Archive jusqu'au 16/mars/2005

Discus: ADRA : LES COMMENTAIRES D'HARISSA: Commentaires 2005: Commentaires Mars 2005: Archive jusqu'au 16/mars/2005
Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Asfoura (Asfoura) le mercredi 16 mars 2005 - 00h23:

Enfants Juifs
je les ai trouvé tellement beaux , je me suis permise de retoucher la photo.

mon image

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par A_Soued (A_Soued) le mardi 15 mars 2005 - 18h42:

Tsedek-Info d'Israël n° 50 mars-avril 2005

Distinctions

-Trois inventions ont reçu des médailles d'or à la "Foire Internationale des Inventions" de Séoul. Un "garrot" original développé par Dr Baroukh Ségal, un agenda pour aveugles mis au point par Varisite, une gaine pour résistance électrique développée par ACT.

- La revue Nature a distingué Dr Dorit Aharonov de l'Université Hébraïque de Jérusalem pour ses recherches sur les ordinateurs quantiques.

- L'Union Européenne a désigné le département interdisciplinaire "Center for neural Computation" de l'Université Hébraïque comme un pôle d'excellence pour ses recherches dans la maladie de Parkinson et la dyslexie.

- La revue Science a classé la recherche informatique du pays comme la plus performante sur le plan mondial, notamment grâce à l'Institut d'ingénierie Benin de l'Université Hébraïque de Jérusalem qui a développé une série de procédés révolutionnaires pour la coloration de vieux films en noir et blanc et d'impression en 3D.

High Tech

- Avinoam Dukler, président de Glycominds de Lod, veut révolutionner le marché du diagnostic médical. Sa société a mis au point un test unique pour déceler les maladies "auto-immunes", comme la sclérose multiple, le psoriasis ou le diabète. Elle a également développé un diagnostic original des maladies gastro-intestinales par un test unique.

- Pr Reshef Tenne de ApNano Materials de Rehovot a développé NanoLub, le premier lubrifiant de synthèse constitué de nanoparticules inorganiques et sphériques. Grâce à ce produit, on peut espérer une lubrification à vie des machines et notamment des véhicules

- Créée par Victor Shenkar un vétéran de l'Israel Air Force, Geosim Systems de Petah Tiqva se distingue par sa capacité à créer dans un espace 3D, une ville virtuelle complète et détaillée, prototype de la vraie ville ou du quartier projeté par l'urbaniste, ce qui évite bien des déboires futurs. La nouvelle Philadelphie a été projetée selon ce procédé, qui coûte 100 000 euros/km2.

Archéologie

- Après dix ans de fouilles, deux archéologues israéliens, Yitzak Magen et Yuval Peleg, remettent en question l'histoire du site historique de Qoumran. Les vestiges ne concerneraient pas la secte des esséniens, et les manuscrits de la Mer Morte, exhumés des grottes surplombant le site, n'auraient pas été son oeuvre. Les rouleaux de parchemins proviendraient des bibliothèques de Jérusalem, d'Hébron, de synagogues alentours, voire même de la bibliothèque du Temple. Ils auraient été cachés dans des jarres entreposées au fond des grottes suite à la panique provoquée par l'arrivée des Romains en 68. Sur 16 piscines exhumées, deux seulement sont des bains rituels (miqvé), les autres, datant du 7ème s avant l'ère courante, seraient des fosses de stockage d'argile, utilisée par une communauté industrieuse d'artisans potiers qui vendait ses poteries dans toute la région. Il y a déjà 12 théories relatives au site de Qoumran.

- Elie Shoukroun de l'Autorité des Antiquités et Dr Roni Reich de l'Université de Haifa ont découvert un bain rituel (miqvé) d'il y a 2000 ans, vers le Sud de la Cité de David. Ils ont bon espoir d'y trouver des objets datant du premier Temple. Cette même institution a également découvert des vestiges du fameux village biblique de Kana en Galilée, des traces de constructions, des ustensiles et un bain rituel (miqvé).

- Les archéologues de l'Autorité des Antiquités ont découvert à Yiftahel, en Galilée, les ruines de deux murs datés de l’âge de bronze (- 4000). Les murs parallèles font 2,5 mètres de largeur, 1 mètre de hauteur et 30 mètres de long. Des sources d’eau abondantes se trouvent à proximité. Selon le Directeur des fouilles Howard Smithline, ce site pourrait indiquer l’existence d’une fortification, et donc d’une communauté bien organisée avec une hiérarchie sociale.

Agriculture

- La tomate en hébreu est un "fruit qu'on désire" (a'gvanyah qui vient de a'gav, désirer, convoiter) et doit avoir ainsi du goût, ce qui n'est généralement plus le cas. La société Zérai'm de Gedera a développé des semences pour tomate goûteuse pouvant se développer dans une terre et avec une eau à forte salinité, ce qui est un scoop mondial. Elle a reçu l'aide des spécialistes en biogénétique d'Evogene de Rehovot qui ont inversé le mode de raisonnement dans l'hybridation d'une nouvelle espèce de fruit. Au lieu de récolter les ADN de plantes existantes ayant les caractéristiques désirées, ils ont sélectionné sur 50 000 variétés de tomates les semences adaptées au profil génétique souhaité pour faire l'hybridation et obtenir une tomate qui ait du goût. Le marché mondial est estimé à 100 millions de tonnes.

