Archive jusqu'au 20/janvier/2005

Discus: ADRA : LES COMMENTAIRES D'HARISSA: Commentaires 2005: Commentaires de Janvier 2005: Archive jusqu'au 20/janvier/2005
Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Emile_Tubiana (Emile_Tubiana) le jeudi 20 janvier 2005 - 03h58:

A Elie Sarfati et à Sibylle Hazak Veematz

Le tableau présenté ici sur notre site est tellement vivant, il montre la profondeur et l'espace du peuple juif à travers les siècles.
Quant à la description du tableau, elle est compatible avec les couleurs Sibylle a su le décrire avec beaucoup d'amour.

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Email (Email) le jeudi 20 janvier 2005 - 03h58:

NOUS AVONS LE PLAISIR DE VOUS ANNONCER LA NAISSANCE D' UN NOUVEAU MEDIA DE L’AMITIE JUDEO-NOIRE,

entre peuple juif et peuples noirs, africains et antillais

www.amitiejudeonoire.com

(contact presse : 06 09 02 55 55)

et de vous informer de la

1ere JOURNEE d’AMITIE JUDEO-NOIRE

Le DIMANCHE 6 FEVRIER 2005 à 16 HEURES

et à la projection du film

BLACK ISRAEL

Suivi d'un débat en présence du réalisateur Maurice Dorès,

De Cheik Doukoure, de Youssouf Tata Cissé,

De Gaston-Paul Effa, de Edouard Nduwa

De nombreuses personnalités politiques, ainsi que des vedettes noires

de la poésie, de la musique et du sport

Au Cinéma « IMAGES D’AILLEURS »

21 rue la Clef

75005 Paris
Métro : Censier Daubenton

P.A.F. : 5 euros

(une collation sera offerte à la fin de la séance)

Tourné aux Etats Unis, en Israël et en France, ce documentaire nous fait découvrir l’incroyable diversité des relations entre le monde noir et le monde juif au travers de quelques itinéraires personnels. L’essentiel de ce film c’est la dimension trans-culturelle, c'est la dimension interculturelle du dialogue et de la connaissance entre les cultures, entre noirs africains et noirs américains avec le monde juif.

Maurice DORES est un chercheur et un cinéaste. Il a vécu plusieurs années en République Centrafricaine et au Sénégal. Ensuite il a enseigné au département de psychologie de l’Université de Paris 5, puis au département d’ethnologie de l’Université de Paris 7. Il a réalisé plusieurs films et documentaires .

L’Amitié Judéo-Noire souhaite faire en sorte qu’entre peuple juif et peuples noirs, africains et antillais, la connaissance, la compréhension, le respect et l’amitié se substituent aux malentendus et aux manifestations d’hostilité.

Au sein de l’Amitié Judéo-Noire, nous voulons, par un dialogue fraternel et par une coopération active et amicale, travailler sur l’histoire et la mémoire du peuple juif et des peuples noirs, africains et antillais, et à combattre l’antisémitisme et le racisme dans toutes leurs manifestations.

Nous excluons de notre activité toute tendance au syncrétisme et toute espèce de prosélytisme. Nous ne visons aucunement à une fusion des opinions, qui doivent rester diverses et variées. Nous ne réclamons de personne aucune abdication ni renoncement à ses attaches ancestrales ; mais nous attendons de chacun, dans la conscience de ce qui distingue et de ce qui unit Juifs et Noirs, une entière bonne volonté, une totale loyauté d’esprit dans la recherche, en même temps qu’un rigoureux effort de vérité.

Nous souhaitons rappeler l'ancienneté des bonnes relations entre nos peuples, en plus de deux millénaires témoignant d’échanges ancestraux sur les plans économique, littéraire, artistique, musical, scientifique, agronomique ou culinaire.

Nous nous devons d’établir un pont de concorde, de tolérance et d'amitié, au-delà des incompréhensions mutuelles. Parce que pour nous, pour nos peuples souvent victimes et minoritaires, issus de l’esclavage et de l’émigration, la date du 14 juillet 1789 a une véritable signification en tant qu’avènement des droits de l’Homme et du Citoyen, ce qui veut aussi dire droits de la Femme et droits de l’Enfant,

Parce qu'aussi, vivre ensemble en paix selon les principes de la République relève d’une profonde volonté commune et non d’une utopie,

Parce qu’être tolérant et ouvert, c’est d’abord tendre fraternellement la main vers l’autre tout en cultivant sa différence et son identité,

Nous entendons construire l’égalité dans la diversité culturelle, sachant que les valeurs de la République peuvent nous garantir cette chance.

Amitiejudeonoire.com est un nouveau média destiné à informer et à apporter au public une information originale et de qualité sur les Peuples Juif et Noirs sortant des schémas de pensée traditionnels et du « politiquement correct ».

