Commentaires du 12-13 Juillet 2002

Discus: ADRA : LES COMMENTAIRES D'HARISSA: Commentaires 2002: Commentaires de Juillet 2002: Commentaires du 12-13 Juillet 2002
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Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Admin (Admin) le dimanche 14 juillet 2002 - 08h49:

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Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Mena (Mena) le samedi 13 juillet 2002 - 02h47:

Penser à Jérusalem ! (info # 011207/2)

Par Jean-François Rey à Lille © Metula News Agency



Aux lecteurs de la Ména : Introduction par Gérard Huber

Je suis heureux que La Ména ait accepté de proposer à ses lecteurs un article de mon ami Jean-François Rey, philosophe, professeur agrégé de philosophie à l’IUFM de Lille, et spécialiste mondial de l’œuvre d’Emmanuel Lévinas.



En Septembre 1981, ce grand moraliste écrivait : « l’idée inaliénable du sionisme politique, c’est la nécessité pour le peuple juif, dans la paix avec ses voisins, de ne pas continuer à être minorité dans son cadre politique. Ce qui n’est pas seulement exigé comme ambiance de sa culture supra-nationale et communicable, ce qui est nécessaire – de nécessité que j’appelle précisément historique – pour que l’affront et l’assassinat des Juifs dans le monde perdent le caractère de phénomène incontrôlable et impuni ».



Au moment où des bandes armées palestiniennes, en appui sur la seconde Intifada, relayées par les attentats-suicides, tentent de sauver le droit et le devoir des barbares à affronter et assassiner des Juifs, en Israël même et de manière incontrôlable et infinie, il est important que la pensée de Lévinas ait trouvé une actualité à Jérusalem.



Penser à Jérusalem



L’Université Hébraïque de Jérusalem organisait et accueillait du 20 au 23 mai dernier un colloque international consacré à Emmanuel Lévinas. Ce fut une surprise de découvrir que ce philosophe était, parfois, encore méconnu en Israël même. Ce fut un plaisir de contribuer à le faire connaître, en compagnie de courageux traducteurs et de nombreux spécialistes israéliens, européens, américains. Mais le plus émouvant fut la tenue même de ce colloque à Jérusalem et en ces temps douloureux.



Simultanément circulait en France un appel de chercheurs français à boycotter les universités israéliennes. Quelles que soient les analyses par les uns et les autres de la situation désastreuse dans laquelle se trouvent plongées les populations de cette région, il apparaît que la circulation de la parole et des idées demeure une nécessité vitale, un enjeu qui prédispose à la paix. Le plaisir éprouvé à l’accueil qui fut fait aux conférenciers fut rehaussé dès qu’il apparut que nos hôtes étaient eux-mêmes attachés à la réussite de ce colloque bien au-delà de la vie universitaire courante, de ses rituels et de ses protocoles.



L’objet même de ce colloque (célébrer Lévinas à Jérusalem) donnait le ton de ces journées. Penseur de la proximité et de la paix, ce philosophe avait, de son vivant, servi de référence, en France au moins, à tous ceux qui voulaient déserter les positions stériles et confortables de l’extrême gauche d’alors. Sa lecture éveillait définitivement ceux qui, sortant de leur sommeil dogmatique, se retrouvaient, selon le mot de Lévinas lui-même, « dégrisés ». Maître spirituel pour les uns, philosophe radical pour les autres, il a permis de nouer la plus haute spéculation avec les préoccupations les plus vitales : la faim, l’exil, la persécution, la paix. Il se situait à l’intersection de la tradition du judaïsme lithuanien, de la phénoménologie allemande, de la littérature russe et de la philosophie française, comme l’a rappelé Marie Anne Lescourret, sa biographe. Enfin, il a contribué à acclimater la culture talmudique, au moins partiellement entrevue, à une époque et dans une culture que l’on croyait à jamais ignorantes de cette tradition.



