Archive jusqu'au 16/février/2005

Discus: ADRA : LES COMMENTAIRES D'HARISSA: Commentaires 2005: Commentaires Fevrier 2005: Archive jusqu'au 16/février/2005
Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Bekhor (Bekhor) le mercredi 16 février 2005 - 01h34:

Monsieur CHELBI connaissiez vous cette histoire que j'avais ecrit sur Harissa le 16 Janvier 2002.


Cette histoire me vient de Monsieur Mohamed Derbel de MAHRES.

Les premiers oliviers de Tunisie furent apportes dans les bagages de juifs fuyant Israel apres la destruction de premier temple de Jerusalem par le roi de Babylone Nabochodonosor, en l'an 586 avant JC.

Ils furent plantes dans le sud de la Tunisie et sur l'ile de Djerba.

D'apres Monsieur Derbal qui est proprietaire d'un moulin a huile d'olive a Mahres, achete a feu Monsieur Moise ZARROUK President de communaute juive de Sfax dans les annees 1960.

Mahres est un village a quelques kilometres au sud de Sfax et Monsieur Derbal avait beaucoup d'amis juifs de Sfax avant le grand depart des juifs de cette ville en 1962.

J'ai eu la chance de rencontre ce charmant Monsieur Derbal qui etait deja assez agé il y a une quinzaine d'annes, cet homme avait une memoire fabuleuse et j'ai passe avec lui trois jours a Mahres inoubliables.

cet homme est en realite une memoire vivante de toute la region de Sfax.

En trois jours j'ai appris sur la vie arabo-judaique de la region de Sfax de quoi ecrire un livre.

Bon revenons au NDOUKH, Le Ndoukh provient de la pate d'olive broye dans le moulin a pierre.

Le moulin est un recipient en pierre de taille sculpte de deux a trois metres de diametre rond sur une profondeur de 50 a 80 centimetre de profondeur.
Dessus il il y a aussi une roue en pierre de taille sculpte de 1 metre de diametre sur une epaisseur de 30 a 40 centimetre.

Les olives mures c'est a dire brunes ou noires sont verses dans le moulin a pierre, la roue en tournant broient les olives jusqua en faire une pate.
Cette pate d'olive est versee dand des grand bidons ouverts; de cette pate monte a la surface une petite couche d'huile qu'on ramasse avec des petits verres a thes, et c'est ce nectar qui s'appelle en JUDEO-ARABE le NDOUKH.

Le Ndoukh est preleves, et n'est pas commercialises car c'est un medicament qui a beaucoup d'effets therapeutiques dans les rhumatismes, l'arthrose, les intestins, les maladies de peaux, etc.etc.

La production est tellement minime qu'il s'offre par les patrons de moulins uniquements a des amis estimes.

Ce n'est qu'apres le prelevement du NDOUKH que la pate est mises dans des paniers ronds et plats tresses dans du fil de cordes, qu'on appelle des scourtins, qu'on superposent les uns sur les autres afin de les presses et retires ce qu'on appelle l'huile de premiere pression a froid.

la deuxieme pression d'huile ordinaire est une huile presses a chaud et ceci est une autre histoire, Sfax n'avait jamais voulu le faire a l'epoque, et monsieur Derbal aussi n'en voulait pas.
Mais l'Espagne et l'Italie ne s'en prive pas de le faire.

D'apres Monsieur Derbal Le mot Ndoukh est un mot Hebreu, connaissant bien l'hebreu moderne et ancien je ne trouvait pas ce mot dans la langue hebraiques, jusqu'au jour ou faisant des recherches pour l'ecriture d'un scenario de film, j'ai su que les juifs du sud de la Tunisie envoye de la fleur d'huile d'olive pour l'allumage des lampes du deuxieme temple de Jerusalem. Ceci etait considere comme leurs dimes.

J'en ai deduit que le mot NDOUKH derive du mot NIDAKH en hebreu qui veut dire, tres loin.
Donc quand ces Fellah juifs designes cette fleur d'huile d'olive, ils devait certainement dire:
EDE EZIT LENDOUKH.

