Archive jusqu'au 08/avril/2005

Discus: ADRA : LES COMMENTAIRES D'HARISSA: Commentaires 2005: Commentaires Avril 2005: Archive jusqu'au 08/avril/2005
Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Walda (Walda) le jeudi 07 avril 2005 - 22h12:

merci la Douda, tu es bien aimable

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Walda (Walda) le jeudi 07 avril 2005 - 22h08:

M. Davideden,

merci d'avoir pris la peine de répondre à mes interrogations. Et bien, je suis conscient de l'énorme contribution des juifs de tunisie au patrimoine national de mon pays. La raison pour laquelle je m'intéresse à votre histoire c'est justement que votre présence se fait sentir jusqu'à nos jours. Je viens de Tunis (de Radès précisemment) et je sens une sorte de la nostalgie à l'époque où les juifs étaient encore présents. Mes parents me disaient que les juifs étaient réprimés, par certains, durant la guerre arabo-israélienne rien que parce qu'ils avaient des convictions religieuses différentes. ces différences ont été ravivées par le contexte de la guerre.

Moi, je vis au canada, mais je visite la tunisie deux fois par année. par conséquent, j'aimerais vous exposer l'état d'esprit d'une grande partie de la jeunesse tunisienne. en fait, ils sont tannés du conflit du moyen orient et surtout de ses répercussions sur notre pays. personnellement, je ne vois aucune raison pour laquelle on refuse de normaliser nos relations avec l'état hebreu. à mon avis, cela amorçerait le processus de paix. j'approuve la visite de sharon chez nous et je sais très bien que les contacts n'ont jamais cessés entre les deux parties, Tunisie et Israel.

pour répondre à Bazooka, ça ne m'intéresse pas trop de savoir pourquoi souha arafat est présente en tunisie, c'est sûr qu'elle a ses raisons que je ne connais pas. je ne comprends pas où tu veux en venir avec cette question...

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Maxiton (Maxiton) le jeudi 07 avril 2005 - 21h28:

A walda je dirai :

El bey meye habch askar youd

Un point c'est tout

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Douda (Douda) le jeudi 07 avril 2005 - 20h33:

La Douda : ( Hak El Ouet International Tracking Station )

Le Ftileur : Message à Walda,

Cher Ami, tu es pour sure un Homme Jeune, qui s’intéresse au passé de son pays et en cela sois donc honoré, et surtout que la paix soit avec Toi.

Le site sur lequel tu t’exprime est un espace de libre parole, et de démocratie, où chacun des intervenants ne représente que lui-même, et non un quelconque groupe de pression, ni de propagande politique.

Pour répondre à tes questions qui sont légitimes, on pourrait formuler quelques affirmations succinctes, qui mériteraient une analyse en profondeur, avec le regard froid de celui qui cherche.

- Non aucun citoyen Tunisien n’a été expulsé de sa patrie, la loi ne le permettrait pas.

- Seuls des ressortissants étrangers, majoritairement des Français, furent expulsés lors de l’affaire de Bizerte en été 1961, et on en connaît qui sont même revenus, sans être plus inquiétés que cela !

- Les raisons pour lesquelles il y a eu expatriation massive, non seulement de ceux d’origine Israélite, mais de beaucoup de Musulmans sont multiples, et nous en citerons quelques unes :

* Le désire d’effectuer des études, qui présentaient des difficultés dans la Tunisie de l’époque.

* Des parents restés seuls au Pays, qui voulaient rejoindre des enfants qui avaient fait “ leur trou ”, à l’étranger.

* Des émigrants qui voyaient leur avenir, ailleurs que chez eux.

* Des minorités qui à tort ou à raison, poussés par tel ou tel évènement politique, ne se sentaient plus en sécurité.

* ... Il y en a bien d’autres dans lesquelles “ La chatte y retrouvera ses petits “...

Mais le malheur dans tout cela, est que tout ces expatriés, représentent pour la nation qui les a vue naître, un capital précieux qui s’est gaspillé, qu’elle a perdu, et qui à l’heure actuelle sont la masse manquante, forces vives qui n’ont profité qu’aux seuls pays d’accueil.

