Archive jusqu'au 31/janvier/2005

Discus: ADRA : LES COMMENTAIRES D'HARISSA: Commentaires 2005: Commentaires de Janvier 2005: Archive jusqu'au 31/janvier/2005
Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Emma (Emma) le lundi 31 janvier 2005 - 18h58:

Afghanistan : le dernier juif connu de Kaboul partage sa synagogue avec un musulman
Bassirat.net

Zebulon Simentov, 45 ans, affirme être le seul juif habitant encore en Afghanistan et depuis la mort de son voisin Ishaq Levin, il partage la petite synagogue de Kaboul où il vit avec un ami musulman.
Difficile de vérifier, mais personne n'a entendu parler à Kaboul d'autres descendants d'Abraham. Beaucoup connaissaient en revanche depuis longtemps Zebulon Simentov et Ishaq Levin, mort le 18 janvier à l'âge de 80 ans de vieillesse et de diabète.

Maintenant, "je suis le seul juif d'Afghanistan (...) je saurais s'il y en avait d'autres", affirme Zebulon Simentov, petit homme rond à la peau mate vêtu de la longue tunique afghane, la tête couverte d'une kippa.

Ishaq et Zebulon sont nés à Herat, la grande ville de l'Ouest afghan, proche de l'Iran, où vivait une petite communauté juive qui a généralement gagné Israël après sa création en 1948. "Je le connaissais depuis que j'avais environ 13 ans, il vivait dans la maison en face à la mienne", explique Zebulon. Il y a environ 25 ans, la vie à Herat est devenue difficile: "les milices moudjahidine nous harcelaient, ils voulaient de l'argent", se souvient-il en précisant que ce n'était pas une question religieuse.

La famille Simentov, qui vivait d'une épicerie et du commerce de tapis et de peaux, a alors quitté l'ouest pour la capitale, comme celle de Levin. Sous l'occupation soviétique (1979-1989) une quarantaine de familles juives vivaient encore à Kaboul, selon Zebulon. La guerre civile (1992-1996), puis le régime des talibans, en chassèrent la plupart.

Au début de la guerre civile, en 1992, Zebulon est parti épouser une juive turkmène, "un mariage arrangé". Il n'est revenu, seul, qu'en 1998, sous le régime des talibans. Selon Zebulon, Ishaq Levin est toujours resté à Kaboul, laissant partir en Israël quatre enfants et une épouse enceinte. "Je lui ai dit, allons en Israël, mais il n'a pas voulu", affirme Zebulon. Les deux hommes ont commencé à cohabiter dans la petite synagogue de Flower Street, une rue remplie de magasins de fleurs et de vêtements traditionnels, à une date que Zebulon refuse de préciser.

Sous la salle de prière, au rez-de-chaussée du bâtiment, vivait Ishaq, déjà un vieux monsieur. De l'autre côté du patio central, à l'étage, résidait ponctuellement Zebulon, alors dans l'import-export d'antiquités. Une dispute autour d'une torah, l'ensemble des textes sacrés du judaïsme, aurait envenimé leur relation. Zebulon affirme qu'Ishaq l'a "dénoncé aux talibans" en l'accusant de vouloir vendre à l'étranger cette torah qu'il croyait de grande valeur. Ishaq avait lui raconté à un journaliste de l'AFP que son co-locataire cherchait à l'expulser.

Selon Zebulon, les deux hommes ont été brièvement interpellés et la torah n'a jamais été récupérée, mais ils sont restés dans la synagogue, dont ils se disputaient la garde.

Désormais seul, Zebulon prévoit de continuer à vivre entre Israël, où sont sa femme et ses enfants, et l'Afghanistan. "Je suis habitué à cet endroit (...) et je n'ai pas le choix", explique-t-il en évoquant des difficultés financières. "Et si la situation s'améliore, d'autres juifs reviendront".

Mais Ishaq est mort et Zebulon regrette malgré tout le vieil homme: "Nous étions comme le muscle et l'os". Se sentant seul, Zebulon a trouvé un nouveau colocataire en la personne de Mohammed Amir, 25 ans, gardien musulman d'un des deux cimetières juifs de Kaboul. "Parce qu'il était seul, il m'a demandé de vivre avec lui", confie Mohammed Amir, tunique noire et barbe religieusement taillée, en affirmant que l'arrangement est provisoire. "Je les connaissais depuis vingt ans (...) cela n'a rien à voir avec l'islam. Dans mon coeur, je suis un musulman, mais il a sa religion et j'ai la mienne".

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Emma (Emma) le lundi 31 janvier 2005 - 18h58:

Tsunami: le châtiment pour ceux qui soutiennent le plan Sharon (rabbin)
AFP | 31.01.05 | 11h38


Le tsunami, qui a fait plus de 283.000 morts le 26 décembre dans l'océan Indien, est le châtiment divin qui a frappé le monde pour son soutien au plan de retrait de Gaza, selon un ancien Grand-rabbin d'Israël."Lorsque le Tout-Puissant se fâche contre les Nations qui n'aident pas Israël, qui veulent une évacuation, un désengagement (de la bande de Gaza, ndlr), se mêlent de nos affaires et nous font du tort, (Dieu) joint les mains, et cela provoque le tremblement de terre", explique Mordechaï Eliahou dans une publication orthodoxe, "Les Sources de la Rédemption", diffusée dans des milliers de synagogues d'Israël.Selon le Yediot Aharonot, qui cite lundi cette revue, les propos du Grand-rabbin, considéré dans le monde juif comme une sommité, "dépassent de loin les inepties les plus extrêmes" entendues après cette catastrophe naturelle.Le quotidien à grand tirage indique que Mordechaï Eliahou a l'intention de rassembler une dizaine d'autres rabbins dans le Goush Katif, le bloc d'implantations de la bande de Gaza que le Premier ministre Ariel Sharon compte évacuer en été, afin de prier pour empêcher ce retrait."C'est un retrait qui anticipe une chute. Il n'aura pas lieu. Je demande à nouveau à tous les chefs d'Etat étrangers de se désengager vis-à-vis du désengagement", a poursuivi le Grand-rabbin.Le Yédiot Aharonot rapporte aussi que des responsables politiques israéliens ont fait part de leur "stupéfaction" et de leur irritation face à de tels propos qu'ils ont qualifiés de "dénués de bon sens".Plus de 130.000 manifestants israéliens se sont rassemblés dimanche soir à Jérusalem pour protester contre le plan de retrait unilatéral de la bande de Gaza de M. Sharon.

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Emile_Tubiana (Emile_Tubiana) le lundi 31 janvier 2005 - 18h21:

Manifestation contre le désengagemnt


Parait-il que selon Haaretz: 150.000 soit 3% (selon la police) et 250.000 soit 5% de la population Juive en Israel (selon les organisateurs) avaient manifesté devant la Knesset à Jérusalem contre le désengagemnt de Gaza. Vous vous rendez compte, si les Américains auraient manifesté avec un même pourcentage contre n'importe quel plan du gouvernement à Washington il y aurait eu environ 6 a 10 millions de personnes devant le congrès un chiffre pareil aurait boulversé le gouvernement.

Je trouve que pour calmer les esprit et malgré tous les motifs qui ont poussé Sharon à prendre cette décision,Israël étant un pays démocratique devrait faire un référendum afin de trancher une fois pour toute ce dilemme au lieu de chercher chicane par le biais du ministre de l'intérieur d'Israël.

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Davideden (Davideden) le lundi 31 janvier 2005 - 14h35:

Sur la une du journal "Le Monde" on peut lire
"Scrutin irakien : critiques dans le monde arabe
Commentateurs et analystes de pays voisins de l'Irak n'ont pas attendu la fin du dépouillement pour dénoncer le comportement des Américains et leur mode "d'imposition" de la démocratie, ainsi que les estimations de participation aux élections de dimanche."

Comme quoi ces dictateurs voisins ont raison. Il y en a marre de cette democratie imposee ou non. Rendez nous Saddam et les contracts petrolier Francais.

Merci "le Monde" pour mettre en premiere ces critiques legitimes des voisins qui eu au moins ne se font pas de soucis sur la democratie!!

Comme quoi les gaucho-fascisant a l'odeur antisemite de "Le Monde" sont si imbus d'eux meme et si anti-Americain qu'ils ne voient pas leur propre ridicule.

"le Monde" s'appelait "le Temps" quand il supportait Petain, je propose un nouveau nom "L'Immonde"

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Henri (Henri) le lundi 31 janvier 2005 - 08h18:

Richard Chalom,
Merci pour ta reponse qui m'a fait plaisir, car notre site Tune Harissa est fait pour donner nos idees de facon amicale.
Je tiens a te preciser que je suis tout simplement un juif tune "haief Rabi",comme la plupart de nos amis sur ce site.
Tres souvent malheureusement j'entends des gens dire " les dix commandements oui, le houmach oui, mais le reste ce sont les rabins qui ont ajoute tout cela... Et dans la foulee, meme les dix commandements ne sont pas respectes, et je reviens toujours au shabbat qui a une plus grande importance que yom kippour puisque c'est un des premier parmi dix commandements.
Alors comment essayer de savoir ou est le vrai, ou est le permis,ou est l'interdit absolument est moins absolument?
Et bien comme toute autre chose,il faut tout simplement investir de son temps et etudier tout cela.
Par exemple si on lit le houmach, sans les explications de Rachi,on risque fort de ne pas comprendre grand chose, ainsi que la guemara qui vient expliquer la michna qui est appelee la Torah verbale, et tout ceci pour arriver en fin de compte a la halahka qui vient nous enseigner d'apres la Torah comment un juif doit se conduire dans tous les domaines de la vie courante.
J'ai eu la chance je crois, car Achem m'a aide a comprendre un peu cela, et a un age assez avance j'ai commence a etudier le soir apres le travail jour apres jour, et je suis sur que si qqun le desire vraiment Achem qui nous aime tous comme un pere aime tous ses enfants, et bien, comme il est dit dans la berkat cohanim, il tourne son visage vers nous, nous adresse un sourire, et nous accorde sa grace.
Cher Richard, j'espere q'Achem se tournera vers nous tous pour nous eclairer de sa lumiere et nous aider a trouver le chemin de la veritee.
Chalom et brakha, amicalement Yosseph-hai Henri

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Claudia (Claudia) le lundi 31 janvier 2005 - 08h28:

Sur le site de Naomi Ragen, ce commentaire de Mathias Dapfner, PDG du groupe Axel Springer.
NaomiRagen-on@mail-list.com

ONE GERMAN WHO GETS IT

Matthias Dapfner, Chief Executive of the huge German publisher Axel Springer AG, has written a blistering attack in DIE WELT, Germany's largest daily newspaper, against the timid reaction of Europe in the face of the Islamic threat.

traduction française de Simon Pilczer, volontaire d el'IHC

UN ALLEMAND QUI A SAISI

Matthias Dapfner, Président Directeur Général de l’énorme maison d’édition Axel Springer AG, a écrit une attaque cinglante dans DIE WELT, quotidien de référence en Allemagne, contre la réaction timide de l’Europe face à la menace islamique.

EUROPE – TON NOM EST LACHETE

(Commentaire de Mathias Dapfner, PDG, Axel Springer AG)

Il y a quelques jours, Henri Broder a écrit dans le ‘Welt Am Sonntag’, « Europe – ton nom de famille est apaisement ». C’est une phrase que vous ne pouvez vous sortir de la tête parce qu’elle est si terriblement vraie.

L’apaisement a coûté à des millions de Juifs et de non-juifs leurs vies, alors que l’Angleterre et la France, alliées à cette époque, ont négocié et hésité trop longtemps avant de noter qu’Hitler devait être combattu, et non pas lié à des accords édentés.

L’apaisement a légitimé et stabilisé le communisme en *union soviétique, puis en Allemagne de l’Est, puis dans le reste de l’Europe de l’est, où pendant des décennies, des gouvernements meurtriers, répressifs, inhumains, ont été glorifiés comme l’alternative idéologiquement correcte à toutes les autres possibilités.

L’apaisement a désemparé l’Europe quand un génocide rampant a eu lieu au Kosovo, et bien que nous ayons des preuves absolues de crimes de masses en cours, nous Européens parlions et parlions et parlions, et parlions encore quand pour finir les Américains durent venir de la mi-chemin autour du monde, en Europe de nouveau encore, pour faire notre travail à notre place.

Plutôt que de protéger la démocratie au Moyen-Orient, l’apaisement européen, camouflé derrière le mot confus « équidistance », accepte aujourd’hui les attentats suicides à la bombe en Israël par des fondamentalistes palestiniens.

L’apaisement génère une mentalité qui autorise l’Europe à ignorer près de 500.000 victimes de la torture et du meurtre de la machinerie de Saddam et, motivés par l’autosatisfaction du mouvement pacifiste, a le fiel de distribuer des mauvais points à George Bush. Même si l’on découvre que les plus critiques les plus bruyants de l’action américaine en Irak ont tiré des milliards illicites, non, des dizaines de milliards, dans le programme corrompu « Pétrole contre nourriture » de l’ONU.

Et aujourd’hui nous faisons à une forme particulièrement grotesque d’apaisement… Comment l’Allemagne réagit-elle à l’escalade de la violence par des fondamentalistes islamistes en Hollande et ailleurs ? En suggérant que nous devrions vraiment avoir un « jour de congé musulman » en Allemagne.

J’aimerais plaisanter, mais ce n’est pas le cas. Une fraction importante de notre gouvernement (allemand), et si les sondages doivent être pris au sérieux, le peuple allemand, croit vraiment que créer un jour officiel d’état de « congé musulman » nous épargnera quelque peu de la rage des islamistes fanatiques.

On ne peut s’empêcher de rappeler le britannique Neville Chamberlain brandissant le traité risible signé par Adolf Hitler, en déclarant « la Paix de notre temps » en Europe.

Qu’est-ce qui doit encore survenir avant que le public européen et sa direction politique ne saisissent ? Il y a une espèce de croisade sous-jacente, une croisade particulièrement perfide consistant en attaques systématiques par des Musulmans fanatiques, centrée sur des civils, dirigée contre nos sociétés occidentales libres, ouvertes, et ayant pour objectif la destruction totale de la civilisation occidentale.

C’est un conflit qui va très probablement durer plus longtemps que chacun des grands conflits militaires du siècle passé. – un conflit conduit par un ennemi qui ne peut être apprivoisé par l« tolérance » ou « accommodement » mais qui s’étend vraiment étendu par de tels gestes, qui se sont révélés être, et seront toujours considérés par les islamistes pour des signes de faiblesse.

Seuls deux présidents américains récents ont eu le courage nécessaire contre l’apaisement : Reagan et Bush.

Ses critiques américains peuvent le chicaner sur les détails, mais nous Européens savons la vérité. Nous l’avons vu de prime abord : Ronald Reagan a mis fin à la guerre froide, libérant la moitié du peuple allemand de près de 50 ans de terreur et d’esclavage virtuel. Et bush, soutenu seulement par le social démocrate Blair, agissant par conviction morale, a reconnu le danger de la guerre islamique contre la démocratie. Sa place dans l’histoire devra être évaluée que de nombreuses années seront écoulées.

Dans le même temps, l’Europe reste assise en arrière avec une assurance charismatique dans le virage multiculturel, au lieu de défendre les valeurs de la société libérale et d’être un centre de pouvoir attractif sur le même terrain de jeu que les vraies grandes puissances, les USA et la Chine.

Au contraire – nous autres Européens nous présentons, à l’opposé de ces « Américains arrogants », comme les champions du monde de la « tolérance », ce que même Otto Schilly (Ministre allemand de l’intérieur) critique justement. Pourquoi ? Parce que nous sommes si moraux ? Je crains que ce ne soit parce que nous sommes si matérialistes, si dénués d’une boussole morale.

Pour sa politique, Bush risque la chute du dollar, une immense quantité de dette nationale supplémentaire, et une charge massive et persistante sur l’économie américaine – parce que à l’opposé de presque toute l’Europe, Bush réalise ce qui est en jeu – pratiquement tout.

Alors que nous critiquons les « barons voleurs capitalistes » en Amérique parce qu’ils semblent si sûrs de leurs priorités, nous défendons timidement nos système de couverture sociale.

Tenons nous en dehors ! Cela pourrait coûter cher Nous devrions plutôt discuter la réduction de notre semaine de 35 heures, ou notre couverture dentaire, ou nos quatre semaines de congés payés… Ou écouter le prêche télévisé du pasteur sur le besoin « d’établir le contact avec les terroristes, de comprendre et de pardonner ».

Ces temps-ci, l’Europe me rappelle une vieille femme qui, en serrant les mains, cache désespérément ses derniers bijoux quand elle voit un voleur entrant par effraction dans le maison du voisin.

Apaisement ? Europe, ton nom est lâcheté.

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Emile_Tubiana (Emile_Tubiana) le lundi 31 janvier 2005 - 06h30:

c:/

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c:/

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Meyer (Meyer) le lundi 31 janvier 2005 - 01h33:

A l'occasion du soixantième anniversaire de la libération des camps d'Auschwitz, le journal Jerusalem Post a ouvert une tribune à ses lecteurs pour rendre compte des manifestations d'antisémitisme qu'ils ont vécues en ce début du 21ème siècle.

Des témoignages de toutes les parties du monde :

http://www.jpost.com/servlet/Satellite?pagename=JPost/JPArticle/ShowFull&cid=1106740795448&apage=1

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Maurice (Maurice) le dimanche 30 janvier 2005 - 21h36:

REBUILDING IN THE GULF
'Voice of freedom'
heard today in Iraq
Polls closed after historic election draws 60% voter turnout despite terror attacks

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Posted: January 30, 2005
1:00 p.m. Eastern


© 2005 WorldNetDaily.com

Purchased at the cost of some 1,400 American lives and those of countless countrymen, millions of Iraqis today participated in their country's first democratic election in more than 50 years.

Although at least 35 Iraqis, plus 8 suicide bombers, died in election-day terror attacks around the nation, the election was also marked in some polling places by dancing and singing.

"What we're seeing here is the voice of freedom," commented Secretary of State Condoleezza Rice on ABC's "This Week." "Every indication is that the election in Iraq is going better than expected."

Voter turnout, at first estimated at 72 percent by Iraq's Independent Electoral Commission, was later pegged at approximately 60 percent of eligible voters – around 8 million Iraqis.

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Pauline (Pauline) le dimanche 30 janvier 2005 - 21h03:

Le peuple élu
Denise Bombardier

Il y a ceux qui les voient partout. À les écouter, ceux-ci contrôleraient le monde. D'autres s'irritent de l'espace public qu'ils occupent. Ils s'en méfient, les soupçonnent de solidarité à la limite du tolérable. Cette semaine par exemple, certains ont estimé qu'ils l'ont jouée fort. «Comme toujours, ils en mettent trop», a dit un auditeur à la radio, tout fier d'apporter un bémol à l'émoi autour de la commémoration du 60e anniversaire de la libération d'Auschwitz. Il s'agit des «Juifs», bien sûr, des «Juifs» comme représentation fantasmée d'un peuple qui a bien failli être éradiqué de la Terre n'eût été de la défaite de Hitler et du nazisme.


Pour avoir vécu le début de la semaine en Europe et la fin au Québec, on est à même de constater l'énorme fossé de la réaction des deux côtés de l'Atlantique. Bien sûr, c'est en Europe que s'est déroulé l'innommable. C'est la France qui a collaboré avec le régime hitlérien. C'est dans les pays européens que sévissait l'antisémitisme. C'est là aussi que le même antisémitisme a repris du poil de la bête et une vigueur incontestable sous la poussée de l'islamisme radical. Le «plus jamais ça» inscrit à la porte des camps de la mort est hélas d'actualité avec ces attentats contre des Juifs et des lieux juifs. Ajoutons aussi l'amalgame que nombre de gens se complaisent à faire entre «les Juifs» comme entité monolithique et la politique israélienne de Sharon, hautement critiquable par ailleurs. Parmi les anti-israéliens, nul doute que se camouflent des antisémites qui ne cherchent que des excuses pour accuser «les Juifs», ces fauteurs de trouble.

Il y a un mystère insondable à constater que, chez nous, des gens par ailleurs ni ignorants ni démunis véhiculent une espèce d'antisémitisme larvé. Ce sont des «oui, mais». Auschwitz, «oui, mais» le Darfour. Les chambres à gaz, «oui, mais» les massacres à la machette au Rwanda. Comme si la barbarie subie par d'autres peuples devait affaiblir ou relativiser celle qui s'est abattue sur le peuple juif, que Hitler a réussi à éliminer de moitié avant sa chute.


«Les Juifs ont souffert, oui, mais ils sont devenus paranoïaques.» C'est un autre bémol très répandu que l'on entend chez les bien-pensants, déguisés en tenants de la nuance psychosociale. Ce sont les mêmes qui crient au complot antifrancophone dès qu'un idiot à la Don Cherry déblatère sur les French Canadians. Comment réagirions-nous si, au XXe siècle, un des peuples les plus avancés de la planète, sous l'emprise de son Führer, avait voulu éradiquer les Canadiens français au seul titre qu'ils étaient Canadiens français ?


Comment peut-on véhiculer les clichés éculés sur les Juifs qui contrôleraient la presse, le cinéma, les affaires, voire les industries culturelles canadiennes, sous prétexte que quelques personnes d'origine juive se retrouvent à la tête d'organismes publics ou d'entreprises de presse ? Pourquoi le lobby juif soulève-t-il plus de méfiance que le lobby des affaires, le lobby homosexuel ou le lobby féministe ? Et pourquoi surtout sommes-nous à même de faire la distinction par exemple entre le lobby féministe et les femmes, le lobby homosexuel et les homosexuels, alors que le lobby juif serait indissociable des «Juifs» ? Gênant, non ?


Plus troublant : la réaction populaire au financement des écoles privées juives s'est enflammée. Le débat, enfin, a existé, et le gouvernement Charest a dû revenir sur sa décision de financer ces écoles. Disons-le clairement : ce financement est inacceptable et l'enseignement religieux devrait se faire en dehors de l'école publique, laquelle, par contre, a la responsabilité de mettre au programme des cours d'histoire religieuse afin de fournir une culture religieuse aux jeunes. Mais la vigueur et la quasi-unanimité à propos du financement des écoles juives nous obligent à nous interroger. Comment se fait-il que le financement à hauteur de millions de dollars d'écoles publiques grecques ou arméniennes laisse l'opinion indifférente ?

À croire que les Juifs constituent un peuple élu pour être soupçonné, pour être le bouc émissaire des malheurs et des frustrations des autres peuples. On s'étonne que l'ONU en fasse si peu pour le Darfour, où se meurt une population traquée et exsangue. Mais l'ONU a mis 60 ans avant de commémorer mardi la libération d'Auschwitz et de se recueillir sur les victimes de l'Holocauste. Et Vladimir Poutine a reconnu jeudi, pour la première fois de l'histoire russe, l'existence de l'antisémitisme dans son pays. Et on trouve que «les Juifs» ont du pouvoir et dominent le monde !

denbombardier@videotron.ca

Québec

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Emile_Tubiana (Emile_Tubiana) le dimanche 30 janvier 2005 - 20h15:

Richard, Bravo pour ta position concernant le HOUMACH (les 5 livres de Moïse) qui a mon avis sont aussi une interprétation de ceux qui l'avaient écrit. La tradition ma foi joue un rôle considérable dans la formation spirituelle de l'homme. Les Juifs tunisiens ont su forger une tradition qui est entrelacée avec la foi, la bonne bouffe et la bonne musique religieuse, voir Bayout. Hélas ils ont beaucoup perdu de cette belle tradition, dû au déracinement et au nouveau voisinage avec d'autres cultures et traditions.

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Richard_S (Richard_S) le dimanche 30 janvier 2005 - 19h07:

Cher Henri,

Le probleme n'est pas vraiment qui a cree le monde. Il est vrai que les scientifiques aujourd'hui ont de plus en plus tendance a penser qu'il y a bien un dessein dans l'univers ce qui confirmerait la these d'un Dieu createur.

Le probleme qui reste entre ta position de Juif religieux et celle des autres Juifs non-religieux, c'est que tu penses (en tant que Juif orthodoxe) que les paroles et decrets des rabbins et donc de toute la tradition Juive (y compris la Guemarra) sont toutes des consignes divines.

Par exemple tu parles du chabbat, mais la Torah (pour moi ce sont les cinq livres de Moise) nous demande simplement de ne pas travailler ni d'allumer un feu ce jour-la. Tout le reste, y compris le kiddouch, le service a la synagogue et les trois repas de chabbat font partie de cette tradition qui s'est developpee au travers des siecles.

Je ne dis pas que les traditions n'ont pas de valeur mais de la a les considerer comme des commandemants divins, je crois qu'il y a un tres grand pas que je refuse de franchir.

Amicalement