Notre équipe de journalistes indépendants souhaite démontrer que nous partageons, par-delà notre couleur de peau et nos traditions respectives, les mêmes valeurs morales, basées sur le bien-être de toute l’Humanité, sans distinction de race, de religion ou de culture.

En tant que média apolitique, à but non lucratif, nous souhaitons fournir une information provenant de sources qualifiées et diverses , sans parti-pris aucun. Ceci dans le cadre de critères moraux et intellectuels en respectant les règles éthiques journalistiques, séparant clairement les nouvelles et les points de vue. Les informations seront fournies avec la citation des sources et le respect d’une certaine confidentialité si les sources d’information le demandent. Notre rôle de média est d’informer, chaque fois que, dans l’actualité, nous observons des injures ou actes racistes d’où qu’ils viennent, et quels qu’ils soient, anti-noirs anti-juifs ou à l’égard de quelque autre minorité.

Ces valeurs morales et de respect de l’autre nous sont d’autant plus chères qu’elles seules peuvent assurer la cohésion nationale qui s’effrite de nos jours ; elles seules nous permettront de vivre en harmonie dans le respect mutuel et de continuer à faire de notre pays ce modèle de liberté, d’égalité et de fraternité tant envié.

Nous souhaitons aussi être un média d’ouverture et de proposition capable d’intervenir sur le terrain auprès de nos institutions et responsables politiques et/ou d’autres médias ; surtout, nous voulons, chers lecteurs internautes, vous donner la parole, chaque fois que cela sera possible et/ou nécessaire.

Comme le disent les Sages du Talmud, le monde entier est un pont trop étroit, et le principal est de ne pas avoir peur. Nous rajouterons que c’est aussi d’avancer l’un vers l’autre sur ce pont.

Yves Moussa, Webmaster,

Rédacteur en Chef du site www.amitiejudeonoire.com

Contact : amitiejudeonoire@free.fr

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Sibylle (Sibylle) le jeudi 20 janvier 2005 - 01h39:

je le trouve très beau ce tableau, il me fait penser à un musée à ciel ouvert témoin de l'injustice vécue par le peuple juif, dans lequel les générations passées chacune à un moment fatidique de l'histoire d'un peuple auraient déposé de façon chronologique la signature de ceux qui ont fait sonné le glas, et l'homme est toujours là , il traverse les stigmates de l'histoire en emportant sa seule richesse, la Thora le témoin de son alliance ancestrale avec l' éternel.
Dans cette fantaisie de couleur, son ombre apparaît dans toute sa noblesse de cristal.

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Mailroom (Mailroom) le jeudi 20 janvier 2005 - 01h05:

c:/


LE JUIF LE LONG DE L-HISTOIRE

DANS LA GRANDE VERANDA SONT ETALES TOUS LES SYMBOLES ET LES DRAPEAUX DES ROYAUMES EMPIRES ET REGIMES A TRAVERS L”HISTOIRE
DE LA ON VOIT LES ETAPES ET LEUR DIFFICULTES RESSENTIES LE LONG DE L-HISTOIRE PAR LE PEUPLE JUIF LA FORCE DE SA SURVIE EST INVISIBLE CAR ELLE EST SPIRITUELLE ET LE SEUL BAGAGE PALPABLE QU-IL PORTE EST LE LIVRE DES LIVRES “LA THORA”

LE MONDE A CHERCHE A RESOUDRE LE ‘PROBLEME”JUIF PHYSIQUEMENT ET N-Y ARRIVERA JAMAIS

LE JUIF {QUI PARAIT ERRANT}CONTINUE SA ROUTE MALGRE LES OBSTACLES’ VERS UN BUT INNE
IL SAIT AUSSI ET SURTOUT QUE” LE SCHISME” AU SEIN DE SA COMMUNAUTE EST LE SEUL ET VRAI PROBLEME DE L'EPOQUE ACTUELLE ET C-EST AU PEUPLE JUIF UNIQUENENT A CHERCHER A Y TROUVER LA SOLUTION

IL EN EST RESPONSABLE ET SURTOUT CONSCIENT DE SON SORT




SARFATI ELIE SAR-EL

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Meyer (Meyer) le mercredi 19 janvier 2005 - 22h51:

Claudia, l'article de Claude Lanzmann est déjà passé dans ADRA, le jour même de sa parution :

" Meyer (Meyer) le mardi 11 janvier 2005 - 19h48:

POINT DE VUE

Israéliens, Palestiniens : deux hommes, un même courage, par Claude Lanzmann

LE MONDE | 11.01.05 "

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Emile_Tubiana (Emile_Tubiana) le mercredi 19 janvier 2005 - 22h28:

Avis à tous les amis de Breitou dit Albert ou Beber,
du Petit Théatre de Breitou.

