Par Admin (Admin) le mercredi 17 juillet 2002 - 06h22:

Par Mexico (Mexico) le mardi 16 juillet 2002 - 19h51:

JUSTICE POUR RAFAEL DEITZ
Chers amis Harissiens,
J'ai une bonne nouvelle a vous annoncer:
Le Juge Federal donne la raison a l'avocat de mon mari et exige que le Gouvernement reponde dans les 23 jours qui suivent!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!

Yael Deitz

Par Nao (Nao) le mardi 16 juillet 2002 - 19h50:

A propos de la lettrre d'Eric Lang, il faut rappeller que les fonctionnaires sont tenus a un devoir de reserve selon les principes du droit administratif francais.
Il est clair que ce petit attache d'ambassade a viole les regles en vigueur!

Par Mexico (Mexico) le mardi 16 juillet 2002 - 19h42:

Henri,
(Attention : Emma)
HAZAK OUBAROUKH!!!
LA COUTUME FAIT FORCE DE LOI.
Yael Deitz

Par Nao (Nao) le mardi 16 juillet 2002 - 19h31:

Une voiture piegee aurait explose a 200m de la grande synagogue d'Helsinki tuant une personne et en blessant deux autres.

Par Nao (Nao) le mardi 16 juillet 2002 - 19h01:

A tous nos ennemis et a tous ceux qui ont la memoire courte:

Il y a 60 ans, la rafle du Vel d'Hiv
PARIS (AFP) - Il y a soixante ans, les 16 et 17 juillet 1942, 13.152 juifs parisiens, dont 4.115 enfants, étaient arrêtés par la police française au cours d'une opération baptisée cyniquement "vent printanier". La plupart d'entre eux mourront à Auschwitz.
Passée dans l'histoire sous le nom de "rafle du Vélodrome d'hiver", du nom du lieu où une partie d'entre eux ont été conduits avant leur transfert vers les camps d'internement de Drancy, Beaune-la-Rolande ou Pithiviers, cette vague d'arrestations ne fut ni la première, ni la dernière. Mais elle a été la plus massive.
Les premières rafles ont eu lieu le 14 mai 1941, les dernières au printemps 1944. En tout, 76.000 juifs de France ont été déportés vers les camps nazis, dont bien peu sont revenus.
4.500 policiers, selon les chiffres généralement retenus, 7.000 selon l'écrivain Maurice Rajsfus (dans "La rafle du Vel d'hiv", Que sais-je) ont pris part à l'opération des 16 et 17 juillet organisée à la demande des autorités d'occupation, mais sans leur participation. En outre une cinquantaine d'autobus de la compagnie du métropolitain ont été réquisitionnés avec leurs conducteurs.
La rafle devait en principe concerner les seuls juifs étrangers (la déportation des juifs de nationalité française viendrait plus tard) dont une liste avait été dressée mais les autorités françaises ont pris l'initiative d'y adjoindre les enfants, et devant l'insuffisance de la "prise" (la police tablait sur 22.000 arrestations) on s'est parfois montré peu regardant sur la nationalité.
La rumeur circulait depuis quelque temps d'une telle opération parmi la population juive, mais certains pensaient qu'elle ne concernerait que les hommes comme les précédentes, d'autres ne pouvaient pas y croire, la plupart de toutes façons n'avaient pas où aller.
La circulaire du directeur de la police municipale Emile Hennequin précisait que les opérations devaient être effectuées "avec le maximum de rapidité, sans paroles inutiles et sans aucun commentaire". Les enfants ne devaient pas être confiés aux voisins mais emmenés en même temps que les parents.
Les célibataires et les couples sans enfants ont été conduits directement au camp de Drancy, ouvert en août 1941, en vue d'une déportation rapide vers Auschwitz, tandis que les familles étaient dans un premier temps emmenés au vélodrome d'hiver.
Elles y resteront plusieurs jours dans des conditions épouvantables, car rien n'avait été prévu pour elles, ni sanitaires, ni eau, ni nourriture, ni matelas. Les gens, qui n'avaient eu le droit d'emporter que deux bagages dont un de vivres, s'entassaient sur les gradins parmi les pleurs des enfants et les odeurs d'excréments.
La collaboration de la police française à la chasse aux juifs décidée par les nazis dans la zone d'occupation avait été facilitée par la politique résolument antisémite adoptée par le régime de Vichy dès son installation: il instituait un "statut des juifs" le 3 octobre 1940, interdisait toute une série de professions (avocat, médecin, magistrat etc.) aux juifs, créait le 29 mars 1941 un "commissariat aux questions juives"...
En zone occupée le port de l'étoile jaune avait été imposée aux juifs le 7 juin 1942. Dès lors, pour ceux qui n'avaient pas eu les moyens de fuir, ou qui n'avaient pas pu éviter de se faire recenser en octobre 1940, il n'y avait plus d'échappatoire.

Par Nao (Nao) le mardi 16 juillet 2002 - 19h00:

Lu sur Desinfo.com
La FNAC Boycotte Falacci

David, 11 Juillet ,

Je me suis rendu aujourd'hui à la FNAC place d'Italie pour vérifier si l'ouvrage d'Oriana Falacci ("la Rage et l'orgeuil) figurait dans le rayonnage consacrés aux parutions traitant du Proche Orient, du terrorisme et de l'islamisme, car j'avais constaté que le pamphlet de Falacci était absent depuis plusieurs semaines. Le livre en question était toujours introuvable alors que figuraient en bonne place Enderlin ("le Rêve brisé"), et bien sûr l'ouvrage délirant de Thierry Meyssan (l'Effroyable imposture"). je me suis donc candidement adressé à la responsable du rayon et je lui ai demandé si elle disposait du dernier Falacci. Celle ci m'a répondu qu'elle n'en recevait plus depuis un mois et que >. Je lui ai rétorqué que jusqu'à preuve du contraire l'ouvrage n'était pas interdit et qu'il était incroyable qu'une oeuvre ayant eu une diffusion de 80 000 exemplaire puisse arbitrairement disparaitre de la circulation. J'ai ajouté que si la raison invoquée était que le livre était controversé comment pouvait on expliquer que le livre délirant de Meyssan puisse continuer à figurer bien en vue dans les rayonnages. J'en ai donc conclu que l'ouvrage de Falacci était censuré par la FNAC et faisait donc l'objet d'un boycott illicite., ce à quoi elle m'a répondu sèchement : >.
Voilà où en est la liberté intellectuelle dans notre beau pays.
Je suggère donc au plus grand nombre possible de lecteurs de Désinfos de faire circuler l'information et d'inonder la FNAC d'E-mails, de coups de téléphones et de fax de protestations et de se rendre aux librairies de la FNAC pour rencontrer les responsables en les menaçant de boycotter la Fnac.

Par Nao (Nao) le mardi 16 juillet 2002 - 18h59:

News en bref (lues sur Proche Orient Info):

L'armée israélienne viole les enfants pour en faire des indicateurs, dixit……Alain Lipietz !
Pour ceux qui auraient oublié qui est Alain Lipietz, rappelons que c' est lui que les militants-activistes Verts avaient choisi pour les représenter à l'élection présidentielle avant de se raviser et choisir Noël Mamère.
Donc, Alain Lipietz est allé au Proche-Orient et y a appris des choses étonnantes, comme par exemple le fait que :
" Les attentats et destructions ciblées de l'armée israélienne reposent sur un dense réseau d'indicateurs. Ces indicateurs sont recrutés par exemple en arrêtant des enfants de 12-15 ans. On les torture physiquement et psychologiquement (viols ou menaces de viols), puis on les libère en échange de leur collaboration. "
Nous retrouvons donc ici une nouvelle fois l'accusation des viols commis par l'armée israélienne. Toutefois, la motivation semble avoir changé en un an. Avant, selon Sara Daniel et le Nouvel Obs, l'armée israélienne violait les jeunes filles pour qu'elles se fassent assassiner par leur famille déshonorées : les fameux " crime d'honneur ".
Maintenant, selon le député européen Alain Lipietz, l'armée israélienne viole les enfants pour en faire des indicateurs : Lipietz.net
Peut-être que la justice peut faire quelque chose contre ce genre de propagation de fausses nouvelles ?
Parce que si cela n'est pas de la propagande anti-juive mais bien la vérité, il est grand temps que le monde entier sache ce que fait l'armée israélienne…
Si vous souhaitez en parler personnellement avec l'attachée parlementaire de M. Lipietz pour avoir des explications, vous pouvez appeler Perline : 00 32 2 284 52 07

