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Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Email (Email) le dimanche 08 mai 2005 - 07h37:

Qui est en mesure de placer cet article de Caroline Glick sur la table de travail du Président Bush, et de Condoleeza Rice ?
Il, ou elle, nous rendrait un sacré service, et contribuera efficacement à la lutte anti-terroriste.

Version originale en document joint.

Simon Pïlczer

Jewish World Review 6 Mai 2005 / 27 Nissan, 5765

Debout, Washington !

Par Caroline B. Glick

http://www.jewishworldreview.com/0505/glick05605.php3?printer_friendly

Adaptation française de Simon Pilczer, volontaire de l'IHC

L’un des premiers actes concrets que l’administration Bush a réalisé dans la suite immédiate des attaques du 11 septembre fut de mettre hors le loi le “Fond de la terre Sainte pour le Secours et le Développement” (Holy Land Fund, HLF en anglais, ndt) et de geler ses ressources financières. Le HLF était l’une des principales sources de financement du Hamas. Israël a suivi à la trace ses activités financières pendant plus d’une décennie, et a demandé à de nombreuses reprises que les USA agissent contre lui, mais les requêtes n’ont abouti à rien jusqu ‘au 11 septembre.

Dans un article de la ‘National Review’ de décembre 2002, les enquêteurs anti-terroristes Ritz Katz et James Mitre ont documenté que le HLF, comme plusieurs autres associations sans but lucratif agrées aux USA qui ont été interdites depuis le 11 septembre ou placées sous enquête fédérale, finançait non seulement des branches du Hamas mais aussi de Al-Qaïda. L’organisation de Secours Islamique International de siége saoudien, « Benevolence International Foundation » ; et le financier du terrorisme Yassin al-Qadi, pour n’en citer que quelques uns, débloquaient tous des millions pour le Hamas et al-Qaïda.

Le Hamas et al-Qaïda partagent plus que des réseaux financiers. Ils partagent les mêmes racines idéologiques. Le Hamas est la branche palestinienne des ‘Frères Musulmans’ égyptiens et al-Qaïda est une ramification des ‘Frères Musulmans ‘.

Dans sa rubrique parue mardi - URL = http://www.jewishworldreview.com/0505/pipes2005_05_03.php3 Daniel Pipes a noté qu’en février, le directeur du FBI Robert Mueller a témoigné devant le comité du renseignement du Congrès que le « réseau du Hamas aux USA est théoriquement capable de faciliter des actes de terrorisme aux USA ». De même, un officiel américain de l’anti-terrorisme de rang élevé a été cité, déclarant que le Hamas fusionne avec des éléments d’al-Qaïda, « tous comprenant une branche militaire qui réalisera des frappes militaires » contre les USA.

Aussi, un coup d’œil rapide à l’abondante documentation concernant les organisations islamiques terroristes montre que le Hamas et al-Qaïda sont liées sur les plans financiers, idéologiques et opérationnels. Cela, au moment même où les ‘je sais-tout de Washington à Londres en passant par Ryadh affirment que la guerre terroriste palestinienne contre Israël n’a pas de liaison avec le jihad global lancé par les émules des « vrais » terroristes ; tels que Oussama ben Laden et le (palestinien) Abu Moussab Zarqaoui.

Les attaques terroristes à Madrid en mars 2001 ont conduit à la chute du gouvernement pro américain espagnol de José Maria Aznar. Les partisans de Bush ont été prompts à condamner le nouveau leader espagnol, le gauchiste, José Luis Zapatero, pour sa décision de retirer immédiatement le contingent militaire espagnol d’Irak, pour se concilier les terroristes qui ont frappé Madrid. Le nouveau gouvernement élu espagnol, disaient-ils, disait aux terroristes que le terrorisme paie, augmentant ainsi la probabilité d’attaques à travers le monde.

Depuis les attaques du 11 septembre, il y a eu des pressions continues exercées sur l’administration Bush de l’intérieur et de l’extérieur pour refuser d’accepter que la guerre contre Israël avait quelque chose à voir avec la guerre contre les USA, et le reste du monde non islamiste. Et l’adhésion du président Bush du plan de retrait de Sharon des forces israéliennes de Gaza et du nord de la Samarie, en expulsant des milliers d’Israéliens de leurs foyers et de leurs communautés –de même que son adhésion à la soi-disant ’carte routière’ vers la paix – est une indication que la pression a réussi.

Alors que Bush et ses partisans furent prompts à voir le ruineux impact de la conciliation espagnole avec les terroristes dans les efforts de guerre, en soutenant le plan de Sharon et en arrosant les Palestiniens d’argent et de soutien, le président montre qu’en ce qui concerne Israël, la politique qu’il a adoptée est la même que celle choisie par les électeurs espagnols : la conciliation.

Dans sa lettre de démission du gouvernement israélien [version anglaise http://www.jewishworldreview.com/0505/sharansky_quits.php3 , version française : http://www.a7fr.com/article.php?id=3684] Le ministre Natan Sharansky écrit : « Selon moi, le plan de désengagement est une faute tragique qui va exacerber le conflit avec les Palestiniens, augmenter le terrorisme, et diminuer les perspectives de forger une paix réelle. Pourtant, ce qui transforme cette faute tragique en une opportunité manquée de dimensions historiques est le fait que, comme résultante des changements de la direction palestinienne, et de la ferme conviction du dirigeant du monde libre que la démocratie est essentielle à la stabilité et à la paix … une fenêtre d’opportunité sans précédent s’est ouverte.

Pourtant, le fond de l’affaire est qu’en ce qui concerne Israël, les Américains ont fermé la fenêtre d’opportunité. Envolée la puissante rhétorique présidentielle des trois dernières années sur le soutien à un état palestinien sous condition de transformation de la société palestinienne en une société démocratique, libérale, combattant le terrorisme. L’administration Bush a poussé Israël à armer les forces de sécurité de l’AP malgré leurs liens ouverts avec des cellules terroristes. L’administration Bush a refusé de soutenir l’opposition d’Israël à la participation du Hamas dans les élections législatives de juillet malgré ses liens avec al-Qaïda. L’administration Bush a insisté pour qu’Israël donne les foyers des Israéliens promis à l’expulsion aux Palestiniens, en dépit su fait que cela signifie qu’Israël leurs foyers aux mêmes terroristes qui ont tiré et bombardé sur eux durant les quatre années et demie passées.

Si l’administration Bush n’avait pas pris la décision intellectuellement insupportable de refuser d’accepter que la guerre palestinienne contre Israël est un front crucial contre le jihad global, le président et ses conseillers poseraient sans doute de très difficiles questions à Sharon dès à présent.

Le plan de retrait d’Israël de Gaza et du nord de la Samarie représente une menace tangible pour les intérêts de la sécurité nationale des USA, à la fois dans des perspectives de guerre militaires et psychologiques.

Au niveau militaire, l’un des principes au cœur de la stratégie anti-terroriste des USA est de refuser tout sanctuaire aux terroristes.

Pourtant Gaza et le nord de la Samarie sont prêtes à devenir de nouvelles bases opérationnelles pour les organisations terroristes mondiales.

Pendant ses négociations avec les chefs de la terreur au Caire en mars, en présence du ministre des affaires étrangères syrien, le président de l’AP et favori des USA Mahmoud Abbas a invité les leaders du Hamas, du jihad islamique, et du front Populaire pour la Libération de la Palestine – commandement général, pour les transférer de Damas à Gaza, après le retrait d’Israël. Comment cela s’engrène-t-il avec la stratégie des USA d’interdire d’offrir tout abri aux terroristes ?

Et puis il y a le rôle de l’Egypte comme becquet dans tout cela. Cette semaine, les Palestiniens ont proclamé que l’Egypte a pressé l’AP de libérer un terroriste du Hamas qu’elle avait appréhendé en route pour lancer des roquettes sur Sderot. Cette proclamation est crédible étant donné que c’était le dictateur égyptien Hosni Moubarak qui a pressé Yasser Arafat de ne pas accepter l’offre de paix à Camp David en juillet 2000. Et pourtant, bien que Moubarak ait joué un rôle central en fomentant et prolongeant éternellement la guerre palestinienne contre Israël, dans son rôle favori de courtier entre Israël et les Palestiniens, et parmi les groupes terroristes palestiniens, il s’est bâti à Washington une réputation d’irremplaçable homme de paix.

Après que Gaza sera devenue un centre international de terreur dans le sillage du retrait d’Israël, Moubarak sera prêt à augmenter la dépendance américaine à son égard. Si cela advient, sa récompense sera que Washington poussera son plan de démocratisation en Egypte dans la file circulaire des recoins du vieux bâtiment de l’exécutif.

Sur le plan psychologique, les images d’une retraite israélienne de Gaza et du nord de la Samarie seront un reportage pour le recrutement vidéo de jihadistes pour les années à venir. En Irak, une grande fraction des énergies des groupes rebelles est dédiée à la production d’images qui les représentent forts, et les forces américaines faibles. Al Jazeera et ses clones – ainsi que les cameramen employés comme correspondants par les réseaux et les agences d’information occidentaux – travaillent main dans la main avec les terroristes pour produire de telles images. Le hic, bien sûr, est que dans au moins un aspect central, les Arabes ne sont pas différents des Américains. Les deux aiment les vainqueurs. Des vidéos montrant la décapitation d’ôtages ont pour objectif de mobiliser des partisans.

Pourtant, il ne peut persister aucun doute que, aussi attractif que puisse être le spectacle d’ôtages impuissants décapités, pour des recrues potentielles, le spectacle des drapeaux du Hamas et du Fatah repassés sur les foyers israéliens à Gaza et en Samarie est encore plus attirant. Et le reportage de Juifs s’attaquant entre eux alors qu’Israël en vient à s’écrouler servira aussi les objectifs des terroristes merveilleusement bien.

Qu’est-ce que des états arabes « amis » exigent des USA en échange de leur combat contre les forces islamistes revitalisées par le reportage du retrait d’Israël ? Mettre en suspens la démocratie peut-être ? Et ces gouvernements apprécieront-ils les pressions des USA sur Israël pour détruire ses propres villages ? Non, ils exigeront plus qu’une telle destruction.

Qu’arrivera-t-il aux Arabes démocrates de Bagdad à Damas en passant par Beyrouth et Ryadh quand ils seront gavés de reportages de mosquées construites sur les synagogues du Goush Katif le 24 juillet ?

Croiront-ils les promesses des USA quand ils verront les Usa soutenir des terroristes à Gaza ?