Reçu un message indirecte me disant qu'il est fatigué et qu'il espère sous peu être bien et il se presentera comme d'habitude aussitôt que possible. Il demande de ne pas le déranger ni par téléphone ni par e-mail. Sinon tout va bien.

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Francois (Francois) le mercredi 19 janvier 2005 - 19h46:

Dommage pour les experts

Les "experts" français affirment avec le plus grand sérieux que la paix entre Israël et les arabes permettrait de mettre un terme au terrorisme islamique.

L'AFP, qui a sans doute relâché sa vigilance nous apprend que:

Pour ces combattants, la résistance est un mode de vie. Abou Hafsa dit combattre en premier lieu pour l'islam et, en second lieu, pour la Palestine. Si la paix devait survenir, il irait, dit-il, poursuivre sa guerre en Afghanistan.
Source: http://fr.news.yahoo.com/050116/202/4813z.html

Ce n'est donc pas le conflit, sous-entendu, Israël, qui suscite le terrorisme, ce sont des nazis verts qui pensent que faire la guerre aux infidèles est un métier comme un autre. Donc, ce qui suscite le terrorisme, c'est l'existence des infidèles aux lisières de la Oumma.

D'autre part, comme le rappelait récemment HaArets, une bonne partie de ces terroristes sont des délinquants de droit commun (des "jeunes" pour les lecteurs bien-pensants) qui trouvent dans le terrorisme un moyen d'augmenter leurs profits. On a aussi pu le vérifier en Irak où nombre de criminels libérés par Saddam avant la chute de son régime ont rejoint les réseaux terroristes.

La motivation de ces "jeunes" n'est donc que le butin et ils ne seraient pas dans ce business s'il n'y avait pas d'argent à gagner, c'est à dire, s'ils n'étaient pas largement rémunérés par les commanditaires du terrorisme. Ce terrorisme non-idéologique est donc suscité et ne nait pas spontanément du conflit israélo-arabe comme voudraient nous le faire croire ces "experts".

Enfin, en dehors de ces types de terrorisme, il y a le terrorisme de subsistance. A Gaza, un tir de mortier est rémunéré 200$.

Les deux ressorts du terrorisme sont donc l'argent et une culture raciste de haine qui valorise la guerre.
Les deux ressorts de l'errorisme des "experts" français sont donc la connerie et la haine d'Israël.

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Mena (Mena) le mercredi 19 janvier 2005 - 20h08:

Le sacrifice du fou (info # 011901/5) [analyse]
Par Jean Tsadik et Michaël Béhé © Metula News Agency



Par le passé, lorsque le Hezbollah s’employait à réchauffer le front du nord-Hermon, le gouvernement israélien ne se contentait pas de répondre aux provocations des islamistes par des déclarations de principe, du genre : "Israël ne permettra pas aux milices libanaises de s’en prendre impunément aux intérêts israéliens", comme ce fut le cas ces jours derniers. Dans des circonstances moins graves que l’assassinat de l’un de ses officiers par les hommes de Nassrallah, ainsi que les deux autres tentatives semblables, ayant très récemment avorté, on aurait pu assister à une réaction beaucoup plus étoffée de la part d’Israël. D’après les relevés officieux définissant l’intensité des représailles auxquelles Israël nous avait habituées, l’Etat hébreu n’était pas censé se contenter de donner de sa grosse voix et de limiter ses pilonnages d’artillerie et les attaques au sol de son aviation à des objectifs locaux. La dernière fois qu’un soldat de Tsahal avait été victime des agressions du Hezbollah, les chasseurs-bombardiers à l’étoile de David bleue avaient détruit une base d’entraînement de miliciens dans la banlieue immédiate de la capitale syrienne. Auparavant, c’était un camp du FPLP, dans la proximité de Beyrouth, qui avait essuyé les plâtres des pilotes israéliens.



Or, en cette période, qui dure depuis une dizaine de jours, durant laquelle on assiste à des attaques pluri journalières des irréguliers barbus contre le périmètre du fortin israélien de Gladiola, on observe une conduite pour le moins atypique des responsables de l’Etat hébreu. Ces derniers ne se bornent pas à négliger de menacer de s’en prendre aux infrastructures libanaises et syriennes et à restreindre leur réponse militaire, il procèdent à quelque chose de plus surprenant encore : tous les medias israéliens s’abstiennent de mentionner et jusqu’à l’existence des échanges de tirs quotidiens. Bien que certaines de ces altercations aient atteint des niveaux d’engagement assurément élevés, bien que toutes les populations, du Golan à Kiriat Shmona, soit une trentaine de milliers de personnes, entendent distinctement l’écho de tous les projectiles que s’envoient les antagonistes à la tête, les medias israéliens se sont astreints à ne faire état que de trois incidents majeurs de cette confrontation. Il s’agit de celui qui a coûté la vie au capitaine Sharon Elmakayess ainsi que de deux vaines tentatives de s’en prendre à des véhicules de patrouille de la région du Golan-Hermon.



