Commentaires du 9 Mai 2002

Discus: ADRA : LES COMMENTAIRES D'HARISSA: Commentaires de Mai 2002: Commentaires du 9 Mai 2002
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Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Admin (Admin) le vendredi 10 mai 2002 - 00h34:

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Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Bazooka (Bazooka) le jeudi 09 mai 2002 - 12h27:

M. Cope: l'attentat de Karachi visait un membre de la coalition antiterroriste

PARIS (AP) - Le porte-parole du gouvernement Jean-François Copé a estimé jeudi que l'attentat de Karachi visait la France en tant que puissance occidentale membre de la coalition antiterroriste.

Il est "un peu tôt pour dire si c'est précisément la France" qui était visée dans l'attentat, a-t-il déclaré sur France-2. "En tout cas, c'est évidemment une puissance occidentale, membre de l'alliance, la coalition contre le terrorisme, qui est visée naturellement."

Rappelant que la ministre de la Défense Michèle Alliot-Marie est arrivée sur place, Jean-François Copé a exprimé la "consternation (du gouvernement) l'égard de cet acte absolument épouvantable" qui rappelle que "la mobilisation doit être de chaque instant face au terrorisme".

Après avoir témoigné sa sollicitude à l'égard des familles des victimes -pour la plupart des employés de la Direction des constructions navales basés à Cherbourg-, le porte-parole du gouvernement a jugé "nécessaire" la "solidarité entre l'ensemble des nations qui combattent le terrorisme".(*)

"La volonté qui a été exprimée auprès des autorités pakistanaises de tout faire pour retrouver les auteurs de cet attentat ignoble et de protéger la communauté française au Pakistan (...) est indispensable", a-t-il ajouté.

Interrogé sur d'éventuelles mesures antiterroristes prises par le gouvernement, il a rappelé que "nous sommes sous l'application du plan vigipirate renforcé", mis en place par le gouvernement Jospin depuis les attentats du 11 septembre aux Etats-Unis.

"Mais il va de soi que cette vigilance est de chaque instant", a précisé Jean-François Copé, avant de conclure: "je pense que, sur ce point, toutes les mesures qui doivent être prises non seulement vont être poursuivies et probablement amplifiées".

L'attentat-suicide commis mercredi contre un bus à Karachi, la plus grande ville du Pakistan, a fait 14 morts, dont 11 Français, et une trentaine de blessés, dont 12 Français. AP

kb/sop
http://fr.news.yahoo.com/020509/5/2kyfq.html


(*) :
Peut-on, des lors, envisager une "solidarite" de l'Etat francais vis a vis d'Israel, qui subit des attentats sanglants depuis plus d'un an 1/2 ?

Ce gouvernement tient-il a se demarquer du precedent ?

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Paton (Paton) le jeudi 09 mai 2002 - 05h01:

Madame Bochra BelHaj Hmida, en lisant votre texte ou plaidoyer si vous voulez, “Touche pas à mon Juif !” je me suis demandé à quelle audience vous vous adressez? Peut importe, c’est un premier pas dans la bonne direction. Sans savoir de quel pays vous avez affiché votre message et vous avez osé malgré tout vous exprimer en publique, je vous dirais mes félicitations. Il y a certainement des millions qui se trouvent dans des pays européens qui n’osent encore pas s’exprimer librement comme vous le faites.
Je voudrais à mon tour exprimer quelques remarques à ce que vous avez écrit:
Vous dites:” Mais essayons ensemble, malgré les crimes de Sharon, malgré la complicité des Etats-Unis, malgré la lâcheté de nos Etats, de ne pas nous tromper de combat.”

De but en blanc je ne peux pas vous accorder ma confiance ni mon respect lorsque vous vous attaquez à mon pays qui est les Etats-Unis d’Amérique, puis vous accusez un homme d’Etat comme le premier ministre d’Israel, Monsieur Sharon. Chez nous nous disons; “Il est innocent jusqu’à avoir prouvé qu’il est coupable” et je vous conseille madame, de bien mesurer vos paroles avant de les afficher. Ensuite votre titre est blessant, car vous vous appropriez de l’être humain juif qui est chez vous, comme on s’approprie un objet ou un animal. Madame, pour que le monde devienne comme vous le dites, les pays arabes doivent d’abord devenir démocratiques ensuite les arabes doivent arrêter de croire à ces passages du Coran qui disent:

“Il est permis de démolir , de brûler, et de détruire les bastions des (Couffar) infidèles et tout ce qui constitue leur armure de protection du Musulman, si c’est pour assumer la victoire de l’Islam et la défaite du koufar (de l’infidèle)” Ensuite,le Hadith dit:

“La dernière heure (l’au-delà) ne vient pas avant que le monde musulman combat les Juifs, et les Musulmans les tueront de sorte que les Juifs se cacheront derrière les rochers et les arbres. Puis les rochers et les arbres diront, ‘Oh Musulman, Oh servant de Allah ici il y a un Juif derrière moi. Viens et tue-le’”

Vous voyez Madame, le monde dont vous rêvez est beau mais incompatible avec le monde arabe.