Accepteront-ils de se mettre à découvert quand ils verront comment l’Amérique laisse Israël, son allié, perdre ? Cette semaine, les chefs du Fatah ont envoyé des vœux publics d’anniversaire à Saddam Hussein. Les vœux s’achevaient : « Nous lui souhaitons une longue vie au nom de l’Irak, et pour libérer la nation arabe de sa réduction en esclavage par l’impérialisme étranger ; Oh, la gloire de la victoire, avec l’aide d’Allah ». L’administration Bush, comme le gouvernement israélien, veut voir le Fatah vaincre aux élections parce qu’il est considéré « modéré » !

Des amis d’Israël à Washington, comme l'ancien directeur de la CIA James Woolsey, dit du plan de retrait de Gaza de Sharon qu’ils ne peuvent se mettre à la place des dirigeants d’Israël sur ce qui est le mieux pour la sécurité nationale d’Israël. Voilà un constat vrai et honorable. Mais les UsA peuvent discuter l’impact que les décisions d’Israël auront sur leurs propres intérêts de sécurité.

Sauf à ignorer la réalité, il est impossible de soutenir en argumentant dans le contexte actuel, que le retrait d’Israël de Gaza ne fera rien d’autre que renforcer la cause du jihad mondial et de l’autoritarisme arabe. Malheureusement, d’ici à ce que les USA abandonnent la conviction tirée par les cheveux que ce qui arrive à Israël n’a pas de liens avec ce qui arrive aux USA, ils ne pourront pas s’apercevoir – et ainsi contrecarrer – les dangers qui les guettent.

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Maxiton (Maxiton) le dimanche 08 mai 2005 - 02h23:

LA CREDULITE


ANI MAHAMINE

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Douda (Douda) le dimanche 08 mai 2005 - 01h48:

La Douda : ( Hak El Ouet International Tracking Station )

Le Ftileur : LA CRÉDULITÉ...troisième époque.

Car, même en quittant ta Matière, l'âme en conserve une rémanence passionnelle qui souvent l'oblige à se réincarner conformément à sa passion et c'est l'Enfer sur Terre qu'elle se construit elle-même, l'Enfer à la manière
de J.-P. Sartre. Par contre, si elle réussit à se désengluer de la Matière avilissante, elle s'élève peu à peu vers l'Absolu, où elle perd conscience de Soi, son intelligence cessant de s'exercer.

A ce point, «l'âme ne se meut plus parce que le Bien auquel elle s'unît est immobile; elle n'est même plus une âme, parce qu'il ne vit pas, mais qu'il est au-dessus de la Vie; elle n'est pas non plus Intelligence parce que le Bien ne pense pas, et qu'elle doit être semblable à lui». (F.Cumont. Lux perpetua.) On peut juger maintenant ce qui, de ces antiques croyances, est venu jusqu'à notre Temps dans les modalités des monothéismes. Fonds mystique de tous les temps qui, comme le dit Frantz Cumont, « se transmet ainsi comme ces eaux souterraines qui jaillissent et s'épanchent à la surface du sol loin des hauteurs d'où elles sont descendues».
(Lux perpetua, Cumont.) Pourtant, tout tissage a son envers et, avec la fatigue du temps, l'envers vaut l'endroit.

Le Ciel n'est pas tellement loin de l'idée du Repos, et ce Repos peut bien ètre gagné par les épreuves de la Vie, ainsi qu'en témoigne l'antique épitaphe suivante «Ce qui reste de l’Homme, mes os, reposent ici doucement; je n'ai
plus le souci de mourir soudain de faim, je suis exempt d'accès de goutte, ma personne ne sert plus de gage à mon loyer, et je jouis gratis d'une hospitalité éternelle.» (Lucien de Luctu.) Goût du Néant ou lassitude des échecs de la vie corporelle? Incroyance ou croyance dans sa perte en Dieu ? J'entends J-P.Satre répondre «ainsi, la passion de l'Homme est-elle inversé de celle du Christ, Car l'Homme se perd en tant qu'homme pour que Dieu naisse ». (Sartre.L'Etre et le Néant).

Mais voici ce Dieu que se promettent les vivants tant sa passion pèse au coeur de l'homme,exprimé symboliquement sous la forme d'un triangle équilatéral centré par un oeil ouvert. Cette synthèse de toutes croyances, pâle unique de toutes les oppositions, Vérité absolue, celui dont Hermès a dit « Dieu n’ est pas l'Intelligence, mais la cause de l'Intelligence; il n'est pasl'Esprit, mais la cause de l'Esprit; il n'est pas la Lumière, mais la cause de la Lumière. » (Hermès. Discours universel à Asclépios.)

Suprème croyance que les hommes cherchent en vain à objectiver avec les attributs de la transcendance du Monde physique, éclat de la foudre jupitérienne ou douce résignation de l'Agneau et dont Pascal justifie la valeur en la situant dans la Nécessitélogique. «Nous connaissons qu'il y a un Infini, dit-il, et ignorons sa nature. Comme nous savons qu'il est faux que tes nombres soient finis, donc il est vrai qu'il y a un infini en nombre. Mais nous ne savons pas ce qu'il est; il est faux qu'il soit pair, il est faux qu'il soit impair car, en ajoutant l'unité, il ne change point de nature; cependant c’est un nombre, et tout nombre est pair ou impair. Ainsi on peut bien connaître qu'il y a un Dieu sans savoir ce qu'il est. » (Pascal. Pensées.)

Et cette connaissance métaphysique est suggérée par la pression des faits physiques. Qui explique le mystère de la naissance et l'absurdité de la mort ? Quelle intelligence nous apprend à respirer, à déglutir et fait que le baleineau peut recevoir, au sein de l'eau salée, le jet de lait que sa mère lui envoie ? Tropisme, instinct Des mots symboles de notre ignorance et qui couvrent le besoin de savoir qui nous point ! A quoi bon nos sens tout montés sur le fil d'une valeur analogique dont les deux bouts nous échappent ? Douloureux sentiment d'avoir perdu une Lumière qui pourtant nôus irrite comme celle qui se joue sur les paupières de l'aveugle et qui fait dire à Sully Prudomme « Avec Dieu cette nuit, mère, j'ai des combats.»

Et bien ce combat, des hommes l’ont vaincu par une sorte d’amnésie de toutes les contradictions possibles, par un abandon total à la pression de leur Idéal, par la Foi. Oh bien sûr que la Foi est à l'étiage de la Crédulité et de la croyance qui la portent, Il y a la Foi de l'âne qui croit que reculer ce n'est pas marcher, celle du peureux qui tremble, celle du fou qui se croit prophète, celle du passionne...

On raconte que le Diable, déguisé on Ermite, entra dans la cabane d'un pauvre charbonnier, et lui demanda afin de le tenter - «Que crois-tu ?» - «Je crois ce que croit la Sainte Eglise. » - «Et que croit la Sainte Église ?» - «Elle croit ce que je crois, » Et le Diable, n'en pouvant rien tirer de plus,d'échouer dans son entreprise.

Ne rions pas de la Foi du charbonnier car elle est commune en religion et en politique. Maintenant plus fraîche, aussi naïve, mais plus magique voici la Foi d'un couplet du vieux rosaire :

«Tu es la Rose nouvelle,
D'oncques feuille ne perdis
Et en tous tant reverdis
Quand tu ois la nouvelle...
Rose qui joint toute la Foy,
Par ta douceur octroie moi
Aeterna Christi munera...»
(Rosarius>

Et celle de Saint Augustin, fatale comme un délire d'hypnose : «O toi qui, une fois commencé, ne lâches, consommes ce qu’il y a en moi d'imparfait... Une fois soudé à toi de tout mon être,il n'y aura plus pour moi douleur et
labeur, et ma vie sera, toute pleine de toi, la Vie.» (Saint Augustin, Confessions. Liv.9.)

La crédulité, fin de la troisième époque,,,

Salut à Toutes et Tous,,,

Wnessou El Douda


Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Maurice (Maurice) le samedi 07 mai 2005 - 20h48:

Culture du rejet, exportation de la haine

samedi 7 mai 2005, par Kébir JBIL


La France souffre de ses colporteurs de haine et de ses exportateurs de conflits. Depuis un certain nombre d’années, les antisémites déguisés en défenseurs des opprimés et les anti-occidentaux bon teint entretiennent le discours démagogique et populiste centré sur les points suivants :

L’antisémitisme croissant en France est lié à l’importation du conflit israélo-palestinien. Entendez par là qu’ils n’y sont pour rien, et que lorsqu’un juif est malmené c’est la faute aux israéliens.

Si les terroristes -Euh pardon résistants- se font sauter en emportant des civils israéliens, c’est la faute au gouvernement Sharon.

C’est à cause des américains que les terroristes sunnites -Euh l’armée de résistance- tue des civils irakiens.


Et à la mode dans les rayonnages depuis peu :

Les plus grands négriers sont les juifs

La République française colonise les pauvres arabes et les pauvres noirs

Or, un petit tour d’horizon de ce qui se passe réellement dans les pays du Proche et Moyen Orient révèle combien les populations concernées sont animées d’une extraordinaire volonté de faire régner la démocratie et la paix.

Irak

Les élections irakiennes du 30 janvier dernier nous fournissent au moins deux informations démontrant la nuisance de nos trublions locaux. D’abord, avec un taux de participation de 60 %, les irakiens ont prouvé au monde au grand dam de certains médias pathétiques, qu’ils aspiraient à la démocratie. Rappelons que deux jours avant le scrutin, Abou Moussab Al-Zarkaoui avait promis de poster des snipers pour assassiner tout irakien qui se rendrait voter. Il a également promis un dimanche sanglant, et ce fut fait. Notons au passage que les chiites ont joué le jeu démocratique, alors que les sunnites utilisent la terreur en massacrant leur propres frères en religion.
Mais cela n’a pas empêché les irakiens de se rendre en masse aux urnes. C’est un courage dont nous devrions prendre exemple nous français, qui en avril 2002, avons failli placer au pouvoir un clone de Saddam.
Pendant ce temps, nos prêcheurs de haine continuent de vomir leur bile sur les américains sans qui, ce 30 janvier aurait probablement ressemblé à une saint-Barthélémy.

Conflit israélo-palestinien

Après le décès de Yasser Arafat -sur notre sol-, les palestiniens se sont mobilisés en masse pour porter à la présidence Mahmoud Abbas, sur qui repose aujourd’hui l’ultime espoir de paix. S’il en était besoin, la preuve que les palestiniens aspirent comme tout autre peuple à la paix et à la sécurité vient d’être donnée. Les groupes terroristes ont été marginalisés par la population, et deviennent de facto les ennemis des palestiniens eux-mêmes. La tournure positive que prennent les événements devrait faire réfléchir nos islamo-gauchistes aux conséquences de leurs actes d’ingérence dans le règlement du conflit et à la responsabilité qu’ils portent en s’acharnant sur les israéliens, en victimisant les palestiniens, et en entretenant un silence complice concernant les islamistes fomenteurs des attentats.