Qu’est-ce à dire ? N’y aurait-il que la Ména qui s’intéressât aux péripéties de cette bataille discrète, au point d’en dresser le compte-rendu détaillé ? Certes non. Serait-ce alors que Tsahal eût trop à faire dans la bande de Gaza pour risquer d’ouvrir un nouveau front au nord ? Non plus ; le commandement des forces israéliennes septentrionales dispose des ressources nécessaires afin de faire face à toutes les éventualités. Quant à l’armée de l’air, la Khél Avir, nous pouvons vous assurer que toutes ses options opérationnelles sont au point et qu’elle peut anéantir n’importe quel objectif dans la région. De plus, Israël pratique le principe de la défense territoriale, et son gouvernement a établi, une fois pour toutes, que la responsabilité des agressions du Hezbollah reposait sur les épaules de Béchar al-Assad et de ses figurants du gouvernement libanais. Sur la Syrie, parce qu’elle arme l’organisation intégriste, qu’elle lui assure une totale liberté de mouvements, qu’elle empêche le déploiement de l’armée libanaise dans la région frontalière d’Israël et parce que, on l’a maintes fois observé, le Hezbollah agit en force supplétive de la junte alaouite et il est attentif à ses ordres. Sur le Liban, ensuite, suivant une analyse stratégique à notre sens erronée – car un Etat occupé militairement et soumis politiquement ne devrait pas être tenu responsable des agissements de la puissance qui l’occupe [1] – pour la raison que la marionnette qui lui sert de président soutient les attaques des islamistes ainsi que la politique de ses maîtres de Damas.



Quel phénomène dicte alors le silence et la retenue des Israéliens ? En fait de phénomène, il s’agit d’un calcul stratégique effectué par le département de la défense étasunien, et qui se traduit par une "prière" faite à Ariel Sharon de lui laisser, au moins pour un temps, gérer la question syrienne. Jérusalem accède à la requête américaine "pour autant que le face-à-face avec le Hezbollah ne prenne pas une dimension insupportable pour l’Etat hébreu". Voici le raisonnement américain, dévoilé en exclusivité dans nos pages : le degré d’ingérence du régime de Damas dans les violences irakiennes, à la veille des élections démocratiques que tentent d’y tenir les coalisés, oscille dans une plage de dangerosité qui titille le seuil commandant aux Américains d’intervenir militairement en Syrie. Le département de la défense ainsi que le président irakien par intérim exercent une pression constante sur la Maison Blanche afin qu’elle laisse les boys intervenir en Syrie. Dans le bureau ovale, la décision semble prise de frapper al-Assad en cas de complication majeure lors du déroulement des élections. Sont inscrits à cet effet, dans la catégorie des complications majeures, l’éventualité d’une vague d’attentats majeure, perpétrée par des miliciens arabes venus de Syrie ainsi que tout autre événement de nature à interrompre le processus électoral ou à le délégitimer.



C’est ainsi qu’il faut, par exemple, comprendre l’avertissement à peine policé, adressé hier à la dictature des al-Assad par la nouvelle patronne de la diplomatie US, Condoleezza Rice, lors d’une importante audition à Washington. Madame Rice a ainsi menacé Damas de sanctions "si elle maintient ses liens avec des organisations extrémistes anti-israéliennes et si elle ne met pas fin aux activités des partisans de l’insurrection irakienne qui agissent depuis son territoire. On peut dire que le pouvoir syrien se comporte d’une manière qui, malheureusement, peut mener à de mauvaises relations sur le long terme avec les États-Unis" a constaté Condi.



Et c’est effectivement d’une constatation qu’il s’agit, puisque la nouvelle chef du département d’Etat y précise exactement les activités incommodantes auxquelles se livre le gouvernement damascène. Lors, si la Maison Blanche devait décider de frapper des objectifs en Syrie, les USA ne veulent en aucun cas que leur action paraisse coordonnée avec des opérations israéliennes. Il en va de leur image dans le monde musulman et certainement en Irak. Les anti-coalisés ne manqueraient certes pas de mettre à profit l’aubaine de stigmatiser une éventuelle "collusion militaire israélo-américaine" et cela compliquerait encore la tâche des GIs’ en Mésopotamie.



Voici donc la clé du petit mystère constitué par l’apathie apparente des autorités israéliennes face aux provocations continues des supplétifs intégristes des Syriens. Nul doute, non plus, que l’état-major de Béchar al-Assad ait volontairement pris le risque d’avoir à subir une correction limitée de la part des Israéliens en envoyant le Hezbollah se frotter à leurs défenses dans le Golan. Appliquant une manœuvre typiquement alaouite, les conseillers du jeune dictateur ont misé sur une riposte excédée de Jérusalem, toujours très sensible lorsqu’on lui tue ses soldats. Dans leur compte, les généraux de al-Assad ont risqué la destruction de quelques infrastructures militaires – les Israéliens ne pouvaient décemment en faire beaucoup plus – dans le but de faire monter le seuil de réaction des Américains. Des Américains dont ils craignent infiniment l’intervention.