Honnêtement je ne sais pas dans quel pays arabe il y a encore des Juifs que vous essayez de protéger.

Quant aux Juifs tunisiens il est certain qu’ils sont plus tunisiens que n’importe qui puisqu’ils étaient là avant la conquête arabe.

Pour le reste de votre article, Madame, je laisse le soin aux collègues d’Arissa

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Mailroom (Mailroom) le jeudi 09 mai 2002 - 04h40:

OPINION : La pensée mutilée
Touche pas à mon juif (bis) !

Par Saloua Charfi

Ah ! si le ridicule tuait...
Le papier de Bochra Bel Haj Hmida, portant le même titre (à l'exception du bis) publié dans le précédent numéro de Réalités, se résume à dénoncer l'amalgame commis par certains entre Juifs et sionistes. Quoi de plus clair et de plus simple ? Pourtant ce papier a soulevé un tollé, non pas chez le concierge de mon immeuble, avec tout le respect que je lui dois, mais chez une catégorie supposée faire partie de l'élite.
Les couloirs du Palais de Justice et ceux de certains journaux bruissent d'un brouhaha de protestations et d'indignations se résumant en une phrase lapidaire : Bochra, la militante de longue date pour les Droits de l'homme et de la femme, est sioniste ! Voilà comment rendre un fieffé service à Sharon ! A Le Pen aussi. Car avec la montée de l'extrémisme un peu partout dans le monde, un tel amalgame ne ferait que conforter ces va-t-en guerre contre " l'autre, le différent " dans leurs convictions boiteuses.
Faisant référence à la schizophrénie culturelle de l'élite musulmane, le penseur iranien Daryush Shayegan écrivait dans sa " Pensée mutilée " : " Ce ne sont pas les idées qui me manquent, mais voyez-vous, je suis bloqué quelque part ".
Bochra, qui vraisemblablement se doutait de ce qui se cache sous certains costumes trois pièces et autres mini-jupes, a commencé par annoncer qu'elle sait " à quel point il est difficile dans la conjoncture actuelle d'avoir les idées claires, de ne pas faire tous les amalgames " Non, Bochra, une personne qui se réclame de l'élite n'a pas à faire un effort pour ne pas s'en prendre à un être humain en raison de sa religion ou de sa race. Et c'est justement dans les moments difficiles, lorsque le brouillard s'épaissit au point de ne laisser de place que pour la passion, que l'élite a pour devoir de garder toute sa raison. Malheureusement nous
assistons de Fès à Amman à un dérapage dangereux. Une foule meurtrie par les crimes de l'antisémite Sharon se trompe de cible, mais rares sont les voix qui s'élèvent pour faire barrage à cet amalgame meurtrier.
Ceux qui se réclament du nationalisme arabe doivent pourtant être les premiers à dénoncer ces dérapages. Cette idéologie n'est-elle pas née justement pour s'opposer à l'instrumentalisation de la religion par les Ottomans ? Le slogan des unionistes arabes n'est-t-il pas " la religion est pour Dieu et la patrie est pour tous " ?
Un monde arabe unifié ne peut être qu'un monde ouvert à tous ses enfants : Juifs, Chrétiens et Musulmans.
Toucher à Bochra c'est toucher aux Juifs, Chrétiens et Musulmans, c'est surtout toucher aux Palestiniens et faire le jeu de Sharon, antisémite par excellence. Car c'est bien à cause de ses crimes que des Juifs sont inquiétés, que des Arabes -et certains semblent oublier qu'ils sont autant sémites que les Juifs- sont massacrés et que la voix des Israéliens qui s'opposent à sa politique raciste, et qui
persistent à nommer les territoires occupés " territoires étrangers " est étouffée.
Il est vrai que dans ce monde fou, la voix de la passion l'emporte largement sur celle de la raison. Des tribunaux d'inquisition sont dressés pour juger ceux qui dénoncent Bush, Sharon et Ben Laden.. Le crime de ces " pestiférés "pour
lesquels des bûchers sont montés, c'est l'appel à la paix et à la tolérance !.

Ces articles sont parus le quotidien : REALITE
ces articles sont sur www.tunisieinfo.com/indexrealites.html

citron
le.citron@laposte.net

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Mena (Mena) le jeudi 09 mai 2002 - 03h35:

Des conclusions en recherche de causes plausibles ! (info # 010805/2)

Par Stéphane Juffa © Metula News Agency


A peine débarqué d’une tournée de conférences en Europe, nos voisins du Hezbollah m’ont donné l’occasion immédiate de me replonger dans les réalités moyennes orientales. Je venais de rallumer mon ordinateur, il était onze heures en Israël, que j’ai été témoin d’une provocation d’un genre dangereux en provenance du territoire libanais. Le calme absolu qui régnait le long de la frontière, à peine interrompu par les piaillements des oiseaux, a soudain été brisé par le tir de sept coups de feu distincts en provenance du village de Kfar Kileh, à 400 mètres à peine des fenêtres de la Ména.