- Pr Sheila Gorinstein de l'Université Hébraïque de Jérusalem a découvert que le jus d'un fruit hybride de pamplemousse et de pomélo, appelé "pomélit" ou "Jaffa Sweetie Juice" faisait baisser le taux de cholestérol dans le sang, tout en renforçant les activités anti-oxydantes.

- Situé non loin du ranch Sycamore d'Ariel Sharon, le qibouts Dorot s'est spécialisé dans la production d'ail et d'herbes écrasés et surgelés, vendus dans des boîtes alvéolaires contenant des portions de 40 g et gardant la fraîcheur de leur cueillette. Vendant dans le monde entier, Dorot emploie 40 personnes pour des ventes atteignant 4 millions $.

Problèmes de société

- Cherchant à encourager l'alyah, le gouvernement et l'Agence Juive mettent en œuvre le projet "Massa" (voyage) invitant les jeunes de la diaspora à vivre une année en Israël aux frais de l'Etat, pour étudier ou pour faire un stage. Un premier budget de 10 millions $ permettra à un millier de volontaires de se familiariser avec le pays.

- Yahalom (le diamant) est l'acronyme d'une association Yéladim Véhorim Lomdim (enfants et parents apprennent) dont l'objectif est de faire rencontrer parents et enfants par divers moyens, dans une trentaine d'écoles du pays. On a constaté en effet que le temps moyen de "rencontre" dans une famille était de 14 min/j (Canada: 10 min/j). Yahalom veut reconstituer le noyau familial par le contact direct et le dialogue. Son objectif en 2005 est de sensibiliser 8500 familles: assister à un match à l'école où son enfant joue et en parler après, intéresser parent et enfant à l'histoire ou à la culture et les faire discuter….

- Interdite récemment, l'amphétamine "mondaine" Hagigat, à base de cathinone, est aujourd'hui remplacée par le vrai "qat", cultivé localement. Mastiquée pendant de longues heures, une "roubta" (bouquet) de qat est vendue 70/80 sh (15 euros). Il semblerait que le qat crée aussi une accoutumance, entraînant fatigue, violence, anorexie, état dépressif et tension élevée. Pourtant d'ores et déjà, on peut acheter dans les magasins diététiques des capsules énergisantes d'extrait naturel de qat à 200 sheqels le flacon de 60 unités.

Inventions

- Méir Gitlis a mis au point un système pendulaire réagissant aux vibrations annonçant un séisme, par le biais d'un système digital qui analyse la fréquence des vibrations et qui donne l'alerte. Les ascenseurs de certaines tours en sont équipés (Azrieli à Tel Aviv par exemple) et, en cas d'alerte, l'ascenseur s'arrête à l'étage le plus proche.

- Dr Ehoud Keinan et son équipe de chercheurs du Technion de Haifa ont inventé un stylo pouvant détecter des explosifs difficilement repérables, les "Triacetone-Triperoxides" (TATP) qui ne dégagent pas de chaleur. Le stylo parvient à les détecter grâce au changement de couleur de 3 solutions chimiques qu'il contient.

- Pr Timor Baasov du même Technion, faculté de Chimie, a mis au point un antidote de synthèse au poison "anthrax", poudre résistante qui attaque le système immunitaire.

- Youval Goychrach et Dafna Zourdeker ont développé une technologie de polymères luminescents donnant une lumière fine et brillante, pouvant être modelée dans une forme quelconque, et durer 48 h sans apport énergétique. L'incubateur de Dimona "Advanced Technologies Center Association" a porté à maturation leur start-up FormaGlow qui envisage dans un premier temps le marché de la carte postale, du jouet (ballons notamment) et de l'espace publicitaire.

Environnement et écologie

Le Comité d'éducation de la Knesset (assemblée nationale) responsable des "droits des animaux" a obtenu l'interdiction du gavage des oies et canards à partir du 31/01/05. Le foie gras occupait 70 entreprises et 500 salariés, pour des ventes de 12 millions d'euros, dont 50% était destinées à l'exportation.

Révélations

- Le saviez-vous? Bill Gates investit dans la recherche et le développement en Israël parce que c'est là où on trouve les meilleurs cerveaux dans la haute technologie informatique.

- Le saviez-vous? Rabbi Yossef Dayan de Psagot serait le prétendant au trône d'Israël, un groupe de 71érudits ayant simulé une réunion de Sanhedrin et confirmé la lignée royale de cet homme.

Santé

- Remon Medical de Césarée a développé un implant qui mesure la pression de l'aorte afin de prévenir toute rupture d'anévrisme. Cet implant est issu de la technologie de communication sous l'eau par ultrasons, le corps étant constitué principalement d'eau.

