Archive jusqu'au 13/février/2005

Discus: ADRA : LES COMMENTAIRES D'HARISSA: Commentaires 2005: Commentaires Fevrier 2005: Archive jusqu'au 13/février/2005
Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Emile_Tubiana (Emile_Tubiana) le dimanche 13 février 2005 - 07h35:

Brahem tres interessant ce que tu as affiche. Le message lu de bas en haut veut dire completement le sens inverse.

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Bazooka (Bazooka) le dimanche 13 février 2005 - 07h01:

Precision importante a Mr. Michel ROMEO:

On vient de celebrer l'anniversaire de la liberation du camp d'extermination d'Auschwitz-Birkenau et non pas "l'anniverversaire de la commemoration de la deportation".

J'espere que d'autres auront rectifie a ma place.

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par A_Soued (A_Soued) le dimanche 13 février 2005 - 06h05:

BAHA-I OU TOTALITAIRE, QUI EST ABOU MAZEN ?

Mahmoud Abbas, alias Abou Mazen, le président élu de l'Autorité Palestinienne, vient de prendre un certain nombre de mesures pour asseoir son autorité en limogeant des chefs de la police incompétents et en menaçant de démettre son premier ministre Qorei. Il a donné ordre à ses médias de changer de langage vis à vis d'Israël. Mais un organe comme Arouts 7 continue à se poser des questions quant à la personnalité d'Abou Mazen (voir ci-dessous un article sur le sujet "quel rôle joue Abou Mazen?")

Selon Michel Gurfinkiel, journaliste, Abou Mazen viendrait du milieu "baha-i" (hérésie shiite), Ceci est rapporté par le bulletin 328 de France-Israël (4ème trim 2004). D'après eux, cette appartenance expliquerait son attitude ambiguë et sa préférence pour des actions discrètes qui ne heurtent pas de front l'adversaire.

De notre point de vue, l'éducation et l'expérience de Mahmoud Abbas acquises à Damas et à Moscou restent dominantes dans sa réflexion et cet homme réagirait plutôt comme un soviétique que comme un "Baha-i" (il portait la toque russe aux funérailles d'Arafat). Il ne faut pas oublier non plus qu'il a développé à Moscou une thèse négationniste en ce qui concerne la shoah, ce qui ne reflète en rien un esprit pacifiste.

Selon de nombreux spécialistes (le chef du centre Baha-i de Haifa, le professeur Moshé Sharon, spécialiste de cette religion,…) et l'intéressé lui-même, il s'agit d'une fausse rumeur, voire une calomnie répandue soit par le Mossad, soit par des adversaires intégristes du Hamas.

Néanmoins je vous livre ci-dessous une partie de mon chapitre sur la shia'h (schisme religieux) en Islam qui parle des Baha-is. Le texte ci-dessous est tiré de mon livre "la révolution des Messies" - L'Harmattan 2000. Les baha-is sont plusieurs millions dans le monde et ils prônent des doctrines pacifistes.

Albert Soued.

QUEL RÔLE JOUE ABOU MAZEN ?

Arouts 7 - 08 Février 2005

Alors que les médias relatent avec un enthousiasme, quelquefois mesuré, la fameuse rencontre entre Ariel Sharon et Abou Mazen à Charm-El-Cheik, l’orientaliste Yehoshoua Méiri donne un aperçu plutôt différent de la situation.

Il a en effet révélé à la rédaction d’Aroutz Shéva en hébreu que le nouveau chef de l’Autorité palestinienne avait été invité récemment à se rendre à Téhéran. Il a ajouté que ce dernier souhaiterait convaincre les dirigeants iraniens de ne plus mettre leur veto ‘’terroriste’’ sur le processus diplomatique en cours dans la région. Les Iraniens ont invité Abou Mazen la semaine dernière et les Américains ont été immédiatement informés de cette proposition.

Pour Méiri, Abou Mazen caresse l’espoir d’arriver dans quelques semaines à Washington avec en poche un message des autorités iraniennes dans lequel elles se déclareraient prêtes à accepter la poursuite du processus dans la région. Abou Mazen espèrerait, par ce moyen, éviter toutes les étapes prévues au départ par la Feuille de Route et soumettre Israël à des pressions internationales.

Les points essentiels du plan d’Abou Mazen ont déjà été transmis aux autorités iraniennes la semaine dernière par l’intermédiaire de l’ambassadeur d’Iran à Amman. Après avoir reçu le message, les Iraniens ont permis aux organisations terroristes dont ils dirigent les opérations d’accepter un ‘’cessez-le-feu’’ de deux mois. Cette mesure a incité l’administration américaine à publier vendredi dernier un communiqué dans lequel elle annonçait qu’elle n’envisageait pas pour le moment d’offensive contre les installations nucléaires d’Iran.

Abou Mazen arriverait alors à Washington avec une autre promesse de Téhéran. Les dirigeants iraniens pourraient entamer des pourparlers sur leur force nucléaire en posant comme condition qu’Israël soit également soumis au contrôle de ses réacteurs atomiques. Cette exigence serait alors soutenue par tous les pays arabes et par l’Union européenne.

Toutes ces démarches entreprises par Abou Mazen concordent, toujours selon Méiri, avec le plan dont il a exposé la teneur pour la première fois le 19 janvier 1991 lors d’une conférence de la Ligue arabe au Caire. Selon ce programme, ‘’il est possible d’éliminer Israël, par des moyens pacifiques, en 15 ans’’. La stratégie iranienne mise en place à l’heure actuelle s’inscrit parfaitement dans le cadre de ce plan. Ariel Sharon est considéré dans ce contexte comme ‘’la dernière cartouche dans le chargeur d’Israël’’.

