Commentaires du 7-8 Mai 2002

Discus: ADRA : LES COMMENTAIRES D'HARISSA: Commentaires de Mai 2002: Commentaires du 7-8 Mai 2002
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Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Admin (Admin) le jeudi 09 mai 2002 - 03h07:

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Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Henri Bueno (Henri) le mercredi 08 mai 2002 - 06h12:

Un autre attentat suicide a Rishon Letsion
15 morts 50 blesses dont une vingtaine graves.

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Davideden (Davideden) le mardi 07 mai 2002 - 19h18:

Statistique de MSNBC
"Capital City:
Tunis
Area:
164,418 sq km / 63,482 sq mi
Population:
9,705,102 (2001 estimate)
Religion[s]:
Islam (official; mostly Sunni Muslim) 98%; Christian 1%; Jewish 1% "

1% de 9,705,102 cela fait 97.000!!

pas mal la communauttee juive en Tunisie. Curieux que pas un seul se trouvait dans la Ghriba

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par BeauSity (Drunkrat) le mardi 07 mai 2002 - 17h56:

CRASH A L'INSTANT D'UN AVION CIVIL EGYPTAIR AU NORD DE TUNIS SUR LA MONTAGNE ENNAHLY PROCHE DE CITE ENNASSR . 55 PASSAGERS PLUS LE CREW.

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Mena (Mena) le mardi 07 mai 2002 - 17h25:

Sur le nouvel anti-judaïsme ! (info # 010705/2)

Par Salomon Pardess © Metula News Agency


Au soir du second tour de l’élection présidentielle française, on aimerait dire : Le Pen t’es vaincu, l’antijudaïsme est foutu ! Malheureusement, les choses sont beaucoup plus compliquées que cela. Nous devons nous attendre à ce que la victoire des valeurs de la République ne change rien de fondamental au climat de délégitimation de l’identité juive qui s’est installé dans les médias et chez les bien pensants de notre pays. En effet, Le Pen, c’était – et c’est toujours, malgré les interviews qu’il a récemment donnés dans les journaux israéliens, étrangement curieux, trop, dirai-je, de ce qu’il pensait et où il a tenté de se faire passer pour un admirateur des Juifs et d’Israël - l’image de l’antisémite, c’est-à-dire de l’ennemi du Juif tel que se le représentaient les nazis et la vieille France vichyste. Mais pas seulement. Le Pen est aussi porteur du nouvel anti-judaïsme qui sévit en France.

J’en veux pour preuve la partie la plus choquante du discours qu’il a tenu le soir du 21 avril 2002 et que peu de journalistes et intellectuels se sont risqués à commenter. Je rappelle qu’il a dit : « comme il n'y a pas de joie parfaite, je veux saluer aussi la mémoire de Rolande Birgy, que vous connaissez sous le nom de Béret Bleu, grande résistante, patriote qui avait reçu le titre de Juste après la seconde Guerre Mondiale et qui s'est éteinte ce matin, au moment où elle allait quitter l'hôpital pour voter. » Car, à ceux qui seraient tentés de le croire, je voudrais dire ceci : Le Pen n’a nullement inventé ce nom. Il ne se l’est pas non plus approprié. Yad Vashem a bien décerné le titre de « Juste parmi les Nations » à Rolande Birgy en 1984. D’autre part, cette dame faisait bel et bien partie de son comité de soutien. La question est donc de savoir comment il se fait que Le Pen puisse, à juste titre, se revendiquer de la mémoire d’une Juste parmi les Nations. Ceci posé, le lecteur de La Ména comprendra que l’honneur de ceux qui prennent la plume pour combattre la « bête immonde » ne consiste pas seulement à rabâcher des thèmes qui sont connus de la plus grande partie de l’opinion publique et qui, du moins en Europe (ce n’est pas le cas dans les pays arabes), ne marchent plus, fort heureusement. Il ne consiste pas non plus à s’abaisser au niveau d’un adversaire qui joue de la dévalorisation des arguments rationnels pour créer la confusion des idées et semer le désarroi psychologique dans les esprits. Il consiste, en revanche, à se confronter aux questions qui font mal et à avoir une attitude pédagogique permettant aux plus jeunes (les adultes, malheureusement, passent plus de temps à faire du surplace dans leurs têtes) de découvrir les raisons profondes d’un vrai combat contre le nouvel anti-judaïsme qui tente de s’emparer des consciences. Car, la réalité est là : une alliée des Juifs dans la lutte contre la Shoah a pu souscrire au programme d’une nouvelle forme d’anti-judaïsme. S’il est donc bon de se satisfaire de ce que cette figure emblématique de l’antisémitisme qu’est Le Pen soit mise à terre par le vote de Français – et je ne boude pas mon plaisir- la nouvelle image de l’anti-judaïsme qu’il représente aussi ne se trouve, quant à elle, nullement atteinte par sa défaite. Car elle ne se réduit pas à lui.

L’image du Juif à laquelle l’anti-judaïsme s’oppose aujourd’hui est, en effet, très distincte de celle à laquelle l’ancien antisémitisme s’opposait. C’est une image en construction. Elle est comme un tableau auquel le peintre ne cesse d’apporter des retouches. En ce sens, elle n’est pas encore un objet clairement identifié. C’est pourquoi, les Juifs ont du mal à la déstabiliser. A cet égard, le concept de « judéophobie » ((Pierre-André Taguieff) ne permet pas de comprendre les nouveaux défis auxquels les Juifs se trouvent désormais confrontés, dans leur combat contre leurs nouveaux ennemis. Il ne distingue pas entre les anciennes et les nouvelles formes de l’anti-judaïsme. Il ne vaut qu’à partir de l’idée du Juif comme objet de phobie. Or, si l’antisémitisme traditionnel, jusqu’à l’antisémitisme nazi, a bel et bien reposé sur la construction du Juif comme pestiféré et sur une réaction psychique de défense massive : la phobie du Juif, superbement décrite déjà par Flavius Josèphe dans son Histoire des Juifs, et, plus près de nous, par Léon Pinsker dans Autoémancipation, l’anti-judaïsme contemporain se nourrit d’une hostilité au Juif qui provient en grande partie des alliés mêmes des Juifs, c’est-à-dire de ceux pour lesquels le Juif n’est justement pas un objet de phobie. Aujourd’hui, en effet, un anti-juif peut tout à la fois être sincèrement scandalisé par la Shoah, être l’ennemi de l’antisémitisme nazi, avoir été favorable à la création de l’Etat d’Israël et, néanmoins, vouloir rompre ses liens avec le Juif contemporain. Au-delà des analyses fines et nombreuses qu’il conviendra de faire, à La Ména et ailleurs, c’est peut-être la chose la plus importante à intégrer. Désormais, nous ne devons pas seulement nous opposer verbalement et, si nécessaire physiquement, à nos ennemis, qu’ils soient antisémites au sens traditionnel ou anti-juifs au sens moderne, mais nous devons décrypter les nouveaux traits que le nouvel antijudaïsme décrit, avant qu’il ne parvienne à faire de nous une caricature (qu’il prendra en phobie) et à l’imposer dans les consciences et les représentations des non Juifs, mais aussi des Juifs. Car, ne le nions pas, surtout, si nous voulons abandonner les poncifs sur la pseudo haine de soi qui hanterait les Juifs, si cette nouvelle figure gagne du terrain, ce n’est pas seulement chez ceux qui regardent l’identité juive de l’extérieur, c’est également chez ceux qui la vivent de l’intérieur, jusqu’à occuper parfois l’esprit de certains de nos amis qui connurent l’enfer des camps de concentration nazis.

Une chose peut nous aider à comprendre ce qui se passe. Il ne fait pas de doute que ce nouvel anti-judaïsme a explosé à l’occasion de l’opération Rempart menée par l’Etat d’Israël et son armée. L’histoire montre d’ailleurs qu’une interaction existe et que les Juifs dans le monde se heurtent aux mêmes mécanismes psychiques de mise à l’écart qu’Israël. Par-delà les différences qu’il faut faire entre la propagande anti-juive des Palestiniens et des pays arabes, construite sur le modèle de l’antisémitisme traditionnel et la construction anti-juive des anciens alliés des Juifs en Europe et dans le monde alimentée par les pratiques de désinformation, l’essentiel, et l’enjeu médiatique autour du non-massacre de Jénine le montre bien, est que la justification (l’attentat – suicide de Natanya, le soir du séder) de la lutte armée des Israéliens contre leurs agresseurs n’a trouvé aucun écho dans les consciences des progressistes, qu’ils soient chrétiens, pourtant attachés aux sources juives de la Pâque, ou athées, pourtant ardents défenseurs de la laïcité. S’il en a été ainsi, c’est parce que les agresseurs avaient auparavant réussi à installer dans les consciences et les représentations non seulement des ennemis mais également des alliés des Israéliens, une image profondément salie…de ces Israéliens mêmes. Après quoi, les agresseurs palestiniens ayant eu ce coup d’avance, les Israéliens ont eu beau tenter d’expliquer et de justifier les comportements de leur armée qui n’ont rien à voir avec ce que leurs ennemis dénoncent (Tsahal criminelle contre l’humanité, criminelle de guerre etc.), rien ou peu n’y a fait.

Aujourd’hui, c’est donc plus qu’à une variante du dicton « calomnier, calomnier, il en restera toujours quelque chose » que nous avons à faire. En effet, les Israéliens se trouvent devant une énorme difficulté : ils ont eux-mêmes laissé s’installer cette représentation idolâtre d’eux-mêmes, par omission ou par manque de clairvoyance, et ils ne comprennent toujours pas en quoi c’était et c’est leur affaire de la déconstruire. Ne s’y reconnaissant pas, ils ont cru qu’il ne s’agissait que du résultat d’une désinformation. Ils ont donc imposé des conditions draconiennes à la mission de l’ONU, avec le succès que d’ailleurs l’on connaît. Ils ont été persuadés et le sont encore que tout rentrera dans l’ordre le moment venu, qu’il n’est pas possible qu’à coups d’arguments, ils ne parviennent pas à prouver leur bonne foi, et que, s’ils n’y parviennent pas, le fait d’imposer que la désinformation n’ait pas lieu sera une victoire suffisante. Mais, ce faisant, ils ne se rendent pas compte que c’est à une autre image d’eux-mêmes qu’ils s’adressent, à l’image qu’ils croient que leurs ennemis veulent détruire, alors que ceux-ci guerroient ailleurs, sur une autre scène, à propos d’autres thèmes, qui les prennent au dépourvu. Pour les nouveaux ennemis d’Israël, Jénine n’est qu’un détail de la vraie fausse histoire qu’ils racontent. Le rattrapage est extrêmement difficile, voire impossible. L’essentiel est d’avoir un coup d’avance, et non de ramer derrière le coup que l’on a lancé en retard. Avant même l’opération Rempart, Shimon Pérès avait du avouer que les Israéliens étaient dépassés, lorsqu’il avait du répondre à un journaliste qu’Israël avait quelque chose de plus important que son image à préserver, à savoir sa survie. La survie et l’image d’Israël sont étroitement liées pour des siècles et des siècles. Et demain, lorsque les preuves que Arafat a bien financé et programmé des crimes contre l’humanité que sont les attentats – suicides auront été rendues publiques, notamment lors du voyage de Ariel Sharon à Washington, la survie immédiate d’Israël sera peut-être assurée, mais l’image de l’Israélien destructeur de la cause des peuples (en l’occurrence ici du peuple palestinien) poursuivra son travail comme un fantôme, en silence, dans la nuit de l’anti-mondialisation, notamment.

Eh bien, si les Juifs de France, d’Europe et du monde ont quelque chose à retenir du conflit israélo-palestinien, c’est justement qu’avant que les agressions que leurs ennemis ont déclenchées contre eux ne prennent de l’ampleur, ce qui semblent malheureusement inéluctable – et là est le sens de la condamnation de « l’antisémitisme » par le Président Bush et de son avertissement adressé au Chef d’Etat français- et avant qu’ils organisent la nécessaire défense voire riposte contre leurs agresseurs, ils ont à guerroyer durement et intelligemment contre la nouvelle image –l’idole- d’eux-mêmes que ces ennemis et d’anciens alliés des Juifs qui, consciemment ou inconsciemment, se rallient à ces agresseurs, sont en train de construire aujourd’hui.

En effet, l’essentiel est de comprendre le rôle joué par la nouvelle image du Juif construite par les nouveaux anti-Juifs dans leur tolérance de l’idéologie que j’appellerai « benladeniste », pour faire court (mais, il faut l’analyser), cette idéologie qui fait des Juifs, d’Israël et des Etats-Unis l’ennemi numéro un de certains groupes armés de jeunes issus de l’immigration maghrébine. Parler de « benladenisation » des esprits me paraît beaucoup plus sérieux que de parler de « lepenisation » des esprits (n’en déplaise aux éminents professeurs qui ont publié récemment un article au demeurant fort intéressant dans Le Monde, sur cette question, les résultats des élections ayant montré que cette affreuse appellation contrôlée n’est pas l’essentiel de l’actualité). Le risque d’une arrivée de Le Pen au pouvoir par les urnes est moins pressant que celui d’une déstabilisation par la rue de la société par les bandes armées « benladénisées. Or, cette nouvelle image du Juif est le paravent qui permet aux défenseurs de la République de croire que l’idéologie benladéniste n’est pas un vrai danger (à fortiori extrême) ni pour les institutions de la République ni pour nombre de progressistes désireux de les protéger. Rappelons nous qu’en France, des intellectuels ont pu donner libre cours à leur admiration pour l’esprit de ce terrorisme et à leur jubilation devant les destructions d’hommes et de bâtiments lors des attentats du 11 septembre 2001, sans que quiconque n’y trouve matière à ester en justice pour incitation au meurtre. Dire que ces intellectuels et ceux qui les ont dénoncés du bout des lèvres ne pensent et n’agissent ainsi que parce qu’ils ont peur de se retrouver dans la position d’un Salman Rushdie n’est pas acceptable. La question porte sur la tolérance des structures de l’Etat français, sur ce qui fait que l’Etat ne mobilise pas ses forces derrière ceux qui dénoncent et combattent le benladénisme sous toutes ses formes ; la question porte sur le jeu dangereux dans lequel la police et la gendarmerie, d‘un côté, la justice, de l’autre, se sont investis comme partenaires, et qui consiste à ce qu’ils se neutralisent les uns les autres, lorsqu’il s’agit d’arrêter et de juger des délinquants anti-Juifs (pour ne parler que de ceux-là) très dangereux.

Mais, quelle est cette nouvelle image du Juif qui fait que l’on nie systématiquement les raisons les plus évidentes que l’on a pour mener la guerre contre l’idéologie terroriste ? Et comment se construit-elle ? A l’évidence, elle est construite par des politiques, des intellectuels et des journalistes qui l’imposent par souci de se prouver à eux-mêmes qu’ils luttent contre leurs propres réflexes. Il s’agit en quelque sorte d’une corruption de l’esprit cartésien. Ils pensent qu’ils avaient raison de reconnaître la responsabilité historique de l’Etat français dans la Shoah, et ils continuent de le penser, mais ils regrettent que tout ce mouvement de culpabilisation ait abouti à la mise en place d’un Etat juif qui, du moins le pensent-ils, n’existe qu’au prix de la soumission d’un autre peuple, le peuple palestinien. C’est leur sentiment de réparation qui est atteint. S’ils ont examiné le dossier historique de la Shoah et ont voulu qu’il y ait réparation (n’oublions pas que l’Etat français a reconnu en 1995 cette responsabilité historique), aujourd’hui, ils croient qu’ils ont été floués. Ils pensent que Israël, et, au-delà les Juifs, les ont floués. Ils pensent que les Juifs sont des manipulateurs des sentiments d’humiliation et d’indignation. Ils ne vont pas jusqu’à affirmer, comme ce triste sire de José Bové, que l’Etat d’Israël organise lui-même des attentats contre sa population, mais ils ont le sentiment qu’ils ont été menés en bateau.

Cette image du Juif perfide est ancestrale (sur ce sujet, Léon Poliakov a écrit de fort belles choses !). Aujourd’hui, elle s’appuie sur la propagande arabe et sur la désinformation des médias européens, sans que l’on sache qui a commencé de la poule ou de l’œuf. C’est une réaction que les Juifs auraient tort de considérer comme extérieure à eux-mêmes ; car, même si elle est, en grande partie, manifestée par des non Juifs, ceux-ci se comportent comme s’ils étaient une composante intérieure aux Juifs, qui se révoltait contre la tromperie dont ils sont les victimes. Ils estiment avoir accompagné les Juifs assez loin dans leur souffrance pour avoir le droit de ne pas être suspectés d’être leurs ennemis et pour avoir le droit de remettre en cause la transparence de la légitimité de l’identité juive.

Bien entendu, cette attitude est inacceptable. Elle prouve aussi que l’effort que les Juifs demandent aux non Juifs pour les comprendre et les respecter tels qu’ils sont est immense. C’est scandaleux pour la raison, mais c’est comme ça. Qui d’ailleurs peut se décerner le brevet de la tolérance parfaite? On peut certes se donner bonne conscience en accusant, comme Alain Finkielkraut, la « francitude » d’être responsable de ce nouvel anti-judaïsme. Mais, si l’on ne comprend pas que le doute profond porte actuellement sur la légitimité du sentiment de réparation des non Juifs envers les Juifs et que ce doute est une des composantes essentielles de cette « francitude », on ne comprend rien à rien. Et surtout, on se prive de renouer le dialogue avec ceux qui n’attendent que ça, même si ce sont eux qui l’ont rompu.

Il faut donc travailler sur ce front de la réparation. Il faut expliquer pourquoi l’Etat d’Israël et l’intégration de cet Etat dans l’histoire mondiale n’est pas une corruption de la réparation. Cela suppose, bien sûr, quelques considérations politiques de fond. C’est la seule manière de barrer la route au Front national, mais aussi à tous ceux qui cèdent devant la cause de la benladenisation. Je vous laisse réfléchir là-dessus. Nous en reparlerons.

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Mailroom (Mailroom) le mardi 07 mai 2002 - 17h23:

Depuis près de 40 ans, Tribune Juive est l’organe de référence des Juifs français : vous y trouverez un regard éclairé sur l’actualité du Proche-Orient, la vie politique, culturelle, sociale.T ribune Juive est au cœur de tous les débats.
Si ce journal suscite un vif intérêt par l’un ou l’ensemble des internautes ; nous vous proposons de vous abonner et vous faire profiter de l’offre spéciale de lancement à 30 euros pour un an d’abonnement, soit 24 numéros.

alex2001fr@voila.fr

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Nao (Nao) le mardi 07 mai 2002 - 16h57:

Avez-vous la tete de la mere Bernadette dimanche a la Republique devant le parterre de fans beurs de son cher epoux??? Elle si bourgeoise a failli defaillir entre la musique de Rachid Taha en fond sonore et les youyous! On se croyait a Tanger!
Douce France cher pays de mon enfance.....

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Anonyme (Anonyme) le mardi 07 mai 2002 - 06h45:

Contre un moratoire sur les relations scientifiques et culturelles avec Israël

Absurdité

Par Claude COHEN-TANNOUDJI
Claude Cohen-Tannoudji est prix Nobel de physique.

Ce sont précisément les scienti-fiques et les intellectuels qui, en Israël, essaient de relancer le processus de paix. es événements dramatiques du Moyen-Orient suscitent parfois des prises de position dont l'absurdité me déconcerte car elles reviennent à détruire les valeurs que les auteurs de ces prises de position prétendent justement défendre. C'est ainsi que plusieurs scientifiques viennent de signer un appel, paru dans Libération (15 avril 2002), appelant à un moratoire sur les relations scientifiques et culturelles avec Israël.

Il est bien connu pourtant que ce sont les scientifiques, les intellectuels, les artistes qui, dans leur très grande majorité, représentent en Israël les forces de progrès. Ce sont eux qui essaient de relancer le processus de paix, qui tiennent un langage d'ouverture et de tolérance, qui s'efforcent, dans des conditions difficiles, de maintenir un dialogue et une collaboration avec leurs collègues palestiniens.

Couper les relations scientifiques et culturelles avec eux, avec les organisations dont ils dépendent pour continuer à travailler, revient à les affaiblir, à les isoler, à renforcer les extrémistes qui ne seront pas du tout affectés par ce qu'il faut bien appeler un boycott.

Qui plus est, une telle mesure pénalisera encore plus les scientifiques palestiniens pour qui les projets conjoints européo-israélo-palestiniens, financés par l'Union européenne, représentent un facteur essentiel pour le développement de leur activité.

C'est la raison pour laquelle je proteste avec la plus grande énergie contre une telle prise de position qui ne fera que fragiliser ceux-là même qui s'efforcent de progresser vers la paix.

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Mailroom (Mailroom) le mardi 07 mai 2002 - 06h39:

« LA DERIVE DE L’ATLANTIC » Documentaire de Michel Daëron France 2001

France 3 mercredi 8 mai 02 à 23H 25

rediffusion vendredi 10 mai à 3H 10


1940 en Europe, plusieurs milliers de juifs tentent de fuir la barbarie nazie, regroupés en Autriche, ils guettent les bateaux qui les sauveront des griffes allemandes. Près de 3500 passagers ont descendus dans leur fuite le Danube(1). L’auteur s’est penché de façon fortuite (2) sur l’une des ses embarcations et sur leurs passagers : l’Atlantic au pavillon panaméen et aux 200 passagers environs. Leur histoire est un véritable calvaire :Le 5 septembre 1940 commence un interminable voyage pour rejoindre la terre sainte ; une première escale à Istamboul, puis en Grèce où la population leur offre une aide alimentaire à chaque ville qu’ils traversent.
Puis ils reprennent leur route dans des conditions affreuses : leur bateau est bondé, il tangue vu son excès pondéral, les passagers sont souvent agressifs entre eux ; certains meurent suite à des conditions d’hygiène inacceptables (diarrhées, dysenteries, typhus). Puis c’est le commandement qui gaspille volontairement le charbon en faisant du sur place de peur des anglais pour qui l’immigration clandestine semble une menace pour leurs positions au Moyen Orient .La Hagannah prend le commandement du bâtiment délaissé. Ils arrivent non sans mal à Haïfa après trois de traversée inhumaine dans ce rafiot. Dès lors les britanniques refusent leurs arrivées et les parquent dans des camps. Les prisonniers juifs se révoltent en dormant nus pour qu’ils ne soient point forcés à émigrer à nouveau. Des violences ont lieu contre eux qui ne sont pas sans rappeler celles qui ont fui. Quinze jours plus tard ils sont expédiés donc de force à l’île Maurice dans l’Océan Indien où ils seront à nouveau mis dans des camps avec barbelés et gardiens.. La désolation comme la maladie mettront fin à leurs espoirs et à leurs souffrances ; beaucoup vont mourir de maladies (70 à 80 personnes) d’autres mettront fin à leurs jours ; eux qui n’ont commis aucun crime. Ils vivront ou moins survivront dans cette île jusqu’en 1945 avant de rejoindre la Palestine pour apprendre la mort des membres de leur famille. Le cimetière juif de Saint Martin abrite 124 tombes

C’est au travers de l’histoire de ces suicides que commence d’ailleurs ce documentaire captivant et poignant : celui de Fritz Haendel . Son fils plus d’un demi-siècle plus tard décide s’accompagnant de sa mère de partir sur la trace de son père dont sa génitrice et son entourage ont caché durant 25 années durant son acte désespéré. Que reste t-il des images du père : des croquis du camp mauricien et pourquoi cette fin funeste chez des hommes si vivace ayant fuit la déportation et les chambres à gaz. Le couple s’en va visiter ce fameux camp pour mieux comprendre la perte de l’être cher. Cette recherche de la mémoire disparue n’est pas la seule constante de ce grand témoignage, une voix off lit des passages du journal de Ruth Steckl (3) que Michel Daëron a rencontré.

Ce documentaire détonne comme celui que son auteur a consacré aux musiciens et musiciennes d’Auschwitz (4).La caméra est discrète, distante , prévenante comme si son rôle de témoin étranger avait fixer ses limites dans l’intrusion d’une vie privée , brisée par L’Histoire. La dérive de L’Atlantic est aussi la dérive des Britanniques impuissants à secourir ces êtres éperdus, la dérive de ces témoins inconsolables, inconsolées dont parfois la seule issue de sortie était la mort et surtout la dérive de la mémoire- il n’existe aucune archive filmique de cette histoire -, cette mémoire unique rempart à l’oubli et dont l’édifice s écroule faute de témoignage. Seul à ce jour Michel Daëron y a pallier par voie cinématographique. Restent quelques questions en suspens : quelles furent les réactions des habitants de Haifa face à cette arrivée massive de beaucoup des leurs, les rescapés sont ils tous repartis en Palestine, que pensent la communauté juive et les autorités de l’île Maurice de cette tranche de leur histoire.

(1) Il y eut aussi l’Uranus avec ses 1000 passagers, l’Uranus avec son même nombre, le Schönbrunn avec ses 800 à 900 passagers, le Melk avec ses 700 passagers

(2) « c’est à Haifa que j’ai découvert l’existence d’une liste des survivants de l’Atlantic, au cours d’un anniversaire de leur déportation .je rôdais comme un voleur autour de la table où figurait la listez . Lorsqu’enfin je me décide à la réclamer , une responsable me toise en me disant : »Qui vous dit que ces gens ont envie de raconter leur histoire ?Qui vous dit le contraire ? »Rongé par l’envie, je posais la main sur la liste » (DOSSIER DE PRESSE)

(3) Ruth Sander-Steckl « A bientôt en Eretz Israël, l’odyssée des réfugiés de l’Atlantic Editions Albin Michel (Mai 2002)

(4) « La chaconne d’Auschwitz » 1999


Roger.CHEMOUNI@wanadoo.fr

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Bazooka (Bazooka) le lundi 06 mai 2002 - 21h35:

Bien vu Nao :

Liberte, Egalite, Par ici la monnaie !

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Janet (Janet) le lundi 06 mai 2002 - 21h01:

Nao, chere et intelligente Isabelle vous ne savez plus ce que vous dites...
prenez garde et apprenez qui sont vos amis et ne les confondez pas avec les autres..soyez aimable dorenavant ma chere enfant
vous ne ferez que du bien a votre propre ou sale

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Nao (Nao) le lundi 06 mai 2002 - 20h23:

A propos du message de Janet/Chesnay:
Quand l'hopital se fout de la charite...

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Nao (Nao) le lundi 06 mai 2002 - 18h15:

82%! ca ressemble fort a un plebiscite! ca a du rouler des mecaniques a droite, non?
Heureusement que j'ai pas eu a regarder la soiree electorale a la tele;
On le sait tous: ce resultat est un leurre, une "fraude"! les gens n'ont pas vote pr Chirac ni pr ses "idees", ni pr un eventuel programme!!!
Ils ont vote pour lui faute de mieux (pas tres flatteur pr un futur President).
La France dit pays democratique et donneuse de lecons ressemble fort aux republiques bananieres d'Afrique avec ses tyrans aux allures paternelles ou l'opposition n'existe que pour la forme! ca en est risible!!
Il vaut mieux penser que c'est une election entre parentheses dans les annales de la Republique sinon y aurait de quoi avoir envie de se flinguer!
A propos du drapeau marocain derriere Chirac, il est clair qu'hier soir tous les jeunes beurs de france et de Navarre etaient ds la rue (une occas pour se defouler!)! Ce matin la presse du Maghreb (Maroc en particulier) se rengorge de la victoire de Chirac. Pas etonnant!!

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Charlotte (Charlotte) le lundi 06 mai 2002 - 17h54:

scoop scoop scoop


Le successeur d'Hubert Vedrine a ete nomme
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Trebuh Enirdev

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Boulomiel (Boulomiel) le lundi 06 mai 2002 - 16h28:

Chirac a fait son discours devant un drapeau marocain.
aucun journaliste ne l'a fait remarqué hier en direct;ils se croyaient peut etre à la radio.
de Jacques CHIRAC à Mohammed CHIRAC il n'y a plus qu'un pas
A quand la conversion??

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Boulomiel (Boulomiel) le lundi 06 mai 2002 - 16h25:

BRAVO VICTORIA !!!
L'antisemitisme est une graine qui pousse sur le terrain fertile qui est l'assimilation !!
le juifs sont plus facile à écraser quand d'autres juifs les critiquent ,les combattent ,et rendent moins nombreux les juifs de la trempe de Sharon et de Begin qui ont contribué à un Israél fort et fier et pas forcément grand comme certains veulent le déformer

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Taieb Claude (Hai) le lundi 06 mai 2002 - 14h20:

Pas de réaction.
Je continue.
Comment expliquer cette identification de tant d'occidentaux aux Palestiniens?
Comment expliquer ce glissement, cette transformation de l'antisémitisme en anti-sionisme?
(Goldnadel. Nouveau bréviaire...)
Et l'éducation des enfants palestiniens ne vous rappelle-t-elle pas l'enseignement du mépris de Jules Isaac.
Vous croyez que tout a disparu comme par enchantement?
Dès que j'aurai le temps, je vous écrirai une analyse sur la projection de cette haine sur le support palestinien pour qu'elle continue à fonctionner sans que le monde chrétien n'en ressente aucune culpabilité.
Ils ont trouvé quelqu'un pour faire le boulot à leur place.
Derpuis 2000 ans, nous n'avons qu'un ennemi, celui qui a envoyé ses légions et ses meilleurs généraux pour en finir (il leur a fallu quand même trois ans) avec les 900 derniers résistants de Massada.
Essayez d'imaginer que seul le décor a changé.
Et à ce propos, les Romains ont construit une rampe pour arriver jusque là-haut.
Et aujourd'hui c'est un téléphérique, pour que les riches américaines qui ne peuvent pas marcher...
Je crois qu'il faut d'urgence revoir nos analyses au risque de voir l'histoire continuer son éternelle répétition.
Je suis loin d'avoir fini, mais pensez à l'affiche de Costa-Gavras (qu'on trouve sur mon site), la croix gammée n'est rien d'autre qu'une croix un peu tordue.
Et nous, qui fétons hanouccah en souvenir de la purification du Temple souillé par Zeus, nous sommes-nous rendu compte que ce mot est dans la première phrase de la "Bible" traduite par le Rabbinat?

C'est pas Dieu qui a créé le monde.

Quand on traduit un texte, on ne doit pas traduire les noms propres.

Comment traduisez-vous Hamlet?

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Taieb Claude (Hai) le lundi 06 mai 2002 - 14h19:

L'analyse psychologique citée au-dessus est tout à fait pertinente.
Mais elle oublie quelque chose.
Le troisième larron.
Je constate que nous tombons dans le piège tendu par ce dernier, car nous sommes, Juifs et Arabes, comme des gladiateurs qui se battent pendant que le spectateur bouffe ses pop-corns.
Comment se fait-il qu'on oublie 20 siècles de l'histoire juive et 15 de l'histoire arabe (pogroms, Shoah, croisades, colonialisme)?
Qui a fait des Palestiniens ce qu'ils sont?
Vous croyez que l'Occident n'y est pour rien?
Quant à "Dieu", mon cher JR, tu devrais jeter un coup d'oeil sur mon site, tu comprendras que ta réflexion ne peut que s'égarer avec un mot pareil puisque ce n'est rien d'autre qu'une forme grammaticale (génitif) de Zeus.
Et là aussi, nous sommes tombés dans le panneau, puisque certains respectent ce nom jusqu'à écrire "D.eu" (c'est exactement comme s'ils écrivaient "J.piter".

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Admin (Admin) le mardi 07 mai 2002 - 06h25:

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