La démonstration théorique des affirmations contenues dans cet article est facile à faire : dans la conjoncture politique, stratégique et tactique, il n’y a aucun bénéfice direct à retirer pour les Syriens des agressions du Hezbollah dans le Golan. Qui plus est, alors que la communauté internationale pousse tant et plus pour l’application de la résolution 1559, qui provisionne le déploiement de l’armée régulière dans la région dite des "Fermes de Shabaa", ces attaques sont carrément contreproductives du point de vue diplomatique, sauf qu’elle instrumentalisent une nécessité de survivance, que la junte syrienne doit placer largement au-dessus de toutes les autres considérations.



Reste que l’option choisie par al-Assad de régionaliser le "combat de la Syrie" nous semble suicidaire à terme. Ces derniers jours, le rôle joué par Damas dans l’Intifada palestinienne s’est radicalisé et étendu : alors que les dirigeants du Hamas "sur place", à Gaza, faisaient mine, hier, d’accepter de remettre leurs armes à Mahmoud Abbas, ceux de Damas, sous l’influence directe du régime d’accueil, en rejetaient catégoriquement l’idée. Ce sont eux, ainsi que l’encadrement hezbollah des Brigades Ezzedine al-Qassam, qui ont pris l’initiative de l’attentat meurtrier de l’intersection de Goush Katif, au moment-même où leurs chefs discutaient d’une trêve avec le président de l’Autorité Palestinienne.



En continuant à héberger les bases de l’insurrection irakienne sur son territoire et les chefs terroristes palestiniens dans sa capitale ; en lançant le Hezbollah contre les forteresses de Tsahal et en oeuvrant pour empêcher la réconciliation israélo-palestinienne, le pouvoir syrien s’expose à son extinction. Cette radicalisation et cette décision suicidaire de combattre les Américains, sont d’autant plus surprenantes qu’il existe une variante assurant la survivance – à moyen terme en tout cas – du régime de Damas. Ce qui lui était demandé, c’était d’agir exactement en sens contraire et de respecter la 1559. Ce pourquoi, force nous reste de constater, avec un certain étonnement, que, stratégiquement parlant, la conduite de la dictature syrienne est franchement incohérente.





Note :

[1] Nous pouvons concevoir que les Israéliens s’attaquent à des objectifs situés au Liban, pour peu qu’ils possèdent une importance tactique dans leur lutte contre les milices islamiques et contre l’armée syrienne. Mais cela ne correspond pas au modus operandi de Tsahal. D’habitude, l’IDF détruit, au contraire, des infrastructures utiles à la vie des Libanais, sans que cela ne dérange en rien l’occupant syrien. Un occupant syrien, lui-même employé à piller les richesses du pays du cèdre. Nous regrettons, dans la perspective d’une paix possible après le départ des Syriens, ce choix stratégique discutable, qui peut inutilement entretenir l'aversion des habitants du Liban envers leurs voisins du sud. Ce, quand bien même les succès israéliens contre les ennemis communs remplissent d’aise la majorité des Libanais.

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Claudia (Claudia) le mercredi 19 janvier 2005 - 19h42:

Communiqué - 19 janvier 2005

L'Ambassade d'Israël en France vous recommande la lecture de cet article



Claude LANZMANN

Israéliens, Palestiniens : deux hommes, un même courage




LE MONDE

HORIZONS DÉBATS - Point de vue

Israéliens, Palestiniens : deux hommes, un même courage

ARTICLE PARU DANS L'EDITION DU 12.01.05

« LA GAUCHE n'a jamais pu le faire et ne le pourra jamais. La droite ne le veut pas. Moi seul en suis capable et je le ferai. » Le premier ministre me recevait dans son bureau, non pas de Jérusalem, mais de la Kyria, à Tel-Aviv, surprenant labyrinthe de petites maisons basses et de baraquements de fortune disséminés dans le secret des feuillages autour du ministère de la défense, qui témoignent aujourd'hui encore de l'austérité pionnière des gouvernements successifs d'Israël. Trois jours avant, Ariel Sharon avait prononcé devant la Knesset une adresse historique sur son plan de désengagement de la bande de Gaza, mais plus encore sur la guerre et la paix, sur la nécessité de reprendre et de faire aboutir les négociations avec les Palestiniens à la condition qu'ils mettent un terme aux attaques terroristes.

Yoel Marcus, éditorialiste du grand quotidien de gauche Haaretz, qualifia le lendemain ce discours de « churchillien » et, dépeignant Sharon comme un Gulliver au milieu des nains, l'exhorta à aller de l'avant : « Cours, Arik, cours. » Etrangement, la presse française a peu parlé de cette allocution.