Cette société a également développé un implant artériel pour prévenir une congestion cardiaque, tout en évitant la pose répétée d'un cathéter.

- La chimiothérapie des jeunes femmes se développe malheureusement et entraîne leur stérilité, lors d'un cancer de l'ovaire. Dr Ariel Revel de l'hôpital Hadassah Ein Kerem et son équipe ont réussi à congeler et à décongeler des ovaires entiers de brebis, tout en maintenant leur potentiel de fertilité. Cette avancée ouvre la voie à une possibilité pour les cryobiologistes de travailler sur des organes vitaux entiers, et facilite la transplantation d'organes.

- Dr Rivka Aboulafia-Lapid du Centre de recherche médicale de l'Hôpital Hadassah a développé un vaccin qui renforce le système immunitaire en cas d'infection par HIV, selon le journal médical prestigieux "Journal of Clinical Virology". Ce vaccin complète la médication antivirale appelée HAART et empêche l'organisme de s'auto-détruire.

- Pr Ehoud Keinan du Technion de Haifa a découvert que l'inhalation d'essences d'agrumes pouvait prévenir les crises d'asthme. En effet dans les villes polluées et sans végétation, l'ozone n'est pas absorbé par celle-ci et l'asthme se développe. Monoterpène non saturé, le "limonène" est le principe actif des huiles essentielles d'agrumes.

- Yaffa Beck présidente de la société Brainstorm de Petah Tikva aurait trouvé le moyen de renouveler les cellules nerveuses déficientes (maladies d'Alzeimer, Parkinson….), en utilisant des cellules-souche tirées de la moelle épinière, plutôt que de l'embryon, selon une technique développée par Dr Eldad Melamed, directeur du département de neurologie du centre médical Rabin et par Dr Daniel Offen, biologiste de l'Université de Tel Aviv, au Feidelstein Medical Research Center. Le but de cette méthode est de restituer à l'organisme sa capacité de produire suffisamment de dopamine.

Internet

Le Mur Occidental du Temple, comme si vous y étiez, faîtes www.thekotel.org . Toutes les nouvelles du monde à www.radio-sahalom.ca . Tout ce qu'il faut savoir avant de monter vers Jérusalem (a'lyah), www.alyah.org/cours_aviner.html .

Pour neutraliser les différents boycotts, achetez israélien à Je fais mon marche en Israel.

Site de Spielberg à visiter http://www.spielbergfilmarchive.org.il/kv/israel.swf


source: Jerusalem Post, Jerusalem Report & Haaretz contribution: Albert SOUED

la série de Tsedekinfo est en ligne grâce à www.sefarad.org , par revues hébergées en français

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Pauline (Pauline) le mardi 15 mars 2005 - 18h17:

La France a "une dette imprescriptible" à l'égard des juifs, selon Jean-Pierre Raffarin

JERUSALEM (AP) - A l'occasion de sa visite en Israël, le Premier ministre français Jean-Pierre Raffarin a estimé mardi que la France avait "contracté une dette imprescriptible" à l'égard des juifs lors de la Seconde Guerre mondiale.

"La France a contracté une dette imprescriptible qui l'oblige, qui nous oblige. La vérité, même si elle peut faire mal, doit être dite et regardée en face", a-t-il déclaré lors d'une cérémonie au mémorial des déportés juifs de France à Roglit, en banlieue de Jérusalem.

Il a souligné que "le devoir de mémoire était aussi un devoir d'action". "Vous savez avec quelle vigueur la France réagit à la recrudescence de l'antisémitisme sur son sol. Cette folie que nous croyons morte à jamais, nous constatons, avec l'amertume de la profonde blessure, qu'elle est toujours présente", a poursuivi Jean-Pierre Raffarin.

"Notre détermination à lutter contre ce fléau ne peut pas, ne doit pas fléchir", a renchéri le chef du gouvernement français.

Au cours de cette cérémonie, le Premier ministre a ravivé la flamme de la mémoire, en présence notamment de l'ancienne ministre de la Santé Simone Veil, elle-même rescapée d'Auschwitz, du président de l'association des fils et filles des déportés juifs de France, Serge Klarsfeld, et du cardinal Jean-Marie Lustiger, ancien archevêque de Paris, lui-même d'origine juive.

Ce monument, érigé en 1981, représente les noms des 76.000 juifs déportés de France entre 1942 et 1944, alors qu'un même nombre d'arbres ont été plantés sur une colline. Lors de la cérémonie, Jean-Pierre Raffarin a d'ailleurs planté un olivier.

Le Premier ministre français est en visite en Israël mardi et mercredi pour assister à l'inauguration du nouveau musée de la Shoah dans l'enceinte du mémorial de Yad Vashem à Jérusalem. Ce déplacement officiel lui a permis de rencontrer mardi son homologue israélien Ariel Sharon.

