Archive jusqu'au 07/mars/2005

Discus: ADRA : LES COMMENTAIRES D'HARISSA: Commentaires 2005: Commentaires Mars 2005: Commentaires Mars 2005: Commentaires Mars 2005: Archive jusqu'au 07/mars/2005
Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Maurice (Maurice) le lundi 07 mars 2005 - 09h47:

«QUELLE EUROPE VOULONS-NOUS ?» Une série du «Figaro»
L'ambition de peser dans le monde
Après les articles de Denis MacShane, Alain Lamassoure, Max Gallo, Alain Touraine, Jacques Barrot et Rémi Brague, Le Figaro poursuit la publication de sa série européenne avec les analyses de l'ancien premier ministre Laurent Fabius.
PAR LAURENT FABIUS *
[07 mars 2005]


Homme de gauche, je suis un fervent partisan de l'Europe, notamment parce que j'ai toujours pensé que la solidarité vaut mieux que le laisser-faire et que le repli sur soi. Mais, précisément parce que j'espère en l'Europe, je suis un Européen exigeant.

Cette construction européenne, à laquelle, avec beaucoup d'autres, j'ai toujours apporté ma pierre, nous a permis dans le passé de grands progrès. Désormais, elle fait face à trois défis majeurs : le défi du nombre à travers l'élargissement ; celui de la puissance, en particulier sur les plans économique, scientifique et militaire ; enfin le défi de la solidarité entre pays, régions et citoyens. Or je crains que ce qui nous est proposé aujourd'hui ne permette pas de relever ces défis.


L'Europe dont nous avons besoin doit être puissante et solidaire, dotée d'une stratégie économique orientée vers le savoir, l'emploi et la croissance, et d'une organisation politique qui lui permette de peser sur les affaires du monde. Qui peut contester, à l'heure de la globalisation, de l'hyperpuissance américaine et de l'émergence de la Chine et de l'Inde, que l'intégration soit la voie nécessaire pour l'Europe ? Naturellement, l'Europe qui se construira sera un compromis. Mais, comme nous le rappelle l'actualité, notre ambition d'une Europe puissante et solidaire est l'oubliée de l'Europe présente, qui risque de dériver de plus en plus vers un grand marché ouvert à tous les vents et politiquement dilué.


La Commission Barroso témoigne de cette évolution. La Commissaire polonaise en charge de la Politique régionale déclarait récemment vouloir «faciliter les délocalisations au sein de l'Europe». Avec la fameuse directive Bolkenstein sur les services, c'est une harmonisation par le bas des législations sur le travail qui s'annonce, même si elle est différée pour cause de référendum. Les exemples abondent.


Dans le même temps, le nécessaire n'est manifestement pas fait pour relancer l'économie européenne. L'euro cher handicape nos pays et leur a fait perdre en un an jusqu'à un demi-point de croissance. Les institutions européennes renoncent à intervenir. Au point que certains comparent le rôle économique de l'Union à celui de l'OCDE, forum utile de concertation et d'expertise mais sans vraie capacité d'action. La France industrielle s'inquiète légitimement de cette passivité. La France paysanne redoute l'avenir de la PAC. La France scientifique sait qu'il faudrait multiplier l'effort.


Et voici que, dans ce contexte, le gouvernement français et certains de ses partenaires proposent de limiter le budget de l'Union à 1% du PIB européen, alors même que l'Europe, à condition de disposer des financements nécessaires, constitue précisément le bon niveau pour agir dans des secteurs aussi essentiels que les infrastructures, la stratégie industrielle, la recherche, l'innovation ou l'environnement.


Certes, il ne s'agit pas de faire de l'Europe un «jardin à la française», mais si la France ne propose pas un projet européen ambitieux, qui le fera ? J'ai tiré la sonnette d'alarme dès 1996, lorsque Jacques Chirac a accéléré le grand élargissement à l'Est sans le négocier suffisamment ni l'accompagner de l'approfondissement indispensable. Aujourd'hui, avec l'extension à la Turquie, il recommence, comme si aucune leçon n'avait été tirée de cette fuite en avant. Derrière quelques avancées démocratiques et formules symboliques, le projet de Constitution entérine les dérives existantes.