France 2 et le reportage sur la mort du petit Mohamed Al Dura
Selon nos informations, France 2 refuse toujours de diffuser le reportage sur la mort du petit Mohamed Al Dura qui a été diffusé par la chaîne de TV allemande ARD. De nombreuses démarches ont été effectuées pour que ce reportage passe sur France 2 mais Charles Enderlin s'y oppose de façon catégorique et il a raison de le faire car il serait probablement viré de France 2 si ce reportage était diffusé. Il serait en effet obligé de diffuser les 6 minutes qu'il dit garder précieusement dans le coffre France 2 à Jérusalem (France 2 dit avoir montré ces 6 minutes aux représentants du gouvernement israélien et lors d'une rencontre publique : le Congrès de médiateurs) et de reconnaître qu'il a " bidonné " avec la complicité de Talal Abou Rameh.
Par ailleurs, France 2 déclare avoir demandé à l'armée israélienne de pouvoir interroger les soldats israéliens qui sont supposés avoir tiré sur Mohamed Al Dura. L'armée israélienne aurait, selon Jean-Claude Allanic (médiateur de France 2) refusé.
Une rencontre avec M. Allanic a eu lieu a la fin du mois de juin 2002. La cassette du reportage lui a été projeté. Lors de cette projection, l'ancien médiateur de France 2 (Didier Epelbaum) est intervenu et a soutenu son ami Charles Enderlin. La discussion s'est animé et Didier Epelbaum a ajouté que dans l'armée israélienne (dont il dit avoir fait partie) : " les tireurs d'élite tuent les enfants qui sont les meneurs des manifestations palestiniennes ".
France 2 refusant de diffuser ce reportage, des contacts ont été pris avec les autres chaînes de télévision françaises et avec le CSA.
Rappelons que ce reportage a été diffusé en Allemagne, en Belgique, au Danemark, en Australie et qu'il sera prochainement diffusé en Espagne. Dernier point important : France 2 diffusera en septembre une émission basée sur les entretiens que Charles Enderlin a effectué pour écrire son livre " Le rêve brisé " et qui a été qualifié de " pure fiction " par ceux qui ont participé aux négociations de l'été 2000 à Camp David.

Au secours l'orthographe ou comment un Attache d'ambassade ignore le francais!

Eric Lang, attaché d'ambassade dans une Ambassade de France,explique son discours par ce qu'il appelle ses " origines juives ".
(les fautes d'orthographes et de frappe sont d'origine)

" Je trouve assez révoltante votre manière de systématiqueùent biaiser TOUTE l'information relative à la "situation" au Proche-Orient : laquelle est d'abord, avant tout et malgré vos tentatives dérisoires pour le dissimuler, réductible à l'horrible constat suivant :
- Israël impose à un peuple (Palestinien) un joug qui n'est comparable qu'à l'apartheid tel qu'il régnait en Afrique du Sud il y a peu;
- l'Etat sionniste occuppe, en totale illégalité par rapport au droit internationnal, un territoire qui ne lui appartient pas;
- cet état et ses citoyens ont sur la conscience le massacre de populations civiles nombreuses de milliers d'hommes mais surtout de femmes, d'enfants et de vieillards;
- Sharon, sionniste mou, n'en demeure pas moins un déni vivant de justice, un abominable criminel de guerre qui devra fatalement un jour certainement prochain rendre compte de ses crimes de guerre;
- ce qu'incarne politiquement Sharon est une forme de fascisme des plus répugnantes, pour les sensibilités un tant soit peu démocrates, s'entend...
Voilà donc ce que vous défendez !!! Grand bien vous fasse !!! L'image que vous donnez au monde de vous même, est celle d'un peuple de moutons
suivant, comme décérébrés, les injonctions de leaders fascistes qui les mènent à sa propre fin ! Peuple d'ânes ivres du sang d'innocents!
Mais prenez grade à ce que la haine que vous alimentez à votre égard, du fait du type de pouvoir que vous plébiscitez, qui non seulement est abjecte et de nature fasciste, c'est-à-dire très proche dans les formes de l'antisémitisme
NAZI, NE RISQUE D'EVEILLER PAR REACTION CHEZ NOMBRE DE REELS DEMOCRATES ET PARTISANS DE LA PAIX dont je suis, un rejet total de votre point de vue.
A bon, entendeur,
Eric Lang. "
(il serait pas cousin de Carl Lang du FN, celui la????)

Daniel Bernard quittera bientôt Londres (bon debarras)

L'ambassadeur de France à Londres, Daniel Bernard, qui avait en son temps qualifié l'état d'Israël de " petit état de merde pour lequel il ne fallait pas déclencher une troisième guerre mondiale " ne sera bientôt plus ambassadeur de
France à Londres.
Dans l'état actuel des choses, nous ne pouvons vous dire s'il s'agit d'une sanction ou d'une promotion ; tout est possible dans la diplomatie française comme vous avez pu vous en rendre compte plus haut...

Par Nao (Nao) le mardi 16 juillet 2002 - 18h41:

Chirac toujours delicat:
Chirac a reçu aujourd'hui Edmund Stoiber, adversaire du chancelier Gerhard Schröder aux élections allemandes du 22 septembre, et lui a remis à cette occasion les insignes de commandeur de la Légion d'honneur.
Et pourtant, Gerhard Schröder avait fait part lundi à Berlin de son soulagement après l'échec de l'attentat la veille à Paris contre le président français.

Il va y avoir des couacs ds la cooperation franco/allemande!

PS: Tjrs pas de commentaire sur la tentative manquee d'assassinat; A croire que tt le monde s'en fout!

Par Rachco (Rachco) le mardi 16 juillet 2002 - 17h51:

OUI ENCORE NOS FRERES MASSACRES A EMMANUEL -
Alors qu'ISRAEL envisageait une aide aux populations palestiniennes - CA s'appelle nourrir le vers dans le fruit ....

Par Henri Bueno (Henri) le mardi 16 juillet 2002 - 14h56:

De nouveau un attentat meurtrier en Israel
Sur la route D'Emanuel
5 a 7 morts et plusieurs blesses

Par Michka (Michka) le mardi 16 juillet 2002 - 13h22:

SOURCE : AMISRELHAI


Par Guy Millière

Le livre récemment publié par Oriana Fallacci, " La rage et l'orgueil ", secoue les rédactions. Propos orduriers et racistes, hurlent certains. Pensée dangereuse, fulminent les autres. Elle ne contrôle plus ses nerfs, et elle écrit n'importe quoi, glisse un chroniqueur, qui ajoute aussitôt que le livre se vendra, et que c'est cela qui l'inquiète.
Je dirai, pour ce qui me concerne, que j'ai pris le livre pour ce qu'il est : un cri de colère et d'indignation. Les donneurs de leçons n'ont pas vécu dans leur chair, à New York, la tragédie du onze septembre : ils ne peuvent pas comprendre, et ils devraient se taire. Tout comme, d'ailleurs, s'ils avaient en eux un reste de conscience et de dignité, ils devraient se taire face aux abominables attentats suicides commis en Israël semaine après semaine. Dans une époque de cynisme, de relativisme nihiliste, et de calculs cauteleux, le courage de madame Fallacci l'honore, tout comme sa défense des valeurs de la civilisation occidentale.
J'ai pris le livre pour ce qu'il est, oui, et j'y ai vu, outre un cri de juste colère, un pamphlet. Dans le triste contexte où nous sommes, on n'ose plus pratiquer l'écriture véhémente et cinglante qui a donné, pourtant, autrefois, quelques-unes des plus belles pages de la littérature européenne. Madame Fallacci ose, et le résultat est réussi. Nul ne le dira, bien sûr. Un coup de couteau est si vite arrivé par les temps qui courent, et on préfère aujourd'hui prendre d'emblée la position de la carpette offerte à l'ennemi.
Madame Fallacci, et c'est là son grand tort aux yeux des couards, dénonce non seulement le danger islamiste, mais le danger musulman comme tel. Elle constate l'état de l'Islam aujourd'hui et n'y voit que putréfaction et déséquilibre. À juste titre, car il n'y a dans l'islam aujourd'hui, hélas, que putréfaction et déséquilibre.
Il faut l'affirmer et le réaffirmer : l'ensemble du monde musulman, en ce début de siècle, est politiquement malade. Il n'y existe (à l'exception partielle de la Turquie) aucune démocratie, et seulement des régimes dictatoriaux plus ou moins pervers et des monarchies plus ou moins corrompues. Une telle situation ne se rencontre dans aucune autre grande aire civilisationnelle, et ce n'est pas un hasard ! L'Islam est incompatible avec la moindre idée de liberté individuelle, et n'autorise pas l'autonomie du politique par rapport au religieux.
Il faut l'affirmer et le réaffirmer : l'ensemble du monde musulman est économiquement sous-développé et constitue un grand réservoir d'aigreurs et de frustrations prêt à exploser. Seule l'existence ici ou là d'une manne pétrolière que les musulmans n'ont su ni découvrir ni exploiter eux-mêmes, leur permet de se croire riche en quelques contrées, mais la richesse alors est gaspillée, et jamais utilisée pour améliorer la condition de vie des hommes.
Il faut l'affirmer et le réaffirmer : la culture musulmane est tombée très bas sans être jamais montée très haut. Qui, de fait, oserait poser une mélopée mielleuse, erratique et titubante d'Oum Kalsoum face à un seul mouvement d'une symphonie de Beethoven ? Qui oserait comparer la profusion et la diversité de la littérature occidentale classique à une littérature morcelée, rudimentaire, dont ne surnagent vaguement que les contes des mille et une nuits, cette suite de légendes malhabiles imprégnée d'esclavage, de cruauté, de subordination de la femme, de dépenses inutiles et de toute-puissance réaffirmée du représentant de Dieu sur terre, à l'époque, le calife de Bagdad.
Il faut le souligner en outre : aucun signe d'amélioration ne se fait jour. Pas un seul intellectuel musulman n'ose s'interroger tout haut sur l'Islam, et si l'un d'entre eux le fait, comme Ibn Warraq, c'est qu'il a quitté l'Islam. Ce qui implique pour lui de vivre caché. Tous les musulmans ne sont pas islamistes, mais tous les islamistes sont musulmans et traités comme des frères, appartenant comme eux à la umma, par les autres musulmans. Les totalitarismes du vingtième siècle sont morts. Le totalitarisme pervers et meurtrier de l'Islam s'avance, et, tremblants, nous nous taisons et nous baissons les yeux.

Par Michka (Michka) le mardi 16 juillet 2002 - 13h04:

Source: Amisraelhai.


http://www.conscience-politique.org/social_et_societe/chevallierboycottpaysterrorismemusulman.htm

Par Henri Bueno (Henri) le mardi 16 juillet 2002 - 08h55:

Emma
Les tunisiens ont la COUTUME de manger du merguez, mais pas de la viande "fraiche".
Le rabin a raison, mais nous aussi.

Par Email (Email) le mardi 16 juillet 2002 - 07h35:

Hello

Maybe you can help me with some information. Friends of mine in Israel told me they saw a documentary on tv last year about the Ghriba, made by a canadian crew in 1997 (the same year I was there) and I would like to contact the makers. Could you find out their address?

I tried with internet, but havn't found anything yet...

Thank you very much in advance and best wishes,

Olivia Buning
Amsterdam
Holland

obuning@filmmuseum.nl
oliviabuning@hotmail.com

Par Mena (Mena) le mardi 16 juillet 2002 - 07h33:

Il avait du génie, de la morale et du coeur ! (info # 011507/2)

Par Stéphane Juffa © Metula News Agency



Je ne veux pas user d’un ton dramatique pour faire un dernier salut à Benny Peled, car je sais qu’il ne l’aurait pas apprécié.



C’est quand même avec les yeux gonflés et avec le goût salé des larmes dans la gorge que je le regarde s’éloigner, lui dont le regard bleu ciel vous transperçait justement l’âme d’un éclair de limpidité extrême, presque insoutenable, comme celle qui émane de la lumière des glaciers au soleil. A vrai dire, personne ne m’a jamais autant disputé, ni aussi crûment que Benny, mais à la différence de toutes les autres leçons que j’ai reçues, chacune de ses remarques était indiscutable et je leurs dois d’avoir pris l’entière mesure de mon état d’homme. Il m’a appris à penser et à faire confiance à mes réflexions, lorsqu’elles sont le fruit d’une analyse construite.



On ne pouvait qu’aimer ce type toujours pressé, sec et cassant, comme le vent, lorsqu’il claque sur le bord des ailes d’un avion. On ne pouvait que l’aimer, parce qu’il n’a jamais rien fait pour qu’on l’aime et que dans cet éloge, je lui dois la stricte vérité.



Bénny vivait dans la solitude extrême des gens dont l’esprit est exceptionnel. Il était asocial, car il considérait le compromis intellectuel comme une stupidité de salon. Il évoluait dans un univers de synthèses où les mots inutiles n’avaient pas cours. A une de ses voisines de RamatHasharon, journaliste vedette de la radio, qui lui demandait une interview, il avait répondu : "oui, si vous me concédez trois heures en direct et pas une seconde de moins !" La journaliste avait souri mais Bénny était on ne peut plus sérieux.



Il procédait par des questions courtes et précises, qu’il posait jusqu’à ce qu’il reçoive les informations qui manquaient à ses synthèses. Rarement s’agissait-il de plus de deux ou trois demandes et lorsque sa conviction était formée, toutes les armadas, toutes les pressions du monde, pas plus que les promesses les plus alléchantes n’auraient pas fait dévier sa détermination d’un seul pouce.



Benny Peled est demeuré à mes côtés lorsque les autres me tournaient le dos et il m’a engueulé lorsqu’il pensait que je m’étais trompé, même quand les autres complimentaient mes initiatives. Il était l’anti-dandy, même s’il rappelait naturellement, par son physique et par son intensité, des pauses de cinéma à la Paul Newman. Il était celui sur lequel la vox populi n’avait pas prise et celui pour lequel les médias étaient l’expression d’une pensée inférieure et à l’emporte-pièce.



Je sais que des Français ont mal ce soir avec moi. Je parle des équipes de développement et des pilotes du Mirage, avec lesquelles Peled a partagé sa compréhension géniale des avions. En fait, c’est la mise en pratique de ses conceptions révolutionnaires, qui avaient permis à Israël de détruire au sol les armées de l’air arabes en juin 1967 et qui avaient transformé le Mirage de concept en mythe. Ces conceptions sont désormais étudiées dans toutes les académies du monde ; elles avaient fait croire à Gamal Abdel Nasser que les pilotes français participaient à l’assaut, parce qu’en comptant les avions frappés à l’étoile bleue dans le ciel d’Egypte, sans les tours de magie du grand stratège, il aurait été impossible qu’il y en ait eu autant.



Pendant l’hécatombe de la guerre du Kippour, Benny Peled était le commandant de la HelAvir, de l’armée de l’air israélienne. Il était à son poste de commandement lorsqu’il apprit que son fils Yoram venait d’être abattu et il avait rempli son job sans sourciller, jusqu’à ce qu’on l’informe que Yoram s’en était sorti.



