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Discus: ADRA : LES COMMENTAIRES D'HARISSA: Commentaires 2007: Commentaires Mars 2007: Archive jusqu'au 15/mars/2007-1
Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Roger_Chemouni (Roger_Chemouni) le mercredi 14 mars 2007 - 23h53:

7 ième festival du film israélien de Paris

21 – 27 mars 2007

Au Gaumont Marignan Champs Elysées

I ) LONGS METRAGES

“MEHILOT” (Pardon) 2006 de Uli Aloni Premier film du fils de Shulamit Aloni, pionnière du mouvement pour la paix en Israël dans les années 70 se veut un film sur la clémence , la culpabilité au travers l’histoire d’un américain israélien David contraint de se faire interner en raison d’une santé mentale défaillante . L’asile se trouve sur les ruines du village de Deir Yassine qui fut occupé en 1948 par des survivants de l’Holocauste. après le massacre de ses habitants par des membres de l’Irgoun et dit on communiquèrent avec ses deniers ; Et David a lui aussi ses propres fantômes mais quelle hantise pourchasse David?


Dans YAMIN KFUIM (jours glacés) de Danny Lerner La même question s’applique à Méow cette femme instable ,qui sortie vivante d’un attentat usurpe l’identité d’une des victimes qu’elle avait approchée par Internet . Elle partira à la découverte de cette dernière et cette identification va bousculer son existence qui était déjà une drôle de vie.


SHALOSH IMAOT (3 mères) de Dina Zvi Riklis est le portrait de 3 mères, 3 sœurs nées à Alexandrie empêtrées dans les contradictions familiales et dans un passé dont elles portent un regard languissant. La maladie de l’une d’elles va redessiner leurs rapports


MELANOME MON AMOUR de David Ofek et Joseph Madmony est l’un des films les plus percutants du festival car il mélange une histoire vécue et une narration fictionnelle . Uzi marié à une danseuse voit son existence bousculée le jour où sa bien aimée est atteinte d’un cancer qui lui laisse pu de temps à vivre. Il lui cachera l’échéance de survie pour éviter d’autres heurts dans sa vie
Le film est troublant quand nous apprenons que l’acteur joue son propre rôle quelque peu modifié, que ce vécu tragique doit être revécu ; que le personnage qu’il interprète décide de témoigner par l’image. Les deux auteurs vont éviter toute misérabilisme, et tout pathos . Bien au contraire la caméra pudique soigne les approches évitant les gros plans laissant le spectateur certes témoin mais jamais voyeur. Le passé de documentaristes des auteurs y est pour beaucoup dans cet essai remarquable et espérons le remarqué.


SHALOSH IMAOT (3 mères) de Dina Zvi Riklis est le portrait de 3 mères, 3 sœurs nées à Alexandrie empêtrées dans les contradictions familiales et dans un passé dont elles portent un regard languissant. La maladie de l’une d’elles va redessiner leurs rapports et changer leur destin. Un film fluide serein comme le parcours de ses trois protagonistes .


HADVARIM SHEMEAHOREI HASHEMESH (les choses derrière le soleil)
Itzhak est contraint de se rendre après 10 ans de silence au chevet de son père tombé dans le coma. Tandis qu’il s’approche de l’être aimé , sa famille l’ignore davantage ; seule sa fille de 10 ans partage la même démarche , se rapprochant de son grand père, s’enivrant d’un passé et de secrets familiaux. Deux films qui parlent de la famille, d’un passé encore présent et d’un présent lourd a assumer

Un hommage sera rendu à Uri Zohar réalisateur des années 60 devenu rabbin , qui avant de donner dans le cinéma populaire a révolutionné en 1965 le cinéma avec un film audacieux « Un trou dans la lune » , œuvre non consensuelle , déroutante qui fit fuir le public israélien peu enclin à son style narratif et pourtant si novateur par son esprit anarchique révolutionnaire et d’obédience « Nouvelle Vague française »



