Commentaires du 13-14 Mai 2002

Discus: ADRA : LES COMMENTAIRES D'HARISSA: Commentaires de Mai 2002: Commentaires du 13-14 Mai 2002
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Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Admin (Admin) le mercredi 15 mai 2002 - 02h03:

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Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Albert Simeoni (Albert) le mercredi 15 mai 2002 - 05h04:

HARISSIENS HARISSIENNES,

Mes chers amis, je m'excuse de 'violer' cet espace devenu trop politisé, pour vous annoncer que ce soir vers les 20 heures 30, et pour la première fois sur ce site, la parution d'un opéra chanté en judèo/arabe dirigé par
Mme VICTORIA Chef d 'Orchestre de l'Opéra philharmonique de CHI MARDOUM. Sous la direction de Monsieur ALBERT SIMEONI. Au programme CHOUAA ET MEIHA en trois actes. A raison d 'un acte par soir. Je vous prie de bien vouloir m'excuser pour la liberté que je me suis prise pour faire intervenir des amis
internautes parmi mes chanteurs. Les critiques ou encouragements viendront après la fin de la pièce, soit Jeudi soir.
Merci.
Je reprendrai la politique quand j'aurai le temps.

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Nao (Nao) le mercredi 15 mai 2002 - 04h44:

J'ai recu cet email qui montre bien l'orientation de la presse francaise:

Exercice de style ou lecture comparée de la presse française et internationale-Un cas parmi d'autres : L'attentat de Adora

Voici une comparaison de l'info donne par quelques médias de l'attentat de Adora qui a été perpétré Samedi 27 Avril 2002 peu avant 9:00 et qui a déclenché l'intervention israélienne dans Hébron.

1°) L'événement rapporté par Ha'aretz
L'événement faisait évidemment la une des journaux israéliens de dimanche.
Le reporter explique comment des terroristes revêtus d'uniforme israélien ont pénétré dans la chambre de l'enfant et l'ont abattue à bout portant alors qu'elle s'était réfugiée sous son lit....

2°) L'événement rapporté par le NEW YORK TIMES
Dès dimanche matin le New York Times rend compte de façon, très détaillée de l'attaque sous le titre "Palestinians in Disguise Kill Four Jewish Settlers in the West Bank".
Les faits sont strictement rapportés, la photo du lit ne figure pas, mais la scène est décrite avec des détails aussi poignants. Le correspondent remet l'attaque en perspective et explique la motivation des terroristes à ce moment précis du processus diplomatique. L'article est accompagné de cartes et de diverses photo.

3°) L'événement rapporté par la BBC(sur internet)
Dès le Samedi soir, le site de la BBC rendait compte de l'attaque.
La photo du lit d'enfant était remplacée par celle d'un soldat israélien pointant son fusil, mais le travail du reporter était détaillé
et consciencieux.

4°) L'événement rapporté par le Monde.fr
Dans son édition électronique du 28.4. à 10 :51 (le Monde n'a pas d'édition dominicale sur papier), l'événement n'est pas relaté.
L'attaque n'est mentionnée que de façon laconique, dans un article publié
sous le titre: 'Mission de l'ONU sur Jénine en suspens'.
Voici comment Le Monde.fr rapporte l'événement :
REGAIN DE VIOLENCE
Samedi, quatre Israéliens, trois colons et une fillette de six ans, ont été tués dans l'implantation d'Adora, près de Hébron (sud de la Cisjordanie) dans une attaque palestinienne, la première à coûter la vie à des civils
israéliens depuis deux semaines. L'attaque a été revendiquée au nom du Front populaire de libération de la Palestine (FPLP - gauche radicale) et l'un des assaillants a été abattu par les militaires israéliens lors d'une chasse à
l'homme;
.../...
On appréciera au passage la parenthèse qui tend de façon subtile et pernicieuse à établir un distingo entre Arafat et le FPLP sorte de mouvement radical incontrôlé sans réel rapport avec le chef de l'OLP. On appréciera
également le terme de 'chasse à l'homme' qui renvoie au vocabulaire colonialiste et raciste.

Le lendemain le Monde toujours dans son édition électronique revient de façon plus laconique encore sur l'attaque:
Israël/Palestine: entre tractation et incursion
Quelques heures après l'acceptation par Israël et les Palestiniens d'une proposition américaine ouvrant la voie à la levée du siège de M. Arafat,
l'armée israélienne a lancé une offensive meurtrière dans la ville cisjordanienne de Hébron.
Réalisée dans la nuit de dimanche à lundi, l'occupation de Hébron, cité de 140 000 habitants, la plus peuplée du sud de la Cisjordanie, s'est soldée par huit tués palestiniens, selon des sources sécuritaires palestiniennes. Elle s'est produite "à la suite de l'attentat contre la colonie d'Adora",
perpétré samedi, au cours duquel quatre Israéliens ont été tués et sept autres blessés, a précisé un porte-parole militaire israélien.
.../...
Il n'est plus question de l'enfant de 5 ans assassinée froidement. L'offensive israélienne sur Hébron est présentée comme totalement
incohérente, voire contradictoire avec les efforts diplomatiques visant à lever le siège du QG d'Arafat.

4°bis) L'événement rapporté par le Monde
Enfin dans son édition papier de Lundi (datée mardi), le Monde revient sur les suites de l'événement mais l'événement en lui meme n'est toujours pas rapporté. En revanche, le journal publie quelques réflexions d'Israéliens recueillies lors de l'enterrement qui visent à souligner leur désarroi et faire croire qu'ils sont les marionnettes d'Ariel Sharon. L'article est d'ailleurs intitulé: Un colon d'Adora : "Nous sommes une carte dans un jeu qui nous dépasse"

A ce jour donc les lecteurs du Monde ignorent encore qu'une enfant de cinq ans a été fusillée à bout portant par un terroriste palestinien portant un uniforme israélien, alors qu'elle se réfugiait sous son lit.

5°) L'événement rapporté par Libération.fr

Libération pour sa part ne s'embarrasse pas de détails et se contente de reproduire la dépêche Reuters par laquelle le Hamas revendique l'attentat, se transformant ipso facto en porte parole de ce mouvement.

Voici le texte du Hamas repris dans Libération.Fr
Le Hamas revendique l'attaque contre la colonie d'Adora
28 avril 2002 15:42:04 GMT
GAZA (Reuters) - Le mouvement de la résistance islamique Hamas a revendiqué l'attaque de la veille contre la colonie juive d'Adora, en Cisjordanie, qui a coûté la vie à quatre Israéliens, et a promis de poursuivre sa lutte
contre l'Etat hébreu. Un haut responsable du mouvement armé palestinien, Abdel-Aziz al-Rantissi, a déclaré à Reuters que l'attaque de samedi avait été perpétrée par des membres de l'aile militaire du Hamas, les brigades Izz el-Din al-Kassam.
Il n'a pas donné plus de précisions sur cette opération, le premier assaut meurtrier donné par des Palestiniens en Cisjordanie depuis le début de
l'offensive israélienne lancée le 29 mars, en représailles à une vague d'attentats suicide qui avaient tué des dizaines d'Israéliens.
"Les attaques continueront et nous affirmons que l'opération de Sharon en Cisjordanie est un échec et qu'il en paiera le prix", a ajouté Rantissi, en
faisant référence au Premier ministre israélien.
L'armée israélienne affirme que l'attaque contre la colonie d'Adora, située à l'ouest d'Hébron, a été commise par trois Palestiniens armés ayant revêtu des uniformes de Tsahal. Elle ajoute qu'elle a réussi à tuer l'un des trois, mais que les deux autres ont réussi à prendre la fuite.

On appréciera le précautions oratoires prises par Reuters pour ne pas reprendre à son compte l'information sur le fait que les terroristes
palestiniens avaient revêtu des uniformes israéliens.

5°bis) L'événement rapporté par Libération
Le journal papier de lundi mentionne l'attaque en deux lignes à la fin d'un article intitulé:
POSSIBLE LIBERTÉ DE SORTIE POUR ARAFAT

Mais Israël repousse la mission d'enquête de l'ONU sur Jénine. La mention des faits ressemble fort à un ajout de dernière minute par le
desk, vu le manque de cohérence avec ce qui précède...

6°) L'événement rapporté par TF1 .fr

Ce n'est que mardi 30 vers 8:50 que TF1.fr rendra compte de l'attaque.
C'est encore sur ce site que l'information est la plus précise et détaillée, même si elle est noyée au milieu d'un article sur le possible élargissement d'Arafat.
Conclusion (???)


Lors d'une récente émission de radio, (Le téléphone sonne) sur France Inter, Edwy Plenel directeur de la rédaction du Monde, se défendait fort maladroitement d'adopter une position partisane dans sa couverture de l'actualité israélienne.
Il se réfugiait derrière « les faits » qu'il prétendait « rapporter objectivement. »
Des faits... c'est tout ce que nous demandons. Si seulement Le Monde rapportait les faits avec le sérieux et la rigueur de la presse
Anglo-saxonne, nous nous en contenterions. Mais il ajoute à la médiocrité de son travail journalistique une totale absence de déontologie et de morale. Il contribue en cela activement au climat de haine antisioniste et antisémite, dont il faudra bien rendre compte un jour.
Quant à Libération, le journal ne s'embarrasse même plus de formes et reproduit sans sourcilier le texte du Hamas, en collant la dépêche...

peut-on encore parler de journalisme ?
On notera au passage qu'aucun de ces titres ne se pose la question de savoir si ce qui s'est passé à Adora est un massacre? Si se camoufler sous
l'uniforme de l'armée adverse est conforme à la convention de Genêve, si massacrer une enfant à bout portant dans son sommeil est le fait d'un
mouvement de libération politiquement mûr et responsable, qu'on peut prendre comme interlocuteur.