Mais c’est bien à Jérusalem qu’il faut retourner. C’est de là seulement que peut s’éclairer le sens de la formule : « l’Europe c’est la Bible et les Grecs », ce qui est une invitation faite aux Européens à ne pas occulter un pan de leur héritage : Athènes et Jérusalem. Cela ne signifie pas que Rome et La Mecque soient exclus de l’héritage. Mais penser le lien entre la philosophie rationnelle et le premier monothéisme reste une tâche qui est encore largement devant nous. Est-elle, pour autant, d’actualité ? Certes l’urgence, c’est le règlement du conflit, c’est la coexistence et la souveraineté de deux communautés. Mais, politiquement, il est de la première importance aujourd’hui de ne pas abandonner, en Israël même, ceux qui restent attachés, malgré la peur et les bombes, à faire croître et partager un héritage dont Emmanuel Lévinas fut un penseur et un relais.

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Ben Debba, Slim (Slim) le vendredi 12 juillet 2002 - 15h11:

Nao and Yaelle:

Thank you Nao for your input regarding due process. However, as you know, our judicial system is overburdened, and it seems to me that courts will give precedence in applying due process to residents and citizens of the US vs. foreigners that are rotting in our prisons. We have one of the world's most formidable prison systems, and although the American legal system is very democratic in many ways, it falls short on many occasions and will not benefit all the innocent people that are being detained for crimes they did not commit. I am not saying that Yael's husband is innocent, I do not know him, and I will not vouch on his behalf, but clearly, some procedural mistakes were committed in his case, and a retrial (if one ever took place) or an outright acquittal need to be envisaged.

Actually, I forgot to mention this to her, but the ACLU (American Civil Liberties Union: www.aclu.org) of which I am a strong advocate and supporter might also be able to verify this case and perhaps litigate it. Personally, I am not allowed to get involved in any case, I am neither a lawyer nor do I know the law. In fact, practicing law (and therefore giving legal advice) without being licensed to do so is a felony in this country, so I will not even attempt to give Yael any legal advice. However, there are associations and legal institutions out there that can be of help, but one needs to kow the right persons to talk to and the right places to visit. In any case, from a purely humanistic standpoint, if Yael's husband is innocent, it would be tragedy for us just to lament on his case and not to try at least to point Yael in the right direction.

I don't believe that the Israeli or the Mexican governments will lift a finger for him. If he were a US citizen detained abroad, his case would have been even worse. The state department strictly forbids its emplyees from getting involved in any personal cases, even if it is clear that an American is in harm's way. Simply stated, foreign service officers, including the embassadors and consuls cannot afford to get involved in personal cases of their citizenry abroad. There are some exceptions out there, such as Germany I think where they fight tooth and nail to get their citizens either out of prison or at least give them a "fair" trial in a foreign land.

Also, in light of what is currently taking place here in regards to detaining foreigners (particularly people of middle eastern backgrounds)without due process, and without criminal charges being brought against them, but just simply out of suspicion that they are part of some terrorist cell (of course, I personally have some mixed feelings about this since I frankly don't want to see these fundamentalists roaming down our streets, but I also believe in universal humanistic values and the right of every person to a dignified life), all foreign prisioner cases will be harder to litigate and less likely to benefit from Due Process (because of "national security concerns").

In any case, I wish Yael well, I really do advise her to contact the three organizations I mentioned in this e-mail and previous ones, namely:
the ACLU : www.aclu.org
Univ. of Chicago Law School Student Associations
American University's Washington College of Law Student Associations.

One of these could be of help to her. At least I wish her well, and I hope she won't have to deal with this heartache for too long.

My best wishes, and Chabat Shalom

Slim Ben Debba

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Ariane (Ariane) le vendredi 12 juillet 2002 - 13h11:

Le cyber-terrorisme tout comme le terrorisme ne passera pas!!!
Admin, tu as toute ma sympathie dans ton combat pour faire survivre le site d'harissa.com.Je ne dois pas etre la seule d'ailleurs.

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Michka (Michka) le vendredi 12 juillet 2002 - 12h27:

EDITO D'ACTUALITE JUIVE (Lire ce qui suit). NE JAMAIS OUBLIER QUE MEME S'IL FAIT TOUJOURS BEAU, LES HOMMES, EUX, NE SONT FRANCHEMENT PAS DEVENUS BEAUX.... LA MEME LAIDEUR ET LACHETE CARACTERISENT CEUX QUI ONT ENCORE VENDU LEUR AME AU DIABLE.... MICHKA
__________________________________________________

Il faisait si beau !

