Archive jusqu'au 12/mars/2005

Discus: ADRA : LES COMMENTAIRES D'HARISSA: Commentaires 2005: Commentaires Mars 2005: Archive jusqu'au 12/mars/2005
Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Bazooka (Bazooka) le vendredi 11 mars 2005 - 15h28:

European legislators label Hezbollah ‘terrorist’
Reuters

The European Parliament labeled Hezbollah a terrorist group.
The Parliament, which is the legislative arm of the European Union, voted 473-8, with 33 abstentions, on Thursday to pass the resolution on the Lebanon-based Shi’ite fundamentalist group. In a nonbinding resolution, the Parliament also called on the European Union to label Hezbollah terrorist, which would compel its members to seize the group’s assets, among other things. Israel and the United States have been pressing the European Union to place Hezbollah on its list of terrorist groups. But some European countries have been reluctant, saying it would be counterproductive to stability in Lebanon.

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Maurice (Maurice) le vendredi 11 mars 2005 - 08h41:

BULLETIN
Shots fired near
president's hotel
Memphis police say suspect arrested, Bush unhurt

Posted: March 10, 2005 11:59 p.m. Eastern

© 2005 WorldNetDaily.com

Shots were fired near President Bush's hotel in Memphis, Tenn., tonight.

One suspect was arrested near the Peabody Hotel in Autozone Park, but police were not releasing the name.

The incident occurred shortly after Bush arrived in Memphis to campaign for his Social Security initiative.

In anticipation of his arrival at the Peabody Hotel, supporters lined the streets of downtown Memphis. But their brush with Bush would be brief as the motorcade sped down Union Avenue. Police told WorldNetDaily the president was unharmed.

The president is scheduled to speak this morning at the Cannon Center downtown.

A U.S. Secret Service spokesman told WorldNetDaily the shooting was unrelated to the president and is a matter being handled by the Memphis police department.

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Bazooka (Bazooka) le vendredi 11 mars 2005 - 14h30:

5 breves de l'ambassade d'Israel a Paris:

Le complexe hospitalo-universitaire Hadassah nominé pour le Prix Nobel de la Paix 2005

En reconnaissance du travail effectué par le Complexe Hospitalo-Universitaire Hadassah de Jérusalem pour sa « promotion de la coopération judéo-arabe et des valeurs humaines », celui-ci est nominé pour le Prix Nobel de la Paix 2005.

Le C.H.U. Hadassah de Jérusalem a été en particulier remarqué pour le niveau des soins dispensés dans les Hôpitaux du Mont Scopus et d’Ein Kerem, et pour l’accueil des patients, sans aucune distinction de nationalité, d’ethnie ou de croyance. Cette pluralité se retrouve chez le personnel soignant, juifs, musulmans et chrétiens travaillant main dans la main. Hadassah a appliqué ces valeurs sans relâche, malgré les quatre dernières années de conflit et de violence. Les signataires ont également salué la formation de médecins palestiniens de l’hôpital Augusta Victoria. Hadassah International (Hadassah International Medical Relief Association) est l’association de soutien aux deux hôpitaux de Hadassah à Jérusalem dont l’activité humanitaire remonte à plus d’un siècle.

Le Centre hospitalo-universitaire Hadassah à Ein Kerem et l’hôpital universitaire Hadassah au Mont Scopus forment le centre de soins et de recherches scientifiques le plus performant du Moyen-Orient. Plus d’un million de patients du monde entier, sans distinction de race, de religion ou de nationalité y sont soignés chaque année, grâce au fonds recueillis par un vaste réseau de bénévoles répartis sur cinq continents.

Hadassah International Europe
Tél. : 01 53 42 67 18
hadintlpar@aol.com
www.hadassah.fr

Hadassah France
72 bvd Haussman 75008 paris
Tel. 01 53 42 67 06
www.hadassahfrance.asso.fr

Hadassah Nice- Côte d'Azur
bruno.lellouche@wanadoo.fr
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Séminaires pour Palestiniens à l’Ecole de Galilée

La semaine dernière, l’Ecole de Galilée (dans le Kibboutz Mizra) clôturait la 2ème phase de formation de Palestiniens dans le domaine de la santé et de l’environnement (Cf. Newsletter n°108 du 6 janvier 2005).

