Archive jusqu'au 09/mars/2005

Discus: ADRA : LES COMMENTAIRES D'HARISSA: Commentaires 2005: Commentaires Mars 2005: Archive jusqu'au 09/mars/2005
Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Toufiq (Toufiq) le mardi 08 mars 2005 - 23h34:

merci bekhor pour les cpa constantine.

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Bekhor (Bekhor) le mardi 08 mars 2005 - 22h38:

CONSTANTINE une des plus belles villes d'Algérie à L’Honneur aujourdhui.

La ville qui a vu naître notre grand chanteur Monsieur ENRICO MACIAS alias Gaston Guenassia.

Savez vous que le rite dans les synagogues constantinoises sont exactement pareil que le rite tunisien. Même dans la mentalité, c’est la mentalité des constantinois qui est la plus proche de celle des tunes.

Voici trois CPA de cette ville que je ne connais qu’a travers ses CPA et que je trouve magnifique. Qu’en dites vous ?


un


deux


trois

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Braham (Braham) le mardi 08 mars 2005 - 21h57:

fleurCapre

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Albert (Albert) le mardi 08 mars 2005 - 21h45:

Le problème des excuses aux juifs andalous ou espagnols par le ROI a pour motif ce que l'inquisition a fait aux juifs pendant cette macabre période, et ce qu'elle n'a pas fait aux MAURES qui furent expulsés seulement et non convertis ou brûlés sur le bûcher comme le furent la plupart des juifs espagnols...Monsieur..! Comment vous vous appelez...Déjà...?

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Mounia (Mounia) le mardi 08 mars 2005 - 19h02:

Un quotidien saoudien : les musulmans andalous commémorent leur exode

Le premier mars 2005, le quotidien Saudi Gazette a publié un article d' Al-Amin Andalusiintitulé «Les musulmans andalous commémorent l'exode collectif.»

L'article s'intéresse à la façon dont les descendants des musulmans expulsés en 1502 de ce qui était alors Al-Andalus (l'actuelle Espagne) commémorent encore l'événement. L'article indique en outre que ces descendants attendent toujours des excuses publiques du Roi d'Espagne Juan Carlos pour l'expulsion de leurs ancêtres. Voici une traduction de l'article: [1]

«Les musulmans d'Al-Andalus (l'actuelle Espagne) commémorent encore chaque année l'événement dans la douleur»

«Après plus de cinq siècles, les musulmans d'Al-Andalus (l'actuelle Espagne) commémorent encore chaque année dans la douleur l'exode massif de leurs ancêtres vers l'Afrique du Nord, provoqué par le pouvoir espagnol.

Les Maures, le nom donné aux musulmans qui vivaient en Espagne après la chute du dernier bastion de Grenade en 1492, furent soumis à un éventail de persécutions, tortures, meurtres collectifs, conversions forcées au christianisme, à la célèbre Inquisition espagnole et à un exode de masse qui commença en février 1502.

Aujourd'hui, près de quatre millions de leurs petits-fils vivent dans des pays d'Afrique du Nord comme le Maroc, l'Algérie et la Tunisie.

Depuis, chaque année, ils commémorent ces douloureux événements pour raviver le supplice de leurs aïeux, a rapporté dimanche sur http://IslamOnline.net l'historien marocain Bin Azouz Hakim, spécialiste de l'histoire des Maures.

Les descendants des Maures au Maroc, regroupés dans des villes telles que Tanger, Fez, Marrakech et Rabat, commémorent chaque année la chute de Grenade et d'Al-Andalus, reprise en 1492 par les troupes espagnoles au cours du long processus appelé la Reconquista sous les monarques catholiques Isabelle I de Castille et Ferdinand II d'Aragon.

Les descendants, qui pour nombre d'entre eux portent encore des noms de famille espagnols, marquent l'anniversaire par des symposiums, de la musique andalouse et des spectacles mettant en scène les souffrances de leurs ancêtres. La ville de Shafshoun au Nord, construite par les Maures lorsqu'ils furent forcés de fuir vers le Maroc, a encore une atmosphère mauresque avec son architecture andalouse et ses costumes mauresques traditionnels.»

