Commentaires du 9 au 11 Novembre 2001

Discus: ADRA : LES COMMENTAIRES D'HARISSA: Commentaires 2001: Commentaires de Novembre 2001: Commentaires du 9 au 11 Novembre 2001
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Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Admin (Admin) le lundi 12 novembre 2001 - 12h01:

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Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Belebou (Belebou) le dimanche 11 novembre 2001 - 12h45:

BON..je dèclare la compètètion ouverte de tous les fed...les balaouanes....les ftairièh....etc..
Que ceux qui m'aimnt me suivent à partir de dorènavant et afin de contrecarrer les autres je
nomme moi Albert Belebou PDG des Feds....Henri
mon second et Drunka...assistant plènipontentiaire.
Le groupe s'appellera 'Les Blèiades..' si d'autres veulent s'inscrire...' ET là ne poussez pas'...qu'ils soient les bienvenus..Règle première ne jamais se facher....règle seconde y en a pas.....Je continue....DRUNK..je t'inscrit ou pas...? je ne résérve pas...la liste sera close dans ....3 secondes..

LE BALOUTJI….

L’affabulateur….Celui qui raconte n’importe quoi avec force et conviction….En somme nous faire avaler des couleuvres et faire croire que des ‘ vessies ressemblent à des lanternes’. Ce genre de personnage est fort sympathique parfois ennuyeux. La règle veut qu’il ne faille pas le contredire et surtout feindre de ‘rentrer dans son jeu ‘ afin de donner à sa narration une certaine consistance et crédibilité. Sa réalité n’existe que dans son esprit. Ce personnage vit avec son délire qu’il essaye de communiquer. En général, l’affabulateur expose son sujet, non pas en public, mais à un ami. Sachant par-là que son récit n’aura aucune chance de ‘passer’ dans une bonne compagnie de gens avertis. …
Devinette...Qu'est ce qui va plus vite que la lumière...? et dèfinissez moi 'L'Amour..en qq lignes..ALBERT BRAITOU BELEBOU EL FEDLAGJI..

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Emile_tubiana (Emile_tubiana) le dimanche 11 novembre 2001 - 12h16:

A Toufik Voici comment je me rapele de cette chanson
Ya Kahla Ya Bent A'mi Mahlek He (refrain)
Alah Yerham Sidi Baba Mahlek He
Elila Nhargessou He He He
Elila Na'melou He He He

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Halkeloued (Halkeloued) le dimanche 11 novembre 2001 - 12h23:

Toufiq.
Le rap a été créé par un tunisien, mais à l'époque les médias n'étaient pas aussi influents.
Je l'ai connu à la Goulette.
Cet homme passait de café en café, accompagné par deux compères qui lui servaient de choeur, ils répétaient ce qu'il chantait.
Il improvisait en fonction de la situation ou de la personne, il chantait en vers.
C'était un véritable poëte, un artiste.
Le refrain que chantaient ses compères commençait toujours par:
ya khalass el ouah'lin.
En as-tu entendu parler.
Nous avons également connu Bou Sa'dia.
C'était celui dont on menaçait les enfants qui n'étaient pas sages.
Amicalement.
Henri Fitoussi

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Toufiq (Toufiq) le dimanche 11 novembre 2001 - 12h59:

voici une chanson de "bou saadia"
"kahla kahla bint 'ammi , hilwa hilwa min demmi,
kahla kahla kahla soudaniyaaaa ...ect"

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Anonyme le dimanche 11 novembre 2001 - 12h57:

L'amour

L'homme idéal, c'est celui qu'on idéalise.

johanna_samuel@hotmail.fr

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Anonyme le dimanche 11 novembre 2001 - 12h56:

Tunes Celebres

Il y a aussi arthur brami qui avait la celebre boutique "la maison du blanc" a tunis. merci

golanite1@caramail.com

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Anonyme le dimanche 11 novembre 2001 - 12h25:

CYCLAMEN

Sur mon parcours
A un détour
Tu as jailli
Délicat et frais cyclamen

Découverte d' un matin
Le matin d'une vie

Tu sentais bon
Parfum enivrant

Las, pas longtemps

Je t'ai inhalé
Vite tu t'es fané

C'est cyclamen

Que ne fus-tu rose?
Au parfum plus durable
A la fleur moins fragile

Hélas

Je n'aime pas les roses


y.z@free.fr

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Halkeloued (Halkeloued) le dimanche 11 novembre 2001 - 12h51:

Bienvenue au "FLEDAKJI", j'ai nommé mon ami Bébert.
Une histoire. Que ceux qui la connaissent ne disent rien, tout le monde ne peut pas tout savoir.
Avant de partir en voyage pour affaires, un business de confession juive se rend en Rolls-Royce jusqu'à une banque new yorkaise et demande un prêt court terme de $5000.
Le guichetier lui demande des garanties et l'homme d'affaire lui donne les clés de la voiture, qui est alors conduite dans le parking de la banque.
Deux semaines plus tard, le gars rentre de voyage, rembourse le prêt, paie les intérêts $15,4 et récupère les clés de sa voiture.
Le guichetier: Monsieur, avant que vous ne partiez, pouvez-vous m'expliquer pourquoi, vous qui êtes milliardaire (je l'ai appris), vous ayez eu besoin d'un prêt de $5000?
Et l'homme d'affaire de répondre:
-Et comment trouver un parking gardé pour garer ma Rolls pendant 15 jours pour $15,4?

Henri Fitoussi

PS J'attends toujours la suite des paroles de la chanson de Patricia Carli.
Ne soyez pas timides.

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Anonyme le dimanche 11 novembre 2001 - 12h57:

Nostalgiques des voix d'or, des chansons bien de chez nous, des fêtes qui sans lui n'auraient pas été des fêtes, Raoul Journo est bien souffrant.
Que ceux qui l'aiment et qui l'ont aimé prient pour son rétablissement.
Ya Aziz 'Ala omok!
Que l'Eternel lui vienne en aide. Amen.

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Anonyme le dimanche 11 novembre 2001 - 12h37:

L'Amour

Depuis la nuit des temps au fond de l'ocean, il y a un oiseau, qui chante des chansons d'amour. Dans ce lieu si inhospitalier pour un oiseau, seul cet amour lui permet de respirer.
IMA

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Anonyme le dimanche 11 novembre 2001 - 12h45:

LE MONDE | 08.11.01 | 12h22
Israël-Palestine : les chemins d'une autre paix

Alexandre Adler

Enfin la paix paraît à portée de vue entre Israël et la Palestine, ces deux entités aussi floues dans leurs contours que réelles dans leurs existences en conflit. Il y avait depuis 1992 une dissymétrie profonde dans la recherche de cette paix : victoire narcissiquement édifiante pour Israël, même payée d'un bon prix ; défaite humiliante, même compensée sur un plan matériel, pour les Palestiniens. L'Histoire avance bien par son mauvais côté : par la combinaison de l'Intifada des mosquées et de la guerre du 11 septembre, les points de vue se sont, enfin, étrangement rapprochés. Israël marche désormais à reculons vers la paix, exactement comme les Palestiniens jusqu'alors, et l'approche de celle-ci ne provoquera pas même le soulagement qu'éprouvent des belligérants humiliés mais heureux de la paix enfin assurée ; car la sécurité d'Israël demeurera menacée, jusqu'à un certain point, dans l'incertitude régionale.

De leur côté, les Palestiniens ne raisonnent plus tout à fait en termes de défaite, non seulement parce que l'Intifada leur a restitué une unité politique et un honneur guerrier qui avaient été mis à mal, mais surtout parce que le défi d'Oussama Ben Laden vient de leur conférer de nouveau une dimension panarabe que leur obsession d'Israël leur avait fait perdre peu à peu depuis 1992.

Il ne s'agit plus seulement aujourd'hui de Jérusalem, mais aussi de La Mecque. On sait que l'acte de changer la direction de la prière, de Jérusalem vers La Mecque, la Qibla en arabe, est l'occasion d'une grande fête de l'islam ; cette Qibla palestinienne est aussi le moment de la lucidité retrouvée : Arafat est désormais dans le même bateau que Moubarak, la maison de Saoud et les Hachémites de Jordanie. A lui de ne pas le faire chavirer inconsidérément, et un grand prestige interarabe lui sera accordé pour finir sa carrière. A l'inverse, Sharon et Pérès sont, eux aussi, à présent dans le même bateau que Bush et Blair, et c'est aux Etats-Unis de se manifester par une garantie nouvelle, militaire et politique à Israël, qui compensera ce qu'on lui demande à présent de favoriser : l'Etat palestinien, tout simplement.