Mais Tu es jeune et certainement plein ressources que tu dois avant tout puiser en Toi même, étudies donc le passé sans le moindre sentiment de culpabilité, car tu n’es en rien responsable de quoi que ce soit, pose les questions qui te turlupinent, mais surtout regardes vers l’avenir car le notre il est plutôt derrière nous, tout en demeurant un homme qui cultive la Paix autant que la Justice.

Bien à Toi,

Wnessou El Douda

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Meyer (Meyer) le jeudi 07 avril 2005 - 17h41:

La chanteuse israelienne Achinoam Nini (Noa) sera la seule artiste aux funérailles du Pape.

http://www.haaretzdaily.com/
Thu., April 07, 2005 Adar2 27, 5765

17:11 Israeli singer Achinoam Nini (Noa) to be only performer at pope`s funeral (Israel Radio)

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Bazooka (Bazooka) le jeudi 07 avril 2005 - 17h38:

Quelqu'un, parmi les Tunisiens vivant actuellement en Tunisie qui nous font le plaisir de visiter ce forum depuis quelques jours (Walda, Trimeche ...), peut-il nous expliquer pourquoi Souad Arafat reside a Tunis et a Paris, au lieu de l'Autorite Palestinienne, en particulier depuis le deces de son mari ?

Voir post de Pinacolada ce jour a 15h58 (article AFP).

D'avance merci !

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par A_Soued (A_Soued) le jeudi 07 avril 2005 - 16h03:

Nous publions cet article parce qu'il est intéressant, mais avec des réserves. En fait après la rencontre Bush-Sharon dans le ranch de Crawford-Texas du 11 avril 2005, on saura si la négociation menée depuis 2 ans avec le président préricain,(plutôt qu'avec un partenaire sérieux palestinien, car inexistant), aboutit à des résultats justifiant le retrait unilatéral de Gaza. Parce que ce n'est pas rien de déraciner des milliers de familles de leur habitat, datant souvent de 2 générations et de leur gagne pain, qui est le fruit de la terre (serres de fleurs notamment, 40% de la production du pays....). Ce sacrifice pourrait être accepté si le président Bush s'engage formellement et officiellement à tenir les promesses faites quant au non retour des réfugiés arabes en Israël, à l'intégration des grandes implantations au territoire israélien et au tracé de frontières défendables. Or les critiques récentes de Condoleeza Rice ne laissent présager rien de bon. En insistant sur un état palestinien viable, elle rend non viable l'état israélien. L'exemple du lien entre Jérusalem et Maalé Adoumim (grosse implantation qui devarit être intégrée à Israël) est flagrant. Entre les deux villes, il y a un corridor de quelques km (appelé E1), permettant de relier la Samarie à la Judée par l'Est. S'il n'est pas comblé par des constructions israéliennes, l'état palestinien devient viable, puisqu'il y a continuité, mais l'état israélien n'est plus viable, puis que pour lui il y a séparation et discontinuité. Israël propose aux Palestiniens un tunnel et une route vers l'est de Maalé Adoumim, ce qui rendrait une certaine viabilité à l'état palestinien. Mais le problème demeure pour d'autres localités, et là le présidentBush doit choisir entre ses amis et ses ennemis d'hier et de demain. Voir aussi
www.nuitdorient.com

LA FOLIE D´ARIEL SHARON

Par Daniel Pipes, journaliste et écrivain
Paru dans le New York Sun du 6 Avril 2005
Titre de la Version originale anglaise: Ariel Sharon's Folly
Adaptation française: Alain Jean-Mairet

Après l'approbation de son budget, la semaine passée, le gouvernement d'Ariel Sharon semble prêt à faire évacuer plus de 8000 Israéliens vivant à Gaza, par la force si nécessaire.
Au-delà de la légalité douteuse de cette mesure et de l'absence de tout précédent historique (je défie les lecteurs de citer une autre démocratie qui aurait ainsi chassé des milliers de ses propres citoyens de leurs logements légitimes),le retrait prévu de l'ensemble des implantations de Gaza constitue un monumental égarement politique.
C'est également une énorme surprise. Après le désastre sur lequel débouchèrent les négociations israélo-palestiniennes d'Oslo (1993-2001), de nombreuses Israéliens révisèrent les hypothèses erronées d'Oslo, ouvrirent les yeux sur leur propre naïveté et décidèrent de ne pas répéter cette expérience amère. Les Israéliens brisèrent alors l'illusion voulant que le don de terres, d'argent et d'armes aux Palestiniens, en échange de promesses farfelues et ypocrites, allait calmer leur hostilité. Ils réalisèrent que, bien au contraire, cette attitude unilatérale renforçait encore le rejet de l'existence même de l'État juif par les Palestiniens.