Liban

La colonisation à bon dos, surtout si le colon n’est pas arabo-musulman. C’est ainsi que l’occupation syrienne au Liban est passée sous silence, alors que des dizaines de milliers de libanais manifestent tous les jours pour l’évacuation des troupes syriennes. Pour nos islamo-gauchistes, il n’y a que deux peuples occupés : les palestiniens et les irakiens. Bizarre ? Non, le soutien indéfectible aux peuples arabes est devenu un pilier de la culture islamo-gauchiste, et tant pis si ces peuples n’ont rien demandé de plus que le soutien international aux initiatives de paix.

Polisario
Vous constaterez que les pseudo-défenseurs de la veuve et de l’orphelin ne se prononcent pas sur l’histoire du Polisario, région annexée par mon pays natal, le Maroc. Mon pays natal qui a construit le mur de sécurité le plus long au monde pour mener à bien son œuvre de colonisation. Mais tous les islamo-gauchistes que Philippe Val qualifie à juste titre de lepéno-gauchistes n’ont rien à faire de la réalité. Ils n’ont besoin que de l’algèbre de Bool pour vivre, en réalité pour survivre. Le monde est ainsi binaire, et dans leur conception du binaire, le méchant, le zéro est Israël. Ceci permet d’occulter toutes les dérives arabes, puisque les arabes sont considérés comme victimes.

Il serait trop long de citer toutes les régions du monde où les conflits n’intéressent pas nos islamo-gauchistes : Chypre, Tibet, Darfour, ... soit parce les arabo-musulmans y sont impliqués en tant qu’agresseur ou que colon, soit qu’ils n’y sont pas impliqués du tout. L’islamo-centrisme devient ainsi la règle d’engagement.

Mais qu’est-ce qui motive ces nuisibles ?

Plusieurs types de motivations mènent ces individus vers une convergence de discours et parfois d’idées, voire d’idéologie.

D’abord, comme nous l’avons souligné à maintes reprises, dans cette mouvance nuisible, il y a ceux qui voient dans le discours de la haine le moyen de gagner une reconnaissance qu’ils n’ont pu obtenir par la qualité de leur travail ou de leur réflexion. Vincent Geisser et Tévanian sont assurément les dignes représentants de ces individus qui ne laisseront aucune trace dans l’histoire, mais qui se donnent le plus grand mal pour « débiliser » une partie de la jeunesse française issue de l’immigration. Mais rassurons-nous, ne croulant pas sous le talent, leurs gesticulations s’avéreront bientôt stériles.

Ensuite, nous constatons que les électoralistes d’extrême gauche, pour des raisons différentes ont adopté ce même discours, en espérant rafler la mise aux différentes élections. En effet, le vivier électoral classique s’étant tari, il convient d’en trouver un autre : Les français arabo-musulmans par filiation. La manipulation grossière consiste à transformer cette frange de la population en nouveau prolétariat, et pour ce faire, il suffit de la persuader qu’elle est la victime du libéralisme, du racisme et de « l’islamophobie », et d’ajouter que « vos frères palestiniens et irakiens souffrent des mêmes maux ».

Et enfin, n’oublions pas les fascistes musulmans, incarnés par les frères Ramadan, Iquioussen, Latréche, Matmati, Béchari (de la Fédération Nationale des Musulmans de France), Fouad Alaoui (de l’Union des Organisations Islamiques de France), Aounit (sous couvert d’une adhésion au PCF), etc. Ces individus qui ont pour point commun de s’allier avec des antisémites, des négationnistes ou des terroristes (Béchari a embrassé l’un des responsables du FIS en exil. Je rappelle que le FIS a enfanté du GIA, qui a exterminé des centaines de milliers d’algériens) , ont pour objectif de fournir une plate-forme à l’extrémisme musulman.

La paix internationale, ennemi N°1
Alors que le Proche et Moyen-Orient semblent jeter les bases d’une paix durable, le comportement républicain exigerait un soutien sans faille à toutes ces initiatives afin qu’elles produisent de véritables solutions et qu’elles ne restent pas à l’état de projet.
Au contraire, l’acharnement visant les israéliens et les américains ne fait que croître, et pis encore, aujourd’hui il s’exporte. Dieudonné lors de sa dernière tournée en Algérie a tenté de distiller son antisémitisme auprès du peuple algérien, sachant pertinemment que le terrain est propice à ce type de discours, les cultures arabo-musulmanes étant porteuses d’un antisémitisme latent, qui peut être réveillé à tout moment.
De même, alors qu’en Irak le processus de démocratisation semble sur la bonne voie, nos islamo-gauchistes continuent de stigmatiser les américains, soutenant de fait -parce que ne les dénonçant pas- les terroristes sunnites, pourtant seuls ennemis des irakiens.

Ces français qui luttent contre la paix portent la responsabilité de futurs massacres qui seraient engendrés à la suite de l’échec des processus de paix. En espérant que l’avenir leur donne tort, nous devons néanmoins les dénoncer tous les jours, par tous les moyens dont nous disposons. Il est de notre devoir de nous opposer à cette culture du rejet, et à ce militantisme d’exportation de la haine. FRERES ARABES LE VRAI MALHEUR EST L'UTILISATION DES ECHECS DE DEVELOPPEMENT EN CHERCHANT UN BOUC EMISSAIRE SUR LE DOS DU PEUPLE

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Maxiton (Maxiton) le samedi 07 mai 2005 - 14h49:

guy Millière s'explique

http://www.libertyvox.com/article.php?id=112

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Mena (Mena) le samedi 07 mai 2005 - 03h46:

Comme un vendredi au Proche-Orient (info # 010605/5) [analyse]

© Metula News Agency

Importante victoire du Fatah aux municipales d’hier

Par Sami El Soudi

2'500 candidats se disputaient jeudi les 906 sièges à pourvoir dans 84 conseils municipaux. 400'000 électeurs étaient appelés à se prononcer et le taux de participation fut relativement élevé, de l’ordre de 70% en Cisjordanie et jusqu’à 80% dans la bande de Gaza.



Au sein du Fatah du Premier ministre Mahmoud Abbas, on nourrissait certaines craintes quant aux résultats du Hamas, à un peu plus de deux mois des élections législatives générales. L’OLP peine à se débarrasser de son image de parti corrompu, alors qu’au Hamas, on se targue d’être les fers de lances de la lutte contre Israël, des modèles de piété et d’intégrité, ainsi que les artisans d’une chaîne, ma foi fort efficace, de services de charité, allant des services sociaux, jusqu’aux garderies d’enfants et aux dispensaires. Le troisième argument est certes le plus réaliste et devient tout à fait compréhensible, après avoir observé que ces structures sociales participent d’un gigantesque effort d’enrôlement des plus démunis aux thèses religieuses extrémistes et islamo-hégémonistes.

Malgré ses craintes, le Fatah a remporté la majorité dans 45 des 84 conseils à pourvoir. Le Hamas doit se contenter de 23 conseils, la victoire dans les autres conseils se divisant entre de plus petites formations représentant des intérêts locaux.

Seules trois agglomérations importantes sont tombées dans l’escarcelle du Hamas, s’agissant de la cité cisjordanienne autonome de Tulkarem et des conurbations gazaties de Rafah, la ville des contrebandiers et des tunnels, sur la frontière égyptienne ainsi que de Beit Lahia, située au nord de la bande. A Beit Lahia, le Hamas l’emporte sur le Fath par un seul siège d’avance.

Le Front de Libération de la Palestine (FPLP) devrait se contenter de gérer les petites cités chrétiennes de Beit Sahur et de Beit Jala, dans la proximité de Bethlehem et face au quartier juif jérusalémite de Gilo.

La consultation s’est généralement déroulée dans le calme, à l’exception du village cisjordanien de Attareh, dans lequel une vingtaine d’hommes cagoulés et armés ont fait irruption dans deux locaux de vote, dans lesquels ils ont saccagé les urnes et dispersé les bulletins. Sinon, on consignait quelques situations tendues à l’issue du décompte des voix ainsi que des disputes locales.

Tout en notant l’installation, en quantité non négligeable, du courant islamiste dans le débat politique palestinien, il convient de voir dans ces résultats l’endossement populaire de la ligne d’Abou Mazen, articulée autour du cessez-le-feu avec Israël et de la volonté d’établir un Etat indépendant sur une portion de la Palestine romaine. Il est à prévoir que la tendance sera encore plus tranchée au soir des législatives, la personnalité et les choix politiques de Mahmoud Abbas remplissant un rôle plus central dans le choix des électeurs que lors d’une consultation à caractère municipal.

En attendant Aoun : on se prépare à une immense mobilisation

Par Michaël Béhé à Beyrouth

Mille activistes du Courant Patriotique Libre préparent les manifestations qui ponctueront le retour du général Michel Aoun, demain, dans l’après-midi. Le CPL s’est d’ores et déjà assuré de la location de 1350 autobus, qui emmèneront les Libanais de tout le pays à la rencontre d’Aoun à Beyrouth. Selon un sondage publié hier, environ 23.5% de mes compatriotes, soit un peu plus de 800'000 personnes, auraient l’intention de participer à l’évènement. A noter, au sujet de ce sondage, la proportion supérieure à la valeur nationale, 29%, d’habitants du Sud-Liban, zone à majorité sunnite, encore occupée par la milice islamiste du Hezbollah, et les 44% de la population de la Bekaa, à majorité chiite, qui ont déclaré vouloir se joindre aux rassemblements.

A sa descente d’avion, le plus célèbre exilé libanais sera accueilli par sa famille ainsi que par un cadre volontairement restreint d’amis proches. Tout de suite après cette brève réception, sous une escorte mixte comportant des militaires ainsi que des militants du CPL, le général ira déposer une gerbe sur la tombe du soldat inconnu, dans la zone du Musée, avant de venir se recueillir devant le mausolée dédié à Rafik Hariri.

Comme nous le prévoyions dans notre article de mardi dernier, les procédures en cours contre le général ont été soit abandonnées – c’est le cas des accusations pour "usurpation de pouvoir, activités politiques en exil et malversations financières", sur décision de la Cour de justice –, soit "gelées", pour ce qui concerne le procès intenté contre Aoun relatif au préjudice qu’il aurait porté aux relations libano-syriennes. Notons, à ce propos, que le gel de ladite procédure inclut le mandat d’arrêt par contumace, délivré contre l’intéressé le 24 octobre 2003. Sans cette décision, Michel Aoun aurait dû être appréhendé à sa descente d’avion. Observons, pour en terminer sur ce sujet, que l’intéressé n’a, en aucune manière, sollicité ces deux décisions de justice, arguant, au contraire, que "le discours qu’il a prononcé devant le Congrès est une source de fierté pour lui et dans l’histoire du Liban".