Lors d’un entretien avec Ahmed Bacher à Gaza, il y a à peine deux semaines, au cours de discussions sur une trêve provisoire (qualifiée de Houdna), Abou Mazen s’est exprimé ainsi : «Nous n’avons aucune chance contre Sharon en poursuivant les attentats, étant donné qu’il a le monde entier à ses côtés à ce sujet. Nous devons traverser sans heurt la période de Sharon et par la suite mettre à exécution notre grand plan». Abou Mazen aurait également affirmé :’’Si vous me laissez suivre la voie que j’ai proposée, dans 10 ans, Israël n’existera plus’’. A D. ne plaise ! CDP

LA MYSTÉRIEUSE PORTE DES "BABISTES"

Mille années lunaires après l'occultation de l'imam Moh'amed ibn H'assan, l'approche de l'an 1260 de l'hégire, ou 1844, donna un espoir insoupçonné aux masses shii'tes en Iran. Profitant de cet engouement, Sayed A'li Moh'amed, un mystique de l'école "Shaykhiste" (voir ci-dessous) revendique à 25 ans, à Shiraz, le titre de "Bab", soit la porte à l'imam caché. Ayant rassemblé de nombreux fidèles, il annonce, quatre années plus tard, qu'il est lui-même l'imam occulté qui réapparaît pour abroger le Coran et les lois des autres religions, et pour instaurer un nouveau cycle prophétique universel. Brillant, il apportait avec beaucoup de charisme des réponses subtiles à toute question théologique. Il écrit un nouveau livre saint appelé "bayan", la révélation, qui devait remplacer le Coran. Sa secte abolit la polygamie et le concubinage entre autres, et prône l'unification des religions. Son apparition engendra de violentes manifestations pour et contre lui au point que le shah Nasr-el-Din s'en est ému et le fit fusiller à 31 ans comme hérétique. Cinq mille fidèles périrent lors de ces événements et, parmi eux, une poétesse portant le joli nom de "prunelle de l'œil".

Cet illuminé avait pris soin d'annoncer avant son exécution l'arrivée prochaine d'un autre personnage messianique, sans le nommer. Un disciple inconnu Mirza H'ussein A'li Nouri se déclara à ses adeptes en 1863, puis publiquement trois ans plus tard, comme celui qui a été annoncé par le "Bab". Il prit le titre de Baha-oullah ou "Gloire de Dieu" et se sépara de l'Islam, revendiquant l'universalisme d'une nouvelle religion, le "baha-isme". Il est jeté dans la prison d'Acre jusqu'à sa mort. On compte aujourd'hui quelques millions de fidèles dans le monde entier avec un centre international majestueux à H'aifa, à trente km au sud d'Acre.

Notons que le "shaykhisme" d'où est issu le "babisme" est une école de la shia'h qui se distingue à la fois par une extrême vénération de l'imam caché, frôlant l'idolâtrie, et par la conception d'un monde intermédiaire, analogue à celui de la Qabalah, appelé "H'ourqalya", monde des archétypes, une façon d'expliquer tous les paradoxes. Si l'imam qui réapparaît n'a aucune ressemblance avec l'imam caché, c'est qu'il est son archétype transformé. Ce n'est pas le corps physique du prophète Moh'amed qui s'est envolé vers Jérusalem, mais son archétype, ou corps subtil du monde intermédiaire. "H'ourqalya" est aussi un moyen d'expliquer l'immanence de Dieu dans le monde créé par rapport à sa transcendance. Aux professions de foi de la shia'h, le shaykhisme ajoute la croyance dans un troisième intermédiaire, en plus de Moh'amed, sceau des prophètes, et de l'imam caché devenu Mahdi: le "Bab", un disciple parfait, le "quatrième pilier" qui ouvre la porte de l'Intelligence, le Dieu-Un étant le premier pilier. On notera la similitude avec les quatre mondes séphirotiques de l'Arbre de Vie.

Le "babisme" s'inspire largement de cette doctrine, et après lui, le baha-isme. Inconnaissable dans son essence, Dieu a créé le monde, puis il a confié aux Imams successifs "un certain pouvoir créateur", à travers le monde intermédiaire de l'esprit. D'où l'importance des chiffres et des lettres dans la révélation de cette secte, ainsi que l'exégèse symbolique. Élevé à un niveau quasi divin, l'imam a besoin d'une "porte" pour communiquer avec le commun des mortels, d'où le "Bab". Voici quelques transformations apportées au rite musulman: l'année a dix neuf mois de dix neuf jours; le culte public et la prière sont abolis; le rituel de pureté est allégé et la condition de la femme nettement améliorée; le capital et le revenu sont taxés pour subvenir aux besoins des pauvres et, en conséquence, la mendicité est interdite…

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Email (Email) le dimanche 13 février 2005 - 05h32:

bonjour,

je ne suis ni juif ni tunisien ,pourtant j'ouvre souvent votre site pour prendre vos recettes et c'est toujours un regal

votre cuisine est a votre image, colorée, conviviale, chaleureuse

BRAVO

B.L

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Email (Email) le dimanche 13 février 2005 - 05h10:

bonjour a tous

certains amis m'ont demande de leur envoyer un site ou on pouvait voir le Kotel a jerusalem en direct le meilleur site qui existe est : http://thekotel.org/cameras.asp
il est en hebreu mais il vous suffit de cliquer sur une des 3 cases a droite de l'ecran ou sur celles de gauche et vous verrez divers aspects de la place du Mur des lamentations - ( le Kotel Hamaaravi) de Jerusalem en clikant en dessous a gauche de limage , vous mettez en plein ecran !
voila si cela vous fait plaisir profitez en :-)
bonne journee

dany

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Email (Email) le dimanche 13 février 2005 - 05h05:

LETTRE AUX DESCENDANTS DU PEUPLE DE DIEU.

Bonjour à vous descendants du peuple élu. Après la commémoration de l’anniversaire de la déportation à Auschwitz, quelque chose me pousse à vous faire parvenir ces quelques mots qui n’ont pas pour objectifs de porter accusation, encore moins de remuer le couteau dans la plaie, mais, s’il est encore possible, de pousser à la réflexion et à la réaction.

La cérémonie a été grandiose, les moyens financiers colossaux pour raviver une période triste, très triste de l’histoire qui a provoqué chez moi ce désir.

Deux faits mont profondément choqués au delà des atrocités et, qui ont certainement choqués le Dieu qui a combattu l’adversaire en Egypte, conduit les Pères à travers la mer rouge et le désert pendant quarante années, protégés jusqu’à leur installation dans la terre promise.