Au début de 2001, l'électorat israélien avait largement comblé ses divisions.
Lorsque M. Sharon devint premier ministre, en février 2001, les dirigeants de Jérusalem semblait mieux inspirés et conscients de la nécessité, pour Israël, de revenir à la fermeté et à la dissuasion.

Ces attentes optimistes furent satisfaites durant près de trois ans, de 2001 à 2003.
M. Sharon mena alors avec un rare brio une double diplomatie qui consistait à présenter en même temps un visage souriant (envers le gouvernement américain et ses
partenaires situés à gauche de sa coalition) et un visage résolu (envers ses électeurs du Likoud et les Palestiniens). La détermination et la cohérence de ce
mandat ministériel ont immédiatement impressionné de nombreux observateurs, dont votre serviteur - je qualifiai à l'époque le parcours de Sharon de "numéro de virtuose mêlant sereinement de dures actions et des concessions verbales".

M. Sharon fut réélu la tête haute en janvier 2003 contre Amram Mitzna, un opposant travailliste qui plaidait pour un retrait unilatéral de Gaza, dans le style d'Oslo.
M. Sharon condamna alors clairement cette idée: "Un retrait unilatéral n'est pas unerecette pour la paix. C'est une recette pour la guerre." Après avoir remporté les
élections, ses discussions de février 2003 sur la formation d'un gouvernement de coalition avec M. Mitzna échouèrent en raison de l'intransigeance de M. Sharon sur "l'importance stratégique" de la présence d'Israéliens vivant à Gaza.

Pourtant, en décembre 2003, M. Sharon lui-même défendit le projet de retrait unilatéral de Gaza proposé par M. Mitzna. Et, bien qu'il l'ait fait dans un esprit très différent de celui qui présida à la diplomatie d'Oslo, sa décision n'en
possédait pas moins les deux mêmes principales caractéristiques.

D'abord, la décision du retrait de Gaza étant intervenue dans un contexte de violence accrue contre les Israéliens, elle justifie les voix palestiniennes qui soutiennent le terrorisme. Le retrait de Gaza est, concrètement, une défaite militaire. Il s'inscrit ainsi dans la ligne honteuse de l'abandon des positions et des alliés d'Israël au Liban, en mai 2000, un geste qui a fortement compromis le
respect arabe pour la puissance d'Israël, avec des conséquences de sinistre mémoire.
Le retrait de Gaza va très certainement aggraver la propension palestinienne à recourir au terrorisme.

Ensuite, le retrait embrase le climat politique au sein d'Israël, ramenant à la surface de dangereux penchants à l'exagération, à l'incivilité, à l'hostilité, voire à l'illégalité. La perspective de voir des milliers d'Israéliens chassés de leur foyer par la force rompt abruptement avec la tendance à une atmosphère plus saine
qui a prévalu pendant le calme relatif des années 2001 à 2003.

Certes, les plans de M. Sharon ont au moins un air de désillusionnement épargnant à Israël la notion floue d'un "nouveau Moyen-Orient" qui a tant fait de mal au pays
dix ans plus tôt. Mais d'un autre côté, ce projet est pire encore qu'Oslo. Au moins, ce dernier désastre était l'ouvre d'une gauche totalement désorientée. Une droite, menée par M. Sharon, s'y opposait alors vaillamment et fermement. Cette fois, c'est le héros de la droite, allié à l'extrême gauche, qui dirige la charge, et l'opposition n'est plus que marginale.

De nombreuses théories ont été avancées pour expliquer le changement d'attitude de M. Sharon sur la question du retrait unilatéral de Gaza dans les dix mois séparant
février et décembre 2003 - j'ai mes propres idées sur l'orgueil exacerbé des premiers ministres israéliens. Mais, quelle qu'en soit la raison, les conséquences sont évidentes.