Ilan Tsadik et moi-même avons distinctement identifié la source des tirs en question. C’est une mitrailleuse lourde, qui a visé Métula, à partir d’un bâtiment situé en plein dans la zone habitée, à l’ouest du village voisin. A en juger par le bruit des impacts, ceux-ci ont atterri très près de l’endroit où nous nous trouvons, à quelques dizaines de mètres au plus. Dans le cas où les forces israéliennes auraient usé de leur doit de riposte, elles auraient du le faire en visant la position des terroristes (les habitants de Métula sont des civils) implantée volontairement parmi les maisons des villageois. Kfar Kileh, c’est l’endroit où se réunissent les militants des mouvements intégristes pour faire le salut hitlérien à notre endroit, ceci ne laissant que peu de doutes quant aux intentions de ces "activistes" libanais. L’objectif de ces provocations consiste à "mettre le feu au monde." Il est bien difficile de se tromper quant à l’état d’esprit de ces islamistes, lorsqu’en plus, ils nous arrosent tous les trois jours de leurs musiques et de leurs slogans. Et ces slogans n’entendent laisser qu’une portion congrue à l’imagination, qui clament "A mort les juifs, à mort Israël et apprenez à nager, on va vous f… à la mer ou encore, par la sueur et par le sang, nous allons faire régner la loi du prophète sur la terre entière !"

Il faudrait vraiment que nous soyons des fonctionnaires de l’AFP, soit des salariés du PAF, pour ne pas diffuser les images de ce que nous voyons et pour ne pas entendre ces déclarations, vitaminées par des haut-parleurs de 2000 Watts, juste là, à deux mètres de la frontière internationale !

Mais nous ne sommes les fonctionnaires de personne et nous rapportons le témoignage de ce que la réalité veut être et pas de ce que nous aurions voulu qu’elle soit ! Nous avons ainsi fait tenir les images des concitoyens du Premier ministre Hariri, faisant le salut nazi, à tous les organes médiatiques francophones, qui ont cru servir je ne sais quelle sorte d’information, en évitant de les reproduire. Dans ce cas précis, il aurait, pour le surplus, été difficile de mettre en cause un bidouillage des photographies en question, puisqu’elles ont été prises par les services de presse du Hezbollah eux-mêmes !

Au plan régional, c’est bien sûr l’assassinat collectif de Rishon Lezion qui retient l’attention de l’analyste. Pour se rapprocher de la signification de ce meurtre, il suffirait bien sûr de se demander en quoi les joueurs de billard assassinés mettaient-ils en danger les aspirations des Palestiniens ? Et pour donner une touche "people" à ce genre d’événement, pour avoir une idée de ce qui traverse l’âme des Israéliens, je veux vous dire, que ma nièce Maayan fréquente assidûment les tables de billard de la salle de jeu qui a explosé. Hier, elle aurait du s’y rendre, mais une de ses copines l’a persuadée d’aller voir le film "La mandoline du capitaine Corelli" à la place. Durant le film, Maayan avait éteint son portable et ça n’est qu’une heure et demie après l’attentat, que nous avons réussi à la joindre. Je laisse aux lecteurs de la Ména le soin d’imaginer le genre de pensées qui nous ont habités jusqu’au cœur de la nuit. C’est Maayan qui a appelé sa mère, peu après minuit pour lui dire "que le film était exceptionnellement beau et qu’il fallait absolument qu’elle le voie aussi !" Sur le coup, ma nièce n’a pas compris pourquoi sa mère éclatait en sanglots.

Les médias français, pour leur part et à la quasi cantonade, ont réitéré leur critique de la "politique" du gouvernement israélien, nous indiquant généreusement que "Sharon s’était trompé en pensant qu’il pouvait mettre fin au conflit par l’usage de la force et que cet attentat démontrait logiquement que cette politique était erronée !" En termes de psychanalyse, on appellerait l’attitude patronnesse de la presse et du gouvernement français du délire. Cela concède au délire, en effet, de proposer une conclusion qu’on entend étayer par des causes qui ne sont pas les siennes. Pour que cette conclusion procède véritablement de ces observations, il aurait absolument fallu que :

1. Sharon ait cru que l’opération Rempart allait mettre un terme au conflit israélo-arabe.

- En vérité, c’est faire bien peu de cas de la maturité politique des Israéliens et de leur gouvernement, que de raisonner dans ces termes. C’est aussi se donner bonne conscience à bon marché, en nous prêtant une espérance qui n’est - et c’est grand paradoxe – entretenue que par certains caricaturistes français, soi disant spécialistes de la politique internationale. Dans le monde des vaches qui ont les quatre pattes dans la luzerne, tous les Israéliens considèrent qu’il ne saurait exister de projet diplomatique, alors qu’ils sont soumis à une agression terroriste caractérisée et instrumentée. Pour les Israéliens, rejoints dans leur réflexion par les vrais analystes stratégiques, le fait de se protéger militairement d’une telle attaque ne procède pas d’une option politique quelle qu’elle soit mais bien d’une simple nécessité à sauvegarder l’intégrité physique des habitants d’Israël. Qui plus est, l’entretien forcené du quiproquo entre ce qui serait "un choix politique", à en croire les apprentis-analystes et l’exercice du droit fondamental de se défendre, procède du mélange malveillant et légitimement soupçonnable de judéophobie, entre l’opinion et l’analyse objective. Ce quiproquo est encore équivalent, dans son inanité, à confondre la nécessité d’user, avec parcimonie, des moyens militaires à notre disposition afin de nous défendre et une soi-disant politique agressive de Sharon afin de récupérer les territoires de l’Autorité palestinienne – le retrait largement entamé par Tsahal prouve que cette accusation ne tenait pas debout -. Nous sommes dans une situation de guerre, provoquée par un choix tactique délibéré de Yasser Arafat et cet état de guerre, imposé par le raïs palestinien à Ehud Barak et pas à Sharon – combien de fois faudra-t-il le rappeler ? – supplante de facto l’exercice conjoncturel de tout espèce de projet politique.