VICTOR COHEN

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Bekhor (Bekhor) le mercredi 16 février 2005 - 00h57:

YA SI CHELBI MUSTAPHA,

OH, que je vous comprends! vous, vous etes resté esseulé, et moi je ne fais qu'étre un déraciné perpétuel, aprés avoir quitté ma Tunisie natale.

Malheureusement, le destin à été cruel,avec nous tous, les arabes ou les juifs de Tunisie.

Je rend hommage a Sidi Mahrez, meme si ce qu'il a fait pour les juifs, était sous l'égide d'un contrat, de toute façon, il a laissé une grande traçe de son passage dans l'histoire, la preuve c'est que plusieurs siécles aprés, les arabes ou les juifs parlent encore de lui, meme sur internet et sur Harissa; OUALLA CHAPEAU!!!!

Ce n'est que les "grands hommes" célébres par leurs grands actes qui laissent une traçe de leurs passage dans l'histoire de l'humanité. et cela Sidi Mahres bien entendu la fait. "ALLAH YIRKHAMEK YA SIDI MAHRES"

Par contre, monsieur Chelbi, je ne connais pas du tout l'histoire que vous avez cité de Sidi Mahres au sujet du sauvetages des musulmans et des juifs en Espagne, pouvez m'indiquer ou je pourrais trouver une traçe de cette histoire quelque part? cela m'interesse au plus haut point.

Merci d'avance, Victor Cohen

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Emma (Emma) le mardi 15 février 2005 - 21h49:

Pourquoi les Palestiniens sont venus à la table de négociation

Par Charles Krauthammer, 11 Février 2005,

Washington Post, URL : http://www.washingtonpost.com/wp-dyn/articles/A15651-2005Feb10.html

Traduction française de Simon Pilczer, volontaire de l’IHC

C’est désormais un truisme conformiste que l’ouverture nouvelle vers la paix au Proche-Orient soit le résultat de la mort de Yasser Arafat. C’est seulement à moitié vrai, et on manque le point le plus important.

La mort d’Arafat était une condition nécessaire pour l’espoir, mais pas une condition suffisante. Elle était nécessaire parce que Arafat avait le pouvoir de supprimer et de littéralement tuer toute chance de paix. Mais son décès n’aurait eu aucune signification au moment où les Palestiniens ont finalement réalisé que le dernier grand pari d’Arafat, la seconde intifada, était un désastre.

La raison pour laquelle l’histoire ne se répète pas toujours est que l’intervalle intermédiaire laisse souvent sa marque. Les Palestiniens savent que la guerre d’Arafat leur a laissé un héritage de mort, de corruption, de misère, d’isolement international, et de ruine sociale alors que les myriades de milices qu’il a créées parcouraient les rues, terrorisant leur propre peuple. Voilà pourquoi ils ont élu Mahmoud Abbas, qui a fait campagne contre l’intifada.

Abbas est-il un réel pacificateur ? Nous ne le savons pas encore. Il fut décevant pendant la campagne électorale, quand il parada alentour avec les terroristes et promit de les protéger. Il fut décevant de nouveau ce mois-ci quand l’Autorité Palestinienne arrêta trois terroristes à Gaza et les relâcha quelques heures plus tard, une répétition alarmante de la politique d’arrestation d’Arafat : arrêtez les devant les caméras, puis relâchez les par la porte arrière.

D’un autre côté, Abbas a déployé les troupes de l’AP à Gaza, il a ordonné l’arrêt de toutes les attaques, et a repris la coopération sécuritaire avec Israël. Son Premier Ministre a ordonné la collecte de toutes les armes illégales dans les territoires sous contrôle palestinien, bien que, étant donné le chaos laissé derrière lui par Arafat, l’ordre aura autant d’effet que le même ordre émis à Baltimore.

Ce que nous pouvons dire au sujet d’Abbas c’est que alors que nous (bon, disons certains parmi nous) savions qu’Arafat était voué à la guerre perpétuelle, Abbas ne l’est pas. Voilà un début.

Encourageant aussi se trouve être l’attitude des intervenants majeurs d’Egypte et de Jordanie. Ils sont fatigués de l’intifada. C’était une position perdante pour eux deux. L’Egypte ne veut pas d’un Gaza terroriste, et la Jordanie ne veut pas d’une rive occidentale terroriste.