Demain, nous serons trois journalistes de la Ména mobilisés pour suivre le retour historique de Monsieur Aoun. Nous interviendrons, au fil des événements, en publiant des "breaking news" sur le site de l’agence, à l’adresse www.menapress.com ou sous la forme d’articles, au cas où ils se produirait des faits marquants ou inopinés. L’un d’entre nous se mêlera à la foule dès le matin, et nous informera, en direct, par portable, de ses humeurs et de son tempérament.

Maccabi Tel-Aviv remporte sa demi-finale ce soir à Moscou

Par Ilan Tsadik

A 18 heures, heure de Jérusalem, a débuté le match de basket-ball opposant, à Moscou, les champions d’Europe en titre du Maccabi Tel-Aviv aux Grecs de Panathinaikos. La rencontre se déroulait dans le cadre du "Final four" de la Euroleague, c'est-à-dire les finales mettant en scène les quatre meilleurs clubs européens.

Maccabi l’a emporté sur la marque de 91-82, sans faire étalage d’un match exceptionnel. Le coach mythique et fantasque des Israéliens, Pini Gershon, vient d’ailleurs de concéder que "dans cette partie, la seule chose positive fut la victoire". Les jaunes ont dominé la plupart du temps, sans jamais parvenir à creuser un écart convaincant. Au début de la seconde mi-temps, les Hellènes parvinrent même à égaliser à 52-52 et à prendre un très bref avantage d’un point. Durant quelques minutes, les supporters de Maccabi ont douté, devant le déferlement des verts athéniens. Mais ce fut pour voir leurs idoles puiser dans leurs réserves et reprendre la main pour ne plus l’abandonner.

Les Grecs ont surtout valu par leur extraordinaire entraîneur, Zeljko Obradovic, qui n’a cessé de vitupérer le long de sa ligne : contre les joueurs, les arbitres, le public, le plafond de l’Olympisky arena de Moscou, et que sais-je encore… Mais ces débordements, dont Obradovic a accoutumé l’Europe entière, dissimulaient une gestion tactique tout à fait exceptionnelle du match. Déréglant les automatismes de Maccabi. La forçant à improviser. Neutralisant ses meilleurs éléments, Sarunas Jasikevicius, bridé à 13 points, Nicolas Vuitcic à 11 points et Antony Parker, le meilleur joueur en Europe cette saison, avec 13 points. Heureusement pour eux, les jaunes disposent d’un réservoir de talents qui semble inépuisable. Les vedettes aux abonnés absents, ce sont les Israéliens Derek Sharp, 20 points et Tal Burstein, 13 points, qui remplirent le chaudron.

Dans quelques instants, les Russes du CSKA Moscou entreprendront la seconde demi-finale, contre les Espagnols de Tau Vitoria. CSKA est largement favori et devrait rencontrer Maccabi en finale, avec l’avantage de pratiquer à domicile, dimanche à 17 heures, heure d’Israël. Si d’aventure les protégés de Gershon l’emportaient, dans ce qui s’annonce comme une finale somptueuse, ce serait la deuxième fois qu’un club remporterait la coupe d’Europe des champions à trois reprises consécutives, depuis les Croates de Split. Et n’essayez pas de joindre un Israélien demain à partir de 17 heures (16 heures à Paris) ; non seulement ce sera peine perdue, mais vous risquez de perdre un ami ou un partenaire commercial.

Nous vous tiendrons au courant de l’évolution du score de la finale sur le site de l’agence.

Dernière minute (22h 55 heure d’Israël) : Contre toute attente, Vitoria a dominé le CSKA à Moscou sur le score de 85 à 78. Ce sont donc les Espagnols qui rencontreront Maccabi Tel-Aviv dimanche dans la capitale russe.

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Nao (Nao) le vendredi 06 mai 2005 - 23h34:

Un article transmis par Michka

Le Nouveau Négationnisme par Anne-Marie Delcambre, islamologue et professeur d'arabe
6 Mai 2005

Tout le monde est d'accord pour stigmatiser le négationnisme d'extrême-droite , à savoir la position de ceux qui nient ou minimisent le génocide des juifs par les nazis pendant la Seconde Guerre mondiale , et notamment l'existence des chambres à gaz . Or nous sommes confrontés aujourd'hui à un négationnisme d'un genre nouveau . Il s'agit de la position de ceux , musulmans ou islamophiles , qui nient ou minimisent le caractère violent et guerrier de l'islam . C'est ici qu'intervient l'affaire Bat Yé'or. Les faits sont les suivants : le 10 mars 2005 l'historienne Bat Yé'or parle dans le journal « Le Point » de son dernier ouvrage « Eurabia » .L'interview est suivi d'un article de Malek Chebel intitulé « Ne semez pas la confusion » proprement insultant pour une historienne mondialement connue , citée dans tous les ouvrages honnêtes qui entreprennent de traiter le problème du statut juridique du non-musulman en terre d'islam.

Le titre de l'article annonce la couleur négationniste « Ne semez pas la confusion » . C'est curieux comme ce titre me rappelle ce verset coranique « Ne semez pas la corruption sur la terre » qui s'adresse aux juifs (sourate 5 , verset 69/64 ) :« Ils s'évertuent à semer le scandale sur la terre alors qu'Allah n'aime pas les Semeurs de scandale » . Malek Chebel dans le journal « La Croix » avait déjà cité ce verset pour démontrer qu'aucune guerre n'est sainte en islam et que ce sont les juifs qui allument le feu de la guerre « Chaque fois que fut allumé un feu pour la guerre , Nous l'éteignîmes » Et c'est Allah qui parle !

Mais là où il ne s'agit plus de non-dit coranique sous-jacent mais de véritable attaque ad hominem c'est lorsque Malek Chebel réduit en cendres la crédibilité scientifique de Ba Yé'or . : si l'on considère que l'Histoire est une science , dit-il , elle demande des « historiens sérieux , formés et surtout non complaisants » . Mais si l'on considère l'histoire comme un récit « les idéologues de mauvais augure ont le loisir de semer la confusion et le doute » .Malek Chebel ne laisse à Bat Yé'or aucune porte de sortie «scientifique» . Elle est dans le premier cas une historienne pas sérieuse , pas formée et surtout complaisante et dans le deuxième cas une idéologue sinistre qui peut à son aise faire son sale travail de démolition !

Mais là où Malek Chebel veut en venir - et il y vient vite - c'est assimiler Bat Yé'or à Oriana Fallaci . Ce n'est pas une vraie historienne , une historienne scientifique . Elle raconte n'importe quoi comme une journaliste , elle est emportée par sa haine de l'islam . Alors que Malek Chebel n'a certainement jamais rencontré Bat Yé'or il écrit « Il n'est question que d'émotion » « d'une propagande qui parle au nom d'un passé révolu et qui vise à condamner collectivement les Arabes » . Une femme émotive , menée par sa sensibilité et son émotivité , la fameuse image qui ressort de tous les textes de la grande période classique qualifiée par ce petit monsieur « d'âge d'or » : la femme assimilée à l'enfant et à l'eunuque , émotive et instable , pleurant facilement et mangeant tout le temps . Pauvre Bat Yé'or , si sérieuse , admirée par son mari , son plus fidèle supporter . Mais que cette savante se rassure . Monsieur Chabel qui ne me connaît pas , lors d'un salon du livre à Toulon m'a littéralement insultée en me qualifiant de «fragile » . ! Même les ecclésiastiques présents à la conférence , pourtant pétris de charité chrétienne , me conseillèrent de porter plainte . Mais que peut-on faire contre la calomnie , c'est la seule défense des faibles !

Cependant il faut croire que Bat Yé'or joue le rôle de catalyseur et polarise toute l'agressivité de cet éminent anthropologue , psychanalyste , sociologue , psychologue . Il s'attribue même la qualification d'islamologue. Je crois que s'il progresse je le verrai bientôt devenu professeur d'arabe ! . Non seulement Bat Yé'or n'est pas une vraie historienne mais c'est une juive ingrate . L'article très habilement établit un parallèle entre « la magnanimité de l'islam classique , celui des Lumières .. et les Rois catholiques qui ont spolié les Juifs « Bat Yé'or ne fait que prendre prétexte de la déliquescence du monde arabe actuel pour régler des ardoises anciennes » Fine mouche le Malek Chebel , il sait qu'en écrivant cela il va toucher une corde sensible chez les Juifs de gauche qui portent toujours en eux le souvenir de l'Inquisition et du déplorable traitement des Juifs en chrétienté. Mais Malek Chebel est un habile homme , il ne prolonge pas trop l'attaque . . Brusquement il affecte de revenir à une objectivité sans faille « les faits , rien que les faits , et pas de subjectivisme élastique, ni d'opportunisme à bas prix » . Pourtant Malek Chebel n'abandonne pas sa proie . Il revient tel un roquet qui ne veut pas lâcher son os . Il veut disqualifier totalement cette historienne qui l'empêche de vendre sa marchandise : l'islam des lumières , mille fois plus tolérant que le christianisme médiéval . Et lentement on sent poindre dans l'article le mépris , ce mépris que les musulmans réservaient, à la belle époque classique , aux dhimmis , ces non musulmans tout juste bons à payer en étant humiliés « Le prétendu travail de Bat Yé'or jette de l'huile sur le feu » et voici le coup le plus bas « heureusement que les Maures du Maghreb
accueillirent avec bienveillance les nombreux juifs pourchassés ! » Bat Yé'or fait partie de ces «revanchards » qui osent critiquer leurs anciens bienfaiteurs . Ingrate et comme si cela ne suffisait pas au palmarès des défauts , elle est calculatrice , intéressée « tout est calculé , adroit » . « On négocie pour avoir du succès »ce qui n'est guère probable ! Bat Yé'or saura que seuls les livres de Malek Chebel méritent d'être des succès de librairie !Ils sont tellement scientifiques ! Il faut que ce prétendu psychanalyste fasse attention , la mégalomanie le guette !