Il faut changer de méthode. A vingt-cinq et plus, en suivant une démarche uniforme, nous ne pourrons pas bâtir une Europe à la hauteur de ces défis. Le risque est de nous conduire à une Europe minimale et finalement faible. La bonne approche consiste plutôt à construire des coopérations étroites avec nos partenaires qui y sont prêts. Il faut retrouver l'esprit de Jean Monnet, l'esprit des «solidarités concrètes».


C'est ce que j'appelle l'Europe des trois cercles. Un premier cercle, autour de la France et de l'Allemagne, peut avancer vite : gouvernance économique unifiée, harmonisation sociale et fiscale par le haut, armée européenne. C'est possible avec nos partenaires les plus proches, Espagne, Belgique, Italie, etc. L'Union actuelle formera le deuxième cercle, pour progresser peu à peu sur la voie de l'intégration économique, politique et sociale. Enfin, un troisième cercle associera la périphérie de l'Europe, y compris la Turquie, dans un partenariat pour la paix, la démocratie et le développement, sans tout confondre. Démarche à la fois ambitieuse et réaliste, interdite par les termes du projet de Constitution.

Personne ne prétend qu'une telle relance sera simple. Mais l'Europe s'est toujours renforcée à partir de ses difficultés, car ce sont elles qui imposent de rechercher des solutions novatrices. Je regrette que trop de responsables l'oublient et prennent prétexte de telle ou telle difficulté possible pour se satisfaire d'un compromis insuffisant. Il n'y a pas de plus mauvais service à rendre à l'ambition européenne que de croire qu'il s'agit d'un mouvement inévitable, et qu'il suffit de le laisser se développer comme par inertie.

Après l'espace de paix et le grand marché désormais unifiés à l'échelle du continent, nous devons construire une Europe puissante et solidaire. Nous devons faire le choix de l'ambition. Pour peser dans le monde. Pour répondre aux aspirations des peuples, des régions et des citoyens européens. Le débat n'est évidemment pas, comme certains voudraient nous le faire croire, pour ou contre l'Europe, ou pour ou contre la paix. Nous sommes tous pour l'Europe et pour la paix ! Le débat est «quelle Europe voulons-nous ?» Ma réponse est claire : nous devons choisir puissance et solidarité plutôt que la dilution et la régression entraînées par les choix actuels. Ce qui nécessite un texte constitutionnel qui soit débarrassé des trois cents et quelques articles de sa troisième partie-carcan et qui facilite les coopérations renforcées.

* Ancien premier ministre.

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Maurice (Maurice) le lundi 07 mars 2005 - 10h49:

Je fais suite à l'article de la Mena.En tant que Juifs d'Orient et je dis bien et non des Etats Arabes comme certains disent bien que à travers la langue Arabe et la Religion Musulmane c'est une civilisation majoritaire dont nous acceptons la realité d'une symbiose d'Avenir et non d'une ligue Arabe qui fait fi de la diversité des anciens Empires qui avaient des majorites devenues par la pression des minorites donc le dernier Empire l'Ottoman ou nous avions une autonomie de la legislation religieuse mais civilement soumis à la charia.Je reprends l'article de la Mena que l'Etat d'Israel n'est pas fondé par la Shoa et il est fondé par la minorité Juive Orientale restée dans son Espace Oriental et conforté par l'Histoire Juive Diasporeique dont la centralité est en Judée à Jerusalem dont les Invasions successives ont eloigné de leur independance sur leur terre et que l'Histoire du 20 siecle a permis la concretisation grace aux moyens de communication etablissant la souffrance Juive dans sa dispertion et les pseudo Lumieres des Hommes dont les depassements Humanistes ont été non concretement appliqués "LES Lendemains qui chantent" Les changér la vie " n'ont été que des voeux pieux inapplicables et inappliqués.Donc les Lumieres passent par l'Independance des peuples et non par la Mondialisation pour que les Hommmes soient maitres de leur destins Pour reflechir à l'action Juive Orientale vers le Sionisme il faut lire le livre de l'Historien Israelien Abitbol" Histoire d'une DISCORDE"pour voir qu'avant la Shoa des Juifs de Tunisie au debut de 1900 sont allés à Istamboul demander l'independence De la Judée

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Mena (Mena) le lundi 07 mars 2005 - 08h56:

L’identité européenne et les faux-monnayeurs de la mémoire (4 ème partie et fin) (info # 010603/5) [analyse]