1. Etablir raisonnablement qu’il existât pour Israël, dans la situation imposée par Arafat, une option non militaire qui assurerait la sécurité de ses ressortissants.

- Par "raisonnablement" j’entends "une option qui ne serait pas basée sur un pari impliquant le sacrifice probable de milliers de civils israéliens." Avant de conclure à l’erreur de l’option militaire du gouvernement israélien, l’analyste honnête se posera impérativement cette question. Car si l’on se donne la peine de ne pas faire abstraction des dizaines de documents saisis à la Mukata et dans d’autres centres de commandement de l’autorité palestinienne, on aboutit forcément à la conclusion de la responsabilité écrasante et directe d’Abu Amar dans quatre domaines de l’interrogation de base – le choix de commencer cette guerre – le choix de l’entretenir – le choix d’instrumentaliser l’arme du terrorisme et le choix de refuser de mettre un terme à l’Intifada, sans obtenir les gains stratégiques qu’il s’était fixés. Bien sûr, on peut recourir à l’artifice, indigne d’un vrai analyste, de soumettre à un doute non raisonnable, global et faisant l’économie de toute proposition de contre-expertise, l’authenticité des documents saisis et présentés par l’armée israélienne mais il s’agit là d’un artifice de dernier recours. Je parle de documents qui ont été présentés et reconnus authentiques par les services spécialisés américains, allemands et français (dans un très grand nombre) !

On devrait alors se demander "en quoi laisser massacrer des milliers de civils israéliens, en décidant de ne pas faire appel aux moyens militaires existants pour réduire ce risque" aiderait-il la cause de la paix ? Ceci équivaut, en passant, et contre toutes les évidences amassées qui démontrent exactement le contraire, à reconnaître au projet d’Arafat, mutans mutandis, une finalité pacifique ! Cela équivaut aussi à reconnaître à l’emploi du terrorisme – lorsque instrumenté par les Palestiniens – une finalité bienfaisante ! Cela équivaut enfin, à négliger l’aspiration compréhensible de la population israélienne à voir son gouvernement et son armée protéger son intégrité physique devant une agression terroriste. Et cette dernière attente, ne prête-elle pas à elle seule une nature incongrue et surnaturelle à la nation d’Israël ? Ceux qui se la permettent et qui parient beaucoup trop facilement sur la vie de Maayan, n’attendent-ils pas des Israéliens, ce qu’on n’a jamais attendu d’aucun autre peuple, à savoir d’obtenir leur accord afin de se laisser amener à l’abattoir en renonçant à protéger son existence ?

Lorsque appliqué une fois encore à des juifs, ce pari indécent, à rebrousse-poil de toutes les expériences, de toutes les connaissances, violent, se fond dans le souvenir chamberlo-daladiériste d’une erreur de l’Europe, que l’on croyait depuis réparée ! Etant bien posé, que ce ne sont pas que les néo-journalistes, qui croient pouvoir faire l’économie de ces réflexions pourtant impératives à l’entretien de leur art mais aussi, les faiseurs d’opinions de mes ex-camarades de la soi-disant gauche française et européenne !

1. Ne pas confondre les enseignements.

- Au lieu de s’empresser de constater, plein d’un contentement goguenard, que l’opération Rempart serait un échec, puisqu’elle n’a pas réussi à endiguer complètement les assassinats collectifs palestiniens et de conclure – sans pouvoir en proposer une autre – que l’option sécuritaire israélienne a échoué, les apprentis-analystes ne devraient-ils pas revoir leur copie ? C’est cette fausse conclusion qui tient du délire et qui pousse l’opinion au délire populaire et vers l’incompréhension. Et moi je dis, qu’un démocrate véritable est l’ami des démocraties et l’adversaire du totalitarisme et je dis, que les analystes mais aussi les démocrates véritables constatent, avec clairvoyance, que l’emploi raisonné et parcimonieux de la contre-violence a permis une diminution considérable du nombre des assassinats collectifs. Plutôt que de compter les exceptions, qui montrent que le terrorisme arabe n’est pas mort – mais cela, confidence pour confidence on s’en doutait déjà un peu - on préférera faire le compte des attentats qui n’ont pas eu lieu et des existences de personnes paisibles qui ont été épargnées.