Le processus de paix israélo-palestinien, fruit de cette ère "des bons sentiments" qu'ouvrit la chute du communisme soviétique, fut chez les juifs l'occasion d'une débauche de guimauve adolescente, tardive et provinciale.

Longtemps snobée, malgré les efforts de ses cousins new-yorkais mieux introduits, l'intelligentsia israélienne s'abandonna avec délices aux caresses du Printemps de la paix : c'était le TGV Alexandrie-Istanbul, rêvé par Pérès, qui s'arrêtait en gare de Tel-Aviv pour y déverser son flot de touristes égyptiens supposés prospères, c'étaient les entreprises mixtes israélo-arabes qui diffusaient capital et technologies depuis Khartoum jusqu'à Basra, c'étaient la nouvelle cuisine et la nouvelle chanson métissées de Jaffa, rendues à leur multiculturalisme, c'était le révisionnisme historique général qui, en fournissant des excuses polies et modérées à l'interlocuteur palestinien, allait à son tour, idée de génie de Yossi Sarid, entraîner celui-ci à modérer sa propagande, un peu mensongère tout de même, et provoquer une réconciliation bien émouvante, digne d'un tableau de Greuze, où des Palestiniens enfin touchés de tant de bons sentiments, dispensés à l'étalage, allaient sans doute tomber dans les bras des sionistes et leur fournir gratis la position de peuple-guide de tout le Moyen-Orient! La belle jeunesse israélienne politiquement correcte et Harvard trained ne comprenait pas à quel point elle était sans commune mesure plus odieuse encore à l'opinion palestinienne que ses pères désespérés, héroïques et durs comme de la pierre, de cette belle pierre lituanienne dont on fit ailleurs la prise du palais d'Hiver ou les romans épiques à la Vassili Grossman.

Pour les Palestiniens, en effet, la paix était d'abord le fruit d'une triple défaite : l'effondrement de l'allié soviétique, rallié désormais au sionisme, comme l'a confirmé Poutine, l'écrasement de l'Irak de Saddam Hussein, l'insignifiance progressive du cartel pétrolier de l'OPEP. Pris dans cet étau, Arafat avait dû ruser tel Louis XI à Péronne avec Charles le Téméraire. Et l'Etat palestinien qu'on obtiendrait ne serait qu'un pourboire dégradant, lâché par un président américain à la recherche tenace d'un prix Nobel de la paix. C'est ce qu'écrivaient les intellectuels palestiniens tous les jours. Tel était le bois sec dont s'est allumé le brasier de l'Intifada, et si les termes actuels de la paix ne sont pas substantiellement modifiés par rapport à l'offre américano-israélienne de l'été 2000, c'est en revanche toute la symbolique qui s'est modifiée.

AMERTUME

Les Palestiniens auront leur Etat sans avoir à se déclarer réconciliés avec Israël : Arafat a rompu son engagement de 1992 à renoncer aux violences, Arafat n'aura pas à modifier la charte de l'OLP, l'Etat palestinien, comme le Free State irlandais de 1920, continuera à réclamer la totalité du territoire et concrètement le droit au retour pour tous les Palestiniens à Jaffa et à Saint-Jean-d'Acre. Sans aucun effet pratique, évidemment. Mais ce sont les mots qui comptent. Les manuels scolaires continueront pendant un temps à répandre une haine inextinguible du juif, et les Israéliens affairistes ou politiquement corrects qui s'aventureront à faire du tourisme à Tulkarem ou à Hébron seront régulièrement assassinés. En échange, Israël restituera 95 % des territoires hors Jérusalem.

Désormais, tous les Israéliens trouveront cette paix, qui continuera à leur fermer le reste du monde arabe, Egypte comprise, aussi amère que l'avait été leur retrait forcé du Sinaï par Eisenhower en 1958. Mais c'est précisément cette amertume qui permettra à Arafat et à ses successeurs de faire passer le compromis historique viable : deux défaites stratégiques, celle de la charte palestinienne et celle de Shalom Arshav (La Paix maintenant), le véritable surmoi naïf d'Israël, pouvant engendrer pour un temps une victoire vraie, celle de la raison politique machiavélienne. Mais un temps seulement : car les peuples ne peuvent pas s'émanciper durablement avec un surmoi amputé.

ÉLÉMENTS DE CONSTRUCTION

Il faut aussi que soient édifiés des éléments de construction qui permettent aux deux peuples de voir leur avenir en termes moins cyniques : plutôt que de vouloir commencer à Jérusalem, où le statu quo semble tenable – grâce, notamment, à l'industrie du tourisme et à la sécurité sociale israélienne garantie aux Palestiniens ainsi qu'à la partition de facto et à l'emprise réelle de l'Autorité palestinienne sur les siens –, le geste décisif pour les Palestiniens ne serait-il pas de leur donner les bases d'un nouveau Tel-Aviv, gage de leur réorientation vers le monde arabe, le reste du monde pour finir ? Ce Tel-Aviv du futur est bien sûr à Gaza, qu'il faut transformer en quelques mois en un port de mer viable, un aéroport international et une ville de commerce.

Plus fondamental encore : il faudrait rouvrir en première priorité la route directe Gaza-Hébron, créée en 1989 par Shlomo Ben Ami lorsqu'il était ministre de l'intérieur de Barak, et la placer en position d'extraterritorialité vis-à-vis d'Israël. Cette respiration de Gaza ne concernerait pas les seuls Palestiniens : un automobiliste égyptien pourrait ainsi se rendre en une journée d'Ismaïlia à Damas par Hébron, Jéricho et Amman sans jamais rencontrer un seul Israélien. C'est de cela que les Arabes ont besoin : oublier Israël et bâtir sérieusement une grande confédération arabe, où ils auront un grand rôle à jouer en tant qu'Etat. Le reste viendra par surcroît.

Et Israël : comme Jonas, vivant dans une mer salée, il retirerait de cette paix apparemment précaire un peu de tranquillité et de cohésion, mais surtout des garanties militaires américaines absolues et définitives qui transformeraient son espace en une portion de l'espace stratégique des Etats-Unis. Ce mandat, plus solide que celui de la Grande-Bretagne, combiné à une alliance ouverte et non moins solide avec la Russie de Poutine, permettrait à une nouvelle génération qui s'unifierait dans cet objectif de relever de leur lourd fardeau les deux fils bouillants et myopes de David Ben Gourion que sont, pour le meilleur et pour le pire, Shimon Pérès et Ariel Sharon. Un Israël préservé et militairement intégré aux Etats-Unis, fondant sa croissance sur l'urbanisation et la technologie, recèle encore des trésors de créativité pour l'avenir, et même quelques opportunités importantes pour un monde arabe plus apaisé.

Alexandre Adler pour Le Monde

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Anonyme le dimanche 11 novembre 2001 - 12h44:

Football: Henri Michel va entraîner la Tunisie

TUNIS (Reuters) - Le Français Henri Michel a signé un contrat de trois ans pour entraîner la Tunisie pendant la Coupe du monde 2002 et les deux prochaines phases finales de la Coupe d'Afrique des nations, annoncent des responsables de la Fédération tunisienne de football.

Michel, qui avait quitté le club de première division grecque d'Aris Salonique le mois dernier, a signé un contrat qui le place à la tête des "Aigles de Carthage" jusqu'à la phase finale de la CAN 2004 qui se déroulera en Tunisie.

Le technicien français, âgé de 54 ans, entraînait l'équipe du Maroc lors de la dernière Coupe du monde, en France, et était à la tête du Cameroun pendant le Mondial 1994 aux Etats-Unis.

Michel, qui compte 58 sélections en équipe de France, avait atteint le dernier carré de la Coupe du monde en 1986 aux commandes des Bleus.

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Mena (Mena) le dimanche 11 novembre 2001 - 12h08:

Bush ne va pas sortir sans Saddam ! (info # 011011)

Par Jean Tsadik © Metula News Agency

A la Ména, on n’a jamais fait mystère, de ce qu’on croit que Bin Laden n’est pas le protagoniste principal des attentats du 11 septembre. Pour être encore plus précis, le jour même des attaques contre le World Trade Center et contre le Pentagone, Stéphane Juffa pointait déjà un doigt ferme et accusateur, en direction de l’Irak et de son dictateur absolu, Saddam Hussein. Bien sûr, à l’époque, personne ne disposait de preuves matérielles, pour soutenir cette accusation. C’est d’ailleurs toujours le cas aujourd’hui !