II) DOCUMENTAIRES


MADRID avant HANITA de Eran Torbiner
La guerre d’Espagne a fait ses émules ; ces hommes et femmes qui vinrent combattre contre le fascisme . Parmi ces 40 000 volontaires , 7000 étaient juifs ; le documentaire s’intéresse aux 300 d’entre eux venus de Palestine. Ces derniers fréquentaient des arméniens communistes et des arabes au grand dam des juifs sionistes et des anglais apeurés d’une alliance , certains moururent sans nom sur leur tombe. , l’auteur tente de leur redonner une identité, interroge quelques uns des rescapés et tenter d’approfondir leurs choix et de souligner que l’implication de soldats et civils juifs dans des guerres et des révolutions étrangères n’était guère nouveau ( Le XX siécle le prouvera comme le fameux groupe Manuchian )


JE SUIS JUIF ! JE SUIS JUIF !
A nouveau il est question de la Résistance juive de la Seconde Guerre Mondiale , cette entité méconnue et pas reconnue et principalement des Eclaireurs Juifs de France ( Fondée en 1923 par Robert Gamzon, dissoute par le gouvernement de Vichy) qui jouèrent un rôle important dans le sauvetage d’enfants juifs durant ces années terribles.
SOUVENIRS de de Shashar Cohen & Halil Efrat
C’est le troisième documentaire évoquant la résistance juive en contant l’histoire du père d’un des 2 réalisateurs qui a servi dans la Brigade Juive, et qui part à la à la recherche d’un passé dans l’Europe d’Aujourd’hui et qui lui réservera des surprises.


HATS OF JERUSALEM
Quel est cet apparat indique l’identité culturel, politique ou religieuse de celui qui le porte et couvre la tête de millions d’humains, servant parfois à les différencier voire à les reconnaître .L’auteur tente de répondre à cette question , présentant le chapeau sous ses différentes formes symboliques et souvent religieuses :Kippa, calot, toque voile, béret ,couronne d’épines, coiffe, foulard . Pour étayer ces propos ce dernier se tourne vers les fabricants du dit objet et vers les représentants religieux et tente d’avoir réponse au rôle du couvre chef.
Dans « La leçon d’hébreu » de David Ofek le dénominateur commun est la langue ; celle transmise aux nouvelles générations comme elle le fut aux anciennes ( les immigrants) qui durent délaisser la leur. Cet apprentissage n’est pas seulement une voie de communication mais une entrée dans un monde nouveau ( la société israélienne ) et dans des relations humaines neuves.


SOYEZ FECONDS ET MULTIPLIEZ VOUS de Shosh Salam
Le film est une approche sensible de la condition de la femme réduite à un rôle de procréatrice passive et soumise nonobstant toute existence spirituelle et sociale . Film dénonciateur d’une société patriarcale qui interroge et écoute ces femmes éternellement enceintes ou en allaitement permanent , souvent lasses de ce rôle écrasant.


LES SOEURS KHABANA de Gilad Melzer
Le film parle du vécu après l’Holocauste , de mémoire confrontée au travers le portrait étonnant de 4 sœurs ayant vécu ensemble dans les camps de la mort.
D’autres thèmes sont évoqués : Les laissez pour compte et les marginaux (« En compagnie du chat mort » « Les garçons du trottoir » ) L’immigration (« Le vent de Kaddim »)




Cette programmation reflet d’une société bousculée , meurtrie qui affiche des d’émotions contradictoires, au travers de la recherche d’un passé incompris mal ausculté, exorcisant des démons ,affichant ses blessures et revendiquant une réalité plus sereine

Une part belle est comme à l’accoutumée faite aux documentaires dont les sujets confirment la programmation disparate , la prodigalité de cette production qui hormis les Etats Unis n’a rien à envier aux autres pays . En somme un festival riche qui prend ses aises par sa pérennité
et par sa diversité dévoilant d’une part la percée du cinéma israélien ( Festival de Berlin, De San Francisco, Montréal ) devenu de plus en plus mature, pertinent et communicatif.