La première, c’est d’avoir entendu un Juif sur antenne 2 au cours d’un débat de clôture de la cérémonie dire ceci : on fait certes beaucoup, mais pas assez pour éviter ce qui se passe sur le terrain !!

La seconde, c’est d’avoir vu des dirigeants religieux et responsables Juifs quémander auprès des politiques des mesures pour une amélioration des relations dégradées qui se développent de nos jours !

Certes, ces réactions humaines sont légitimes. Mais que peuvent faire les politiques pour l’amélioration de la destinée de votre peuple, sinon que des promesses ? Leurs prédécesseurs savaient ce qui se passait à Auschwitz, qu’ont-ils fait ? Qui d’autre que le Dieu d’Abraham peut sauver ceux qu’Il a appelé ?

Comment, le peuple qui a été appelé à être la LUMIERE du monde puisse demander à ceux qui sont dans les TENEBRES de prendre des mesures pour améliorer sa situation ? Cela m’a attristé et, CERTAINEMENT attriste le Dieu d’ABRAHAM, d’Isaac et de Jacob!

Peuple de Dieu, vous n’avez pas été appelé pour vous faire une réputation de dominateur commercial et économique de ce monde, « image très largement répandue ». Vos Pères l’ont fait avant vous et, ils ont TOUT perdu, jusqu’à la vie. Parce qu’ils avaient OUBLIE l’essentiel. REFLECHISSEZ.

Vous avez été appelé pour une mission BEAUCOUP PLUS IMPORTANTE, que vous semblez ne plus connaître, ne plus respecter au point d’être découragé et d’implorer la pitié auprès des hommes !

Pendant l’holocauste, vos Pères ont supplié Dieu de les sauver de cette barbarie. Ils n’ont pas été entendus, pourquoi ? Le Créateur n’était-Il pas capable de le faire ? Lui qui a protégé Chadrak, Méchak et Abed-Négo dans la fournaise ardente chauffer sept fois plus qu’à Auschwitz! Certainement qu'Il pouvait le faire, mais, Il n’était pas présent dans ce lieu, il y avait un autre dieu.

Ceux qui sont sortis d’Auschwitz, très amoindris, mais vivants n’avaient semble t-il plus la foi ! Ce sentiment semble être le même aujourd’hui. La peur semble être un état qui affecte profondément la communauté en ce moment. Pourtant, il ne devrait pas en être ainsi. Ne pouvez-vous pas dire comme Elisé « n’ayons pas peur, car, ceux qui sont avec nous SONT PLUS NOMBREUX qu’eux ». Regardez vers l’armée des cieux, descendant du peuple de Dieu.

Plus jamais ça disent les hommes ! Qui faut-il croire ? Les hommes ou le Créateur qui a dit que: dans les derniers temps, la détresse sera plus terrible que tout ce qu’on a connu depuis le commencement du monde! Les nuages pointent à l’horizon. Les gouttelettes commencent à tomber. Qui préservera le peuple appelé des conséquences de ces prédictions ? Est-ce le Président d’un pays amis ? Des promesses humaines ? SEUL le Dieu créateur est capable de PROTEGER, CEUX QUI LUI SONT FIDELES, CEUX QUI LUI OBEISSENT.

C’est une certitude qu'Il a démontrée dans le passé et, qu’Il est toujours disposé à accomplir aujourd’hui. Alors, peuple de Dieu, descendant du Père Abraham, vous qui avez été appelé à être la LUMIERE du monde que faites vous pour obtenir la protection promise ?

Relevez la tête. Regardez en haut. Celui qui a créé toutes ces choses ne vous a pas abandonné. Revenez à lui et CERTAINEMENT, Il vous PRESERVERA. Bon courage.

Pointe à Pitre le, 31 janvier 2005
Michel ROMEO.

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Email (Email) le dimanche 13 février 2005 - 04h56:

Pourriez-vous me dire comment je puis me procurer le texte de la conférence de Renan intitulé : l'Islamisme et la science, que vous signalez à la fin de votre page web?

Je vous remercie d'avance



Daniel BONINO

VARETZ

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Email (Email) le dimanche 13 février 2005 - 04h53:

ANTISÉMITISME
Djamel Debbouze se désolidarise de Dieudonné

Les présidents des associations juives de France ont été reçus hier par le ministre de l'Intérieur, Dominique de Villepin, qui leur a confirmé le déclin des actes antisémites depuis juillet 2004 et leur a promis de ne pas baisser la garde. Ces responsables ont évoqué devant lui un nouveau dérapage de l'humoriste Dieudonné lors de son dernier show au Zénith. Joint par Le Figaro, l'acteur Djamel Debbouze, soutien de Dieudonné jusqu'ici, se désolidarise aujourd'hui «de propos intolérables».
C. G.
[11 février 2005]


Dieudonné a perdu un fan. Djamel Debbouze a décidé de ne plus cautionner les dérapages de l'humoriste. «J'ai soutenu Dieudonné dans son combat pour la liberté d'expression, contre les extrémistes et pour les Noirs, commence-t-il. Je pensais à cela quand j'ai lancé : «Tu dis tout haut ce que tout le monde pense tout bas». Cette phrase, Djamel Debbouze l'a prononcée il y a trois semaines sur la scène du Zénith parisien, lors d'un spectacle au cours duquel Dieudonné a fait huer par le public des personnalités juives du show-biz et des médias et alimenté le fantasme d'une France livrée aux «sionistes».


«J'ai compris, depuis, qu'on ne pouvait pas rire de tout avec tout le monde», poursuit Djamel Debbouze. Il n'a vraiment réalisé que lorsqu'il a visionné, après le Zénith, la cassette d'une émission d'Ardisson dans laquelle Dieudonné insinuait que les Israéliens avaient répandu le sida en Afrique. «Il s'est enfermé dans un personnage qu'il n'arrive plus à quitter. Ce n'est pas possible qu'il croit que les Israéliens ont inoculé le sida aux Africains. En tout cas, moi, je me désolidarise de ces propos intolérables.»