A la Ména, où on a plusieurs de pilotes d’avions parmi nos journalistes, on sait tout simplement la profondeur de l’arrière-salle logistique, dont il faut disposer, afin d’entraîner des pilotes, qui vont percuter trois cibles au sol et au premier passage, avec des Boeings ! Aussi vrai que les chiens ne font pas des chats, on vous répète que la possibilité pour que ces pilotes aient été formés en Afghanistan, soit par une organisation clandestine comme El Quayda, est inexistante !

Ces pilotes disposaient d’une connaissance parfaite des avions qu’ils pilotaient. Mieux que cela, ils avaient derrière eux des centaines d’heures de simulateur ET d’expérience pratique de vol. Demandez à n’importe quel pilote professionnel et il confirmera ce que nous écrivons. D’autre part, prétendre que tous ces pilotes ont été formés dans des petites écoles de pilotage « Ab Initio et ad fine » est tout simplement une ineptie. L’auteur de cet article est sorti premier de promotions dans deux de ces écoles, l’une au Texas et l’autre dans le Tennessee. Il vous affirme, qu’après quatre mois d’entraînement intensif, il était capable, à l’époque, de piloter un bimoteur léger, par une tempête de ciel bleu, entre deux aéroports ; de là à faire voler un 767 à 35.000 pieds, aux instruments, de procéder à une descente, sans assistance au sol et en dehors des voies aériennes balisées, pour finalement précipiter du premier coup, deux avions sur deux tours distantes de cent mètres l’une de l’autre, il y a un pas qu’il n’est pas sensé de franchir ! Ajoutez à cela la tension générée par l’arraisonnement des appareils en vol, par le risque de la mission, par les impératifs de coordination entre les quatre avions kidnappés et surtout, par l’état d’esprit dans lequel se trouve une personne, lorsqu’elle sait qu’elle va mourir et vous obtiendrez un résultat d’équation absolument limpide.

Ces hommes réunissaient des qualifications hors du commun et qui ne devaient rien au hasard : Tout d’abord, ils avaient atteint un degré impressionnant de foi religieuse, suffisant, non seulement pour prendre la vie de milliers de personnes, de sacrifier la leur mais suffisant encore, pour que les organisateurs des attaques, aient pu éliminer le risque inhérent de fuites par indiscrétion, lors de la phase préparatoire. Ces hommes étaient fiables !

Deuxième condition nécessaire : ces hommes étaient doués pour l’aviation, ils disposaient d’un haut niveau d’éducation, qui leur a permis de maîtriser la gestion complexe des coordonnées de vol et de navigation des avions et ils étaient en parfaite santé. Et pour trouver huit pilotes, réunissant ces aptitudes, en excluant encore leur accord pour se suicider, il est nécessaire d’auditionner des centaines de candidats et d’en former des dizaines à l’aviation de haut niveau. Ces processus de recrutement, de sélection et de formation, ne peuvent être réalisés QUE dans un environnement étatique protégé, dans des camps secrets et gardés militairement. Si trois cents candidats-pilotes du Moyen Orient avaient soudain déferlé sur les écoles de pilotage avancé, telle Flight Safety, aux USA, ça se serait remarqué, croyez-moi !

Troisième condition : Ces hommes étaient en parfaite condition physique et psychique. Ils avaient suivi un entraînement minutieux, moderne, poussé et « intelligent » !

Quatrième condition : Ces hommes disposaient de temps d’entraînement sur des simulateurs dédiés et sur des avions en état de vol. Alternativement, on pourrait envisager, que les pilotes-kamikazes ont été formés exclusivement sur de vrais avions. C’est onéreux mais c’est possible !

Ajoutez maintenant tous les critères que je viens d’énoncer et dites-moi, si ces conditions peuvent être réunies en Afghanistan ? Est-il bien nécessaire que je vous souffle la réponse ? Ce qui est étonnant, dans cette histoire, c’est qu’il existe des milliers de personnes, au États-Unis, qui savent ces choses aussi bien que moi et dont l’avis n’est pas suivi ! Pourtant il suffit de visiter n’importe quel centre de formation, de n’importe quelle grande compagnie aérienne occidentale, pour se rendre à l’évidence, qu’il faut bien exclure l’Afghanistan, comme lieu de recrutement et de formation des pilotes du 11 septembre !

Je sais ce que vous pensez déjà, lecteurs cervelés de la Metula News Agency ! Si ce vieux Tsadik ne nous mène pas en bateau, il se pourrait fort, que les Talibans soient absolument étrangers aux événements de New York et de Washington et qu’ils se ramassent des « tapis de bombes », déversés depuis les B-52, sans relation causale directe, avec ce pourquoi ils sont pourchassés ? – Non seulement, le Vieux Jean vous répond par l’affirmative mais il ajoute encore, qu’il est possible, que Bin Laden non plus, ne soit pas à l’origine des attentats ! Et s’il est leur est attaché en aucune manière, c’est probablement de façon secondaire. A Métula, on en est sûr, Bush s’attaque au mauvais dragon…

Je ne vais pas vous refaire la théorie de Stéphane Juffa, qui démontre, par éliminations, que seul l’Irak dispose, dans la région, à la fois des mobiles, de la main d’œuvre et des structures nécessaires à préparer les attentats de septembre. Non seulement, il est inutile de se répéter mais en plus, les indices incriminant Saddam, s’amoncèlent les uns sur les autres. Et ce n’est pas par hasard, si Colin Powell, vient d’avertir, « qu’après en avoir terminé avec les Talibans, les USA s’en prendront à l’Irak et aux autres États qui abritent le terrorisme ! »

Les faits qui ont amené l’Administration à sortir de sa prudence, consistent dans les déclarations des déserteurs irakiens et du gouvernement tchèque, relevés cette semaine, par le New York Times et par CNN. C’est, tout d’abord, deux déserteurs de l’armée de Saddam Hussein, dont un général des renseignements, qui nous informent de l’existence d’un camp d’entraînement, situé sur les rives du Tigre, et nommé « Salamé Park ».

Les transfuges en question, témoignent que « de très nombreux terroristes islamistes ont été formés à Salamé durant ces dernières années. Ces terroristes proviennent de tous les États du Proche Orient ! » Ces recrues des organisations extrémistes se succèdent à Salamé, suivant des rotations de 5 à 6 mois, a ajouté le général irakien. « Le centre du camp abrite un complexe de production d’agents biologiques, par des scientifiques irakiens, sous la direction d’un chercheur allemand. Ce complexe est lourdement gardé », ajoutent les défecteurs.

Le général admet qu’il existe de nombreux éléments qu’il ignore, à propos des finalités de ces formations de terroristes mais ce qu’il sait, avec certitude, c’est que les Irakiens les ont entraînés « à attaquer des installations importantes aux USA ! » Il précise encore, que pour Saddam Hussein, la guerre du Golfe n’est toujours pas terminée et que c’est un axiome qu’on lui répétait à tous bouts de champ.

Dans une partie du camp, témoignent les déserteurs, il y a le fuselage d’un Boeing 707. Cet avion a été l’objet d’une attention toute particulière, durant ces derniers mois. « On y apprenait à des équipes de 5 à 6 islamistes, à prendre le contrôle d’un appareil civil, sans armes ! »

Ce qui est intéressant, dans le témoignage des deux fugitifs, c’est qu’il recoupe parfaitement les déclarations d’un autre défecteur de l’armée irakienne. Les descriptions du capitaine Sabah Khalifa Khodada Alami, installé désormais au Texas, à propos du camp de « Salamé Park », se superposent à celles des deux nouveaux arrivants.

Autre indice sérieux de la participation de l’Irak aux attentats de septembre, les déclarations publiques du ministre de l’intérieur tchèque Stanislav Gross et du Premier ministre Milos Zeman. Selon ces personnalités, il est désormais établi, que celui qui est considéré comme le leader des pilotes-suicidaires, Mohammad Atta, a rencontré, à deux reprise au moins, un diplomate-espion irakien, dans la capitale tchèque.

L’agent irakien, Ahmed Khalil Ibrahim Samir al-Ani, avait d’ailleurs été prié par les Tchèques, de rentrer chez lui, deux semaines après sa dernière rencontre avec Atta.

Milos Zeman a aussi ajouté, qu’à l’époque, les deux hommes avaient envisagé de détruire les installations de « Radio Free Europe » à Prague, à l’aide d’explosifs et de méthodes traditionnelles. L’Irak a toujours nié que les rencontres en question aient eu lieu.