La reconnaissance des cinéastes israéliens va en grandissant ; après une rétrospective Amos Gitaï , c’est un hommage à David Perlov cinéaste marginal , documentariste pertinent qui offrit les lettres de noblesse au cinéma Israélien en filmant autrement à la Alexandre Astruc et sa « caméra stylo » filmant comme on écrit ,refusant le consensuel et le commercial .Il fit un journal 10 années durant « Diary 1973-1983 » (Sortie DVD fin Mars 2003) qui constitue un passionnant regard de la vie sociale israélienne et sur les crises qu’elle traverse , de son pays d’origine ( Brésil) de sa famille , de ses amis et des connaissances. Œuvre influente
Pertinente qui fit dire à Jean luc Godard « IL est des films qui sauvent l’honneur d ‘un pays, Diary en fait partie ».


Roger Chemouni

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Braham (Braham) le mercredi 14 mars 2007 - 20h17:

Cacouboulou, mon ami

Je crois que c'est plus un Sarkophage qu'un Sarkoscope, et de la pire démagogie.

N'importe quel Chomeur-avec-magnétoscope aurait pu cueillir un meilleur bouquet et pour n'importe quel candidat. Il n'aura que l'embarras du choix, parce que ces politiciens disent n'importe quoi, n'importe ou, une chose et son opposé.



La méthode n'est pas très loin de la propagande de nos voisins (et leurs amis, les juifs de l'extreme gauche). Des coupeurs de bandes magnétiques qui, tout en nageant dans la merde, crient que ça pue le poisson pourri chez les autres.



Je ne suis pas de nationalité française, donc de quoi me mélerai-je ?

Contrairement aux autres pays démocratiques (les USA, ne t'en deplaise) qui changent leur politique avec le nouveau président élu, la France n'a pas changé la sienne, dans notre région, depuis De Gaule, donc je ne crois pas que l'un des candidats fera mieux que l'autre.



Alors, tant qu'on est en démocratie relative, permets moi, de remps en temps, de rigoler sur tous les candidats et sur ceux qui, par naiveté ou par méchanceté, se permettent de salir ceux qui ne leur plaisent pas.

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Shira (Shira) le mercredi 14 mars 2007 - 18h35:

Journees d'etude sur le theme "Judaisme et Francophonie" les 20 et 21 Mars a l'Universite de Tel-Aviv -Traduction simultanee
http://www.tau.ac.il/humanities/french/candidates/evenemets.files/Judaism_francophonie.pdf

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Viviane (Viviane) le mercredi 14 mars 2007 - 18h11:

Mini reportage au pays de l'Apartheid.
Hier matin je me suis rendue à une antenne de l'hopital Assouta à Petah Tikvah pour être opérée d'une excroissance sur un doigt de pied. Nous fûmes accueillis par une jeune fille de type yéménite qui ne paraissait pas tout à fait réveillée.Sans doute avait-elle trop traîné à la discothèque hier soir... Elle nous dirigea vers la personne en charge de remplir le dossier médical à remettre au chirurgien.Une très belle femme voilée qui ne faisait découvrir que son visage (et qui ferait pâlir plus d'un Sarkozy au nom de la laïcité)nous accueillit. Mon mari se chargea de m'ôter la chaine surmontée d'un Magen David que je portais autour du cou. Malheureusement celui-ci glissa sur le carrelage.La jeune infirmière voilée plus rapide, se baissa, le ramassa et nous le remit accompagné d'un large sourire.
Au pays de l'apartheid, un jeune homme m'installa sur un lit roulant pour me rendre au bloc opératoire. J'étais très détendue, devant subir qu'un anesthésie locale. Sur le parcours il se mit à fredonner de la musique arabe qui ne m'était pas étrangère. Je me mis à l'accompagner. Nous formions un duo inséparable. C'était un palestinien fan de Farid el Attrach.
Au bloc opératoire du pays de l'apartheid, exposé à tous les vents, toutes les langues s'entremêlaient, les chansons aussi: Kalinka, les bateliers de la Volga, le temps du muguet pour les "Roussits", une chanson de Farid bien connue où il est question de "la lumière de mes yeux" fut entonnée par un palestinien et une tunisienne.
L'intervention achevée,on me ramena dans la salle de réveil, bien que ne me suis pas assoupie un instant.
Au pays de l'apartheid, cher à Monsieur Jimmy Carter et aux "Durbanistes", je fus accueillie par un suissesse francophone, demeurée protestante et qui vit en Israël depuis trente ans.
Proche du départ, tout le personnel ne manqua pas de nous dire au revoir, "refoua chelema" dans la langue du pays de l'apartheid sans oublier mon palestinien avec qui, pour finir, nous entamions en duo la phrase classique : "salam alik!"