Dans ce compte, on intégrera les dizaines de fabriques de bombes humaines, que Rempart a détruites, les enfants arabes de dix ans, auxquels les soldats ont retiré les ceintures de mort, les centaines d’individus armés, s’attaquant systématiquement à des civils – ceux qu’Alexandra Schwartzbrod, Charles Enderlain et leurs comparses de la désinformation ont pris l’habitude de présenter comme des activistes ou des militants - qui ont été mis hors d’état d’agir. L’analyste véritable concevra avec moi, que la démocratie a diminué l’emprise du terrorisme nationaliste et sectaire et il s’abstiendra d’abreuver les canaux de l’information des rumeurs et des ragots infondés, qui voudraient accréditer le contraire.

Après l’assassinat collectif de Rishon Lezion, alors que George Bush et Ariel Sharon essayaient à Washington d’entrevoir des chemins politiques pour l’après-guerre – l’après phase sécuritaire -, nous constatons à Métula, que la charge d’explosifs employée provenait très probablement des ateliers du Hamas situés dans la bande de Gaza. C’est que les services du Shabak – les renseignements généraux israéliens – ont appris à faire la différence entre les engins rafistolés de faible puissance, qui sont assemblés par les artificiers de la mouvance Fatah – sous le commandement tactique direct de Yasser Arafat et les bombes de gros volume - "tikniot" – c'est-à-dire de conception professionnelle, qui sont le fait des fanatiques suprématistes du Hamas – qui font partie, eux, du concept stratégique d’Arafat.

A l’heure où j’écris ces lignes, le gouvernement israélien d’union nationale tient une réunion extraordinaire. C’est Sharon qui a convoqué cette consultation, lorsqu’il a appris la nouvelle de l’attentat de Rishon ; il a ensuite écourté son séjour américain et il est rentré fissa à Jérusalem. La question à l’ordre du jour, consiste à décider des mesures sécuritaires à prendre contre les terroristes du Hamas agissant depuis Gaza. Et pour prévenir des événements qui se dessinent, ceux qui voudraient quand même que les Israéliens meurent sans troubler leur sommeil, rappelons simplement que le Hamas est un mouvement qui, statutairement, entrevoit la lutte armée et le suicide individuel afin de parvenir au règne sans partage de l’Islam sur le monde. Le Hamas n’entrevoit pas de solution pacifique avec nous. Il n’entrevoit pas l’éventualité que nous puissions continuer d’exister et il considère la recherche de la paix comme "une perte de temps." Ca c’est le credo du Hamas mais lorsqu’il met sa théorie en pratique et qu’il tue les joueurs de billard, les démocrates véritables ne peuvent l’accepter, quant aux analystes, ils vous préviennent qu’ils ne vont pas l’accepter.

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Blek (Blek) le mercredi 08 mai 2002 - 19h32:

- 650 morts au Nepal en 4 jours.
- 100 morts en Algerie en 1 semaine

Pas un mot. Pas une manif en leur faveur.

Ou sont les pacifistes pour s'interposer ?????
Ou est l'ONU ?????
Ou sont les Francais bien pensants ????
Ou sont les medias defenseurs des faibles et victimes ?????

Blek

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Nao (Nao) le mercredi 08 mai 2002 - 18h30:

Message adresse au site internet de Radio France:

Il est bien connu que les morts n'ont pas la meme odeur!
Votre manque d'objectivite est flagrant lorsqu'il s'agit de decrire l'attentat de Karachi ou 11 francais ont trouve la mort et les nombreux attentats suicides que subissent les Israeliens au quotidien.
Pour les Francais, vous parlez bien volontiers de "carnage" et decrivez avec une precision penible pour les ames sensibles la scène de dévastation de l'attentat de Karachi avec je cite "des débris humains sanguinolents éparpillés, les vitres des hôtels et des boutiques soufflées, le bus réduit à l'état de ferraille désarticulée, une déflagration entendue à des kilomètres à la ronde".
Sachez qu'il n'en est pas differemment lorsqu'un attentat deflagre un bar, un hotel, un bus ou un restaurant en Israel! et pourtant montrez vous de la compassion pour autant?
Pas de description ce jour de la scene qui s'est deroulee a Rishon Le Tsion mais toute une lithanie sur la riposte (plus que meritee non?) a venir de Sharon!
La difference de compassion dans le ton, ca doit etre que certains morts sont juifs (et des mechants israeliens qui le meritent car ils oppriment le pauvre peuple palestinien) quand d'autres morts ne le sont pas!
Vous ne faites pas honneur au journalisme dit professionnel.

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Mailroom (Mailroom) le mercredi 08 mai 2002 - 18h02:

Touche pas à mon Juif !