Après avoir quitté l’armée, Peled s’était consacré à mettre de l’ordre dans les structures des entreprises israéliennes, occupant notamment le siège de PDG de la fameuse société d’électronique Elbit. C’est pendant qu’il assumait ces fonctions qu’il avait rencontré Ophra, autre être exceptionnel, qui allait devenir le souffre-douleur volontaire de son génie durant la dernière partie de son existence.



Au reste, le général en retraite ne perdait jamais une occasion de critiquer les structures étatiques de son pays, les décisions politiques ineptes et d’avertir les décideurs, par écrit, de ce qui allait leurs arriver s’ils persévéraient dans leurs errements. Tous ses avertissements se sont concrétisés. J’ai vu Benny ridiculiser des ministres, au point qu’ils ne savaient plus où se cacher. Une de ses théories redondantes consistait à appeler Israël la communauté juive de Palestine, car, prétendait-il avec raison, notre parlement est le fruit d’une décision intérimaire d’avant la déclaration d’indépendance et elle n’a jamais été entérinée Nous ne nous sommes pas dotés – comme les autres Etats démocratiques – d’une constitution, ni d’un choix de régime – on dit Etat d’Israël, pas République, ni Royaume - et nous ne disposons que d’un parlement à une chambre, ce qui avait le don de le mettre hors de lui !



Je ne sais si Benny me considérait comme un de ses amis, je doute même qu’il avait des amis au sens où nous l’entendons. Je sais juste qu’il m’a montré de l’affection et qu’il m’a prêté son attention et que toutes deux étaient d’une qualité hors du commun. Chacun rencontre dans son existence des guides qui façonnent son caractère, moi c’est mon maître à réfléchir qui a choisi de partir aujourd’hui.

Par Emile_Tubiana (Emile_Tubiana) le mardi 16 juillet 2002 - 07h29:

MON RABBIN ISRAEL

Mon rabbin était Rabbi Israël. Il était le seul à s'habiller moderne, il avait un complet et un chapeau feutre. Il était sévère, mais aussi sérieux et compétent. C'est lui qui nous avait enseigné les bases de la Tora. Mon cousin Alfred Boukhobza était un très bon élève et par sa conduite il me donnait un exemple. Mes autres cousins n'étaient pas du tout attentifs, mais ils étaient sympathiques. Je me trouvais parfois entre les deux. Je les reconnaissais tout d'abord comme cousins, c'était plus important pour moi, mais ne voulant pas décevoir maman, j'apprenais bien au cotab tout en restant bon copain avec mes autres cousins.

De temps à autre des femmes juives venaient nous distribuer des gâteaux au miel, c'était une heure de détente de nos études. Elles faisaient des voeux et cette charité envers les enfants était leur expression de gratitude envers Dieu. Elles savaient que le royaume des cieux appartenait aux enfants. Nous les jeunes étions heureux, nous chantions pour elles des chants religieux en signe de reconnaissance.

Entre l'école, le cotab, la chorale religieuse avec Mr. Belhassen et la chorale sioniste de Mr. Zakini, nos jours étaient bien remplis. En fin de journée, c'étaient les prières du soir, une obligation qui allait de pair avec notre réputation de bon élève chez le rabbin. Honnêtement, toutes ces activités me plaisaient et je les faisais de bon gré, mais les prières du soir, je les faisais malgré moi. Je préférais flâner auprès de mes cousins à l'oukala (bâtiment avec une cour intérieure et des chambres tout autour) ou auprès d'une des tantes.

Les courses que je faisais tantôt pour maman et tantôt pour papa, ont été une partie de mon éducation. J'entends toujours résonner dans mes oreilles les bruits des passants et des marchands qui criaient et chantaient pour leur marchandises. Les foules des souks font eux aussi partie de cette enfance. Jusqu'à ce jour la musique tunisienne que l'on entendait de partout me paraît comme un ensemble musical qui m'accompagne le long du chemin de la vie. Celui-ci me fait rêver et me plonge de temps à autre dans mon être le plus doux.

En Israel les Juifs qui venaient d'autres pays, ignoraient ce que ces chants arabes et tunisiens représentaient pour moi. Je ne leur en voulais pas car il ne savaient pas ce que je sentais, mais à la longue je commençais à m'isoler dans mon petit coin pour écouter la musique d'Ali Riyahi, de Raoul Jouno, d'El Afrit, de Saliha, de Louisa Tounsia, de Jouini, de Farid El Atrach, d'Abdelwahab etc et évidemment les chants religieux de Nathan Cohen. Peut-on ignorer la culture de nos parents et grands-parents et l'atmosphère dans laquelle nous avons grandi depuis notre tendre âge? Mon père disait: " Ma Yenssa Asslou Oucan El Kelb" (N'oublie ses origines que le chien.) A mon avis, même le chien n'oublie pas ses origines. Cette façon de vouloir imposer sa culture aux autres est en effet une insulte et un manque de respect pour la culture de son prochain, car aucune culture n'est meilleure qu'une autre. Chaque culture a sa valeur pour ceux qui la connaissent. Tout ce qui peut nous rapprocher de notre enfance ou de notre jeune âge est bénéfique à notre âme et à notre épanouissement spirituel.

Par Mailroom (Mailroom) le mardi 16 juillet 2002 - 07h04:

1er Voyage de Solidarité
Envers Israël
Des Golfeurs Francophones
Du 27/10/02 au 3/11/02.

Vous voulez prouver votre soutien à Israël ?
Vous êtes fans de golf ?
Alors participez au 1er Voyage Solidarité-Golf à Césarée !

Prix par personne en chambre double demi-pension comprenant:
ü départ Paris
ü voyage Paris/TelAviv/Paris
ü taxes d’aeroport
ü 7 nuits à l’hotel Dan Césarée en demi-pension
ü Transfert Aéroport/ hotel / aéroport
ü 1 semaine de Golf
ü Dans l’hotel: Piscine, Salle de Sport
Tennis, Saunas, Jacuzzi, etc..


Joueurs de golfs: 1699 euros
Accompagnants non-joueurs: 1110 euros
Assurance-maladie, asurance-annulation non inclus,

Réservation deFrance: Michaël 0800 90 38 40
Belgique, Suisse, Canada: 00972 2 6240942


Date limite d’inscription 15/09/2002.

Par Nao (Nao) le lundi 15 juillet 2002 - 19h11:

Un article releve sur msnbc.com

The Fire That Won’t Die Out

A tragedy at a girls’ school in Mecca gives Saudi rulers an opening to break down ancient barriers. But will they?
By Christopher Dickey and Rod Nordland
NEWSWEEK

    July 22 issue —  The fire started among thrown-away books and papers. One of the teenagers at Girls’ Intermediate School No. 31 in Mecca, the holiest city in Islam, was sneaking a cigarette before classes. A hall monitor spotted her on the trash-strewn landing at the top of the stairs and she tossed the butt away. Twenty minutes later, teachers smelled smoke. One shouted, “Fire!” Within seconds, panic more intense than the flames swept through the school.  
ABOUT 750 GIRLS from the ages of 13 to 17 poured into the single narrow stairwell, but the door at the bottom—the door to the air and light—was locked and chained. The only person with a key was a man, an illiterate guard who’d left on a menial errand, closing everyone inside. The electricity went off. Screaming, suffocating girls began to die in the dark.
     It got worse fast. Firefighters and ambulances arrived in short order, probably before anyone had died. But according to eyewitness reports, a member of the muttawa, zealous vigilantes who defend narrow-minded morality in the name of Islam, fought with the Civil Defense units that wanted to enter the building. The muttawa belong to the officially sanctioned Society for the Promotion of Virtue and the Prevention of Vice and make it their job to enforce head coverings for women and strict separation of the sexes. The fleeing girls had left their scarves behind, and their would-be rescuers were men. Some of the girls were actually forced back into the building to cover up. Finally, regular police subdued the muttawa leader, confiscated his ID and dragged him away. The school door was opened, the small fire extinguished. But by then 15 girls were dead or dying, and more than 40 were injured.
        The tragedy that unfolded that morning was small compared with the September 11 outrage in New York exactly seven months earlier, which has profoundly affected the United States’ view of Saudi Arabia and, indeed, of the Muslim world. But in Mecca as much as in Massachusetts, all politics is local. And what happened at Girls’ School No. 31 had deeper and more immediate consequences for most Saudis than anything that happened in New York or Washington—or, for that matter, in Afghanistan or Israel.