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Cacouboulou (Cacouboulou) le mercredi 14 mars 2007 - 16h20:

Par Cacouboulou (Cacouboulou), le mercredi 14 mars 2007 - 16h17 :

Le Sarkoscope du petit bonhomme aprés cinq années au gouvernement UMP,,, Efficace ce mec non?

http://www.dailymotion.com/video/x1f0om_sarko-ouvrez-les-yeux

Bon kif à tous.

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par A_Soued (A_Soued) le mercredi 14 mars 2007 - 08h25:

LA PALESTINE SUSCITE DES MENSONGES

Par Jonathan S Tobin, rédacteur en chef de Jewish Exponent – Philadelphia- USA

Paru dans le Jerusalem Post du 1er Mars 2007 repris dans l'éd Internationale du 9/15-3-2007

Traduit par Albert Soued, www.chez.com/soued/conf.htm pour www.nuitdorient.com

Titre original: "the Palestine Purimspiel" ou les blagues de Pourim sur la Palestine

C'est la mode aujourd'hui chez les antisémites et chez ceux qui ont la haine viscérale d'Israël de dire qu'on les fait taire, alors qu'on n'entend plus qu'eux dans la cité.

Dans le cas où vous ne l'auriez pas su … le mois dernier, les campus universitaires des Etats-Unis, du Canada et de Grande Bretagne ont accueilli "la Semaine de l'Apartheid Israélien". D'éminents érudits et artistes s'y sont réunis pour partager la même opinion, l'attitude exécrable de l'Etat d'Israël (vis-à-vis de ses minorités).

Cette blague étonnante a été présentée au Collège Hunter de New York, à l'Université de Toronto et même à Oxford et Cambridge, mais là c'est à peine choquant.

Ce qui paraît étrange, c'est l'augmentation sensible ces dernières années du dénigrement systématique de l'état d'Israël et pas seulement dans les universités, et surtout l'influence croissante de Juifs opposés à Israël, lors de ces événements. L'inversion de la vérité y est devenue monnaie courante, alors que les communautés juives fêtent Pourim, la commémoration d'un holocauste évité ou plutôt renversé. En effet, on fait passer un minuscule état Juif pour le puissant oppresseur de vastes univers arabes et musulmans.

Pourim est une fête où on commémore le sauvetage des Juifs de Perse qui, à la fin de l'exil de Babylone (5ème s avant l'ère courante) étaient condamnés à mort en tant que nation. Le complot ayant été déjoué, depuis cette époque, on célèbre cette heureuse issue par une fête folle où on se travestit, on fait des blagues ou des mimes, on joue des rôles ou aux cartes, où tout est occasion de "renverser le sort" ou le destin (pourim en hébreu).

Alors que ces facéties sont des jeux innocents de courte durée, les travestissements de la réalité politique opérés par la foule anti-israélienne sont des canards continus dont la puissance devient envahissante au point de nous concerner tous. L'accusation d'Israël pour "apartheid", rendue populaire aux Etats-Unis par le livre odieux de l'ex-président J Carter, est une insulte aux souffrances des Noirs Sud-Africains. Elle est si éloignée de la vérité que tout débat sur le sujet frôle l'absurde. Dans la démocratie Israélienne, il est notoire que la minorité arabe jouit non seulement de la liberté de vote, mais de la liberté de parole et d'expression, aussi bien au Parlement, avec une forte et tonitruante représentation arabe, qu'au gouvernement, où un ministre arabe vient d'être nommé (1).