Dans le lourd langage codé de la diplomatie du Moyen-orient, l’Egypte a fait des mouvements significatifs. Elle a insisté pour accueillir le sommet de la paix. Elle a invité Ariel Sharon en Egypte pour la première fois depuis 23 ans. Les ambassadeurs égyptiens et jordaniens retourneront à Tel Aviv. Et si vous regardez de près les photos, vous voyez les drapeaux israéliens flottant publiquement à côté des drapeaux arabes au sommet de Sharm el Sheikh.

Il n’y avait pas de drapeau israélien flottant au dernier sommet auquel participa le Premier Ministre israélien d’alors, en mendiant pathétique de la paix, Ehud Barak, quand il vint mendier auprès d’Arafat de faire la paix peu avant que le public israélien dégoûté ne vote contre lui pour le chasser de son poste.

Barak n’était-il pas le bon gars ? Et Sharon le dur ? Surprise, les Arabes respectent la dureté. Sharon a lancé une invasion massive des territoires palestiniens après le massacre de Pâques en 2002. Les experts occidentaux et les médias furent pratiquement unanimes pour dire que cela n’aboutirait à rien.

Complètement faux. De fait, c’est précisément la contre-attaque agressive d’Israël contre les terroristes palestiniens, couplée à la barrière défensive (qui a prévenu pratiquement toutes les attaques suicides partout où elle a été construite), qui nous a porté à ce point d’espérance.

Avec l’extension de la barrière, les Palestiniens voient l’option stratégique du terrorisme disparaître graduellement. De plus, l’offensive militaire couronnée de succès d’Israël a démontré aux Palestiniens que les prémices de la seconde intifada – qu’Israël démoralisé et terrorisé se rendrait essentiellement – sont fausses.

Essaieront-ils une nouvelle intifada dans le futur ? Ils pourraient. Mais aujourd’hui ils savent ce qu’ils ne savaient pas il y quatre ans. Le coût sera énorme. Et les Israéliens ne plient pas.

La seconde intifada a été menée au nom du vieux slogan la terre contre la paix : le terrorisme s’arrêterait seulement quand Israël accepterait le retrait territorial total aux frontières de 1949, un état palestinien, avec Jérusalem pour capitale, et dieu sait encore quoi. Les Palestiniens n’ont rien obtenu de tout cela. Ils ont eu la mort et la destruction à la place. Qu’est-ce que les Palestiniens exigent aujourd’hui d’Israël en échange d’un cessez le feu ? Que Sharon cesse de chasser et de tuer les chefs terroristes. Pas la terre pour la paix ? La paix pour la paix.

Sharon a donné son accord. Et une trêve fragile a commencé. Ben sûr, à un certain point le Hamas et d’autres groupes terroristes essaieront sûrement de détruire le cessez-le-feu. (Ils ont essayé hier [10 février 2005, ndt] dans le sud de Gaza, en lançant des roquettes et des obus de mortier sur une implantation juive. Heureusement, personne ne fut atteint). A ce stade Abbas – et les Palestiniens en tant que communauté nationale – devront décider s’ils s’en prendront à eux. S’ils le font, ils auront leur état. S’ils ne le font pas, ils sont de retour sur la carte routière pour la ruine.

letters@charleskrauthammer.com

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Emma (Emma) le mardi 15 février 2005 - 21h46:

Israël désavoue le discours de Cukierman au dîner du CRIF

On comprend mieux, à cette aune, la position du gouvernement israélien
Non seulement il est légitimement satisfait de l'amélioration des relations franco-israéliennes au niveau diplomatique et commercial, mais une certaine pression antisémite en France ne le dérange pas outre mesure.

Ce qui explique que le discours d'Ariel Sharon en juillet 2004, appelant les Juifs de France à émigrer en Israël, ait pu agacer le président du CRIF. Voilà que le ministre des affaires étrangères d'Israël "désavoue" le président du CRIF quand celui-ci ne fait que défendre la communauté française qu'il représente. Ce dernier est strictement dans son rôle.