Un des participants au stage « Administration Santé », le Docteur Habash, Directeur général de l’hôpital Al Shiffa de Gaza, a fait un discours lors de la cérémonie de clôture, exprimant le fait que les participants ont appris et vu beaucoup d’idées qui seront d’un grand bénéfice pour les Palestiniens. Il s’est dit impatient de poursuivre cette coopération et espère que cela sera le départ de nombreux projets communs.

Galillee College
Site: http://www.galilcol.ac.il/
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Hausse de 32 pour cent des exportations vers le Japon
Jerusalem Post, 7 mars

Les exportations israéliennes vers le Japon ont augmenté de 32 pour cent en 2004, tandis que les exportations japonaises vers Israël ont elles connu une hausse de 44 pour cent, selon le ministère de l'Industrie, du Commerce et du Travail. Le Japon est le second partenaire commercial d’Israël en Asie.

Les principaux produits exportés vers le Japon sont les télécommunications (34 pour cent), les équipements médicaux et optiques (25 pour cent), les diamants et pierres précieuses (19 pour cent) et les produits chimiques (9 pour cent). Les Israéliens importent principalement du Japon des automobiles (43 pour cent du total des importations) et des équipements mécaniques (30 pour cent).
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Traumatisme du tsunami : Israël partie prenante d’un camp pour enfants et jeunes en Thaïlande

L'équipe israélienne des « Dream doctors » est arrivée en Thaïlande pour inaugurer, le 28 février dernier, le premier camp pour les survivants traumatisés du tsunami. Ouvert au Parc national Kaoyai de Thaïlande, ce camp est l’œuvre d’un partenariat entre une association thaïlandaise, une association juive américaine et l’Ambassade d’Israël en Thaïlande.

40 jeunes âgés de 16 à 23 ans y suivront des activités sportives et culturelles, rencontreront des psychologues ainsi que les médecins-clowns israéliens de la « Dream doctors ». Ces drôles de médecins sont spécialisés dans le traitement par l’humour des enfants et des jeunes traumatisés. Ils ont réussi, dans plusieurs hôpitaux israéliens, à libérer les enfants de leur souffrance, et ils contribuent aussi à faciliter le travail des psychologues.
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Un an après Madrid, paroles de victimes et combat contre le terrorisme

Réunion-débat, lundi 14 mars à 19h30

Avec la participation de :

Sophie Ribot-Astier, Présidente de Ni Putes Ni Soumises Nord Essonne,
Samia Labidi, Présidente de l’AIME, d’Ailleurs ou d’Ici Mais Ensemble,
Bernard Zaoui,Président de l’AMLZ, Association Marianne Lehman-Zaoui,
fils d’une victime de l’attentat du Park Hôtel de Netanya (Israël)

Mouvement pour la Paix et Contre le Terrorisme
Maison du Citoyen et de la Vie Associative
16, rue du Révérend Père Aubry
94120 Fontenay-sous-Bois
Réservations : 06 66 26 42 23
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Shabbath Shalom

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Maurice (Maurice) le vendredi 11 mars 2005 - 13h26:

MERCI et shabbath shalom Bazooka

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Haver (Haver) le vendredi 11 mars 2005 - 13h24:

A LIRE :

Tunisie-Palestine
Dans une déclaration à Tunis 7

Le Président Mahmoud Abbas :
« Nous sommes particulièrement redevables au Président Ben Ali pour ses positions constantes et fermes en faveur de la cause palestinienne »

« Nous condamnons toutes les déclarations malveillantes. Nous enquêtons sur leurs auteurs et nous leur demanderons des comptes. Lorsqu’ils tiennent de tels propos, ils n’expriment sûrement pas notre position ».