Par Raphaël Lellouche © Metula News Agency



L’Etat d’Israël, obstacle épistémologique central pour une historiographie sereine du IIIème Reich



Reportons-nous quelques années plus tôt chez les Historiker. Il suffit d’entendre leur défense d’une historiographie du IIIème Reich libérée de « l’écriture des vainqueurs », parce que celle-ci se heurte aux intérêts de ceux qui ont précisément besoin de cette « virulence négative ». Qui, selon eux, en a besoin ? Car, comme y faisaient déjà allusion ces Historiker en 1980, « une telle virulence prend, en effet, la dimension d’un mythe (…), et cela, précisément, parce qu’elle peut être utilisée par un État comme idéologie fondatrice, ou du moins fortement déterminante » (E. Nolte, ibid. p. 10). L’allusion est transparente : cela signifie que c’est la Shoah, utilisée comme “mythe fondateur” de légitimation de l’Etat d’Israël, qui constitue l’obstacle épistémologique central pour l’historiographie sereine du IIIème Reich (et donc pour l’histoire et la conscience de soi historique de l’Europe). Au point qu’il est légitime de se demander si l’ « antisionisme » contemporain – et non seulement le révisionnisme – n’en constitue pas, en toute rigueur logique, le développement conséquent, c’est-à-dire la clé logiquement déductible, de la mise à jour de la mémoire européenne. Car c’est cette mémoire fondatrice de l’État d’Israël qui semble incompatible avec la restauration d’un rapport « positif » à soi de l’identité européenne (ce qui ne revient cependant pas à la thèse de Milner).



Autrement dit, il apparaît bien que le néo-révisionnisme — que je distingue, en tant que révisionnisme néo-conservateur européen, du révisionnisme vulgaire-factuel négationniste — soit, en quelque sorte, constitutivement d’« humeur » anti-israélienne dès le départ, et cela dans l’intérêt, non seulement d’une historiographie prétendument plus sereine, mais surtout de la pérennité « repositivée » de la mémoire européenne et de sa bonne humeur allégée. Il est requis par le nouveau rapport positif à soi de l’identité européenne. Et il y a continuité entre ce para révisionnisme allemand et l’attitude de Ricœur. Sa grande crainte semble être, en effet, que la mémoire juive virulente ne « capte » à son profit et n’effectue une « cannibalisation » de la mémoire européenne, ne l’empoisonne. Il craint, de la part des juifs, une captatio memoriae, un détournement d’héritage de la mémoire historique.



Mais ainsi, du coup, la mémoire impossible d’un outrage inhumain finit perversement par en exclure précisément ceux qui en ont été les victimes, car la seule mémoire acceptable pour l’humanité européenne future doit en défalquer ce qui en rend la charge insupportable pour elle (10). De même qu’on parle, en écologie, de « développement durable » (sustainable development) comme seul développement possible, parce que n’obérant pas ses propres conditions de maintien dans la durée, il faudrait parler ici de « mémoire supportable » comme seule mémoire viable, n’obérant pas ses propres conditions de prorogation, dans la mesure où elle n’empêche pas les descendants des criminels de continuer à vivre avec elle, et donc de continuer à la « garder » : garder la mémoire européenne de la Shoah contre les Juifs ?… Il serait d’ailleurs urgent d’examiner en détail ces conditions de « supportabilité » imposées au legs de la mémoire juive en Europe !



Le devoir et la dette



En fait, cette crainte de Ricœur vient de ce qu’il confond le problème moral avec le problème de la justice. Évidemment, le devoir moral du souvenir — qui vaut universellement pour tout être moral et de façon inconditionnelle — est une injonction spécifiquement morale, qui doit être distinguée d’avec la dette envers les victimes (les Juifs), laquelle ne vaut évidemment que pour ceux ayant perpétré le crime, et dont la portée conditionnelle doit faire l’objet d’une entente, parce que c’est un problème de justice.