Depuis une quinzaine d'années, la politique constante des gouvernements successifs d'Israël a été de se dessaisir de leur autorité sur nombre de territoires contestés, territoires saisis lors de la guerre imposée par les pays arabes voisins en 1967. Depuis les accords d'Oslo en 1993, les Palestiniens sont autonomes; et ils gouvernent Gaza comme un état indépendant, depuis le retrait unilatéral (et douloureux) de 2005. A Gaza il n'y a plus aucun soldat Israélien seulement, mais aucune trace de vie juive…

Les Palestiniens ont refusé toute offre de paix, même avant la renaissance de l'Etat d'Israël en 1948 sur sa terre historique. En l'an 2000, leur chef Yasser Arafat a refusé une offre d'état souverain, où il pouvait contrôler pratiquement tous les territoires contestés en Judée et Samarie et tout Gaza. Sa réponse à cette offre a été une guerre d'usure et de terreur qui a duré 5 ans. Depuis, les Palestiniens ont élu librement le Hamas, un groupe terroriste, pour les gouverner. La Charte de ce groupe prévoit la destruction de l'Etat d'Israël (et ses chefs le répètent à toute occasion).

Ainsi même pour les Juifs qui souhaitent se débarrasser de tous les territoires acquis lors de la guerre d'auto-défense de 1967 – par exemple le groupe "la paix maintenant" – et pour ceux qui soutiennent par principe tout processus de paix (malgré d'évidentes embuches), il est clairement compris que si le conflit persiste aujourd'hui, ce n'est pas du fait de l'état d'Israël.

Pourtant, malgré ces faits, les notions inversées d'Israël "agresseur" et des Palestiniens "victimes" persistent. Elles persistent non seulement chez tous les extrémistes, les groupes gauchistes ou ceux de la droite la plus fasciste, mais aussi dans les milieux libéraux et universitaires d'Europe et d'Amérique où elles sont communément admises.

Et malheureusement de nombreux Juifs y sont inclus et, dans ce travestissement de la réalité, ils oeuvrent à inverser le verdict final de Pourim.

Dans le livre d'Esther qui relate le drame de Pourim, ce n'est ni une force extérieure, ni la Providence (qui y est cachée) qui sauve la situation, mais les Juifs eux-mêmes dans la personne de la vaillante Esther, du sage Mordekhay et de toute la communauté qui se lève pour se défendre et neutraliser l'ennemi.

Aujourd'hui à l'inverse, ce sont souvent les Juifs eux-mêmes qui rendent respectables des événements débiles, comme la grande messe de l'"apartheid d'Israël".

Il faut préciser ici qu'on ne conteste pas le droit de critiquer le gouvernement israélien ou sa politique. On peut en effet raconter plein de blagues de Pourim sur l'état d'Israël dont les dirigeants n'ont pas toujours brillé par les bons et loyaux services rendus. Et la lourde bureaucratie officielle, butée et arrogante, n'a rien à envier au service "véhicules" de tout état américain. Et les blagues de Pourim dont nous parlons ne concernent pas l'éthique du premier ministre Ehoud Olmert qui laisse à désirer ou l'incompétence de tel ou tel chef militaire ou responsable politique.

Nous voulons parler de la campagne de déligitimation de plus en plus "au vitriol", relative au droit du peuple Israélien d'élire ses dirigeants, qu'ils soient sages ou cinglés, son droit à se défendre contre la terreur et la menace d'annihilation, venant aussi bien des Palestiniens que des mollahs Iraniens. Et les Juifs qui participent à cette campagne, qu'ils soient des intellectuels Américains irresponsables ou des extrémistes Israéliens ayant mauvaise conscience de mener une longue guerre contre des terroristes, doivent comprendre que miner Israël n'est pas un simple jeu qu'on peut aborder allègrement, sans le payer d'un sang juif innocent.

Pour tous les autres, y compris ceux qui pensent que parler d'Israël n'étant pas politiquement correct, on ne s'y engage pas, nous devons nous rappeler que les mensonges de la blague de l'"apartheid" doivent être combattus avec la même force que celle des anti-sionistes, et pas seulement avec de bonnes intentions.

Dans un inversement des réalités dignes de la fête de Pourim, il est devenu "branché" aujourd'hui chez les antisémites et chez ceux qui ont la haine viscérale d'Israël de dire qu'on les fait taire, alors qu'on n'entend plus qu'eux dans la cité (2).

Nous devons protéger la libre expression d'opinion pour tous. Parallèlement, ceux qui soutiennent le droit de tout peuple à l'auto-détermination et à l'auto-défense, sauf pour le peuple Juif, sont des racistes et méritent qu'on les montre du doigt comme tels.