Que faire face à ce révisionnisme journalistique, à cette falsification du présent?
=> Lire la presse israélienne et anglo saxonne => => Ne lire Le Monde et Libération que sur leur site internet et ne surtout plus acheter ces journaux.
=>Relever strictement tous les dérapages de la presse francophone et ne pas hésiter écrire. Voici quelques emails utiles:
amalric@libération.fr directeur de la rédaction de Libération
July@liberation.fr PDG de libération
Plenel@lemonde.fr Directeur de la rédaction du Monde
sole@lemonde.fr Médiateur au Monde

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Victoria (Victoria) le mercredi 15 mai 2002 - 01h19:

SVP
Est-ce que les intervenants qui font du copier / coller à partir d'autres sites ne pourraient pas tout simplement signaler le ou les article(s) en l'(les) accompagnant du lien ad hoc (sur lequel il nous suffira de cliquer) au lieu de rompre le fil des discussions par des tartines, certes intéressantes, mais très souvent redondantes.
Merci d'avance

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Bazooka (Bazooka) le mardi 14 mai 2002 - 22h48:

De Moise Rahmani
Sujet: Roselyne Bachelot a sa carte d'identite Palestinienne

FAITES COMME ROSELYNE BACHELOT, DEVENEZ CITOYEN PALESTINIEN

Vous avez envie de vous donner "bonne conscience" en soutenant le peuple Palestinien ?
C'est simple, imprimez-vous une carte d'identite Palestinienne sur Internet.
Et, histoire de la tester, presentez-la aux controleurs de la RATP, SNCF ou a la Police Nationale.
Voici comment faire : http://www.desinfos.com/erreur.html
Et regardez la liste des signataires, vous verrez la nouvelle Ministre de l'Environnement Roselyne Bachelot, dont les amities envers l'Irak sont officielles.
Celle-ci evoquait d'ailleurs dans un journal recent que son reve est de vivre a Damas.

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Jika (Jika) le mardi 14 mai 2002 - 21h06:

Lettre adressée à la Présidence de la République et au ministère des Affaires étrangères:
"Pas de sanctuaire pour le terrorisme"
nous dit Jacques Chirac.Cela n'est seulement valable que pour les terroristes assassins des Français de Karachi.Cela n'est pas valable pour les terroristes assassins des Israeliens puisque qu'il offre l'Europe comme sanctuaire aux terroristes palestiniens qui avaient pris la basilique de la Nativité en otage.
Cela n'est pas valable pour "les frères musulmans" reconnus officiellement comme représentatifs en France alors qu'ils sont à l'origine des organisations terroristes les plus fanatiques (Hamas, Al Quaida....).
Notre président devrait cesser de donner du grain à moudre à ceux qu utilisent le sobriquet de "super menteur".

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Mailroom (Mailroom) le mardi 14 mai 2002 - 18h29:

Les délires de la haine anti-israélienne

par Claude Lanzmann

La haine préexiste à ce dont elle prétend se nourrir ou s'originer. En choisissant de voler au secours de Yasser Arafat, torse bombé et moustache batailleuse offerts dans les rues de Ramallah aux caméras de télévision et aux flashes des photographes comme à autant de balles de tueurs sans visage, José Bové entendait signifier que le camp si ostensiblement choisi par lui était celui du Bien absolu, sans discussion possible.

Il n'avait de sa vie jamais mis un pied en Israël - sauf pour y atterrir et se ruer les yeux fermés vers les territoires de l'Autorité, auprès du grand reclus. De l'histoire d'Israël et du sionisme, de la Shoah, du centenaire conflit israélo-arabe, des raisons et concaténations qui conduisirent à la situation actuelle, il ne savait rien, n'en voulait rien savoir. Jamais homme ne coïncida à ce point avec lui-même, ne parut si sûr de son fait et de sa cause, sauf peut-être ce vieil entêté d'abbé Pierre auquel notre nouveau José ressemble par plus d'un trait et d'abord par la notoriété (anti) mondialisée.

A ses côtés, la "brigade" des soi-disant "internationaux", femmes et hommes, membres du Comité civil international de protection du peuple palestinien (CCIPPP), résolus à s'enfermer, pour lui faire un rempart de leur corps, autour d'un Arafat au keffieh éclairé de la pauvre lueur fuligineuse d'une bougie (en Terre sainte, la bougie n'est pas rare), tel un roi mage dans la grotte de Bethléem, scène christique s'il en fut, ce qui n'était pas un hasard.

On se demandait comment le Rais, les membres de son gouvernement et de son état-major, la centaine de CCIPPP, volontaires pour la promiscuité, le froid, la faim, l'obscurité, parvenaient à subsister et à tenir tous ensemble dans un espace si compté et souterrain en plus puisque, selon les communiqués qu'ils diffusaient dans la presse, sur les radios, à la télévision et sur Internet dont ils ont la parfaite maîtrise, le complexe des bâtiments présidentiels (Mouqata'a) était en voie d'anéantissement sous l'implacable canonnade des chars israéliens.

On sait aujourd'hui qu'il n'en était rien: s'ils furent en effet encerclés par les blindés, ces immeubles sont pour la plupart demeurés intouchés et nul "international" ne perdit, Dieu soit loué, la vie.

En Espagne, ce fut autre chose, les hommes véritables des véritables brigades internationales, allemandes, françaises, américaines, etc., moururent par milliers, héroïquement, dans les combats de Teruel, Albacete, Madrid, Barcelone, Malaga. On peut pardonner aux CCIPPP de vivre en des temps peu épiques, sans grandeur ni utopie, qui les vouent à la parodie. Cela ne justifie pas qu'on passe de la parodie à la posture, à l'outrance, au mensonge, à la propagande, au faux témoignage.

Il faut le dire: les faux témoins incendiaires n'ont pas manqué depuis le début de l'opération "Mur de protection". Le 16 avril, Le Monde publiait sur deux pleines pages, avec toute la révérence que ce journal attache à la culture, trois très longs textes d'écrivains et de surcroît membres de l'autoproclamé Parlement international des écrivains, statut censé cacheter leurs propos du sceau du vrai et de l'irréfutable: l'Espagnol Juan Goytisolo, le Sud-Africain Breyten Breytenbach, le Nigérian Wole Soyinka, Prix Nobel de littérature 1986, tous trois faisant partie d'une délégation dudit Parlement qui, invitée par les Palestiniens et s'érigeant en commission d'enquête supposée impartiale, s'était rendue "dans les territoires occupés et en Israël" entre le 24 et le 29 mars.

Je ne dirai rien ici de Goytisolo qui, juge et partie depuis tant d'années, devrait se récuser lui-même comme témoin. Rien non plus du Nobel nigérian, si visiblement embarrassé d'avoir à rédiger son remerciement "depuis la paix relative de la Californie" après un tel voyage-éclair et si conscient du caractère parcellaire et unilatéral de ses impressions qu'il s'abrite, sur quatre colonnes, derrière la fable mythologique: Ulysse-Arafat chez les Cyclopes, prisonnier du géant aveuglé Polyphème (lire: Sharon, auquel "correspond si bien la figure de Polyphème jusque sur le plan physique"). C'est le rusé Ulysse, n'en doutons pas, qui triomphera.

Breytenbach ne ruse pas. Il opte, lui, pour l'attaque frontale, lettre ouverte au général Sharon, traitant d'emblée les Israéliens de "Herrenvolk", vocable par lequel les nazis s'autodésignaient (littéralement "peuple de seigneurs" ou "peuple de maîtres"), assortissant l'insulte d'une restriction qui en vérité la redouble: "Je m'excuse si mon allusion à Israël comme Herrenvolk peut blesser à cause des échos d'un passé récent, quand, en Europe, tant de juifs ont été les victimes de la solution finale." Pourquoi "tant de juifs"? Le nombre est connu.

Breytenbach, sait-on, est poète. Il l'était peut-être. Il n'est plus aujourd'hui qu'un rhéteur emporté par son emphase: il n'y a en lui ni émotion vraie ni compassion authentique pour les Palestiniens. Habité, hanté de vide, il ne peut que mesurer l'énormité de ses proférations, mais, incapable d'y renoncer ou de faire marche arrière, il réagit par l'escalade et la surenchère (soit dit en passant, cela décrit avec exactitude le mécanisme de la décision chez Adolf Hitler, qui se ligotait par ses propres paroles et défiait ainsi l'avenir: il proclamait irrévocables ses pires résolutions car son coeur était creux).

Comme José Bové, Breytenbach n'avait jamais posé un pied ni en Israël ni en Palestine: "Je n'ai vu Israël que rapidement, en arrivant et en partant, après avoir passé une nuit dans l'hôtel Intercontinental David de Tel-Aviv, luxueux mais sombrement désert...", écrit-il sans rire. Désert, et pour cause: les "martyrs" ceinturés d'explosifs découragent les rassemblements de touristes dans les lobbies des palaces. Après deux nuits et quatre jours, voici donc les conclusions auxquelles est parvenu M. Breytenbach: "L'horreur de ce que vous faites nous submerge", "atrocités", "bain de sang", "massacre d'innocents", "crimes de guerre", "crime contre l'humanité", "terre effrontément volée", rien de plus ici que le b a ba du discours ordinaire de la propagande victimologique.

Mais le poète doit percer: Breytenbach passe soudain de Charybde à Scylla, c'est-à-dire de Sharon à Nétanyahou, et s'adresse au premier en ces termes choisis: "Vous pensez de façon cynique que vous pouvez vous en tirer tant que vous allez dans le sens supposé des intérêts vitaux des États-Unis. Je pense que vous vous moquez comme d'une figue de Jaffa des intérêts des Américains. Vous devez sans doute les mépriser à cause de leur matérialisme grossier et de leur ignorance du monde. C'est vrai, votre vendeur de voitures d'occasion, Nétanyahou, a utilisé plus ouvertement encore cette technique de propagande grossière, comme s'il avait été un doigt sale en train de tordre le clitoris d'une opinion américaine en pâmoison [souligné par moi C. L.]."

Pourquoi le doigt de Benyamin Nétanyahou est-il nécessairement sale, pourquoi un clitoris doit-il être tordu, pourquoi la torsion, douloureuse par définition, entraîne-t-elle la pâmoison? On pourrait s'interroger sur les murs et les pulsions intimes de Breyten Breytenbach. Quoi qu'il en soit, son appréhension de la relation politique en termes de domination sexuelle autorise toutes les inversions. Un peu plus loin, en effet, le poète apostrophe brutalement Sharon en lui jetant comme un crachat: "Les grognements de vos patrons de Washington..." C'est la haine de la souveraineté d'Israël qui s'exprime ici sans masque, c'est l'idée même de l'existence et de la légitimité d'un Etat juif qui est mise en question par de pareilles insultes.