L'Alyah de France a augmenté à 2400 personnes environ en 2004, en progression nette par rapport aux années récentes, alors même que l'Alyah globale en Israël est plutôt en perte de vitesse pour 2004.
Il serait déplorable que l'Alyah ne s'appuie que sur la peur, ou la fuite économique, comme cela s'est produit pour les pays de l'ex-URSS, ou l'Argentine.

Le sionisme doit continuer de s'appuyer sur l'idéal de la construction de l'état juif.
Les dirigeants israéliens ne doivent pas oublier que le judaïsme marche sur deux pieds : Israël ET la diaspora.
L'un renforce l'autre, l'autre soutient le premier dans les "coups durs".
Flagorner une tierce partie pour lui complaire en humiliant l'un des nôtres est un jeu particulièrment dangereux.

M. Silvan Shalom a eu tort de "souffleter" le président du CRIF qui nous défend certes mieux que Villepin et Raffarin réunis.
(le dernier exemple éclatant en date a été le rôle déterminant du CRIF pour l'interdiction de la diffusion d'al Manar, après les palinodies de nos gouvernants, et tous les évènements de 2004 que Roger Cukierman a opportunément rappelés).

C'est sur nos propres forces que nous devons compter.
Et nous ne nous laisserons pas guider par la peur.

Simon Pilczer

voir la dépêche exluvie de POI ci-après à l'URL : http://www.proche-orient.info/xjournal_pol_der_heure.php3?id_article=36573

15 février 2005 / 14 h 52 : Copyright proche-orient.info. Reproduction interdite sauf accord formel de proche-orient.info

EXCLUSIF Israël désavoue le discours de Cukierman au dîner du CRIF

Shalom téléphone personnellement à Villepin, à midi, avant de quitter la France : « Je tiens à te remercier profondément, au nom de mon pays, pour tout ce qui est fait ici contre l'antisémitisme et pour notre collaboration »

Par proche-orient.info contact@proche-orient.info


Le discours de Roger Cukierman au dîner du CRIF, très apprécié par sa base, réprouvé par l'élite au point qu'il introduit peut-être une crise de légitimité, a été reçu comme un soufflet par l'ensemble du gouvernement français. Il a aussi mis dans une situation délicate Israël et son ministre des Affaires étrangères, Sylvan Shalom, qui arrivait précisément à Paris pour une visite qui s'inscrit dans l'incontestable réchauffement des relations bilatérales. Du coup, Shalom n'a cessé de manifester son appui à la politique de lutte contre l'antisémitisme et à ses résultats, pour bien marquer - sans faire jamais allusion à l'incident de samedi dernier - que l'Etat juif n'est en aucune façon exprimé par la bouche de Cukierman.
Mieux. Aujourd'hui même, avant de s'envoler pour Tel Aviv, Shalom a tenu à téléphoner à son « ami » Dominique de Villepin, particulièrement échaudé par les propos du président du CRIF, comme d'ailleurs tous ceux qui, au ministère de l'Intérieur, s'occupent de la communauté juive. D'autant que vendredi 11 février, la veille du dîner du CRIF, lors d'une réunion avec l'ensemble de ses représentants, Villepin avait accédé à toutes les demandes qui lui avaient été présentées, en particulier par Roger Cukierman.

Shalom, au téléphone, n'a pas été avare de compliments, remerciant la France pour sa vigilance et son action, mais plus spécifiquement Villepin lui-même auquel il a rendu longuement hommage, y compris pour son action passée au ministère des Affaires étrangères et son rôle dans le rapprochement franco-israélien. Une manière pour Shalom et Israël de mettre les choses au point, non seulement avec Roger Cukierman, mais aussi avec Michel Barnier. Car Barnier, lorsqu'il est allé se recueillir sur la tombe d'Arafat, il y a quelques jours, y a déposé une couronne de fleurs portant ses seuls nom et prénom, une première diplomatique, semble-t-il, pour un ministre des Affaires étrangères. Ce qui n'est évidemment pas passé inaperçu en Israël.

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Bekhor (Bekhor) le mardi 15 février 2005 - 21h08:

Dans mon précedent message , je voulais dire qu'il y a plus de vingt ans que le recit m'avait été conté par Monsieur Tibi.