La leçon de Pourim est que tout un chacun, quelle que soit la sécurité dans laquelle il vit, ne peut reposer tranquillement alors que la haine de l'autre traîne dans la rue. C'est pourquoi toute personne décente, juive ou non, doit réagir aux mensonges inventés tous les jours par les anti-sionistes.

Comme pour Haman, (organisateur du complot de Pourim, qui a été pendu haut et court), nous ne pouvons pas laisser aller ces propagateurs de mensonges menant au meurtre.

Notes de la traduction

Les parenthèses du texte sont du traducteur

(1) Nous pouvons témoigner qu'aussi bien le gouvernement Israélien que les Institutions privées Israéliennes font tout ce qui est dans leur pouvoir pour séduire les arabes Israéliens, les choyant notamment dans les universités et les hôpitaux. Ils subissent plus que les autres les contrôles de sécurité, du fait que, sous l'effet d'une propagande insidieuse, une partie non négligeable de la population a pris le parti des extrémistes Palestiniens et se conduisent en ennemi du peuple.

(2) Voilà un texte du New York Times repris par le "Courrier International" du 8/3/07, émanation du Monde: “Tout le monde est réduit au silence – les Juifs, parce qu’ils ont l’obligation de soutenir Israël, et les non-Juifs, parce qu’ils ont peur de passer pour des antisémites. Résultat, personne n’aborde le sujet” – texte qui est un travestissement notoire de la réalité du terrain.

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Cacouboulou (Cacouboulou) le mercredi 14 mars 2007 - 01h28:

Cher Sarel,

C'est à la fois tout ce que vous énumérez, collectivement, ou pris individuellement selon la propre perception de chacun.

Cela vous convient-il ?

Bien à vous,

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Lu_Sur_Adra (Lu_Sur_Adra) le mercredi 14 mars 2007 - 00h08:

Nouveau forum

Election Présidentielle 2007

http://harissa.com/forums/read.php?56,35339

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par A_Soued (A_Soued) le mardi 13 mars 2007 - 21h16:

GEORGE SOROS ET LE PROBLEME DES JUIFS AYANT LA HAINE DE SOI

Par Dennis Prager

Jewish World Review 27 février 2007

Adaptation française de Sentinelle 5767

Qu’ont en commun Karl Marx, Leon Trotsky, Noam Chomsky and George Soros ?

C’étaient / ce sont tous des extrémistes, nés de parents juifs, sans identité juive, et ils ont fait du mal aux Juifs (sans parler des non juifs).

Le terme “Juifs non juifs” est généralement attribué à l’historien juif Isaac Deutscher, qui écrivit un essai portant ce nom en 1954. Le terme décrit l’individu qui, bien que né juif (le judaïsme consiste en une identité nationale, en l’appartenance à un Peuple, et n’est pas seulement religieuse), s’identifie uniquement comme citoyen du monde et pas comme un Juif, que ce soit sur le plan national ou religieux.

Lorsque les murs des ghettos juifs sont tombés, et que les Juifs européens ont pu quitter les sociétés juives, beaucoup de Juifs sont devenus des Juifs non juifs. Dans la plupart des cas, soit eux-mêmes, soit leurs enfants, se sont assimilés dans les sociétés dans lesquelles ils vivaient. Cependant, un pourcentage faible mais significatif se radicalisa. Ils en vinrent à détester les “Bourgeois”, c.a.d. la classe moyenne traditionnelle, les valeurs et la société judéo-chrétienne; les identités nationales occidentales (bien qu’elles aient soutenu des identités nationales anti-occidentales); et ils détestaient particulièrement l’identité nationale et religieuse juive.

Karl Marx, le petit fils de deux rabbins orthodoxes (et pour être complètement exact, fils de parents qui se convertirent au christianisme), a écrit l’un des essais les plus radicalement antisémites du 19ème siècle, « Essai sur la question juive » (1844). On peut y trouver ces déclarations :

“L’argent est le dieu jaloux d’Israël, à côté duquel aucun autre dieu ne peut exister… Le dieu des Juifs a été laïcisé et il est devenu le dieu du monde… L’émancipation sociale de la communauté juive est l’émancipation de la société hors de la communauté juive ».