On leur a dit : « Préparez-vous, nous vous emmenons », ils ont attendu, naïvement, la valise à la main, qu’on les emmène. Sans mot dire, pour la plupart, sans révolte, ni résistance. Leurs lits étaient encore chauds et certains voisins s’y étaient déjà couchés, sans pudeur. D’autres leur ont dit : « Sauvez-vous, n’y allez pas, l’enfer sera au bout de vos pas ». « Mais que peut-il nous arriver, ont-ils répondu, nos enfants sont notre sécurité, notre loyauté, notre survie. Et de toute façon où se sauver ? Y a-t-il une place pour nous ailleurs ? Et ailleurs, c’est tellement loin, inaccessible destination des Juifs errants ». On leur a dit : « La France terre d’asile et de liberté ne vous abandonnera pas », ils y croyaient, c’était gravé sur les frontons des mairies : “ Liberté, Egalité, Fraternité ”, ils l’avaient lu lorsqu’ils se sont fait recenser en toute crédulité. Et lorsqu’ils virent les képis français, ils furent rassurés. On leur a dit : « Vous allez travailler pour la patrie », ils l’aimaient tellement ce pays, qu’ils pouvaient donner un peu de leur vie. Mais ils ont donné toute leur vie. Et puis, il faisait tellement beau ! Les bus familiers, bondés, sillonnaient les rues de Paris, comment imaginer qu’ils ne reviendraient plus, qu’ils ne reverraient plus les Champs-Elysées, l’Arc de Triomphe, le quartier Latin, Belleville ou le Marais ? On leur a dit « au revoir », les passants agitaient des mouchoirs, ils répondaient par des signes de la main ou par de timides sourires forcés. Ils ne savaient plus si parmi eux se trouvaient des gens peinés, révoltés ou les auteurs des lettres anonymes qui les dénonçaient à la Gestapo, ou ceux qui se précipiteraient dans leurs appartements pour les saccager ou y habiter. “ Opération vent printanier ”, que de cynisme chez les bourreaux pour nommer avec romantisme et poésie le voyage de la mort. On les a raflés et raflé toutes leurs espérances, leurs illusions, leur vie. Ils sont partis vers l’inimaginable, l’inconcevable, il faisait si beau ! Qu’il est dur de mourir en été ! 13.152 hommes, femmes, enfants, vieillards, 13.152 histoires uniques, 13.152 sourires à jamais disparus, 13.152 livres inachevés, déchirés, brûlés, partis en fumée, sans bruit, presque sans odeur puisque personne au monde ne s’est trouvé troublé ou incommodé par la puanteur de la chair calcinée. Qui peut vous condamner de ne vous être pas enfuis alors que le danger était imminent ? Qui peut vous blâmer de ne pas avoir entendu le bruit des bottes alors qu’elles étaient encore dans la rue et non devant vos portes ? Qui est assez réaliste et courageux pour partir avant de mourir ? La mort est toujours d’un autre temps, elle fauche les autres, les inconscients, elle surprend ceux qui ne croient pas en elle, surtout lorsqu’il fait si beau ! On leur a dit : « L’histoire ne se renouvelle pas », mais que savaient-ils de cette histoire ou de la mémoire puisque c’est eux-mêmes qui les ont faites ? Comment pouvaient-ils imaginer l’inconcevable, l’aller sans retour ? Ils n’avaient pas l’expérience de leurs pères. Que dire de nous, nous qui avons déjà oublié la leçon de ce passé et qui nous exposons, le corps à demi nu, parce qu’il fait si beau !

Serge Benattar

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Michka (Michka) le vendredi 12 juillet 2002 - 11h28:

Madame, Monsieur,

Une importante réunion d’information, organisée par le B’nai B’rith France et le Centre Simon Wiesenthal s’est tenue à Paris le mercredi 10 juillet 2002 sur le prochain Sommet Mondial de Johannesburg.