Par Bochra BelHaj Hmida*


Je sais à quel point il est difficile dans la conjoncture actuelle d'avoir les idées claires, de ne pas faire tous les amalgames. Mais essayons ensemble, malgré les crimes de Sharon, malgré la complicité des Etats-Unis, malgré la lâcheté
de nos Etats, de ne pas nous tromper de combat. Essayons parce que nous, militants et militantes des Droits humains, nous sommes différents, nos rêves ne sont pas les leurs, nous n'avons pas les mêmes références. Nous luttons pour un monde meilleur dans lequel nul ne peut être inquiété à cause de sa race, sa religion, son sexe, son ethnie, ses idées...
Il est impardonnable qu'on approuve par la parole ou par le silence toute atteinte à nos concitoyens juifs, à leurs biens ou à leurs lieux de culte. Nous sommes appelés à jouer pleinement notre rôle pour qu'ils se sentent en sécurité. Nous ne pouvons pas faire semblant de ne pas être au courant qu'ils vivent dans la terreur. Les appels à l'assassinat des Juifs dans chaque pays arabe leur sont parvenus, mais ils n'ont pas entendu les autres voix, celles qui ne font pas l'amalgame entre les Juifs et les sionistes, entre une guerre de libération et une guerre de religions. Ces voix qui sont partout dans le monde mais qui ont du mal à se faire entendre
parce qu'aujourd'hui il semble que seuls la haine, le racisme et la xénophobie ont droit de cité.
Mais n'est-ce pas contre ces maux que nous luttons et que nous crions haut et fort pour que cesse toute forme de racisme et de discrimination, quel qu'en soit l'auteur ou la victime.
Alors, aux Juifs tunisiens n'ont pas quitté la Tunisie malgré les tentations et les pressions, je dis tout simplement : ici c'est votre pays et personne n'est plus Tunisien que vous.
A tous et toutes celles qui essayent de justifier ou d'expliquer le racisme contre les Juifs, je dis tout simplement c'est trop facile d'être avec la foule, de surenchérir sur la cause palestinienne ; c'est facile de fermer les yeux sur les atteintes aux Droits humains au nom de la " situation exceptionnelle ", au nom des priorités, au nom des atrocités, au nom des injustices. Il est certes difficile d'être à contre-courant, d'oser dire que rien ne justifie le racisme, que les valeurs universelles sont inaliénables et de se sentir seul face à une opinion publique quasi unanime et une élite méconnaissable. Mais n'est-ce pas là le combat que nous avons choisi de mener ? Un combat difficile, long, souvent solitaire mais combien noble !
Alors secouons-nous tant qu'il est encore temps ! Rappelons que nous n'avons pas le droit à l'erreur, que nous paierons cher toute concession sur les Droits humains et sur les valeurs universelles car ces droits ne souffrent aucune exception.
Bien au contraire, ils sont plus exigibles et nous sommes plus crédibles quand nous revendiquons leur respect dans les circonstances les plus difficiles, et également pour nos adversaires et nos ennemis.
Si nous décidons de nous taire face à la montée du racisme, si nous acceptons que soient scandés des slogans non seulement racistes mais parfois même sanguinaires, cela veut dire que ce n'est pas nous qui allons " changer le monde, mais c'est lui qui nous a déjà changés ".

*Avocate

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Davideden (Davideden) le mercredi 08 mai 2002 - 16h52:

"que veut tu dire qu'il ny avais pas de juifs???? "

Pourquoi n'y avait-il pas de Juifs dans la Ghriba est la facette la plus interressante de cette tragedie pour ce qui me concerne.

la raison etant qu'il n'y a pas (presque) de Juifs en Tunisie comme il n'y a (presque) pas de Juifs en Pologne.

Certe les conditions ont ete tres tres differentes, mais la haine est la meme et la volonte de faire de son pays et puis du monde une zone "liberee" de Juifs est la meme.

Le monde Arabe a herite les objectifs du 3ieme reich ainsi que la plupart de son ideologie.

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Nao (Nao) le mercredi 08 mai 2002 - 16h41:

L'attentat sanglant de Rishon LeTsion nous rappelle malheureusement que Tsahal n'a guere le choix a part de continuer a desinfecter les territoires et Gaza. Cela deplaira peut etre aux Europeens mais on s'en fout.
On ne dit pas assez dans la presse internationale que tous les jours des attentats sont dejoues en Israel grace a la vigileance des gens.
Des personnes voyageant en voiture hier sur une route de montagne peu frequentee vers Jerusalem m'ont racontee avoir remarque comme d'autres automobilistes la presence non anodine d'un arabe seul qui marchait sur la route les mains ds les poches. Il parait que beaucoup utilisent ces routes secondaires pour acceder aux grandes villes meme si cela leur demande des heures de marche au soleil. La police aurait ete appelee par plusieurs personnes pr signaler l'individu suspect. Elle a ete ensuite le cueillir pour l'interroger.
Hier soir sur MSNBC, le ton des commentateurs refletait aussi le ras bol de l'administration Bush vis a vis d'Arafat percu ici comme un grave looser! Les invites palestiniens se sont fait "jeter" par les journalistes.
Alan Keyes (son emission est "Making Sense") en particulier etait particulierement virulent contre les palestiniens et a soutenu a fond l'idee de rentrer ds Gaza et d'y faire le nettoyage necessaire. Il a aussi insiste sur le fait qu'helas les palestiniens sont tous potentiellement des suicide bombers, resultat de la haine dans laquelle ils evoluent au quotidien.
En France, le 8 Mai aura ete endeuille par la mort de 11 francais tues ds un attentat a Karachi. Chirac lui meme a ete scandalise. Si seulement ca lui permettait de comprendre ce que vivent les Israeliens au quotidien...