Léon Trotsky, né Lev Bronstein, peut être considéré comme l’intellectuel père du communisme russe, puis soviétique. Avec Staline et trois autres, il se battit pour succéder à Lénine comme dirigeant du Parti Communiste après la mort de Lénine en 1924. En 1920, quand Trotsky dirigeait l’Armée Rouge, le grand rabbin de Moscou, le rabbin Jacob Mazeh lui demanda d’utiliser l’armée pour protéger les Juifs des attaques pogromistes. On rapporte que Trotsky répondit : « Pourquoi viens-tu vers moi ? Je ne suis pas un Juif ». A quoi le rabbin Mazeh répondit : « Voilà la tragédie. Ce sont les Trotsky qui font les révolutions, et ce sont les Bronstein qui en paient le prix ».

Noam Chomsky a consacré une grande partie de sa vie à travailler contre l’Amérique et contre Israël. Il est aliéné dans les deux identités mêmes dans lesquelles il est né. De fait, il a diffamé les deux, toute sa vie durant. Pour ne citer qu’un seul exemple, il voyagea au Liban pour paraître avec le chef du Hezbollah Sayyed Nasrallah, et prêta son soutien à ce groupe qui est engagé dans l’annihilation d’Israël et qui figure officiellement sur la liste des organisations terroristes aux USA.

George Soros est le quatrième exemple d’un individu né juif, et devenu un citoyen extrémiste du monde, aliéné par l’Amérique et ses origines juives, et qui cause du tort aux deux.

Comme l’a décrit Martin Peretz, rédacteur en chef du journal ‘The New Republic’, George Soros est ostensiblement indifférent à sa propre judéïté. Il n’est pas croyant. Il n’a pas de liens communautaires avec des Juifs. Ce n’est certainement pas un sioniste. Il a déclaré à Connie Bruck dans le ‘The New Yorker’ – j’en témoigne, déclare-t elle – qu’il ne dénie pas aux Juifs leur droit à une existence nationale – mais je ne veux pas en faire partie ».

Dans le ‘The Wall Street Journal’, l’écrivain Joshua Muravchik a indiqué que Soros a publiquement comparé Israël aux nazis.

Bien sûr, Soros soutient le nationalisme palestinien, mais cela est un critère constant des extrémistes – les nationalismes anti-juifs et anti-américains sont bons, les nationalismes juifs et américains sont mauvais. Donc, comme cela est rapporté dans le ‘Jerusalem Post’, « Soros et ses riches amis juifs américains ont désormais décidé de diriger leur tir directement sur Israël… pour former un lobby politique qui affaiblira l’influence de l’AIPAC, le lobby pro-Israël ».

Comment s’expliquer de pareils Juifs ? Des gens sans racines nationales ou religieuses qui deviennent actifs politiquement chercheront souvent à miner les racines nationales et religieuses des autres, en particulier ceux de leur propre groupe national / religieux. Cela ressemble à l’animosité particulière que d’ex catholiques éprouvent envers l’Eglise. Les Juifs non juifs sont beaucoup plus enclins à œuvrer pour affaiblir la Chrétienté en Amérique que les Juifs vraiment juifs, en particulier les Juifs religieux. Des Juifs religieux font la fête avec des Chrétiens religieux.

Des Juifs sans identité nationale ou religieuse n’aiment pas les Juifs qui ont ces identités, et les Américains qui sont de même devenus des citoyens du monde ne se soucient pas beaucoup des Américains qui agitent le drapeau américain.

De même que le chauvinisme – un nationalisme excessif et amoral – peut conduire au nihilisme, de même l’absence de toute identité nationale ou religieuse peut conduire au nihilisme. Le Juif non juif extrémiste aime l’humanité, mais blesse les vrais humains, en particuliers les siens.


Jewish World Review Feb. 27, 2007 / 9 Adar, 5767

George Soros and the problem of self-hating Hebrews

By Dennis Prager

What do Karl Marx, Leon Trotsky, Noam Chomsky and George Soros have in common?

They were/are all radicals, born to Jewish parents, had no Jewish identity and hurt Jews (not to mention non-Jews).