Israël, M. Breytenbach, n'a pas de patrons, aucun soldat américain n'a jamais versé son sang à la place d'un soldat israélien. Et combien de pays dans le monde, arabes entre autres, dépendent-ils, autant ou plus qu'Israël, de l'aide américaine? Maintenant, pourquoi ce mépris des "vendeurs de voitures d'occasion"? Les Nétanyahou sont une famille d'origine juive allemande, hautement cultivée, qui donna trois fils à Israël: Bibi, le soi-disant "vendeur", ambassadeur d'Israël aux Nations unies et premier ministre, Gabi, médecin à Jérusalem, et Yoni, le héros d'Entebbe, commandant en chef d'une unité d'élite de Tsahal, qui perdit la vie sur l'aéroport de la capitale ougandaise au cours de l'extraordinaire opération de sauvetage de l'appareil d'Air France détourné par les Allemands de la Fraction armée rouge en 1976. J'ai eu entre les mains les lettres de Yoni, pieusement rassemblées par ses deux frères (qui furent eux aussi membres des mêmes commandos de l'état-major): l'élévation d'esprit le disputait à l'intelligence, à la plus rigoureuse éthique et à une angoisse que M. Breytenbach n'entendra jamais.

Nos trois mousquetaires ont fait le même voyage, ils ont dû subir pour l'un "la mesquinerie hargneuse des contrôles [israéliens] aux checkpoints, qui n'ont que peu de rapport avec la sécurité", pour les autres l'ennui d'avoir à changer de véhicules et à porter leurs valises sur quelques dizaines de mètres au cours d'opérations de transbordement à travers les no man's land qui séparent les diverses zones.

Le transbordement est une vieille histoire: je me souviens m'être trouvé moi-même dans pareille situation à Jérusalem, bien avant la guerre de six jours de 1967. Passer de la Jérusalem arabe, alors jordanienne, à la Jérusalem juive ou inversement ne pouvait se faire qu'à pied, sur 300 ou 400 mètres, chacun traînant à bout de bras ses plus lourds bagages, et c'était un rare privilège. Il n'y avait qu'un point de passage: la porte Mandelbaum, aujourd'hui invisible.

Mais oui, les checkpoints, les vérifications tatillonnes d'identité, les longues files d'attente quelquefois interminables, tout cela existe, je l'ai montré sans rien cacher, avec le plein accord de l'armée israélienne, dans plusieurs séquences de mon film Tsahal. Mais oui, les Palestiniens de la bande de Gaza qui travaillent en Israël sont contrôlés chaque jour à l'aller comme au retour. Mais oui, M. Breytenbach, cela a un rapport avec la sécurité, et avec elle seule: la terreur, les embuscades, les assassinats, sont eux aussi, pour Israël, une longue habitude, et il protège ses vies autant qu'il le peut. Vous semblez croire que des barbares arrachent les oliviers par plaisir, qu'ils détruisent les maisons au bulldozer ou les font sauter à la dynamite par sadisme pur. C'est l'inconvénient du tourisme humanitaire à grande vitesse, vous n'avez qu'un son de cloche et ne voulez entendre que les raisons et la plainte des communicateurs palestiniens, plainte rodée, théâtralisée, rejouée et remise en scène jour après jour depuis cinquante-quatre ans, se nourrissant chaque fois à neuf de ses enflures anciennes et de ses mensonges historiques.

Pourquoi par exemple vos informateurs ne vous ont-ils pas dit, M. Breytenbach, que les oliviers arrachés sont ceux qui se trouvaient en bordure de route? Les tireurs s'embusquaient derrière leur feuillage et prenaient la fuite, leur action accomplie.

Mais il faut ce qu'il faut: la seule raison d'être du voyage des distingués "parlementaires" consistait à confirmer dans leurs certitudes les directeurs de la bien-pensance générale et à ameuter le monde en dénonçant Israël, essence et existence confondues, comme l'incarnation du Mal. C'est pourquoi ils pratiquent terme à terme l'inversion maligne, accumulant les signes négatifs: "Vos tanks préhistoriques" (sic), "le spectacle primitif des positions armées sous camouflage et de drapeaux israéliens sur des bâtiments de commandement" (Breytenbach), nazifiant Tsahal, hitlérisant Sharon, changeant les Palestiniens en victimes sans défense, rejetant sur le seul Israël la responsabilité de la situation.

Nulle mention, dans leurs propos, des négociations de Camp David et de Taba, de l'accord que chacun croyait pratiquement réalisé à partir des propositions d'Ehoud Barak (restitution de la totalité des territoires à l'Autorité palestinienne, double souveraineté sur Jérusalem, reconnaissance par Israël d'une dette envers les réfugiés et retour d'un certain nombre d'entre eux, etc.). Cela est un fait auquel l'intoxication et les démentis de la propagande anti-israélienne, relayés sur Internet, depuis la Mouqata'a, par un homme de théâtre français, membre actif du CCIPPP, ne changeront rien: l'État palestinien allait être créé, une vaste majorité des citoyens d'Israël y consentait, jamais ce pays ne s'était senti aussi proche de la paix, ne l'avait autant souhaitée

Arafat n'a pas voulu de cette paix, parce qu'elle aurait résulté de la négociation, qu'elle l'aurait contraint lui aussi à de douloureux compromis, qu'elle eût impliqué une reconnaissance véritable et sans arrière-pensées d'un État d'Israël aux côtés de l'État palestinien, le renoncement au double jeu, au double langage, à l'autre fer au feu qu'est le terrorisme, en un mot la fin de l'irrédentisme.

L'internationalisation du conflit n'a jamais cessé d'être l'objectif des leaders palestiniens. Je me souviens d'Ahmed Choukeiry, le prédécesseur d'Arafat, nous déclarant sans ambages, à Jean-Paul Sartre (qui était un Parlement à lui seul) et à moi, en mars 1967 à Gaza, alors sous contrôle et administration de l'Égypte, qu'il préférait la guerre générale, voire la guerre mondiale, à toute tentative de règlement avec Israël.

C'est aussi la raison pour laquelle il fallait impérativement maintenir le cancer des camps de réfugiés, entretenus par la seule UNWRA - "création de l'impérialisme américain", faisait observer Sartre à Gamal Abdel Nasser, qui n'en disconvenait pas. La guerre de six jours devait éclater trois mois plus tard!

L'irresponsabilité des écrivains et des intellectuels pour qui l'existence même d'Israël est le péché originel a pour corollaire le refus de prendre en compte la genèse des événements. Pas un mot sur le déclenchement brutal de la deuxième Intifada, dite "Al Aqsa" (et personne, aujourd'hui, n'ajoute sérieusement foi à la fable du réflexe pavlovien déclenché par la présence de "Polyphème" sur l'Esplanade des mosquées), qui visait précisément, par les morts et le sang inévitablement versé, à l'internationalisation que je viens d'évoquer, qui eut pour conséquence immédiate la défaite électorale d'Ehoud Barak et l'avènement de Sharon, tout en changeant radicalement la nature des affrontements et la psychologie des combattants.

Car les Palestiniens, cette fois et au contraire de ce qui s'était passé pendant la première Intifada, contrôlaient des territoires et possédaient une force armée. Ce n'était plus une guerre des pierres, mais une guerre véritable, malgré la disproportion des moyens militaires sur laquelle on s'est appesanti. Les règlements de tirs et d'ouverture du feu, l'usage de divers types de balles (plastique, caoutchouc, balles réelles), étaient, dans les années antérieures, j'en témoigne, rigoureusement et talmudiquement codifiés, généralement respectés et obéis: les soldats ne tiraient à balles réelles que lorsqu'ils estimaient leur vie en danger. Cela a été d'emblée et très souvent le cas dès le commencement de la deuxième insurrection. Profondément las de la guerre, les jeunes soldats de Tsahal ont réagi avec violence dans les combats qu'ils eurent à livrer: qui veut être le dernier mort de la guerre ou le premier de la paix?

Cette guerre, tel est son paradoxe - et sans doute la faute majeure d'Oslo, qui a laissé pour la fin les problèmes difficiles et cruciaux -, a été d'autant plus âpre que la paix semblait acquise. En mettant en oeuvre la pire stratégie de la terreur victimaire - les bombes humaines, qui se donnent la mort pour perpétrer les plus abominables carnages -, les Palestiniens ont opéré dans l'escalade un véritable saut qualitatif.

Lorsque des "colons" étaient assassinés, il était déjà intolérable de lire dans la presse, relégué en un coin de page: "une femme colon a été tuée" ou pire encore "un bébé colon a été étranglé", comme si la double stigmatisation de juif et de "colon" permettait de comprendre l'assassinat, le justifiait et ne méritait pas qu'on s'y arrêtât.

Quand ce fut le tour des "martyrs" de se faire sauter, pratiquement chaque jour et même plusieurs fois par jour, à Jérusalem, Tel-Aviv, Netanya, Haïfa, dans les discothèques, les marchés, les autobus, les salles de mariages et de communions, les synagogues, l'événement, là encore, devint rapidement une routine. Il fallait le chercher dans les pages intérieures, comme s'il allait de soi que les Israéliens dussent payer de leur vie le simple fait de vivre là-bas. On ne s'attaquait pourtant pas cette fois aux seuls "colons" des territoires occupés, mais à tout Israël; c'est Israël tout entier qui devenait une "colonie", et la mort ainsi portée et administrée ne signifiait rien d'autre que la revendication sauvage de la Grande Palestine, le désir manifeste de l'éradication d'Israël.

Nul gouvernement, nul Etat au monde n'aurait supporté sans réagir le massacre planifié de ses citoyens. Les grands visionnaires, et même Barak, qui se définissait dans Tsahal comme un "visionnaire pratique", avaient échoué. La vue de Sharon-Polyphème était peut-être courte, mais celui-ci avait décidé de faire ce que les Israéliens attendaient de lui: en finir, pour un temps au moins, avec la terreur, aller débusquer ceux qui la perpétraient là où ils se terraient, dans les lieux à partir desquels ils lançaient leurs opérations de mort.

Au contraire de ce que veut faire croire Wole Soyinka, le premier ministre n'était pas aveugle: il savait qui chercher, où chercher. Il était clair que la réoccupation des villes palestiniennes et des dédales que sont les camps de réfugiés ne se ferait pas sans combats, souvent impitoyables.

Les attentats-suicides, ou plutôt homicides, détruisent la possibilité et jusqu'à l'idée même de "lois de la guerre". Les jeunes recrues d'Israël étaient sûres d'être lynchées si elles étaient faites prisonnières, et à Jénine, c'est après que treize d'entre elles, attirées dans une embuscade, eurent été déchiquetées par un "martyr", après qu'il se fut avéré que tout - et jusqu'aux cadavres même - était piégé de charges explosives, que fut prise la décision de bombarder.