Ce Sommet mondial pour le « développement durable », qui se tiendra à Johannesburg, en Afrique du Sud, du 26 août au 4 septembre 2002, réunira des chefs d'État et de gouvernement et des dirigeants d'ONG. Son but est de se pencher sur les mesures propres à assurer le développement durable, c’est-à-dire surtout CINQ THEMES : l’eau et l’assainissement (élargir l’accès à l’eau), l’énergie (surconsommation des pays développés/pays en développement), productivité agricole (enrayer le grignotage des zones humides par l’homme), biodiversité et gestion des écosystèmes, santé (insalubrité des sources d’eau et conditions d’hygiène insuffisantes, maladies des pauvres). Les actions porteront sur trois fronts principaux: croissance économique et équité; préservation des ressources naturelles et de l'environnement; et développement social.

Le Sommet se tiendra au Sandton Convention Centre, à proximité de Johannesburg. Un forum des ONG se tiendra non loin de là, à Gallagher Estate. Le Sommet sera essentiellement axé sur les questions qui se posent au niveau intergouvernemental. Les vues des principaux groupes intéressés seront prises en compte dans le cadre d'un processus de consultation des ONG et d'autres manifestations organisées pendant le Sommet.

Or, il semblerait que les ONG et pays arabes se préparent à détourner cette Conférence de ses buts initiaux de façon encore plus spectaculaire qu’à Durban. Comme ce sont surtout les ONG tiers-mondistes et islamiques qui ont fait de Durban un forum anti-israélien et antisémite, on attend plus de 65 000 activistes pro-palestiniens à Johannesburg, alors qu’il y en avait 10 000 à Durban (contre 15 étudiants juifs et 40 ONG juives ou proches d’Israel).

Plusieurs résolutions contre Israel sont déjà prévues, notamment sur l’eau et sur le déboisement. Le Conseil Economique et social de la Ligue Arabe de l’ONU a rendu son pré-rapport sur cette conférence de Johannesburg le 1er décembre 2001. Dans ce pré-rapport, on déplore certains obstacles au développement durable de la planète, notamment « l’instabilité dans la région et le manque de Paix, l’incapacité de la Communauté Internationale à résoudre l’occupation de la Palestine et d’autres territoires arabes sur une base juste et équitable en accord avec les résolutions de l’ONU ». Ailleurs, on déplore « la pauvreté, l’aridité et l’embargo subi par les pays arabes ».,

Quand on se rappelle la façon dont Durban avait été une arène instrumentalisée pour permettre de servir de porte-voix à la cause palestinienne, notamment sur le plan médiatique, en organisant notamment des manifestations monstres anti-israéliennes et antisémites dans les rues de la ville, en insistant notamment sur le thème « d’ Israel : l’état-apartheid ». Le but à Johannesburg sera de profiter de la présence de milliers d’ONG tiers-mondistes et islamiques pour accuser Israël de « crimes de guerre », de « nettoyage ethnique » et d’appeler à des sanctions internationales contre cet état pestiféré.

Comme après Durban, cette incitation à la haine risque de se traduire à nouveau par une augmentation notable des actes antisémites dans le monde, en créant le climat qui a déjà entraîné l’incendie d’écoles juives et de synagogues, la profanation de cimetières juifs, et les agressions de « porteurs de kippa ».

Il faut donc lancer un mouvement de mobilisation générale des organisations juives, qui doivent être prêtes, tant sur le terrain local, au forum des ONG à Johannesburg, qu’en France et en Europe, et se doivent d’informer au préalable les ministres concernés par les enjeux de cette conférence .

Accepteront-elles de nous entendre et de nous recevoir sur ce thème?
__________________________________________________

Madame Roselyne BACHELOT-NARQUIN

Ministre de l’écologie et du développement durable
20, avenue de Ségur
75302 – Paris 07 SP
01.42.19.20.21

http://www.environnement.gouv.fr/

Notice biographique

Le cabinet
__________________________________________________

Madame Tokia SAÏFI

Secrétaire d’Etat au développement durable, auprès de la ministre de l’écologie et du développement durable
20, avenue de Ségur
75302 – Paris 07 SP
01.42.19.20.21

http://www.environnement.gouv.fr/

Notice biographique

Le cabinet
__________________________________________________

Il faut également informer et sensibiliser les médias français écrits et audio-visuels, avant la Conférence, sur les risques de « dommages collatéraux » sur la communauté juive française et de montée de l’insécurité en France.