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Chelbi (Chelbi) le mardi 15 février 2005 - 20h25:

ya sidi Tubiana
merci de votre réponse. Je ne cherche à blesser personne dans mon courrier: ni vous, ni monsieur Victor Cohen, ni personne d'autre. Je voulais dire simplement qu'il faut faire la part des choses entre les histoires et l'Histoire. Les gens qui ont vécu à la Goulette jusqu'en 1970-75 savent qui je suis et connaissent parfaitement mes positions. J'ai été élevé par mon regretté père dans l'amour de la communauté israélite de Tunisie et c'est lui qui m'a enseigné l'extraordinaire de Sidi Mahrez.
Lorsque les juifs ont quitté la Goulette, ils m'ont laissé seul, complètement seul, noyé dans un océan de douleur. Cette terrible séparation, que j'ai vécue comme la fin du monde, m'a rapproché encore plus de mon père, de sidi Mahrez. Malgré mon origine musulmane, je me suis inscrit dans l'errance du peuple juif. C'est là mon destin et la vérité de ma vie. Pour tout vous dire, je me retrouve dans le destin de Sidi Mahrez et me considère comme juif et musulman. C'est normal:j'étais là, à la Goulette, en 1967, j'étais encore un adolescent et je recevais toute la détresse des voisins et des amis qui s'en allaient et qui voulaient embrasser "Mustapha"avant de partir .Il est vrai qu'il fallait à l'époque plus que du courage pour reconnaître à Israël sa légitimité historique;et c'est ce que j'ai fait. Je l'ai publié du haut de mes 16 ans dans les journaux de l'époque. Je ne veux pas paraître orgueilleux en disant cela. Je souhaite seulement que mon intervention sur harissa soit perçue avec sérénité car il n'y a aucune malveillance dans mes propos envers qui que ce soit. Je poursuis seulement le rêve impossible d'une humanité réconciliée à toutes les humanités... Je présente mes compliments à Harissa qui oeuvre en ce sens. Merci de votre attention
Chelbi

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Bekhor (Bekhor) le mardi 15 février 2005 - 20h36:

Pour ceux qui veulent savoir la source de mon récit sur le proverbe "KANDIL SIDI MAHREZ MEIDAWI KEN AL BARANI":

Il y a plus de vingt un certain Simon Tibi d'origine de Tunisie,m'avait raconté ce récit, a cette époque ce Monsieur avait plus de quatre vingt dix ans, en ce moment je ne sait pas ce qu'est devenu ce cher monsieur Tibi.

Je me rends compte que Monsieur Tubiana a raconté presque la meme Histoire il y a déja quatre ans.

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Bekhor (Bekhor) le mardi 15 février 2005 - 20h16:

pour les Harissiens vivant en Israel, vous aussi je ne vous oubli pas:


un


deux


trois

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Douda (Douda) le mardi 15 février 2005 - 19h13:

La Douda : ( Hak El Ouet International Tracking Station )

Le Ftileur : Île Rousseau,

Et oui Shalom encore un souvenir de Braham sur le Pont de l’Île Rousseau, face au Pont du Mont
Blanc, qui sait ? Peut être s’était il trompé d’arrêt de bus, car celui qui menait à Anières ne passait pas par là, mais par Glacis de Rives !

A cette époque Jeune Douda en culottes courtes, se régalait de l’école buissonnière, au Lycée de
Carthage, histoire de préparer l’avenir,,,

Wnessou El Douda

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Emile_Tubiana (Emile_Tubiana) le mardi 15 février 2005 - 19h21:

C'est très aimable de la part de BAZOOKA Vos gentilles paroles comme:

" l' "organe" Harissa est le site des Juifs d'origine tunisienne vivant dans le monde entier, et pas seulement en France .nous sommes un "organe" tout ce qu'il y a de plus ample / répandu / spacieux / volumineux / déployé "