Au sujet de l’Irak, rien ne prouve que le camp de « Salamé Park » soit le seul en activité à Babylone. Rien ne prouve, non plus, qu’Atta et ses complices, n’aient pas été formés dans l’un de ces autres camps ou sur une base aérienne isolée. On rappelle, pour soutenir cette hypothèse, que la compagnie irakienne Iraqi Airways est sujette à de grosses limitations de fonctionnement, depuis la guerre du Golfe, et qu’elle offrait toutes les installations infrastructurelles, structurelles, matérielles et humaines, afin de préparer les attaques sur l’Amérique. A Métula, on n'a aucun doute quant à l’implication de Saddam Hussein dans les attentats et chaque semaine qui passe, apporte désormais son lot de nouveaux indices dans ce sens. Or, à Métula, on a toute la patience du monde, de voir les investigations du FBI et de la CIA aboutir. Cela prendra du temps mais l’issue de l’enquête ne fait aucun doute !

Vous l’aurez compris, dégourdis abonnés de la Ména, au-delà de savoir si Bush ne commet pas une méga-incongruité, en massacrant les Talibans, l’épicentre virtuel de la guerre contre le terrorisme, se déplace sûrement dans la direction de Métula ! Ici, d’ailleurs, on ne s’est jamais demandé s’il fallait lier les activités des organisations terroristes irakiennes, syriennes et libanaises à Al Quayda mais plutôt, si les activités d’Al Quayda étaient déterminantes, par rapport au Hamas, au Hezbollah, au Jihad et au FPLP ! Cela aussi, c’est une question rhétorique, car, à similarité de credo religieux (l’Islam que ces organisations professent, à part le FPLP qui est laïc, est exactement le même !), les mouvements les mieux organisés, les plus actifs, les mieux équipés et ceux jouissant des soutiens étatiques les plus substantiels, ce sont assurément les organisations proche orientales et pas celles de Bin Laden ! Pourquoi les différencier, par ailleurs, puisqu’elles agissent la plupart du temps de concert ?

Ces révélations vont d’ailleurs embarrasser de plus en plus le Président Chirac et son Va-chercher du Quai d’Orsay, Hubert Védrine. Tant qu’il s’agit de faire leur fête aux Afghans miséreux, sans relations publiques efficaces en Occident, à l’ombre des images de télévision manquantes, il n’y a pas de problème. Mais lorsque le ton monte, entre les USA et le Liban, c’est tout à fait une autre affaire ! C’est pourtant exactement ce qui est en train d’arriver : Le Président Lahoud et le Premier ministre Hariri, ont reçu l’ordre de Damas, de rejeter les exigences américaines de collaborer contre les organisations terroristes islamistes ayant pied au Liban et c’est ce qu’ils ont fait. Sans attendre, les Américains ont élevé le ton, en déclarant notamment, par la bouche d’Ari Fleischer, le porte-parole de la Maison blanche : «La neutralité n’est pas une position acceptable. Vous ne pouvez pas d’un côté condamner el- Quayda et de l’autre embrasser le Hezbollah et le Hamas ! »

Dans les heures qui viennent Rafik Hariri est attendu à l’Élysée, afin de rappeler au Président Chirac, les termes de leur contrat. Si la France entend que ses entreprises continuent à se remplir les poches, dans la « reconstruction » du Liban, elle doit absolument continuer de soutenir activement l’insoutenable ! Dites, vous imaginez TF1, condamner publiquement la collusion déraisonnable, entre le gouvernement libanais et les terroristes islamiques, ou encore l’annexion de facto, du sol libanais par la Syrie, alors que le grand patron de « la Première », Bouygues, est engagé auprès d’Hariri, dans des adjudications de construction, valant centaines de millions de dollars ? Est-il raisonnable de s’attendre à ce que TF1 parle aux téléspectateurs français des projets Solidere (c’est pas une faute d’orthographe, c’est juste un projet qui ruine le Liban) et de « l’Autoroute arabe ? » Est-il surtout raisonnable, de confier au chat la garde du bol de lait ? A Métula, on trouve qu’à Paris, on ne fait pas grand cas de l’indépendance de l’information !

Ceci dit, la position de l’Abracadabrantesque est de plus en plus délicate et sans véritables issues de secours. Gageons que Chirac va encore une fois s’en sortir, en publiant une phrase idiote et inepte, du genre : « La France et le Liban, voient d’un même œil, la nécessité de résoudre les injustices, comme le meilleur moyen de barrer la route à l’intégrisme islamiste » mais combien de temps, ces fadaises, cacheront-elles les commissions du grand Jacques ? A notre avis, l’Autoroute arabe, dont l’un des premiers tronçons, doit relier Beyrouth à Damas, a déjà des trous dans le bitume.

A Métula, on a le temps de voir venir, il n’y a pas le feu aux lacs Karaoun. Qu’est-ce qu’ils sont beaux, à l’automne !

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Anonyme le dimanche 11 novembre 2001 - 12h27:

L'Amour

L'amour n'en finit pas de nous tourner autour.
le feu est la, qui consumme nos ames comme de vulgaires bouts de papier.

La route est longue pour sentir la couleur du jasmin,
odeur d'amour et de paradis.

D.

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Anonyme le dimanche 11 novembre 2001 - 12h36:

Ya Si Albert.

J'avais oublié

"EL ASFOUR MA EY'ZAKKAKCH BOUH"

DRUNKRAT

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Anonyme le dimanche 11 novembre 2001 - 12h13:

Ya si Albert,

Je suis né en 63, mais j'ai été a l'une des meilleures écoles de GHACHA. Et, sachant que je ne saurais t’égaler, je te prie de bien vouloir éclairer la compagnie qui l'ignore sur "LE GHACHACH" comme tu sais si bien le faire.
On devrait ouvrir un forum "GHACHA" juste pour nous dégourdir les langues. Et histoire d'inculquer cet art a ceux qui ne le connaissent pas.
On leur expliquera : BELLEBOU, MOUDOU, ESSSALAH, ESSADOUK et tous leurs copains…Et je suis sur que l’un de nous finira par y lâcher ce qui se termine par « OU »
A Tunis, de toutes les façons, nous sommes un petit noyau dur qui perpétue ce savoir que vous avez si bien su nous donner « en tunisien : ATITOU HOULNA ». Voilà je te cède un point d’avance. 1 a zéro pour toi… Et je déclare « LES JEUX HARISSIENS DE LA GHACHA OUVERTS » en sachant que l’important c’est de participer.
« HAYA ECHKOUN YELAAB ».

Drunkrat.

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Belebou (Belebou) le samedi 10 novembre 2001 - 12h55:

Ya khouiè Dunkrat..
Si tu as fais parti de la gènération 58 pas 68,
on ètait pas encore nè à cette èpoque , tu te souviendras que celà fini avec un 'ou...'mais avec des vers que je ne peux transcrire par respect pour le site...Tu m'as compris....?

On va essayer de faire rire la compagnie...si tu veux..Dunkra..avec nos 'dekrayet' ( souvenirs) ALBERT BELLEBOU, EL FEDLAGJI, EL BALFAT

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Anonyme le samedi 10 novembre 2001 - 12h00:

Ya si Albert.

"BELLEBOU". C'est pas le cousin de "MOUDOU"

drunkrat

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Anonyme le samedi 10 novembre 2001 - 12h16:

Jaco…..père d’Harissa…..fils de Tunis….
Papa Jaco a crée ‘Harissa’. Bien connue cette confiture de piment, typiquement mèditèrranèene s’assaisonne dans les salades et quelques fois dans certains ragoûts, histoire d’en relever le goût…donner du piment à l’affaire. Les tunes en raffolent.
20 ans plus tard, les ulcères fleurissent. Dès notre jeune âge, déjà, nos mères nous présentaient comme goûter une fine tartine de pain français imbibé d’huile sur laquelle elles étalaient ce condiment que nous dévorions des yeux avant qu’elle ne passe dans l’estomac. C’était pas cher et bon. Le site, excellent idée d’un juif tune /amerloc, dommage qu’il ne soit goulettois sinon nous l’aurions promu ‘Grand Commandeur du Fort Charles Quint’ s’est donc ainsi prénommé par la grâce de son inventeur. Cette grande tartine d’aujourd’hui est devenue virtuelle, un creuset d’idées en tous genres, variées et cosmopolites, ouvert à tout un chacun. Modeste ou instruit, célèbre ou inconnu. Avec conviction ou peu, sérieux ou farfelus, chacun y trouve son créneau. Tout est bon à lire et à digérer. Du granit au couscous, les recettes sont à l’honneur. Harissa alimente les conversations de salon et les assemblées ‘cafetèriennes’. Comme quoi cette mêlasse piquante ne laisse personne indifférente et se transforme de semaine en semaine ‘en mayonnaise du bonheur ’ ALBERT Bellebou le Fedlagji.