Excuses

«En 2002, Hakim a envoyé un message, signé par des notables maures, au Roi d'Espagne Juan Carlos, lui demandant d'adresser publiquement des excuses aux descendants des Maures.

Le message est resté lettre morte. Hakim a toutefois envoyé un autre message au roi, lui demandant d'expliquer pourquoi il avait rejeté son appel alors qu'il avait présenté ses excuses aux Juifs lors d'une visite en Israël en 1992 pour l'exode collectif d'Al-Andalus.

Je pense que cela s'explique par le fait que n'avons pas de lobby puissant comme les Juifs, qui exploitent de leur mieux le passé pour obtenir des compensations financières, explique Hakim.

Or les musulmans ne cherchent qu'une compensation morale et c'est pourquoi, ironiquement, l'Espagne est inflexible, ajoute-t-il.

L'expert s'est aussi opposé à une médiation marocaine pour obtenir les excuses tant espérées.

C'est un droit inaliénable des Maures. Il est absurde que le roi d'Espagne se soit excusé auprès des Juifs appartenant à ce qui est aujourd'hui Israël, et qui n'ont aucun rapport avec les sépharades (les Juifs d'Al-Andalus), alors qu'il est peu disposé à exprimer ses regrets aux descendants des Maures.

Après un silence de presque 500 ans, l' adhan (l'appel à la prière) et le cri du muezzin, «Allahu Akbar» (Dieu est le plus grand) ont retenti, le 10 juillet 2003, depuis le minaret de la Grande mosquée de Grenade.

Le site de la mosquée a été acheté il y a 22 ans, alors qu'il ne s'agissait à l'époque que d'un petit lopin de terre arable, coincé entre un couvent et une église au sommet de l'Albaicin, le dernier quartier musulman de Grenade.»

MEMRI.ORG

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Emma (Emma) le mardi 08 mars 2005 - 19h01:

A New York, juifs et catholiques appellent à la tolérance
LE MONDE | 07.03.05 |

Une cinquantaine de cardinaux et de rabbins de notoriété mondiale se sont réunis, début mars à New York, à l'initiative conjointe de Mgr Jean-Marie Lustiger, ancien archevêque de Paris, et du rabbin Israel Singer, président du Congrès juif mondial. Ce forum illustre la nouvelle ampleur prise par le dialogue entre le judaïsme et l'Eglise, en dépit de la recrudescence des fondamentalismes et de l'antisémitisme. Il touche, en effet, désormais les courants orthodoxes du judaïsme américain.

Une première rencontre avait eu lieu au début de 2004 à New York, mais la participation a doublé cette année. Quelques grandes figures du judaïsme s'étaient déplacées : Pinchas Goldschmidt, rabbin de Moscou ; Yaakov Bleich, rabbin de Kiev ; Gilles Bernheim, rabbin de la synagogue de la Victoire, à Paris ; Henry Sobel, rabbin de Sao Paulo, ou Meir Soloveichik, l'étoile montante du judaïsme américain. Du côté catholique, venu du Vatican, le cardinal Walter Kasper, président du conseil pour les relations avec les juifs, a visité à New York, pour la première fois, des yeshivot (universités juives). Il était accompagné d'évêques et de cardinaux européens (Godfried Danneels, de Bruxelles, Angelo Scola, de Venise, etc.), mais aussi africains, asiatiques et latino-américains. "La relation entre Israël et le christianisme concerne tous les continents, ont souligné les participants. Pas seulement l'Europe, les Etats-Unis et Israël."

ACTIONS COMMUNES

"Plus jamais les religions ne doivent servir la guerre, souligne le communiqué. Nous voulons faire une Alliance de l'espoir qui n'est dirigée contre personne, mais adresse un appel à tous les leaders religieux, d'abord aux leaders musulmans, afin que les religions ne servent plus la guerre, mais l'espoir et la paix."

Archevêque de Sao Paulo, le cardinal Claudio Hummes a exprimé le souhait qu'il n'y ait "plus jamais l'ombre d'une expression antisémite dans les prédications et les enseignements des Eglises". Il a cité comme exemplaire le soutien que les communautés juive et catholique du Brésil se sont donné pour éviter tout dérapage antisémite au moment de la sortie du film La Passion du Christ, de Mel Gibson.