• Abbas prochainement en visite à Tunis

Le Président palestinien, Mahmoud Abbas, a fait une déclaration à Tunis 7 au sujet des relations tuniso-palestiniennes. En voici le contenu :

«Nous refusons d’adresser toute critique ou des propos malveillants au gouvernement tunisien, au peuple tunisien et au Chef de l’Etat tunisien, car nous sommes redevables à la Tunisie de ses positions constantes et fermes en faveur de la cause palestinienne et en particulier les positions du Président Zine El Abidine Ben Ali.

Nous condamnons toutes les déclarations malveillantes. Nous enquêtons sur leurs auteurs et nous leur demanderons des comptes. Lorsqu’ils tiennent de tels propos, ils n’expriment sûrement pas notre position.

Le gouvernement tunisien est souverain. Il a le droit d’inviter qui il veut et d’accueillir sur son sol qui il veut. C’est là une question de souveraineté dans laquelle nul ne peut s’ingérer.

Nous proclamons, haut et fort, au peuple tunisien que, historiquement, la Tunisie a apporté appui et soutien à la cause palestinienne, nous en sommes satisfaits et nous apprécions à leur juste valeur des positions prises aussi bien dans le passé qu’aujourd’hui ou encore lors de la période pendant laquelle nous avions vécu en Tunisie.

Nous n’oublierons pas que durant cette période, la Tunisie a respecté de façon absolue notre liberté et soutenu sans réserve nos décisions.

A notre tour, nous disons aux Tunisiens : «Vous êtes libres dans vos actes et vos paroles, nous observerons à l’égard de toute décision que vous prenez une attitude de respect et de considération.

Le Président Zine El Abidine Ben Ali déploie des efforts considérables face au conflit palestino-israélien, efforts que nous apprécions car ils servent la cause palestinienne et nous le prions en sa qualité d’homme d’Etat, respecté et estimé, au plan régional ou international, de continuer à accomplir son rôle éminemment positif à cet égard.

J’effectuerai très prochainement une visite en Tunisie et j’aurai l’honneur de rencontrer le Président Zine El Abidine Ben Ali. Nous débattrons à cette occasion de l’ensemble des questions bilatérales et internationales qui nous préoccupent».

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Bekhor (Bekhor) le vendredi 11 mars 2005 - 13h53:

GOULETTOIS, c’est votre ville qui est à l’honneur aujourd’hui.

Ces CPA sont tellement anciennes, que je suis sur que vous ne reconnaissaient pas la ville qui vous a vue naître.

J’attends vos commentaires cher amis goulettois-harissiens, je sait que vous êtes nombreux a fréquenter ce site. (Tborkallah likem) que Dieu vous bénit.


un


deux


trois

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Bekhor (Bekhor) le vendredi 11 mars 2005 - 13h35:

Quel talent !!!

Hier j’ai été voir le concert de la chanteuse israélienne SARIT HADDAD au Zénith à Paris.

Ce spectacle a été organisé par l’ UPJF, il y avait 4200 personnes présentes dans cette manifestation, étaient présents aussi, quelques représentants de la communauté, et une personnalité Israélienne.

J’ai pu constaté en cette délicieuse soirée, qu’on avait une vraie ETOILE montante et une vraie artiste devant nous.

Cette jeune artiste Israélienne à un talent hors du commun, cette voix, c’est une voix très agréable, très féminine, qui porte très haut et qui m’a donné personnellement la chair de poule.

Son timbre couvrait largement le volume et l’écho de cet immense édifice qu’est le ZENITH, malgré une musique à la tonalité et au volume trop assourdissant à mon goût.

Vous ne pouvez pas vous imaginer l’émotion qu’il y avait dans la salle au moment ou elle a chanté son tube connu de tous « SHEMA ISRAEL » sans l’aide de l’orchestre, seulement en grattant elle-même sur sa guitare sèche.

J’avoue que j’avais les larmes aux yeux, tellement que j’étais ému en écoutant cette chanson très émouvante et en voyant dans la salle sombre des milliers de flammes de briquets que les spectateurs brandissaient en balançant leurs bras dans un mouvement de va et vient.