Cette défection devrait renforcer le personnage d'opprimé qu'affectionne Dieudonné et lui valoir une cohorte de nouveaux fans : des anticensures de tout crin, des militants pro-Palestiniens, des déclassés qui se sentent humiliés. Qu'il éreinte les «juifs négriers reconvertis dans la banque» (interview au Journal du dimanche) ou mime un rabbin faisant le salut hitlérien (émission de Marc-Olivier Fogiel sur France 3), ces fans apprécient qu'il brise «le monopole de la douleur» que se serait octroyé le «lobby juif», affirme ainsi Denise, professeur d'histoire à Paris. «C'est salutaire de s'élever contre un certain lobby», commente Rachid, chef d'entreprise des Hauts-de-Seine, qui n'a pas digéré la fausse agression antisémite du RER B. «Y'a pas eu que la Shoah. Qui parle du massacre de 45 à Sétif, ou de l'esclavage ?», regrette ce Franco-Algérien qui a voté pour la liste Euro-Palestine de Dieudonné aux européennes.


Pour les pro-Palestiniens, l'accusation d'antisémitisme ne serait qu'un artifice pour le censurer. «Ils veulent faire interdire les sketches car ils cautionnent les massacres opérés par les Israéliens», assure Justine, étudiante à Jussieu. Pour Miloud, éducateur en banlieue parisienne, «les jeunes écoutent de plus en plus» Dieudonné parce qu'«il est comme eux : un black qu'on veut faire taire».

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Douda (Douda) le dimanche 13 février 2005 - 02h51:

La Douda : ( Hak El Ouet International Tracking Station )

Le Ftileur : Pour Bekhor,

Bonjour Bekhor, et merci de votre question concernant la Berbère portant en pendentif l’Etoile A Six Branches.

A l’époque de Carthage bien avant la destruction du Temple de Salomon, les Hébreux vivaient en
bonne entente avec les Phéniciens, bien que leurs conceptions de la religion fussent diamétralement opposées, car si les premiers étaient monothéistes, les seconds étaient des païens.

Leur entente fut cordiale et emprunte d’une grande tolérance, car il ne faut pas oublier que c’est Hiram roi de Tyr qui envoya vers Salomon, ses meilleurs architectes et ouvriers bâtisseurs, afin de l’aider à construire le Temple de ses rêves à la Gloire de l’Humanité.

Depuis Carthage les Hébreux découvrirent les Berbères autochtones qui peuplaient l’Ifricaya, au demeurant païens mais pas comme les Phéniciens, et que ces mêmes Hébreux entreprirent de convertire au judaïsme.

L’entreprise fut à tel point couronnée de succès, qu’en peu de temps la Tunisie fut presque entièrement judaïsée mais seulement au sens religieux du terme, avec cependant des variations de la pratique religieuse matinées de rites païens, dénoncée en son temps par Maimonide lors de son passage à Djerba.

Plus tard certains de ces “Judaïsés” se convertirent au Christianisme, puis à l’Islam, alors quoi de plus normale que des bijoux ou des ornements, ( représentant pour les femmes un capital- héritage qui se transmettent de mères en filles), aient transcendé les siècles tout en restant intactes, portant des symboles souvenirs de ces temps lointains, dont l’être qui les arbore a perdu le sens même de leur
signification symbolique, et de ce qu’il représente pour les contemporains au sujet du Judaïsme ?

On rencontre ces persistances ornementales dans des contrées les plus diverses ( Europe, Afrique, Asie), là où les Hébreux ont essaimé parmi ces peuples, leurs cultes ainsi que leurs cultures, où le sens même des rites et symboles qui leur sont attachés s’est perdu dans la nuit des temps, ce qui pour autant ne fait pas d’eux des Juifs.

La réponse n’est pas plus compliquée que cela.

Bien à vous,

Wnessou El Douda

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Braham (Braham) le samedi 12 février 2005 - 21h43:

Je viens de recevoir ce message. Je ne sais pas qui l'a redigé, à vous de juger.

A lire attentivement jusqu'au bout. Un discours en cache toujours un autre.
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Dans l’autorité palestinienne, nous accomplissons ce que nous promettons.
Seuls les imbéciles peuvent croire que
Nous ne lutterons pas contre le terrorisme.
Parce que, il y a quelque chose de certain pour nous :
L’honnêteté et la transparence sont fondamentales pour atteindre nos idéaux.
Nous démontrons que c’est une grande stupidité de croire que
Les mafias continueront à faire partie du paysage palestinien comme avec arafat.
Nous assurons, sans l’ombre d’un doute, que
La justice sociale sera le but principal de notre devoir.
Malgré cela, il y a encore des gens stupides qui s’imaginent que
L’on puisse continuer à gouverner
Avec les ruses de la vieille politique « arafatienne »
Quand nous assumerons le pouvoir, nous ferons tout pour que
Soit mis fin aux assassinats de civils innocents juifs
Nous ne permettrons d’aucune façon que
Nos enfants meurent en martyr
Nous accomplirons nos desseins même si
Les réserves économiques se vident complètement
Nous exercerons le pouvoir jusqu’à ce que
Vous aurez compris qu’à partir de maintenant
Nous sommes la « nouvelle autorité palestinienne»
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Maintenant le relire en commençant par la fin.

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Maurice (Maurice) le samedi 12 février 2005 - 21h17:

OUI IL FAUT INSTRUIRE DE L'HISTOIRE POUR LES JEUNES JUIFS POUR QU'ILS SACHENT SOUS QUEL JOUG VIVAIENT LEURS PARENTS AVANT LA COLONISATION
Interview de Masri Feki

Masri Feki, bonjour. Nous voulons aborder avec vous quelques thèmes importants. Une première question. Vous êtes d’origine égyptienne ou Egyptien ?

Je suis Egyptien, de nationalité et de culture. De culture arabophone ! je préfère parler de monde arabophone plutôt que de monde arabe. Il y a des pays qui sont arabophones mais qui ne sont pas arabes.

Pouvez-vous nous préciser cela ?