Il n’est pas indifférent que Ricœur en vienne, dans la foulée de cette confusion, à inverser l’égard dû aux victimes et à leur mémoire, en une exigence de brider leur pression morale. Car, n’en déplaise à Ricœur, le couple indissociable que forment le devoir universel du souvenir de l’inhumain, valant pour tout être moral, avec la mémoire particulière de l’identité juive qui réclame justice, a bien une supériorité morale sur le bien-être et la bonne humeur des citoyens européens. Et elle ne saurait, en tant que telle, aucunement perturber la sérénité des historiographes. Quant à l’égard et au respect dus aux descendants des victimes et à leur mémoire, ils prévalent bien, en effet, sur la tranquillité et le confort de conscience des descendants des criminels. Cette « inégalité » n’est que justice et équité. Il n’y en a point d’autre.



Pour distinguer ici la morale et la justice, c’est-à-dire le devoir de mémoire et la dette aux victimes, il est bon, me semble-t-il, d’en délimiter les « noyaux » respectifs. À mon sens, voici ce que l’expérience humaine de la Shoah est en droit de réclamer :



1. Moralement, il y a les leçons universelles du génocide et du crime contre l’humanité. Si elles ont une validité universelle, c’est parce que ces leçons sont universalisables, c’est-à-dire valables pour toute l’Humanité. Le devoir d’en garder la mémoire historique est donc nécessaire, impératif, c’est un devoir moral, pour toute l’Humanité, et, par la suite, cela implique une série de conséquences valables pour tout le monde, concernant l’attitude à adopter vis-à-vis du racisme, du terrorisme, du totalitarisme, etc. Attitude à adopter ne signifie pas seulement vis-à-vis du racisme des autres, mais vigilance, y compris vis-à-vis de ses propres démons. Et ici, le cas juif n’est qu’un exemple parmi d’autres (Tsiganes, Arméniens, Tutsis, etc., … et Noirs – soit dit en passant, pour Dieudonné – ), sa seule particularité étant d’être exemplaire.



2. Du point de vue de la justice, il y a la dette d’une intransigeance rigoureuse concernant la sécurité assurée aux héritiers des victimes juives du crime européen, à savoir la sécurité du peuple juif et d’Israël, et une absence de la moindre équivoque dans la lutte spécifique contre l’antisémitisme (non diluée dans un « anti-racisme » général). L’Europe doit à Israël de contribuer à sa sécurité. Cela, à mon avis, ne relève pas d’un ­— seul — devoir moral général qui interpellerait une Europe semblable à cet égard à toute l’Humanité (c’est-à-dire relevant du premier point), mais d’une véritable responsabilité spécifique et d’une dette spécifique que l’Europe – et elle seule - a contractée vis-à-vis du peuple juif et d’Israël (qui est l’axe de son existence comme peuple). Il s’agit d’une relation particulière entre l’Europe et Israël en particulier. Ici, le rapport aux Juifs n’est pas du tout d’exemplification ou d’exemplarité, c’est celui d’un objet de responsabilité.



Ces deux « noyaux », universel et particulier, doivent être distingués. Mais l’universalisation (le point 1) n’abolit nullement la responsabilité particulière (le point 2), car s’il est vrai que les Juifs n’ont moralement aucun monopole de la morale, par contre, c’est à leur égard que l’Europe a contracté une dette unique. Or, - et c’est tout le sens de cet article -, c’est précisément sur ce point que l’Europe n’a même pas commencé à « construire » son existence politique qu’elle paraît déjà être en faillite, elle qui a fait une guerre secrète à l’État juif. Elle est donc en défaut sur les deux points. Irresponsable et immorale. Il faut mettre cela en balance avec les récentes déclarations de Chirac et Schröder.



L’expérience bouleversante qu’ont vécue les Juifs de France et d’Europe, depuis quatre ans de soutien européen à l’Intifada terroriste, ce que d’aucuns ont cyniquement nommé le « mal-être juif », est précisément l’expérience de cette trahison d’un devoir et d’une dette. En tant que Français et Européens autant qu’en tant que Juifs, ils peuvent ressentir l’amertume et la déception de cette trahison. Qu’un antisémitisme hypocrite et quasi-officiel ait pu ressurgir en Europe, soixante ans seulement après la Shoah, c’est une terrible défaite anticipée de l’Europe elle-même. C’est un signe de sa profonde corruption politique et morale.







Notes :



(10) Voir sur ce point mon article Deux tabous de la Nova Lingua Diplomatica européenne, in Ména, 2 janvier 2004 [lire]

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Hajkloufette (Hajkloufette) le lundi 07 mars 2005 - 08h34:

A.M.I Pour une Alyah réussie ( et ils sont tunes !!!)

