Commentaires du 15-18 Aout 2002

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Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Admin (Admin) le mardi 20 août 2002 - 00h58:

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Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Mena (Mena) le vendredi 16 août 2002 - 17h07:

Ca n'a pourtant rien a voir avec le foot !


Par Ilan Tsadik © Metula News Agency 

J’aime le foot, c’est même là un de mes vices les plus avouables.Et mardi dernier, mon équipe préférée, Maccabi Haïfa, rencontrait à Sofia les Autrichiens du Sturm Graz, dans le cadre de la ligue des champions.
 
La rencontre était d’importance pour les deux équipes, puisque celle qui l’emportera au terme des matches aller et retour, participera à la phase finale de la compétition. Le vainqueur accédera au dernier carré des seize équipes qui font leur beurre dans le football morose de l’Europe de 2002. Les autres formations, à part encore celles qui participent à la compétition inférieure de l’UEFA et qui s’en tirent, traîneront les savates dans leurs championnats nationaux respectifs et se débattront avec les problèmes financiers qui sont le lot actuel de la plupart des clubs européens. 
La phase finale de la ligue des champions, c’est donc la jet-set du sport, la salle de bal avec paillettes, belles nanas, tévé et pognon. Ce sont ces équipes et ces joueurs pour lesquels le sport moderne existe, ceux qui déjeunent au champagne, pendant que les tâcherons rament. 
Pour Haïfa, les choses sont quand même un petit peu différentes. Pour elle, éliminer Graz ou rester en rade ne changera pas fondamentalement l’état de sa trésorerie, puisque l’équipe de la cité portuaire, de la San Francisco israélienne, est interdite de matchs à domicile. 
En football, le droit de disputer l’une des deux parties de chaque tour "à la maison" est pourtant décisif. Au plan sportif, ce privilège est prépondérant, puisqu’à ce stade de la compétition, les gradins des formations receveuses sont presque toujours remplis et qu’on dit, à juste titre, que le public "porte son équipe vers la victoire" ou encore, "qu’il est le douzième homme sur le terrain". Du point de vue financier, le public et la publicité des matchs à domicile, c’est la rançon unique des exploits sportifs précédents. C’est pour jouer dans son stade, à ce niveau de la compétition, que les équipes investissent des millions de dollars dans l’achat et dans l’entretien des joueurs.  
Pourtant, Maccabi Haïfa a disputé son match à domicile sur le stade du CSKA Sofia (le club de l’armée bulgare, dont les tribunes sont toujours peintes en rouge), devant cinq cents spectateurs seulement. La moitié d’entre eux étaient des supporters israéliens, habillés en vert-de-Haïfa et les autres étaient des Autrichiens, qui portaient des tee-shirts oranges aux couleurs du "Tonnerre" (Sturm, en allemand, ça veut dire tonnerre) de Graz. 
Si Haïfa jouait son match à domicile en Bulgarie, devant des parterres vides, c’est parce que l’Union européenne de football a pris la décision de priver les clubs israéliens de l’opportunité d’accueillir les rencontres des coupes d’Europe chez eux. La raison invoquée par l’institution organisatrice de ces compétitions tient à la situation sécuritaire qui prévaut ici. 
Ca n’est pas que le moindre athlète étranger ait jamais été blessé en Israël, du fait de la situation conflictuelle ; non, il s’agit seulement d’une mesure préventive, prise de façon discrétionnaire par la direction de l’union européenne de foot.  
Quand les équipes israéliennes pourront-elles à nouveau jouer chez elles ? L’UEFA n’a pas fixé de normes, elle s’est simplement engagée à reconsidérer la situation sécuritaire au mois par mois. En fait, et puisqu’on ignore tout ici des éléments qui définissent la sécurité des sportifs visiteurs, et qu’en vérité, ces normes n’existent pas, en ce qui nous concerne, l’équité sportive est pour le moment accrochée aux vestiaires et elle y restera aussi longtemps que les décideurs installés à Lausanne n’auront pas changé d’avis. 
A ce manque de normes vient s’ajouter le lobby des représentants arabes, qui pressent la Fédération Internationale pour qu’Israël soit exclue des coupes européennes. Bien qu’officiellement l’UEFA résiste à ces pressions, on se demande quand même, au FC Métula, pourquoi elle à deux mesures pour deux poids ? Pourquoi n’a-t-elle jamais discuté, par exemple, du danger représenté en Espagne par les attentats perpétrés par l’ETA et par l’IRA, en Irlande du Nord ? 
Déjà, avant les championnats du monde de Corée et du Japon, les instances européennes du foot s’étaient laissées manipuler par la Fédération autrichienne et l’avaient laissé jouer sur les nerfs des joueurs israéliens, en faisant reporter, au dernier moment, une rencontre déterminante. Déjà, la saison dernière, Hapoël Tel Aviv avait du disputer le match aller de ses quarts de finales de coupe européenne contre le prestigieux Milan AC à Chypre, perdant d’un seul goal au total des deux rencontres. 
Lors de ces deux occasions, il est évident que l’équilibre sportif n’avait pas été respecté et que les sélections israéliennes avaient été lésées. Théoriquement, une équipe qui joue un match à l’extérieur et l’autre sur terrain neutre, a 80% de chances d’être éliminée. A Métula, on se dit que si l’UEFA juge qu’il n’est pas souhaitable de jouer actuellement au foot en Israël, il faudrait au moins faire prévaloir l’équité des chances. Exception pour exception, on pourrait faire disputer les rencontres en une seule partie – afin que les adversaires des Israéliens ne soient pas avantagés en jouant une fois devant leur public et une fois dans un stade vide - sur terrain neutre. 