Devant la presse, il s'est dit "très heureux" de rencontrer le Premier ministre israélien. "Je fais un voyage de mémoire à l'occasion des cérémonies de Yad Vashem, mais je fais aussi un voyage d'amitié et, puisque la paix se lève dans la région, aussi un voyage de paix (...) pour que la France soit aux côtés de la paix dans cette région du monde", a-t-il souligné. AP

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Braham (Braham) le mardi 15 mars 2005 - 17h53:

lave d'or

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Bazooka (Bazooka) le mardi 15 mars 2005 - 16h56:

Recette anti "bolos" (victime/pigeon).

Ci-dessous, pour les parisiens d'entre vous, quelques trucs pour eviter de se faire "bolosser":

. Ne pas se deplacer seul
. Ne pas regarder par terre
. Ne pas porter des vetements amples
. Ne pas etre blond

Pour bien comprendre de quoi il retourne, voir l'article du Monde d'aujourd'hui:

Manifestations de lycéens : le spectre des violences anti-"Blancs"
LE MONDE | 15.03.05 | 14h17

http://www.lemonde.fr/web/article/0,1-0@2-3226,36-401648,0.html

Non sans un certain rapport, direct ou indirect, avec M'Bala, M'Bala ....

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Bazooka (Bazooka) le mardi 15 mars 2005 - 16h48:

Dieudonne M'Bala M'Bala en Cassation !

Cassation d'un arrêt relaxant Dieudonné pour des propos antisémites
AFP | 15.03.05 | 14h57


La Cour de cassation a annulé mardi un arrêt de la cour d'appel de Paris qui avait relaxé l'humoriste Dieudonné pour des propos visant les juifs dans une interview au magazine Lyon Capitale publiée en novembre 2003.
Dans cet article, Dieudonné avait notamment affirmé "les juifs, c'est une secte, une escroquerie, c'est une des plus graves parce que c'est la première". "Le racisme, avait également déclaré Dieudonné, a été inventé par Abraham. Le peuple élu, c'est le début du racisme".
Dans un arrêt rendu le 30 juin 2004, la 11ème chambre de la cour d'appel de Paris avait confirmé le jugement de relaxe prononcé à l'encontre de l'humoriste en première instance.
Dans ses motivations, l'arrêt de la cour d'appel estimait que si "les termes incriminés, secte et escroquerie rapportés aux juifs, pris en eux-mêmes sont forts et choquants, il convient, comme l'a fait le tribunal, de les replacer dans le contexte de l'article qui fait apparaître à quel point Dieudonné M'Bala M'Bala rejette l'idée du communautarisme et promeut l'universalité de l'être humain".
La chambre criminelle de la Cour de cassation, présidée par Bruno Cotte, n'a pas souscrit à cette analyse. Pour la plus haute juridiction judiciaire française, "les propos litigieux mettaient spécialement en cause la communauté juive, présentée comme une des plus graves escroqueries parce que la première de toutes".
De ce fait, "les juges (de la cour d'appel, ndlr) n'ont pas tiré les conséquences légales de leurs propres constatations".

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Breitou (Breitou) le mardi 15 mars 2005 - 15h31:

Franchement… ! Franchement,

Soyons cools sans être baba, Baba Emile, on le peut quoique l’un ne va pas sans l’autre.
Deux mots sans traits d’union qui veulent dire ce qu’ils veulent bien dire c’est à dire
Baba cool. Un monsieur calme et qui ne se laisse pas démonter.

Il a aussi le baba au rhum, ce petit ‘caque rond imbibé de rhum’ qui avait ma préférence
à la Goulette chez notre célèbre pâtissier Curatolo, et depuis, je n’ai plus le choix, je ne goûte plus au rhum ni à baba chidi.

Que voulez vous, il faut savoir être discipliné dans son alimentation comme me l’a dit Bazooka dans un de ses mails. Bref, par contre à l’époque de mon non régime français, je buvais du NEGRITA, marque célèbre de rhum à la Goulette. Depuis, je l’ai perdu de vue cette femme de couleur au cheveux crépus sans bandeau ; une photo d’antillaise sur une étiquette cela ne peut pas passer inaperçu à mes yeux ‘noirâtres’, depuis que je les vois avec ou sans étiquette.

Par contre, je côtoie des NIGRATAS ET NIGRITOS sans qu’ils soient en rhum..mès, j’suis tombé dedans par inadvertance. D’autres ici sont tombés bien bas sans qu’ils soient ‘ enrhumès’ par cette liqueur car voyez vous, certains gins sucrés ne sont pas du goût de certains, prenez la THIBARINE DE SIDI THABET, en Tunisie, connu et reconnu par les adeptes ‘fenans’ et bien moi je la déguste encore aujourd’hui. Et oui, c’est mon péché mignon de kiffer ce breuvage à séc. ou dans mon café noir.

Au moins, en Tunisie nous avons de la Thibarine mais pas beaucoup de pétrole.

J’espère que le premier ministre SHARON aura le plaisir de goûter à ce nectar qui n’est pas presse par D ieu, lors de sa venue prochaine dans notre ancien pays.

Je regrette que quelques-uns parmi nous, en mal de correction, encore accrochés à leurs insipides souvenirs malheureux, sont encore là à déguster le fond de la lie d’une bouteille vide.