Comme le dit très bien Alain Finkielkraut, "Israël n'avait pas d'autre choix que de tenter de juguler lui-même le terrorisme. Ce n'est pas parce qu'il n'y a pas de solution militaire qu'une réaction militaire est frappée d'illégitimité. (...) On ne peut à la fois terrifier les gens et leur demander d'obéir scrupuleusement aux conventions de Genève" (La Croix du 17 avril). Jusqu'à nouvel ordre, et même si d'inévitables exactions ont été commises, Tsahal, une des très rares armées de conscription aujourd'hui dans le monde, n'est ni un ramassis de voleurs ni une bande d'assassins.

Tandis que se déroulait l'opération "Mur de protection", la diplomatie française, conseillée par les géostratèges du Parti socialiste, s'associait avec entrain aux pires projets de résolutions des Nations unies. Cinq pays seulement, dont la Tchéquie de Vaclav Havel, qui avait fourni à Israël les armes de la guerre d'indépendance, s'y opposèrent. Ce que masquaient à peine les dizaines d'articles et de pétitions réclamant l'envoi d'une force internationale était le désir d'en finir avec l'insupportable souveraineté israélienne.

Certains, qui n'eurent pas un mot pour dénoncer les attentats-suicides et la perte des vies juives, suppliaient angéliquement Israël de ne pas "perdre son âme". D'autres, avec une intrépidité de néophytes, sautaient le pas en plaidant "pour une citoyenneté palestinienne": on s'apercevait à la lecture que l'auteur, souverainiste de choc en France, ne revendiquait pas moins que l'autodissolution de l'État d'Israël dans une entité purement palestinienne, qui consentirait généreusement à tolérer les "bons juifs" et à leur accorder la citoyenneté palestinienne. En revenir, autrement dit, au statut de dhimis, qui était celui des juifs dans les pays arabes, bien avant la création d'Israël!

Il faut en finir avec ces rêves, ou ces délires. Il n'y aura pas d'intervention étrangère. Israël est tout à la fois une démocratie et une puissance. Les puissances le savent. La donne est peut-être maintenant changée en profondeur, et un accord moins difficile et plus proche aujourd'hui qu'on ne l'imagine.

Un dernier mot, qui concerne les "colonies" et a trait au bout du compte à la question de l'Autre. Beaucoup, parmi les "colons" - et surtout les plus religieux d'entre eux -, entretiennent avec la terre biblique, qu'ils appellent "Eretz Israël", une relation mystique. Le régime politique de souveraineté leur importe moins que le droit d'habiter cette terre, de rester où ils sont. Un certain nombre d'entre eux, je le sais, là encore, je l'ai montré dans mon film Tsahal, accepteraient d'être considérés comme des étrangers dans le futur État palestinien. De même qu'il y a des Israéliens vivant en France, en Italie ou aux États-Unis, pourquoi, demandent-ils, la future Palestine serait-elle le seul pays à eux interdit?

Claude Lanzmann est cinéaste et directeur de la revue "Les Temps modernes".

© Claude Lanzmann, Le Monde, 10 mai 2002.

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Anonyme (Anonyme) le mardi 14 mai 2002 - 17h29:

Bonjour,

Pouvez vous m'indiquer comment on peut se procurer un plan de la ville de Tunis des années 1950 - 1960

Merci de me donner cette information si possible en français.

Giscri@aol.com

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Mena (Mena) le mardi 14 mai 2002 - 15h09:

Likoud : On joue à qui perd gagne ! (info # 011305/2)

Par Jean Tsadik © Metula News Agency


Au terme d’une soirée dramatique, lors de la réunion du comité central du Likoud à Tel Aviv, Ariel Sharon a perdu la confiance de son parti mais il a conquis le respect de la communauté internationale et celui de la plupart des Israéliens.

On s’était demandé à Métula, en février 2001, pourquoi Sharon n’avait pas dissout le comité central du Likoud et convoqué de nouvelles élections internes, comme c’est la coutume lors de l’émergence d’un nouveau leader. A l’issue des élections générales, qu’il avait remportées avec près de 70% des suffrages exprimés, grâce à l’Intifada de Yasser Arafat, le Premier ministre israélien avait paradoxalement négligé le Likoud, en conservant un comité central largement favorable à son prédécesseur Benjamin Netanyahu.

Hier, Sharon a fait les frais de cette négligence. Alors que les sondages effectués auprès des militants de base du parti révélaient une majorité de soutien pour le général en retraite, ce dernier a essuyé un cuisant revers dans les prémices de l’orchestre philharmonique d’Israël, où se tenait l’assemblée du Likoud.

Ou pourrait se demander pourquoi ce parti désavouerait-il un Premier ministre de son cru, plébiscité par les électeurs israéliens et qui plus est, artisan victorieux d’une toute récente campagne contre les fondements du terrorisme palestinien ? Ce serait sans compter avec l’ambition brûlante de l’autre poids lourd du Likoud, j’ai nommé l’ancien chef du conseil Bibi Netanyahu, battu à la régulière en son temps par le travailliste Ehud Barak.

Cela faisait plusieurs mois que Netanyahu ourdait son affaire et qu’il lançait sans réserve ses flèches pointues en direction de son concurrent. Désireux de s’appuyer sur la droite marquée du pays, Bibi ne manquait aucune occasion afin de stigmatiser la prétendue mollesse de Sharon. Hier, Netanyahu comptait porter l’estocade. Pour ce faire, il avait commis 700 délégués du parti afin de convoquer une réunion extraordinaire de ses assises, qui comptent 2150 membres environ, en leurs soumettant une résolution. Ladite stipule que "le Likoud s’oppose à la création d’un Etat palestinien sur la rive occidentale du Jourdain."

Bien au-delà du principe théorique de la résolution proposée, c’est l’autorité d’Ariel Sharon que Bibi a voulu ébranler, connaissant – tout comme les lecteurs de la Ména – l’implication du Premier ministre dans la nouvelle initiative de paix américaine.

Intervenant le premier devant les congressistes, Netanyahu a affirmé qu’un Etat palestinien, en tous temps et en toutes circonstances, constituerait une menace pour Israël. Il a préconisé, à la place, l’instauration d’un régime d’autonomie, privé des privilèges réservés aux Etats. Devant une salle chauffée à blanc, composées de délégués visiblement dépassés par les événements, devant une salle divisée aussi, où les groupes rivaux échangeaient des insultes et jusqu’aux coups poings, on ne pouvait plus dire si on assistait à l’expression ultime de la démocratie ou bien au signes avant-coureurs de l’anarchie violente !

Dans ces conditions, les statuts du Likoud donnaient à Ariel Sharon le choix entre deux démarches : la première consistait à accepter le vote sur l’Etat de Palestine et la seconde, utilisant l’article 82 du règlement du parti, à repousser ledit vote mais en posant à sa place la question de confiance. S’il obtenait la confiance du comité, le vote sur la Palestine allait être exclu de l’ordre du jour, par contre, s’il était battu sur le vote de confiance, la résolution sur l’Etat palestinien serait soumise au scrutin immédiatement après.

S’adressant à Netanyahu sans jamais le citer nommément – Bibi lui aussi n’avait parlé que du "Premier ministre" – sachant ne pas disposer de la majorité dans la salle, Sharon a prononcé un discours très républicain, affirmant qu’il oeuvrait d’abord pour l’intérêt d’Israël et après, seulement, pour celui du Likoud. Le Président du conseil a également fustigé son adversaire, rappelant "qu’à l’inverse d’ancien Premiers ministres qui par naïveté et par manque d’expérience avaient chaleureusement serré la main de Yasser Arafat, lui ne l’avait jamais fait." Sharon s’est à nouveau moqué de son adversaire, mentionnant que s’il s’opposait désormais à la tenue d’une conférence internationale pour résoudre les questions du Proche-Orient, le même (Bibi), alors vice-ministre des affaires étrangères, avait conduit la délégation israélienne à la conférence de Madrid, qui avait constitué le point de départ de la dynamique d’Oslo.

Sharon de terminer, en affirmant qu’après avoir terrassé la menace terroriste, Israël ferait la paix avec ses voisins et que l’acceptation de la résolution sur la Palestine contribuerait à isoler Israël, à l’éloigner de son allié américain et à faire reculer les perspectives de paix. Alors et à la surprise générale, le Premier ministre choisit de proposer la motion de confiance, tout en précisant d’emblée, que son résultat n’influerait pas sur ses choix stratégiques et que, de toutes façons, il continuerait à servir, jusqu’à la paix, les idées forces qui définissaient son action.

C’est dans un désordre considérable, que Sharon lut le texte de la résolution qu’il proposait au vote et qui disait en substance, que le comité central du Likoud renonçait à se prononcer, en cette occurrence, sur l’éventualité de la création d’un Etat palestinien et qu’il soutenait l’action de son Premier ministre et des ministres de son gouvernement. Par contraste avec la piètre qualité de l’assistance, les deux tribuns nous avaient gratifié, chacun dans son style propre, d’un échange rhétorique de très haut vol. A l’issue de son intervention, Ariel Sharon est venu retrouver son siège, à côté de celui de Netanyahu et les deux hommes, dans une posture hallucinante, allaient parfaitement s’ignorer durant de très longues minutes, alors qu’un mètre à peine ne les séparait.

Ca n’est qu’aux premières heures de ce matin, que le résultat des votes à bulletins secrets, fut connu. Il répondait aux prévisions des analystes et à l’affiliation des délégués. 59% contre la motion de confiance et 41% en sa faveur. Le Premier ministre battu, s’adressa brièvement à la foule, afin de lui faire savoir qu’il avait été élu au suffrage direct par les Israéliens, qu’il savait que l’écrasante majorité des Israéliens désirait la paix et que la motion qui lui était défavorable ne changerait pas d’un iota sa façon de diriger le pays. Sur quoi il tira sa révérence et délaissa la salle de concert.

S’en suivit le vote sur la Palestine, remporté par les partisans de Netanyahu, dans la pagaille et l’indifférence générale. Sharon avait perdu, il laissait derrière lui un comité central qui l’a désavoué, lors de cette espèce de putsch légal organisé pour servir l’ambition personnelle de son concurrent. Il sort pourtant grandi de cette épreuve, moins "Likud" mais beaucoup plus "premier responsable de tous les Israéliens." Etrange cheminement, d’un homme, qui s’était opposé à la paix avec l’Egypte et même à l’accord avec la Jordanie et qui a risqué sa couronne, pour préserver les chances d’un règlement avec les pires ennemis d’Israël. Son opposant, paradoxe des paradoxes, qui avait embrassé les accords d’Oslo, rendu Hébron à Yasser Arafat, le débordait sur sa droite.