Il y a des pays dans le monde dont la langue officielle est l’arabe mais dont la culture ne l’est pas. L’Egypte, par exemple, est un pays qui a sa propre culture, son propre nationalisme. Le concept de « pays arabe » n’est apparu officiellement qu’en 1937 en Egypte dans un discours du Premier ministre wafdiste Nahas Pacha, sous le règne du roi Farouk Ier. Cela fut donc avant la proclamation de la République qui a suivi le coup d’état du colonel Nasser. L’Egypte a toujours été perçue comme un pays indépendant qui cherche bien évidemment à collaborer avec ses voisins du Moyen-Orient.

L’Egypte a donc depuis longtemps une spécificité ?

A l’heure où les pays d’Afrique du Nord, d’une part, n’avaient pas encore obtenu leur indépendance et le Moyen-Orient, d’autre part, s’apprêtait à entrer dans le Pacte de Bagdad, l’Egypte se sentait seule, encerclée ou du moins isolée. Le Pacte de Bagdad, soutenu essentiellement par la Grande-Bretagne et son vassal turc, à l’époque, faisait peur aux dirigeants égyptiens qui trouvaient dans le « régionalisme arabe » une ultime alternative. La création de l’Etat d’Israël en 1948 et la séparation du Soudan en 1956 ont accentué la pression sur l’impérialisme des dirigeants égyptiens de l’époque. Avec Nasser, le panarabisme a permis au Caire de prendre la place de Bagdad et de devenir une force régionale.

Est-ce que ce pays est influencé par un passé, une histoire qu’on pourrait qualifier de musulmane ? Les Français connaissent les Pyramides, le temple de Kheops, toutes choses qui existaient avant la venue de l’Islam

L’occupation a imposé l’Arabe comme langue officielle, comme cela a été le cas en Afrique du Nord, en Iran et jusqu’en Asie centrale.

Vous employez clairement le mot d’occupation

Pas seulement moi. Même en Arabe, on parle d’invasion, de conquête, c’est-à-dire de « Fatah ». Il y a eu une armée étrangère, venue d’Arabie, avec des hommes d’Etat, des militaires et des religieux qui ont été chargés d’administrer l’Egypte. Les Egyptiens n’ont jamais été chargés de responsabilités dans leur pays. Cette tradition s’est perpétuée jusque sous l’occupation ottomane. Les Egyptiens n’avaient pas le droit d’administrer le pays. La dynastie turque, d’origine albanaise dit-on, de Mehemet Aly Pacha, n’a jamais attribué une quelconque responsabilité aux Egyptiens jusqu’au point de confier les portefeuilles les plus importants à des Arméniens ou des Grecs ce qui démontre bien sa méfiance du peuple. Malheureusement pour nous, la première fois que des Egyptiens ont été appelés aux affaires, ce fut sous Nasser.

On a tous en mémoire ces livres de Gilbert Sinoué qui parlent de la première campagne de Napoléon

La campagne française en Egypte a beaucoup marqué l’inconscient collectif égyptien. Même dans les manuels scolaires arabophones, l’histoire contemporaine de l’Egypte, mais aussi du Moyen-Orient, débute en 1798, c’est-à-dire avec la campagne de Napoléon. Pour la première fois en Egypte, des tribunaux civils ont été créés. Les Coptes (chrétiens d’Egypte) qui ne constituent pas une minorité ethnique en Egypte mais une minorité religieuse, ont participé à l’administration civile du pays. Pour la première fois, l’idée de l’indépendance a germé dans l’esprit des Egyptiens durant la campagne de Napoléon.

L’idée de nation égyptienne, d’indépendance, est issue des conquêtes napoléoniennes ?

Tout à fait. Cela a véritablement commencé en 1798. La campagne napoléonienne a marqué l’histoire de l’Egypte. C’est entre 1798 et 1801 qu’ont émergé les premiers « salons de réflexions » ou les « salonat », comme on dit en arabe, qui ont donné naissance à une vision nouvelle de l’Egypte comme Etat-nation. Cette période marque aussi la fin du règne des mamelouks turcs.

Actuellement, parlons du sort des minorités en Egypte et plus généralement au Moyen-Orient, étant bien entendu que nous parlons de minorités religieuses et non ethniques

En Egypte, il y a plusieurs minorités de confession chrétienne. En l’absence de chiffres officiels, nous pouvons cependant dire que les Coptes orthodoxes constituent la plus forte minorité.

Pourquoi n’y a-t-il pas de chiffres officiels ?

Parce que le pouvoir considère actuellement ces chiffres comme un secret d’Etat et refuse d’en parler de peur de porter atteinte, dit-il, à l’unité du pays ! Parler de chiffres des minorités n’est pas sans conséquences. Cela pourrait impliquer par exemple une répartition des postes au Parlement. Cela pourrait aboutir à un phénomène que le Liban a connu…

Une cassure dans la société ?

Tout à fait. Mais il y a aussi d’autres minorités catholique, protestante et bahaïe, cette religion issue de l’islam chiite présente notamment en Haute-Egypte.

Ce sont les mêmes qui sont en Israël et qui sont bien implantés et accueillis à Haïfa, notamment ?

Exactement. A la différence près qu’en Egypte, la religion bahaïe est interdite depuis le décret N°263 de Nasser en 1960 qui interdit officiellement les sectes en Egypte. Ce décret qui considère le bahaïsme comme une secte déviante interdit aux membres de la communauté bahaïe de se réunir, de se marier, d’avoir des propriétés, d’hériter.

Même d’hériter ?

Tout à fait. Mais vous savez que même aujourd’hui, un musulman qui quitte sa religion, un apostat dit-on, ne peut plus hériter, entre autres, quand il n’est pas puni de mort. L’héritage en Egypte se réfère non à la loi civile mais à la Charia. L’Egypte n’est évidemment pas un pays qui applique la Charia dans tous les domaines, mais le droit civil s’inspire de la Charia. Dans le droit de la famille, c’est la charia qui s’applique.

Et cela s’applique aujourd’hui aux minorités non musulmanes ?

Exactement. A titre d’exemple, en cas de décès d’un père de famille, le fils hérite deux fois plus que la fille.

Au mépris de toute égalité ? Ce n’est donc pas uniquement sur le plan religieux. C’est aussi une question d’égalité Homme-Femme devant la loi.

Absolument. Prenons l’exemple du divorce. Il y a eu une petite révolution ces dernières années pour que la femme obtienne le droit de divorcer, c’est la fameuse loi du « Khol’ » qui a suscité de grands débats. Mais cela n’a pu se faire qu’au prix de grands affrontements entre l’Etat et les islamistes. Il y a donc eu un compromis. C’est ainsi que la femme a le droit de divorcer s’il est prouvé que son mari la battait régulièrement ou a eu une autre épouse sans le consentement de la première. Dans ces cas, par exemple, la femme peut obtenir le « khol’ », ou le divorce, mais en revanche, elle abandonne tous ses droits.

On est loin du divorce à l’amiable, dites-moi ! On voit bien l’influence que peut avoir la dhimmitude. Est-ce que cette idéologie, car c’est bien ce dont il s’agit, est-ce que cette idéologie est encore présente au Moyen-Orient ?

Tout d’abord, le mot dhimmitude veut dire « soumission ». La soumission de la minorité à la volonté de la majorité. C’est une conception de la démocratie. Ne nous y trompons pas. Lorsqu’au Moyen-Orient, on vous parle de démocratie, c’est à cela qu’on se réfère. La démocratie est la dictature de la majorité, mais sans que la ou les minorités aient le moindre droit. La représentation d’une minorité importante dans les instances décisionnaires de l’Etat pourrait porter atteinte à l’ « unité de la nation » et rappellerait l’absence totale de contre-pouvoirs dans cette conception de la démocratie.

La dhimmitude est plutôt vue comme une protection, non comme une soumission. Une protection des minorités en qui on ne peut pas avoir confiance. Ils n’ont pas la même langue ; en Egypte, au départ, c’était le copte, en Iran, le persan... Ils ne peuvent pas faire l’armée. Ils ne peuvent pas participer à la guerre sainte, au Djihad. Le Djihad est une obligation religieuse pour un musulman. Un non-musulman ne peut donc y participer. Pour remplacer cela, il doit payer un impôt, la djizia, une taxe pour qu’on les protège. Il y a eu dès le départ une distinction entre le musulman et un non musulman. Mais cela a eu d’autres conséquences dans de nombreux domaines comme le droit de la famille ou le droit du travail.

Actuellement, les non musulmans peuvent-ils faire partie de l’armée égyptienne ?

Officiellement, les Coptes peuvent faire partie de l’armée. Ils ont le droit d’avoir des représentants au Parlement. Mais dans la réalité, ils sont sous-représentés, sur 444 députés il n’y a que 2 Coptes, ils ne représentent que 1.5% des emplois dans la fonction publique et sont quasiment exclus des hauts échelons de l’armée et de la magistrature alors que les estimations courantes quant à leur représentation par pourcentage varient entre 12 et 25 % !

Exclus aussi des postes à responsabilités ?

Un non musulman ne peut devenir gouverneur ou doyen d’une faculté. Si vous ajoutez le fait qu’il n’y a aucun chiffre officiel des minorités, il n’y a aucune obligation pour l’Etat de les faire participer à la vie civile. Je voudrais aussi souligner qu’à l’instar des chrétiens libanais, syriens et palestiniens vivant dans les territoires disputés administrés par l’Autorité Palestinienne, très nombreux sont les Coptes qui ont choisi de vivre à l’étranger. Plus des trois quarts des Egyptiens qui vivent à l’étranger sont de confession chrétienne.

Il y a quelques jours, il y a eu une manifestation à Paris pour la protection de la minorité copte en Egypte. Pourquoi ? Est-elle persécutée, malmenée ?

On peut parler de persécutions de la part des islamistes. Mais il faut dire aussi que l’Etat n’intervient pas. Bien sûr, la pire des hypothèses serait de dire que l’Etat cautionne les islamistes. Je pense que les trois forces qui pèsent sur l’Egypte sont l’opinion publique, l’Etat policier et le clergé islamiste. On ne voit donc pas, à moins de se mettre en danger, un gouvernement aller contre les agissements des islamistes sauf si ces derniers le menacent directement comme la Gamma islamiya en 1993. Il suffit que deux de ces trois pouvoirs s’entendent pour qu’ils puissent diriger le pays.

Peut-on parler d’illégitimité du régime de Hosni Moubarak ?

En Egypte, en réalité, il n’y a pas d’élection, uniquement des référendums. Chaque fois que le mandat du Président prend fin, les citoyens sont appelés à dire oui ou non, mais il n’y a pas de candidat d’opposition. Lors du dernier référendum, le gouvernement se félicitait que le taux de participation ait atteint les 18 %. Dans certains pays occidentaux, si le taux est inférieur à 50 %, les élections sont déclarées nulles. En Egypte, le pouvoir ne représente pas la population et n’a donc aucune légitimité.

Pouvez-vous nous dire où en sont les Droits de l’Homme ? Où en sont, par exemple, les droits des minorités sexuelles, des homosexuels ?

En Egypte, l‘homosexualité n’est pas vue comme une orientation sexuelle différente, mais comme une perversion, un comportement déviant. Tout ce qui touche au sexe est tabou. Prenons un exemple concret : il n’y a pas très longtemps, on ne pouvait pas donner des estimations claires du taux d’excision. Lors d’une conférence tenue en juin 2003 au Caire, organisée par le Conseil national de la maternité et de l'enfance, en coopération avec plusieurs ONG égyptiennes et européennes et avec la participation de représentants de l'ONU, Madame Moubarak, l’épouse du Président de la République, a estimé à près de 97% le nombre des femmes égyptiennes excisées.

C’est un chiffre énorme ? Comment peut-on le croire ?

C’est un chiffre qui fait peur aux féministes. Dix ans plus tôt, on parlait de 50% de femmes excisées. Aujourd’hui, le chiffre est porté à 97%. Cela ne veut pas dire que l’excision se pratique aujourd’hui plus qu’il y a dix ans mais que les personnes communiquent plus entre elles, que la parole se libère. Il y a une ignorance sur les chiffres réels et nous en sommes réduits aux suppositions, d’où les inexactitudes permanentes des estimations.

Sur le plan plus large du Moyen-Orient, comment qualifieriez-vous la situation des Droits de l’homme ? Sont-ils respectés ?

Majoritairement, au Moyen-Orient, le courant le plus influent à l’heure actuelle est le courant islamiste. Cela est essentiellement dû à l’échec du panarabisme qui n’a pas réussi sous Nasser et qui s’est effondré avec Saddam Hussein. La tentation nationaliste socialisante de l’époque de la Guerre froide a fini par s’endormir. Le nationalisme est considéré aujourd’hui par une partie importante de l’opinion publique arabophone comme une période de l’histoire arabe, une vague copie de ce qui se passait en Occident, comme la conception importée d’Etat-nation.

Il y a une conscience de ce que la nation arabe est une entité supérieure. On parle de Oumma, la nation musulmane. Celle-ci ne se construit pas sur la géographie mais sur la religion, la foi qui unit, la fierté. Mais paradoxalement il n’y a pas d’espoir. Bref, cette nation musulmane n’a pas besoin des Droits de l’homme puisque c’est une notion étrangère, artificielle, sans origine musulmane.

Cette « communauté » n’a besoin que de la Charia ?

La culture héritée des ancêtres est, selon la majorité des pays musulmans, infiniment supérieure à tout ce que peut produire l’Occident dans le domaine de la pensée. Cette Oumma n’a besoin que de la Charia. On ne parle plus de démocratie mais on parle de Shura, c'est-à-dire la consultation par le Calife, par exemple, de ses proches, mais sans aucune obligation de respecter leurs avis. Dans de nombreux pays – j’ai du mal à dire Etats – de la péninsule arabe, le parlement s’appelle : « Conseil de la Shura ».

Au Moyen-Orient, il n’y a aucune idée de ce que peut être un contre-pouvoir. Un contre-pouvoir est par nature illégitime puisqu’en désaccord avec la Charia, la loi divine.

Dans les démocraties occidentales, la loi provient du peuple. Elle est votée par le peuple et ses représentants. Elle peut être modifiée alors que la Charia ne peut subir aucune évolution. Par définition, c’est une loi éternelle valable en tout temps et en tous lieux.

Vous dites que les parlements ici en France et plus généralement en Occident peuvent faire et défaire les lois, soit à leur initiative, soit poussés par le peuple. En Syrie, au Liban, en Egypte, il y a des députés, il y a des parlements. Quel est leur pouvoir réel ?

En Arabie Saoudite, il n’y a aucun parlement. Dans certains pays du Golfe, ils ont créé récemment une sorte d’assemblée consultative, les fameux « Conseil du Shura » desquels je viens de parler. Le chef de l’Etat sélectionne ses membres, choisit le moment pour le réunir, il choisit aussi le programme, l’ordre du jour. Mais il n’est en aucun cas tenu de respecter les conclusions.

En Egypte - et ce n’est pas le seul pays à avoir un parlement - il y a 444 députés. Ce parlement est en réalité monocaméral, c’est-à-dire doté d’une seule chambre, dont les membres sont issus d’une habile répartition selon les gouvernorats. Et je dis bien « en réalité » car une seconde chambre qui sert de décor a été créée sous le nom de Majles el-Shura, « Conseil du Shura » pour plaire aux islamistes, mais aussi pour imiter la plupart des modèles occidentaux. Le parti présidentiel est bien sûr majoritaire. Dans d’autres républiques soi-disant parlementaires, comme l’Irak du défunt régime baasiste irakien, le multipartisme n’était pas toléré. On pourrait parler d’Etat-parti pour désigner ce type de républiques.

Toujours dans cette optique de ne pas diviser la nation ?

Tout à fait. Il y a ensuite des partis. Il y a des députés « indépendants ». Etant donné que les partis religieux sont interdits, la majorité des députés islamistes se présentent sur des listes indépendantes. Ils forment le plus gros de l’opposition alors qu’avant c’était plutôt les députés socialistes. Ils ont été persécutés par Sadate et emprisonnés. Maintenant, ce sont les islamistes.

Après ce tour d’horizon, si vous deviez qualifier l’Islam, diriez-vous qu’il est dans une phase conquérante ? Pour le dire autrement, y a-t-il ce souci d’imposer la Charia au monde entier comme seule règle de vie ?

Plus que jamais, l’islamisme, c'est-à-dire l’islam politique, est conquérant. Cela est dû, et nous l’avons vu, à l’échec du nationalisme arabe des années soixante, le panarabisme. La Charia est considérée comme un modèle qui n’a jamais été appliqué et auquel on n’a pas encore donné sa chance au sein de ce qu’on appelle « le Monde arabe ». Ce régime a été appliqué selon eux dans des pays non arabes comme l’Afghanistan et dans des conditions particulièrement difficiles.

Difficiles surtout pour les femmes en Afghanistan, non ?

Certes, mais vous savez, les femmes n’ont jamais été le sujet principal de préoccupation, que ce soit dans un pays appliquant la Charia pure ou d’autres en apparence plus tolérants. En Arabie Saoudite, l’échec de cette Charia est attribué à la corruption. Il y aura toujours un facteur extérieur pour justifier le manque de remise en question.

Vous pensez qu’il y a encore ce sentiment d’humiliation vis-à-vis des pays occidentaux au sein des pays musulmans ? Une manière de dire « vous ne nous avez pas laissé le choix de vivre selon la Charia, vous n’avez pas donné toutes ses chances à cette Charia qui aurait pu nous mener au bonheur »…

Tout à fait. Même dans les pays qui ne parlent pas de Charia mais plutôt de « bonne gouvernance » inspirée par la loi musulmane, on voit bien que c’est la seule alternative à la mondialisation. Il y a une crise d’identité qui existe. En Egypte, l’identité égyptienne s’est dissoute dans le panarabisme nassérien des années 50 et 60. Il a échoué aujourd’hui. Donc l’identité arabe ne peut aujourd’hui exister que dans cette identité qui nous est commune et qui est la Oumma, la communauté des croyants.

La nostalgie d’un âge d’or ?