A vouloir gémir, se plaindre, hurler à l’injustice, crier sa haine dans un désert au risque de s’égosiller, ils finiront par ennuyer leurs meilleurs supporters, du moins s’ils en ont.

Ce que j’en doute.

Le billet du baba koul Breitou.

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Claudia (Claudia) le mardi 15 mars 2005 - 08h20:

Charles Krauthammer n'est pas seulement un éditorialiste de très haut vol, titulaire du prix Pullitzer.

Il est aussi médecin, bien qu'il n'exerce plus la médecine clinique depuis les années 1980.
Il était membre du comité présidentiel d'Ethique aux USA il y a quelques années.
La réflexion qu'il nous livre cette semaine sur le "clonage embryonnaire" vaut le détour, même si elle nous change de ses lumineux éclairages géopolitiques hebdomadaires.

Version originale en Anglais, en document joint.

Simon Pilczer

Tu ne créeras point

Par Charles Krauthammer, vendredi 11 mars 2005, Washington Post

http://www.washingtonpost.com/wp-dyn/articles/A25614-2005Mar10.html?referrer=email

Traduction française de Simon Pilczer, volontaire de l’IHC

Je travaillerai avec le Congrès pour assurer que des embryons humains ne sont pas créés pour l’expérimentation ou mis en culture pour des organes, et que la vie humaine ne sera jamais achetée ou vendue comme une marchandise. (Applaudissements).

Discours sur l’état de l’Union, 2 février 2005.

Cette déclaration justifia plus que des applaudissements. Elle reçut une ovation debout des deux côtés de la chambre parlementaire – démontrant que même au sein de la confusion et de la mauvaise foi dans les débats éthiques dans ce pays, quelques vérités demeurent évidentes d’elles-mêmes. Et l’une de ces vérités est que les embryons humains doivent être créés pour produire des bébés, et non pas pour le commerce ni pour être démembrés pour l’étude, ou des pièces de rechange.

Pourtant ce qui fut remarquable sur le moment – à ce moment-là et depuis plus d’un mois maintenant, presque totalement ignoré des médias – fut que les démocrates qui se levèrent pour se joindre aux applaudissements endossaient un principe qui est en opposition farouche avec une partie clé de leur projet biotechnologique : le clonage pour la recherche.

Laissez-moi vous expliquer : quand vous clonez une cellule humaine (somatique, c.a.d. adulte), vous la transformez d’abord en cellule embryonnaire avec laquelle vous pouvez faire deux choses : (a) la laisser croître (en théorie, par implantation dans un utérus) pour devenir un bébé cloné, ou (b) la soustraire à un stade très précoce pour en extraire des cellules souches (clonage de recherche).

Tout le monde s’oppose à (a) parce que chacun est d’accord sur le fait que cloner des enfants est une idée monstrueuse qui mérite d’être interdite. Mais les Démocrates du congrès (avec le soutien de quelques Républicains également confus) soutiennent (b), le clonage de recherche. Mais cela signifie que vous avez seulement créé un embryon humain dans le but exclusif de l’expérimentation et de la dissection – dont l’interdiction a soulevé l’acclamation de la plupart des membres du Congrès.

Les Démocrates ne furent pas conscients de cette contradiction. Elle m’a sauté aux yeux parce que trois ans auparavant, en travaillant à ma propre contribution au rapport sur le clonage du conseil présidentiel sur la Bioéthique (dont je faisais partie), j’avais proposé la création comme la ligne rouge pour séparer ce qui est permis de ce qui n’est pas permissible dans la recherche sur l’embryon.

Le principe que je suggérais (et explicitais dans « Traverser les lignes : un argument séculaire contre le clonage de recherche », in ‘the New Republic', April 29, 2002) était ceci : pas de création d’embryons humains pour l’expérimentation. Cela ne s’applique pas à tout clonage. Et cela signifie oui à l’utilisation d’embryons existants tels que les milliers d’embryons congelés ou éliminés, délaissés à partir de travaux cliniques pour la fertilisation in vitro – embryons créés dans le but de devenir des enfants mais qui, pour une raison ou une autre, n’avaient pas été utilisés.

Je soutiens cette recherche. Le président ne la soutient pas. Dans son discours du 9 août à la nation, il s’est opposé à la recherche sur l’embryon utilisant des embryons récemment éliminés des cliniques de fertilisation. Je pensai d’abord que la déclaration de l’Etat de l’Union de 2005 signalait un recul de cette position. Ma compréhension affermie à partir de questions ultérieures est que ça ne l’était pas. L’administration continue de s’opposer à une telle recherche.

Mais notez que Bush empêche seulement le financement fédéral pour cela. Bush ne l’a pas interdit. Il se poursuit légalement dans le secteur privé. Sa proposition dans l’Etat de l’Union ne ferait rien pour modifier cet équilibre. (Parce qu’il s’agit seulement de création, il laisse de côté la question des embryons éliminés).