Au courent de son récital, elle à jouée en solo sur une DARBOUKA, j’adore et je connais bien la musique orientale, j’assiste souvent a des concerts de musique orientale, je peut affirmer quelle dépasse largement quelques grands musiciens de ce tambourin, je peut aussi affirmer, que c’est une vraie virtuose de cet instrument.

Elle a fait chanter le public plusieurs fois pendant son concert, encore un grand étonnement de ma part, quand je me suis aperçu que la jeunesse juive de France connaissait par cœur les paroles de tout son répertoire et aimait cette musique Israélo orientale.

Merci SARIT, tu nous as fait passé une merveilleuse soirée et je te souhaite une grande réussite dans ta carrière.

Je voudrais remercier les représentants de l’ UPJF, et féliciter spécialement Véronique, pour son dévouement hors du commun et son talent d’organisatrice hors pair pour cette soirée.

Victor Cohen.

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Bazooka (Bazooka) le vendredi 11 mars 2005 - 12h34:

Maurice,

Juste une petite incursion pour rajouter les notes de bas de page du Bloc Notes de Rioufol (Le Figaro d'aujourd'hui):

1) Ignacio Ramonet, «Irak, histoire d'un désastre», Éditions Galilée.

(2) «La Croix», 7 mars 2005.

(3) «Ben Laden, la destruction programmée de l'Occident», Éditions Jean Picollec.

Shabbath Shalom

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Bekhor (Bekhor) le vendredi 11 mars 2005 - 12h27:

Effectivement mon cher SLIM, tu as tout a fait raison, c'est une faute de frappe de ma part, et je te félicite de m'avoir corrigé.

Yatik esakha ya khouyé.

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Maurice (Maurice) le vendredi 11 mars 2005 - 09h04:

Le bloc-notes

Ivan RIOUFOL
[11 mars 2005]


Moyen-Orient : les succès de Bush

Relire les certitudes sur l'Irak, recopiées depuis deux ans. Experts, politiques, commentateurs : tous auront prédit la révolte de la rue arabe, la vietnamisation du conflit, le choc des civilisations, la chute de George Bush. Confortés par leur unanimisme, ils auront bien ri de l'«ignorance abyssale de la réalité du Proche-Orient» (1) dont les États-Unis auraient fait preuve, pour avoir estimé que l'élimination de Saddam Hussein inspirerait cette région. «Bush-Sharon, assassins !» scandait la rue, fière de voir la France porte-parole du «camp de la paix».

Mais les faits ne se plient pas à ces auto-intoxications, souvent dénoncées ici. Seule la pression terroriste alimente le pilonnage médiatique des anti-guerre sur le «chaos» irakien. La mort de Nicola Calipari, agent secret italien, tué accidentellement vendredi par des tirs américains, alors qu'il venait de délivrer la journaliste Giuliana Sgrena, a d'ailleurs renforcé les convictions de ceux qui dénoncent, dans la présence occidentale, une oppression légitimant la «résistance» des nazislamistes.


Les élections en Palestine ? La libération du Liban ? «Coïncidences», répondent les apparatchiks de la pensée unique. Pour sa part, le ministre des Affaires étrangères, Michel Barnier, ne voit que l'Ukraine comme source d'inspiration de la «révolution du Cèdre». Mais le Libanais Walid Joumblatt admet, lui, s'être trompé dans son opposition à la guerre en Irak : «C'est mon fond d'éducation soviétique qui me faisait dénoncer l'impérialisme (américain). Une intervention étrangère, quel que soit le nom que vous lui donnez, est parfois utile.» (2).

Regarder les faits récents invite à constater que Bush, s'il a additionné les erreurs, marque des points. La relance des discussions entre Israéliens et Palestiniens après la mort d'Arafat a donné raison aux États-Unis, qui accusaient le protégé de la France d'être l'obstacle à la paix. En Irak, le succès des élections législatives du 30 janvier a contredit les prédictions assurant que le peuple refuserait un processus imposé de démocratisation. «Je ne suis pas Saddam Hussein, je veux coopérer», dit à son tour le président syrien Bachar el-Assad.


Ces premiers résultats soulignent l'angélisme de la théorie française du «soft power», cocktail de pacifisme et de multilatéralisme censé faire prévaloir la politique d'un pays sur d'autres Etats grâce à «l'attraction, la force de conviction, la persuasion» (Pascal Boniface, expert en géopolitique). L'aspiration au changement du Moyen-Orient illustre aussi l'erreur qu'il y avait, à Paris, à redouter une guerre des cultures. Seul l'islamisme rétrograde reste le vrai danger.

Se garder, pour cela, d'une euphorie devant ces événements qui laissent voir une demande arabe pour une démocratie à construire. Il faut se féliciter de la mobilisation de la France et de l'Allemagne au côté des États-Unis pour demander à la Syrie de se retirer «intégralement» du Liban. Mais le risque d'un raidissement fondamentaliste demeure, partout. Mardi, la démonstration de force des chiites libanais, manifestant pacifiquement à Beyrouth à l'appel du Hezbollah, a rappelé qu'il sera sage d'avancer vers les réformes à pas comptés.

Questions sur un aveuglement


Cet aveuglement d'une intelligentsia, se mirant dans sa posture moraliste : cela ne vous rappelle rien ? Raymond Aron, dont on célèbre cette semaine le centenaire de la naissance, avait décrit l'attraction exercée par l'idéologie communiste sur la plupart des intellectuels. Or l'antiaméricanisme opère à nouveau le même obscurcissement des raisonnements chez nos «faux gentils». C'est la France antiimpérialiste, tiers-mondiste, pacifiste, humaniste, proarabe qui a préjugé de la politique de Bush, en tenant les mêmes propos que la défunte URSS. Excommunications comprises pour les dissidents.

Aujourd'hui encore, notre pays rejette l'analyse américaine qui voit une troisième guerre mondiale dans l'offensive lancée par les djihadistes contre l'Occident, le 11 septembre 2001. Pour la France, le terrorisme est le fruit des inégalités, de l'humiliation, de l'illettrisme. Elle ne voit pas que l'islamisme révolutionnaire est devenu cette idéologie totalitaire qui s'est substituée au marxisme et qui garde de lui la même détestation des démocraties – à commencer par Israël – et la même dialectique amenant à maintenir le peuple dans son asservissement.


Faut-il attendre le prochain attentat pour que l'Europe se réveille ? Il y a juste un an, Madrid était la cible d'un carnage signé al -Qaida (201 morts, 1 500 blessés), qui amena l'Espagne du socialiste Zapatero à rendre les armes en Irak. La pertinence des appréciations de l'administration Bush sur le désir de liberté des peuples du Moyen-Orient devrait inciter les Européens à reconsidérer leur sous-évaluation du nouveau risque intégriste, qui menace prioritairement les musulmans modérés. C'est eux qu'il faut aider.

L'attrait de l'islam révolutionnaire

L'attentat de Madrid : il illustre, à sa façon, l'intérêt que représente l'islam révolutionnaire de Ben Laden pour d'autres organisations extrémistes partageant son même rejet de l'Occident et de ses valeurs. Du moins, si l'on en croit Roland Jacquard et Atmane Tazaghart qui confirment, dans un livre récent (3), l'existence d'un lien entre al-Qaida et l'organisation basque ETA, trop rapidement désignée par José Maria Aznar, ancien chef du gouvernement espagnol, comme unique responsable du carnage.


Les auteurs assurent, en effet, que l'organisation fondamentaliste «avait déjà sous-traité, par le passé, l'aide logistique et la fourniture en explosifs auprès d'ETA et d'autres organisations terroristes gauchistes dites de «type européen», comme les Brigades rouges italiennes, le Grapo espagnol ou le «17 novembre» grec». Ils rappellent que ce type d'alliance avait existé dans les années 1970-1980 entre des organisations proarabes (Septembre noir, Abou Nidal, FPLP, Carlos) et des fascistes rouges (Action directe en France, Bande à Baader-Meinhof en Allemagne, Armée rouge japonaise).

La gauche française saura-t-elle garder ses distances face à cet «islam des damnés de la terre», qui se présente benoîtement comme anticapitaliste et altermondialiste ? L'influence qu'exerce Tariq Ramadan – qui incite à la séparation des musulmans réislamisés du reste de la communauté nationale – sur certains milieux «progressistes», fait craindre le pire. Aussi est-ce l'honneur d'associations comme SOS Racisme, la Licra, Ni Putes ni Soumises, le Planning familial de refuser de manifester avec les alliés de cette barbarie en marche.

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Mounia (Mounia) le vendredi 11 mars 2005 - 08h15:

Tunisie: les étudiants manifestent contre la visite annoncée d'Ariel Sharon

TUNIS (AP) - Le mouvement de protestation contre la visite annoncée du Premier ministre israélien Ariel Sharon se poursuit en Tunisie. Après le débrayage observé la veille par les avocats, les étudiants se sont mis jeudi en grève générale, ce qui a donné lieu à des heurts avec les forces de l'ordre notamment dans certains établissements universitaires de la capitale, selon des sources associatives.

Dans un communiqué, le Parti démocratique progressiste (PDP/opposition) a fait état de l'interpellation de dizaines d'étudiants, dont Ghassan Ben Khalifa, membre du comité central de ce parti chargé de la jeunesse et Habib Mestiri, membre de son conseil national.

Il dénonce "la repression" dont a fait l'objet le soulèvement estudiantin et exige la libération des étudiants arrêtés.

Par ailleurs, une dizaine d'étudiants interpellés ces derniers jours ont été condamnés à Sfax (sud), Gafsa (centre) et Bizerte (nord) à des peines allant d'un à trois mois de prison avec sursis, tandis qu'un autre jugé par défaut a écopé de trois mois de prison ferme, selon le secrétaire général de l'Union générale des étudiants tunisiens (UGET), Ezzeddine Zaâtour.

Ariel Sharon a été invité à participer au sommet mondial sur la société de l'information (SMSI) dont la deuxième phase , après celle tenue l'an dernier à Genève, est prévue en novembre prochain à Tunis.

Les autorités font valoir que l'invitation adressée au Premier ministre israélien n'a aucun caractère bilatéral, précisant qu'il a été invité au même titre que tous les dirigeants des pays membres des Nations Unies, le sommet étant parrainé par l'ONU. AP

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Slim (Slim) le jeudi 10 mars 2005 - 20h01:

Bekhor l'Aaziz:

La carte ne dit-elle pas Carta Botstali (au lieu de Bostala)? la lettre au milieu est un Tsadi et celle a la fin est un Yod, n'est-ce pas? En Lettres Arabes elle dit Carta Bostali (le Tsadi n'existe pas en Arabe)

Une autre facon de savoir que c'est du judeo-Tunisien est l'utilisation du Bet au lieu du Pey, car en language parler Tunisien (Arabe ou Judeo-Arabe) le letter P des mots etranger est prononcer comme B (donc Postali est remplacee par Bostali).

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Emma (Emma) le jeudi 10 mars 2005 - 18h39:

Enseignement. A Paris, Laure, franco-israélienne, et Yahya, d'origine marocaine, proposent un cours où l'on acquiert les deux langues ensemble.

Leçon de paix en apprenant l'arabe et l'hébreu

Par Catherine COROLLER

jeudi 10 mars 2005 (Liberation - 06:00)




«J'aime les langues, je trouve cela bien d'apprendre l'arabe et l'hébreu en même temps. En plus, c'est un beau projet, une façon intelligente de s'imprégner des deux cultures.» Nous sommes dans le quartier de la République, à Paris. Carole assiste pour la première fois au cours de l'association Parler en paix (1). D'origine ni juive ni arabe mais «italienne» rigole-t-elle, elle est débutante dans les deux langues. Les autres élèves ont des niveaux hétérogènes. Face à la classe, Laure, la professeure d'hébreu, de nationalité franco-israélienne, et Yahya, le professeur d'arabe, d'origine marocaine. «Nous sommes ici pour apprendre deux langues, l'arabe et l'hébreu, qui sont des langues sémitiques dont l'origine est la même ­l'araméen ­, qui se ressemblent beaucoup et qui ont intérêt à être apprises ensembles», précise Laure aux nouveaux élèves.