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Toufiq (Toufiq) le samedi 10 novembre 2001 - 12h05:

"money is a good servant but a bad master"

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Anonyme le samedi 10 novembre 2001 - 12h02:

Si l'homme a été créé avant la femme,
c'était pour lui permettre de placer quelques mots.(Jules Renard)

DRUNKRAT

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Anonyme le samedi 10 novembre 2001 - 12h55:

Bonjour,

Nous sommes deux élèves de Terminale et nous vous contactons en espérant que vous pourrez nous aidez.

En effet, nous étudions dans le cadre des TPE, Travaux Personnels Encadrés, l'Islam et surtout le problème de l'absence de magistère dans cette religion (en comparaison avec la religion catholique). Nous n'arrivons vraiment pas à
déterminer cette absence de "pape", et nous en cherchons le causes religieuses, philosophiques et/ou historiques.

Merci de votre aide.

Mylène Lacroix et Magalie Péron

emmie81@caramail.com

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Anonyme le samedi 10 novembre 2001 - 12h52:

LE MONDE | 05.11.01 | 12h29 | analyse
"Sans ambiguïté", par Claude Lanzmann

Mon film Sobibor, 14 octobre 1943, 16 heures a été présenté au Festival de New York le 11 octobre, un mois jour pour jour après "le triomphe de la mort" dans les tours jumelles du World Trade Center - les Américains disent "the disaster". Le récit de Yehuda Lerner, le héros de la révolte de Sobibor, sanctifie la vie, absolument, au cœur de cet autre royaume de la mort qu'était le camp d'extermination nazi. Dans un geste de liberté fondatrice, animés d'un courage proprement surhumain, Lerner et ses camarades se réapproprient la violence et tuent pour mettre un terme au massacre des innocents. Les spectateurs new-yorkais comprirent que le film, sans l'avoir cherché, s'adressait à eux plus encore.

J'avais, la veille, survolé, venant du nord, la côte américaine dans un ciel bleu déchirant, clair et net, la baie de Boston, et l'aéroport de cette cité marine d'où Mohammed Atta avait lui-même décollé le 11 septembre par une identique matinée, pacifique et glorieuse. Il ne faut pas trois quarts d'heure pour relier Boston à Newark ou Kennedy Airport et je l'imaginais aux commandes de l'appareil dont lui et les autres fous de Dieu s'étaient emparés, fonçant à 600 à l'heure vers la tour nord qu'il apercevait maintenant, dressée à la pointe de Manhattan, miroitante signature de l'aventure et du génie humains.

Il faut s'interroger, s'étonner sans fin : que se passe-t-il, au dernier instant, à la seconde ultime, avant que l'avion ne se change en une tournoyante boule de feu, oui, que se passe-t-il dans la tête de ces donneurs de mort qui aiment tellement la mort qu'ils s'immolent eux-mêmes pour provoquer le plus terrifiant carnage ? Je suis resté des heures à scruter les photographies de Mohammed Atta et de Ziad Jarrahi. Leurs visages lisses et fermés ne livrent aucune clé. Les consignes et mots d'ordre pour les moments qui précèdent le passage à l'acte rendent peut-être tout plus opaque encore : ouvre ton âme et cire tes souliers, gaine fermement ton slip autour de tes bourses, on peut ainsi résumer sans trahir la monotone, lugubre et inepte litanie des recommandations dernières. Les 70 vierges qui attendent, au paradis d'Allah, les sexes calcinés des suicidés assassins n'énoncent rien d'autre que le désir honteux et la haine des femmes, en même temps que le désert irrémédiable des "civilisations de frères" (cf. l'Algérie).

Le 11 septembre fut, à la lettre, un événement inouï, inhumain, haïssable, qui ne souffre pas qu'on le condamne obliquement, au passage, en une génuflexion hâtive, comme pour s'en débarrasser au plus vite et revenir obscènement aux vieilles antiennes. Je ne crois pas, moi non plus, que les bombardements sur l'Afghanistan soient la réponse appropriée et suis d'autant plus à l'aise pour l'écrire que j'ai été parmi les minoritaires qui dénoncèrent les frappes contre la Serbie. Mais ceux qui, après un pareil crime, un tel meurtre de masse, un désastre qui porte atteinte à l'humanité entière, s'empressent de proclamer qu'ils ne sont "pas américains" ou semblent renvoyer dos à dos les tueurs et les victimes, cherchant des justes raisons à l'injustifiable, se mettant à battre leur coulpe et la nôtre - ce que j'ai appelé ailleurs un néopétainisme rampant -, ceux-là, c'est le moins qu'on puisse dire, sont incapables de diriger sur l'horreur un regard frontal, se réfugient dans la pire frivolité à l'instant même où ils prétendent penser et, quoi qu'ils en aient, légitiment le terrorisme.

Ont-ils vu, aux quatre coins de New York, les immenses panneaux mobiles, placardés des photographies des 6 000 disparus, d'avis de recherche désespérés des proches qui ne veulent pas y croire ? La plupart sont de pauvres gens, Portoricains, Mexicains, Chinois, Haïtiens, Arabes, etc. Mais "la résistance à la mondialisation marchande", pour reprendre la formulation tristement parodique d'un appel "lancé par 113 intellectuels français" (Le Monde du 22 octobre) vaut peut-être qu'on passe par pertes et profits cette douleur infinie, comme au meilleur temps du Savoir absolu.

Il est vrai que les mêmes déclarent condamner "sans ambiguïté" les crimes du 11 septembre. Se rendent-ils seulement compte du comique sinistre de ce "sans ambiguïté" ? Mais c'est l'appel tout entier, avec son vieil anti-impérialisme mécanisé et la lassante répétition des éternels signataires, revenus à leur haine originaire, celle d'Israël, plus coupable que Ben Laden, coupable de l'avoir créé, seul coupable pourquoi pas, qui atteste leur totale impuissance à affronter la nouveauté radicale de l'événement. Leur anti-impérialisme s'évanouirait sans doute comme par enchantement si un jour - ce qu'à Dieu ne plaise - l'OTAN ou les Etats-Unis lâchaient leurs bombes sur Israël.

Claude Lanzmann est cinéaste et directeur de la revue "Les Temps modernes".
• ARTICLE PARU DANS L'EDITION DU 06.11.01

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Toufiq (Toufiq) le vendredi 09 novembre 2001 - 12h04:

"if we do not help each other,who is going to help us?"

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Anonyme le vendredi 09 novembre 2001 - 12h03:

Les Français commencent à lorgner sur le vivier technologique israélien

par Jean-Paul CADORET

PARIS, 6 nov (AFP) -Les échanges technologiques entre la France et Israël devraient bondir ces prochaines années, reflétant les performances des start-up Israéliennes, ont souligné mardi à Paris les patrons participant aux premières rencontres économiques et technologiques France-Israël.

"Compare aux échanges nourris développés depuis des années entre Israël et les Etats-Unis, il y a un déficit marqué d'informations entre Israël et la France, qui va diminuer au fur et à mesure que les entrepreneurs français mesureront la richesse du vivier technologique Israélien", a ainsi souligné Pierre Besnainou, fondateur de Liberty Surf.

Les Etats-Unis se taillent la part du lion des 9 milliards de dollars d'investissements étrangers en Israël. Plus de 140 entreprises israéliennes sont cotées sur les marchés américains, alors qu’elles ne sont qu’une trentaine en Europe.

Quelque 4.000 sociétés high-tech sont recensées en Israël, constituant la deuxième concentration la plus importante au monde, après la Californie.

Cette "Silicon Valley" Israélienne n'intéresse encore que les plus grands groupes français, a souligné Michel Franck, président de la Chambre de Commerce Internationale de Paris, co-organisatrice de ces journées.

A coté de L’Oréal ou de Danone, qui y ont réalisé des investissements industriels, France Télécom est ainsi la seule entreprise française ayant implanté en Israël un centre de recherche.

"Notre présence encore modeste en Israël va se développer et est relayée par nos investissements dans l’opérateur Jordan Télécom, qui permet à des milliers de Jordaniens de travailler à distance pour la high-tech Israélienne, sans avoir à traverser la frontière", a indiqué le Président de France Télécom Michel Bon.

Pendant ce temps, des groupes américains comme Cisco ou Microsoft ont depuis longtemps choisi Israël pour installer leur seul centre de recherche et développement à l'étranger.