Madame, Monsieur, devant l’importance de la tâche, j’espère que nous serons à la hauteur des évènements qui se préparent.



Dr Yves Kamami

Président de l’Union des Médecins, Dentistes et Pharmaciens Juifs de France.

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Admin (Admin) le vendredi 12 juillet 2002 - 08h47:

HARISSA SOUS CYBER-ATTAQUE

Si vous avez rencontre des difficultes a vous connecter ces derniers jours sur les sites et chatrooms, nous avons confirmation que c'est parce que Harissa est l'objet d'attaques cyber au ping.
C'est a dire que des serveurs sont programmes pour envoyer en meme temps des milliers de requetes au serveur Harissa et, de ce fait, le ralentissent et parfois le bloquent.
C'est d'autant plus difficile de traquer ces petits terroristes car, en general, ils operent a partir d'un serveur innocent qu'ils ont reussi a hacker. Mais nous sommes sur la piste des perpetrateurs et ce probleme sera solutionne d'ici peu.
Mais au fait qui derangeons nous ?

Admin

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Mailroom (Mailroom) le vendredi 12 juillet 2002 - 08h36:

M. davideden,
Je vous remercie de vous répondre sur harissa mais je me ferais un plaisir si vous le faite sur mon mail
le.citron@laposte.net ca sera plus pratique pour trouver votre réponse car je ne peux me connecter chaque jour.
Je voudrais tout d´abord vous informer ainsi que tous ceux qui ont une autre vision de l´histoire, due certainement à une expérience personnelle et donc un avis très objectif sur le départ de la majorité des juifs de Tunisie (qui n´était pas forcément tous des tunisiens) que La chaîne ALJAZEERA a invité M. taher belkouja responsable de la sécurité installé le 5 juin 67 juste après les évènements.
Vous pouvez lui poser des questions, la chaîne organise une soirée entière aux questions des internautes : cwitness@aljaseera.net

le.citron

le.citron@laposte.net

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Mexico (Mexico) le vendredi 12 juillet 2002 - 07h26:

JUSTICE POUR RAFAEL DEITZ ET POUR SES ETRES CHERS

A NAO ET A TOUS MES CHERS HARISSIENS,

QUAND JE PENSE QU'IL SUFFIRAIT SEULEMENT QUE L'AMBASSADEUR D'ISRAEL LEVE LE TELEPHONE POUR VERIFIER AVEC L'AVOCAT DE MON MARI TOUT CE QUE L'ETAT D'OHIO LUI A FAIT ET QU'IL PRENNE ENSUITE JUSTE LE TEMPS DE LEVER LE TELPHONE POUR S'ADRESSER A BOB TAFT, GOUVERNEUR D'OHIO ET LUI RECLAMER LES DECHETS DE MON MARI...

MAIS QU'EST-CE QUE VOUS ATTENDEZ POUR AGIR???
YAEL DEITZ

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Mexico (Mexico) le vendredi 12 juillet 2002 - 06h18:

JUSTICE POUR RAFAEL DEITZ
A L'ATTENTION DE MES CHERS AMIS HARISSIENS

Cher Slim,
Je te remericie de prendre a coeur d'or la cause de mon mari.
Je tiens a t'expliquer le suivant: il ne s'agit pas de demontrer l'innocence de mon mari, ceci ce fait durant la periode de pre-trial (avant jugement) et de trial (jugement).
Voici plus de details sur les evenements.
Mon fils et moi avons accompagne mon mari a l'aeroport a San Diego,CA, le 17 mai 1996, pour son voyage a Ohio.
Pour cela, nous avons passe la frontiere du Mexique aux Etats-Unis.
Le trafic de stupefiants est un delit federal.
Si mon mari avait vraiment ete un criminel, on l'aurait deja arrete a la frontiere. Non?
A l'aeroport de San Diego, CA, il s'est dirige comme on le lui avait indique, au guichet de CONTINENTAL AIRLINES, pour qu'on lui remette son billet d'avion pre-paye aller-retour: San Diego/Cleveland, 17 mai 1996, Cleveland/San Diego, 19 mai 1996. La, il dut presenter son passeport mexicain avec son visa en due forme pour qu'on lui remette son billet d'avion.
De nouveau, s'il avait ete vraiment un criminel, on l'aurait encore arrete a l'aeroport de San Diego. Non?

