one of the reasons that not everyone was transferred to extermination camps in Europe was that the Nazis feared the Jews would bring diseases with them.

"I focused on Libya," says Carmel, "because the Nazis really took over there, with many concentration camps and many being sent to Bergen-Belsen. Although these were different numbers, far smaller than the figures with which we are familiar from the European Holocaust, it was still a Holocaust. In the film, I do not quote numbers, or count the dead and injured, in order not to quantify the death. It was important to me to stress what happened there and provide a broader picture of the Holocaust of the Jewish people. I did not touch the memory of the European Holocaust at all; I only mention that we were there, too.

In "Goral Meshutaf," Ankari presents the experience of the Jews in northwest Africa - Morocco and Algeria, and mainly Tunisia. Moroccan Jewry was unaffected by the Holocaust, according to the film, but Algerian Jews lost their citizenship with the enactment of the Vichy laws in 1940. Some 120,000 Jews, who had until then considered themselves French, were affected.

"On the day it was announced," testifies Algerian-born Ruth Shahar in the film, "I walked home from school and thought, `We're not French? I have only one option - suicide.'"

Many Algerian Jews enlisted in the anti-Nazi underground. They viewed Free French President Charles de Gaulle as their leader, while the French Christians in Algeria identified with Marshal Petain. Most of the Arabs rejoiced at the arrival of the Germans.

"Germany was portrayed as an anti-colonialist, anti-French, anti-British power," says historian Michel Abitbol. "That was enough for the Arab population to feel favorable toward Germany."

A more bitter fate befell Tunisian Jewry. They were moved to about 10 labor camps and enslaved as forced laborers: They dug ditches for the German forces, built bridges and suffered terribly under the Nazi whip. The Jewish community was forced to provide infrastructure, food, heating and other comforts to the Germans and their prisoners.

"Poor Jews were sent to the camps and forced labor, while rich Jews gave money and evaded that fate," says one witness.

"Why didn't you flee?" the interviewer asks one witness, as survivors have been asked again and again over the years, even at the Eichmann trial. "We feared for our lives," answers the witness.

The film explains that the distance from Europe, from the watchful eyes of Eichmann and Himmler, softened the Germans. One witness told of an Austrian soldier who gave him a coat when he mentioned the cold and the hunger. There is also the testimony of Yvette Sa'adon, who grew up in Tunisia and lived through the Holocaust as a young child.

"It was a nice experience," she recalls, "We hid and they searched for us. When we fled, we saw animals and goats and chickens, which for us was an experience."

Gas chambers, or none

The film also addresses claims that gas chambers were being built in Tunisian suburbs. "I didn't see any," says one witness, "but people told me that chambers were built to burn Jews."

"There was no attempt to build extermination camps," says historian Haim Sa'adon of Tel Aviv University. "We found no documents to that effect."

"Many have criticized me," says Ankari, "that I am expressing a position and stating there were no gas chambers in Tunisia. I am not saying that. I bring three witnesses who claim there were [chambers] and one historian who says otherwise. We even went to Tunisia to film, in the place where [the Germans] had ostensibly begun building the [gas] chambers."

Ankari's interest in the story of North African Jewry during the Holocaust was aroused when an old Tunisian he met told him that there had been a concentration camp near his grandfather's house in Tunisia.

"Only then did I discover that there had been concentration camps there at all," says Ankari. "This is what makes the film so important. It is clear that the Holocaust in North Africa was not like the Holocaust in Europe; there is no comparison. But it is important for people to know that the Germans reached North Africa. Even someone who knows about Rommel and Montgomery doesn't know that the Gestapo was there, and does not know that there were concentration camps."

Lethal injection

The three films - the one on Channel 1, directed by Yifat Kedar, and the two being broadcast on Yes - provide a picture that blends historical facts, imparted by Carmel and Ankari, with the personal, painful stories presented by Kedar.

In addition to the experiences of Reginiano and Arbiv, Kedar's film includes the testimony of Bruria Dadosh, a survivor of Jado. She speaks about her honeymoon in the camp, with her husband, and about their 2-month-old daughter who died.

"She died right after an injection given to her by the camp doctor," recalls a teary-eyed Dadosh. "I think about her all the time."

The most shocking testimony in the film is given by an unidentified, very blurry figure of a man, who relates how he was raped by a German.

"He grabbed me by the throat," says the man, "It hurt. For me, I am no longer a man. I used to be clever. Not anymore. I am nothing. I hope no one recognizes me. No one has to know about this, until I die."

"During the editing," says Kedar, "we trimmed his testimony because it contained harsh, sexually graphic descriptions. This was the first time he told his story, and at the end of his testimony he told the interview's director, Amnon Binyamin, `I hope that I never see you again in my whole life, because you know my most intimate story.'"

Late reparations

None of the filmmakers accuses anyone of concealing the story of the plight of North African Jewry.

"I could have made an entire film on why it took people decades to receive the monies due to them and why they were given nothing," says Carmel, "but I did not want to make a film about insult added to injury. It was important for me to make the first film that highlights this part of history. Later, more films can and should be made on this subject."

Kedar says that many of the witnesses she interviewed were relating their stories for the first time.

In "Sh'eila Shel Zman" a partial answer is offered as to why the witnesses have not spoken up until now. The effort to integrate into Israeli society was too great, explains the film. The discrimination and the melting pot policy were particularly harsh on the North African communities. Their new troubles essentially made them forget the old. Until the 1970s, no one considered what happened "there."

The survivors also never discussed their experiences at home.

"What will I teach them, to be sheep like us?" responded one witness when asked why he never told his family. "I have to give them the faith that they have the strength and the ability to change."

"Why should I tell [them]?" asked another. "To make them feel bad? Let them live their young and beautiful lives."

One of the daughters of the second generation, whose mother survived the Holocaust in Libya, says, "When I mention that my mother was in the Holocaust, no one believes me."