A partir de ce matin, il va être infiniment hasardeux de prétendre que Sharon est un adversaire de la paix, de la real politique et qu’il soutient des thèses extrémistes. Il a perdu son soutien politique principal en prouvant le contraire, alors qu’il aurait pu sans encombres, ruser en votant contre la résolution Netanyahu ou même en s’abstenant ! Pour Benjamin Netanyahu, visiblement ébranlé par le courage ou l’intrépidité de Sharon, il s’agira sans doute d’une victoire à la Pyrrhus, le comité central du Likoud ne représentant pas les Israéliens mais plus non plus la base du parti. Alors il a gagné la bataille de prestige qu’il avait décidé de livrer mais ses gains sont minimes. Ariel Sharon va continuer de diriger les affaires du pays, avec le soutien de la majorité du Likoud de la rue, mais aussi avec l’appui des députés de tous les partis raisonnables, auxquels il a prouvé son attachement à l’intérêt suprême de l’Etat. Netanyahu, lui, a surtout montré son appétit de pouvoir et son aptitude à se servir de toutes les opportunités, même celle qui consiste à faire chuter un Premier ministre de son propre parti, au faîte de la guerre convaincante qu’il mène contre le terrorisme.

L’essentiel pour la région, c’est que le gouvernement d’Israël n’a pas perdu la tête et qu’il va maintenant jouir d’un an et demi de calme relatif, jusqu’aux nouvelles élections générales.

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Michka (Michka) le mardi 14 mai 2002 - 10h54:

Il y a des hommes qui à la place de leur cerveau n'ont pas que des batons de dynamite !... Michka
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Vrais et faux martyrs – ou le combat de la vérité contre le mensonge
Par Menahem Macina -Le 11-05-2002

Il ne faut pas être prophète pour prévoir que peu de politiques de la Communauté européenne sortiront indemnes du jugement rétrospectif de l’histoire sur leur parti pris systématiquement hostile à Israël.
A quelle aune jugera-t-on un Xavier Solana, qui exprime sans complexe ses "doutes sur l’authenticité des documents qu’Israël présente pour incriminer Yasser Arafat" ?
Devenus adultes, nos enfants et nos petits-enfants se demanderont comment, sans avoir vu les originaux des documents palestiniens saisis par Tsahal, sans la moindre expertise graphologique, et alors qu’il ne lit pas l’arabe, ce diplomate européen a bien pu décréter qu’il s’agissait de faux.
Que leur répondront leurs parents, leurs enseignants ? Ils invoqueront des tas de raisons… d’Etat. On peut toujours rêver : entre temps, aura peut-être été créé un musée du mensonge institutionnel. On y étudiera des cas d’écoles, tels que l’affaire du Karine A (arraisonnement d’un navire bourré d’armes de contrebande à destination de l’Autorité Palestinienne), ou celle du vrai-faux massacre de Jénine. On pourra aussi y contempler, avec mépris, les effigies de cire des Assad, Kadafi, Saddam, Arafat…
En attendant, le mensonge inonde de ses immondices le sein avide d’une opinion publique, peu regardante en matière de plaisirs vénéneux : calomnie, diabolisation, antisémitisme... Voltaire avait raison : de toute cette haine, il restera toujours quelque chose.
Alors, que faire ? RESISTER. Refuser de participer au lynchage médiatique. Cesser d’endormir le nerf de notre conscience, par peur de soigner la racine de l'infection. Bref, être un témoin de la vérité, comme tant d’hommes et de femmes de courage, héros anonymes. Beaucoup en sont morts.
Quel est le véritable héros ? Celui - ou celle - qui donne sa vie pour que triomphe la cause d’une justice humiliée, bafouée, forcée par des potentats sans conscience. Ce témoin-là, seul, mérite le titre de 'martyr’ ('témoin', en grec) -, et non le "shahid" à l’explosif.
Le Shahid gâche sa vie pour exterminer les autres. Le héros sacrifie sa vie pour sauver les autres.
"Nous ne sommes pas des héros", dites-vous. Moi non plus. Mais il ne tient qu’à nous de frayer la voie à la justice et à la vérité, à leurs hérauts et à leurs héros - qui ne manqueront pas de surgir aux heures graves. Et comment leur paver la route ? En ne nous taisant pas, en dénonçant, haut et fort, à temps et à contre-temps, leurs mensonges et leurs trucages de l’information. En n’ayant pas peur du ridicule. En ne disant pas, à tout bout de champ : cela ne sert à rien. En interpellant les consciences droites, en ne laissant pas les charognards de l’opinion s’engraisser de l’humiliation de notre peuple. En leur rivant leur clou, avec dignité, certes, et sans haine ni grossièreté, mais avec fermeté et détermination. Essayez : vous verrez, c’est aussi progressif (mais autrement plus efficace) que le body-buiding de la fausse vertu et de la fausse paix.
A la clé : l'abnégation du héros et le courage du martyr.




...

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Bazooka (Bazooka) le lundi 13 mai 2002 - 18h26:

Par honnetete intellectuelle et meme si je soutiens l'aliyah A FOND, je ne peux laisser dire sur ce forum sans reagir, meme par un Rabbin de renom, que :
" Concernant le probleme du chomage en Israel, etant bien informe, je peux vous dire que ce chomage est essentiellement celui de gens sans qualifications et sans diplomes ".

J'ai autour de moi suffisamment d'amis israeliens de longue date, titulaires de diplomes superieurs, d'origine francaise ou autre, et je peux moi-meme temoigner personnellement, de la montee en puissance du chomage des jeunes (entre 25 et 40 ans), tres souvent diplomes, qui sont au chomage depuis 6 a 24 mois, pour certains ne percevant plus de droits depuis plusieurs mois.

Le ministere de l'Education Nationale vient de licensier pas plus tard qu'hier 1500 professeurs diplomes, ce qui est enorme pour notre pays.

La crise economique que traverse Israel est particulierement grave, mais les indicateurs economiques (statistiques officielles) font defaut, car la volonte deliberee du gouvernement est de ne pas en publier sur ce sujet.
Cela fait partie d'une politique generale visant a "garder le profil haut" en tant de guerre (oui, j'emploie le mot "guerre" a bon escient).

Je ne souhaite pas prendre position ici, pour ou contre la politique socio-economique de notre pays, mais il est certain que cela ne servira a rien de se mettre la tete dans le sable ou, comme on le dit en hebreu : de cacher la poussiere sous le tapis.

Israel traverse actuellement une crise economique GRAVE, et les premiers a en souffrir sont les israeliens les moins bien integres, ou plus exactement "installes" a commencer par les nouveaux immigrants, car ceux-ci ne possedent generalement pas les murs dans lesquels ils habitent.
Un long article de fond sur ce sujet a d'ailleurs ete publie il y a 4 mois environ par l'edition du week-end du Jerusalem Post.

Je peux comprendre l'attitude de ce rabbin qui veuille encourager l'aliyah coute que coute, mais ma conscience m'oblige a remettre les pendules a l'heure.

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Omega (Omega) le lundi 13 mai 2002 - 17h32:

100.000 manifestants pour la paix a Tel Aviv

A vous tous qui etes encore capables de visualiser une paix entre Juifs et Arabes, je dis : OUI, LA PAIX EST POSSIBLE.

Ne laissez pas les extremistes de tous bords parler pour vous et occuper le terrain car l'extremisme, qui est l'oppose de l'amour, n'a pas de limites et nous conduira tous au gouffre.

Parlez et pensez PAIX.

OMEGA

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Michka (Michka) le lundi 13 mai 2002 - 14h57:

Encore un effort mes amis, rien de nouveau en ce qui concerne LA PRESSE POUBELLE mais un coup de sabot trés bien lancé de Bebert Capino à ses confrères en attendant de les enfermer en hopital psychiatrique. Michka


A l'Observateur, rien de nouveau!
Victor Cygielman, confortablement carré dans son fauteuil d’où il envoie ses articles au Nouvel Observateur, nous gratifie cette semaine d’un pamphlet insultant sur la paix, prétendument devenue “un mot grossier” en Israël.

Jamais Israël n’a-t-il autant souhaité la paix et œuvré pour y parvenir. S’il confond un rempart contre la terreur avec un étau de haine, Victor Cygielman a sans doute aussi perdu toute notion journalistique, pour se consacrer à la diffusion de la propagande palestinienne, bien dans la ligne éditoriale du Nouvel Observateur.

La « paix » n’est dévoyée que lorsqu’elle donne une prime à la terreur, une victoire à la négation des valeurs humaines ou encore qu’elle sert de prétexte à une capitulation comme celle de la France de Vichy.

Le ton, tout autant que le contenu, de l’article est furieusement anti-militariste et tellement nourri d’inspiration trotskiste que son auteur en fait une indigestion.

Ce n’est pas une raison pour nous vomir à la figure ses pseudo-théories. Victor Cygielman devra se résoudre à noyer son amertume dans ses jets de bile s’il s’attendait à un sursaut des « pacifistes » à l’issue des prétendus « massacres » de Jénine, démontés depuis, qu’il compare à ceux de Sabra et Chatila par les milices chrétiennes et au sujet desquels il continue à sous-entendre implicitement la responsabilité de Sharon.

Les accords d’Oslo étaient un leurre dans la mesure où ils n’ont montré aucune sincérité dans leur application de la part de l’Autorité Palestinienne mais, bien au contraire, une volonté de s’en servir comme d’un tremplin pour tenter d’étouffer l’Etat d’Israël dans un raz-de-marée démographique.

Il nous paraît évident à la lumière des récents événements que pour bâtir une paix réelle, il est nécessaire d’atteindre un consensus autour d’une volonté sincère et partagée, cautionnée par une conférence internationale, mettant en présence une Autorité Palestinienne réformée et démocratique comme interlocuteur d’Israël.

La hargne cynique de Victor Cygielman à vouloir définir l’armée israélienne comme une horde de barbares « démolissant systématiquement ordinateurs, disquettes, disques durs, fichiers » perd complètement de vue qu’ils renferment des renseignement cruciaux sur les structures terroristes ayant donné lieu aux attentats les plus meurtriers qu’Israël aient subis et que leur saisie, tout comme celle des ordinateurs d’Al Qaïda, permettent le démantèlement de réseaux se prolongeant jusqu’en Europe.

Ce que notre « journaliste » oblitère complètement est que, bien au-delà du rejet d’Israël par les extrémistes palestiniens, il se profile aujourd’hui un courant grandissant de rejet des têtes autocratiques et corrompues de l’Autorité Palestinienne par leur propre population. Dès lors que la chape dictatoriale qui la paralyse sera levée, des voix n’hésiteront plus à rejoindre celles qui protestent déjà.