Par Ray Archeld pour Guysen Israël News

Samedi 5 mars 2005 à 22:40


Jérusalem
Naissance officielle d'AMI
(Alya et Meilleure Intégration)


Jeudi 3 mars 2005, dans les salons de l'hotel King David, Pierre Besnaïnou et Gil Taïeb ont officiellement annoncé la naissance d'un organisme dont l'objectif sera d'inciter et d'aider les Juifs de France à réussir leur Alyah.

En collaboration avec l'agence Juive et le Keren Hayesod tout un panel de mesures consistant en, aides financières, administratives, conseils, assistance sont d'ores et déjà à la disposition des postulants au retour en Israël.


Gil Taïeb et Pierre Besnaïnou ont un passé pavé de grandes réalisations. Il est certain que cette nouvelle initiative à la mesure de leurs compétences viendra combler un besoin qui jusqu'a présent faisait cruellement défaut : le suivi de l'intégration des nouveaux immigrants originaires de France.


Il a été rappelé au cours de cette conférence de presse tout le travail réalisé depuis des décennies par l'Agence Juive et le Keren Hayesod. AMI ne venant pas se placer en concurrent de ces organismes mais en complémentarité. D'ailleurs sur le ''terrain'' la barre est confiée à Avi Zana, un expert en la matière. Il a jusqu'a présent occupé des postes très importants au sein de l'Agence Juive et il est d'origine française. En France le délégué permanent sera l'excellent Alex Moïse.


Lundi 7 mars 2005 sera donnée à Paris une conférence de presse afin de présenter AMI aux journalistes Français.

Marc Haviv prépare pour les lecteurs de Guysen un dossier résumant les aspects techniques de ce que proposera AMI. Ce dossier sera publié sous forme d'article dans les jours à venir.
Donc : A SUIVRE...

Photos & Vidéo : Daniel Cohen

http://www.guysen.com/articles.php?sid=3183

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Emile_Tubiana (Emile_Tubiana) le lundi 07 mars 2005 - 03h53:

Moi et ma famille nous nous regalons tous les jours des CPA de Bekhor c'est une excellente contribution a notre site et a notre patrimoine et evidemment a notre connaissance.

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Emile_Tubiana (Emile_Tubiana) le lundi 07 mars 2005 - 02h32:

Les nouvelles du jour de tout ce qui se passe au Moyen Orient, en Irak, au Liban, en Syrie, en Egypt, en Arabie Séoudite et récemment des élections palestiniennes, sans oublier, l'Afganistan, ni la Libye, on voit que cette région du monde bouge, contrairement à ce que la plupart des pays européens disaient.

Quand j'écrivais en 2001 et 2002 que libérer l'Irak de Saddam Hussein créerait un mouvement vers la démocratie et la liberté et que Bagdad sera une attraction pour les jeunes du Monde Arabe, certains me disaient: "Les peuples arabes en général ne sont pas prêts à une liberté occidentale". Oui, peut-être pas occidentale, mais quelle importance, l'essentiel que les peuples du Moyen Orient deviennent libres et avance vers un système transparent. Je souhaiterais bien voir un Moyen Orient où les forces de la haine, du chantage, de la menace et de la violence cèderont à la force de la parole et de la raison. Un Moyen Orient où l'économie des pays arabes fleurira et où la paix règnera entre les religions et les sectes. Un Moyent Orient pareil déclanchera une force de production et un pouvoir d'achat qui y changeront le mode de vie et aideront les peuples arabes à s'épanouir dans tous les domaines. Un tel Moyen Orient contribura certainement au développement du monde.

Depuis des siècles les colonisateurs avaient créé des rois et des dictateurs que personne n'avait osé déranger dans leurs royaumes de fantaisie, que les Européens avaient créés au dépend des peuples qui souffraient de la misère et de l'ignorance. L'Europe préférait continuer dans ce train train qui lui convenait sans se soucier de ce qu'il adviendrait de ces peuples et de leur niveau de vie. Oui, une partie du monde haït aujourd'hui les Etats Unis, certains disent, à cause de leur orgueil et de leur esprit de grandeur, d'autres à cause de sa force économique etc. Je crois bien que dans certains il a une bonne raison d'en vouloir aux Américains. Le monde ne voit que les effets extérieurs de ces Américains, sans toutefois connaître le peuple qui aime la justice et la liberté, le peuple qui avait sacrifié des milliers de ses enfants pour libérer l'Europe et l'Asie de la dictature nazie et japonaise. C'est ce même peuple qui avait créé le plan Marshall pour que l'Europe devienne ce qu'elle est aujourd'hui.

Qui aurait pu agir pour déraciner ces despotes et corriger ainsi les injustices commises par les colonialistes, par les dictateurs et certaines par les amécains eux-mêmes? Il avait fallu un "Cow Boy" qui ne craint ni les serpents ni les vipères pour confronter et déraciner des despotes du genre des Talibans et de Saddam Hussein. Il avait fallu un homme du genre de Josué qui pour traverser le fleuve du Jourdan, avait préféré choisir avoir avec lui, des hommes qui se baissent pour boire de l'eau à même la surface du fleuve et non pas les hommes qui prenaient le soin de boire dans les paumes de leurs mains pour pouvoir conquérir Jéricho. Un proverbe persan dit "Un homme déterminé en vaut cent hésitants."

Aujourd'hui les Américains sont peut-être haïs par certains, demain les enfants du monde entier jouiront des changements que Bush avait fait avec ces guerres et sa politique, comme jouit aujourd'hui l'Europe, grâce au courage de ces milliers de jeunes Américains qui sont tombés sans même connaître les hommes qu'ils avaient libérés et au courage et à la détermination de leurs leaders comme: Roosevelt, Truman, Eisenhower et Mac Arthur. J'ai connu ce peuple dans la deuxième guerre mondiale, je peux dire que ce peuple est bon dans son fond et il est généreux dans sa nature. Bush est le produit de ce peuple et de cette expérience qui s'appèle les Etats Unis.

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Bekhor (Bekhor) le lundi 07 mars 2005 - 01h35:

Merci Braham, merci Breitou, merci Emile et merci a tous les autres harissiens qui apprécient et partagent ma passion.

Aussi un grand merci a Jaco notre cher webmaster qui m'a permis de partager avec vous cette passion qui me dévore, cela m'encourage a persévérer afin que vous puissiez admirer les images que j'ai récolté et que je récolterais au fil du temps.

Victor Cohen.

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Braham (Braham) le dimanche 06 mars 2005 - 21h15:

Très cher Békhor

Merci de partager avec nous tes C P A ,elles sont formidables.
Permets moi de te féliciter de ta Collection de Patelins Admirables que tu as su compiiler avec Coeur, Passion, et Amour.

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Emma (Emma) le dimanche 06 mars 2005 - 18h32:

Le rabbinat au féminin

Pauline Bebe, âgée de 41 ans et mère de famille, est rabbin depuis quinze ans à Paris.(


Vous avez été ordonnée rabbin en Angleterre en 1990 et êtes venue de suite exercer à Paris. Vous étiez à l'époque la seule femme rabbin de France. Est-ce toujours le cas, quinze ans plus tard ?
- Oui. Il y en a eu une deuxième, américaine, qui a exercé deux ans à Lyon mais qui est repartie dans son pays. En fait, je ne suis plus la seule française. Mais l'autre femme rabbin n'exerce pas en France, mais en Angleterre, à Nottingham. Elle faisait un stage là-bas et il y a eu une opportunité de poste, c'est pourquoi elle y est restée.
Quels sont les pays où se trouvent le plus de femmes rabbins ?
- Aux Etats-Unis surtout. Il y en a quatre cents dans le monde, la majorité se trouve aux Etats-Unis, une trentaine en Grande-Bretagne, une dizaine en Israël et maintenant une dizaine aussi en Europe continentale : Minsk, Budapest, Moscou, Milan, deux en Allemagne... Il y a eu une évolution puisqu'il y a quinze ans, j'étais la seule en Europe continentale.
Comment se passe l'ordination d'une femme rabbin ?
- C'est l'institution, ou le collège - institution à la fois universitaire et spirituelle - qui ordonne les rabbins. Ça se passe lors d'une cérémonie pendant laquelle un rabbin impose les mains et transmet un livre de la Torah, en tout cas dans le Collège où j'étais. Cela se fait après cinq ans d'études rabbiniques post-universitaires car la licence est obligatoire. Il y a d'abord des entretiens préalables, sur une semaine, pour être admise au Collège. Puis, pendant les cinq ans, il y a des examens en continu. A n'importe quel moment les études peuvent être suspendues si l'équipe enseignante estime que l'on n'est pas apte à devenir rabbin.
Qu'est-ce qui vous a poussée vers ce métier ?
- Plus les années passent, moins je sais ! C'est sûr qu'il y a quinze ans, c'était très clair. Quand j'ai passé le bac, j'étais passionnée par deux choses : la philosophie et le judaïsme. Je pensais que le rabbinat était une manière de vivre au quotidien le judaïsme. C'était ce que je voulais faire. Je ne me suis pas rendu compte des implications, en particulier que c'était une nouveauté par rapport à l'aspect féminin. Pour moi, c'était naturel car j'ai été élevée de manière complètement égalitaire. Et donc, ce que j'avais envie de faire, je pouvais le faire. J'étais en plus au départ dans une communauté libérale qui a priori prônait l'égalité. Dans les faits, ça n'a pas été toujours le cas.
Est-ce que les premiers pas ont été faciles ?
- Dès le départ, quand j'ai dit ce que je voulais faire, mes parents m'ont alertée. Mon père m'a dit « tu vas soulever des montagnes ! ». Mais je ne me rendais pas compte du tout de la difficulté. J'avais peu de rapports avec les communautés juives orthodoxes. Je savais que ça existait, sans plus. Comme j'avais connu des femmes rabbins en Angleterre, aux Etats-Unis, pour moi, c'était évident. Je suis partie en Angleterre car j'ai vu que je ne pouvais pas faire ces études ici. Je pensais que c'était tout à fait possible d'exercer et qu'il n'y aurait pas de problème. En fait, ça a été très difficile. Pas en Angleterre, parce qu'il y avait déjà un tiers des effectifs qui était féminin. Mais ça a été très dur quand je suis revenue régulièrement en France. J'ai vu quel impact avait l'image d'une femme rabbin sur les gens. Au début, je pensais que c'était contre moi qu'ils en avaient. Après j'ai compris que c'était contre l'image même.
Alors justement, maintenant, avec toute cette expérience, vous referiez le même parcours ?
- Oui ! C'est un métier que je trouve absolument extraordinaire. Bien sûr, il y a des jours difficiles. Le quotidien rabbinique, c'est beaucoup de pressions, c'est un emploi du temps surchargé. Mais j'y retrouve les deux choses que j'aime plus que tout : la tradition juive, avec des textes merveilleux qui nous parlent, et l'humain. Je me suis rendue compte que l'éducation de mes parents, tous deux au service des gens, a été pour beaucoup dans mon choix. Mon père dormait avec le téléphone à son chevet. Ce don à l'autre, ce sont eux qui me l'ont enseigné. Pouvoir être présente, aider les gens dans leur quotidien, dans les moments difficiles de leur vie, être là aussi dans les moments joyeux, ça, c'est irremplaçable. Je pense que cela aussi m'a attirée dans la profession, sans vraiment le savoir.
Est-ce que la situation avec les juifs orthodoxes a évolué en quinze ans ?
- C'est sûrement différent parce que la communauté a changé et que moi aussi j'ai changé. C'est intéressant car en Alsace par exemple, j'ai eu de très bons contacts avec le rabbin de mes grands-parents, à Mulhouse, aujourd'hui à la retraite. Grâce à lui, il y a un an et demi, j'ai fait deux conférences en Alsace, l'une à Mulhouse, et l'autre à Strasbourg, à l'invitation d'un pasteur. Mais en règle général, la communauté orthodoxe, en France, s'est endurcie depuis que je suis devenue rabbin, bien que j'ai de bons contacts ponctuels avec certaines personnes. En plus, il y a beaucoup de communautés différentes à Paris et la plupart des juifs ne sont pas pratiquants. En fait, je travaille avec certains collègues du Consistoire mais de toute façon nous sommes indépendants.
Vous dites que le courant orthodoxe juif s'est durci en France. A quoi attribuez-vous ce changement ?
- C'est un mouvement général ici, disons du Consistoire français. Je me place d'un point de vue religieux et pas politique. Je pense que l'arrivée des séfarades (*) en France a entraîné un durcissement des positions des grands rabbins et du Consistoire. En fait, toute population qui bouge se durcit. En Angleterre, ça a été l'inverse. Ce sont les ashkénazes qui sont arrivés plus tard et qui ont durci les positions religieuses de la communauté. Les communautés qui sont présentes depuis longtemps s'intègrent et sont plus ouvertes, les communautés nouvellement arrivées sont plus fermées.
Que représente pour vous l'ouverture d'ici la fin de l'année de nouveaux locaux pour votre centre communautaire ?
- Cela va d'abord nous permettre d'avoir plus d'espace pour pouvoir y développer correctement nos activités et ensuite d'être dans un quartier plus favorable parce que notre synagogue dans le XVIIIe arrondissement a fait l'objet de nombreuses attaques antisémites. Nous allons pouvoir développer la dimension centre cultuel et culturel. Nous avons déjà des activités très différentes comme du théâtre, des randonnées, des ateliers de philosophie. On va pouvoir développer un cyber café, bref beaucoup d'aspects culturels du judaïsme. Pour le dernier Hanoukah, en décembre, on a organisé un concert de « rocking rabbins ». On a fait venir des rabbins des Etats-Unis et d'Israël qui ont joué du blues rock. Il y avait 450 personnes et on a vu toutes les générations danser ensemble. Nous voulons montrer un visage du judaïsme ouvert et dans la modernité. Nous sommes respectueux des traditions mais nous savons aussi les faire avancer.
Propos recueillis par
Véronique Cohu-Weill