"Les faiblesses du système israélien, notamment une très importante fuite de cerveaux, un marché local restreint, la limitation des financements, la sous-utilisation des chercheurs russes et un modèle de business encore exclusivement américain ont jusqu'à présent limite l'attrait de l'Europe pour l'innovation technologique Israélienne", note Daniel Rouach, auteur d'une étude sur les complémentarités technologiques France-Israël.

Pourtant, cette étude a identifié plusieurs créneaux d'activité offrant les plus grandes perspectives d'échanges: dans l'informatique, cela va des logiciels de CRM (gestion de la relation client) appliqués aux télécoms, au traitement du signal numérique, en passant par les technologie de la vidéo, de compression de la parole, d'encodage et sécurisation des données numériques, les algorithmes de reconnaissance vocale.

côté semi-conducteurs, les entreprises françaises sont intéressées par les technologies israéliennes de conception des mémoires flash et de puces sécurisées.

Llopto-électronique, l'instrumentation médicale et les biotechnologies ont aussi été cites lors de ces rencontres comme des points forts israéliens.

L'entreprise israélienne Comverse est aujourd'hui leader mondial de la technologie du répondeur téléphonique, tandis que CheckPoint est devenue en quelques années un des principaux éditeurs mondiaux de logiciels de sécurité sur Internet.

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Halkeloued (Halkeloued) le vendredi 09 novembre 2001 - 12h21:

Voici la dernière qui circule sur la "toile", et que je réprouve totalement.

Pourquoi G.W.Bush ne peut pas gagner aux échecs contre B.Laden?

Parce que dès le début de la partie, un fou lui a gagné 2 tours.

Henri Fitoussi

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Halkeloued (Halkeloued) le vendredi 09 novembre 2001 - 12h46:

A Tunis, entre le Casino et le théatre municipal, sur l'avenue Jules Ferry, baptisée avenue Habib Bourguiba, il y avait une "boîte", LE CAVEAU.
Nous y allions danser mais également écouter de la musique jouée par de merveilleux musiciens.
Je me souviens d'un groupe dirigé par Maurice Vandair.
Il me semble aussi, si ma mémoire ne me fait pas défaut, que Pino Latucca, le pianiste qui accompagne Jacques Martin à la télévison, avait fait ses débuts au Caveau.
J'aimerais tant que des personnes ayant fréquenté cet Etablissement, nous relatent queques anecdotes.
En attendant, j'ai retrouvé dans mes archives, une chanson amusante qu'avait écrite Maurice Vandair en association avec Henri Betti en 1956, Le Régiment des Mandolines. Elle a été crée par Lily Fayol.
Et contrairement à ce que vous pourriez penser, elle est d'actualité.

Voici une partie du refrain:

En avant le régiment des mandolines
En attaquant du médiator
C'est nous qui serons les plus forts
Ca vaut mieux que le tir à la carabine
D'abord c'est bien plus harmonieux
Et c'est beaucoup moins dangereux.

Traduisons-la en hébreu et en arabe, elle aurait un succès "boeuf".

Henri Fitoussi

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Anonyme le vendredi 09 novembre 2001 - 12h35:

Bonjour Henri,

Oui effectivement je me souviens de Lussatto qu'on appellait "Lussatt" et de ses boums et du pick-up Teppaz sur lequel nous ecoutions tous les disques.
Aussi te souviens tu de la bande des "Diablotins" ?
A bientot,

Martine

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Anonyme le vendredi 09 novembre 2001 - 12h32:

Une compagnie israélienne produit un parachute pour sauter des gratte-ciels
JERUSALEM (AP) -- A la suite de l'attentat contre le World Trade Center à New York, une compagnie israélienne a conçu un parachute pour sauter des gratte-ciel qui est désormais commercialisé aux Etats-Unis.
Aucune expérience n'est requise pour le faire fonctionner, explique Anatoly Cohn, directeur de la société Apco Aviation. Le parachute est doté d'une ouverture automatique qui s'enclenche lorsque la personne saute dans le vide. Ce parachute redessiné, qui pèse 2,5kg et couvre 30 mètres carrés lorsqu'il est ouvert, ne peut être utilisé qu'à partir du dixième étage, soit une hauteur minimale de 30 mètres.

C'est un client américain, Destiny Aircraft, qui a demandé à Apco de concevoir ce parachute pour les immeubles. Les parachutes sont désormais vendus aux Etats-Unis par Executivechute qui a fait appel à six fabriquants.

C'est la demande d'une compagnie d'assurance avant les attentats du 11 septembre à New York et Washington qui avait lancé des études sur la possibilité d'un tel parachute, a précisé le président d'Executivechute John Rivers sur la radio israélienne, mais ''nous avions décidé de ne pas le commercialiser''. ''Après le 11 septembre, nous avons été appelés par la compagnie d'assurance à le commercialiser''.

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Mena (Mena) le vendredi 09 novembre 2001 - 12h21:

De vraies infos ! (info # 010811)

Par Jean Tsadik et Sami Al-Soudi © Metula News Agency

Des informations significatives, que vous ne lirez que sur la Ména !

Les trois dauphins d’Arafat se prononcent pour la fin de l’Intifada :

Abu-Mazen, le secrétaire général de l’OLP, Muhammad Dahlan, le commandant de la Sécurité préventive de la région de Gaza et Jibril Rajoub, son pendant pour la Cisjordanie, se sont déclarés en faveur le la fin de l’Intifada.

C’est le Général Amos Malka, le chef de l’AMAN, qui l’a annoncé ce matin et c’est le représentant permanent de la Ména dans l’Autonomie palestinienne, Sami Al-Soudi, qui le confirme.

Les trois personnalités les plus influentes de l’AP, jugent que la poursuite de l’action armée contre Israël est contre-productive ! Ces prises de positions devraient mettre l’AFP et le PAF (c’est effectivement un anagramme !) français dans une situation très délicate, puisque ces médias soutiennent, artificiellement et quotidiennement, que c’est Israël qui exerce l’initiative dans ce conflit. Nous écrivons « devraient », car dans l’état de désinformation raciste, instauré en France par le Quai d’Orsay, il n’existe AUCUNE possibilité, pour que la presse hexagonale relève publiquement cette monumentale contradiction !

Pourtant Abu-Mazen, Dahlan et Rajoub, quitte à ridiculiser, une fois de plus, les désinformateurs institutionnels tricolores, sont plus concernés par l’avenir de leur peuple, que par la haine des juifs. Ainsi, ils se prononcent en faveur de la mise au pas du terrorisme palestinien, manu militari. Il s’agit bien d’un demi-désaveu des options choisies par le Président Arafat, qui a, depuis longtemps, intégré l’expression terroriste dans l’option stratégique de l’AP.

Demi-désaveu, seulement, car une partie du double discours du Raïs, prétend vouloir combattre le terrorisme. Les trois dauphins utilisant justement lesdites affirmations d’Arafat, destinées à l’Europe et à l’Amérique, afin d’enfoncer le clou de leur pragmatisme politique. Comment voulez-vous, dans ces conditions, qu’Arafat les tance ?

Pour la direction palestinienne, pointant juste sous Arafat, et rejointe par les intellectuels, que sont Abed Rabou, Nusseiba et Ashrawi, « la poursuite indéfinie de l’action armée contre Israël, n’est pas une option viable pour les Palestiniens ! » Elle est, au contraire, un piège, qui rend exsangue la société palestinienne, sans présenter d’alternatives raisonnablement atteignables. Une des craintes de ces politiciens, c’est que la société palestinienne, rendue extrémiste par les conséquences économiques de la réaction militaire israélienne, tombe comme un fruit mûr et définitivement, dans l’escarcelle des mouvances islamiques.

C’est bien pour cela, qu’Abu-Mazen, Dahlan et Rajoub suggèrent à Arafat une action concrète, afin d’éliminer les mouvements terroristes palestiniens. Leur plan consiste à éliminer d’abord les Tanzim (les jusqu’au boutistes du Fatah), puis le FPLP (dirigé depuis Damas), ensuite le Djihad et pour finir, d’éliminer le Hamas. Tactiquement, les colonels que sont Rajoub et Dahlan, sont d’avis qu’il est nécessaire de s’en prendre au Hamas en dernier, afin « de ne pas affaiblir avant l’heure, la position de Yasser Arafat ».