Malek Chebel voulait la mort scientifique de Bat Yé'or . Certains lecteurs du journal « le Point » ne se sont pas trompés quand ils ont parlé d'assassinat de Bat Yé'or . Pourtant Malek Chebel devrait se montrer plus charitable . Il sait ce que cela fait d'être « démoli » par la critique .Michel Onfray , dans son « Traité 'athéologie »[1]dénonce le «Dictionnaire amoureux de l'islam » de Malek Chebel , « partial et partiel » : l'islam , religion de paix et d'amour( !) qui tolère le vin ( « il n'a jamais été question de supprimer radicalement le vin , mais seulement d'en dissuader les bons croyants » , p 617) , voilà un singulier paradoxe en évitant dans les entrées de ce dictionnaire vraiment amoureux : Guerre ,Razzias , Combat , Conquêtes , Antisémitisme - ce qui constitue tout de même
, dit Onfray , l'essentiel de la vie du Prophète et de l'islam pendant des siècles , en revanche il y a un texte sur les Croisades . Même remarque sur l'absence d'entrée à Juifs , Antisémitisme .. Quant à la sexualité , on lira
avec bonheur : « L'islam a libéré le sexe et en a fait un lieu d'extrême sociabilité » p 561[2]

Pour un Michel Onfray qui a remarqué que jamais le texte même du Coran n'était critiqué pas plus d'ailleurs que le prophète de l'islam et que ledit Malek Chebel était un défenseur de sa culture , sans objectivité aucune ,que de pauvres lecteurs abusés par ses informations partielles , tronquées ,partiales ! Ce prestidigitateur extrêmement habile et fin connaisseur du monde occidental jouait sur du velours en écrivant un article destiné à des non spécialistes. Il savait qu'on risquait de le croire , d'autant plus qu'il cite des historiens juifs pour prouver qu'il n'y aurait jamais eu de discrimination envers les non musulmans . Seulement il cite imprudemment Bernard Lewis ; à moins que , parfaitement cynique , il n'ait eu l'audace de penser que son mensonge découvert il serait trop tard pour effacer ses propos négationnistes . Car Malek Chebel a honteusement menti ; et Bat Yé'or serait parfaitement en droit d'intenter un procès en diffamation au journal « Le point »

En effet j'ai attentivement consulté le livre de Bernard Lewis « Juifs en terre d'islam » , Champs-Flammarion , 2OO2 . Ce qu'écrit Malek Chebel est faux .

Bernard Lewis va aussi loin que Bat Ye'or dans la description de la condition du dhimmi :

p 29 « Selon son interprétation habituelle , la djizya n'était pas seulement un impôt , mais un instrument symbolique de SOUMISSION »

p 50 « l'injure est souvent violente . Les juifs sont traditionnellement qualifiés de singes et les chrétiens de porcs «

p 53 « les stigmates de cette infériorité sont multiformes . tel était également le but des réglementations marocaines qui obligeaient les juifs à aller pieds nus ou à porter des babouches de paille tressée chaque fois qu'ils s'aventuraient hors du ghetto »

Mais surtout Lewis reprend la thèse d'Antoine Fattal « le statut légal des non-musulmans en pays d'islam » , Beyrouth 1958

« Les dhimmis ne sauraient appartenir aux élites guerrières . Ils n'avaient pas le droit de monter à cheval et quand ils chevauchaient un âne ce devait être en amazone , comme une femme . Plus grave , le port des armes leur était strictement interdit . Ils n'avaient pas le droit de se défendre quand des gamins leur lançaient des pierres , forme de distraction qui , dans beaucoup d'endroits , s'est perpétuée jusqu'à nos jours »D'où ce sentiment d'insécurité et de précarité ( p54)

p 58 « le statut des dhimmis était perçu comme VIL ET MEPRISABLE . Le dhimmi représentait aux yeux des musulmans l'archétype de l'inférieur et de l'opprimé »

Malek Chebel a menti et il l'a fait sciemment . Je le répète c'est avec plaisir que j'accepterais de témoigner dans un procès en diffamation . Mais ici je voudrais citer le grand savant Jacques Ellul qui a voulu rédiger la
préface à la version anglaise du livre de Bat Yé'or[3] et qui écrit « « c'est pourquoi je considère cette étude comme tout à fait exemplaire et significative . C'est un livre qui apporte un avertissement décisif . Le monde islamique n'a pas évolué dans sa façon de considérer le non musulman , et nous sommes avertis par là de la façon dont seraient traités ceux qui y seraient absorbés . C'est une lumière pour notre temps »

C'est la réponse de Jacques Ellul à l'article négationniste de Malek Chebel , c'est la meilleure défense de celle dont le nom d'emprunt , Bat Yé'or , signifie en hébreu « fille du Nil » ; car toute la vie de cette femme , juive d'origine égyptienne , aura été un combat pour que les juifs et les chrétiens ne soient plus jamais assujettis à ce statut de seconde zone que l 'islam , appliqué à la lettre , leur réserve . Ce que seul un juriste comme Jacques Ellul avait compris c'est que les droits du dhimmis étaient des droits seulement OCTROYES qui pouvaient donc être retirés . En préfaçant le livre de Bat Yé'or Jacques Ellul voulait donner un avertissement assez solennel . .Cet avertissement il est à souhaiter que beaucoup l'entendent aujourd'hui

[1] Grasset,janvier 2005

[2] Voir « Traité d'athéologie » , p 272

[3] « The Dhimmi : Jews and Christians under Islam " publié en février 1985 aux Etats-Unis .Aujourd'hui , 10 ans après la mort de Jacques Ellul , son livre « Islam et judéo-christianisme » reprend en annexe le texte sur le
problème de la dhimmitude qui préfaçait le premier ouvrage de Bat Ye'or ;cette préface n'avait jamais été publiée en français alors que ce même texte accompagnait les éditions en anglais , en hébreu , en russe . Le paradoxe c'est que cette fameuse préface avait été rédigée à Bordeaux en mai 1983 !!

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Pauline (Pauline) le vendredi 06 mai 2005 - 18h56:

Pourquoi la période du ‘omèr est-elle marquée par le deuil ?


Réponse de Jacques Kohn

La période comprise entre Pessa‘h et Chavou‘oth, appelée ‘Omèr, est marquée, on le sait, par des pratiques proches de celles du deuil. C’est ainsi, en particulier, que l’on ne fréquente pas les salons de coiffure et que l’on ne célèbre pas de mariages (Choul‘han ‘aroukh, Ora‘h ‘hayim 493).
De fait, cette période a été marquée, tout au long de l’histoire, par des événements tragiques : Les massacres des communautés juives de France et d’Allemagne au moment des Croisades, ceux perpétrés en Pologne en 1648 et 1649 par Bogdan Chmielnicki et ses Cosaques, et bien d’autres encore…
A l’origine de cette fatalité est rapporté par le Talmud l’événement suivant :
« Rabbi ‘Aqiva avait douze mille couples de disciples, répartis de Guivath à Antifras (en clair : « du nord au sud d’Erets Yisrael »), et ils sont tous morts à la même époque, la raison en étant qu’ils ne s’honoraient pas l’un l’autre. C’est pourquoi le monde a été dévasté (Rachi : « La Tora fut entièrement oubliée »), et ce jusqu’à ce que Rabbi ‘Aqiva se rende chez les « maîtres du sud » et y enseigne [la Tora] à rabbi Méïr, à rabbi Yehouda, à rabbi Yossi, à rabbi Chim‘on [bar Yo‘haï] et à rabbi El‘azar ben Chamou‘a. Et ce sont eux qui ont rétabli la Tora [en Israël] à cette époque-là. […] Et l’on a enseigné dans une barayetha que [les vingt-quatre mille disciples] sont tous morts de askara (« diphtérie »)… » (Yevamoth 62b).
C’est en souvenir de cette catastrophe que nous portons le deuil pendant trente-deux jours, le trente-troisième (lag ba‘omèr) étant au contraire un jour de fête.
De nombreuses questions surgissent à la lecture de cette Guemara :
En premier lieu, qu’ont fait de si grave les disciples de Rabbi ‘Aqiva, dont il est écrit qu’ils « ne s’honoraient pas l’un l’autre », raison pour laquelle ils sont morts ? D’autre part, pourquoi le texte parle-t-il de « douze mille couples », et non de « vingt-quatre mille disciples » ?
N’imaginons surtout pas que les vingt-quatre mille disciples de Rabbi ‘Aqiva sont morts parce qu’ils se seraient comportés comme des garnements dans une cour de récréation réglant leurs querelles personnelles. Ces étudiants étaient en réalité des personnalités de très haut niveau, et ils seraient devenus d’éminents chefs spirituels en Israël si… dans leurs relations avec leur compagnon d’étude (‘havroutha), [le collège des disciples de Rabbi ‘Aqiva comptant douze mille ‘havrouthoth, d’où l’expression : « douze mille couples »], ils avaient témoigné à celui-ci du respect pour son point de vue, et s’ils ne s’étaient pas obstinés à vouloir à tout prix faire prévaloir le leur.
Si, idéalement, « la jalousie entre érudits augmente la sagesse » (Baba Bathra 21a), encore doit-elle s’exprimer dans le respect de l’opinion de l’autre.
Dans la même ligne, le Maharcha (Rabbi Chemouel Eliézèr Edels [Pologne 1555 – 1631]) explique qu’ils sont morts parce qu’ils n’ont pas respecté le verset : « … car [la Tora] est ta vie et la longueur de tes jours… » (Devarim 30, 20). Les disciples de Rabbi ‘Aqiva ont contrevenu à ce verset, car le manque de respect qu’ils portaient à la Tora de leur ‘havroutha signifiait une grave lacune dans la leur propre. C’est pour cette raison qu’ils ont perdu leurs vies et « la longueur de leurs jours ».
Ces décès se sont poursuivis, cette année-là, pendant toute la période s’étendant de Pessa‘h à Chavou‘oth, avec la seule exception du trente-troisième jour du ‘omèr.
Le Maharal (‘Hiddouchei aggadoth 1, 133) insiste, références talmudiques à l’appui (Meguila 28a, Berakhoth 28b), sur l’importance du respect dû à autrui. Lui témoigner de la considération est la condition même d’une longue vie. Et c’est parce que les disciples de Rabbi ‘Aqiva n’y ont pas été attentifs qu’ils ont été fauchés par une maladie mortelle. Leurs décès se sont situés précisément entre Pessa‘h et Chavou‘oth, période du calendrier pourtant faste, et ils sont morts de cette affection mystérieuse appelée askara pour que l’on sache sans le moindre doute que leur mort a été une punition et que ses causes n’étaient pas naturelles.
La période qui sépare Pessa‘h de Chavou‘oth, poursuit le Maharal, est marqué par l’honneur dû à la Tora, et les disciples de Rabbi ‘Aqiva ont disparu parce qu’ils ne lui témoignaient pas cet honneur (kavod). Or, la guematria (« valeur numérique ») des lettres composant le mot kavod est précisément trente-deux.
C’est pour cette raison que l’épidémie a cessé le trente-troisième jour du ‘omèr (lag ba‘omèr), seuls ceux qui avaient déjà contracté la maladie étant morts ensuite.
Pourquoi la mort des disciples de Rabbi ‘Aqiva, pour tragique qu’elle ait été, mérite-t-elle encore aujourd’hui trente-deux jours de deuil, alors que le peuple juif, depuis la destruction des deux Temples jusqu’à la Choah, en passant par les Croisades, l’Inquisition, et d’autres massacres encore, a subi des catastrophes bien plus meurtrières, que nous ne marquons cependant pas par des célébrations particulières ?
Si, en outre, les disciples de Rabbi ‘Aqiva sont morts à cause de leurs fautes, pourquoi portons-nous leur deuil ? Leur punition n’était-elle pas méritée ?
Pour comprendre cet épisode qui a donné lieu à ce deuil, il faut le replacer dans le contexte de son époque. Nous sommes vers l’an 135 de l’ère commune, une soixantaine d’années après la destruction du deuxième Temple, et une révolte a éclaté contre les Romains : celle de Bar Kokhba.
Pendant quelque temps, Rabbi ‘Aqiva, persuadé que celui-ci était le Messie, lui a apporté son entier soutien (Yerouchalmi Ta‘anith 4, 5). Cependant, lorsque Bar Kokhba accusa de trahison Rabbi El‘azar (son oncle, selon certaines sources) et le fit exécuter, Rabbi ‘Aqiva cessa d’en être le défenseur.
On connaît la suite : Les Romains ont remporté sur Bar Kokhba et ses partisans une victoire décisive, ils ont pris et détruit Bétar, en même temps qu’ils se sont livrés à de terribles massacres sur les Juifs restés en Judée.
Avec ces catastrophes se sont éteints pour longtemps les espoirs d’une proche venue du Messie. Bar Kokhba n’a pas été un faux Messie, mais un Messie manqué. Sa défaite a été un immense désastre. Pour Dion Cassius, historien grec de Rome, celui-ci aurait coûté aux Juifs 580 000 victimes tuées par l’épée, en plus de celles qui sont mortes de faim et de maladie.
C’est pour cette raison-là que nous portons aujourd’hui encore le deuil. Si la période du ‘omèr est marquée par de la tristesse, ce n’est pas seulement à cause des élèves de Rabbi ‘Aqiva, mais surtout à cause de la faillite de l’espérance qu’avait fait éclore Bar Kokhba. Tous les malheurs, toutes les persécutions, tous les massacres dont nous avons été victimes depuis la révolte qu’il a fomentée portent la marque des événements qui l’ont marquée ou qui l’ont suivie.
Il est certain que les récits contenus dans le Talmud sont restés fortement imprégnés de la terreur qu’ont fait régner les conquérants romains, et l’on peut penser qu’ils sont parfois marqués par la crainte de la censure que ceux-ci ont imposée sur les ‘hakhamim.
Lorsque la Guemara écrit que les disciples de Rabbi ‘Aqiva « ne s’honoraient pas l’un l’autre », nous ne comprenons pas exactement ce que veut dire cette expression, mais nous pouvons essayer de la « décoder ».
Nous savons que ces disciples étaient des hommes de haute stature, et donc que leurs fautes et leurs déficiences, de faible gravité si on les avait pesées à l’aune de nos valeurs actuelles, devaient en revanche être perçues avec sévérité à leur époque.
Un ilôt de sérénité est cependant apparu dans cet océan de larmes : Nous avons vu que Rabbi ‘Aqiva, après la catastrophe, s’est rendu « chez les maîtres du sud » où il a eu cinq nouveaux disciples, dont rabbi Chim‘on bar Yo‘haï. Celui-ci, on le sait, a révélé à ses propres disciples les secrets de la mystique contenus dans le Zohar. Nous savons également que les Romains l’ont condamné à mort, mais qu’il a été miraculeusement sauvé et qu’il a survécu de longues années, après quoi il a été emporté au Ciel (voir Chabbath 33b).
C’est en son souvenir que lag ba‘omèr a été institué comme une fête, et que toutes les restrictions qui marquent les semaines précédentes sont alors levées.
Notre rêve messianique, s’il a été retardé, ne s’est pas affaibli. Il s’est renforcé, bien au contraire, au cours des générations. Mais si lag ba‘omèr en marque le réveil, c’est à travers les mystères du Zohar. Aussi ne peut-on pas en parler aussi ouvertement que nous le faisons, autour de la table du Sédèr, des événements de la sortie d’Egypte. Il ne peut être évoqué qu’à travers l’écran derrière lequel se dissimulent les secrets révélés par rabbi Chim‘on bar Yo‘haï.
Voilà pourquoi ce sont les malheurs qui ont traversé la vie de Rabbi ‘Aqiva qui marquent cette période, comme pour marquer les limites infranchissables de ces secrets.
[J. K.]

Techouva.com

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Braham (Braham) le vendredi 06 mai 2005 - 18h49:

Shabbat Shalom

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Francois (Francois) le vendredi 06 mai 2005 - 18h30:

Le fétichisme de la Shoah

La guerre a mis en évidence que tout le monde ou presque s’accordait que les juifs n’avaient pas le droit de vivre.

Cela va droit au cœur.

Les autres peuples ont un certains nombre d’options – leur attention est sollicitée par tel ou tel problème et étant entourés de ces problèmes, ils effectuent leurs choix en fonction de leurs préférences. Mais pour les « élus », il n’y a pas de choix. Un tel niveau de haine et de déni du droit de vivre n’avait jamais été entendu ou ressenti et la volonté qui voulait leur mort a été confirmée et justifiée par un large consensus collectif selon lequel le monde se porterait mieux après leur disparition et leur extinction.

– Saul Bellow, Ravelstein, 2000

Le Yom HaShoah est une journée de deuil collectif pour les juifs. Nous avons d’autres jours de deuil, principalement le Tisha BeAv pour porter le deuil et de la perte des premier et second Temples ainsi que de notre souveraineté.

En tant que jour de deuil, le jour du souvenir des martyrs de la Shoah et des héros est différent des autres en ceci que ce n’est pas un jour de jeûne. Nous ne nous privons de rien pour le Yom HaShoah. Nous mangeons, nous buvons, nous allons travailler.

Des générations de rabbins nous ont fourni des explications pour la destruction des anciens royaumes d’Israël. Nous avons été persécutés par les Grecs, les Assyriens et les Romains mais nous avons aussi joué un rôle dans notre propre destruction. Nous avions un peu de pouvoir sur notre destinée.

La Shoah se distingue des autres catastrophes qui se sont abattues sur nous en ceci qu’elle n’avait que peu à voir avec les juifs. Nous n’étions pas acteurs de la Shoah. Nous étions des objets utilisés par les nations européennes, qui comme l’écrivait Bellow, s'accordaient pour considérer qu'il n'y aurait rien de vraiment inacceptable si les allemands poursuivaient leur extermination du peuple juif.

En mars, une controverse entre les survivants de la Shoah et le Yad Vashem n’a suscité que peu d’intérêt dans les médias israéliens. Il semblerait que juifs ayant sauvé d’autres juifs ont voulu obtenir une forme de reconnaissance du Yad Vashem. Ces héros juifs – maintenant proches de la morts – affirmaient que puisque les non-juifs ayant sauvé des juifs étaient reconnus comme des Justes Gentils [NDLR: gentils dans le sens goyim], leur valeur devaient aussi être officiellement reconnue puisqu’ils avaient du affronter un danger plus grand pour sauver plus de vies juives.

Le Yad Vashem a rejeté leur demande en expliquant que de son point de vue, un juif agissant héroïquement pour sauver un autre juif obéissait à un impératif existentiel. Le meurtre d’un juif est une blessure que doit absorber tous les autres juifs. A l’inverse, les chrétiens qui ont sauvé des juifs pendant la Shoah l’ont fait par choix. De ce fait, selon les officiels du Yad Vashem, les mérites de ces chrétiens doivent être spécifiquement et individuellement reconnus.

L’argumentation du Yad Vashem est particulièrement percutante. Elle met à jour une chose qui n’a strictement rien à voir avec la Shoah. Elle parle de ce que cela signifie d’être juif. Nous avons une responsabilité vis à vis des autres juifs car le sort commun est inextricablement lié au sort individuel de chaque juif. Quoique nous fassions, nous ne pouvons pas fuir cette réalité.

Mais, une fois encore, la Shoah en elle-même ou par elle-même ne nous parle pas de l’identité juive. Elle nous parle seulement du reste du monde. Les juifs d’Europe n’avaient pas décidé de mourir. Ils n’avaient pas conquis de territoires ou mis de bombes dans les cafés allemands. La Shoah était une entreprise allemande, exécutée pars des allemands et des millions de collaborateurs de la France à la Grèce en passant par la Pologne et la Lituanie. La décision d’empêcher les juifs de fuir l’Europe pour la terre d’Israël est celle de la Grande-Bretagne.

Le groupe qui devrait réellement prendre la Shoah à cœur n’est pas les juifs mais les européens qui il y a deux générations sont descendus dans les abîmes de la dépravation humaine soit en dirigeant l’extermination des juifs, soit en la rendant possible.

Malheureusement, l’Europe a évité une remise en cause sérieuse et à la place a transformé la Shoah en objet de fétichisme. A travers tout le continent, les mémoriaux de la Shoah ont poussé comme des champignons après la pluie. Mais qu’elle est leur signification réelle ? Ils sont une miette jetée aux juifs obsédés par la Shoah, ils sont utilisés pour enseigner aux européens que le nationalisme est mauvais. En 2000, Joschka Ficher, le ministre allemand des Affaires Etrangères disait : « Le principe fondamental de l’Europe d’après 1945 était et est toujours le rejet du principe de l’équilibre européen des forces et des ambitions hégémoniques de certains états.

Cela n’a rien à voir avec les causes de la liquidation des juifs d’Europe. Ce n’est pas le nationalisme polonais ou américain qui a mené à la Shoah. L’équilibre des forces entre la Grande-Bretagne et la France n’avait rien à voir avec la Shoah. C’est un antisémitisme génocidaire, nourri par 2000 ans de mythologie chrétienne, adopté par une Allemagne post-nietzschéenne et accepté plutôt avec enthousiasme par l’immense majorité du reste de l’Europe qui a causé la Shoah.

Il y a quelque chose de profondément détestable et de viscéralement dérangeant à voir l’autosatisfaction de dizaines de leaders de gouvernements antisionistes et pro-palestiniens réunis à Auschwitz, à l’Assemblée Générale de l’ONU ou dans la Cathédrale de Westminster en train d’incliner la tête en mémoire de nos frères et sœurs exterminés. Il est particulièrement odieux qui le nihiliste relativisme moral qui a rendu possible la Shoah soit toujours d’actualité dans les sociétés dirigées par ces leaders.

Israël et les organisations communautaires juives de Diaspora existent tous les deux pour développer la vie juive au bénéfice des juifs et pour protéger l’existence des juifs des manifestations d’antisémitisme. Les juifs ne peuvent pas plus convaincre quelqu’un de les haïr qu’un cerf peut convaincre un loup de le pourchasser. Ce travail doit être fait par les sociétés qui ont perpétré et rendu possible la Shoah.

Israël a le devoir de rappeler ce que signifie pour le peuple juif d’avoir perdu le tiers de ses membres. Mais nous n’avons rien à gagner à nous joindre aux bizarres rituels des européens sur la Shoah. Nous n’avons ni le droit, ni la responsabilité de laver les mains de l’Europe du sang de nos frères.

En effet, ce que nous dit ce sang par dessus tout est que dans ce monde d’après-guerre, nous ne pouvons nous permettre de nous laisser séduire par les sirènes de l’amour fraternel ou par des rêves utopiques. Nous pouvons seulement nous défendre nous-mêmes, dans notre pays, avec notre armée et notre créativité économique car la notion de confiance a péri à Auschwitz.

Caroline Glick
Traduction Balagan
Source: http://www.jpost.com/servlet/Satellite?pagename=JPost/JPArticle/ShowFull&cid=1115000577635&apage=1

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Claudia (Claudia) le vendredi 06 mai 2005 - 18h24:

« Le Marchand de Venise »

Shakespeare antisémite

Geneviève Bouchard

Le Soleil

Québec

Qu'il se trouve à Venise en 1596 ou à Varsovie en 1944, un ghetto juif demeure un ghetto juif, avec tout ce qu'il renferme d'injustice, de frustration et de rage à peine dissimulée. Qu'un homme se voie affublé d'un chapeau rouge ou d'une étoile jaune lorsqu'il quitte les limites permises par son oppresseur, la stigmatisation reste la même. Si Shakespeare a cru bon rire de la situation en écrivant sa délicate comédie Le Marchand de Venise, il ne reste plus rien de drôle dans la fidèle adaptation qu'en fait Michael Radford pour le grand écran.


C'est plutôt un grand malaise qui persiste tout au long d'un film qui met le talent des acteurs Al Pacino, Jeremy Irons et Joseph Fiennes au profit d'une pièce admirablement reconstituée, mais dont le message aura été horriblement mal servi par l'histoire.

Dès les premiers instants, Radford nous plonge au cœur d'une Italie où les Juifs font figure de vermine qu'on peut insulter en pleine rue, qu'on n'hésite pas à arroser de crachats. Mais dans la cité vénitienne, la vermine est riche... Et quand le marchand Antonio (Irons) se voit contraint d'emprunter de l'argent à Shylock (Pacino) pour aider son ami Bassanio (Fiennes) à courtiser sa dulcinée, il le fera à ses risques et périls.

C'est que le vieux Juif a la mémoire et les dents longues quand vient le temps de prêter ses ducats à celui qui l'a longtemps couvert de mépris. Aucun intérêt ne sera exigé par la transaction, mais une clause bien précise sera inscrite au contrat : si Antonio ne peut rembourser son dû au jour prévu, il devra payer son créancier d'une livre de sa chair.

Quand sa fortune fait naufrage et qu'il ne peut s'acquitter de sa dette, Antonio voit les rôles de bourreau et de victime s'inverser. Pendant que son ami profite du bon temps auprès de sa douce Portia, il se voit menacé par la lame d'un Juif sanguinaire...

Au temps de Shakespeare, Shylock n'avait pas été créé pour attirer la sympathie. Le personnage prenait des airs de bouffon absurde qui attire les rires par sa manie de préférer ses sous à sa propre fille, par son entêtement méchant et irrationnel à assouvir sa vengeance.

Mais sous la lumière de l'Holocauste et dans l'interprétation tourmentée d'Al Pacino, on comprend mieux – sans toutefois la cautionner – la violence des intentions d'un homme opprimé qui voit enfin sa chance de renverser la vapeur.

D'autre part, l'antipathique antisémite Antonio trouve soudainement un visage plus humain sous les traits de Jeremy Irons, dont la panique résignée à la vue d'un couteau qui frôle sa poitrine a de quoi donner des frissons.

Conventionnelle dans sa construction, la « comédie » Le Marchand de Venise use des astuces courantes dans les pièces de l'époque : quiproquos, travestissements et une fin heureuse où tout rentre dans l'ordre.

Mais quand le happy ending s'acquiert au prix d'humiliations qui ont trop souvent trouvé écho dans la réalité, le bonheur des héros laisse un goût amer chez les éternels perdants.

TITRE : The Merchant of Venice
GENRE : drame
RÉALISATEUR : Michael Radford
ACTEURS : Al Pacino, Jeremy Irons, Joseph Fiennes
SALLES : Cartier (v.o. anglaise avec s.-t. français)
CLASSEMENT : général
DURÉE : 2 h 11
COTE : ***

On aime : La vérité dans le jeu des acteurs, la reconstitution historique fidèle

On n'aime pas : le parfum d'antisémitisme qui laisse planer un malaise

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Douda (Douda) le vendredi 06 mai 2005 - 15h57:

La Douda : ( Hak El Ouet International Tracking Station )

Le Ftileur : LA CRÉDULITÉ...deuxième époque.

Croire au Père Noël, n'est-ce point réaliser avant la lettre mon souhait de la meilleure façon ? Ainsi se monte cet atelier des Fées où l'Esprit tisse ses croyances, les modèles de sa Vérité morale avec les fils de l'Analogie et de
l'Espoir sur un fonds de peur animale. En voici la pièce maîtresse, la vie d'outre-tombe et l’immortalité. Dès l'âge de la pierre on a cru que la vie se prolongeait dans la mort en existence larvée et on laissait au défunt des armes et de la nourriture.

Plus tard, l'incinération ne devait pas modifier ce point de vue puisque on persistait à meubler les tombeaux comme si un principe igné, immatériel, s'attachait aux cendres leur conservant une obscure sensibilité. Lucrèce peut bien écrire «Pourquoi serait-il plus douloureux d'être la proie des fauves, d'être rôti par la flamme du bûcher,de geler couché sur la dalle glacée du tombeau, ou d'être écrasé sous le poids de la terre entassée ?», cette terre des cimetières pèsera si lourd sur les morts que les épitaphes en font foi avec les fameuses lettres S.T.T.L. (Sic Tibi Terra Levis) que la terre soit légère.

Sait-on que le repas des funérailles toujours en honneur aujourd'hui dans certaines régions a pour origine celui que l’on offrait au mort, et que la veillée funèbre toujours prisée dans nos montagnes avait pour but de réjouir le de Cujus
en contant des gaudrioles ? Les Frairies du Moyen Age saisissaient I 'occasion de la sépulture pour faire de véritables orgies bachiques dans lesquelles le vin était considéré comme breuvage d 'immortalité - digne ancêtre de celui qu’on enterre aujourd'hui - et horreur de Saint Augustin qui vitupère contre «Ces ébriétés et ces intempérances dans les cimetières, par lesquelles une foule jouisseuse et ignorante croit honorer les martyrs et consoler les morts». Et ces fleurs, que même nos Libres penseurs apportent sur les tombes, quel était leur sens ? Servius nous apprend qu'elles sont «à l'imitation du sang où est le siège de l'âme ».

Ces fleurs étaient à Rome la violette et la Rose. D'après la Légende, la violette était née du sang d'Attis; à l'Equinoxe de printemps, un pin représentant le Dieu mort était porté garni de violettes au Temple du Palatin et, ce même jour, on répandait ces fleurs sur les sépultures. C'était le Dies violae auquel correspondait un Dies rosae exprimant les mêmes espérances.

Donc, pour les Anciens, les âmes étaient une réalité et les Pythagoriciens en peuplaient les airs. La nuit elles envahissaient les demeures; à Rome le Pater Familias avait coutume de les chasser d'un geste obscène des doigts qu'on retrouve aujourd'hui en usage contre le mauvais oeil. Ces âmes pouvaient en effet prendre des attitudes vengeresses; elles poursuivaient leur meurtrier jusque dans leur sommeil; connaissant l'avenir elles étaient au service des Nécromants comme de nos jours à celui des Médiums Chacun croyait - et d'autres aujourd'hui - que les âmes des morts vont en Enfer ou au Ciel.

Et c'est bien ici le lieu d'évoquer les trois voyages d'épreuves que l'âme pythagoricienne devait affronter pour atteindre les régions éthérées de la Lune, dont les Mystères de Bacchus lui donnaient un avant-goût sur terre en
imposant au Myste des fumigations par la torche soufrée, des ablutions, la ventilation, c'est-à-dire purification par le Feu, l'Eau et l'Air. L'Enfer des Anciens, l'Hadès, valait le nôtre. Plutarque nous dit que les hypocrites, qui de leur vie cachent leur scélératesse sous le masque de la Vertu, s'y voient contraints de se retourner comme un gant le dedans exposé au dehors «en se tortillant comme des scolopendres de mer accrochées à l’hameçon.

Quant aux justes, ils voient s'ouvrir le chemin de lumière dès étoiles qui va s'unir à cette mer céleste, réservoir de l'âme du Monde. L'Esprit purifié retourne d'où il vient. Selon Plotin, avant de participer à la vie corporelle, les âmes
demeurent de toute Eternité dans la sphère du supra sensible. Transparentes à elles-mêmes et aux autres, elles sont l'équilibre énergétique de l'intelligence et du Bien absolu. Leur descente vers la Matière fait partie de l'Harmonie de l'Univers, mobilisation nécessaire de l'inerte en formes adéquates à la création permanente du Tout car, comme dit Hermès «lorsqu'elle était incorporelle, la matière était désordonnée». (Hermès. Rien ne se perd. Liv.l.)

En somme, l'âme était vue par l'élite des Anciens comme une trame organisatrice d'énergie, avec la pensée pour champ sensible. C'était là, je le note en passant, une conception analogue à cellede la Physique moderne qui, avec ses Quanta d'action et ses grilles d'Heisenberg, réalise une Matière organisée «aussi rigoureusement pythagoricienne que les abstractions les plus cristallines dela Mystique des Nombres de Nicomaque de Gérase».(Ohyka,Le Nombre d'or.)

Et cette âme cède à l'incarnation par un attrait magique dans le libre choix, comme chacun cède à l'amour. Là est le danger, là est son épreuve, car l'âme s'enténèbre dans la sensation matérielle, risquant d'y perdre le sens de ta
Beauté et du Bien véritable, de disparaître dans la Matière «de même que Narcisse se penchant vers sa propre image aperçue dans le miroir des eaux, fut englouti dans leurs profondeurs». (F. Cumon. Lux perpetua.)

La crédulité, fin de la deuxième époque,,,

Salut à Toutes et Tous,,,

Wnessou El Douda

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Email (Email) le vendredi 06 mai 2005 - 08h02:

Bob Tyrell nous explique posément comment nos petits marquis 'humanistes' du quai d'Orsay, et leurs cousins germaniques sont en vérité d'indécrottables lâches, jamais à court de justifications sophistiques, mais toujours en retard d'une guerre.

Et c'est sur ce petit monde que nous devrions nous reposer pour une politique étrangère commune, avec dans le premier rôle, l'inénarrable Javier Solana, rebaptisé Sheikh Solana lors du dernier sommet de la ligue arabe à Alger en mars 2005.


Jewish World Review 5 mai 2005 / 26 Nisan, 5765



De quel côté sont la vieille Europe et l’ONU ?



Par Bob Tyrrell



http://www.jewishworldreview.com/cols/tyrrell050505.php3?printer_friendly



Adaptation française de Simon Pilczer volontaire de l’IHC



Tandis que Saddam Hussein boude dans sa cellule de prison, les membres de sa coalition maléfique hors des murs ont conçu une autre innovation macabre dans la barbarie. Ils ont été au-delà du simple bourrage d’un véhicule d’explosifs pour le faire rouler sur une place de marché, ou quelque autre lieu mal défendu avant de le faire exploser.

Cela a été une manière très réussie d’assassiner des femmes, des enfants, des vieillards et de jeunes hommes – ces derniers étant volontaires pour construire un Irak libre. Désormais la coalition maléfique, composée des fidèles de Hussein, de déments indigènes religieux , et des terroristes d’Abu Moussa al Zarqaoui, a doublé la capacité mortelle de ses islamikazes à la bombe.

Après avoir mis en place leur explosions initiales, les assassins attendent l’arrivée des secours et des ambulances. Ils espèrent que de grandes foules de curieux vont se former. Ils envoient alors d’autres assassins suicides.



Cela pose un dilemme moral aux futurs secouristes. Doivent-ils se ruer pour aider les blessés et les mourants, en espérant pendant ce temps qu’aucune seconde tournée de bombes n’est prévue ? Ou doivent-ils attendre, laissant les blessés souffrir et mourir sans surveillance ?



Durant le sanglant XXème siècle, je ne peux me souvenir d’avoir jamais entendu dire que les révolutionnaires communistes ou les nazis recouraient à cette tactique. Il se peut qu’ils l’aient fait. Mais ils n’ont sûrement pas utilisé cette épouvantable tactique à l’échelle des voyous de Hussein et de Zarqaoui. Comme moyens de terreur et de destruction, c’est pour sûr une innovation. Si l’on garde à l’esprit que Hussein a transformé son pays en un vaste arsenal avec du matériel de guerre enterré qui a été estimé équivalent à 60 % de tout notre arsenal conventionnel dans le monde entier, il y a probablement suffisamment d’explosifs aux mains de cette coalition maléfique pour continuer cet espèce de carnage pour longtemps encore.



Il y sera mis fin par l’action de la police et de l’armée américaine aidée par les vaillants Australiens, Britanniques, et tous ceux de la coalition de bonne volonté. Nous capturerons les chefs des assassins ou nous les tuerons avec leurs acolytes.

Comme l’indique une lettre d’un lieutenant de Zarqaoui, récupérée dans un raid à Bagdad, nous progressons dans l’effondrement de la structure de commandement de la coalition maléfique. Le correspondant de Zarqaoui écrit, « le moral a baissé et des lignes de moudjahidines sont rompues du fait de l’action de certains chefs ». La lettre était adressée à Zarqaoui, et montre qu’il existe une insatisfaction parmi les moudjahidines, qui est le mot arabe, je suppose, pour assassins. L’assassin en détresse poursuit en pontifiant que « D.ieu n’accepte pas de telles actions, et que cela retardera la victoire. Nous commettons de grosses erreurs où certains d’entre nous ont été abandonnés ».



Pour aujourd’hui, la coalition maléfique poursuit l’ascension dans le carnage assisté par sa récente innovation de l’attaque des secours et des curieux.



Peut-être que l’intelligentsia en France, en Allemagne et dans les autres pays européens qui sont si critiques de notre présence en Irak expieront cette innovation lors de leurs séminaires universitaires et leurs cafés. Certaines des pensées les plus robustes de la vieille Europe se construisent dans les cafés. A Paris au début des années 1940, de célèbres intellectuels comme Jean-Paul Sartre discouraient sur la vulgarité des chefs anglophones alors que les touristes nazis se promenaient alentour.



L’histoire de la conciliation dans la vieille Europe remontre très loin et n’a rien appris aux conciliateurs d’aujourd’hui. Je crois que le président Jacques Chirac et le chancelier Gerhard Schroeder apparaîtraient élégants avec la barbe et le turban – bien que leurs prédécesseurs des années 1930 aient généralement fini dans des camps de concentration.



Il est révoltant de voir ces lâches se détendre pendant que des Irakiens sont assassinés par les voyous de Saddam Hussein et de Zarqaoui, les petits Hitler du moment. Ils revendiquent une réelle supériorité morale et intellectuelle sur le Président George W. Bush, le Premier Ministre Tony Blair, et le Premier Ministre australien John Howard.



Pendant la guerre froide, les prédécesseurs de ces minets firent la même proclamation, mais avec une différence. Leur intelligentsia avait cogité d’excellents arguments sur la façon dont Harry Truman avait manqué les opportunités de parvenir à la paix avec Staline à la fin des années 1940. Des historiens se plongèrent dans des documents supposés impliquer l’Occident dans le démarrage de la guerre froide. Quand la guerre froide s’acheva grâce à la détermination occidentale à la fin des années 1980, les mêmes sophistes eurent encore davantage de documents et de théories démontrant que l’Union soviétique n’était pas une menace.



Dans le présent conflit, les brutes qui nous sont opposées sont si barbares qu’il est difficile aux sophistes d’aujourd’hui de prétendre que la coalition maléfique n’est pas responsable des ses atrocités. A la place, leur argument est que nous ne devrions pas être en irak.



Apparemment, les Irakiens étaient mieux avec Hussein, un tyran qui commit un génocide contre ses concitoyens, et des tortures aussi horribles que de faire passer des prisonniers dans des broyeuses de papier – les pieds d’abord.



Le peuple d’Irak souffre aujourd’hui, non du fait de ses libérateurs mais parce que la Vieille Europe et les Nations Unies ont failli à se joindre à nous pour investir le pays avec suffisamment de troupes pour renverser rapidement les insurgés. Les insurgés seront à coup sûr renversés.



Le carnage prendra fin. Alors sans doute, les Européens raffinés roucouleront sur l’humanitarisme et la paix mondiale – affaires pour lesquelles ils ont si peu d’expérience.





Commentaires du traducteur :



Dans la même veine, beaucoup parmi vous se sont émus de la publication dans le journal "le Figaro" d'une interview plus que complaisante de Hassan Nasrallah, leader "spirituel" du Hezbollah au Liban, à la tête d'une milice armée qui tient en respect l'armée nationale du Liban, et pointe 12.000 missiles sur Israël, dont certains peuvent atteindre Haïfa, d'une part.
Il est vrai que Dassault vient paraît-il de signer un contrat mirifique avec le prince héritier Abdallah ibn Saoud d'Arabie.

Deux semaines plus tard, dans le journal le Monde une "biographie" - 'hagiographie honteusement à l'eau de rose' serait mieux appropriée -du même leader spirituel signée par le valet de service du journal, Patrice Claude, qui conclut que "l'organisation du Hezbollah a réussi sa mutation en parti politique".

Tout ceci resssemble fort à un "plan presse" dans un lancement de produit.

Quelques clés pour décrypter ce qui se trame derrière cette "campagne de presse" :
Le nouvel ambassadeur de France au Liban, depuis février 2005, après l'assassinat de M. Rafik Hariri, est M. Bernard Emié, ancien directeur Afrique - Moyen Orient au Quai d'Orsay, et auparavant ambassadeur en Jordanie.
C'est un pur produit de la chiraquie.
(courte notice biographique sur ce monsieur à la suite de l'article de Luc Rosenzweig "la rue arabe" à l'URL :
http://www.objectif-info.com/Europe-israel/rue_arabe.htm
le mail de ce monsieur, si vous vouliez lui écrire, puisque c'est un haut fonctionnaire au service de la nation, et pas exclusivement de la chiraquie :
bernard.emie@diplomatie.gouv.fr



Le produit à vendre en l'occurrence, c'est le Hezbollah : et non seulement la France ne veut pas inscrire ce Hezbollah sur la liste européenne des organisations terroristes, comme plusieurs de nos partenaires y consentiraient (Allemagne, Pays Bas, Grande-Bretagne...), mais encore, avec l'Espagne, la France (notre MAE du moins) voudrait lui conférer comme au Hamas, le statut de "parti politique", qui lui ouvrirait aussi le droit de recueillir des subventions de l'UE : et vous allez voter Oui au référendum sur la constitution, parce que Mme Simone Veil, et M. Robert Badinter, avec tout le respect qu'on leur doit, vous le demandent avec des trémolos ???

La vérité est que l'Europe que MM. Chirac, Barnier, Villepin, Solana, Schroeder, et consorts nous préparent, sera l'étau qui refermera "Eurabia" : Bat Ye'or l'a décrit dans son récent ouvrage ('Eurabia : the Euro-Arab Axis').
C'est l'état juif d'Israël qui se trouve entre les mors de cet étau...

Souvenez-vous de la mobilisation de la communauté juive en novembre et décembre 2004, autour de l'action exemplaire du CRIF, qui nous permit d'obtenir le retrait de l'autorisation d'émettre que le CSA, contre toute attente, venait d'accorder à la chaîne du Hezbollah, al Manar. Cette autorisation avait été donnée sur ordre express de l'Elysée.
C'est grâce à la mobilisation citoyenne que le pouvoir a reculé. Faisons en sorte de ne pas être pris par surprise.

Ce que nous préparent nos barons de la chiraquie, cet l'été si le vote au référendum est positif, c'est la reconnaissance du Hamas et du Hezbollah comme partis politiques.
Sachons anticiper, et si Israël vous tient à coeur, prenez aussi cela en compte dans votre vote...

Simon Pilczer