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Shalom (Shalom) le dimanche 06 mars 2005 - 17h51:

A Bekhor

Une seule CPA est visible sur votre message!!!

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Breitou (Breitou) le dimanche 06 mars 2005 - 17h37:

Bekhor pour la JUDAICA c 'est la première à cause du monsieur en premier plan qui semble être juif; sa barbe et sa chachia parlent en sa faveur..

Albert CPA...Cours Préparatoire Alimentaire. CPA.

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Bekhor (Bekhor) le dimanche 06 mars 2005 - 17h30:

Le Maroc à l’honneur après ces deux jours passés en Algérie.

Il y trois CPA (cartes postales anciennes) de ce magnifique pays.

Pour ceux qui sont observateurs, il y en une "CPA" que l’on pourrait classée dans le thème « Judaica »

Qui de ces observateurs Harissiens pourrait trouver la CPA en question ?


un


deux


trois

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Douda (Douda) le dimanche 06 mars 2005 - 13h50:

La Douda : ( Hak El Ouet International Tracking Station )

Le Ftileur : Cher Monsieur Nectar, et Dr. Maurice

Il n’ y a de notre part aucune intention de chamailleries voyons, nous ne sommes plus à l’école communale, et merci de nous avoir indiqué le lien : remarquez qu’il en existe bien d’autres comme par exemple : http://www.chez.com/rdj/histoirec.htm

Ce texte accrédite une présence hébraïque en Tunisie, bien avant la destruction du Temple, et de la diaspora qui s’en suivit, diaspora qui d’ailleurs n’épargnât pas non plus les Phéniciens.

Les liens d’entente cordiale entre Hébreux et Phéniciens sont bien connus, et ce en dépit du fait que si les premiers sont monothéistes, les seconds étaient à l’époque des païens pratiquant le culte de Baal, et les sacrifices humains! Plutôt paradoxal comme coexistence ! Car selon les écritures Salomon aurait, pour construire le Temple, reçu l’aide d’Hiram roi de Tyr.

Bien avant la création de Carthage, des commerçants Hébreux, sillonnaient déjà les mers de concert avec les Phéniciens qui étaient des navigateurs hors paire, il s’installèrent à Carthage y développant un commerce très florissant et peu après, la quasi totalité des habitants du territoire allant de l’est
Algérien à la Tunisie adoptèrent le Judaïsme, avant de devenir plus tard Chrétiens, puis Musulmans.

Alors pourquoi s’étonner que des Tunes Israélites, descendent de ces Berbères Judaïsés ? On ne voit pas où se situerait le problème.

Au fait et si ce n’est déjà fait, on vous conseille la lecture de : André Chouraqui : “La Saga des Juifs en Afrique du Nord”, Paul Sebag : “L’histoire des Juifs de Tunisie, et Marek Halter : “Le vent des Khazars.

Salut et bonnes lectures,

Wnessou El Douda