Beaucoup d’éléments dans le déroulement de ces compétitions sous leur forme actuelle sont iniques. Objectivement, ils se traduisent par un tribut payé par le sport au terrorisme, en cela que le sport défavorise les Israéliens à cause des assassinats collectifs perpétrés par les organisations terroristes. 
Reste, que mardi, Haïfa l’a quand même emporté par deux buts à zéro, malgré que le no.10 du Maccabi, un certain Jésus, transféré du FC Nazareth à l’intersaison, était à nouveau suspendu (elle me fait toujours autant marrer, je vais encore vous la resservir). 
Tout au long de la partie, au demeurant fort correcte sur la pelouse, aucun incident n’était à signaler du côté des spectateurs. A l’issue du coup de sifflet final, cependant, tous les supporters présents de Graz ont scandé à l’encontre des joueurs et du public israéliens : Auschwitz, Auschwitz et ensuite, en faisant le salut nazi, Adolf Hitler, Aadolf Hiltler, Aaaaadolf Hitler ! 
A la vue de ces images, j’avoue avoir perdu subitement mon intérêt pour la rencontre de foot, même si mon équipe a sportivement de grandes chances d’accéder, pour la première fois dans l’histoire d’un club israélien, au paradis-phase-finale de la Champions’ League. Le match retour doit avoir lieu dans quinze jours en Autriche et je tremble à l’idée de l’accueil que les spectateurs locaux vont réserver à nos joueurs.  
Au vu de ces comportements, la valeur sportive de la rencontre a cessé d’exister. Au plan sécuritaire, aussi, l’attitude des supporters de Graz fait planer sur le sport, mais également sur la prestation en Autriche des joueurs israéliens, des menaces autrement plus concrètes que celle qu’on pourrait raisonnablement imaginer à Kiriat Eliézer (l’emplacement du stade de Haïfa). Selon les règles de l’UEFA – et elles ont, à ce sujet, le mérite de la limpidité – les clubs sont responsable du comportement de leur public. A Sofia, comme lors de toutes les rencontres de coupe d’Europe, le match s’est disputé en présence d’un observateur de l’UEFA et cet observateur a vu les événements dramatiques que je décris dans cet article - et qui ont par ailleurs été filmés par la télévision bulgare -.  
Il est bien évident, que dans l’environnement de haine créé par les tifosi autrichiens, l’UEFA se doit d’interdire la tenue de la partie à Graz – il serait même recommandable, au regard de l’héritage historique autrichien, que le Sturm Anschluss Graz soit exclu des compétitions européennes pour trois saisons. Crier Auschwitz à des juifs, pour des compatriotes d’Adolf Hitler, n’est pas une péripétie anodine et ces débordements ignobles doivent être distingués du sport, comme on sépare le grain de l’ivraie !  
Ces comportements placent l’Union européenne de football à l’heure de la vérité. Si l’UEFA ne prend pas les dispositions que le comportement des fans nazis du Sturm Graz impose, elle aura conforté les soupçons de parti pris anti-israélien. Elle aura établi que ses décisions sont politiques et pas conjoncturelles. 
Mais je crois aussi que si l’UEFA ne prenait pas les sanctions qui s’imposent, elle ferait bien pire que tout cela, elle réintégrerait la possibilité de souhaiter la mort des juifs lors d’un événement public en Europe, alors qu’elle a déjà exclu la terre des juifs pour y tenir ce genre des compétitions sportives.  
L’Europe a de toutes façons la mémoire changeante. De quoi les démocrates avaient-ils peur, en voyant les victoires du Front National en France et du Parti National Populiste en Autriche ? Que Le Pen et Jürg Haider rouvrent par surprise les camps de concentration ? C’est là une vision paranoïaque et excessive. Non, les démocrates craignaient que la légitimé fasciste soit réhabilitée en Europe, que le postulat populiste soit normalisé, réintégré dans les sociétés dites avancées. Les démocrates craignaient encore que l’Europe tourne ainsi la page d’Histoire écrite en lettres de sang par le national socialisme et que le racisme, la xénophobie et la judéophobie redeviennent un comportement politique fréquentable. 
On pourrait banaliser l’attitude des supporters autrichiens à Sofia, rien ne serait plus facile. On parlerait d’une poignée d’excités, de gens qui ne pensaient pas ce qu’ils disaient. On parlerait d’un épisode regrettable et sans lendemains, comme le font déjà les responsables du club autrichien. 
Mais ce laxisme là est justement le plus grand des dangers représentés par le renforcement politique des Haider et des Le Pen, car les foules nazies n’ont jamais pensé ce qu’elles beuglaient mais elles beuglaient leurs insanités parce qu’il était permis et même encouragé de le faire et parce qu’il est suffisant de beugler Aaaaaaaadolf Hiiiiitler à Sofia, ou moooort aux juuuuuifs, lors d’une manifestation progressiste sur les Champs Elysées, pour que la peste brune et sa faucille reprennent pied chez vous. Et si, à Métula, nous réagissons très mal à ce genre de choses, c’est parce que les Edgar Morin, les Enderlin, les Sara Daniel, les Cypel, les Gilles Paris, les Etienne Balibar, les Alexandra Schwartzbrod, les Olivia Zémor et les Plenel, les July et les Védrine qui les encouragent, participent primordialement à la réhabilitation de la haine raciste. Et qu’ils n’essaient pas de battre le vent avec leurs pseudo différences de sensibilités, d’où qu’il vienne, qu’il se prétende de droite ou de gauche, le caca raciste a toujours la même odeur !  