Les attributs que vous avez donné au sujet d'Harissa ne peuvent que nous faire plaisir. Mais je me dois d'attirer l'attention à tous les Harissiens qui contribuent par leurs écrits et leur lecture que ce site est mis à notre disposition sans que nous contribuons financiellement. Le seul qui a la charge financière et personnelle est notre cher Web Master. A mon avis si tout ce monde qui lit les commentaires et l'accueil riche de toute sorte paye ne serait-ce qu'un dollar par mois ce site deviendra effectivemt un organe qui pourra construire une institution pour préserver justement tout ce bel héritage et deviendra le centre judéo-tunisien du monde. Il rassemblera alors toutes les données de toute la population juive tunisienne éparpillée à travers le monde. Voici le lien de la fondation à qui adresser votre donation;

http://harissa.com/foundation/paiement2.htm

Cet appel est une initiative personnelle d'emile Tubiana

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Claudia (Claudia) le mardi 15 février 2005 - 18h31:

Accusé de dérapage antisémite, le maire de Londres refuse de s'excuser
[15 Feb 2005]
LONDRES (AFP)


En dépit des pressions, le maire travailliste de Londres Ken Livingstone a refusé de s'excuser mardi pour avoir comparé un journaliste juif à un "gardien de camp de concentration", un dérapage qui pourrait nuire à la candidature de Londres pour les JO de 2012.

Ce refus est jugé d'autant plus mal venu qu'il intervient au premier jour de la visite dans la capitale britannique d'une délégation du Comité international olympique chargée d'examiner cette candidature.

"Il serait très facile pour moi de m'appuyer sur la pression médiatique (pour m'excuser) mais je ne vais pas le faire, a déclaré M. Livingstone. Je ne vais pas m'excuser si je ne crois pas avoir fait quelque chose de mal. Je ne vais pas calmer la pression médiatique en mentant".

Depuis plusieurs jours, M. Livingstone refuse de céder aux appels de tous ceux, y compris dans son propre camp, qui lui demandent de s'excuser publiquement.

La tempête médiatique a débuté la semaine dernière après que M. Livingstone eut comparé un journaliste du quotidien londonien du soir Evening Standard, avec lequel il entretient une relation conflictuelle depuis des années, à "un criminel de guerre allemand" alors qu'il s'estimait harcelé de questions.

"Non, je suis juif", lui a alors répondu Oliver Finegold, en se disant offensé d'une telle comparaison.

Et M. Livingstone de rétorquer : "vous l'êtes peut-être mais vous vous comportez comme un garde de camp de concentration". Il a également fait allusion au fait que le journaliste travaillait pour un groupe de presse dont l'un des titres, le Daily Mail, avait exprimé de la sympathie pour les groupuscules fascistes britanniques dans les années 30.

Depuis, le journal mène une campagne contre le maire, réclamant des excuses pour son journaliste. De son côté, M. Livingstone se dit la cible d'une campagne systématique de dénigrement du quotidien.

Le conseil municipal de Londres a réclamé lundi des excuses publiques, ainsi que des organisations juives, des survivants de l'Holocauste, des membres du Labour et la ministre de la Culture, Tessa Jowell.

"La communauté juive mérite des excuses mais par dessus tout les Londoniens méritent des excuses", a affirmé le président du conseil, Brian Coleman.

Downing Street s'est abstenu de tout commentaire sur le sujet.

Le conseil des institutions publiques britanniques, qui a le pouvoir de suspendre le maire de ses fonctions pour un an voire de l'interdire de vie publique pendant cinq ans, a été saisi de l'affaire par le conseil représentatif des juifs de Grande-Bretagne.

Nicky Gavron, adjointe au maire et fille d'un survivant de l'Holocauste, a également appelé M. Livingstone à s'excuser, mais a estimé que ses propos étaient déplacés mais pas antisémites.

"Je ne travaillerais pas une minute pour lui s'il était antisémite", a-t-elle déclaré, rappelant le passé du maire en matière de lutte contre le racisme et les discriminations.

"Je ne crois pas que cela justifie l'utilisation (...) du langage de l'Holocauste et c'est pour cela que je pense qu'il a causé une offense et (...) doit présenter des excuses", a-t-elle estimé.

"Ken le rouge" a été réélu en mai dernier pour un second mandat de maire de Londres.

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Emile_Tubiana (Emile_Tubiana) le mardi 15 février 2005 - 18h29:

Mon Cher Braham, je te prie de ne pas me categoriser car je n'étais ni un Ole ni un Yored mais j'étais parmis les volontaires étrangers que l'on nous nomme "MAHAL" Mitnadve Houtz Laaretz.
A part cela le fait de dire Yordim (qui est péjoratif ) les Israeliens, qui ont besoin de beaucoup de sympatie, éloignent les bons juifs qui ne sont encore pas anti-israeliens. Donc arrêetez de parler des israeliens vivant à l'etranger et respectez ainsi leur décision. "Achré Ha Saméah Béhelko" ( Heureux ce qui sont contents de leur part. Moi personnellement je ferais tout pour aider Israel, mais en aucun cas je n'accepterais d'y vivre dans ce merveilleux pays.

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Emile_Tubiana (Emile_Tubiana) le mardi 15 février 2005 - 18h04:

Ya Si Chelbi, puisque j'avais mentionne mon recit sur la Hara Etounsya je l'affiche encore une fois pour vous donner la possibilite de la lire dans le cas ou vous n'etiez pas en ce tempas la avec nous:

L'histoire de La Hara Etounsya


Sidi Mahrez était un homme pieux et religieux. Il était aussi le conseiller du Bey. Il entrait et sortait dans le palais à sa guise. Il avait une grande influence sur le bey. Tous les jours il faisait croire au bey qu'il priait à la Mèque. Le bey n'avait jamais douté de sa bonne foi. Du temps de Sidi Mahrez, il n'était pas permis aux Juifs de passer la nuit dans la capitale Tunis. Celles-ci était entourée de murailles et avait des grandes portes comme Bab Esuiqa, Bab Saadoun, Bab El Khadra et autres que l'on fermait tous les soirs. Les Juifs faisaient du commerce dans la ville durant le jour et le soir ils devaient sortir de la ville. En ce temps là les juifs habitaient dans les environs de Tunis et dans les villes du pays.La nuit, à l'extérieur de la ville il y avait des bandits qui rodaient partout et s'attaquaient aux Juifs comme aux Musulmans qui étaient plus aisés. Cette situation devenait de jour en jour plus dangereuse et insupportable. Les Juifs voulait à tout prix trouver un moyen de vivre dans l'enceinte de la ville et jouir de la protection des murailles et de la garde du Bey. Les leaders juifs qui faisaient de tout pour obtenir la permission d'habiter dans l'enceinte de Tunis, se conseillèrent entre eux et trouvèrent une solution astucieuse. Ils trouvèrent les meilleurs bijoutiers juifs et leur demandèrent de créer secrètement deux bracelets de femme sans pareil. Quand ces bracelets étaient prêts, ils allèrent voir le bey pour lui remettre un seul bracelet comme cadeau pour sa femme. Ils gardèrent le deuxième bracelet chez eux. Quand il remirent ce merveilleux cadeau, le bey était très content et remercia le groupe ensuite il alla de suite l'offir à sa femme. Celle-ci admira ce bracelet qui était un chef d'oeuvre, tellement il était beau. Le soir quand le bey la rejoigna elle sourit tout en montrant son nouveau bracelet puis elle fit un gémissement qui ne manqua pas d'attirer l'attention du bey. Celui-ci qui était étonné de voir sa femme gémir si profondément lui dit:
-"Ma chère pourquoi gémis-tu?" puis avec un sourir elle fit:
-"Ya Khsara" (Quel dommage!) Le bey étonné de la réaction de son épouse lui demanda:
-"Mais ma chére! Pourquoi ce mot, dommage?" La reine lui répondit:
-"Mon bey quel beau bracelet, c'est dommage que je n'ai pas sa paire. Le bey tout rassurer, et d'une voix tout généreuse lui dit:
- "Ya lella, mais je vais de suite commander le deuxième bracelet." La reine l'embrassa, tellement elle était contente.".
Le lendemain le bey fit convoquer les Juifs qui lui avaient remis ce cadeau. Ceux-ci comprirent que leur tactique adoptée avait bien mordu, ils se pointèrent immédiatement chez le bey à l'heure convenue et firent:
-"Ya sidna que pourrons-nous faire pour vous?" Le bey remercia les Juifs pour ce merveilleux cadeau et leur demanda s'ils pouvaient en commander un deuxième bracelet mais cette foi-ci à son compte.". Puis il ajouta qu'il était prêt à payer le prix qu'ils fallaient. Les Juifs tout heureux firent:
- "Votre Majesté, votre demande est très simple, ce bracelet était fabriqué par un bijoutier dont l'atelier se trouve à la Mèque et ce bijoutier est connu par tous les habitants de cette région. Du reste Sidi Mahrez qui va prier tous les jours à la Mèque, comme il le dit, est bien placé pour vous l'apporter demain après sa prière. Vous pouvez lui dire que s'il avait des problèmes, qu'il vienne nous voir et nous lui remettrons le nom et même l'adresse de ce bijoutier avec nos bonnes recommandations. Le bey tout content de pouvoir satisfaire la reine au lendemain et ne pouvait pas avoir un homme plus fidèle et plus rapide que Sidi Mahrez, et après que les Juifs avaient quitté le palais il convoqua celui-ci. Le lendemain celui- ci.se précipita à voir sa majesté et lui demanda la raison de cet appel. Le bey lui dit:
-" Puisque vous allez tous les jours prier à la Mèque comme vous le dites, je vous prie de me rendre un petit service." Sidi Mahrez tout heureux de pouvoir rendre un service à samajesté le bey lui demanda quel serait ce service. Le bey lui dit:
-"Allez voir les leaders juifs que vous connaissez et ils vous donneront tous les renseignements pour acheter le deuxième bracelet." Sidi Mahrez était un grand ami des Juifs et ceux-ci l'avaient maintes fois prié d'intervenir pour eux auprès du bey, mais sans succès. A chaque occasion ils demadaient à Sidi Mahrez de leur procurer la permssion d'habiter dans l'enceinte de la ville. Malgré l'amitié qui existait entre eux, celui-ci n'avait jamais pris sérieusement le temps de résoudre ce problème. Cette fois-ci Sidi Mahrez avait bien compris que ses amis juifs l'avaient coincé. Il alla les voir et leur demanda:
- "Mais qu'est-ce que c'est que cette histoire du bracelet de la Mèque?" Les Juifs lui répondirent:
-"Cher Sidi Mahrez, avec tous nos respects, cela fait bien des mois que nous vous demandons de parler au bey pour qu'il nous permette d'habiter la ville, hélas nos demandes n'ont jamais eu aucune suite de votre part." Sidi Mahrez se voyait dans l'embarras avec le bey s'il ne pouvait satisfaire ce service,d' apporter le bracelet que Sa Majesté lui demandait. Comme il disait au bey qu'il priait tous les jours à la Mèque il n'avait pas d'excuse de ne pas lui apporter ce bracelet. Sidi Mahrez enfin prit l'affaire très sérieusement et donna sa parole aux Juifs de leur apporter la permission du bey dans quelques semaines, si eux de leur côté lui remettaient le deuxième bracelet. Les Juifs, contents d'avoir réussi leur coup lui remettèrent le bracelet. Le lendemain Sidi Mahrez rentra chez le bey avec le bracelet en main et tout fatigué du voyage imaginaire il fit: "Votre Majesté!" puis il jura en arabe dans ces termes: " Bel Ahram je n'irais plus prier à la Mèque," Ett tout essoufflé il remit le bracelet au bey. Quelques semaines passèrent et voilà que l'occasion qu'il attendait se présenta naturellement. Ce jour-là le bey était d'une excellente humeur, Sidi Mahrez ne laissa pas l'occasion passer et dit au bey:
-"Ya Sidi, que pensez-vous de laisser la Huira des Juifs habiter la ville?" Le bey qui n'avait que de bons souvenirs des juifs, répondit:
-"Vous avez raison, ils sont toujours gentils avec les autorités, pourquoi pas" et il continua:
"Ya Sidi Mahrez, et bien, laissons la Huira juive habiter Tunis." Depuis, le ghetto juif s'appelait "La Hara" ( Hara veut dire quatre, et le mot Huira veut dire quelques-uns) dans ce cas cela veut dire "les quelques Juifs. Depuis ce temps-là, les Juifs avaient construit la Hara qui s'étendait depuis Sidi Khlef jusqu'a Sidi Mardoum. C'est ainsi que le quartier juif était né.
Emile@tubiana.net le 26 avril 2001