It was an accident that needn’t have been an atrocity, and probably wouldn’t have been in any other place. The Saudi people knew that. And what’s more, the de facto ruler of the country, Crown Prince Abdullah, knew they knew—and made sure they knew. “He’s very intuitive, and very decisive,” says one of Abdullah’s fellow princes. A Western diplomat says Abdullah has been looking for ways “to modernize from the top.” If so, then the process began at the bottom of that school’s stairs.
        None of the victims were spoiled princesses. None were raised in marble palaces or driven to school in Rolls-Royces. They came from families with little money, no connections, no influence. Like most Saudis. Although there are still thousands of Saudi royals who lead extravagant lives, the petrodollars don’t trickle down to their subjects the way they used to. Many of the kingdom’s people are poor and getting poorer. Estimated per capita income is now $6,800, a mere fourth of what it was 20 years ago. The population is exploding, opportunities are not and unemployment statistics simply are not compiled. Infrastructure is aging and public services are neglected. In some Riyadh neighborhoods water supplies are unreliable and people line up at taps near the houses of princes because they think the water there is purer. In Mecca, the street in front of Girls’ School No. 31 is rutted, potholed, the pavement more a memory than a surface.
      All women in Saudi Arabia live a kind of gender apartheid, separate and unequal, but it’s much worse for the poor. School No. 31 was administered by the Presidency for Girls’ Education, a bureaucracy apart from the Education Ministry, and No. 31 wasn’t really a school building at all. An apartment block rented at suspiciously high rates, it has 20 bathrooms and 11 kitchens, but only five square feet of classroom space per student. There were no smoke detectors, no fire alarms. The windows were covered with iron grilles like a prison.
    Suddenly, Saudis found themselves face to face with the implications of religious intolerance. The events of September 11 had set off alarms in the government: 15 of the 19 hijackers proved to be Saudis. So were thousands of Osama bin Laden’s core recruits. But for people on the streets in Jidda, Riyadh or Mecca, that threat seemed distant. Now they began talking of the good old days when their traditions weren’t so dominated by the intolerant Wahhabi fringe. In the 1970s, many remembered, Saudi society was moving quickly from a Bedouin desert culture toward a more open, cosmopolitan one. With the world’s biggest oil reserves, the country was rich beyond anyone’s dreams. Its sons—and even daughters—were being educated by the thousands in America. But fanatics stormed the Great Mosque of Mecca in 1979, and even though they were routed out and killed, a frightened regime called a halt to liberalization. The muttawa became a law unto themselves, with their own bureaucracy and police powers independent of the Interior Ministry.
Saudi Arabia's officially sanctioned Society for the Promotion of Virtue and the Prevention of Vice make it their job to enforce head coverings for women and separation of the sexes
Until March, Abdullah’s efforts to open the country back up had been faltering. When Abdullah granted permission last year for women to have their own ID cards instead of appearing as wards on their husbands’, sheiks attacked the measure as a license for prostitution because the ID photos would be unveiled.
        When word came of a fire in a girls’ school, newspaper editor Abdul Rahman Saad Alorabi decided to throw every reporter he had at it. His paper, Al-Nadwa, is distributed throughout Saudi Arabia, but Mecca is its hometown. Alorabi’s subeditors started ringing around to women reporters, who work out of their houses since the paper doesn’t have special segregated facilities for women. They were assigned to interview the girls who survived and the women in the dead girls’ families. Again and again they heard stories that the muttawa had interfered with rescue workers. “They knew we were inside and didn’t want to help us,” cried one of the children interviewed.
        Alorabi knew it was an explosive story—and he ran it. “Today we publish articles that I might have been jailed for 10 or 15 years ago,” said Alorabi. “It’s OK sometimes to talk about what people want and people need.” Until recently, says the former history professor, not even common crimes were reported in the Saudi press, much less scandals and tragedies that imply bad government. But since the gulf war, the walls of righteous ignorance around Saudi society have been stormed by technology.
        A ban against satellite dishes in the early 1990s was ignored into irrelevance. According to a recently released survey by ACNielsen, satellite- TV penetration into Saudi homes is now 80 percent: “Amongst the highest in the world.” The no-holds-barred Al-Jazeera all-news station in neighboring Qatar is the third most-watched channel in the kingdom. Internet use is soaring. Mobile phones are everywhere, spreading gossip, or news, as fast as the punch of a button. The tale of the fire in Mecca was going to get out no matter what the government did. “I thought we were the only newspaper that would dare to do it,” said Alorabi. “But by the next day all the newspapers in the kingdom were publishing it.”
        This story had everything, says Jamal Khashoggi, deputy editor in chief of Arab News, the country’s leading English-language daily. “It brought attention to corruption, run-down facilities, not only at that school, but others. And the most important thing: the popular reaction to the religious establishment.” Khashoggi told the staff: “Don’t look back, don’t wait for them to say anything, just go for it.”
        The editorial pages went still further. Some even published poetry, which is peculiarly powerful in Arabic, a melodic and allusive language, where metaphors are well-understood weapons. Al-Nadwa printed a poem by one of the survivors, Ghayda Al-Sharif, about her sister, Shirooq—”Sunrise”—one of the smallest girls killed in the stairwell: “Sunrise said goodbye to us and left us in darkness. I was going to meet her after class, but now I’m going to meet her in heaven.” Another poet, Abdul Mohsen Musalam, found the limits of the government’s tolerance. He attacked the country’s Islamic judges for bribe-taking and service to tyrants. “How many [Qur’anic] verses and sayings [of the Prophet] you have slaughtered,” Musalam wrote, addressing the magistrates in the pages of the daily Al-Madina. “Your beards are smeared with blood.” Musalam was jailed and his editor was fired. And authorities criticized the press for sensationalizing the charges against the muttawa.
        Crown Prince Abdullah, the ailing King Fahd’s heir apparent, is the country’s de facto ruler. But just how he shares power with his many half brothers and potential rivals is a matter of constant speculation. The succession is by no means a done deal, and Abdullah has been a cautious player. Since 9-11, certainly, he’s been more assertive. And after the Mecca tragedy, his government moved extraordinarily fast. Abdullah sent a sharply worded public letter to the next brother in line for the throne, Prince Sultan: “I want you to start now to investigate what happened in Mecca.” The deaths were “unacceptable,” said Abdullah, the work of “negligent, incompetent and careless officials.” Prince Naif, the powerful Interior minister, said marginalization of women should end. “We all belong to the same country... and that goes for males and females.”

The script was being written and the stage set for the head of the Presidency of Girls’ Education, Ali Al-Murshid, to make an ignominious exit. But Al-Murshid, who affects the beard and robes of a pious zealot, didn’t seem to get the message. He held a press dinner where he was photographed being led into the room by a servant carrying a censer, waving the perfumed smoke before him as if he were some ancient Oriental potentate. A sumptuous banquet was laid out, with Filipino servants in full livery, and each attending journalist was offered a sheepskin briefcase as a souvenir. “It was so disgusting and repulsive,” wrote Nourah Abdul Aziz al-Kheriji, a well-known professor from Medina, and a woman. “What were they celebrating? Did they think it was a wedding?” Within a week, Al-Murshid was fired and his ministry abolished. The new head of girls’ education is a man, Qaidir Ibn Olayan Al-Quraishi, but he is a respected academic and a well-known secularist.
        Maha al-Muneef, a pediatrician and women’s activist, says there are two big events that have put the religious establishment in Saudi Arabia on the defensive: 9-11 and the fire in Mecca. But at best they’ll just hasten change that was coming in its own way, on its own time and largely thanks to Crown Prince Abdullah. “You can’t believe how much people love him here, a pure Saudi man and not corrupt. He’s a traditional man, but pro-woman.”
        The crown prince will need that reserve of good will if he’s to continue his campaign of top-down reform. The sad fact is that most Saudis are deeply suspicious of change—and hostile to the West. Last October the Saudi intelligence agency produced a confidential poll of men between 25 and 41. Ninety-five percent said they approved of Osama bin Laden’s cause. As one high-ranking Saudi said, “fortunately, this is not a democracy.” Even so, changing it will not be easy. Reaction to the fire in Mecca was only one painful, small step.
      