The term "non-Jewish Jew" is generally attributed to the Jewish historian Isaac Deutscher, who wrote an essay by that name in 1954. The term describes the individual who, though born a Jew (Judaism consists of a national/peoplehood identity, not only a religious one), identifies solely as a citizen of the world and not as a Jew, either nationally or religiously.

Once the walls of Jewish ghettos broke down and European Jews were allowed to leave Jewish societies, many Jews became non-Jewish Jews. In most cases, either they or their children assimilated into the societies in which they lived. However, a small but significant percentage became radicalized. They came to loathe "bourgeois," i.e., traditional middle class, values and Judeo-Christian society; Western national identities (though they generally supported anti-Western national identities); and they particularly loathed Jewish religious and national identity.

Karl Marx, the grandson of two Orthodox rabbis (and, to be entirely accurate, son of parents who converted to Christianity), wrote one of the most significant anti-Semitic essays of the 19th century, "On the Jewish Question" (1844). In it one finds such statements:

"Money is the jealous god of Israel, beside which no other god may exist. . . . The god of the Jews has been secularized and has become the god of the world. . . . The social emancipation of Jewry is the emancipation of society from Jewry."

Leon Trotsky, born Lev Bronstein, may be regarded as the intellectual father of Russian, later Soviet, Communism. He along with Stalin and three others fought to succeed Lenin as leader of the Communist Party after Lenin's death in 1924. In 1920, when Trotsky was head of the Red Army, Moscow's chief rabbi, Rabbi Jacob Mazeh, asked him to use the army to protect the Jews from pogromist attacks. Trotsky is reported to have responded, "Why do you come to me? I am not a Jew." To which Rabbi Mazeh answered: "That's the tragedy. It's the Trotskys who make revolutions, and it's the Bronsteins who pay the price."

Noam Chomsky has devoted much of his life to working against America and Israel. He is alienated from the very two identities into which he was born. Indeed he has vilified both his whole life. To cite but one example, he traveled to Lebanon to appear with Hizbollah leader Sayyed Nasrallah and lend his support to a group that is committed to the annihilation of Israel and is officially listed as a terrorist organization by the United States.

George Soros is the fourth example of an individual born Jewish who has become a radical world citizen who is alienated from America and from his Jewish origins, and damages both.

As described by Martin Peretz, editor-in-chief of The New Republic, "George Soros is ostentatiously indifferent to his own Jewishness. He is not a believer. He has no Jewish communal ties. He certainly isn't a Zionist. He told Connie Bruck in The New Yorker — testily, she recounted — that 'I don't deny the Jews their right to a national existence — but I don't want to be part of it.'"

Writing in The Wall Street Journal, writer Joshua Muravchik reported that Soros has publicly likened Israel to the Nazis.

Of course, Soros supports Palestinian nationalism, but that is a consistent feature of radicals — anti-Jewish and anti-American nationalisms are good, Jewish and American nationalisms are bad. Thus, as reported in the Jerusalem Post, "Soros and his wealthy Jewish American friends have now decided to aim their fire directly at Israel . . . to form a political lobby that will weaken the influence of the pro-Israel lobby AIPAC."

How to explain such Jews? People with no national or religious roots who become politically active will often seek to undermine the national and religious roots of others, especially those in their own national/religious group. It is akin to the special animosity some ex-Catholics have toward the Church. Non-Jewish Jews are far more likely to work to weaken Christianity in America than Jewish Jews, especially religious Jews. Religious Jews celebrate religious Christians.

Jews with no religious or national identity do not like Jews who have those identities, and Americans who have likewise become world citizens do not much care for Americans who wave the American flag.

Just as chauvinism — excessive and amoral nationalism — can lead to nihilism, so, too, the absence of any national or religious identity can lead to nihilism. The radical non-Jewish Jew loves humanity, but hurts real humans, especially his own.

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Sarel (Sarel) le mardi 13 mars 2007 - 18h38:

Cher Mrn cacouboulou
Vous dites que tout juif est attache a ISRAEL
Qu'est ce que vous voulez dire par Israel
un etat ?
UNe nation?
UN peuple ?
une foi ?
Un ideal ?
Un but a atteindre ?
Une identite ?
Une tradition ?
Bien a vous sarel