On aimerait entendre la Ligue des Droits de l’Homme et Reporters Sans Frontières, étonnamment silencieux, sur ce sujet.

Selon Victor Cygielman, la négation d’Israël et la propagande palestinienne étaient un « effet prévisible » de l’attitude israélienne !

M. Cygielman, si pour vous la meilleure façon de marcher est sur la tête et si vos analyses trouvent leur inspiration dans l’absurde : engagez-vous auprès de Ronny Braumann, créez un nouveau parti, faites-vous moine – en évitant Bethléhem - mais, de grâce, épargnez-nous votre prose et FOUTEZ-NOUS LA PAIX ! (avec une nuance férocement grossière cette fois).

Albert Capino

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Lilo Sion (Pignouf) le lundi 13 mai 2002 - 14h38:

Michka vous oubliez les journalistes francais
qui disent,que les palestiniens terroristes
sont des heros c'est une façon de faire leurs
apologie NON?????

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Michka (Michka) le lundi 13 mai 2002 - 14h32:

Voilà encore un exemple des convergences des totalitarismes !.... Lisez ce qui suit et vous aurez la confirmation que vraiment ce sont des êtres épris de paix (ne prenez pas au premier degré, je suis dans la dérision). Nous assistons à la plus grande farce et au plus grand mensonge de l'humanité. Me vient un proverbe ancien à l'esprit "SI TON AMI EST TOUT MIEL, NE LE LECHE PAS EN ENTIER".
Alors la paix avec ceux qui ne parlent que de supprimer ISRAEL !... Michka


Complicités trotskystes
C'était au Zénith, à Paris, juste avant le premier tour de la présidentielle. Louisa Hanoun, députée du Parti des Travailleurs algériens, était venue soutenir pour son dernier grand meeting électoral son ami trotskyste Daniel Gluckstein - candidat du Parti des Travailleurs français à l'élection. Un grand meeting certes où les 2.500 électeurs présents ont fait la standing ovation à celle qui, partisane d'un dialogue avec les islamistes du FIS et du GIA, a expliqué que, pour faire la paix au Proche-Orient, il faut supprimer l'État d'Israël.
13 mai 2002

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Lilo Sion (Pignouf) le lundi 13 mai 2002 - 12h33:

qui peut eclairer ma lanterne?
que veut dire chirac en disant que les consequences pourraient etre graves pour israel???

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Michka (Michka) le lundi 13 mai 2002 - 10h47:

Encore une lecture qui me fait réagir. Comment faire la Paix avec des êtres dépourvus d'Humanité. Une violence intrinsèque les anime et ils ne cessent pas de faire l'apologie de la Mort. Cette phrase de GOLDA MEIR illustre bien mes propos :
" NOUS AURONS LA PAIX AVEC LES PALESTINIENS LORSQU ILS AIMERONT LEURS ENFANTS PLUS QU ILS NOUS HAISSENT."
Quel malheur pour ceux qui mettent toute leur énergie vitale au service de la haine. Ils n'ont que l'illusion de se sentir exister.
Comment leur faire comprendre que LA HAINE DU JUIF C'EST LA HAINE DE SOI ?
Comment leur faire comprendre qu'ils tuent en eux le véritable moteur de la vie : LE DESIR ?
On voit à quel point peut être ravageante la réalisation du fantasme de savoir ce qui fait jouir l'Autre.
Nous sommes aujourd'hui en plein délire !... Michka


La semantique du meurtre

L'ancien président iranien Rafsandjani déclare qu'il pourait accepter le suicide de mëme 10% des Musulmans dans une guerre nucléaire si celle-ci pouvait effacer Israël de la carte.

Le président algérien Bouteflik [Combien de centaines de milliers de morts en Algerie ! ndlr] a décrit les terroristes-suicide comme " les bourgeons innocents du martyr".

Ghazi Algosaibi, l'ambassadeur saudien à Londres et poète, a vanté les mérites des terroristes-suicide comme un modèle pour la jeunesse musulmane.

Ismail Abushanab, le leader du Hamas à Gaza a dit que 10.000 Palestiniens devaient mourir tuant 100.000 Israéliens comme partie de la stratégie obligant les Juifs à s'enfuir.

Et Saddam Hussein déclare que les terroristes-suicide font revivre l'islam.

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Michka (Michka) le lundi 13 mai 2002 - 09h44:

Et oui, nous aussi nous sommes des réfugiés et nous étions en plus grand nombre par rapport à ceux qu'on appelle aujourd'hui les Palestiniens. Certains d'entre eux (450000) ont fui au moment du retour des Juifs sur leur TERRE LEGITIME après 2OOO ans d' EXIL FORCE, on ne le dira jamais assez. Trop d'oreilles deviennent soudain sourdes dès qu'il s'agit de rappels historiques. Michka


Campagne pour enregistrer les revendications des Juifs réfugiés des pays Musulmans

Melissa Radler
© The Jerusalem Post , May. 11, 2002.

NEW YORK - Des Décennies après que les Juifs aient été forcées de fuir le monde arabe, le Ministère de la Justice et la Fédération Sepharade Américaine (ASF) lancent une campagne mondiale pour enregistrer chacun des 850,000 Juifs qui se sont enfuis du monde Musulman aprèsl'établissement d'Israël, ont annoncé vendredi, le Ministre de la Justice Meir Sheetrit et la Directrice de l'ASF Vivienne Roumani-Den .

La décision d'enregistrer les propriétés des réfugiés Juifs a été prise en mars quand le gouvernement a passé une appel s'adressant au Ministère de la Justice pour enregistrer les revendications des Juifs des pays Musulmans datant de 1940. ASF et d'autres groupes Juifs aideront le ministère à compiler les revendications.

Tandis que l'on a pense que les actifs Juifs dans le monde arabe surpassent les revendications palestiniennes à Israël, la vice-présidente de ASF, Marlene Brill a dit que la récupération de l'argent n'est pas à l'ordre du jour.

"Nous n'allons pas aller au delà des revendications. Nous voulons obtenir de l'information des mains du gouvernement israélien et employer cette information pour réaliser la paix," a-t-elle dit.

Meir Sheetrit a joint ses forces à ASF et à 26 organisations de la Diaspora dans un effort pour répondre aux demandes palestiniennes du droit de retour et instruire le monde sur l'intégration par Israël de sa population réfugié au moment où il a construit un nouvel état, a combattu dans une guerre pour sa survie et s'est remis du trauma de l'Holocauste, a-t-il dit.

"En même temps qu'il y a eu des réfugiés palestiniens, il y avait des centaines de milliers de réfugiés Juifs," a dit Sheetrit, dont la famille s'est enfuie du Maroc en 1957. "La différence était que dans le monde arabe, ils ont retenu les réfugiés dans des camps de réfugiés. Dans notre cas, l'État israélien les a tous intégrer. Nous n'avons pas essayé de les employer comme une arme politique..."

Un but complémentaire pour Sheetrit est d'instruire les jeunes israéliens sur l'histoire fertlle des Juifs dont les familles sont venues des pays Musulmans et leur traitement conformément à l'autorité arabe. "C'est très important pour les générations futures d'Israéliens de comprendre ce qui est arrivé," a-t-il dit.

Israël a d'abord essayé de compiler des données sur des revendications Juives dans le monde arabe en 1969, quoique peu de ressources aient été mises à disposition et les documents qui ont été soumis étaient tout sauf oublié.

Des fonctionnaires de ASF ont renouvelé des efforts sur la question pour augmenter l'intérêt du public et les déclarations d'appui des fonctionnaires américains, y compris l'ancien président Bill Clinton.

Clinton a levé la possibilité à Camp David en 2000 d'un fonds international pour indemniser tous les réfugiés des guerres Israélo-arabes, y compris les Juifs de pays arabes.

La nouvelle campagne inclut la conservation des revendications sur microfilm et ordinateurs, un effort pour enregistrer toute la propriété privée et commune et enregistrer les preuves d'entre ceux qui ont été persécutés, expulsés, ou forcé de fuir.

Un documentaire sur des réfugiés Juifs a été fait et l'ASF lève des fonds pour rendre public l'effort.

Meir Sheetrit a dit qu'il espère qu'une pleine liste de revendications, vérifiées par des chercheurs du Ministère de la Justice, sera achevée et disponible pour le public dans un an.

Le formulaire de demande en ligne peut être trouvé sur le site Web de l'ASF, www.asfonline.org

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Mena (Mena) le lundi 13 mai 2002 - 02h02:

Savez-vous danser la salsa du démon ? (info # 021105/2)

Par Stéphane Juffa © Metula News Agency


Pour ceux qui ne l’auraient pas remarqué – c’est vrai que les diplomates et les hommes politiques sont au moins de bons prestidigitateurs – on est en plein dans les grandes manœuvres de printemps. Surtout, il ne faut pas se laisser tenter à confondre la teneur des communiqués officiels et les tractations véritables, qui se déroulent le plus souvent dans l’ombre des rencontres au sommet. A ne pas confondre non plus, les actions à caractère tactique, comme l’opération Rempart et la peut-être intervention dans la bande de Gaza et le domaine stratégique, qui représente la coordination des actions tactiques et des manœuvres politiques afin d’atteindre un but global donné.

Au plan tactique, justement, et bien qu’Israël continue de concentrer des réservistes aux confins de la bande de Gaza, il n’est plus du tout certain que l’opération Rempart II aura finalement lieu. L’objectif d’une opération à Gaza, c’est bien entendu la poursuite du démantèlement de l’infrastructure terroriste et de sa main d’œuvre. En la matière, il faut bien considérer Rempart I comme un simple galop d’essai, voire comme une opération de police. C’est l’ossature principale du Hamas et du Djihad islamique qui est arque boutée dans ce territoire minuscule de Gaza mais largement plus dense que la ville de Hongkong. Et si Jénine compte 35.000 habitants, y compris son camp de réfugiés, dans "la bande", Tsahal trouverait sur son chemin des conurbations de l’ordre du million d’habitants !