Par Nao (Nao) le lundi 15 juillet 2002 - 19h05:

Attentat manque contre Chirac: pas un seul commentaire! ca n'a l'air d'interesser personne.
Pourquoi?
Nao l'ingenue

Par Mexico (Mexico) le lundi 15 juillet 2002 - 18h26:

Chere Emma,
Tout d'abord il est ecrit qu'il faut suivre les conseils d'un seul et unique rabbin.
Je me permets toutefois de vous informer des Lois du Choul'Hane Aroukh,"RECUEIL DES LOIS LES PLUS COURANTES SELON LA TRADITION SEPHARADE", Par Rabbi Abraham M Hassan.
LES LOIS RELATIVES AUX TROIS SEMAINES
...6. A partir du debut du mois de Av, on diminue encore plus les manifestations de joie, car les neufs premiers jours d'Av sont les plus severes des trois semaines. On n'achete pas d'objets ou d'habits neufs meme pour les etrenner apres Tichaa Beav. Pour profiter d'occasions qui ne se presenteraient plus apres les trois semaines, ou en cas d'augmentation de prix, on peut faire ces achats pendant les trois semaines en vue de les utiliser apres.
7. Il est de meme pour les chaussures, mais comme il est interdit pour des raisons de deuil, de chausser des souliers en cuir a Tichaa Beav, on peut acheter pendant les trois semaines des espadrilles que l'on chaussera a Tichaa Beav.
8. Pendant ces jours, il est permis de se fiancer mais sans celebrer de fete.
9. Il est interdit de manger de la viande et de boire du vin la semaine ou Tichaa Beav tombe. La coutume veut qu'on s'en abstienne depuis Roch 'Hodech a l'exception du Chabat, et d'apres certains Maitres, du jour de Roch 'Hodech meme. Pour une repas accompagnant une Mitsva comme a l'occasion d'un Berit Mila ou d'un Pidyone Habene, il est permis de prendre de la viande et du vin meme cette semaine la.
10. Depuis le 1er Av, on ne fait la Che'hita qu'a l'intention des besoins du Chabat, des repas a l'occasion de Mitsvot et des personnes malades.
11. La semaine de Tichaa Beav, il est interdit de faire la lessive, meme pour ne l'utiliser qu'apres Tichaa Beav. On peut laver les langes et du linge pour enfants en bas-age, en le faisant discretement.
12. La semaine de Tichaa Beav, il est interdit de se couper les cheveux ou la barbe.
13. La semaine de Tichaa Beav, on ne doit pas se baigner tout le corps, meme pas dans de l'eau froide, ni se tremper dans de l'eau de mer. Ceci s'applique lorsqu'il s'agit d'un bain de plaisir, mais pour raisons de sante ou bien si on souffre de la sueur on peut se baigner. Un ouvrier qui s'est sali au travail peut se laver comme d'habitude.

Nos Sages ont dit (Talmud Taanit 30) que ceux qui portent le deuil pour Jerusalem (pour son Temple en etat de destruction) auront le merite de voir la splendeur future de Jerusalem et d'Israel, comme il est ecrit (Isaie 66, 10):
"Rejouissez vous avec Jerusalem...prenez part a sa joie, vous qui avez porte le deuil pour elle".
Yael Deitz

Par Meyer (Meyer) le lundi 15 juillet 2002 - 18h05:

À: !EUFR Paris Nord II
> Objet: ATTENTION ! VIRUS !
> Importance: Haute
>
> Si vous recevez un mail intitulé "RE: YOUR PASSWORD !"
> surtout ne l'ouvrez pas, il contient un virus.
> Vous devez le supprimer et supprimer ensuite le dossier "deleted items" /
> "messages supprimés".
> Merci de votre collaboration,
> bien cordialement,
Le Help Desk FR

Par Mexico (Mexico) le lundi 15 juillet 2002 - 17h51:

J'ai par erreur ecrit "la voix" au lieu de "la voie".
Peut etre bien que le chemin de la paix commence par la sagesse de nos paroles...
Yael Deitz

Par Emma (Emma) le lundi 15 juillet 2002 - 17h46:

Bonjour,

Le rabbin de notre synagogue a dit a chabbat qu'il ne fallait pas du tout manger de viande cette semaine a cause de Tichbeav.
Mais ma tante qui est Tunisiennne m'a dit de ne pas l'ecouter car, parait-il, nous mangeions du merguez a Tunis avant et que donc nous pouvons le faire maintenant.
Pouvez vous me dire ce qu'il en est s'il vous plait ?

Emma

Par Charlotte (Charlotte) le lundi 15 juillet 2002 - 17h46:

je voudrai donner qqes precisions:

Telerama ne sais toujours pas qu'il y a eu Vatican II et le debut du commencement de la reconnaissance de l'implication de l'Eglise dans ce que le grand Jules Isaac a appele l'Enseignement du Mepris.
Souvenez de la critique inacceptable que le critique cinama de telerama a fait de " Kaddosh "Cela commencait a peu pres comme ce:
Tous les matins il se saucissonne le bras gauche a l' aide d'une laniere de cuir etc... "
Telerama ne trouve bien et digne d'etre vu que tout ce qui a trait a la Shoah
Verifiez

2 Pour l'article immonde de jean d'Ormesson j'ai m'impression qu'il s'agit d'un Hoax ou du desir de nuire a d'Ormesson
Il faudrait lui demander en ecrivant au Figaro
Je crois que je vais le faire

Par Mena (Mena) le lundi 15 juillet 2002 - 17h43:

Ilannismes ! (info # 011407/2)

Par Ilan Tsadik © Metula News Agency



Le Canard fait coi-coi ! Il s’agit de la seconde édition successive dans laquelle le journal satirique paraissant le mercredi ne moufte plus mot au sujet des événements du Moyen-Orient. Ca n’est pas que la guerre se soit arrêtée, petits malins, mais plutôt que Saturnin s’accorde quelques temps de réflexion quant à la ligne éditoriale qu’il convient de suivre à l’endroit de notre conflit. Il faut dire que le palmipède avait du plomb dans l’aile, suite aux coups d’arquebuse répétés de Salomon Pardess. Au Canard, on n’a pas encore banalisé le fait de se faire prendre en flag de caricatures racistes et c’est aussi bien ainsi. C’est même carrément atypique parmi les oiseaux des autres espèces de la volière des médias français. Qu’importent les intermèdes, du moment que le canard cesse en fin de compte de voler en bande, surtout lorsque ces bandes noircissent l’éther de plumes infréquentables.



Lorsqu’on vous disait que tout le monde lit la Ména ! Jeudi soir, après deux mille et deux ans d’attente, France 2 disait dans un reportage consacré à notre guerre : les implantations selon les Israéliens, les colonies, selon les Palestiniens ! Nous, qui ne pensions pas vivre assez longtemps pour ouïr ce genre de choses… Oui mais ! La sémantique et la philologie ne sont pas des sciences négociables ni des questionnaires à choix multiples, aussi, ne s’agit-il pas de présenter ce qu’en pensent les belligérants mais d’utiliser la formule adéquate. C’est comme de dire, à propos d’une embarcation flottante, un bateau, selon les Israéliens et une pompe à vélo, selon les Palestiniens, les mots sont régis par des règles, pas par la démocratie ! Parce qu’une colonie, tous ceux qui ont fait une année de sciences po savent précisément ce que c’est. Une colonie, cela participe d’un phénomène politique archi-étudié, comprenant des critères identifiables avec certitude. Ce dilemme ne participe pourtant pas d’une dispute à finalité sémantique – comme si dire implantation c’était tout à coup moins péjoratif que de dire colonie ou que cela ferait se ranger l’usager du mot implantation derrière la politique du Grand Israël – mais des conséquences éthiques dues à ce fourvoiement du langage. Par l’égard dû aux morts, lorsqu’on emploie un français adéquat, on ne peut alors pas dire qu’un colon de trois ans a été tué lors de tirs palestiniens mais on sera amené à rapporter qu’un bambin – un être humain ! – est décédé des mêmes causes.