A son arrivee a l'aeroport de Cleveland, le 18 mai 1996, de nouveau, s'il avait ete vraiement un criminel, on l'aurait arrete la-bas meme. Non?
Ce type est venu l'accueillir a l'aeroport et la dirige soit-disant chez lui, a Elyria, banlieue de Cleveland. La, la police locale l'attendait et on s'est abattu sur mon mari comme sur une bete sauvage, sans aucun ordre d'arret (warrant of arrest) comme l'exige formellement la loi.

Voici donc la preuve par deduction logique que c'est bien a Elyria, petite banlieue de Cleveland, qu'on pretendait "utiliser" mon mari.

Ceci peut arriver a n'importe qui, mais surtout aux naifs et aux mexicains dont on est sur et certain que personne ne reclamera.
Mais...SURPRISE! derriere ce mexicain blond aux yeux bleux, se trouvait aussi un ISRAELIEN resistant, qui avait combattu dans l'armee d'Israel (volontairement) et une femme qui l'adore de tout son coeur et de toute son ame.
Je reviens donc a ce que je disais: aux Etats-Unis, on est innocent jusqu'a preuve du contraire.
Mon mari evidemment s'est declare innocent. De plus on ne lui donnait meme pas les raisons precises de son arret duquel, je le reitere, on n'a JAMAIS APPORTE DE PREUVES.
Il ne reste aucun doute que l'avocat de la defense fut "achete". Mais nous ne le savions pas et avions encore foi malgre tout en la justice americaine.
Des techniques tres speciales de tortures physiques et mentales furent utilisees pour subjuguer mon mari a ce qu'il se declare coupable. J'en ai d'ailleurs des preuves et il y a eu aussi beaucoup de temoins.
Les dates de jugement se reportaient encore et encore. Tout est enregistre dans le dossier.
Le 11 fevrier fut la culmination de l'epuisement de mon mari et le moment propice aussi pour lui admninitrer ces derniers coups, qui devaient a tout prix le faire flechir puisque le jugement etait fixe dans une semaine.
Il existe dans le dossier, un Affidavit ou declaration devant notaire de la description detaillee de toutes ces tortures subies.
Quand le gouvernement obtient une declaration de culpabilite, il n'y a pas de jugement.
Le juge l'a condamne a perpetuite sans aucune preuve. Sauf la presentation du document que mon mari avait ete force de signer en blanc, qui representait sa declaration de culpabilite, et qui avait etait rempli posterieurement en manuscrit avec des ratures par le procureur. (c'est bien entendu aussi dans le dossier).
Je dois preciser aussi que le juge a commis des violations sur des lois appelees "MANDATORY LAWS" et la violation d'une seule de ces lois annule le verdict et oblige le gouvernement a proceder a une deportation, quand il s'agit d'un etranger comme il en est le cas de mon mari.
Mais le gouvernement s'est obstine a obstruer toute intentive de redressement judiciaire.
Apres avoir poursuivi sans interruption le droit a un jugement, par l'annulation de la declaration de culpabilite, nous avons epuise toutes les ressources judiciaires au niveau de l'Etat, ou le procureur d'Elyria representait le gouvernement.
Nous sommes parvenus enfin au niveau federal ou c'est le District Attorney General qui doit repondre. L'avocat exige la liberte de mon mari et la revoquation de toutes les charges.
Sans aucun scrupule, le District Attorney General vient de rechasser le cas, sous petexte que l'appel ne s'est pas effectue a temps.
Le 7 juin 2002, l'avocat vient de faire appel a cette decision illegale invoquant une audience. L'Etat a une limite de 2 mois pour repondre.
Il existe a mon avis 2 solutions infaillibles pour que l'Etat ne continue pas a violer les droits de mon mari. Mais il faut pour cela agir tres vite, puisque l'affaire peut se fermer d'un moment a l'autre sans possiblite de remede.
- obtenir une publication qui suscite l'indignation du public dans les medias des E.U.
ou, en l'occurence en dehors des E.U.;
- l'intervention d'Israel
Le Mexique franchement manque d'envergure.
Je voudrais aussi te dire que mon cher ami Nejib Balti de Tunis n'a pas arrete de bombarder tous les millieux juifs du monde et en particulier ceux des Etats unis et Ohio.
Il est sidere que personne n'ait repondu a son SOS. Il m'a promis et jure qu'il ne m'abandonnera pas et qu'il continuera sa lutte avec moi.
Je te remercie profondement et souhaite de tout coeur que j'aurai personnellement l'occasion de le faire, si D.ieu veut, aupres de mon mari bientot.
Tres sincerement,
Yael