La question militaire qui se pose aux responsables israéliens n’est pas de savoir si leur armée viendra à bout des organisations palestiniennes armées, ni de réévaluer l’importance de mettre leurs moyens destructifs et leurs personnels hors d’état de nuire, ce sont là des causes entendues, mais plutôt d’analyser le bien fondé de Rempart II face à son probable coût en vies humaines. Ajoutons à cette préoccupation le fait qu’elle est bien comprise par les stratèges des organisations islamiques, qui n’ont de toutes façons plus rien à perdre, et nous nous trouvons alors en présence d’un cocktail événementiel véritablement explosif ! En cas de déclenchement de l’attaque, la finalité des Palestiniens, qui ont eu largement le temps de piéger et de miner le terrain, consistera à ralentir l’avance de l’armée des Hébreux et à créer autant d’incidents majeurs, du type de Jénine et de la basilique de la Nativité, que possible. Ces incidents ont pour eux le double rôle, d’établir l’exemplarité d’une résistance palestinienne (sans elle toute leur propagande belliciste a l’air d’une tartufferie) et de focaliser l’attention du monde sur leur cause, donnant aux amis d’Arafat et des islamistes le temps matériel nécessaire à mobiliser les attentions.

L’équation est certes délicate mais si elle était la seule à peser dans la balance des considérations, nous ne doutons pas, à Métula, que Rempart II serait déjà en train. Le problème principal qui empêche de donner le feu vert au chef d’état major Shaul Mofaz et à ses troupes, est à chercher dans les requêtes du Président Bush, beaucoup plus que dans l’analyse de la situation tactique. Nous sommes ici certains, que l’Administration US se situe en pleine mise en puissance d’une initiative diplomatique ambitieuse, qui voudrait apporter un terme définitif au conflit israélo-arabe. Or, le calendrier de cet effort fondamental s’accommode mal d’une nouvelle offensive israélienne. Ariel Sharon est sensible aux appels de Washington, surtout que l’initiative américaine fait la part belle aux demandes israéliennes en matières tactique, sécuritaire mais aussi, relativement à la mise de M. Arafat sur la touche.

Le deal qui s’esquisse est le suivant et il présente l’avantage considérable d’avoir obtenu l’aval des Egyptiens, des Jordaniens et des Saoudiens, qui se sont tous rendus à la Maison blanche, ces derniers jours, afin de régler les modalités de leur soutien (lorsqu’ils veulent passer des vacances, les rois arabes vont à Saint Trop, à Gstaad ou à Acapulco, pas à Washington) :

- Yasser Arafat, qui est considéré par toutes les parties prenantes, comme un individu dangereux pour la stabilité de la région, non fiable dans ses engagements, inattendu dans ses initiatives, est exclu du nouveau cycle de négociations.

- Il est remplacé par un front arabe, dirigé par l’Egypte, l’Arabie et la Jordanie, qui vont, ce dimanche, donner au Président syrien Béchar El-Assad à Sharm El-Cheikh, la possibilité de rejoindre leur coalition. (L’adhésion de l’Alawite le ferait intégrer le giron américain avant l’attaque US contre l’Irak alors que son refus, le placerait définitivement dans le camp des terroristes).

- Arafat ne sera ni éliminé, ni remplacé, il sera ignoré.

- Les Américains, avec l’aide des Arabes suscités, des Israéliens et des leaders palestiniens raisonnables, sont déjà en train d’œuvrer à l’établissement d’une nouvelle direction de l’Autorité palestinienne, avec l’accent mis sur la construction d’une force de maintien de l’ordre et de prévention du terrorisme.

- En juin ou en juillet, il sera organisé une conférence internationale, dont les conclusions principales auront été cette fois pré-négociées entre les protagonistes.

- De fait, le règlement du conflit s’articulera autour du plan Clinton et la condition du "retour" des réfugiés de 48 est abandonnée par les Arabes. La solution du problème des réfugiés palestiniens se fera par la mise en place d’un bouquet de solutions alternatives, qui mettront à contribution les protagonistes, de même que les USA, l’Union européenne et le Japon.

- Les Arabes déclareront la fin de l’état de guerre avec Israël et accepteront d’avoir des relations normalisées avec elle.

- Les USA seront garants de l’application des accords.

La conception de ce plan de pacification est déjà bien avancée. Au point qu’hier, le Chairman Arafat s’est soudain déclaré intéressé à rencontrer Ariel Sharon (sic) ! Ne laissant planer aucun doute quant à sa compréhension des manœuvres en cours et du non-rôle qu’on entend l’y faire jouer, le raïs a ajouté à l’endroit des Américains et des autres dirigeants arabes : "S’ils entendent venir nous aider à faire la paix, ils sont les bienvenus mais s’ils veulent nous remplacer, ils peuvent rester chez eux !"

Côté israélien, l’émotion n’est pas moindre. La semaine dernière, des officiers supérieurs de l’armée ont, pour la première fois, fait état de plans relatifs à l’évacuation de certaines implantations, créant un vif émoi dans la classe politique israélienne. Ce dimanche aussi, et sans que l’opinion publique ne saisisse exactement les enjeux de ce qui se passe, la réunion de l’assemblée générale du Likoud a soudain pris des allures d’échéance cruciale. Le point du jour, qui agite passionnément les membres de ce parti de la droite conservatrice, consiste en l’initiative proposée par les amis de Bibi Netanyahu, tentant de faire voter une résolution d’opposition à la création d’un Etat palestinien. Face à eux, les supporters du Premier ministre Sharon, partenaire de la nouvelle initiative américaine et qui s’est déjà prononcé par le passé en faveur d’un tel Etat, tentent de leur faire barrage, usant de tous les moyens statutaires à leur disposition. Légalement, si la résolution était endossée par le Likoud, elle n’obligerait pas Ariel Sharon, qui puise son autorité dans l’élection populaire qui l’a placé au pouvoir mais elle fragiliserait ses décisions et diminuerait sa liberté de manœuvres.

A Métula, dans cette étrange passe d’armes, on note surtout que les opposants à la création d’un Etat palestinien ne lui proposent aucune alternative. En réalité, et même si ces éventualités ne sont pas abordées publiquement, il est logiquement possible d’entrevoir deux solutions de rechange :

a) Le transfert des Palestiniens vers la Jordanie. Solution rejetée par plus de 90% de l’opinion publique israélienne, gauche et droite confondues et

b) L’inclusion des territoires palestiniens dans "un grand Etat d’Israël". Cette option a pourtant le désavantage désagréable, qu’elle rendrait les juifs numériquement minoritaires, à brève échéance, dans cet Etat, réalisant ainsi les aspirations maximalistes de Yasser Arafat !

Ceci posé, il est bien évident que pour les analystes, mais aussi pour les politiciens responsables, le choix du "on verra bien, pour le moment il suffit de dire non" ne constitue pas une option sérieuse. Ce qui m’a fait écrire, il y a quelques mois, que le ridicule n’était pas une option politique. Bref, la droite extrême israélienne n’a aucun projet d’avenir (la gauche non plus, d’ailleurs !) ; tant que la priorité est à la tactique, du fait de l’agression délibérée de Yasser Arafat, l’existence d’un tel projet n’est pas indispensable, puisqu’il est de toutes façons inapplicable mais lorsque la question sécuritaire aura été réglée, les Livnat, Landau, Naveh, Rivlin et tous ceux qu’ils regardent en tournant la tête à droite, se retrouveront à soutenir une politique du jour le jour, absolument inapte à répondre aux attentes existentielles des Israéliens.

Il faut au contraire prendre très au sérieux l’initiative diplomatique en cours, étant entendu, que si les concessions d’Ehud Barak constituaient, en août 2000, les concessions extrêmes, théoriquement envisageables par l’Etat d’Israël pour accéder à la paix, la proposition de la coalition arabe, lorsqu’elle sera mûre, pourrait à son tour représenter l’extrémité théorique du compromis arabe. Dans ces conditions et puisque la poursuite perpétuelle de l’état de guerre n’est pas supportable par l’économie et par la société israéliennes et qu’elle nous soumettrait bientôt à des menaces non conventionnelles terribles, il importe pour l’Etat hébreu de ne pas laisser fermer, par sa faute cette fois, lorsqu’elle se présentera, cette deuxième fenêtre d’opportunité !

Les lecteurs de la Ména, à la perspicacité exercée, l’auront compris, l’initiative américaine entend faire la part des choses entre le domaine tactique-sécuritaire, pour lequel elle laisse les coudées relativement franches à Israël et la prospective stratégique en vue de l’instauration de la paix, dans laquelle George Bush compte jouer un rôle prédominant. Au bout de cette réflexion, on risque de se retrouver très vite dans une situation, dans laquelle le Président va nous dire : "Okay, boys (je prends l’accent américain), Arafat est dehors, vous avez fait le ménage contre le terrorisme palestinien, les principaux Etats arabes sont disposés à vivre en paix avec vous, le come-back des réfugiés n’est plus un ultimatum, nous nous portons garants de la signature des dirigeants arabes, alors, vous signez ?"

Alors, on signe ?

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Mailroom (Mailroom) le lundi 13 mai 2002 - 01h56:

Campaign to record claims of Jewish refugees from Muslim lands

By Melissa Radler

NEW YORK - Decades after Jews were forced to flee the Arab world, the Justice Ministry and the American Sephardi Federation (ASF) are launching a worldwide campaign to register every one of the 850,000 Jews who fled the Muslim world after the establishment of Israel, Justice Minister Meir Sheetrit and ASF director Vivienne Roumani-Denn announced on Friday.

The decision to register the property of Jewish refugees was made in March when the government passed a resolution calling on the Justice Ministry to record Jewish claims from Muslim lands dating back to 1940. ASF and other Jewish groups will help the ministry compile the claims.

While Jewish assets in the Arab world were believed to surpass Palestinian claims in Israel, ASF vice president Marlene Brill said collecting money is not on the agenda.

"We are not going to go after claims. We want to get the information into the hands of the Israeli government and use this information to achieve peace," she said.

Sheetrit joined forces with ASF and 26 Diaspora organizations in an effort to counter Palestinian demands for the right of return, and educate the world on Israel's integration of its refugee population as it built a new state, fought a war for survival, and recovered from the trauma of the Holocaust, he said.

"At the same time that there were Palestinian refugees, there were hundreds of thousands of Jewish refugees," said Sheetrit, whose family fled Morocco in 1957. "The difference was that in the Arab world, they tried to keep the refugees in refugee camps. In our case, the Israeli state took them all in. We did not try to use them as a political tool... "

An additional goal for Sheetrit is to educate Israeli youth on the rich history of Jews whose families came from Muslim lands, and their treatment under Arab rule. "It is very important for future generations of Israelis to understand what happened," he said.

Israel first tried to compile data on Jewish claims in the Arab world in 1969, though few resources were put into the campaign, and documents that were submitted were all but forgotten.