Ariel Sharon trahit les électeurs qui lui apportèrent leur soutien, blessant au passage la démocratie israélienne. Il divise ainsi la société israélienne d'une manière qui pourrait bien empoisonner la classe politique pour des décennies. Il renie sa propre politique, pourtant fructueuse, vis-à-vis des Palestiniens. Il donne aux Palestiniens, aux Arabes et aux rejectionnistes musulmans le plus fort élan dont ils aient jamais bénéficié. Et il fait défaut à son allié américain en accordant une victoire majeure aux forces du terrorisme.

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Pinacolada (Pinacolada) le jeudi 07 avril 2005 - 15h58:

Messe à la mémoire de Jean Paul II à Tunis, Souha Arafat au premier rang
- TUNIS, 6 avr (AFP) © 2005 AFP -

Souha Arafat, la veuve du président palestinien Yasser Arafat, a assisté mercredi avec la communauté chrétienne de Tunisie à une messe solennelle dans la cathédrale de Tunis à la mémoire du pape Jean Paul II, a constaté un journaliste de l'AFP.

Tout de noir vêtue, Mme Arafat, accompagnée de l'ambassadeur de Palestine à Tunis, a assisté au service religieux présidé par l'évêque Fouad Twal, en présence de membres du corps diplomatique dont l'ambassadeur des Etats-Unis.

"Je suis trop émue par le sentiment que deux grands hommes de ce siècle, mon mari et le pape, nous ont quittés", a déclaré à l'AFP Mme Arafat qui réside à Tunis et Paris depuis la mort de son époux en novembre 2004.

"Jean Paul II aimait la Palestine, c'était un grand ami de mon mari et il avait prié pour lui lorsqu'il était malade", a-t-elle ajouté, affirmant que le défunt président palestinien partageait avec le pape "un désir de justice, de paix et d'amour".

"Ils sont partis tous les deux et la paix n'est pas encore là", a déploré Souha Arafat, versant des larmes durant la cérémonie, à laquelle ont assisté le président du parlement tunisien Fouad Mbazaa, le sécrétaire d'Etat aux affaires étrangères Hatem Ben Salem et le ministre des Affaires religieuses Boubaker El Khazouri.

Ont également pris place dans la cathédrale quelques centaines de pratiquants tunisiens, européens, africains, expatriés et étudiants d'Afrique noire ainsi qu'un petit groupe de Polonais arborant des emblèmes nationaux.

Des extraits de l'Evangile selon Saint-Jean ont été psalmodiés, alors que retentissait l'alléluia au son de l'orgue de la cathédrale, où le pape célébra le 14 avril 1996 sa première messe dans un pays arabo-musulman.

"Avec la même tendresse que pour de grands pays, il nous a apporté le réconfort de sa foi et de sa prière", a déclaré l'évêque de Tunis, rappelant les voyages du pape pour "accueillir avec amour des hommes de toutes races, cultures et traditions".

"Nous nous rappelons de sa tendresse pour la Palestine, l'Irak, le Darfour et tous les pays qui, en Afrique et sur d'autres continents, souffrent à cause de la dureté de coeur des hommes", a ajouté Mgr Tawal, qui fut proche collaborateur du Saint-Père durant près de vingt ans.

"En Jordanie et à Jérusalem, où j'ai eu la joie de l'accompagner (...), il mettait en valeur les traditions communes qui unissent les croyants, amorçant une réconciliation encore inachevée, dans une région qui a plus besoin de ponts que de murs de séparation", a-t-il poursuivi en référence au mur construit par Israël en Cisjordanie.

Pour dix millions d'habitants très majoritairement musulmans, la Tunisie compte quelque 20.000 catholiques et six lieux de culte, le diocèse de Tunis comptant plus de 50 nationalités.

Un service sera célébré à Tunis vendredi, jour des obsèques du pape, décédé samedi dernier à l'âge de 84 ans, a indiqué Mgr Twal.

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Claudia (Claudia) le jeudi 07 avril 2005 - 16h00:

Saul Bellow. L'Amérique perd un auteur et un critique majeur

L ' écrivain américain Saul Bellow, géant de la littérature du XX e siècle et chef de file de l ' école des romanciers juifs américains à l ' humour corrosif, est mort mardi à l ' âge de 89 ans.