Cette allocution démentait pourtant la doxa manichéenne entretenue à longueur d'articles par ses « correspondants permanents ». Et, quand la presse l'a fait, elle a refusé d'en prendre la mesure, l'expédiant en quelques lignes. « Jamais, dans toute ma vie, en tant que soldat et commandant, avait pourtant déclaré Sharon, en tant qu'homme politique, que député à la Knesset, que ministre puis premier ministre, je n'ai eu à prendre une décision aussi difficile. (...) Nous ne voulons pas dominer des millions de Palestiniens dont la population double à chaque génération. Israël aspire à être une démocratie et ne le peut pas pleinement. Le «désengagement» ouvrira la voie à une autre réalité. (...) C'est une heure destinale pour Israël, nous sommes au seuil d'un choix très grave, comme nous en avons rarement connu, et dont la signification pour l'avenir de notre pays rend compréhensibles la douleur et les conflits qu'il suscite parmi nous. » Il ajoutait que le plan de désengagement de Gaza ne remplaçait pas les négociations : « C'est seulement une étape nécessaire pour une période durant laquelle les négociations ne sont pas possibles. Tout sera ouvert quand la terreur, cette terreur meurtrière, cessera. »

J'ai connu Ariel Sharon en 1969, pendant la guerre d'usure entre l'Egypte et Israël. Il était alors chef du commandement-sud et j'étais resté plusieurs jours avec lui dans les fortins de la ligne Bar-Lev, qui défendaient la rive orientale du canal de Suez, sous de très durs bombardements de l'artillerie et de l'aviation égyptienne. Je l'ai revu plus tard à Gaza. Puis plus tard encore, en octobre 1973, après que ses troupes, par une contre-attaque d'une audace inouïe, eurent, dans un déluge de feu, franchi en sens inverse le canal, prenant pied en Egypte même, poussant jusqu'à Suez, isolant et enserrant dans un étau d'acier la troisième armée égyptienne.

Je l'ai rencontré encore en 1982, quand, jugé responsable - par une commission d'enquête israélienne, la commission Kahane - de ne pas avoir prévu le comportement criminel des milices arabes chrétiennes libanaises qui massacrèrent à l'arme blanche les Palestiniens de Sabra et Chatila, il perdit son poste de ministre de la défense. Lorsque j'ai tourné mon film Tsahal (1994), je l'ai interrogé pendant des jours, en tant que combattant, vétéran de toutes les guerres d'Israël et à l'origine d'une doctrine militaire basée essentiellement - pour des raisons d'histoire et de géostratégie - sur l'assaut.

De l'aveu de tous, si on traite d'un tel sujet, Sharon est central. Je l'ai revu ministre du développement et de la construction, puis des infrastructures nationales : il se fit, au cours de ces années, l'ardent avocat des implantations, devenant à ce titre le héraut des colons et aussi leur héros.

Certains, parmi eux, veulent aujourd'hui l'assassiner. Car, premier ministre depuis quatre ans, Ariel Sharon n'est plus le même. L'exercice de la responsabilité suprême l'a transformé, a profondément modifié sa vision. Cette ouverture, qui résulte tout à la fois du corps à corps avec le réel, d'un dévoilement brutal et lumineux des possibles, de la conscience que l'extrême rareté des occasions impose des audaces décisives, est peut-être la marque des hommes d'Etat véritables.

Premier ministre réélu durant une des pires périodes qu'ait connue Israël - celle des tueurs ceinturés d'explosifs qui se faisaient sauter jour après jour dans les rues, les autobus, les gares, les restaurants, les marchés, les cafés, les synagogues -, Sharon a d'abord consacré toutes ses forces à lutter contre la terreur en mobilisant l'armée pour qu'elle interdise aux « martyrs » l'accès au territoire israélien, qu'elle les traque et les débusque jusque dans leurs retraites. Sait-on que pour un attentat réussi, soixante étaient mis en échec ?

La guerre au terrorisme fut conduite implacablement, avec une efficacité telle que le nombre des attaques et leur rythme décrurent drastiquement : les organisateurs et les commanditaires furent repérés et éliminés au même titre que les exécutants. Nul, parmi les premiers, ne se sentit à l'abri. Il semble que les Israéliens aient tout su du who's who de la terreur, soit parce qu'ils sont les maîtres des écoutes électroniques, soit parce que des informateurs les renseignaient avec une précision hallucinante sur les caches, les mouvements, les allées et venues des « cibles » : les « frères » de tous les djihad, lorsqu'ils se regardaient les uns les autres, s'affolaient de soupçon. Israël n'en finira peut-être pas complètement avec le terrorisme, mais la violence se réduira jusqu'à rendre la parole à nouveau possible.