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Mailroom (Mailroom) le vendredi 16 août 2002 - 16h49:

NOS KIFS

Le KIF des KIFS est de manger du poisson grillé au bord de la plage avec du pastéque et des bouteilles de CELTIA bien fraiches

ANONYME

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Albert Simeoni (Albert) le vendredi 16 août 2002 - 13h54:

AU NOM DE TOUS LES MIENS.
CHALLOM AAL KOL AAM ISRAEL.
Le 16/8/2002

A CLERIA,


Quel est donc ce jour où vêtue toute de blanc
Pareille à la pureté de son âme, elle va lâcher le bras du père
Pour s 'accrocher à celui que le destin a choisi dans son repaire.

Elle montera, en retournant sa tête une dernière fois
Vers ses parents, ses frères, sœurs et alliés, ma foi
Dans cette voiture nuptiale qui la conduira vers la voie de son bonheur.
Au soir tombé.

Elle se marie la fille à mon ami, et nous sommes, avec nos cœurs
Présents et notre esprit tourné vers eux, enchantés à leur' heure.
Dés l'aurore monté.

C'est son mariage. MAZEL TOVVVVVVVVVVVVVVVVV

Pour mes amis JOSEPH, ARLETTE, ET LEURS ENFANTS.
Belli aïn ara.


Mon cher ami FERNAND,

Quand ce prochain soleil éclairera Montpellier,
Ta fille revêtira avant la nuit ce voile de pureté.
Cette étoffe si belle, si blanche et si vaporeuse
Qui rend les âmes des belles fleurs heureuses !

Celles qui vont convoler en justes noces.

Nouveau tournant de leur vie, non pas morose
Mais que je leur souhaite, parsemé que de roses.

§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§……………


MAZEL TOV mon ami et frère de la TCHATCH, DU CHAT, des CHAMPS-ELYSES, du cafè du TMENIK et du théâtre de BREITOU. Une rencontre providentielle qui nous a réuni ici sur ce site tune et qui prend du volume à mesure que nos âges avancent vers nos destins, que nous voulons le meilleur.

ARLETTE…….! Toi la maman que j'ai connu, si douce, affable et O combien présente aux côtes de ton mari, je voudrais te dire combien mon émotion est grande de vous savoir bientôt heureux comme nous le fumes , il n'y a pas si longtemps. La décrire, n'est pas ressentir. Elle va traverser vos chairs, nager dans votre sang pour pénétrer vos cœurs. Vous faire pleurer de joie quand vous atteindrez le lieu consacré.

Cette émotion……? Je la partage avec vous dans les heures qui vont suivre. Vous allez sentir monter en vous une expression secrète de joie qui n'est pas loin de ressembler au bonheur de deux parents qui vont vivre des heures inoubliables.

MAZEL TOV.

CLERIA, c 'est toi la vedette qui, montera prochainement, non pas sur les planches d 'un théâtre, mais sur la première pierre d'une nouvelle vie que je te souhaite la plus belle et la plus heureuse qui soit, aux bras de ton jeune et beau mari. Oui, c 'est le jour de ta consécration suprême, celle de toutes jeunes filles, qui aspire à devenir un jour maman et va mesurer ce long chemin de vie qui a commencé depuis ton berceau, depuis ce jour où tu as ouvert les yeux vers la lumière.

Et puis quand tout sera rentrè dans l'ordre,
Quand vous aurez votre toit, viendra le jour
Tant attendu ou D ieu dans son grand amour
Rempliras vos bras par des petits bébés
Qui vont, sur vous, pleurer, chier, pisser
Sur vos draps, à toute heure du jour
Et de la nuit.

Ils rempliront vos cœurs et mettront désordre
Dans votre maison et la leur.

Ainsi coule le cours de la vie, ce long fleuve tranquille mais qui va changer vos destins.

'.AHHHHHHHHH……Quel bonheur mes amis, ils vont doubler leur amour filial et vont recommencer a remuer leur fibre '
Oui Joseph…. Oui Arlette……! A remuer nos fibres et à penser à nos bébés aussi, comme nous avons toujours pensé à nos enfants.

Aâlla kôl kalla ou kôl hattan nétmèna liem él farha jdidè. AMEN

ALBERT SIMEONI L 'ENFANT DE LA GOULETTE.
RACHCO,
Dérrière tous ses liens qui nous unissent,les surprises sont encore à venir.Il y à quelques part
toujours un sang qui nous appelle.Et hier,comme par hasard, le mektoub a voulu que grâce à D ieu tu retrouve ta MABOULETTE. Plus besoin de faire tes mahchis du vendredi,il suffit de l'appeller.
Ellah le yeshwick.
ALBERT L' ENFANT DE LA GOULETTE.

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Rachco (Rachco) le vendredi 16 août 2002 - 11h41:

MON CHER ALBERT ! que c'est beau ce que tu as écrit pour ORYA on en a les larmes aux yeux que toutes tes bénédictions soient exaucées - et que tu continues à palabrer sur Adra jusqu'à 120 ans.Grace à toi hier sur le chat des dattes Maboulette et moi on s'est reconnues - c'est fou ce ouébe ! Depuis avec michougete on arrête plus mail (mela et cie). A bientôt. SHABBAT CHALOM
RACHCO

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Albert Simeoni (Albert) le vendredi 16 août 2002 - 11h11:

Pour ORYA…….

Elle est sabrit, la fille à mon amie.
Encore bébé dans ses bras. Ravie.
Elle est sa lumière, dans son foyer.
ORYA, ton nom si divin est choyé.

ORYA…! est-ce ta lumière qui éclaire son joli cœur
Et inonder, par ton beau sourire, toutes ses heures…?
C'est sa fille et mon amie
Qui vit assez loin d 'ici
Me parle de sa nostalgie.
Avec raison et amour.

Quand ton ORYA grandira
Lorsque son âge atteindra
Les âges de l'adolescence
Ses rayons toujours drus et plus intenses
Chaufferons plus ta maison avec aisance.

Et lorsque ce jour béni naîtra
Tu verras ta belle tenir les bras
De ce bonheur suspendu à son voile.

Les fleurs de l'amour, à son cou, accrochées
Te rappellerons que ton ORYA bien élevée
Ira épouser la félicité, cette inconnue cachée.

A MABOULETTE.

Ma Maboulette….Echnouè èl déniè…?'.
('Qu'est ce donc la vie……?)
'Mara mèrrè mèrra hlouè.
(Une fois amère ou une fois sucrèe.)

BABBA EMILE ELLAH LEÏ WARICK GHIAR.
ALBERT L ENFANT DE LA GOULETTE

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Emile_Tubiana (Emile_Tubiana) le vendredi 16 août 2002 - 01h34:

A mon cher Albert qu'est-ce que tu nous rappele.
Qui osait entrer dans la mer apres le 15 aout.
Bravo Alik.

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Mailroom (Mailroom) le jeudi 15 août 2002 - 18h44:

Bonjour,

Est-ce qu'il y avait des juifs dans la ville de gafsa en Tunisie ?
comment vivaient-ils?
quand sont-ils partis?
Merci.

janette.k

janette.k.@planet.tn

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Mena (Mena) le jeudi 15 août 2002 - 18h42:

De l’Armageddon arabe ! (info # 011508/2)
Par Salomon Pardess


© Metula News Agency

Dans une de ces tribunes auxquelles les intellectuels français ne nous avaient plus habitués depuis longtemps, le sociologue Alain Touraine écrit qu’on "assiste à une tentative désespérée et souvent suicidaire d’un monde arabe dont la haine contre l’Occident ne cesse de devenir brûlante" (in Ouest-France du 12 août 2002).


Précisant l’argument du choc des cultures, des civilisations et des religions, il y voit la marque d’un nationalisme arabe, qui a échoué dans ses multiples tentatives de passer des alliances avec l’Occident et qui en est réduit à vouloir le détruire de l’intérieur, au risque même de s’autodétruire.
Mais la rigueur argumentative du sociologue est tout à coup mise à rude épreuve, lorsqu’il tente de faire croire au lecteur, que la fin de ce processus d’autodestruction réside :

- dans la volonté de Sharon de laisser le sentiment national palestinien s’exprimer,

- dans la volonté des Européens de reconnaître les nations arabes capables d’entrer très rapidement dans la modernité.

En effet, ayant mis le doigt sur un processus pulsionnel, la pulsion meurtrière du nationalisme arabe à l’endroit de l’Occident, son échec, puis sa transformation en pulsion d’autodestruction dans le but de réussir ce meurtre (car si l’Occident, le monde arabe et partant, le monde entier disparaissent, Dieu n’en continuera pas moins d’exister, c’est du moins ce que pensent les théologiens radicaux de l’Islam), Touraine interrompt ainsi la radicalité de sa pensée :

- en mettant en avant un bouc émissaire, Sharon,

- et en sortant de son chapeau des nations arabes désireuses de s’occidentaliser en profondeur et immédiatement.

Sharon n’est ainsi plus le Premier ministre d’un Etat moderne, ouvert à la Méditerranée et au monde, démocratique ; les nations arabes ne sont ainsi plus, pour la plupart, despotiques et soumises à la charia. Quant à l’Europe, elle n’est plus le continent où s’est joué, il y a plus de huit siècles, l’arrêt de l’évolution profonde de l’Islam vers un modèle (auquel il a contribué) certes imparfait, mais compatible avec les Lumières, la laïcité et les droits de la personne humaine.

Une fois encore, un intellectuel cherche à sauver une vision éthique de l’Histoire : "Nul n’est méchant volontairement." (C’est toujours la faute de l’autre), "l’homme ne peut décider de s’autodétruire" etc. Rien n’est plus difficile pour Touraine que d’admettre que les hommes font des choix et que ceux-ci résultent de leurs désirs profonds, surtout quand ils sont en foule.

Car, la signification profonde des attentats-suicides est que le nationalisme arabe est prêt à envisager sa propre mort, si c’est le prix à payer pour que l’Occident disparaisse. L’entrée du monde arabe dans la modernité suppose donc qu’il condamne le radicalisme qui attribue de la puissance à l’activité autodestructrice.

En particulier, le peuple palestinien, qui a droit à un Etat libre et indépendant, doit cesser de croire que sa propre autodestruction est l’arme par laquelle l’intention du nationalisme arabe radical se réalisera. Car son salut ne se trouve pas dans ce type de nationalisme, ni dans la destruction d’Israël, mais dans un accord de vie et de paix avec lui.

Les attentats-suicides, qu’ils aient lieu aux Etats-Unis, en Israël ou au Pakistan, ne sont pas des excès à l’intérieur d’une stratégie juste. C’est la stratégie qui est barbare. En la réduisant à une tactique locale, Marek Edelman, ancien commandant adjoint de Mordekhaï Anilewicz dans l’insurrection du ghetto de Varsovie (1943), montre qu’il n’a rien perçu de la spécificité de la lutte armée palestinienne actuelle contre l’Etat d’Israël [voir son Appel aux "Partisans" palestiniens du 1er Août 2002 dans Haaretz].

Peut-être se croit-il un médiateur obligé pour que les attentats palestiniens contre les civils s’arrêtent. L’avenir dira si les "partisans" instrumentaliseront son appel et comment.

Mais cet arrêt, s’il a lieu, exigera un retournement psychique sans conditions de ceux qui les organisent, les commanditent et les soutiennent. Il impliquera que les Palestiniens comprennent que le monde a changé et que leur place n’est pas celle d’un peuple mort-né.

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Mailroom (Mailroom) le jeudi 15 août 2002 - 18h34:

Bonjour,

Anconina n'est pas tune mais marocain il me semble. Mais bon, il a quand même du mérite pour figurer sur cette page...

anzel.daniel@wanadoo.fr

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Albert Simeoni (Albert) le jeudi 15 août 2002 - 10h41:

CHALLOM AAL KOL AAM ISRAEL.
BESMELLAH EL RAHAM EL RAHIM


LES MEMOIRES D’UN GOULETTOIS
L’ENFANT DE LA GOULETTE VOUS SOUHAITE BONNES VACANCES.
PAR ALBERT SIMEONI.
Tous mes textes sur forum….


18/06/89

Dans la série témoignage…….


Quelque soit le témoignage, si infime que l’on puisse apporter au sujet de la manifestation religieuse chrétienne qui se déroulait, tous les 15 août, jour de l’Assomption à la Goulette, cette dernière reste gravèe dans les mémoires de tous les goulettois et autres survivants de cette époque toutes confessions confondues. J’apporte ici ma modeste contribution dans ce récit à la fois réel mais saupoudré d’un soupçon de ‘ merveilleux ‘ qui donnait à cette solennité religieuse une grandeur telle, que l’on la retrouve aujourd’hui dans les petites villes et villages d’ailleurs où la foi prend des proportions souvent proche du délire et de l’hystérie. La Goulette d’hier se souvient encore de …….

‘..E VIVA LA MADONNA…E VIVA…’

‘LA PROCESSION ‘

‘Guiseppe è dai , fa presto,
La Santa Madonna sé nè va…!’
( ‘Guiseppe presse toi
( La Sainte Madone s’en va…. !)

Maria, Andréa, Sergio, Mikaélè et les autres venaient souvent de très loin. Les uns esseulés, les autres en couple ou en groupe marchaient pieds nus -pénitence oblige - sur les gravats, sous le soleil brûlant du 15 août, tout le long de la route Tunis-Goulette pour assister et suivre la procession de ce jour de l’Assomption. D’Hammam-Lif , de Grombalia parfois venus d’Italie, nos amis italiens, siciliens et maltais remplis de ferveur se rassemblaient tôt le matin sur la place de l’église. Gestes et paroles pas toujours saintes caractérisaient cette foule bigarrée de pèlerins. Avec ce dialecte mi-sicilien mi-maltais, ils s’interpellaient, assis sur les pavés ou sur des marches d’escaliers usés aux nez ébréchés.
Depuis la veille, quelques familles bivouaquaient sur la plage profitant des belles soirées chaudes de l’été. Spaghettis réchauffés, casse- croûtes, bières et vins accompagnés de jambon ou de fromage de campagne constituaient leur collation d’un après midi d’attente et d’un soir sacré.
Les restaurants affichaient complets.
La nuit venue, la place de l’église, tout illuminée et noire de monde, était envahie de fidèles. Les yeux rivés sur le grand portail et les cous tendus à l’extrême, unis dans un même élan, mariant leurs sueurs et haleines, souvent piétinés, tous guettaient l’apparition de leur patronne. La Sainte Madone de Trapani.

Les enfants sont sur les épaules des grands tandis que les plus téméraires agrippés aux barreaux en fer forgé de la palissade se jouaient des pics acèrés. Les parapets des terrasses des immeubles vétustes, aux murs lézardés, affichaient complets tandis que les places ‘ balcons’ faisaient peine à voir, grimaçant de douleur sous le poids des résidents.

La mamma Angèlina, tout de noire vêtue, portant péniblement ses 85 ans croie apercevoir la Sainte Vierge Elle met genoux à terre, les mains jointes pour communier avec celle qui n’est pas encore sortie. Son fils Giovanni la rattrape et lui susurre à l’oreille….

‘….Mamma….non è ancorà uscità…. ?’ (Maman…elle n’est pas encore sortie…. ?’
‘….Mio figlio…lo vistà… ?’ (‘Mais mon fils ..l’as tu vue… ?’)

Slimane et son père sont debouts sur sa charrette envahie par des inconnus. Je suis assis sur les épaules de mon père, et soudain….des cris…. des hurlements….

‘VIVA...VIVA…..LA SANTA MADONNA….’

s’élèvent des gosiers enfiévrés et emplissent l’air moite d’un été étouffant.
La foule hurle. La passion s’est déchaînée, les clameurs déchirent le voile noir et serein de la nuit à présent tout inondée de feux d’artifice….La Madone majestueuse, La Sainte Vierge, les yeux fixés sur l’enfant Jésus, drapée dans son apparat couleur azur, , apparaît et semble marcher sur les têtes des fervents. Eblouissante, placée sur un brancard recouverte de tissu et voilage noble, portée sur des épaules connues, elle se meut lentement. La foule en délire n’a d ‘yeux que pour elle….Elle qui semble les regarder un par un. On veut la toucher. Les porteurs se disputent leur tour de rôle.

‘ Ma fai attenzione .. ! ..boutàna della madonna… ?..i miei pièdi… !’
(‘Mais fais attention…. ! ..putain de la madone… ?..mes pieds.. !)
Il vient d’insulter la madone qu’il supporte à cause de son orteil écrasé.

La mamma Angèlina lance à son fils….
‘ Giovanni….la Madonna piange…lo vistà… ?‘
( Giovanni.. La Madone pleure….l’as-tu vue… ?’)