Saul Bellow, décédé mardi, avait obtenu le prix Nobel de littérature en 1976. (Photo AFP, archives) (cliquez sur la photo pour l'agrandir)

Romancier de l ' échec et de la dérision, prix Nobel de l ittérature en 1976, Saul Bellow est mort mardi à son domicile, dans le Massachusetts .
Né au Qu é bec le 10 juin 1915 de parents juifs tout juste émigrés de Russie, Saul Bellow avait commencé à écrire dans les années quarante. Son premier succès d'envergure remonte à 1964 avec « Herzog », ou l'autobiographie d'un Américain névrosé aux prises avec la société des années soixante, hanté par les tourments et sollicité par les femmes, qui finira par flirter avec la folie.

« Cretinus americanus »

C'est sur cette veine critique qu'il était resté jusqu'au bout. En 1997, dans « Une affinité véritable », un de ses derniers romans, il s'en prenait au « cretinus americanus » et à la dictature du politiquement correct, qui fait des ravages sur les campus américains. Son dernier roman, « Ravelstein », est d'une autre trempe, et se présente comme un récit ou une biographie, celle d'un homme dont les dernières années sont racontées par un de ses meilleurs amis, un juif issu d'une vieille famille européenne. La critique y avait vu un dédoublement de l'auteur.
L e jour où le prix Nobel de littérature lui a été décerné , le 21 octobre 1976, l ' écrivain , pourtant, affichait ses doutes sur sa production à venir : « Les prix Nobel sont rarement une bonne chose pour les Américains, du moins pour les écrivains. Sinclair Lewis et John Steinbeck furent rarement sobres après l ' avoir reçu. Quant à Hemingway, il cessa d ' écrire . »

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Davideden (Davideden) le jeudi 07 avril 2005 - 15h13:

Walda,

Les Juifs de la terre de Tunisie represent avec leur decendents probablement 200000 personnes.
Certains en veulent, certain haissent, certains aiment, beaucoup sont ambivalent vis a vis de ce que leur ex-compatriotes ont fait ou laisse faire.

Je dirais que dans le but d'avancer les valeurs humaines, la mojorite des Juifs de Tunisie supportent le dialogue la paix at la reconciliation.

Dans le cas de notre spoliation nous ne sommes pas ceux qui doivent donner des comptes.

J'aimerais savoir votre perspective. Que pensent les Tunisiens de ta generation? Et celle de tes parents ou grand parents? Que vous ont ils dit?

Si j'etais un Tunisien musulman de 25 ans je m'y interresserais, non pas parce que le sujet de ce qui est arrive est au Juif est si crucial.
Je m'y interresserais parce que les methodes ant-democratiques et anti-humaines appliques aux minorites ont ete et sont aussi appliques a d'autre groupes juges dimes par le meme pouvoir.

Je suis persuade que la facon avec laquelle on traite les minorites et les autres groupes faibles reflectent sur la societe.

Donc si j'etais Tunisien musulman surtout de ton age, je voudrais revisiter ce que mon pays a fait pour pouvoir avancer la democratie, non pas necessairement pour les Juifs (ils n'y sont plus) mais pour les musulmans qui y sont.

Reconnaitre les fautes du passe est necessaire pour ameliorer le future.

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Maurice (Maurice) le jeudi 07 avril 2005 - 14h26:

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06/04/2005 18:33


GUWAHATI (Inde), 6 avr (AFP) - Des Indiens descendants d'une tribu d'Israël, prêts à immigrer en terre juive

Des milliers de membres de la tribu indienne des Bnei Menashe se préparent à immigrer en terre juive après avoir été reconnus comme des descendants d'une des douze tribus perdues d'Israël par l'un des deux Grands rabbins d'Israël, ont annoncé mercredi des dirigeants de cette tribu.

Les 6.000 membres des Bnei Menashe ou enfants de Manasseh, répartis dans les Etats du Nord-Est du Mizoram et du Manipur, ont été récemment officiellement reconnus descendants d'Israël par le Grand rabbin Shlomo Amar à Jérusalem.

Des juges rabbiniques sont attendus dans ces Etats éloignés pour convertir formellement les membres de cette tribu aux rites juifs orthodoxes et lancer la procédure pour permettre leur immigration en Israël, ont indiqué des dirigeants locaux sous couvert de l'anonymat.

Cette conversion doit leur permettre de procéder à l'"aliyah" ("montée" en hébreu), considérée par le sionisme comme un "retour" à une terre ancestrale, sans avoir besoin de requérir l'autorisation du ministère israélien de l'Intérieur.