Les Présidents viennent et partent. Et quand le Président partira, le prochain président pourrait, et probablement inversera la politique de Bush autorisant le financement fédéral pour les cellules souches extraites d’embryons récemment éliminés. J’applaudirais à cela. Mais je déplore l’étape que les partisans d’une telle recherche exigent déjà : le clonage de recherche, c.a.d., créer des embryons spécifiques ayant pour seul objet de les utiliser pour leurs parties.

Cela franchit une ligne rouge morale critique. Nous pouvons honorablement être en désaccord sur la dignité morale due à un tout petit être humain. Mais nous devons établir une barrière à l’exploitation la plus dévoyée, imprudente, et démesurée de l’embryon humain pour nos propres objectifs.

La ligne est facile à trouver : vous ne créez pas un embryon humain destiné à être un moyen pour une autre fin. La plupart des gens doués de sens moral, comme cela a été démontré par la réponse spontanée à la déclaration sur l’Etat de l’Union, comprend immédiatement qu’il existe quelque chose de fondamentalement corrupteur, de fondamentalement dangereux si l’on autorise – en fait en encourageant – la fabrication d’embryons humains dans l’objectif de les disséquer pour en utiliser des parties.

Il est temps d’agir précisément sur cette intuition et de faire passer une loi qui trace cette ligne : pas de création avec pour objectif la destruction. Nous devons le faire consensuellement. Et nous devons le faire maintenant. Demain sera trop tard. Demain nous aurons une industrie de fabrication d’embryons, et nous y serons déjà insensibilisés.

letters@charleskrauthammer.com

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Email (Email) le mardi 15 mars 2005 - 06h19:

"Face au danger intégriste. Juifs et Chrétiens sous l’Islam
de Bat Ye’or


Notes de lecture, par J.P. Allali, CRIF



C’est un fait avéré que Ruth Bat Ye’or est la spécialiste incontestée de la dhimmitude. À l’heure où un vent d’espoir souffle sur le Proche-Orient, la réédition de son ouvrage majeur « Juifs et Chrétiens sous l’Islam » est un événement. D’autant plus que l’auteur, tout en reconnaissant que ce livre clôt l’ensemble de ses recherches sur le sujet, considère qu’il s’agit en fait d’un « livre nouveau ».

Pour bien comprendre comment Juifs et Chrétiens, sous la férule de l’Islam en sont venus à constituer des sociétés « statiques, enfermées dans un autisme historique » et pour tenter d’expliquer comment, au lieu de s’entraider face au malheur commun, Chrétiens et Juifs d’Orient se sont opposés « comme dans un champ magnétique répulsif », ce qui a littéralement empêché la vision globale d’une dhimmitude partagée, Bat Ye’or commence par remonter le temps, à la recherche des peuples qui habitaient la région à l’aube de l’islam.

Centre de l’École nestorienne et des maîtres du Talmud, la Babylonie était alors majoritairement peuplée de Juifs et de Chrétiens. Les Arabes, pour leur part, tout en frayant avec Juifs et Chrétiens, étaient encore des païens. Confusément, ils aspiraient à avoir, eux aussi, leur monothéisme. Mahomet et le Coran vinrent à point nommé pour combler ces espérances. Hélas, si elles satisfirent les Arabes, elles sonnèrent comme un glas pour les communautés juives et chrétiennes. Car la nouvelle foi se posait en vérité absolue. « Un siècle après la mort du Prophète, les jurisconsultes du VIIIème siècle fixèrent leur politique avec les Peuples du Livre sur la base des décisions arrêtées par Mohammed à l’encontre des Juifs d’Arabie ». L’ère de la dhimma et de l’esclavage s’ouvre. L’ère du Djihad aussi qui « exprime la sacralisation de la razzia bédouine, conséquence du contexte sociologique où s’exerça la prédication de Mohammed ». Et pour que les choses soient bien claires, Bat Ye’or rappelle le principe fondamental : « Le Djihad divise les peuples de la terre en deux groupes irréconciliables : les Musulmans-habitants du dar al-islam, pays soumis à la loi islamique ; et les Infidèles habitants du dar al-harb (harbis), Pays de la guerre destinés à passer sous la juridiction islamique, soit par la conversion de leurs habitants, soit par la conquête armée. »

En deux vagues d’islamisation violente, la vague dite arabe (640-750) puis la turque (1021-1689), le Djihad, sur plus d’un millénaire, islamise les pays chrétiens de trois continents, débordant même sur l’Asie bouddhiste et les Indes. La description détaillée de la condition des dhimmis en terre d’islam et de leur avilissement est impressionnante. Mais attention, il ne faut pas confondre dhimmis et parias de l’hindouisme. « Le paria, en effet, est intégré dans la société des castes, alors que le dhimmi personnifie par excellence l’élément extérieur à l’umma, il représente un modèle de civilisation et de culture étranger et ennemi ».

Ce statut imposé par l’Islam aux Juifs et aux Chrétiens a conduit à une servilité des dhimmis, qui évoluent dès lors dans une « espace de mensonge mythique ». Pire, les Chrétiens d’Orient, persuadés qu’ils seraient favorisés en prenant fait et cause pour leurs bourreaux au détriment des Juifs, leurs frères de misère, se fourvoyèrent en favorisant in fine l’islamisation. C’est que « l’expression la plus perverse du terrorisme psychologique consiste à pousser la victime à justifier publiquement son oppresseur ». Bat Ye’or est sans appel sur ce point. Pour elle, après Byzance, « L’alliance du turban et de la tiare représenta un élément majeur de la progression islamique », entraînant « la longue descente aux enfers des Églises, rongées par la simonie et la concussion ».

On pourrait croire qu’il s’agit là d’histoire ancienne et que tous ces événements appartiennent désormais au passé. Rien n’est plus faux car « ce syndrome d’agressivité déviée qui s’exprima dans le dar al-islam par des reports de violence, traversa l’Histoire et se manifeste jusqu’à nos jours ». L’antisionisme des Chrétiens d’Orient et leur acharnement à vouloir empêcher toute réconciliation judéo-chrétienne en sont une preuve manifeste. D’autre part, « la transposition de la passion du Christ au combat du terroriste palestinien fut l’œuvre des Églises Arabes ». En témoigne notamment la paranoïa judéophobe du père Youakim Moubarac. Avec la progression de l’islamisme, la dhimmitude est à nouveau au programme politique des tenants d’un Djihad du troisième millénaire. Avec, pour cheval de Troie, selon Bat Ye’or, la glorification du passé arabo-islamique et du mythe du miracle andalou.

Il convient donc d’être extrêmement vigilant car il ne faut pas oublier que, tout au long des années, un slogan sans détours a fleuri dans les villes arabes à l’occasion de pogromes : « Aujourd’hui c’est le jour du sionisme et demain sera le jour du christianisme ; aujourd’hui, c’est le samedi, demain ce sera le dimanche ».

Un travail scientifique remarquable. Un ouvrage essentiel.

Jean-Pierre Allali

(*) Éditions Berg International. Décembre 2004. 432 pages. 18€

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Citron (Citron) le mardi 15 mars 2005 - 02h04:

Braham et Lalla

la photo de la syna de nabeul ressemble beaucoup a l'interieur de la syna de Sousse,
j'ai meme cru que c t elle

fait nous rever monsieur le photographe!

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Emile_Tubiana (Emile_Tubiana) le mardi 15 mars 2005 - 04h18:

On dit que les relations Tunisie-Israél vont s'améliorer. Nous l'espérons tous, mais ce n'est pas ça qui nous inquiète. Tôt ou tard les pays finiront par se comprendre surtout lorsque l'intêret de l'un et de l'autre l'impose. Aujourd'hui toutes les ambassades tunisiennes essayent de promouvoir le pèlerinage de la Ghriba de Djerba. Je dirais c'est formidable ou c'est excellent que les Tunisiens font un effort mais ils s'adressent aux Juifs de l'étranger qui n'ont pas grandi ou vécu en Tunisie.

Cet effort ne devrait pas se limiter qu'aux étrangers et laisser la population juive de Tunisie sous l'impression que les pèlerinages juifs étaient uniquement à Djerba. Ce n'est pas une fois qu'un jeune Tunisien en apprenant que je suis Juif de Tunisie me parle de la Ghriba. De ma part et avec tous mes respects pour ceux pour qui ce pélérinage est sacré, je leur dis: " Je ne connais ni Djerba ni la Ghriba." Et j'explique: " pour nous les Juifs tunisiens de Tunis et du nord de la Tunisie ce sont les pèlerinages de Rebbi Hai Tayeb Lo Met, Rabbi Yochoua Bessis, Rabbi Messaoud Raphael Elfassy de Tunis, puis de Rabbi Fradji Chaouat à Testour et Rabbi Youssef Hamaarabi à El Hamma près de Gabes.

Il est de même que lorsque je rencontre quelques touristes qui reviennent de Djerba, eux aussi, ils me parlent de la Ghriba. Comme si les Juifs n'étaient qu'a Djerba, alotrs là je réagis et je leurs dis: "Nous Juifs étions dans toutes les villes et illages de la Tuinisie bien avant les Romains." Et moi personnellement je n'étais jamais un Djerbien. Il est temps que les autorités tunisiennes enseignent à leur jeunes citoyens que la Tunisie était peuplée aussi de juifs.

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Bekhor (Bekhor) le lundi 14 mars 2005 - 22h44:

LE GENERAL VALENSI.

VOILA UN TUNE TRES CELEBRE COMPLETEMENT OUBLIE DE NOUS TOUS.

J'espére qu'il sera inclus dans nos tunes celebres de HARISSA.

J’ai essayé de rechercher des informations sur ce fameux général et chancelier du Nichan Iftikar.

La seule et unique information que j’ai pu obtenir c’est que le Général VALENSI etait le premier et l’unique Général JUIF de l’armée Beylicale de Tunisie.

Si quelqu'un peut nous fournir d’autres informations, elles seraient les bienvenues.

Victor Cohen.


un

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Email (Email) le lundi 14 mars 2005 - 19h01:

Un appel à signer, et à relayer.

Vous voudrez bien ajouter mon nom à la liste des signataires de cet appel :
Simon Pilczer, médecin.

N.B. : le liste donnée dans le Figaro du jour paraît quelque peu "téléscopée" à la fin.
(URL : http://www.figaro.fr/debats/20050314.FIG0343.html)


LIBAN Un appel d'intellectuels à soutenir les opposants à l'occupation et le retrait des troupes syriennes

Vive la révolution du Cèdre !

[14 mars 2005]


Le vent de la liberté souffle sur le Liban. Evènement exceptionnel dans un pays arabe : la démission du gouvernement prosyrien de Karamé a été obtenue par la mobilisation patriotique des citoyens, transcendant les communautés et les opinions, qui a suivi l'assassinat de Rafic Hariri.

La révolte libanaise rappelle les grands mouvements populaires antitotalitaires à l'Est. Elle évoque aussi l'exemple ukrainien dont elle emprunte les formes : occupation pacifique et prolongée de la rue, bienveillance voire sympathie des forces de police ou de l'armée, usage similaire des couleurs identitaires du mouvement : orange à Kiev, rouge et blanc à Beyrouth.


Au Moyen-Orient aussi, la liberté s'affirme comme la grande valeur politique universelle sur laquelle devra se bâtir l'ordre international futur. Elle parvient à bousculer des régimes qu'on croyait inamovibles et à défier des tyrans qui se pensaient inébranlables. En quelques mois, les électeurs afghans, palestiniens et irakiens, parfois au risque de leur vie, ont démenti de manière cinglante le préjugé d'une incompatibilité entre démocratie et monde arabo-musulman.


Depuis l'intervention américaine en Irak et la chute de la dictature de Saddam Hussein, un nouveau Moyen-Orient se dessine sous nos yeux. Rien n'est cependant joué. Le meilleur comme le pire peuvent advenir. Il faut absolument soutenir la détermination du peuple libanais à chasser totalement l'occupant syrien et à recouvrer sa liberté et sa souveraineté.

Dans ce but, les gouvernements démocratiques doivent poursuivre avec fermeté leurs pressions sur la Syrie – que même les pays arabes invitent à se retirer du Liban – afin qu'armée et services secrets quittent immédiatement le pays du Cèdre.


C'est la seule garantie pour une enquête impartiale sur l'assassinat de Rafic Hariri. C'est aussi l'unique condition pour la tenue d'élections législatives réellement libres. L'application de la résolution 1559 du Conseil de sécurité des Nations unies demande expressément le désarmement et la dissolution des milices libanaises ou non libanaises. Sa réalisation nécessitera, comme le réclament les manifestants, «qu'il n'y ait plus d'autre armée que libanaise au Liban et sur la totalité de son territoire».


Les démocrates arabes ont besoin d'un soutien international. Citoyens engagés dans la lutte pour la démocratie, sous toutes les latitudes et dans toutes les langues, ne laissons pas passer cette occasion : l'extension de la liberté et de la démocratie dans le monde arabe est une condition essentielle de la paix au Moyen-Orient. Vive la révolution démocratique du Cèdre !


Premiers signataires : Fadela Amara, Mohamed Abdi, Antoine Basbous, Paul Berman, Dissent Emma Bonino, Pascal Bruckner, Stéphane Courtois, Alain Finkielkraut, Arié Flack, André Glucksmann, Patrick Klugman, Michel Laval, Corinne Lepage, Bernard-Henri Lévy, Jacky Mamou, Kaveh Mohseni, Jean-Luc Mouton, Réforme, hebdomadaire protestant, Kendal Nezan, Pierre-André Taguieff, Michel Taubmann,


Contact : m.taubmann@free.fr

Ce texte est soutenu par : Galia Ackerman, journaliste, Naoual Bennaceur, Ni Putes Ni Soumises, Saïd Bouaissi, physicien des particules, Claire Brière-Blanchet, journaliste, David Chemla, président du Comité Deux peuples Deux Etats, Brice Couturier, journaliste, Patrick Demerin, écrivain, Philippe Gumplowicz, musicologue, Raphaël Glucksmann, réalisateur, Kébir Jbil, président du Mouvement des Maghrébins laïques de France, Mireille Kukawka, conseillère d'arrondissement Paris XIIIe (les Verts), Arthur Kriegel, médecin, Pierre Lassus, directeur de revue, Safia Lebdi, vice-présidente Ni Putes Ni Soumises, Alda Lemaître, écrivain, Bertrand Lebeau, médecin, Norbert Lipszyc, ingénieur, Jacqueline Lipszyc, peintre, Gérard Patrimonio, militant humanitaire, Pierre Rigoulot, historien, Alberto Toscano, journaliste, Michèle Tribalat, sociologue, Ilios Yannakakis, universitaire, François Zimeray, ancien parlementaire, Pascal Perrineau, politologue,