Et puis, Ilan note que si ce sont les Palestiniens qui prétendent qu’il s’agit de colonies, les médias français, jusqu’à maintenant, n’ont parlé que le palestinien !



Un groupe de lecteurs m’a adressé un message qui m’a bien déridé (adresse à la disposition de Charles Enderlin auprès de notre rédaction), aussi désire-je le soumettre à l’attention générale : "Mes amis et moi-même aimerions faire savoir à M. Enderlin :

1- Qu'avant d'être abonnés à la Ména, nous avions tous des envies violentes de taper sur nos télés à l'heure où lui et d'autres nous assénaient leur vision partielle et partiale des évènements. Aujourd'hui, on se frotte bien les mains en se disant attends un peu de voir ce que la Ména va te coller, mon lapin, comme quand on sait que la justice va leurs être rendue.

2- Que les menaces – injustifiables ! - dont lui et sa famille sont les objets, devraient l'aider à prendre la mesure de l'injustice ressentie par les gens qui sont victimes de ses égarements professionnels (lorsque, par exemple, il appelle kamikazes – je ne savais pas qu’ils étaient japonais ! – les terroristes qui se livrent à des assassinats collectifs de civils innocents)."

Eh oui, les mots ont toute leur importance, surtout pendant les guerres, et ça n’est pas l’AFP qui nous détrompera, qui négocie un à un tous les emplois sémantiques de ce conflit. Parfois, le militantisme anti-israélien de l’agence française a des conséquence inattendues et cocasses, comme lorsque les Palestiniens se sont mis à tirer du village de Bet Jala sur les civils pacifiques du quartier de Gilo, à Jérusalem. France Presse sautait alors sur l’occasion de justifier les tirs arabes par voie de raccourci terminologique, en faisant passer dans ses rangs une note interne informant son personnel que Gilo était une colonie et qu’il fallait désormais la traiter comme telle. Oui mais encore, deux des fonctionnaires les plus zélés et délétères de la correspondance jérusalémite de l’affreuse officine habitent dans les quartiers d’Armon Hanatziv et de Pisgat Zeev ! Or ces quartiers sont logés à la même enseigne que Gilo, puisque comme elle, ils débordent des frontières de l’ancienne municipalité sur les terres qui étaient jordaniennes avant 1967. Dès lors, la décision du commissaire politique de l’AFP concernant Gilo faisait également des colons de ces deux collaborateurs exemplaires ! Moralité, les manipes linguistiques de la désinformation ne sont pas toujours sans dangers pour les désinformateurs !



Alexandra Schwartzbrod s’en va ! Ce sont nos amis à Libération qui nous ont confirmé la rumeur avec une satisfaction certaine. Même que beaucoup des membres de la rédaction entendaient qu’elle quitte la Terre Sainte en juin déjà mais après de véhémentes discussions, elle a arraché un sursis de six mois. A Paris, on juge qu’Alexandra ne bougeait pas assez son body, qu’il ne l’amenait pas suffisamment sur les lieux où se produisait l’événement. De plus, même à Libé, on s’est rendu compte que la jeune femme était également anti-israélienne de façon caricaturale.



A Métula, on abonde dans le sens de la conviction de nos collègues mais surtout, on trouve qu’Alex ne remplit pas son mandat de correspondante en Israël, en cela que quelqu’un qui lit Libération ne reçoit pratiquement aucune info retraçant les événements importants de l’actualité de notre pays. Schwartzbrod c’était le fait divers marginal, militant et déséquilibré, traité dans la superficialité.



Apprenant que celui qui est pressenti pour la remplacer en décembre prochain est israélite et hébraïsant, Schwartbrod n’a pu retenir – et c’est le moins que nous puissions dire, elle l’a dit à toute la république – que "son remplacement était encore un coup du lobby juif". Ben flûte, nous qui croyions en Galilée que les accusations contre l’Internationale juive avaient disparu à la libération, nous ne pensions pas qu’elles reviendraient par la bouche d’une journaliste de Libération. Surtout qu’à compulser le magazine que Guy Bedos appelle le Kibboutz, parlant du Nouvel Observateur, à cause du nombre de ses rédacteurs juifs, on se dit qu’avec un lobby pareil, les terroristes islamiques ont encore de beaux jours devant eux !



Mauvaise camarade, la Schwartzbrod, qui s’est mise à poser des mines anti-personnelles auprès de ses relations de travail dans la région, annonçant par exemple à ses contacts palestiniens que celui qui allait la remplacer était un sioniste. On imagine que ce genre de sabotages ne va pas faciliter la tâche du correspondant pressenti, même si d’autres grands reporters s’emploient à rétablir les faits sur le terrain. Ici, on se dit que Libé a fait deux grosses fautes dans la gestion de cette affaire et qu’elle paie désormais le prix de ses erreurs : D’abord d’envoyer dans une région si délicate un correspondant qui ne la connaissait pas du tout et qui se vantait de cette inculture, ensuite, de ne pas avoir renvoyé Alexandra dans son foyer en juin, fut-ce au prix de désagréments administratifs. Ces deux commentaires s’ajoutant à tous ceux que nous avons déjà publiés.



Tout n’est pas médiocre à Libération, témoin l’article de Jean-Pierre Perrin – Le monde arabe cancre des libertés – qui fait le pied de nez à la pensée unique des anti-mondialo-verdo-oèngo-tiers-mondistes et à ceux, nombreux dans les médias français, qui ont loupé la Glasnost ! Ca n’est pas que l’article, sobre et sérieux, de Perrin soit exceptionnel mais, faisant état d’un rapport alarmant qui décrit la situation des libertés dans les pays arabes, je suis agréablement surpris – on a appris à se contenter du minimum - qu’on l’ait laissé paraître. Et si un ramolli du bocal imagine que je me félicite des conclusions de ce rapport, c’est qu’il n’a jamais essayé de progresser en classe, alors qu’il était assis à côté d’un cancre – croyez-en le témoignage repenti d’un cancre - ! Je suis bien entendu de l’avis que si le monde arabe qui nous entoure était un tant soit peu tourné vers les valeurs démocratiques, cela ferait longtemps que je passerais mes week-ends à Damas ou à Bagdad.



J’avoue ne pas avoir compris le sens des dizaines de mails que nous avons reçus et qui condamnaient le denier article d’Antoine Jacob dans le Monde à propos d’un commentaire des habitudes médiatiques des Palestiniens. Certes son papier précédent Les Médias occidentaux accusés de partialité au Proche-Orient avait constitué un haut fait absolu de propagation de la rumeur désinformatrice mais là, franchement, j’ai lu et relu le dernier sujet de Jacob et rien de ce qui y était écrit ne m’a fait sursauter.



Une chose peut-être quand même : le journaliste mentionne les tendances de trois journaux palestiniens, or je suis persuadé qu’il n’en a jamais lu un seul. On pourrait me demander s’il faut impérativement comprendre l’arabe afin de faire un article sur la presse arabophone ? La question est légitime et complexe, même si je conseillerais à la Ména d’envoyer à Oslo un type qui parle le norvégien, si la Ména entendait d’aventure faire une analyse de la presse norvégienne. Dans le fond, il y a assez de reporters qui parlent le scandinave et l’arabe pour leurs confier ce genre d’enquêtes.