ASF officials attributed renewed efforts on the issue to increased public interest and statements of support from American officials, including former president Bill Clinton.

Clinton raised the possibility at Camp David in 2000 of an international fund to compensate all refugees from the Arab-Israeli wars, including Jews from Arab lands.

The new campaign includes the preservation of existing claims on microfilm and computers, an effort to record all private and communal property, and recording the testimonies of those who were persecuted, expelled, or otherwise forced to flee.

A documentary on Jewish refugees is being made, and the ASF is raising funds to publicize the effort.

Sheetrit said he hopes that a full list of claims, verified by Justice Ministry researchers, will be completed and made available to the public within a year.

Online claim form can be found at ASF's website, www.asfonline.org © The Jerusalem Post, May. 11, 2002.

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Mailroom (Mailroom) le lundi 13 mai 2002 - 01h38:

Cher David chalom,

J’ai reçu votre réponse et c’est avec un peu de retard que j’ai le plaisir de vous répondre.
¨ Le fait que la jeunesse juive de France soit bien éduquée n’est en fait qu’une bénédiction pour elle- même, concernant son intégration ainsi que pour l’Etat d’Israël.
¨ Concernant l’étude de l’Hébreu, bien qu’il soit conseillé de commencer une certaine étude en France ; les preuves sont faites que les jeunes français avec l’aide d’un bon Oulpan arrivent à une très bonne compréhension de leur langue « maternelle », une très bonne capacité d’élocution et cela en quelques mois, avec le temps cela s’améliore et c’est bien le cas de nous tous.
¨ Concernant le problème du chômage en Israël, étant bien informé, je peux vous dire que ce chômage est essentiellement celui de gens sans qualifications et sans diplômes, ce qui n’est pas le cas des jeunes dont vous faites allusion. En particulier dans le domaine du droit et de l’informatique où pour ce dernier malgré quelques boulversements dùs à la crise mondiale, la plupart d’entres eux trouvent ainsi un travail dans leur domaine. L’alyah de jeunes diplômés de France est une bénédiction pour la terre d’Israël !
¨ On n’étudie pas pour rien en France, le droit est totalement applicable en Israël après stage et complémentarité. Mon épouse est elle- même montée avec une maitrise de droit et a passé toutes ses équivalences sans grandes difficultés. Je suis persuadé que les quelques dizaines d’Avocats et Notaires francais à Jérusalem et dans d’autres villes se feront le plaisir de vous aider dès votre prochain voyage. Nous les connaissons pour la plupart personnellement. Il en est de même pour quasiment tous les autres domaines : informatique, médecine, chirurgie dentaire etc..
¨ Avec l’aide de D…, l’aide de gens dèja intégrés et une bonne volonté rien ne peut vous opposer à réussir.
¨ Vous dites à juste titre que la jeunesse française s’apprête à émigrer en flot. Durant ces jours se trouvent ou se trouveront en France plusieurs de nos connaissances qui viennent informer de potentiels Olim et leur préparer un futur voyage d’approche.

A votre demande je vous mettrai en contact avec eux.

Que l’Eternel vous bénisse et vous dirige selon sa volonté.

Rav Zecharia Zermati.
Rav VéMorei Tsedek Arnona-Jérusalem.

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Fernand (Fernand) le dimanche 12 mai 2002 - 23h36:

Je trouve l'article du monde trés éclairant.

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Michka (Michka) le dimanche 12 mai 2002 - 21h55:

Ne prenez pas au premier degré ces histoires de conversion à l'Islam!...La dérision existe encore pour nous j'espère. Dans ce climat très pesant, le rire est une défense contre l'angoisse. Et pour répondre à Davideden, je suis O.K avec vous et le plus tôt sera le mieux.
Lisez cet article du Monde, le journal islamo-nazi qui fut le premier à publier les thèses de Faurisson en 1978. A partir de là, le Monde a pris un tournant dont nous apercevons les choix et l'ignominie aujourd'hui. Doit-on tout laisser dire? Doit-on tout laisser faire? Doit-on tout laisser écrire? Au nom de la liberté d'expression, les pires bassesses humaines s'exposent au grand jour.
A vos plumes chers amis Harissiens, car il est question d'Alexandre DEL VALLE dans une partie de l'article, et ces négationnistes de journalistes n'apprécient pas ses engagements, ils le lui font payer très cher par des calomnies allant jusqu'à devoiler son nom et des pseudo alliances. Il prend des risques comme Oriana Fallacci en dévoilant les enjeux qui se dessinent dans le monde et la menace d'une fatwa de la part des nouveaux barbares n'est pas loin.
Demandons au journal un droit de réponse pour ne pas laisser impunie cette presse poubelle. N'oubliez pas leur récente comparaison entre Varsovie et Jénine.
Merci de votre soutien à Mr DEL VALLE. Plusieurs personnes ont décidé de créer un Comité de soutien, le Justice fera le reste. Michka

http://www.lemonde.fr/article/0,5987,3232--275361-,00.html

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Davideden (Davideden) le dimanche 12 mai 2002 - 19h10:

Le choix historique pour la France est l'Islam ou le fascisme...quand aux Juifs de France, c'est perdant ou perdant...Faite vos jeux mes amis Juifs de France!!

Quand a se convertir a l'Islam, il valait mieux faire cela en Tunisie au lieu de s'enfuir.

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Davideden (Davideden) le dimanche 12 mai 2002 - 19h08:

La France terre d'Islam bientot selon la presse pakistanaise!!

A Muslim France?
In the early 8th century, about 100 years after Prophet Muhammad had passed away, Arab armies had seized all of North Africa and crossed the straits of Gibraltar into Europe. The Visigothic Kingdom of Spain quickly fell. Next was the land north of the Pyrenees, inhabited by the Franks, a tribal people of Germanic origin.

These were the ancestors of the modern French. They were led by Charles Martel, grandfather of Charlemagne, the greatest of all Franks. The Arabs sent a raiding party across the Pyrenees and into France, penetrating into a region not far from Paris. There they confronted Charles Martel and his army. At the battle of Tours, the Franks won and the Muslim Arabs never again seriously attempted to expand north of the modern French-Spanish border. This small battle was among history’s most significant, as an Arab victory would have meant a Muslim Western Europe.

Almost 1300 years later, the descendents of some of those defeated at Tours appear to be reversing history’s verdict. They are doing so through the peaceful process of immigration. Since the 1960’s, a steady and growing number of North Africans have been moving to France. Almost all come from the former colonies of Morocco, Algeria, and Tunisia. The large and rapidly growing Algerian population is the biggest source of these immigrants.

By now, out of a total of about 60 million French, 3 million are Muslim immigrants. This compares to the 500,000 French Jews. The future trends are even more interesting. Because of further immigration, combined with still high birthrates among the Muslims in France, the French Muslim population is expected to continue to rapidly increase. Within 30 years, it may easily number over 10 million. The francais de souche or “root French”, on the other hand, have a birthrate too low to even maintain their numbers. Islam will clearly be a big part of the French nation.

As most of these immigrants were brought in to do low-skill, low-pay jobs unwanted by indigenous French, the Muslim immigrant communities are poor and have yet to make their mark on the French society. The most prominent French Muslim is Zinedine Zidane, who was born of Algerian parents in Marseilles. He has been lionized by the French for scoring two goals to upset Brazil in the 1998 World Cup Soccer Finals. But for many Muslims, life is hard and lived in public or subsidized housing. Unemployment and drug use are major problems.

This is a major difference between the US and European Muslim communities. Whether it be the Turks in Germany, the Albanians in Italy, the South Asians in Britain, or the Algerians in France, the immigrants were not brought in for their skills or education. The Muslim communities of most European countries, while significant and growing, do not compare in wealth, success, or achievement to the Muslims in America. This only points to our role and responsibility in this country.

The French have a very special conception of themselves that is based on an intense pride in their culture. French culture dominated European culture from 1600 to the late 19th century. Even today, the French tend to look down on boorish Americans while they are envious of America’s wealth and power. This cultural sense of self creates both challenges and opportunities for France’s Muslims. Unlike Germany, the French readily embrace as French anyone who embraces the French culture. On the other hand, the immigrant culture of the Muslims is very different from the French and is resistant, at least so far, to being assimilated. If the Muslims can retain their religion, while entering the mainstream of French culture, then Islam will truly have become French, and France will have become Muslim

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Amsou (Amsou) le dimanche 12 mai 2002 - 18h39:

Et voila c'est repartit
Bon Dieu ne pouvez vous donc pas faire preuve d humilité, de tolérance et d'ouverture d'ésprit ?
Meme en virtuel il faut toujours lire des attaques par ci d autres par la ,
y' en a marre a la fin
Nous sommes tous ici pour essayer de nous comprendre, de s'apprécier les uns les autres, de rigoler un coup pour oublier ne serais ce qu'un court instant les conflits qui opposent les uns aux les autres
Nous sommes ici en virtuel des freres et soeurs alors PITIEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEE
ASSEZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZ
TOLERONS NOUS LES UNS LES AUTRES QUELQUES SOIENT NOS CROYANCES ,NOS COULEURS DE PEAU ,NOS BONS DIEUX...
A bon entendeur salut

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Michka (Michka) le dimanche 12 mai 2002 - 16h02:

Au cas où vous n'auriez pas lu cette lettre....


http://www.desinfos.com/lettredunechretienne.html

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Michka (Michka) le dimanche 12 mai 2002 - 15h46:

Un excellent article d'Armand ABECASSIS paru dans le Figaro


http://www.lefigaro.fr/opinion/20020510.FIG0078.html

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Albert Simeoni (Albert) le dimanche 12 mai 2002 - 11h32:

N e vous faites aucun souci Monsieur,
nous y reviendrons un jour, là bas. Quant a nous convertir, nous ne sommes pas des gens qui retournons nos vestes.Nos anciens portaient la KACHABIE, sans pour autant changer leur foi.
Nous, nous portons costumes et cravattes et nos foi sont toujours là.Ici ou ailleurs , elles se porteront comme des médailles accrochèes à nos coeurs. E t nous les avons dèja transmise à nos enfants depuis le jour où ils ont criè ' NOUS SOMMES JUIFS'.
ALBERT DE CHI MARDOUM.ET FIER DE L ' ETRE.

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Lilo Sion (Pignouf) le dimanche 12 mai 2002 - 11h08:

au lieu de vous convertir rentrez en Israel NON?????

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Admin (Admin) le lundi 13 mai 2002 - 01h36:

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