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Mexico (Mexico) le vendredi 12 juillet 2002 - 04h32:

JUSTICE POUR RAFAEL DEITZ
MESSAGE DIRIGE A NAO
Chere Isabelle,
Apres avoir repondu a vos nombreuses questions desquelles vous avez deduit que mon mari etait tombe dans une engreneage, vous avez enfin accede a bien vouloir prendre contact avec l'avocat de mon mari.
Je vous avais demande de le faire des mon courrier du 2 juillet. J'avais pris le soin auparavant d'appeler l'avocat pour qu'il accede a toutes vos questions.
Dommage que vous n'ayiez pas pris encore le temps de le faire afin d'eclairer les doutes de tous mes amis harissiens et aussi les votres.
L'avocat est a meme de vous expliquer les lois et comment on les viole a Ohio.
J'espere avoir sur ce site tres bientot le compte rendu de votre entretien avec l'avocat de mon mari.
CHABAT CHALOM
Yael

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Nao (Nao) le jeudi 11 juillet 2002 - 22h20:

Precision juridique pour Joele et Slim: meme les etrangers beneficient de la protection du "due process", meme si cette protection est plus restreinte que celle accordee aux citoyens americains.

Voici quelques attendus significatifs d'un arret recent(Hermanowski v. Farquharson 39 F.Supp.2d 148 D.R.I.,1999. March 1, 1999):

- Deportable aliens enjoy some measure of the due process right to be free from unreasonable detention by the government. U.S.C.A. Const.Amend. 5.

- In the present case, defendant is not deprived of all of the protections of the Due Process Clause of the Fifth Amendment merely because he is not a citizen of the United States. See Plyler v. Doe, 457 U.S. 202, 210-12, 102 S.Ct. 2382, 72 L.Ed.2d 786 (1982) (holding that the Fifth Amendment's Due Process Clause applies to all persons present within the territorial *157 confines of the United States); Wong Wing v. United States, 163 U.S. 228, 237-38, 16 S.Ct. 977, 41 L.Ed. 140 (1896) (same).

Within the rule of Graham v. Richardson (403 U.S. 365, 91 S.Ct. 1848, 29 L.Ed.2d 534 (1971))the Fourteenth Amendment due process applies even to aliens lawfully admitted into and resident within the United States.

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Ben Debba, Slim (Slim) le jeudi 11 juillet 2002 - 20h43:

Chere Yael:

Je suis sur que le cas de ton mari peut etre resolu si des personnes competentes et interessees se mettent d'accord sur la strategie qu'il faut suivre pour demontrer l'innocence de ton mari et demander une indemnisation pour atteinte a sa liberte en raison des bafures judiciares et policieres. Il faut dire qu'en tant qu'etranger, ton mari, ne benificie pas du status dont tous les Americains en principe benificient, celui d'avoir un proces equitable et rapide (Due Process). C'est la rapidite qui n'est pas assuree aux etranger, mais tu es la premiere a l'avoir compris puisque cela fait des annees que ton mari est incarcere sans jugement.