Pour en revenir précisément à l’article de Jacob, ce qui m’ennuie dans son ignorance de la langue, c’est qu’elle l’a confiné dans un questionnement qui se limitait à définir si la censure de l’Autorité Palestinienne sur les journaux des territoires était totale ou relative. A mon avis, en tant que quelqu’un qui lit régulièrement pour vous Al Hayyat al Jedida, le Monde manque l’essentiel de la critique. Je veux dire qu’il suffirait de traduire intégralement le journal gazatien durant une semaine et de le placer comme supplément dans les quotidiens tricolores, sans ajouter le moindre commentaire, afin de dégoûter les Français de la cause palestinienne, même ceux qui la tiennent en grande sympathie. Ceci, parce que ces journaux – je ne parle pas de Quds, qui est largement influencé par la proximité culturelle et médiatique israélienne – procèdent d’une indigence, d’une haine primaire, d’un fond mensonger et d’une incitation à la violence permanente, qui nanisent les questions que s’est posé Jacob, au point de les rendre non relevantes. Al Hayyat al Jedida, c’est ce journal qui avait annoncé sur sa une, que les soldates israéliennes s’adonnaient au striptease afin de massacrer les jeunes combattants palestiniens, c’est celui qui prétend que les Israéliens utilisent des munitions nucléaires et des gaz de combat, que ce sont eux qui ont assassiné leur propre ministre du tourisme ainsi que les vingt et un jeunes gens de la discothèque du Delphinarium à Tel Aviv. En fait, il me faudrait un article d’une longueur du double de celui-ci, seulement pour énoncer le titre des impostures objectivement bellicistes publiées par Al Hayyat durant ces six derniers mois, alors que les lecteurs du Monde, eux, n’en ont pas eu droit à une seule.



Finissons cette revue de presse, si vous le voulez bien (même si vous ne le voulez pas, moi je vais aller me coucher !), par la nouvelle de l’appel au boycott lancé par des intellectuels français contre la consommation de produits israéliens, mise en équation avec l’information que j’ai relevée mercredi dernier dans un journal agricole israélien. Il paraît que la société Agrexco a procédé à un investissement dans la bande de Gaza destiné à aider les paysans palestiniens à cultiver, par eux-mêmes, des tomates cherry et des haricots verts. Cet investissement va non seulement donner du travail sur place à cinq cents cultivateurs locaux au chômage mais, encore et surtout, les Israéliens se sont engagés à distribuer les deux produits sur les marchés européens et américains par fret aérien.



Sachant qu’Agrexco est la seule société du Moyen-Orient capable et intéressée à diligenter des produits végétaux frais sur les marchés étrangers et sachant que les Français qui ont la télévisions se sont rendus compte de ce que les Palestiniens manifestaient à Gaza parce qu’ils n’ont pas de quoi nourrir leurs familles, on peut légitimement se demander contre qui l’action des intellectuels français est-elle dirigée ?



A moins que la symbolique militante soit pour eux terriblement plus urgente que le contenu des assiettes des enfants palestiniens ! Surtout que je n’ai jamais vu, dans le port de Gaza, de navire de bouffe affrété par ces donneurs de leçons.

Par Mexico (Mexico) le lundi 15 juillet 2002 - 17h40:

A EMILE TUBIANA
Votre message est tres profond et prophetique.
Ce sont les hommes qui font l'histoire et ne doivent pas permettre le contraire.
Il repose sur chacun de nous de construire un avenir meilleur.
Si nous n'en voyons pas les fruits, nous pourrons tout au moins partir de ce monde avec la conscience tranquille d'avoir laisse a notre descendance un heritage: "la voix vers la paix".
Yael Deitz

Par Emile_Tubiana (Emile_Tubiana) le lundi 15 juillet 2002 - 06h04:

La voie vers la paix

A l'heure où les sons de la haine remplissent tous les jours les média et le monde cyber, je trouve nécessaire de partager mes pensées avec mes compatriotes tunisiens. Hélas la haine se propage là où elle trouve la faiblesse et la mauvaise foi. J'ai remarqué que les réactions spontanées nous mènent à des conclusions hâtives et irréfléchies, parfois par esprit national, parfois par la peur et parfois par la haine. Certaines déclarations négatives d'un leader ou d'un autre ne doivent pas nous décourager ni brouiller la voix de la sagesse. Ceux qui croient défendre la cause juive, israëlienne, palestinienne ou arabe, sont en réalité inconscients et causent plus de mal que de bien sans s'en rendre compte, car les peuples ont toujours été entraînés par ceux qui tiennent les guides. Ceux qui projettent l'avenir n'ont pas toujours raison et ne peuvent pas prévoir les développements futurs. Ils ne seront plus là pour être jugés ou même pour voir les résultats.

Les conséquences de leurs actions les survivent et ont des effets parfois bénéfiques et parfois désastreux sur des peuples entiers. La Méditerranée finira par adoucir les coeurs des habitants des pays qui la bordent. Ni les Phéniciens, ni les Grecs, ni les Romains, ni les Vandales, ni les Arabes, ni les Turques, ni les Français, ni les Allemands ni les Italiens n'ont pu résister au charme et à la douceur de la mer bleue et n'ont pu maintenir leur esprit combatif. Ces peuples se sont tous tassés et ont fini par s'entendre. Le temps fera son travail et les réalités émergeront comme l'huile sur l'eau. Malgré l'amour pour mon peuple et pour Israël la Tunisie restera toujours le pays de mon berceau et de mes ancêtres.

Il faut toujours garder l'espoir ne serait-ce que par respect pour ceux qui sont tombés dans tous ces conflits et pour les efforts entamés pour la paix. Parmi eux, le président Anouar Saadat, le roi Hussein, le premier ministre Itzhak Rabin, sans oublier les soldats tombés parce qu'ils étaient de l'autre côté. Il est plus facile de détruire que de construire. Si nous voulons contribuer à la paix il faut aider les deux peuples à rétablir la confiance entre eux et à reconstruire les ruines que les hostilités ont laisées et enfin caser les refugiés victimes des décisions de leurs leaders. Ce n'est plus le moment de montrer du doigt, qui est le fautif. Nous savons que les leaders des deux côtés ont fait de graves erreurs. L'essentiel est que les peuples retrouvent leur épanouissement naturel, leur libre expression, le respect et la dignité humaine.

Evidemment il faut arriver à un cessez-le-feu pour pouvoir se parler. Le temps de la reconstruction doit démarrer pour que tout le Moyen Orient connaisse aussi la prospérite qui a pris déjà racine un peu partout dans le monde. Comme l'avait dit Bourguiba, "les Arabes et les Juifs ont plus a gagner à faire la paix qu'à faire la guerre". Les peules arabe et juif ont plus besoin de héros vivants que de héros morts s'ils ne veulent pas rater encore une fois l'accès à l'économie globale et à sa prospérité. Israel dans la paix est une force motrice qui peut faire bénéficier toute la région. L'ère du fanatisme national, religieux ou autre est révolue. Samson et sa "méthode" de combat appartiennent au passé lointain.

Justement nous les Tunisiens qui avons connu des siècles de coexistence entre Juifs et Arabes et pour l'amour de nos ancêtres et par respect pour leur éducation chaleureuse et humaine, ainsi que pour le bien-être des futures générations, nous devrions semer l'esprit de tolérance et d'entente mutuelle sans nous laisser influencer par les courants extrémistes et pessimistes. Ceux-ci ne doivent pas envenimer les relations entre Juifs et Arabes, car nous avons beaucoup en commun. Certes, il y a toujours eu des mécontents d'un côté ou de l'autre mais cela ne doit pas effacer d'un coup d'éponge les milliers d'années passées ensemble. Comme disait mon père: "Il y aura toujours des mauvaises herbes" - à nous de soigner les bonnes. Voici comment je vois la voie vers la paix......
Emile Tubiana, le 14 juillet 2002, mirodirect@aol.com

Par Admin (Admin) le mardi 16 juillet 2002 - 07h11: