Archive jusqu'au 10/avril/2005

Discus: ADRA : LES COMMENTAIRES D'HARISSA: Commentaires 2005: Commentaires Avril 2005: Archive jusqu'au 10/avril/2005
Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Emma (Emma) le vendredi 08 avril 2005 - 17h36:

Le président israélien serre la main de ses homologues syrien et iranien en marge des funérailles du pape

JERUSALEM (AP) - En marge des funérailles du pape Jean Paul II, le président israélien Moshe Katsav a rencontré vendredi à Rome ses homologues iranien et syrien, plus virulents ennemis d'Israël avec lesquels Jérusalem n'a pas de relations diplomatiques, selon la présidence de l'Etat hébreu.

Selon le porte-parole de Moshe Katsav, Hagit Cohen, il était encore trop tôt pour dire si ces poignées de main historiques porteraient des fruits diplomatiques. Mais "il ne fait aucun doute que cela constitue un précédent, c'était un moment historique et une occasion unique", a-t-il dit.

Les pourparlers de paix entre Israël et la Syrie ont été suspendus en 2000 tandis que l'Etat hébreu et l'Iran n'ont pas de relations depuis la Révolution islamique de 1979.

Moshe Katsav a raconté aux médias israéliens qu'il avait échangée de poignées de mains avec son homologue syrien Bachar el-Assad, assis à un rang derrière lui lors de la messe célébrée sur la place Saint-Pierre de Rome. Les délégations de la centaine de pays représentés étaient placées dans l'ordre alphabétique.

Le président israélien a expliqué avoir serré la main de Bachar el-Assad lorsqu'il s'était retourné pour saluer le président de la Confédération helvétique Samuel Schmid. "Le président syrien était également là. Nous avons échangé des sourires et nous nous sommes serré la main", a déclaré Moshe Katsav, cité sur le site du quotidien "Maariv".

Ils se sont serré la main une deuxième fois lors de la prière universelle, à l'issue de laquelle les participants à la messe se serrent la main ou s'embrasse pour se donner la "paix du Christ. "A ce moment-là, c'est le président syrien qui m'a tendu la main et nous nous sommes de nouveau serré la main".

Le président Moshe Katsav, né en Iran, par ailleurs échangé quelques mots en farsi avec le président iranien Mohammad Khatami. Il a raconté qu'au moment où il s'en allait, ce dernier lui avait tendu la main. "Je lui ai serré la main et je l'ai salué en farsi". Ils ont ensuite parlé un peu de Yazd, dans le centre de l'Iran, leur ville natale à tous deux.

Moshe Katsav a également été salué par Abdelaziz Bouteflika, président de l'Algérie avec laquelle Israël n'a pas non plus de relations diplomatiques.

L'Etat hébreu, qui accuse Damas et Téhéran de soutenir les extrémistes palestiniens, est également l'un des critiques les plus virulents du programme nucléaire iranien. AP

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Bazooka (Bazooka) le vendredi 08 avril 2005 - 17h32:

Maintenant que Bashar Assad a serre la main de Moshe Katsav, qu'est ce qui s'oppose a ce que Zine al-Abidine Ben Ali serre prochainement la main d'Ariel Sharon ?

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par A_Soued (A_Soued) le vendredi 08 avril 2005 - 17h26:

UNE PHOTO PLEINE D'ENSEIGNEMENTS

Par N.R. Cohen Tanugi - Le Lien, Hakesher n°243 - 31 mars 2005
www.israel-diaspora.info

Au moment où l'on parle pour la nième fois de paix, cette paix qu'Israël cherche, quémande même, vainement depuis près de 60 ans, et le peuple juif depuis plus de 2000 ans, il serait temps de se souvenir que jamais, au grand jamais, depuis que le monde est monde, la paix n'a été le fruit d'un contrat, d'un traité, d'un papier, ni d'un accord politique, contrairement à ceux qui répètent que la solution, avec les Palestiniens, les islamo-terroristes, et autres Tchétchènes, est d'abord et avant tout politique.
Si tout est "politique", pourquoi donc la France maintient-elle sa force nucléaire de dissuasion ? Pourquoi l'Amérique, la Russie en font-elles autant ? Pourquoi le club très fermé des cinq puissances atomiques se réserve-t-il l'exclusivité de ces armes et interdit-il au reste du monde le droit qu'il s'est arrogé pour lui-même ?
Pourquoi en 1973, Sadate, à la veille de la guerre de Kippour, a-t-il demandé à l'expert français, le Général Gallois, jusqu'où il pouvait avancer sans qu'Israël n'use de sa force nucléaire et pourquoi le Général Gallois lui a-t-il répondu : "Tant que vous ne pénètrez pas sur leur territoire" ?
Pourquoi l'Egypte, la Syrie, l'Iran ou Saddam Hussein n'ont-ils plus tenté d'attaquer Israël ? Pourquoi tentent-ils de priver Israël de son arme de dissuasion ?
Pourquoi les Alliés ont-ils exigé en 1945 et avant toute chose le désarmement de l'Allemagne et du Japon ?
Et inversement, pourquoi les Aztèques et les Mayas ont-ils été effacés de la carte du globe ?
Pourquoi les noirs d'Afrique ont-ils subi un terrible esclavage pendant plusieurs siècles ?
Pourquoi les Juifs ont-ils été persécutés pendant deux mille ans ?
Pourquoi la Shoah a-t-elle été possible ?

"Malheur au prophète désarmé", écrivait Machiavel. Le destin des peuples est souvent dicté par la force ou la faiblesse des armes. Le terrorisme en est la preuve a contrario et paradoxale : il est l'arme de ceux qui n'ont pas d'armée. Ben Laden, les islamo-terroristes, les Palestiniens n'auraient sûrement pas choisi le terrorisme s'ils avaient la puissance militaire et l'arme nucléaire.

Tel est le message de la photo d'Auschwitz survolé par un avion de l'armée de l'air israélienne. Hier et aujourd'hui...
Parce que nous étions faibles, désarmés et vulnérables, les Nazis, avec la complicité d'une bonne partie de l'Europe et dans l'indifférence du monde, ont vidé l'Europe de 10 millions de juifs dont six anéantis en Pologne, ce tombeau des Juifs.
Aujourd'hui, ces avions de combat qui survolent le camp sont la seule garantie pour les Juifs et Israël.
Effacez les avions dans le ciel et il ne reste que l'image lugubre d'Auschwitz et la rumeur antisémite qui monte et se répand comme la peste sur sa terre de prédilection, l'Europe.

C'était pour éliminer l'Etat juif que hier Saddam Hussein et Khadafi rêvaient de l'arme atomique et qu'aujourd'hui la Syrie et Ben Laden en rêvent tandis que l'Iran entreprend de s'en doter en proclamant urbi et orbi son intention d'anéantir Israël.

C'est pourquoi le rusé Moubarak, avec la complicité d'El Baradei, complote en faveur de la dénucléarisation d'Israël.
Pour savoir quoi penser de "l'offre de paix" arabe, relancée à Alger le 23 février, il suffit de noter - avec ironie ! - la nouvelle exigence arabe pour une "paix" avec Israël qui devra renoncer en plus à ses armes de dissuasion !

Car Israël se trouve dans une situation extrêmement rare dans l'Histoire : ses ennemis ne veulent pas le faire plier, ne veulent pas le dominer, ne veulent pas lui dicter leurs conditions, lui imposer la paix. Ils veulent le rayer de la carte et le disent ouvertement. Ni l'Allemagne ni le Japon n'avaient contre la France ou l'Angleterre, cet objectif lors de la deuxième guerre mondiale. Ni l'Algérie, ni l'Indochine n'avaient cet objectif avec la France, ni l'URSS avec les USA ni les USA avec l'URSS.

Dès lors, ce n'est pas un traité de papier qui peut garantir l'existence de l'état d'Israël mais sa seule supériorité militaire. Et c'est grâce à cette couverture que l'Etat juif peut s'aventurer à la paix. Une paix armée face à des adversaires désarmés. Il n'y a aucune autre paix possible.
La chute de Saddam, la rentrée dans le rang de Kadhafi, la défaite de l'Intifada et la mort d'Arafat sont un grand pas vers une possible paix. Mais la vraie paix ne sera crédible que lorsque la Syrie, le Hezbollah et le Hamas seront désarmés et l'Iran dénucléarisée, que si l'idéologie islamiste, impérialiste et antisémite, est détruite.

Ceux qui imaginent qu'une "garantie internationale" permettrait de brûler les étapes sont pleins d'illusions. Les garanties internationales ont-elles sauvé la Tchécoslovaquie en 1939 ? Israël est déjà un Etat légalement reconnu par l'ONU et autres instances internationales. A ce titre, l'ONU, et Kofi Annan en premier, ne devraient pas tolérer que des membres, l'Irak hier, l'Iran aujourd'hui, appellent ouvertement à la destruction d'un Etat membre de l'ONU !

Les Romains avaient un dicton sage et célèbre : "Si tu veux la paix prépare la guerre". Israël doit aller encore plus loin car "préparer la guerre" n'est pas suffisant dans son cas, il doit, de plus, se "préparer à la gagner" Car tel est le défi qu'Israël doit relever : gagner et ne jamais perdre. La défaite n'est pas une hypothèse imaginable pour l'Etat juif car perdre c'est disparaître. Pour Israël, il ne peut y avoir d'autre paix qu'armée.

En fin de compte, le vrai pacifisme n'est pas l'idolâtrie de la paix, les concessions à n'importe quel prix, ou l'appel vertueux à la fraternisation, mais l'alternative laissé à celui qui a choisi de vous faire la guerre, entre une défaite par les armes avec l'inévitable diktat du vainqueur au vaincu, ou la recherche d'un compromis honorable.
Si l'on parle tant de paix entre Israël et les pays arabes, c'est bien parce que ces derniers ont à plusieurs reprises tenté de parvenir à leurs fins en écrasant militairement Israël et parce qu'ils ont perdu à chaque fois et concédé des terres au lieu d'en conquérir. Jamais Israël n'a abusé de sa victoire, et en 1948, comme en 1967 il a proposé la restitution de ses conquêtes contre l'abandon par les pays arabes de leur volonté d'élimination de l'Etat juif.
Seule l'Egypte après la défaite de la guerre de Kippour a accepté l'offre. Arafat a cru qu'il obtiendrait par le terrorisme ce qu'il n'avait pas obtenu par la guerre: là encore l'échec a été total.

Aujourd'hui, une nouvelle tentation s'est emparée des Palestiniens et quelques autres pays arabe: c'est d'utiliser la paix comme une arme de guerre, profiter du répit pour faire de la Cisjordanie et de Gaza des plate-formes d'assaut contre un Israël qui aurait baissé sa garde et surtout auquel on aurait supprimé la garantie des armes dissuasives.
Etre pacifiste c'est tout simplement agir en sorte que cette manouvre soit d'abord dénoncée et ensuite mise en échec. La paix ne surviendra que lorsque les Arabes auront définitivement abandonné l'idée de détruire Israël. Si l'Europe connaît aujourd'hui la paix c'est bien parce que les nations qui la compose ont renoncé à l'unifier à leur profit.

La campagne de diabolisation d'Israël, la propagande antisémite, le négationnisme, les tentatives d'affaiblir militairement Israël, prouvent que les Arabes n'en sont pas là. Israël doit être pacifiste comme l'était Roosevelt: je tends la main droite à mes adversaires, disait-il, en tenant dans ma main gauche un gros gourdin dans mon dos.

La paix n'est jamais que l'un des termes d'une alternative: "Paix ou Guerre," il faut choisir ! Mais le paradoxe est que la paix n'est jamais aussi proche que lorsqu'il n'y a plus à choisir...

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Bazooka (Bazooka) le vendredi 08 avril 2005 - 13h29:

Pour memo:

Le seul sur ce forum a etre habilite a jouer le role de moderateur et donc a pouvoir prodiguer des conseils ou suggestions aux intervenants (novices ou veterans), c'est Jaco, notre webmaster.

A bon entendeur (voir ci-dessous).

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Douda (Douda) le vendredi 08 avril 2005 - 11h44:

La Douda : ( Hak El Ouet International Tracking Station )

Le Ftileur : “ Héritière de Carthage (déjà plus de 3000 ans) et de la civilisation capsienne (plus de 7050 ans) “

Comme Tu y vas ! Ya Rached ! En annonçant cela Tu fais une impasse royale, sur les peuples Berbères ou Amazig, natifs d’Afrique du Nord, qui ont précédé de nombreux lustres, les fameux envahisseurs, Phéniciens, Caspiens... ou autres.

Ce faisant tu oublies de nous exposer tes idées sur le phénomène migratoire en question.

Réponds si ça te chante, et à bientôt amicalement,

Wnessou El Douda

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Douda (Douda) le vendredi 08 avril 2005 - 11h43:

La Douda : ( Hak El Ouet International Tracking Station )

Le Ftileur : Message à Walda,

Walda, Cher Ami, on te conseillerait bien de répondre à la Bonne Dame, de changer de viseur, et de demander directement à La Souad elle même de répondre à ses questions, car Toi tu n’y est pour rien.

Amitiés,

Wnessou El Douda

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Bazooka (Bazooka) le vendredi 08 avril 2005 - 09h25:

5 breves de l'ambassade d'Israel a Paris:
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Augmentation des exportations d'équipements médicaux israéliens

Le Directeur Général de l'Institut israélien pour l'export et la coopération internationale, Yechiel Assia, a révélé que les exports en matière d'équipements médicaux a augmenté de 7,2 pour cent pour atteindre plus d’un milliard de dollars durant l'année dernière. Selon Y. Assia, les exportations augmenteront cette année d'encore 5 à 7 pour cent. Parmi les pays d’export, on peut citer la Jordanie, l'Egypte, le Maroc, l'Arabie Saoudite et les Emirats Arabes Unis.
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Coopération israélo-palestinienne dans le domaine médical

Le projet commun de l'Hôpital Augusta Victoria à Jérusalem, du Centre Pérès pour la Paix, de différentes fondations italiennes et de l'hôpital Hadassah à Jérusalem a porté ses fruits la semaine dernière : la première unité pédiatrique spécialisée en cancérologie pour Palestiniens a ouvert à Jérusalem. Ce projet permettra de soigner 70 pour cent des enfants palestiniens touchés par le cancer.
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La Haine en Russie s'intensifie
Maariv, 3 avril

L'antisémitisme en Russie ne cesse de révéler son visage hideux. Au moins 5000 personnalités publiques ont signé dernièrement une pétition initiée par des députés nationalistes et communistes, pétition appelant à interdire l'activité des organisations juives dans le pays sous le prétexte qu'il s'agit d'activité
« radicale et raciste ». Le Procureur général, saisi de cette affaire par la communauté juive de Russie, n’a toujours pas réagi.

Jérusalem a adressé un message sévère envers le Président russe qui devrait effectuer une visite en Israël dans un mois : « Les relations entres les deux pays peuvent se fragiliser si le Gouvernement russe continue d’ignorer l'antisémitisme ambiant en Russie ».

Une augmentation nette des actes antisémites en Russie a été enregistrée l'année dernière.
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Améliorations des relations économiques entre Israël et l'Egypte
Yédiot, 3 avril

La Libération d'Azam Azam, Israélien emprisonné en Egypte, a fait beaucoup pour les relations israélo-égyptiennes : plus de 600 hommes d'affaires israéliens ont demandé un visa pour l'Egypte. Suite à ce grand nombre de demandes, les Egyptiens ont décidé de mettre en place un Conseiller spécial qui traitera les demandes des hommes d'affaires israéliens auprès de l'Ambassade d'Egypte en Israël. Israël compte également nommer un Conseiller commercial à l'Ambassade d'Israël en Egypte.
Le Ministre israélien des Affaires étrangères, Silvan Shalom, était en visite en Egypte le mardi 5 avril et a rencontré le Président Moubarak, le Ministre égyptien des Affaires étrangères, Ahmad Abou el Reit, et le Ministre égyptien des Renseignements, Omar Suleiman.
Outre les relations économiques, ils ont également discuté du déploiement des forces de sécurité le long de l’axe Philadelphie.

[Rappelons ici que l'Ambassadeur d'Israël en Egypte qui vient d'être nommé en poste au Caire, n'est autre que Shalom Cohen (d'origine juive-tunisienne), ancien Chef du Bureau d'Intérêts d'Israël à Tunis]
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Kol Israël en Français

L'Ambassade d'Israël souhaiterait rappeler l'existence d'un bulletin d'informations radiophonique en français, émis par la station publique Kol Israël (« La voix d'Israël ») et passé sur Internet.

Pour écouter ce bulletin en temps réel : http://media.ibsa.org.il

puis aller sur la rubrique « Radio Broadcasts » et choisir « Reka ». Les horaires des émissions sont : 06h45, 13h00 et 20h00 (heure israélienne; en France il faut soustraire une heure).
Le dernier bulletin est archivé et peut être écouté après coup à l'adresse suivante :

http://bet.iba.org.il/ (appuyer sur « Infos en Français »).
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Et « Last but nos least » :

« Israël je t’aime » - Paris, 17 avril

Sous l’égide du CRIF, sous le patronage du Congrès Juif Européen, l’AUJF, l’ASI, l’Agence Juive pour Israël, et de nombreuses autres associations présentent le plus grand rassemblement jamais organisé pour dire…
Israël je t’aime.

Au programme : espace littérature avec signatures d’auteur, défilé de mode israélienne, débats, interventions de personnalités politiques françaises et israéliennes, plateau artistique exceptionnel (Gloria Gaynor, Rika Zaraï, Shirel, la troupe du « Sel et le Miel », Boaz Sharabi, Adame….), salon de l’immobilier israélien I-Cube, salon de l’alya et des études en Israël.

Dimanche 17 Avril 2005
Parc des Expositions
Porte de Versailles de Paris
De 10 H à 22 H
Salon d'exposants - Débats - Plateau artistique

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Shabath Shalom

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Bazooka (Bazooka) le vendredi 08 avril 2005 - 08h59:

Walda,

Tout ce a quoi j'aspire, c'est comprendre pourquoi, une femme publique Palestinienne (au demeurant, veuve de l'ex-Chairman Arafat) vit en France et en Tunisie et non pas dans son pays d'origine.

Je suppose que dans une democratie ouverte comme la Tunisie, il doit bien y avoir des notables/editorialistes/intellectuels pour reflechir sur cette question, non ?

Dans l'attente de vous lire avec interet.

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Emile_Tubiana (Emile_Tubiana) le vendredi 08 avril 2005 - 04h50:

Hazak Veematz a David Eden.

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Mena (Mena) le vendredi 08 avril 2005 - 03h12:

La béatification du chanoine Léon Dehon remise en question des suites de l’un de nos articles (info # 010704/5) [scoop]

Par Luc Rosenzweig © Metula News Agency

Une couverture exclusive de la Ména

La mort du pape Jean Paul II a provoqué le report sine die de la béatification du chanoine Léon Dehon (1843-1925), fondateur de l'ordre des prêtres du Sacré Coeur de Jésus, prévue pour être prononcée le 24 avril prochain. Cet ecclésiastique n'était pas seulement l'introducteur en France du christianisme social du Pape Léon XIII, mais aussi un virulent pamphlétaire antisémite, comme le révélait, textes à l'appui, la Ména dans un précédent article. [lire]

Le processus de béatification doit être en effet clôturé par le Pape lui-même, qui peut décider, en son âme et conscience, si le personnage en question est digne ou non de figurer parmi les Bienheureux, pouvant être l'objet d'une dévotion particulière des fidèles.

Son jugement aura été, auparavant, "éclairé" par une longue et minutieuse enquête (en principe) menée dans le cadre de la Congrégation des rites, un organisme de la Curie compétent dans le domaine des béatifications et des canonisations.

L'état dans lequel se trouvait Jean Paul II ces derniers mois ne lui avait pas permis de percevoir les très sérieuses réserves qui s'étaient exprimées à propos de la béatification de Léon Dehon, aussi bien au sein de l'épiscopat français qu'au Quai d'Orsay. Le ministère des Affaires Etrangères avait en effet menacé de boycotter la cérémonie solennelle de béatification, un geste exceptionnel dans l'histoire des relations entre la France et le Saint-Siège.

Les informations de la Ména n'ont pas échappé au Cardinal Barbarin, archevêque de Lyon et Primat des Gaules. L’archevêque les a communiquées illico au Cardinal Ratzinger, préfet de la Congrégation de la doctrine de la foi, et, à ce titre, "idéologue" en chef du Vatican, qui par ailleurs figure sur la liste des "papabili", en dépit de ses 78 ans. Ce dernier est, selon les dires du cardinal Barbarin, "tombé de sa chaise" (au figuré, espérons-le !) en prenant connaissance des éructations antisémites du futur Bienheureux, dont personne, selon Ratzinger, n'avait, jusqu’à l’article de la Ména, eu connaissance à Rome. La face cachée de ce prêtre "proche des ouvriers et des pauvres" avait été dissimulée aux enquêteurs par les promoteurs de cette béatification, et l'entourage du défunt pape n'avait pas jugé utile de l'informer des remous provoqués par celle-ci en France.

D'après les experts vaticanologues que nous avons consultés, il est peu vraisemblable que le nouveau pape, issu du prochain conclave, inaugure son pontificat par un geste de nature à heurter à la fois les communautés juives dans le monde et la République Française.

Le Chanoine Léon Dehon, dont le procès en béatification avait déjà fait un " vénérable" de l'Eglise, va-t-il trébucher sur la première marche menant à la sainteté ? La réponse appartient au futur Souverain Pontife, qui ne pourra, lui, exciper d'aucune maladie ni d'aucune dissimulation d'informations pour ne pas prendre la décision qui s'impose.

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Davideden (Davideden) le vendredi 08 avril 2005 - 00h21:

Walda,

Je ne doute pas que le confict Israelo-Arabe est contribue a l'hostilite anti-Juive en Tunisie.
Neanmoins, ce conflict date de 1948 at pas de 56.
Les statistiques sur le depart des Juifs semblent indiques que les departs massifs ont commences en 56 et non pas 48. Donc, logiquement le conflict en question ne semble pas etre la source principale du probleme.

La politique deliberee de la Tunisie independante de s'approprier des biens Juifs semble etre la source principale du probleme. L'utilisation a ces fins de justifications nationaliste Arabe associes avec le conflict Israelo-Palestinien semble etre le modus operandi.

Le fait est que la Republique Tunisienne souverainne au nom de sa solidarite avec ses freres Arabes Palestiniens a fait subir aux juifs Tunisiens le sort que la Tunisie accusait israel d'avoir fait souffrir aux Palestiniens.

60 ans plus tard, il y a plus de Palestiniens en Israel que de Juifs en Tunisie. Il y a plus de politiciens elus democratiquement a la Knesset que de deputes Tunisiens qui pourraient en dire de meme.
Il ya plus de Palestiniens qui votent en Israel que de musulmans qui votent en Tunisie.

Dire que les choses sont parfaites pour les Arabes en Israel serait mentir. Dire qu'elles sont meilleures que pour les Juifs de Tunisie ou meme les Arabes en Tunisies est evident.

Comme toi, je souhaite des relations entre la Tunisie et Israel. je prefererais des relations ouvertes entre 2 democraties et non pas l'imposition par un regime dictatorial de la visite d'un chef d'etat contre l'avis de sa population.

la paix des peuples ne peut se faire qu'entre democraties. Il faut changer ce qu'y ce dit dans les medias, les ecoles, les mosquees etc etc etc
Il faut une culture de paix et tolerance pour permettre une paix relle. Un papier signe ou une invitation par un dictateur ne vaut rien si la culture de l'hostilite continue.

Amicalement,

David

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Maurice (Maurice) le jeudi 07 avril 2005 - 23h55:

WALDA UNE REPONSE à ta question et la reponse de la Douda est un peu courte en reflexion Je pense que les Juifs à qui Dieu a developpé un sens de premonition c'est leur secret voyaient à l'avance ce qu'ecrit ce Musulman de conscience comme nous les aimons mais ils sont trop peu nombreux pour emmener la Renaissance de notre Orient commun Juifs Chretiens et Musulmans

Arabes : les mots des maux
Par Hichem Ben Yaïche

« Quel que soit l'angle de vue où l'on se place, il est impossible d'échapper à ce constat terrifiant : les Arabes ont mal. Un « mal » qu'on va tenter de comprendre, d'expliquer et d'analyser, à grands traits ». Tel est le thème de cette belle analyse que notre confrère a initialement publiée dans « Le Quotidien d'Oran ».

Devant l'urgence de la situation – et sans jouer pour autant la dramatisation à outrance –, j'ai envie de dire : les Arabes se rendent-ils vraiment compte de ce qui leur arrive aujourd'hui ? En tout état de cause, ils donnent franchement l'impression d'être dans un navire sans gouvernail. Inutile de réactiver, dans une énième tentative de fuite en avant, la théorie de conspiration. Les Arabes doivent faire un sérieux examen de conscience, se mettre en mouvement, afin d'enrayer la descente aux enfers en cours. De quoi s'agit-il concrètement ? J'articulerai les réponses à cette interrogation autour de deux points.

Des décennies d'immobilisme

Les Arabes sont fiers de leur civilisation. Il suffit de les écouter ou de discuter avec eux pour se rendre compte de ce sentiment qui imprègne, très souvent, leur discours. Cette fierté est légitime et est totalement justifiée. Mais les Arabes oublient ou feignent d'oublier qu'ils ne sont plus, depuis six siècles, les acteurs de l'Histoire. Les raisons qui ont conduit à cette décadence avaient été répertoriées, méditées et pensées, mais le dilemme sur le « comment en sortir ? » est toujours d'actualité. Plusieurs expériences politiques avaient été menées, dans le passé, pour moderniser et amorcer un processus vertueux de renaissance. Elles ont débouché, pour ainsi dire, sur le vide. Comment ? Pourquoi ? Que s'est-il passé ?… les interrogations sont, encore aujourd'hui, à l'ordre du jour. Ne trouvant pas de solutions à leurs problèmes existentiels, les Arabes, devant la puissance de l'impuissance, se sont tournés massivement, ces dernières années, vers la religion. Une manière de se rassurer et de se protéger contre un monde incertain, anxiogène, hostile. Mais, là, les régimes politiques arabes portent une responsabilité majeure dans cette marche… à reculons ! La montée de l'intégrisme dans les sociétés arabes, ces dernières années, et les violences qu'il génère, à l'intérieur et à l'extérieur de l'aire arabe va amplifier les incertitudes et renforcer les courants rétrogrades. Mais ce sont les attentats du 11 septembre 2001 qui vont confirmer, aux yeux de l'Amérique surtout, et de l'Occident ensuite, le degré de « dangerosité » d'une certaine « culture islamique » existant dans le monde arabe. Au-delà des raccourcis développés ici ou là sur ce sujet, la responsabilité des élites dirigeantes arabes est cependant considérable ; ces derniers, plutôt gestionnaires que visionnaires, n'ont jamais su s'attaquer aux blocages réels des sociétés arabes, ni anticiper l'expression d'un radicalisme religieux prenant de plus en plus la forme d'un nihilisme dévastateur. Cette situation est, on le sait aujourd'hui, le produit des atermoiements, des hésitations, et de l'absence de réformes audacieuses, pouvant conduire cette civilisation à sortir d'une profonde crise structurelle. Des décennies ont été ainsi gâchées, du temps perdu et, toujours, le retour à la case départ. Les Arabes doivent apprendre à se regarder en face…

S'approprier le GMO

Depuis 2001, Bush et ses collaborateurs ont un grand projet à réaliser : démocratiser le monde arabe. Ce dessein est loin d'être une œuvre philanthropique en direction des Arabes. L'Amérique défend d'abord ses intérêts stratégiques. Hier, la guerre froide avait fini par venir à bout de l'Union soviétique et son système communiste, donnant à l'Amérique le statut de puissance mondiale unique. Aujourd'hui, la guerre mondiale contre le terrorisme s'accompagne d'une volonté de réformer – et démocratiser – le monde arabe. Cela a donné naissance au plan le « Grand Moyen-Orient ». Les dirigeants US partent de cette idée de base : si les Arabes ne se réforment pas de l'intérieur, nous, Américains, nous allons le leur imposer de l'extérieur. Depuis quelques semaines, le président américain, en saturant tous les canaux de communication, voit des réformes partout, en se félicitant de les avoir initiées. S'il est vrai qu'on observe bel et bien un électrochoc dans cette région, force est de constater cependant qu'il est prématuré de tirer une quelconque conclusion quant à la tournure que prendra ce processus.

L'attentisme ne paie pas. Les Arabes ont tout intérêt à s'approprier le GMO, en faisant travailler hommes politiques, universitaires, chercheurs, experts, etc., pour retravailler ce projet et l'adapter à la réalité arabe [1]. C'est la meilleure façon de prendre le taureau par les cornes, en coupant l'herbe sous les pieds de l'Oncle Sam, qui joue au maître d'école. La Ligue des États arabes – rénovée et retructurée – pourrait se voir confier ce genre de mission, mettant ainsi à terre les accusations d'inutilité. Le temps presse. Les Arabes ont là une occasion unique de ne plus subir l'Histoire, mais de la conduire. Est-ce un vœu pieux ?

Hichem Ben Yaïche

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Davideden (Davideden) le jeudi 07 avril 2005 - 22h14:

Wnessou El Douda,

Laisser moi faire 2 points sur votre facon de voir les choses.

1. Bien que comme vous le dites les musulmans et les israelites se sont expatries, 99% des Juifs sont partis et 99% des musulman sont restes. Il y a donc eut une difference fondamentale.

2. Memes expatries, les musulmans et les juifs ne sont pas sur le meme pied. Par exemple, le fait est que des milliers de Juifs de Tunisie vivant en Israel ne peuvent meme pas visiter leur terre natale a part quelques cas mediatises dont on en fait meme des films. Ces Juifs ont besoin d'autorisation speciale et doivent laisser leur passeport a l'entree.
Des milliers de Juifs de Tunisie vivant en Israel n'ont pas et n'ont pas eut la possibilite de jouir des retraites auxqu'elles ils avaient cotises. Des milliers de Juifs expatries ont des biens et comptes bancaire bloques alors que les musulmans expartries ont souvent des avantages fiscaux par rapport a la population vivant sur place.

Donc vouloir reduire l'elimination de la presence Juive de Tunisie a un simple phenomene politico-social qui aurait touche les Juifs et les Musulmans egalement est du revisionisme.

Les seuls musulmans a avoir ete traites aussi mal ou pire que les Juifs sont les dissidents politiques qui eux aussi on fait un voyage sans retour.

Le probleme n'est donc pas une maladie de jeunesse qui serait passe mais un manque de democratie qui a permis et continue a permettre le mal-traitement des minorites et des oppositions.