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Lapid (Lapid) le mercredi 08 mai 2002 - 15h07:

Sans commentaires.

Ci-joint un extrait du email que je viens de recevoir de mon jeune neveu habitant la region parisienne :

" Malheureusement, le terrorisme a encore frappé hier mais je ne vois plus comment, aux yeux du monde, il serait possible de rendre crédible la politique d'Israël. Il n'y a plus de séparation entre juifs et israéliens et c'est pour ça qu'Israël est tellement détestée. L'autre jour, j'ai discuté du conflit avec une de mes amis non-juifs que je connais depuis que j'ai 5 ans mais que je ne fréquente plus trop. Tout d'abord, elle me dit "Quand on regarde à la télé, on ne peut être qu'avec les Palestiniens". Voyant ma colère parce-que j'en ai assez d'entendre ça, elle me dit tout de suite que "bien sûr, il y a deux peuples qui souffrent" mais j'imagine qu'elle n'en pense pas un mot et qu'elle n'a dit ça que pour faire croire qu'elle avait de la compassion pour les israéliens. Je compris ensuite pourquoi elle dit ça quand au bout d'un moment de discussion elle me dit "De toute façon, t'es israélien". Là, bien entendu, il fallut expliquer à cette imbécile qu'être juif et israélien n'était pas la même chose.
Je comprends maintenant pourquoi elle eut de la compassion pour les israéliens. En fait, c'était tout simplement de la compassion pour moi puisque "je suis israélien". Voilà ce qui montre que les français détestent Israël par haine des juifs.C'est ce genre de petites choses qui me montre que les juifs sont de moins en moins français chaque jour et qu'il sera bientôt temps de partir.
Je vous embrasse. Ici, nous sommes de tout cœur avec vous et chaque vie perdue par Israël est un déchirement à chaque fois."

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Victoria (Victoria) le mercredi 08 mai 2002 - 13h02:

Tu as raison Nao, beaucoup l'ont remarqué (mais pas un mot dans les médias) : Bernadette était pâle de rage et de déconvenue. Le Roi, son époux était venu parler au "bon peuple de France" et il a trouvé un parterre d'immigrés tandis que des drapeaux marocains, algériens s'agitaient sous son nez... Il paraît que certains criaient : super menteur ! Elle est même repartie avant lui...
Si au moins elle pouvait éclairer son mari sur sa politique extérieure (puisqu'il a reconnu que c'est elle qui avit raison concernant Le Pen) ! mais il ne faut pas rêver : nous avons aimé Védrine ? Nous adorerons de Villepin ! Ca va être pareil sinon pire ! sa nomination montre que Chirac se sent plus libre que jamais grâce à son plébiscite. Bref on va avoir encore un sacré boulot !

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Lilo Sion (Pignouf) le mercredi 08 mai 2002 - 11h32:

que veut tu dire qu'il ny avais pas de juifs????

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Mailroom (Mailroom) le mercredi 08 mai 2002 - 08h00:

Plaidoyer pour ma terre
Herbet Pagani

11 novembre 1975

Hier, j'étais dans le métro et j'entends deux dames dire :
"T'as vu encore ces Juifs avec leurs histoires à l'O.N.U.
Quels emmerdeurs !"
C'est vrai.
Nous sommes des emmerdeurs.
Ça fait des siècles qu'on emmerde le monde.
C'est dans notre nature, que voulez-vous !
Abraham avec son D'ieu unique,
Moïse avec ses Tables de la Loi,
Jésus avec son autre joue toujours prête à la deuxième baffe.
Puis Freud, Marx, Einstein,
tous ont été des gêneurs, des révolutionnaires, des ennemis de l'Ordre.

Pourquoi?

Parce qu'aucun ordre, quel que fut le siècle, ne pouvait les satisfaire,
puisqu'ils en étaient toujours exclus.
Remettre en question, voir plus loin,
changer le monde pour changer de destin,
tel fut le destin de mes Ancêtres.
C'est pourquoi ils sont haïs par les défenseurs de tous les ordres établis.

L'antisémite de droite reproche aux Juifs d'avoir fait la révolution bolchévique.
C'est vrai, il y en avait beaucoup, en 1917.
L'antisémite de gauche reproche aux Juifs d'être les propriétaires de Manhattan.
C'est vrai, il y a beaucoup de capitalistes juifs.
La raison est simple :
la religion, la culture, l'idéal révolutionnaire d'un côté,
les portefeuilles et les banques de l'autre,
sont les seules valeurs transportables,
les seules patries possibles pour ceux qui n'ont pas de patrie.
Et maintenant qu'il en existe une,
l'antisémitisme renaît de ses cendres...
- pardon ! de nos cendres -
et s'appelle antisionisme.
Il s'appliquait aux individus, il s'applique à une nation.