Bouche à oreille. A l'origine de ce cours, ces deux enseignants. Ils sont amis, et militent pour la paix au Proche-Orient. «Un jour, on était au restaurant, et j'ai dit à Yahya que je voulais apprendre l'arabe», raconte Laure. «J'ai dit à Laure que j'aimerais bien apprendre l'hébreu», répond Yahya. «On s'est dit : "Et si on créait une école ?"» Ils en parlent à un troisième larron, Dan, lui aussi militant pour la paix, qui concrétise le projet. «Il avait la même idée, et connaissait ­ comme nous ­ des gens intéressés», raconte Laure. En septembre 2004, les cours débutent. L'objectif est linguistique et culturel : «L'enseignement est strictement laïc, soucieux de ne heurter aucune conviction politique ou religieuse», préviennent les organisateurs sur leur site Internet. Sans la moindre publicité, et grâce au seul bouche à oreille, l'effectif gonfle petit à petit. Un reportage de France Inter suscite des vocations supplémentaires. Chaque semaine, des nouveaux venus comme Carole poussent la porte. Aujourd'hui, 25 élèves sont inscrits. Une majorité de Juifs, quelques non-Juifs/non-arabes, une Turque et, depuis jeudi, Chérif, d'origine algérienne. «Nous sommes encore majoritairement juifs, malheureusement», regrette Olga.

Elèves et professeurs partagent la même motivation : apprendre la langue de l'autre pour mieux le connaître. «Je connais l'arabe algérien, j'avais envie de voir les similitudes entre les deux langues, explique Chérif. Je voudrais aussi pouvoir lire Haaretz (quotidien israélien, ndlr) en hébreu pour connaître le point de vue de ceux qui habitent Israël.» «Je milite à La paix maintenant. Et j'ai beaucoup d'amis dans les deux camps», précise Arnaud. «Je suis originaire d'un pays arabe, le Maroc. On allait à l'école française, et j'ai toujours souffert de parler assez mal l'arabe. Il m'en reste une petite douleur», confie Olga, dont la famille ne parlait pas non plus l'hébreu.

Aéroport. Le contenu des enseignements est soigneusement pesé. «On n'utilise pas de textes religieux, ni politiques, ni historiques», précise Laure. Ce jeudi, Yahya fait lire à ses élèves un petit dialogue en arabe entre un Israélien et un Palestinien qui se rencontrent dans un aéroport. «Shalom», dit David. «As-salam», répond Ahmed. «Je suis palestinien, j'habite à Gaza», continue l'Arabe. «Je suis israélien, j'habite à Tel-Aviv», poursuit le Juif. «En arabe, "tell" veut dire colline», observe Yahya. «En hébreu, "tel" aussi», ajoute Laure. A priori, la scène est d'une affligeante banalité, tout utilisateur d'une méthode de langue l'aura rencontrée des dizaines de fois. Sauf que faire dialoguer ainsi un Israélien et un Palestinien ne va pas tout à fait de soi.

Visiblement, le projet séduit. Laure et Yahya, qui enseignent par ailleurs l'hébreu et l'arabe dans d'autres établissements, sont à la fois souriants et compétents. Ambiance bon enfant. «On n'est pas là pour s'engueuler ni pour trouver des solutions au conflit israélo-palestinien. Pour les gens, c'est un vrai soulagement», affirme Dan. Ambitieux, ce jeune homme a de multiples projets, dont la création d'un magazine trilingue et l'ouverture d'une autre classe hébreu-arabe, en banlieue, «en bas d'une cité».


(1) Les cours ont lieu le jeudi soir de 19 heures à 22 heures Prix : 320 € par an fractionnables plus 10 € de cotisation à l'association. Renseignements : http://www.parlerenpaix.org