Giovanni regarde en silence la Sainte Vierge. Il n’entend plus rien. Il a fermé ses yeux. Il est à présent seul avec sa bien-aimèe. Il communie et communique de loin. Il émet ses vœux, tout doucement, dans son for intérieur…en secret loin de cette foule enivrée…

‘Santà Madonna…mia figlà Giùlià là dimanticata.. ? Io… ogni giorno, invocà il tuo nome, per Dio, fa qualchè cosa per la mia ragazza malata.. ! tu lo sai bénè…perché mi fai soffrire… ?
(‘Sainte Madonne…ma fille Julià tu l’as oubliée… ? chaque jour, j’invoque le saint nom de D.ieu…fais quelque chose pour ma fille malade….tu le sais bien….pourquoi me fais souffrir… ?’)

La mèmè, un peu perdue…accrochée aux bras de son fils…
‘Giovanni…la Santa Madonna ridé… lo vistà…. ?’
(‘Giovanni...la Sainte…………rit……l’as tu vue.. ?’)

Giovanni lentement tourne sa tête vers sa vieille maman, sénile et mal voyante. Il lui timbre un baiser Made in Goulette, sur son front plissé.
Les hurlements redoublent d’intensitè. La statue s ‘empare de la place, entourée par milles bras qui s’élèvent vers elle. Bousculades et empoignades, enfants qui pleurent, spectacle saisissant d’une indescriptible beauté dans lequel le cérémonial sacré marie la Sainte Mère
de l’Enfant Jésus au modeste et menu peuple de la petite Sicile….

‘ E vivà è vivà la Santà Madonna di Trapani…’

Là bas dans un coin, Sœur Anne agenouillée, égrène son chapelet entre ses doigts et chuchote sa litanie tête baissée. Elle prie.
Elle avance la Vierge, imperturbable et fière, couverte de bijoux. Elle semble glisser sur cette marée humaine en délire. Elle avance la Vierge bravant les cris et les suppliques comme un paquebot bravant la tempête au milieu des flots déchaînés.

‘Giovanni….mio figlio…. ?….i angèli …. !’
(‘Giovanni…mon fils……. ?…les anges….’)

Soudain, La vieille serre le bras de son fils et crispe ses doigts….Giovanni, surpris, retient sa mère qui vacille. Elle s’écroule parmi cette foule qui ignore que la vieille Angélina est entrain de succomber dans les bras de son fils.
‘Mamma… ! mamma…. ! prego svegliati.. !
(‘Maman… !…………... ! je t’en prie réveilles toi.. !’)

Giovanni serre la tête de sa mère entre ses bras et sa poitrine, il a compris que sa maman va partir, sans doute par la trop forte émotion. Il embrasse son visage flétri et ravinée de celle qui dans un dernier souffle lui chuchote à l’oreille….
‘Giulia… !…Giulia… ! voglio vedère Guilia… !….la luce…la luce…lo veda… ?
(‘……………………je veux voir …………….. !…la lumière………tu l’as vois… ?)

‘Si…si…mamma…lo véda….’
‘Al nome del Padre, del figlio è del spiritu santù.’
La vieille est partie …rejoindre le ciel dans le sillage de la sainte Madone de Trapani.

Cette dernière quittera la place de l’église, accompagnée par ses ‘afficianandos’ (fans) toujours portée sur les épaules pour se rendre à la mer. On la fera rentrer dans l’eau salée afin qu’elle bénisse l’âme des marins pêcheurs disparus et pour qu’elle protège les vivants.

Juifs, arabes et curieux mêlés à la foule suivront avec émotion la procession de la Madone de Trapani.

La Sainte Vierge ne sortira plus sur la place de l’église à la Goulette mais …’Ne t’en fais pas Giovanni, elle ne t’a pas oubliée….ti lo juro…’

Il était communément admis, parmi notre communauté de dire, sans vérification aucune, que la sortie de la Sainte Madone correspondait à un renversement climatique c’est à dire que le mauvais temps allait signifier la fin de l’été et par-là chasser les estivants…

‘Eyè…yèh rhlèiyah rawhou èl madonna khèrjèt……’
‘Allez …les vacanciers…. !…. Déménagez la madone est sortie… ! )

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Suggest1 (Suggest1) le mercredi 14 août 2002 - 18h31:

Chère Janet,

Je ne te connais pas : Cependant j’imagine que tu es une grande fille, une adulte ;
Je t’en prie, ne te laisse décourager par personne ; lis ce que tu veux, ce que tu as envie de lire : Même ‘la rage et l’orgueil’ si cela te chante: Si tu désires savoir comment l’on devient nazi/fasciste, lis berthold Brecht : Si tu veux savoir comment il se pourrait qu’un jour tes filles soient dans l’obligation de porter le tchador, la bourkha, ou ètre amenées à vivre dans un harem, lis Oriana Fallaci !
Ces lectures t’aideront éventuellement à reconnaître la petite musique que jouent les ayatollahs de tous bords :
Mais entre nous, et pour revenir au début du propos, sois forte, et fais ce que tu veux !