Israël est un ghetto,
Jérusalem, c'est Varsovie...
Les nazis qui nous assiègent parlent l'arabe.
Et si leur croissant se déguise parfois en fauçille,
c'est pour mieux piéger les Gauches du monde entier.
Moi qui suis un Juif de gauche, je n'en ai rien à faire d'une certaine gauche
qui veut libérer tous les hommes du monde aux dépens de certains d'entre eux, car je suis précisément de ceux-là.

D'accord pour la lutte des classes,
mais aussi pour le droit à la différence.
Si la gauche veut me compter parmi les siens,
elle ne peut pas faire l'économie de mon problème.
Et mon problème est que depuis les déportations romaines
du 1er siècle après Jésus-Christ,
nous avons été partout honnis, bannis, traqués, dénoncés, écrasés, spoliés, brûlés et convertis de force.

Pourquoi?

Parce que notre religion,
c'est-à-dire notre culture était dangereuse.
Eh oui!

Quelques exemples...
Le judaïsme a été le premier à créer le Chabbat, jour du Seigneur,
c'est-à-dire le jour de repos hebdomadaire obligatoire.
Vous imaginez la joie des pharaons, toujours en retard d'une pyramide !

Le judaïsme interdit l'esclavage.
Vous imaginez la sympathie des Romains,
les plus importants grossistes de main-d'oeuvre gratuite de l'Antiquité !
Il est dit dans la Bible :
"La terre n'appartient pas à l'homme, mais à D'ieu."
De cette phrase découle une loi,
celle de la remise en question automatique
de la propriété foncière tous les 49 ans.
Vous voyez l'effet d'une loi pareille sur les papes du Moyen Âge
et les bâtisseurs d'empire de la Renaissance !

Il ne fallait pas que les peuples sachent.

On commença par interdire la Bible,
puis ce furent les médisances,
des murs de calomnies qui devinrent murs de pierres
et qu'on appela ghettos.
Ensuite ce fut l'Inquisition, les bûchers et plus tard les étoiles jaunes.
Auschwitz n'est qu'un exemple industriel de génocide,
mais il y a eu des génocides artisanaux par milliers.
J'en aurais pour trois jours rien qu'a nommer tous les pogroms
d'Espagne, de Russie, de Pologne et d'Afrique du Nord.

À force de fuir, de bouger, le Juif est allé partout.
On extrapole et voilà : il n'est de nulle part.
Nous sommes parmi les peuples comme l'enfant à l'assistance publique.
Je ne veux plus être adopté.
Je ne veux plus que ma vie dépende de l'humeur de mes propriétaires.
Je ne veux plus être un citoyen-locataire.
J'en ai assez de frapper aux portes de l'Histoire et d'attendre qu'on me dise : "Entrez."
Je rentre et je gueule !

Je suis chez moi sur terre et sur terre j'ai ma terre :
elle m'a été promise, elle sera maintenue.

Qu'est ce que le Sionisme?
Ça se réduit à une simple phrase :
"L'an prochain à Jérusalem."
Non, ce n'est pas un slogan du Club Méditerranée.
C'est écrit dans la Bible,
le livre le plus vendu et le plus mal lu du monde.
Et cette prière est devenue un cri,
un cri qui a plus de 2000 ans,
et le père de Christophe Colomb,
de Kafka,
de Proust,
de Chagall,
de Marx,
d'Einstein
et même de monsieur Kissinger,
l'ont répétée, cette phrase, ce cri,
au moins une fois par an, le jour de Pâques.

Alors le Sionisme, c’est du racisme ?
Faites moi rire !
Est-ce que : "Douce France, cher pays de mon enfance" est un hymne raciste ?
Le Sionisme, c'est le nom d'un combat de libération.

Dans le monde, chacun a ses Juifs.
Les Français ont les leurs :
ce sont les Bretons, les Occitans, les Corses, les travailleurs immigrés.
Les Italiens ont les Siciliens,
les Yankees ont leurs Noirs,
les Espagnols leurs Basques.

Nous, nous sommes les Juifs de TOUS.

À ceux qui me disent : "Et les Palestiniens ?",
je réponds : "Je suis un Palestinien d'il y a 2000 ans.
Je suis l'opprimé le plus vieux du monde."
Je discuterai avec eux, mais je ne leur céderai pas ma place.
Il y a là-bas de la place pour deux peuples et deux nations.
Les frontières sont à déterminer ensemble.
Mais l'existence d'un pays ne peut en aucun cas exclure l'existence de l'autre
et les options politiques d'un gouvernement n'ont jamais remis en cause l'existence d'une nation, quelle qu'elle soit.

Alors pourquoi Israël ?

Quand Israël sera hors de danger,
je choisirai parmi les Juifs et mes voisins arabes,
ceux qui me sont frères par les idées.
Aujourd'hui, je me dois d'être solidaire avec tous les miens,
même ceux que je déteste, au nom de cet ennemi insurmontable :
le RACISME.

Descartes avait tort :
je pense donc je suis, ça ne veut rien dire.
Nous, ça fait 5000 ans qu'on pense, et nous n'existons toujours pas.
Je me défends, donc je suis.

Herbert Pagani

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Admin (Admin) le jeudi 09 mai 2002 - 03h08:

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