Je suis convaincu que plusieurs associations au sein meme de la faculte de droit de l'Universite de Chicago peuvent etudier le cas de ton mari, voire meme pledoyer son cas devant la justice Americaine. C'est une ecole avec une reputation tres impressionante, et les eleves de cette ecoles sont parmis les meilleurs "Litigators" en Amerique. De plus, ils se dedient aux cas humanitaires et internationaux. La faculte de droit d'American University a Washington DC est aussi une institution pionniere dans le droit international (particularly international human rights law). Leur site web est http://www.wcl.american.edu/studentorgs/index.cfm

Bonne Chance.

Slim Ben Debba

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Mexico (Mexico) le jeudi 11 juillet 2002 - 18h39:

JUSTICE POUR RAFAEL DEITZ
A Slim Ben Debba

Cher Slim
Merci infiniment pour avoir ete la premiere et seule personne jusqu'a present, a se manifester.
Je n'ai pas eu encore l'occasion de visiter le site de l'Universite de Chicago.
Le cas de mon mari est particulierement tres grave. Il implique entre-autres ces elements:
- avoir ete condamne a perpetuite pour un crime qu'il n'a pas commis, sans le merite d'un jugement;
- avoir ete force (torture) a se rendre coupable;
- ne pas avoir recu pendant plus de 6 ans la protection consulaire des pays de sa double nationalite: MEXICO et ISRAEL.
Bien entendu tous ces arguments se basent sur des preuves et evidences a l'appui.
En raison des elements cites, cette affaire n'est pas reelement judiciaire. Elle prend la tournure de caractere politique internationale puisqu'il s'agit la d'une personne qui est sequestree dans un pays etranger au sien.
Vis a vis du Mexique, mon mari ne represente qu'un mexicain de plus. Quant a Israel, il ne represente rien du tout, ou jusqu'a preuve du contraire.
Je ne baisserai pas les bras.
Bien a vous,
Yael Deitz
Bien a vous,

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Anonyme (Anonyme) le jeudi 11 juillet 2002 - 17h15:

Amnesty International qualifie les attentats-suicide palestiniens de "crimes contre l'humanité"

JERUSALEM (AP) - Amnesty International a violemment condamné jeudi les attentats-suicide et autres attaques palestiniennes contre des civils israéliens, les qualifiant de "crimes contre l'humanité" que ne peuvent justifier les revendications politiques" palestiniennes.

L'organisation de défense des droits de l'homme, basée à Londres, a déjà condamné les actions israéliennes, mais son rapport se concentre cette fois sur les violences palestiniennes, qui auraient causé la mort de 350 civils israéliens.

Ces attaques sont "systématiques et ressortent d'une politique visant explicitement les civils. Elles constituent des crimes contre l'humanité (voire même) des crimes de guerre", estime Amnesty, dans un rapport rejeté en bloc côté palestinien.

Soulignant que l'Autorité palestinienne et nombre de personnalités modérées condamnent les attentats-suicide, le secrétaire du gouvernement palestinien Ahmed Abdul Rahman a néanmoins jugé que "tout ce qui arrive aux citoyens israéliens est une conséquence normale de leur occupation et de leur rejet des droits des Palestiniens".

Pour Ismail Abu Shanab, porte-parole du Mouvement de la résistance islamique (Hamas), responsable de la majorité des attentats-suicide, le rapport d'Amnesty est "totalement partial": "il reflète la même politique américaine qui a légitimé l'occupation israélienne et les actions quotidiennes de l'armée israélienne contre les Palestiniens".

De l'avis d'Amnesty, ni la présence occasionnelle de soldats parmi les passagers des bus ou dans les cafés ou marchés, ni "les violations commises par le gouvernement israélien, quels que soit leur degré ou gravité, ne justifient l'assassinat de (...) civils".

Selon le rapport d'Amnesty, environ 350 civils israéliens sont morts dans 130 attaques depuis le début de la deuxième Intifada en septembre 2000. D'après les décomptes de l'Associated Press, sur cette période, 1.752 Palestiniens et 565 Israéliens sont morts. Ces chiffres comprennent les 71 kamikazes palestiniens, responsables de la mort de 250 Israéliens. AP

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