Lorsque je suis entré dans le bureau de Sharon, après avoir éprouvé la densité et l'originalité des mesures prises pour le protéger, Yasser Arafat se trouvait depuis vingt-quatre heures à l'hôpital Percy. Il me dit : « Abou Mazen [nom de guerre de Mahmoud Abbas] m'a téléphoné lui-même pour que je le laisse sortir en garantissant son retour. Je l'ai fait, j'ai aussitôt appelé le ministre de la défense [Shaül Mofaz], qui a organisé son voyage par la Jordanie. »

Sharon, on le sait, n'a jamais rencontré Arafat ; il a obstinément refusé de lui parler, le tenant tout à la fois pour responsable de l'échec de Camp David (les négociations Barak-Arafat-Clinton à l'été 2000) et du déclenchement de la seconde Intifada, dite « Al Aqsa ». Il l'accusait de n'avoir jamais renoncé au terrorisme, ne condamnant les attentats que du bout des lèvres et exaltant les « martyrs ». A plusieurs reprises au cours de ces quatre années, comme je m'étonnais de son intransigeance, il me répondit invariablement qu'Arafat mentait et qu'un baromètre sûr annonçait chaque fois l'imminence d'une nouvelle vague de terreur : « Il quitte le pays et s'envole pour l'étranger. Il n'est pas là quand cela se produit. Chacun de ses départs nous alarme, c'est un avertissement qui ne faillit jamais. »

Sharon, pour finir, exila son ennemi à Ramallah, l'enfermant dans la Mouqata'a, lui interdisant toute sortie. Le départ vers l'hôpital militaire Percy, à Clamart, signa le dernier voyage du raïs. Nul ne sut de quel mal l'âme lui fut ravie : la fable, complaisamment répandue et reprise par une Leïla Shahid égarée, de son empoisonnement par le Mossad, fit long feu.

Ce n'est ni le lieu ni l'heure de peser les mérites et les torts de Yasser Arafat par rapport à son peuple. S'il a indéniablement réussi à donner à tous les Palestiniens - citoyens jordaniens de la Cisjordanie, Arabes israéliens, réfugiés, gens de la diaspora - une conscience nationale, s'il a obtenu consécration et reconnaissance internationales, il l'a d'abord fait au prix de la négation d'Israël et du projet radical de l'élimination de l' « entité sioniste ». Il a clairement choisi la violence indiscriminée exercée contre les civils.

Qu'on se souvienne des Jeux olympiques de Munich, des détournements d'avions de ligne des années 1970, de leur dynamitage dans le désert jordanien, des multiples prises d'otages, d'Entebbe, etc. Jusqu'aux « martyrs » des années récentes et des derniers mois, malgré Madrid, Oslo, l'attribution du prix Nobel de la paix, Camp David et Taba, la même ligne directe de violence et d'irrédentisme peut être tracée.

La mort d'Arafat ouvre une nouvelle ère dans les relations israélo-palestiniennes qui autorise un espoir de paix véritable, plus réel et plus grand que les deux peuples n'en connurent jamais. Car, si Ariel Sharon a changé profondément, un homme d'un prosaïque réalisme, donc d'un grand courage, s'est levé parmi les Palestiniens : Mahmoud Abbas, qui orchestra en 1993 les négociations secrètes des accords d'Oslo et qui a été élu hier président de l'Autorité palestinienne, successeur donc d'Arafat. La paix, si elle doit s'accomplir, se fera entre Sharon et lui, plus qu'entre les instigateurs de ladite « initiative de Genève » - qui avaient tout réglé sur le papier au mètre près - quoi qu'en aient dit alors leurs angéliques sectateurs.

En décembre 2002, déjà, tandis que les attentats-suicides faisaient rage, Mahmoud Abbas osa affronter à Gaza les responsables des comités populaires de l'Intifada et leur tint un discours pour eux impensable, intolérable : « Il faut cesser le combat immédiatement », leur expliqua-t-il. Cela ne voulait pas dire, selon lui, renoncer à l'Intifada, mais à sa militarisation, aux attentats-suicides, aux attaques contre les colons ou les soldats pour retourner à des formes pacifiques de protestation. « Le peuple en a assez, dit-il à ses auditeurs. Le peuple veut manger. Tuer n'est pas notre passe-temps favori. »

Il poursuivit sans ménagement : « Certains ont d'abord déclaré que l'Intifada provoquerait l'effondrement du gouvernement Sharon, vu qu'il a été élu sur son engagement à assurer la sécurité. Mais Sharon n'est pas tombé car l'Intifada a quitté les rails. Je pense que Sharon est aujourd'hui le plus grand leader que le mouvement sioniste ait connu depuis Herzl. (...) Ils ont dit : «Nous voulons libérer Jérusalem et les territoires occupés» et, tout ce qu'ils ont obtenu, c'est que les territoires libérés à la suite des négociations soient réoccupés par la force... »