Deux juges rabbiniques s'étaient rendus en Inde l'année dernière pour enquêter sur cette tribu.

"Après examen approfondi de leurs conclusions, il a été décidé que les Bnei Menashe étaient effectivement des descendants d'une tribu d'Israël et qu'ils devraient être rapprochés du peuple juif", a dit le rabbin Eliahou Birenbaum, porte-parole du Grand rabbin Amar dans un communiqué reçu par les chefs de cette tribu.

"Nous n'avons pas de mot pour exprimer notre joie", a dit Peer Tlau, un ingénieur âgé de 48 ans, joint par téléphone à Aizawl, capitale du Mizoram. "Nous attendons maintenant le jour où nous pourrons immigrer vers notre terre promise, Israël", a-t-il poursuivi.

"Nous avons chanté, cuisiné des plats spéciaux et fait des prières spéciales pour célébrer la nouvelle" lorsqu'elle a été connue, a de son côté raconté Elishevah Zodingliani, journaliste dans cette même ville.

La décision du Grand rabbin met fin à des années de querelle, les Bnei Menashe faisant pression pour que soit reconnu leur droit au retour.

Quelque 800 membres de cette tribu ont réussi à immigrer vers Israël depuis 1994. Un organisme privé, l'association Amishav Association, s'était alors saisie de leur cas en dépit des inquiétudes des autorités israéliennes qui craignaient de voir arriver cette communauté pour des raisons économiques.

Les derniers 71 membres de cette tribu avaient quitté le Nord-Est indien pour Jérusalem en mai 2003. Le ministère de l'Intérieur a depuis gelé l'attribution de visas d'immigration aux Juifs du Mizoram et du Manipur.

"Maintenant que le Grand rabbin nous a formellement reconnus, il ne devrait pas y avoir de problème pour émigrer vers notre terre natale", a estimé un étudiant Yonathan Ralte.

En plus des noms, les membres de cette tribu partagent des pratiques en commun avec la tradition juive, comme celle de la mezuzah (ou parchemin avec des écrits de la Torah) placée à l'entrée de leur maison ou bien le port de la kippa pour les hommes pendant les prières.

Dans l'Etat du Mizoram, où environ 87% des 900.000 habitants sont chrétiens, l'Eglise a maintenu une position neutre sur ce dossier même si des dirigeants religieux se sont opposés à la conversion au judaïsme.

"Cela ne nous pose pas de problème si quelqu'un décide de se convertir au judaïsme car chacun à le droit de choisir sa foi", a dit Lalrinawma, modérateur au Synode presbytérien du Mizoram.

Dix des douze Tribus qui vivaient dans le royaume d'Israël au temps de la Bible ont été dispersées à la suite d'une invasion des Assyriens en 721 avant notre ère. Ces tribus ont été envoyées en exil ou se sont assimilées avec d'autres peuples. Cette disparition a ensuite alimenté toute une littérature sur le destin de ces tribus perdues.

LA CROIX

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Albert (Albert) le jeudi 07 avril 2005 - 14h24:

'...Je voudrais savoir si les juifs de tunisie en veulent aux gens avec qui vous avez coexisté pendant des siècles, même si j'admets qu'il pourrait y avoir eu beaucoup d'erreurs à l'égard de la minorité juive à l'époque....!' DE WALDA.

Walda,

Si tu retournes en Tunisie, va visiter le musée du Bardo....Là où en principe, tu trouveras des armures Carthaginoises, des fresques bien entretenues etc...

Dis moi si tu trouves un livre ancien ou bien une petite preuve de la vie des juifs, installès bien avant les autochtones,en ce temps là?..?
Demande à un guide où est la salle des JUIFS DE TUNISIE....! Où est leur richesse culturelle, où sont leurs tenues vestimentaires...D'époque...
etc..Il te dira fi beit HAIM...Au Borgel...

Certains ont de la chance de sauvegarder des CPA....! Des anciens juifs en CPA, des reliques en papier usè, c'est à dire des natures mortes que HAI collectionne avec passion .

Nous avons aussi la chance de trouver des écrivains tunisiens juifs qui perpetuent encore, à travers des livres la mémoire juive tunisienne pas en Tunisie mais un peu partout dans le monde et surtout en Israël...

Essaye de t'instruire là bas lorsque tu vas en vacances en Tunsie et vient nous raconter ce que tu as trouvè...

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Soleil (Soleil) le jeudi 07 avril 2005 - 12h07:

Hebron/Arutz 7 Commentary

Chop off their tongues?

by David Wilder

The Jewish Community of Hebron

April 3, 2005

Shalom.

I was aghast, reading an article titled "Disengagement and Halacha" by Eitan Kastner. [http://www.yucommentator.com/news/2005/03/29/News/Disengagement.And.Halacha-900453.shtml – username: dwilder; password: eretz] Posted a few days ago, this article summarizes a program recently held in New York, concerning the current 'disengagement' and its status in Jewish law (Halacha in Hebrew). Sponsored by the Yeshiva University Israel Club, the program featured three noted and important Rabbis, all holding major positions at Yeshiva University.

For those of you not familiar with this institution, USnews.com ranks Yeshiva University 46th on its list of national universities, together with Penn. State, the University of Texas and others, a few places above Syracuse, George Washington and Boston U. According to encyclopedia.com it is " the oldest and largest university under Jewish auspices in the United States… and includes the well-known Albert Einstein College of Medicine, the Talmudic and Israel research institutes, and the graduate school of mathematical studies."

Yeshiva University is a bastion of higher education, combining the best of Jewish educators, together with top notch secular programs. Many graduates of the undergraduate and postgraduate studies are official, ordained rabbis.

Amongst the university's top educational staff are Chancellor Rabbi Dr. Norman Lamm, Dean Rabbi Zevulun Charlop and Spiritual supervisor Rabbi Yosef Blau. These men considered to be, literally, 'the cream of the crop," scholars with international reputations, spoke at the above-mentioned program.

This is one of the reasons I am so upset.

In short, these three rabbis all agreed that according to strict Jewish Torah law, the government of Israel can justifiably 'give back territory if they feel that the welfare of the country depends on it.' The foundation of their opinion is a rabbinic ruling which says, "the law of the land is the law" (dina d'malchuta dina). Simplistically, whatever the government legally decides, is valid.

They also all oppose 'refusal to obey orders' by soldiers and police, forced to carry out Sharon's dirty work.

However, former university president Lamm goes several steps further. Speaking about 'ideology of fundamentalist settlers,' Lamm says, "When you take any mitzvah and you make it a supreme mitzvah above all other things in a way that Chazal (our Rabbis) do not say, then it is a form of idolatry." In other words, because we wish to save Eretz Yisrael we are all idol worshipers.

He adds, ""Whether the government should do it or should not do it is irrelevant. The government, having done what they did, we have no choice but to support them," and concludes that refusers should be "appropriately punished."

Rabbi Blau had the last word: ""Those who are so adamantly opposed to it [disengagement] should come up with an alternate policy with a long range approach."

It's difficult for me to relate to these men as 'Rabbis' – their opinions border on blasphemy. And this is how they are teaching their students?!?

True, 'the law of the land is law,' is legitimate but only as long as it does not negate Torah. Rabbi Dov Lior, Chief Rabbi of Hebron-Kiryat Arba, in answer to a question writes: "During the First Temple Era there were kings who broke Torah law. The prophets were sent to admonish them. It makes no difference, kings or prime ministers, if they act against Torah, Jewish law prevails and one is not obligated to obey them."

For example, should the government decide that 'the welfare of the State' demands that all Jews work on Shabbat – the Sabbath, or that all Jews must eat, at least once a day, a mixed meat and dairy meal (which is forbidden), how would these same Rabbis rule? In the days when the Greeks and the Romans forbade Torah study, did the great teachers obey? Rabbi Akiva, perhaps the greatest of our Sages, was tortured and killed by the Romans for teaching Torah to the masses. Should a future government decide, G-d forbid, to abandon Ma'arat HaMachpela and Temple Mount, how would these esteemed Rabbis rule?

Jewish law forbids abortions (excepting cases when the woman's life may be jeopardized by the pregnancy). Would these Rabbis permit abortions because a state assembly has decided that 'it is in the best welfare of the state' to allow them?

There is also a question as to who can define 'what is good for the state.' Rabbi Lamm says: "If you ask a rabbi how to treat Hutchins disease...don't. If you do, there is something very wrong with you. The rabbanim are experts in halacha. They are not experts in other fields." Who, in our case in Israel, is the expert? According to Yediot Achronot senior military correspondent Alex Fishman (as reported by israelnationalnews.com), "IDF sources predict that immediately after the disengagement, the ceasefire is expected to end with terrorist attacks in and from Judea and Samaria. Among the threats are mortar and Kassam rockets on Israel's new toll-way Highway 6, as well as other areas in the coastal plain and the Afula area. The "regular" ambush attacks on roads, as well as attacks on army bases and towns in Judea and Samaria, are also expected. The Palestinian terrorists are heavily-armed, Fishman writes: "Despite the successes in discovering arms-smuggling tunnels [between Egypt and Gaza], in the battle between smuggling and thwarting smuggling, the smugglers have won."

According to army estimates, in the eight-month period between July 2004 and February 2005, over 3,000 assault rifles were smuggled into Gaza, as well as 400,000 bullets, 400 pistols, and 600 kilograms of explosives.

In addition, over 180 anti-tank rocket launchers and 5 anti-aircraft rockets are now in the possession of the Palestinian terrorists. In short, Fishman sums up, "stopping the smuggling has become a matter of national existence. It is liable to spell the difference between a diplomatic agreement and a comprehensive war against the Palestinians."

So, who is the expert on what's best for Israel – Sharon, or top military analysts? It is a well known secret that both Chief of Staff Moshe Ya'alon and Intelligence Chief Avi Dichter were axed by Sharon due to their professional opposition to the abandonment of Gush Katif.

Rabbi Lamm's statement about idolatry is incomprehensible. The very pillars of the Jewish people are founded on Eretz Yisrael. There is no question that the Jewish people came into existence in order to fulfill Torah in the Land of Israel. Without Eretz Yisrael there is no Jewish people. They are intrinsically entwined. So how can a 'learned Rabbi' define 'fundamentalist settlers' as idol worshipers because they desire only to preserve what is rightfully ours, the land that is the basis of our existence?

Eretz Yisrael has been defined as 'the soul of the Jewish people.' Who is best suited to deal with the soul – Rabbis and Torah scholars, or corrupt politicians?

And last, but certainly not least, I must reply to Rabbi Blau, who demanded " an alternate policy with a long range approach." There is only one plan that I know of, that I have no doubt, would work. And it is not an alternative plan, rather it is the primary plan. That is, of course, that Rabbis Lamm, Charlop and Blau should move themselves, with their entire institution, from New York, to, say, Neve Dekalim, or maybe Hebron, or perhaps Jerusalem, or, as a last resort, Tel Aviv. That is the policy that G-d had in mind some 3,700 years ago when He commanded Abraham to walk from Iraq to Eretz Yisrael. I guess you could also call it a 'long-range approach,' – eternal approaches could be defined as 'long-range.'

One final point: I don't know much about the family history of Rabbis Lamm and Blau. However, Rabbi Zevulan Charlop's grandfather was the renowned Torah scholar, Rabbi Ya'akov Moshe Charlop, the principal student of Rav Avraham Yitzhak HaCohen Kook, the first Chief Rabbi of Israel. Rabbi Charlop, a true lover of Eretz Yisrael was a bountiful and sublime writer. But he also knew how to make a blunt point.

When the British suggested a "partition plan", dividing Eretz Yisrael into two entities, Rabbi Charlop wrote: "Behold, the matter is simple and clear – Heaven forbid that the Jewish People relinquish any tiny concession of any iota of land that is sanctified with the holiness of Eretz Yisrael…. There is no doubt that if the matter reaches the point where we will need sign an international agreement that includes any form of surrender of our rights to Eretz Yisrael, it is preferable for those signing to chop off their thumbs, rather than to chop up the garden of Zion." [http://israelnationalnews.com/english/newspaper/torah/ask-rabbi-13-Jun-03.htm]

What would Rabbi Charlop say today about these men? Maybe he would suggest chopping off their tongues so as not to defile their mouths, agreeing to dismember our Land?

With blessings from Hebron.

Help Gush Katif: www.katifund.org – See Gush Katif movie and Powerpoint presentation thru link at hebron.com homepage

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