A Métula, on ne sait pas du tout si le Président de l’Autorité palestinienne va endosser le plan de ses lieutenants ? Si toutefois cela se produisait, on est ici impatient de comparer les méthodes qu’utilisera l’armée palestinienne, afin « d’assassiner les partisans de l’Islam profond », selon le vocabulaire consacré des désinformateurs français, aux méthodes israéliennes. Ici, on met en garde Védrine, Le Monde et TF1, qu’en un seul jour de mise au pas des « activistes-militants », les statistiques macabres qu’ils produisent à propos du conflit moyen oriental, risquent bien de doubler ! C’est bien là les risques d’inconséquence, auxquels s’exposent ceux qui mélangent la mission d’informer et la propagande raciste.

Mêêêh fait le mouton :

Les moutons, dans cette histoire courte, ce sont les représentants de la communauté européenne.

Avant-hier, Yasser, le dresseur d’ovins, a invité des représentants de la communauté européenne à visiter la prison de Jénin, en Cisjordanie.

Là, le Président montre aux Européens trois détenus, terroristes avérés (partisans de l’Islam profond – AFP -). L’un d’entre eux est même un maître terroriste, qui a sur les mains le sang de dizaines de civils innocents.

Ces prévenus font tous partie de la liste des « wanted », qu’Israël a transmis officiellement à l’Autorité palestinienne.

« Vous voyez bien que je fais tout ce qu’il faut pour arrêter les terroristes et que notre action dans ce sens bat son plein ! Vous voyez bien que les Israéliens sont de mauvaise foi, lorsqu’ils prétendent que nous soutenons les mouvements terroristes. Ils ne cherchent, en fait, que des prétextes pour nous agresser », explique Arafat.

Les envoyés européens, visiblement satisfaits de la démonstration d’Arafat, se hâtent d’informer Bruxelles du constat impressionnant qu’ils viennent de faire.

Tout aurait été pour le mieux, dans le meilleur des mondes possibles, si on n’avait pas retrouvé le maître-terroriste, blessé dans un accident de voiture dans les faubourgs de Jénin, exactement deux heures après le départ des émissaires européens.

Mêêêh !

L’Hôtel American Colony remplace la Maison de l’Orient :
Au grand dame des extrémistes des deux camps, le Dr Sari Nusseiba a pris ses fonctions de « Responsable de Jérusalem » dans l’Autorité palestinienne. Nusseiba a fait de l’American Colony le centre de son action politique, puisque le gouvernement israélien a fermé l’Orient House, d’où feu son prédécesseur, Fayçal Husseini, gérait la présence palestinienne dans la ville sainte.

Nusseiba, qui considère que la condition du retour des « réfugiés de 47 » est irréalisable et que son maintien constitue un écueil infranchissable, sur la voie de l’émancipation des Palestiniens, a déjà pris l’initiative de dizaines de rencontres, depuis sa prise de fonctions. Il a ainsi rencontré des ambassadeurs en poste en Israël, des consuls mais aussi de nombreux députés israéliens et même le maire Likoud de Jérusalem, Ehud Olmert.

Nusseiba a répété à qui veut l’entendre, ces derniers jours, ce qui est aussi le cri du cœur de Sami, à savoir qu’il préférerait un État bi-national, comme solution définitive mais qu’en cas de refus israélien, il est prêt à accepter la séparation du territoire en deux États distincts.

Ces prises de positions ont valu à Nusseiba la diffusion d’une pétition, qui circule maintenant dans les territoires palestiniens, pour demander sa destitution immédiate. D’après Sami, le Dr Nusseiba n’a rien à craindre pour l’instant, car il jouirait du soutien actif d’Arafat. Arafat, qui maintient sa stratégie des extrêmes, en se ménageant des appuis sur des options politiques contradictoires, auprès de la société palestinienne. On ne sait jamais, si des fois il était forcé par les événements internationaux d’accepter ce qu’il a refusé à Clinton, en septembre 2000, il pourrait toujours présenter ce revirement comme « une grande victoire personnelle ! »

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Anonyme le vendredi 09 novembre 2001 - 12h15:

Les Français face au conflit israélo-palestinien
L'Express du 08/11/2001

Lassitude, équilibre et lucidité
_____________________________
par Elie Barnavi


L'ambassadeur d'Israël à Paris, Elie Barnavi, tire les enseignements d'un sondage réalisé par la Sofres.
-Que pensent les Français d'Israël, des Palestiniens, du conflit israélo-palestinien? Comment évaluent-ils les responsabilités des uns et des autres dans la crise actuelle, et quelle idée se font-ils des chances d'un règlement? Sur toutes ces questions et bien d'autres encore, nous avions jusqu'ici une vue plutôt impressionniste, au gré des lectures, des
intuitions et des sentiments de tout un chacun. Nous avons voulu en savoir plus.

Du 10 au 14 septembre 2001, la Sofres a effectué pour le compte de l'ambassade d'Israël à Paris un sondage d'opinion auprès d'un «échantillon
national de 1 000 personnes représentatif de l'ensemble de la population [française] âgée de 18 ans et plus, interrogées en face-à-face à leur
domicile par le réseau de [ses] enquêteurs.» Il s'agissait pour nous de nous doter d'un outil d'analyse et d'information. (Voir le sondage)

Le tableau d'ensemble met en scène une opinion publique française assez lasse d'un conflit proche-oriental qui s'éternise au-delà du raisonnable et fort sceptique sur les chances d'un dénouement heureux. Une opinion publique, aussi, qui «ne s'en laisse pas conter», et donc plutôt équilibrée, lucide et critique.

Une opinion publique, enfin, qui, au terme d'une année de violences durant laquelle Israël a été plus qu'à son tour mis sur le banc des accusés, se
montre dans l'ensemble bien plus favorable à l'Etat hébreu qu'on n'osait l'espérer ou qu'on pouvait le craindre, c'est selon. Ainsi, les sympathies de 26% des sondés vont plutôt à Israël (19% aux Palestiniens, 11% aux deux, 35% à aucun des deux). Et, si l'image d'Israël aux yeux des Français n'est sans doute plus ce qu'elle était dans les années 50 et 60, elle reste globalement positive, puisque 44% des Français nous conservent leur sympathie. C'est moins que les Etats-Unis, avec 77% (il y aurait d'ailleurs
des choses à dire sur l'antiaméricanisme supposé des Français), l'Egypte(64%), le Maroc (64%) et la Russie (50%), mais plus que la Jordanie (36%),
le Liban (34%), la Palestine (32%), la Syrie (21%) et l'Iran (14%). L'étude par catégories d'âge et de sexe, de niveau d'éducation et d'appartenance socio-professionnelle, partisane et confessionnelle aide à brosser un portrait-robot du Français sympathique à Israël: adulte, de sexe masculin, catholique non pratiquant (il est vrai que la catégorie «autre religion» - 35% d'opinions favorables - risque d'être fortement influencée à la baisse par la disproportion entre l'islam, deuxième religion en France, et toutes
les autres, judaïsme compris), issu des classes moyennes et plutôt cultivé.

Sur les principaux chapitres du contentieux israélo-palestinien, l'opinion française se montre très partagée, avec d'ailleurs une forte proportion d'indécis. Sur le statut de Jérusalem, un quart des Français contre 17% sont plutôt favorables à la position d'Israël. La propagande arabe ne semble pas avoir réussi à convaincre les Français que, comme l'a affirmé brutalement un
des négociateurs palestiniens à Camp David, «les Juifs n'ont rien à faire sur le Haram el-Sharif [le mont du Temple]». En revanche, la présence
israélienne en Cisjordanie et dans la bande de Gaza n'enthousiasme guère les Français: s'il se trouve tout de même 15% de Français pour se dire plutôt favorables à la position d'Israël sur la question des implantations, 36% sont plutôt favorables aux thèses palestiniennes (remarquons tout de même que près de la moitié - 49% - sont sans opinion sur ce sujet, pourtant abondamment présenté par la presse comme crucial dans la crise actuelle).
Enfin, 27% sont plutôt favorables à la position des Palestiniens sur la question essentielle du retour des réfugiés contre 18% et 55% sans opinion.
Il nous faudra expliquer sans relâche à l'opinion française notre opposition absolue et unanime, tous partis et courants de pensée confondus, à ce
«droit» aux allures benoîtes et compatissantes. Car ce n'est pas d'idéologie qu'il s'agit: l'acceptation du «principe» du retour signifierait la négation de la légitimité de l'Etat d'Israël; sa réalisation passerait nécessairement par la disparition pure et simple de l'Etat juif.