Bien sûr, mais c’est aussi la seule alternative aujourd’hui. La seule opposition politique dans les pays qui ne sont pas sous régime islamiste est une opposition islamiste (Egypte, Syrie, Jordanie, Yémen) jusqu’à l’Irak d’hier et d’aujourd’hui. Dans l’un ou l’autre cas, l’islamisme est gagnant.

Il y a une grande confusion en France et en Europe entre deux notions : le « Monde arabe » et le « Monde musulman ». Cela provoque des malentendus cruciaux qui font que, lorsqu’on prend position contre une idéologie musulmane on est immédiatement soupçonné de racisme. Nous l’avons un peu effleuré tout à l’heure. Pourriez-vous nous en dire un peu plus ?

La distinction est pourtant très simple. Un cinquième seulement des musulmans sont arabes ou arabophones. Il y a des musulmans dans de nombreux pays de l’ex-URSS, en Asie, en Afrique et même en Europe. On peut très mal imaginer que toutes ces cultures riches, mais très différentes puissent s’unir sous un seul drapeau, celui du Djihad, de la Oumma.

On peut parler de communauté musulmane mais pas de nation musulmane. Au sein de ces pays arabophones, il y avait des minorités, religieuses ou ethniques, riches de tradition elles aussi (Kurdes, juives sépharades, coptes, maronites, druzes) qui sont pour la plupart arabophones sans être musulmanes. A mon avis, cette confusion est surtout valable en France car une majeure partie des immigrés d’Afrique du Nord sont de confession musulmane.

Qu’en est-il d’une colonisation du Maghreb par le Monde arabe ?

L’Afrique du Nord est vue comme la partie occidentale du monde arabe. Le mot « Maghreb » veut dire « Occident » en Arabe, par opposition à « Machrek » qui signifie « l’Orient », l’Egypte étant considérée comme le centre avec le Soudan. Et le Maghreb est considéré comme une partie du Monde arabe colonisé par les Français. Les identités nationales de ces pays, l’existence de leurs minorités qui y vivaient bien avant l’avènement de l’Islam ne sont pas du tout connues ni enseignées. Il n’y a donc aucune connaissance, dans l’inconscient arabe d’une quelconque invasion de l’Afrique du Nord par les tribus arabes.

Sauf, bien sûr chez les Berbères, les Kabyles dont la prise de conscience commence à faire tâche d’huile. Saint Augustin était pourtant d’Afrique du Nord ?

Oui, mais cela n’est pas du tout connu au Moyen-Orient. L’Histoire qui est enseignée est celle du monde arabe. Même en Egypte, l’enseignement de l’Histoire commence avec les conquêtes arabes. L’Histoire contemporaine, nous l’avons vu, avec la conquête napoléonienne. Bien entendu, il est fait mention des Pharaons mais en guise d’introduction pour glorifier le passé. Ne parlons pas de l’Histoire de la minorité copte qui, elle, ne fait l’objet d’aucune étude sérieuse.

Lorsqu’un écolier égyptien passe devant une pyramide, qu’est ce qu’un professeur lui dit aujourd’hui ?

Dans les manuels scolaires au Moyen-Orient, les ancêtres sont arabes et la confusion est maintenue au mépris de la vérité historique. Les pyramides sont à porter au crédit de la nation arabe. Même les prophètes d’Israël sont arabes selon ces manuels. Ainsi Abraham est le premier arabe musulman qui a prévu l’avènement de Mahomet, tout comme Moïse et le prophète Issa ibn Mariam (Jésus). On apprend aux écoliers que la Bible est rédigée en arabe, que Babylone, la Syrie, la Judée ont toujours été arabes.

N’est ce pas un peu ce qu’on appelle ici du révisionnisme ?

Certainement, mais les Arabes ne sont pas les seuls à le faire. Ici, en France, lorsqu’il m’arrive de parler de l’Egypte et de sa civilisation bien antérieure à la colonisation arabe, on me rétorque qu’en France, on ne fait plus la distinction entre les tribus gauloises. C’est dire l’importance de l’éducation.

Justement, puisqu’on en parle, puisqu’on parle d’inculture, que diriez-vous de l’enseignement actuel dans les écoles, collèges et universités ? Y a-t-il une volonté de maintenir une ignorance ?

Je ne sais pas, mais ce qui est certain, c’est qu’il n’y a pas du tout d’innovation. Nous sommes sous le règne du « par cœur ». Les manuels scolaires en Egypte privilégient l’apprentissage par cœur et tout au long du parcours scolaire, ce n’est que répétition et redites jusqu’à ce que les fondamentaux soient assimilés. Et ainsi de suite jusqu’à l’Université

La réflexion personnelle n’est pas mise en avant ?

Il n’y en a plus.

ET dire que pour que certains se referrent à cette histoire en France Je reponds qu'on est credible quand on donne l'exemple Heureusement qhe la France n'a pas colonisé de cette façon IL FAUT ETRE CREDIBLE UN ARBRE SE JUGE A SES FRUITS

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Bekhor (Bekhor) le samedi 12 février 2005 - 23h54:

Moi qui n’aime pas trop discuter de politique, je ne comprends pas le grand silence des harissiens qui remplissent la rubrique ADRA de politique et ne dit mot au sujet CHIRAC qui a dit que la mort du président TOGOLAIS EYADEMA était une grande perte pour la France et qu’il regrettait beaucoup cet ami personnel.

Décidément Chirac et la France n’ont et ne peuvent se faire que des amis dictateurs et qui gouvernent leurs pays par la peur, la répression et l’assassinat et ne recherchent que leurs enrichissements personnels.

Si vous voyez ce que je veux dire.

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Emile_Tubiana (Emile_Tubiana) le samedi 12 février 2005 - 19h04:

Maurice, merci pour avoir elabore sur l'histoire des juifs de l'Orient telle qu'elle est. Mais ce sujet helas a ete maintes fois elabore sous differents angles. Mais qui va nous entendre. Je le discute tout le temps avec meme nos freres tunisiens, mais ils ont tous appris le disque qui se repete de tous les arabes. Le monde s'en fout de tous nos arguments, a mon avis ce qui compte ce sont les faits sur le terrain. Le reste c'est du blabla.