"Entre juifs et catholiques, nous n'en sommes plus au stade du rapprochement, mais à la mise en œuvre d'actions communes", dit le Père Patrick Desbois, secrétaire du comité épiscopal français pour les relations avec le judaïsme. Des initiatives conjointes ont été engagées à New York en vue de créer des centres alimentaires en Argentine et au Brésil ou d'acheminer en Afrique des soins pour les malades du sida. Une fondation commune a enfin été créée en Ukraine pour accélérer le "travail de mémoire" dans ce pays.

Henri Tincq

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Davideden (Davideden) le mardi 08 mars 2005 - 17h24:

http://standwithus.com/Shahad8.wmv

entendre et comprendre notre ennemi.
Pourquoi la paix n'est pas vraiment possible.

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Douda (Douda) le mardi 08 mars 2005 - 16h09:

La Douda : ( Hak El Ouet International Tracking Station )

Le Ftileur : Wait and see !

Traduction en Tune : Estana ou chouf !

Wnessou El Douda

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Douda (Douda) le mardi 08 mars 2005 - 16h08:

La Douda : ( Hak El Ouet International Tracking Station )

Le Ftileur : Pogrome de Gabes.

Bonjour Braham,

Merci de votre réponse à notre question concernant le pogrome auquel vous faisiez allusion il y a quelques temps déjà. Votre enquête semble des plus fouillées, et il est effectivement très surprenant que celui de Gabès dont vous faites le récit, soit si ignoré.

Nous avons une autre question à vous poser, ou à poser aux Adrassiens qui seraient susceptibles de
répondre, il s’agit de pogrome relaté par Albert Memmi dans son livre “ La Statue de Sel “, qu’il situe à Tunis même, et qui selon ses dires serait du aux soldats du Bey ? qui pourrait en parler ?

Merci d’avance,

Wnessou El Douda

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Breitou (Breitou) le mardi 08 mars 2005 - 15h39:

Mes Chers amis,

Bonjour, la nouvelle m’est tombée ce matin sur le chemin des écoliers. Dans mes feuilles de choux, mes oreilles.

D’après un sondage, il paraîtrait que la proportion des hommes qui font les taches ménagères a augmenté et que dans la même proportion les femmes ont diminué 31% de leur dur labeur..

En plus, elles vivent plus longtemps 81 ans et elles sont plus instruites que les hommes mais sont payées moins chères…Elle enfantent en plus contrairement aux hommes et cela depuis des siècles…

J’en connais des hommes qui font même du 100% de taches ménagères laissant à leur femme le reste de rien du tout….Il est vrai qu’elles passent leur temps en voiture, dans les grands magasins ou à chouchouter leurs portables ce qui ne leur laisse guère le temps de s’occuper d’assiettes à laver, de casseroles à nettoyer ou de bouffe à préparer après tout, le traiteur n’est pas loin et il vaut mieux faire appel à eux que de salir le micro onde…

Sans parler bien sur de celles qui envoient leur linge sale dans les pressing modernes.

Ah …. ? Ce bon vieux temps où nos mamans avaient les mains fripées à force de remue ménage…. !

Ahhhhh…. ! Ce bon vieux temps où les hommes s’asseyaient rien que pour mesurer la longueur de la ASBANNA du Vendredi soir et si par malheur , elle n’était pas conforme au norme, s’en suivait un divorce ; la mienne est respectable et je l’aime…Surtout le Vendredi soir après le kidouche car l’envie me prend toujours après le YOM ACHACHI…Alors là je lui fais CHICHI debout là où il est faut…. ! Le vin traître y est pour qq chose sûrement…

Ahhhh… ! Ce bon vieux temps où nos grands-mère se mettaient à quatre pattes pour masser les orteils de nos chers grands-pères…YE HASSRA YE EMILE….

Tenez avant hier soir, j’ai eu très mal au pied, mes varices , koli kémèl, ( je suis complet )m’ont apparu après une longue absence…..Je demande à ma femme, alors que j’étais au lit, les deux jambes posées sur mon coussin LOUIX XVI, de me masser les mollets , histoire de faire circuler mon sang, dans l’espoir de voir mes grosses veines diminuées de volume…

Elle m’a foudroyée du regard en me disant avec beaucoup de sagesse…

‘…Pourquoi tu es cul jatte toi et manchot pour ne pas te faire du bien… ?’

J’aurai dû l’être cela m’aurait épargné cette remarque….viscérale…

Le billet d’ Albert le variqueux…

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Albert (Albert) le mardi 08 mars 2005 - 15h15:

De Mr Gerhard Shröder...Devant Mr Jacques Chirac très ému....

'...Pendant des annèes, j'ai bouffè le mastic des fenêtres...!

Il y a eu 6 millions des nôtres qui n'ont vraiment pas eu le temps ni la chance de manger encore moins que celà...

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Primo (Primo) le mardi 08 mars 2005 - 03h40:

Le cas Labévière
Richard Labévière, éditorialiste à RFI, consacre la grande majorité de ses chroniques au conflit israélo-palestinien.

Il faut dire que Richard Labévière est particulièrement sensible, disons un peu plus qu’une moyenne déjà élevée, à « l’incomparable souffrance du peuple palestinien » et plutôt un peu moins au problème de la survie d’Israël.

Dans une maison où un certain directeur de l’information, Alain Ménargues, a été récemment remercié pour plusieurs dérapages verbaux concernant les Juifs et l’Etat d’Israël, on ne devrait pas être surpris que les éditoriaux du chef du service de politique internationale à RFI continuent de distiller quotidiennement à peu près le même poison.

Grâce à la vigilance d’un de nos internautes, Serge Martin, nous avons pu recueillir et analyser le bréviaire de Labévière au cours des trois dernières années.

Hezbollah ! Est-ce beau là ?

On sait trop ce que représente le Hezbollah (lire). Pour Labévière (1), il s’agit « d'une organisation politique (…) qu'il faut, bien évidemment, remettre dans son biotope régional des plus complexes, dans son contexte d'une région en guerre où des mouvements politico-militaires sont confrontés à une des plus puissantes armées du monde ». Et si la chaîne Al-Manar, outil médiatique de l’organisation terroriste, doit disparaître du PAF, il n’oublie pas d’en faire une publicité gratuite en indiquant qu’elle peut continuer à être vue sur son site Web et de réclamer en même temps que son interdiction « la même rigueur à l'encontre des autres médias communautaires et communautaristes - radios, télévisions et sites Internet -, notamment ceux qui continuent, en toute impunité, de cultiver l'arabophobie et la démonisation, sinon la criminalisation de la résistance palestinienne ».

La démonisation et la criminalisation de la « résistance palestinienne », dans la bouche d’un Labévière consiste à ne pas trouver très fair-play que ladite « résistance palestinienne » cherche à transformer chaque gamin, au cerveau préalablement lavé, en bombe humaine visant à exterminer le maximum de civils juifs, de préférence des femmes et des nourrissons. Les « démoniseurs » et « criminaliseurs » impunis que nous sommes – étant donné qu’il est peu probable que ce soit Radio Méditerranée qu’il désigne ainsi - souhaitent à M. Labévière et à sa famille une vie bien paisible à l’abri des foudres de l’islamo-terrorisme.

Mahmoud, Yasser, Marwan, Richard et les autres

Tout le monde a pu percevoir que, malgré les immenses difficultés à venir, le décès de Yasser Arafat a représenté la levée de verrou tant espérée pour la reprise des négociations israélo-palestiniennes. Ce que nous nous époumonions à clamer depuis quatre ans, à savoir qu’il fallait que la diplomatie internationale, notamment française, cesse de soutenir le vieux raïs et sa politique mortifère, devenait une évidence pour la plupart des observateurs.

Sauf pour Richard Labévière qui qualifie ces jugements sur Arafat de « sophismes » et qui prend ses désirs pour des réalités en prêchant que « Mahmoud Abbas (…) a compris qu'il ne pouvait pas ne pas s'inscrire dans le sillage et l'héritage de Yasser Arafat qui a incarné pendant près de quarante ans l'aspiration du peuple palestinien ». (2)

Le thuriféraire d’Arafat a laissé passer un lapsus : comment ne pas associer « l’héritage » en question à la fortune personnelle de Yasser Arafat, estimée dans une fourchette allant de 7 à 12 milliards de dollars, elle qui s’est largement construite par aspiration du peuple palestinien et des subsides de la communauté internationale destinés à améliorer leur pauvre quotidien.

Si Mahmoud Abbas se voit présenté sur les ondes Eréfisto-Labéviéristes, avec tant de réticence, c’est du fait de sa volonté de faire la paix avec cet Israël si antipathique.

Un Israël dont Labévière fustige la force de dissuasion (3) sans laquelle les velléités offensives des pays arabes voisins n’auraient pas manqué de se libérer davantage ces 57 dernières années. Une force de dissuasion dont Israël ne s’est jamais servi même lorsqu’un très grave danger pesait sur lui, comme en 1967 et 1973.

Un Israël coupable de l’érection du « mur d’Ariel Sharon », du « mur de la honte » et dont la preuve de l’illégitimité réside dans la condamnation qu’en a faite la CIJ de la Haye (5) lors d’une inénarrable bouffonnerie judiciaire internationale en février 2004.

D’autant que, selon Labévière, « très populaire parmi les israéliens, cette construction poursuit indéniablement un objectif politique sinon électoral. Les experts en sécurité les plus sérieux savent parfaitement qu'aucun mur au monde n'est hermétique et qu'aucune installation quelle qu'elle soit ne peut, elle seule, stopper les infiltrations d'activistes armés » (6).

Les conseilleurs n’étant pas les payeurs, les autorités israéliennes ont été bien inspirées de ne pas suivre les recommandations de notre spécialiste en sécurité quand on connaît les statistiques (7) concernant les victimes avant et après la construction de cette barrière de sécurité :

Nombre d’Israéliens victimes de terroristes venant de Judée-Samarie en 2003 :
Zones non protégées par la barrière : 89 tués, 411 blessés.
Zones protégées : 46 tués, 220 blessés.
Nombre d’Israéliens victimes de terroristes venant de Judée-Samarie depuis le 1er janvier 2004
Zones non protégées : 19 tués, 102 blessés.
Zones protégées : 0 tué, 0 blessé.

C’est que ça en fait du monde de sauvé grâce à un « mur ». Mais n’est-ce pas justement ce qui défrise Richard Labévière ? Il ne peut pas ignorer ces statistiques : il est journaliste. Donc il ment. Pourquoi ment-il, si ce n’est pour avoir des arguments contre ce mur, qui remplit si justement son office ? Et pourquoi refuser un mur qui sauve des vies, si l’on ne regrette pas que ces vies soient sauvées ?

Le manque d’enthousiasme de Labévière vis-à-vis de Mahmoud Abbas et sa préférence ostensible pour Marwan Barghouti vont dans le même sens que son opposition à la barrière de sécurité : à longueur d’éditoriaux, il magnifie un condamné à la prison à vie pour assassinats, le faisant rejoindre Mandela au Panthéon des grands résistants de notre Histoire contemporaine (8), « le seul successeur potentiel et légitime incarnant lui aussi la filiation historique du mouvement de libération » (9). Mieux : si Israël retient ce dernier en prison, c’est pour favoriser, de façon perfide, un Hamas qui occuperait le vide laissé par Barghouti sur le terrain, afin de mieux torpiller la feuille de route (10)! « A travers le Hamas, la succession de Yasser Arafat est déjà accomplie. Ce n'est pas une surprise. C'est un fait qui résulte d'un choix construit, lui aussi, de l'état-major israélien.
En effet, depuis le déclenchement de la deuxième Intifada en septembre 2000, l'armée israélienne n'a eu de cesse de cibler prioritairement l'Autorité palestinienne de Yasser Arafat, ses infrastructures et toutes autres formes de médiations politiques épargnant étrangement les islamistes du Hamas et du Jihad islamique. Même si des assassinats dits préventifs ont frappé le cheikh Yassine et son successeur Rantissi, les organisations islamistes ont été étrangement épargnées... »

Quel stratège ! Quelle audace dans l’interprétation ! Ainsi, selon Labévière, si Israël a décapité le Hamas, c’est pour mieux l’épargner… Oser prétendre qu'en éliminant ses chefs terroristes, Israël faisait le jeu du Hamas au détriment de l'Autorité Palestinienne, c’est feindre d’ignorer qu'en décapitant les organisations terroristes, il a diminué, sinon anéanti leur pouvoir de nuisance. Superbe flagrant délit de désinformation réalisé grâce à un tour de passe-passe rhétorique dans le seul but de diaboliser Israël quelle que soit l'option politique choisie.

Sherlock Labévière

D’ailleurs, Labévière est persuadé qu’Israël, après quatre ans d’une Intifada qui a fortement ébranlé son économie et son union nationale, ne veut pas sortir de la crise. Au point d’avoir pu envisager d’assassiner Rafic Hariri : « Historiquement, le dérivatif libanais a permis à Tel-Aviv de contourner - à plusieurs reprises - les difficultés du face à face israélo-palestinien. Et il est parfaitement clair qu'une nouvelle déstabilisation du Liban, voire de la Syrie rendrait inapplicable la Feuille de route, sinon le retrait annoncé de Gaza » (11). Ainsi, Ariel Sharon, qui s’est prêté à tant de contorsions politiques pour parvenir à rassembler une majorité autour de son plan de retrait de Gaza aurait eu l’idée, tel un gamin idiot, de donner un grand coup de pied dans le château de cartes qu’il a mis tant de mois à construire. Tant de clairvoyance est assourdissante pour le modeste auditeur, aveuglante pour le pauvre lecteur.

Malaise malais

Vous souvenez-vous du Dr Mahatir ? Le Malaisien qui s’était distingué par une violente diatribe antisémite en mai 2003.
Eh bien, Labévière est fan ! Si, si: « … le bouillant docteur Mahatir - premier ministre malaisien - menait la charge contre Israël lors du discours très controversé de Putrajaya. Et comme chaque année à la tribune de l'Assemblée générale des Nations unies, la Malaisie faisait entendre une voie forte, décomplexée et originale » (12).

« Décomplexée et originale », une voix qui déclare à une tribune que les Juifs sont à l’origine de tous les maux du monde ! Il n’y a pas si longtemps, l’Europe avait su trouver ce ton « décomplexé et original ». Cela s’était soldé par l’assassinat de six millions d’hommes, femmes et enfants. Richard Labévière a de bien belles références et son antisionisme a décidément quelque chose de suspect.

Du Chambon-sur-Lignon aux studios de RFI

Il serait fastidieux de passer en revue l’ensemble des énormités assénées sur Israël par cet éditorialiste mais si nous avons tenu à le décrire, c’est en raison de la caricature qu’il représente. Labévière fait partie de cette nouvelle race de journalistes, grands manieurs de novlangue, hémiplégiques de la pensée, aveuglés par une animosité anti-israélienne sans bornes. Ils ne s’entendent plus exprimer d’aussi énormes inepties. Ils ne sentent pas la haine idéologique suinter à la commissures de leurs lèvres. Quelqu’un aura-t-il la charité de leur tendre un miroir pour qu’ils puissent se rendre compte, au moins une fois, de leur laideur morale et de leur mauvaise foi ?

Le problème est le même que celui que nous soulevons depuis quelques années et qui est devenu un lieu commun : à quoi servent les soi-disant mesures pour lutter contre l’antisémitisme quand vous laissez les mains libres à un Richard Labévière qui allume, tous les matins, un baril de poudre dans la tête de ses auditeurs ?

Jean-Pierre Chemla © Primo-Europe

(1) 15/12/2004 : Al-Manar et après?
(2) 29/12/2004 : L'héritage de Yasser Arafat
(3) 05/05/2003 : Les armes israéliennes de destruction massive
(4) 10/12/2003 : Le mur israélien devant la justice internationale
(5) 05/10/2004 : L'ordre règne à Gaza
(6) 24/02/2004 : Le mur, la loi et la paix
(7) Chiffres au 10 juillet 2004
(8) 03/12/2004 : La double inconstance
(9) 29/10/2004 : Une question de dignité
(10) 05/11/2004 : Israël choisit le Hamas
(11) 15/02/2005 : Hariri, Damas, Tel-Aviv et Téhéran
(12) 13/05/2004 : La troisième voie du petit dragon

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Mena (Mena) le mardi 08 mars 2005 - 01h40:

Nucléaire : L’Iran choisit la confrontation (info # 010803/5) [analyse]

Par Jean Tsadik © Metula News Agency



Pendant que les yeux du monde sont tournés vers Damas et qu’il observe les tergiversations et les procédés à effet retardant de Béchar al-Assad, un autre drame se déroule entre l’Occident et une grande puissance musulmane. Et l’urgence et la gravité des enjeux présents dans la tentative de l’Iran de se doter de l’arme nucléaire, surpassent assurément, sur le plan stratégique à tout le moins, les avatars liés à l’application de la résolution 1559. Le régime des ayatollahs ne se trouve, en effet, plus qu’à quelques encablures du point de non-retour sur le chemin aboutissant à devenir une puissance nucléaire.



Karel de Gucht, le Ministre belge des Affaires Etrangères, a beau résumer adéquatement ce que tout le monde sait, affirmant que "nous ne devons pas croire que les Iraniens veulent uniquement utiliser leur technologie à des fins civiles" et que ce "pays veut la bombe atomique", cette constatation n’a rien de rassurant. C’est que, Téhéran, usant avec un savoir-faire certain des tiraillements euro-américains, et surtout, des divergences de vues entre les présidents Bush et Poutine, continue à vouer toute son énergie à développer ses infrastructures atomiques. Les plus optimistes, ou les naïfs, avaient accordé quelque crédit à ce que l’on appelle désormais l’"Accord de Paris", et qui consistait en un engagement de la part de la république islamique à mettre un terme définitif à ses activités d’enrichissement d’uranium.



En contrepartie, les Européens, soucieux d’explorer jusqu’au bout la possibilité de s’entendre avec les ayatollahs, avaient fait pression sur les Etats-Unis afin que le dossier de la bombe iranienne ne soit pas transféré de l’AIEA (l’Agence Internationale pour l’Energie Atomique) au Conseil de sécurité des Nations Unies. Dans un même souci, l’Union Européenne demandait à Washington de surseoir à ses projets d’intervention militaire et de s’assurer que Jérusalem en ferait autant. L’engagement voulu par les Européens a été tenu, celui des Iraniens fut inexistant. Même le moratoire de cinq ans sur les activités d’enrichissement d’uranium, proposé par Muhammad al-Baradeï, le directeur de l’AIEA, a été rejeté par les dirigeants perses.



Ali Agha-Mohammadi, le directeur du Comité d’Information du Conseil Suprême de Sécurité Nationale (CSSN) de la république islamique, a dévoilé la stratégie iranienne, sans même se faire prier, relativement aux discussions avec les Européens : "dans les discussions avec l’Europe, nous conquérons une position après l’autre, le but final étant de conserver notre cycle de combustible".



Qualifiant sa perception de l’Accord de Paris, Téhéran parle d’un engagement auprès de l’Union Européenne, qui était temporaire, spontané, et surtout, sans obligation de sa part. Un engagement qui se terminera de toutes façons dans dix jours… Afin de ne pas laisser subsister le moindre doute quant à leurs intentions, le chargé des négociations du côté iranien, Hassan Rowhani, a annoncé, le 13 janvier dernier, que son "pays ne laisserait aucun autre mettre fin à ses activités d’enrichissement d’uranium" et que l’Iran reprendrait lesdites activités dans un proche avenir. Lors de la dernière réunion du Conseil de l’AIEA, à Vienne, le 27 février, les Européens ont a nouveau exigé la cessation permanente des activités iraniennes d’enrichissement d’uranium ; le délégué de Téhéran, Sirus Nasseri, n’a guère attendu pour confirmer les propos de Rowhani, prenant la peine d’ajouter : "si les Européens n’acceptent pas un compromis, ils devront opter pour la confrontation que les USA semblent privilégier (…)."



Techniquement, ces déclarations signifient que l’Iran réfute l’exigence européenne et qu’il refuse également de s’engager à ne se fournir en combustible nucléaire qu’auprès des sources officielles européennes. L’Iran entend poursuivre la construction de ses deux réacteurs à eau lourde et espère ainsi pouvoir faire fonctionner un cycle indépendant de production de combustible nucléaire, qui lui permettra de fabriquer des bombes atomiques à sa guise.



De quel compromis parlent alors les émissaires iraniens ? – Hassan Rowhani est venu l’expliquer, en sa qualité de directeur du CSSN, de vive voix, à Paris, au Président Chirac, et à Berlin, à Joschka Fischer, le ministre allemand des Affaires Etrangères. Cela s’est passé il y a quelques jours, mais surtout, c’était juste quelques heures après le départ de George Bush du vieux continent, tandis que ce dernier pensait avoir trouvé une position commune avec les Européens à propos du problème iranien. Ce que l’Iran propose, c’est le modèle germano-japonais comme nouvelle base de négociation avec l’Union Européenne. A nous de mentionner que, suivant ce modèle et les fonctionnements technologiques qu’il autorise, l’Allemagne se trouve en situation de produire des armes nucléaires, en tous temps, dans un délai de trois à quatre mois.



Autre point d’inquiétude pour Washington et Jérusalem, la coopération grandissante de la Russie dans les programmes nucléaire et militaire de l’Iran. La Russie, qui vient de s’engager à terminer le réacteur de Boushère et à le rendre opérationnel avant la fin de l’année et qui s’est promise de fournir à Téhéran du carburant à partir d’avril prochain. Et si cela ne suffisait pas à relancer une mini guerre froide entre les USA et la Russie, on apprend que Vladimir Poutine a donné son accord pour avancer le lancement de deux satellites espions iraniens, qui était initialement prévu en août. Les deux satellites – Mesbah (Crépuscule) et Sinah (Sinaï) seront mis en orbite par une fusée de type Kosmos III. A en croire des experts israéliens, il est possible que Mesbah soit capable de transmettre à ses propriétaires des images utilisables des installations militaires de l’Etat hébreu. Plus préoccupant encore, il se pourrait que ce même satellite puisse communiquer des informations concernant des mouvements aériens, comme ceux illustrant, par exemple, la mise en place d’une attaque contre les usines du programme militaro-nucléaire de Téhéran.



La quantité de sable restant à s’écouler dans le sablier fatidique s’amenuise à vue d’œil. Mesbah pourrait être opérationnel en août ou en septembre prochain, hypothéquant ainsi la réussite d’un raid israélien au-delà de cette période. Une certitude : pas plus les Etats-Unis qu’Israël ne sont prêts à vivre sous la menace d’une industrie nucléaire de guerre aux mains du régime iranien, ni des missiles à longue portée que prépare Téhéran. Si les ayatollahs ont touché le ventre mou de l’Europe, à savoir son indécision, sa capacité à se faire manipuler sans fin et l’anti-Atlantisme des Français et des Allemands, et qu’ils font un usage maximal de cette découverte, ils vont se heurter de plein fouet à l’Administration Bush.



Dans le sillon des menaces et des contre menaces, on distingue que ce sont les islamistes en charge des affaires à Téhéran qui ont choisi la voie de la confrontation. Ils l’ont fait en refusant les compromis de bonne volonté proposés par les Européens et en mettant la planète au pied du mur de leurs intentions. Et au-delà, s’opposent deux conceptions, que Chirac et Schröder préfèrent ne pas voir : celle de l’Amérique qui veut démocratiser le monde et celle de Téhéran, qui veut l’islamiser. Deux conceptions si antithétiques, qui tiennent à la place de l’homme dans l’univers, que rien ne pourra jamais les rapprocher.



Pour Bush et Sharon, il est impensable que le patron du Hezbollah et du Hamas soit une puissance nucléaire, tandis que la France et l’Espagne s’escriment à faire sortir le Hamas de la liste des organisations terroristes de l’UE. C’est là la preuve que l’Europe ne possède pas la vision prospective des conséquences de se trouver, à cinq ans tout au plus, sous la menace des missiles nucléaires islamistes. Nous, nous pouvons vous dire que ce serait un enfer, et que les gens raisonnables vont tout faire, quitte à prendre des risques, afin que cet enfer-là ne règne pas sur la terre.