Curieusement, c'est dans un domaine où nous attendions une quasi-unanimité, tellement il semble relever de l'évidence, du bon sens, que surgit la surprise la plus désagréable: la démocratie. En effet, seuls 34% des Français estiment que le vocable «démocratique» s'applique davantage aux Israéliens qu'aux Palestiniens. Certes, 8% seulement pensent le contraire;
mais ils sont 21% pour juger qu'il s'applique autant à l'un qu'à l'autre, et à peine plus (22%) pour estimer qu'il ne s'applique ni à l'un ni à l'autre.
Au total, donc, la démocratie israélienne trouve grâce aux yeux de 55% des Français, ce qui est peu. C'est là qu'on mesure le mieux les ravages de
l'Intifada sur une opinion publique abreuvée d'images guerrières qui collent mal avec l'image irénique que l'Occident se fait de la démocratie.

Pour autant, et sans doute pour les mêmes raisons, l'Intifada a une image déplorable: 24% des Français l'approuvent tout à fait (3%!) ou l'approuvent plutôt, alors qu'ils sont 56% à la désapprouver tout à fait (28%) ou à la désapprouver plutôt. Manifestement, les porte-parole palestiniens et leurs relais français n'ont pas réussi à convaincre l'opinion publique que la violence palestinienne s'apparentait à une forme de résistance légitime à l'occupation israélienne.

Plus généralement, la violence provoque une réaction de rejet, et ce d'autant plus que des négociations prometteuses paraissaient devoir y mettre un terme. En effet, à la question: «Quand vous voyez sur une photo ou à la télévision des civils israéliens blessés ou tués dans un attentat commis par un Palestinien, laquelle de ces deux phrases correspond le mieux à votre
réaction?», 39% répondent qu'il «est honteux que les Palestiniens tuent des civils innocents», 34% préfèrent l'affirmation que «les Israéliens tuent
également beaucoup de civils palestiniens innocents», et 27% se disent «sans opinion», ce qui en l'occurrence me semble plutôt une manière de ne pas prendre position. Pis, nous n'avons apparemment pas réussi à persuader l'opinion française du bien-fondé de la politique d'attaques ciblées, puisque seuls 27% des Français pensent qu'«Israël ne fait qu'éliminer des terroristes», alors qu'ils sont 43% à les assimiler à des «assassinats» et 30% à ne pas se prononcer.

En revanche, et comme on pouvait s'y attendre, la forme de violence la plus odieuse aux yeux de l'opinion française est l'attentat-suicide: faisant justice de la thèse du «désespoir» (11%), qui rendrait compte (et, au passage, légitimerait) ces actes de barbarie, les Français y voient massivement «une preuve de fanatisme» (83%). Mais ils n'aiment pas non plus le rôle des enfants dans l'Intifada. A la question: «Quand vous voyez sur une photo ou à la télévision un enfant palestinien blessé ou tué par les soldats israéliens, laquelle de ces deux phrases correspond le mieux à votre propre réaction?», 34% rejettent la faute sur Israël («C'est honteux que les soldats israéliens tirent sur des enfants»), mais 46% trouvent «honteux que les Palestiniens envoient des enfants se battre contre les soldats israéliens».

Mais qui est responsable de l'impasse actuelle? Le verdict est sans appel: Israéliens, Palestiniens, Américains, pays arabes, tous coupables, à parts à peu près égales (respectivement 83%, 80%, 76% et 77%). Viennent ensuite des vilains plus inattendus: les grandes organisations juives dans le monde (sans doute à cause de la puissance prêtée au lobby juif américain), la Grande-Bretagne (vieux souvenir du mandat britannique?), l'Union européenne (trop passive?) et la Russie (pourquoi pas?). Et à qui faut-il imputer l'échec des négociations de paix? Peut-être parce que pendant longtemps la seule version des faits publiée a été palestinienne - parce que le gouvernement Barak, amer et déçu, a tourné le dos à Camp David; et que celui de Sharon n'avait nulle raison de le défendre - les Français renvoient dos à dos Israéliens et Palestiniens: si 8% pensent que la responsabilité en incombe aux Israéliens et autant aux Palestiniens, ils sont 75% à estimer qu'elle est partagée.

Et l'avenir? Sans surprise, les Français pensent que la solution du problème passe par la coexistence de deux Etats dans la région (83%). Seuls 3% jugent qu'il ne devrait y avoir qu'un Etat israélien, et à peine 1% pour penser
qu'un Etat palestinien suffirait. Mais ils sont terriblement pessimistes: peu (16% contre 68%) croient à la volonté sincère d'Israël d'accepter
l'existence d'un Etat palestinien (en fait, tous les sondages israéliens disent exactement le contraire), encore moins font confiance aux
Palestiniens pour accepter sincèrement l'existence d'Israël (14 contre 70), et guère nombreux sont ceux qui en jugent capable le monde arabe dans son ensemble (16 contre 62). Enfin, à la question de savoir si, à leur avis, il
y aura un jour une paix durable entre Israël et les Palestiniens, seuls 25% des Français se prononcent par l'affirmative, alors que 63% répondent «non» et 12% haussent les épaules. On comprend que, par les temps qui courent, l'optimisme se porte mal. Mais je veux rassurer les Français: il n'est pas de conflit éternel - après tout, même la guerre de Cent Ans n'a duré que cent seize ans... Ce conflit s'achèvera donc bien un jour, comme les autres, et d'ailleurs, nous y étions presque. Aussi bien, je ne doute pas que la raison finira par reprendre le dessus, même si, à en croire un grand diplomate qui s'y entendait, les nations ne se résignent aux solutions de sagesse qu'après avoir essayé toutes les autres.

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Lucia (Lucia) le vendredi 09 novembre 2001 - 12h17:

Dear Maria Goldrich, I remember when I was a young girl in Tunisia, my parents had a special celebration for the "girls holiday" (fetes des filles). It was customary to get the girls a special pastry (piece montee) made of small cream puffs placed like a mountain, the whole thing wrapped in caramel; some were very elaborate.
There were also special meals and presents. That's the way we used to do it in Tunis. I still keep those fond memories. The year my father died, his best friend had a "piece montee" sent to me, the kindest present of all. Celebrate it and enjoy it.

Luci Cohen-Zimering

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Davideden (Davideden) le vendredi 09 novembre 2001 - 12h05:

De quoi devenir fou
Amnesty International to PA: Free PFLP suspects
By The Associated Press


JERUSALEM - Amnesty International, a London-based human rights organization, today called on the Palestinian Authority to free members of a radical Palestinian group arrested in a roundup following the assassination of a cabinet minister Rehavam Ze'evi.

The Popular Front for the Liberation of Palestine claimed responsibility for the October 17 assassination of Ze'evi, in revenge for Israel's killing of PFLP leader Mustafa Zibri.

Under Israeli and US pressure, PA Chairman Yasser Arafat's security forces started rounding up PFLP activists. Amnesty said more than 60 were detained and about 30 are still being held, but their rights have been violated.

"Detainees have not been properly charged, legal safeguards have been ignored and many detainees have had no access to their families," the Amnesty report said.


Arafat finalement fait un petit effort pour limiter la violence et Amnesty comdanne!! Simplement incroyable.
Les obstacles de la paix etaient multiples, ajouter Amnesty International n'aidera pas.

Amnesty ne condanne pas les attaques a l'Anthrax, elle ne condanne pas quand des ecoliers sont tues ou des ministres assassines. Amnesty n'a pas grand chose a nous dire sur les Talibans et le traitement des femmes ...Amnesty s'inquietent pour les terroristes arretes sans proces!!

Amnesty s'inquieterait elle pour Baruh Goldstein aussi ou les droit des mouvement Kahanists? Cela me semblerait logique. A moins que cette organisation soit un travesti pour une association anti-juive et anti-paix.

Nous doutons tous des bonnes intentions d'Arafat. De plus nous savons que des extremistes dans son camp limitent ses action anti-terroristes. Nous apprenons maintenant que des organisations comme Amnesty aussi limitent ses actions!!!

Est ce les droits des hommes ou le droit a tuer et a la guerre qu'Amnesty defend?

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Toufiq (Toufiq) le jeudi 08 novembre 2001 - 12h28:

"ne prions pas pour demander mais prions pour donner"

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Anonyme le jeudi 08 novembre 2001 - 12h06:

Le charme: une maniére de s'entendre repondre ""OUI"", sans avoir posé aucune question claire.

YASMYN

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Nao (Nao) le jeudi 08 novembre 2001 - 12h06:

Est ce que qq'un a des nouvelles de Delphine Saada et son bebe??
Merci
ITM

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Admin (Admin) le vendredi 09 novembre 2001 - 12h31:

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