Suggest1

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Suggest1 (Suggest1) le mercredi 14 août 2002 - 18h22:

Cher Darmon
J’ai lu avec intérêt ta diatribe contre le livre de oriana fallaci, « la rage et l’orgueil » :
Si je peux me le permettre tu sembles animé par des bons sentiments !
Loin de t’en faire le reproche je t’en félicite ; si l’on est pas agité par des sentiments généreux à dix huit ans à quel age le serait-on ?
Mais entre nous ce ne sont pas les bons sentiments qui animent le monde :
Pour commencer, disons que moi, j’ai pris la peine de lire le livre de Oriana Fallaci, sans me contenter de la critique de guy konopniki dans le journal ‘marianne’ :
Qu’est ce qu’elle décrit Oriana ? la montée d’un nouveau fascisme !
Le symbole du fascisme ? C’est la pieuvre ! un oeil immense, et des tentacules qui s’étendent et s’immiscent dans la vie et surtout dans les esprits qui alors se mettent à pourrir:
Un petit aparté, au préalable, ne mélangeons pas tout ;
Arabe c’est une nation, la nation arabe, donc on peut être arabe sans être musulman
Musulmans c’est une religion, donc on peut être musulman sans être arabe :
Toi tu viens, tu dis ; attention ne tombons pas dans un ‘racisme anti-arabe’dans un ‘racisme
Anti-musulman’ ; Ce n’est pas de cela qu’elle parle Oriana ! En aucuns cas elle ne parle d’un racisme arabo/musulman :

Elle parle d’un nouveau fascisme Oriana : L’islamo/facisme
Je ne connais pas l’histoire du fascisme, aussi je dois me contenter d’un passé récent :
Il y a eu le temps ; des nazis /fascistes
Il y a eu le temps. des communo/fascistes
Et nous voici, car nous y sommes déjà au temps des ; islamo/ fascistes

Chacun de ces fascismes a ses oripeaux ses costumes et son idéologie :
Les nazis/ fascistes : la chemise noire = national socialisme pour mille ans :
Les communo/fascistes : l’écharpe rouge = l’internal communisme
Les islamo/fascistes : le tchador, la bourkha, la barbe, = le djihad, l’anti mondialisme,
l’anti judaïsme, l’anti américanisme
Tu veux savoir comment avance le fascisme ? darmon ?
Tu voudrais bien que le MRAP réussisse à interdire le livre de Oriana ?
Tu te plains de ce que maître Goldanadel se batte pour éviter d’interdire ‘la rage et l’orgueil’ comme le demande le MRAP ?
Le premier des fascisme c’est celui d’interdire !
Le patron du MRAP en dehors de marcher en tête de manifestations publique ou l’on crie mort aux juifs ! Qui est-il ?
Quels sont les antécédents de Mouloud Assouni ? N’est il pas un conseiller de AOL ? Il semblerait qu’il y siège au conseil d’administration avec dividendes et jetons de présence !
Et il semblerait qu’AOL soit parrainé par des banques d’arabie saoudite et des émirats arabes deux pays qui ont une image de marque ‘ modérée’ ! Comme on dit !
Oui : darmon, ne nous nourrissons pas de racisme Arabo/ Musulman mais combattons le fascisme : Le fascisme de ce jour, c’est l’islamo/facisme! J’insiste, l’islamo/facisme c’est le fascisme d’aujourd’hui !
Comme tous les fascismes il est rampant : Tuons la bête immonde !

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Email (Email) le mercredi 14 août 2002 - 18h04:

NOS KIFS

Un kif, c'est un plaisir intense que l'on se donne, quand on le veut, sans avoir à en rendre compte à personne

ANONYME

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Mena (Mena) le mercredi 14 août 2002 - 18h03:

Qu’ils se taisent, juste une fois ! (info # 011408/2)
© Metula News Agency

Par Jérémie BOULAY à Paris

« Les juifs de France se radicalisent », « Pourquoi confondent-ils toujours antisémitisme et antisionisme », « Soutenir Israël, mais à quel prix et jusqu’où ? ». Florilège de propos pressés que l’on peut aisément retrouver, ces jours, dans les couloirs de tout lieu de travail comme dans la meilleure presse. Et après ? Qui connaît cette indicible douleur qui nous prend à la gorge, lorsque la radio, le mail interrogatif et agité, le coup de fil, nous colportent la survenance d’un énième attentat ? Et si tous ne voulaient plus se justifier et expliquer ? Tous ? Vraiment tous ? Mais, me rétorquera-t-on, à partir de quel seuil la majorité exprime-t-elle la totalité d’une opinion ou l’adhésion à icelle ?


Encore et toujours mes interrogations, que l’on juge inopportunes, déplacées et navrantes, que j’exprime au lendemain d’un assassinat, d’un lynchage ou des images d’enfants déchiquetés par l’éclat dévastateur d’un homme-assassin, dans la douleur et le désespoir duquel, on voudrait me contraindre à croire.
La fermeté qui envahit « les juifs de France » repose sur cette interaction forcée, que la France officielle et convenable entend imposer aux seuls juifs : Condamnez ces barrages ! Hurlez contre ces attaques ciblées de responsables du Hamas ou du Fatah ! Comprenez que ce sont leurs seuls moyens de riposte face à une armée de tireurs d’élite !

C’est ainsi que se font et se défont les discours de salon et les débats de fin de soirée. A ma triste expérience – érigée en postulat – que je sais proposée aux juifs de France, qu’ils soient étudiants ou salariés, retraités ou actifs, vieux comme jeunes, passionnés ou détachés. C’est ici que je dois mentionner ou rappeler que je ne suis ni ambassadeur de l’Etat d’Israël, ni porte-parole de Tsahal et, encore moins, israélien.

C’est un peu comme si ma sœur, qui habite à Pizgaat’Zeev (un quartier de Jérusalem) entendait justifier la violence urbaine dans le 93 ou m’imposer à l’infini ses vues et ses sentiments sur l’absence de réelle politique de l’emploi en France. Encore que ma sœur aurait assurément le mérite de réaliser que je ne représente pas l’Etat français quand je m’adresse à elle. Elle est lucide et clairvoyante ma sœur.

Dans notre situation, tout est plus complexe depuis le déclenchement de la seconde Intifada. Je n’ai toujours pas eu la chance de participer à la moindre soirée, à la plus impromptue des rencontres fortuites ou d’un pique-nique excentré, sans qu’une personne – amie, connaissance ou même un inconnu – ne juge essentiel de solliciter mon avis sur « l’opportunité d’une riposte israélienne après une prise d’otage sanglante », sur « la présence inadmissible de juifs-colons-extrémistes (sic) en Cisjordanie », de s’enquérir « si je n’ai pas le sentiment d’adouber Ariel Sharon, lorsque je pousse des jurons spontanés, lorsque après un nouvel attentat, je n’arrive pas à joindre mon frère à Haïfa ».

Depuis quelques mois Mourad, mon collègue d’étude d’origine kabyle, s’est mis à rire de ma situation : lui, me dit, entre un rire forcé et sa sincérité confondante, on ne l’interpelle jamais - mais alors jamais - au sujet des massacres que subit son peuple à la machette ou à propos des fatwa vengeresses de certains imams, véritables ou improvisés.

Chacun sa chance, comme on dit en hébreu comme en arabe ! Parfois j’en viens à envier Mourad et l’indifférence dans laquelle on le tient, lui et sa cause. Mon lot à moi consiste à toujours devoir expliquer, avec infiniment de précautions, que le tunnel construit par Netanyahu et cause de dizaines de condamnations en la seule année 1996, a toujours été ouvert et emprunté par tous.

Peut-être est ce que, comme Jean Daniel l’exigea d’Elie Wiesel dès son obtention du prix Nobel, dois-je à la face de tous, obligatoirement, gérer un devoir indicible de soutien indéfectible à l’égard du peuple palestinien, dont je reconnais pourtant les droits et les devoirs ? Mais je n’ai pas le talent de Wiesel pour bâtir des réponses vibrantes et intemporelles. J’ai juste envie de me taire, de cesser parfois de penser. J’ai juste envie de montrer, à tous ces bien-pensants, à tous ces moralistes à la petite semaine, les images et les lettres de ce proche, de ce frère, de cet inconnu, qui, par hasard et pour son malheur, a été happé, déchiqueté, pour avoir croisé l’itinéraire d’une bombe inhumaine.

Et je me dis, devant l’écart incommensurable qui existe entre leurs préoccupations et la mienne : Si seulement ça pouvait suffire, pour une fois, à les faire taire.

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Mailroom (Mailroom) le mercredi 14 août 2002 - 18h01:

Hello,

Please tell me adress email of Pardo families ,my ancestors are in Tunisia,i am excited.See my webs: http://www.semiticroots.com and http:usuarios.lycos.es/pardoinfo/crising.htm If you know how contact with Pardo families tell me and tell them about this email. Urgent. Thanks a lot. Best rgds. Wait soon news. Shalom.
Jose Pardo.

Murcia.Spain.

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Darmon (Darmon) le mercredi 14 août 2002 - 14h03:

Mena, en premier, je vous remercie de nous avoir fait partager votre article paru dans Libé, ensuite je voudrais vous dire que l'avis de la journaliste selon les cause des ce drame,est sans doute "influencée" par une idéologie "intérieur" et je pense qu'elle a ecouté plus son coeur que sa tête.
Mais cépendant, je vous assure que je suis étonné de voir qu'un journal si bien que Libé ne va pas au bout d'un problème!
C'est pour cette raison que je vous conseille de lire, tout comme moi "Marianne", qui dénonce les dérives de la politique radicale de Sharon, mais aussi les attentats suicides et la politique meurtrière des Palestiniens!
Traditionnellement, la gauche était en faveur d'Israël, parceque elle était une démocratie et meurtrie par des "guérilleros" palestiniens!Les occupés Israelielns face a des occupants arabes.
Maintenant,elle soutient les Palestiniens parceque ce sont les occupés face a une armée bien moderne et forte(les occupants).
Traditionnellement, la gauche défend les "petits" etlepeuple, c'est la raison de ce changement d'idées!
Mais y'a-t-il vraiment des occupants et des occupés? de victimes et des bourreaux? des maitres et des esclaves?

C'est pour cette raison que le journal "Marianne" se défend d'une prise de position établie, parceque le conflit est beaucoup plus profond et différent que l'on pense, d'ailleurs, de l'autre côté de "l'échiqier politique" ne peut-on pas critiquer le journal "Le FIGARO", malgré qu'il soit un des rares a défendre Israël, d'accepter trop facilement les théories de Sharon (entre gens de droite, on se comprend...)?
Je remercie d'ailleurs ce hébdomadaire fantastique et je voudrais dire que c'est pour moi un kif de l'acheter chaque semaine!
Cet hiver il a légèrement augmenté pour rester indépendant! Vive l'indépendance de la presse, et je serai près a payer le prix d'un journal n'insultant pas les uns ou les autres!
D'ailleurs cette semaine il reprend et critique même un articla paru la semaine dernière dans le "NOUVEL OBSERVATEUR"! un must!
J'adore le nouvel obs, mais l'avis de Marianne est beaucoup plus pointu est récherché, parceque le journal nese contente pas de donner son avis, il le contredit pour nous laisser un propre opinion, même si il est évidamment plus ou moins, habilement, orienté!
C'est le principe de "thèse, anti-thèse" que nous avons tous appris au collège!
Mais avant tout, il en faut pas en vouloir a "Libération", parcequ'il reste un des meilleurs journaux français avec le Monde et...Le Figaro!

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Admin (Admin) le jeudi 15 août 2002 - 18h38:

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