Tenir un pareil langage à Gaza, où le Hamas et d'autres organisations radicales font la loi, ne témoignait pas seulement d'un grand courage politique et physique, mais d'une connaissance profonde des pensées et des besoins du peuple palestinien, las d'une guerre interminable et sans issue, las des mythologies, mythomanies, de la rhétorique creuse. Les travailleurs et les familles de la bande de Gaza et de Cisjordanie ne furent jamais aussi heureux que quand ils pouvaient travailler librement en Israël et gagner des salaires décents : jamais, dans les champs, les vergers, les restaurants, le bâtiment, les usines, ils ne considérèrent leurs employeurs israéliens comme des oppresseurs.

Oui, le peuple voulait manger ; et Yasser Arafat ne put faire autrement, quelques mois plus tard, que nommer Mahmoud Abbas premier ministre. Mais un premier ministre sans pouvoir réel et désavoué à maintes reprises, qui démissionna bientôt.

Depuis la mort d'Arafat, et seul en lice pour la succession de ce dernier, Mahmoud Abbas a gardé la même fermeté : « Le recours aux armes dans l'Intifada actuelle nous a fait du tort, et cela doit cesser », a-t-il déclaré. Et c'est à cet homme qu'Ariel Sharon a répondu, après avoir affronté avec le même courage et une habileté manoeuvrière exemplaire les « durs » de son camp, un Sharon aujourd'hui à la tête d'un gouvernement d'union nationale qui ne parle pas de la paix comme d'un rêve lointain, mais comme d'un possible proche.

« L'an 2005, a-t-il dit récemment, offre une chance historique de percée avec les Palestiniens que nous attendons depuis des années. » Après avoir réaffirmé sa volonté d'appliquer le retrait unilatéral de la bande de Gaza, mais avec l'aide cette fois-ci des organismes de sécurité de la nouvelle direction palestinienne, le premier ministre d'Israël alla plus loin qu'il ne le fit jamais : « Nous pourrons parvenir à un arrangement israélo-palestinien qui sera la base de la coexistence de deux Etats [souligné par moi] pour de longues années. Nous sommes prêts à des concessions très très douloureuses, mais nous ne ferons aucune concession au niveau sécuritaire. (...) Il y a une chance unique de pouvoir trouver une solution, et personne ne sait quand elle s'offrira à nouveau. Il y a une opportunité unique de modifier les données stratégiques à l'avantage d'Israël. » Au cours de la même allocution, Ariel Sharon fit observer que « la domination d'un peuple par un autre est une catastrophe » [souligné par moi]

Les amis de la paix - dont je suis - doivent aider ces deux hommes, Ariel Sharon et Mahmoud Abbas. Il convient pour cela d'oublier les préjugés, les a priori, la langue de bois et les pensées toutes faites, d'être capable de percevoir ce qu'il y a de formidablement neuf dans les propos de chacun d'eux. Il faut les croire : c'est la meilleure façon de les aider.

Claude Lanzmann

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Claudia (Claudia) le mercredi 19 janvier 2005 - 19h17:

1.513 actes racistes ou antisémites commis en France en 2004

1.513 actes racistes ou antisémites ont été commis en France en 2004, enregistrant une augmentation de 81,63%, selon les chiffres communiqués par le ministre de l'Intérieur au comité interministériel de lutte contre le racisme et l'antisémitisme.
En 2003, 833 actes racistes ou antisémites avaient été dénombrés et il y en avait eu 1.313 en 2002. Parmi les actes dénombrés l'an dernier, 361 sont qualifiés de "violents". 950 ont revêtu un caractère antisémite, dont 199 qualifiés de "violents" contre 601 agressions ou menaces antisémites en 2003.
Sur l'ensemble, près de la moitié (41,97%) ont été commis en Ile-de-France (663 faits, dont 551 antisémites). Derrière cette région, Rhône-Alpes puis PACA sont celles où ont été commis le plus d'actes antisémites tandis que l'Alsace et la Corse suivent l'Ile-de-France pour les actes racistes.
Au total, 307 personnes ont été interpellées dans ce domaine, dont 182 pour actes antisémites.
Le ministre de l'Intérieur, Dominique de Villepin, a indiqué, en présentant les statistiques 2004 de la délinquance, que le "taux d'élucidation des actes antisémites (était) très supérieur à la moyenne". Il a élevé au rang de ses "priorités (...) la mobilisation des forces de l'ordre et la protection renforcée des lieux sensibles".
Il avait indiqué que les données brutes sur les actes racistes et antisémites seront complétées par un rapport semestriel ou annuel afin de préciser le taux d'élucidation et l'état des poursuites pénales".

(A.F.P.)

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par A_Soued (A_Soued) le mercredi 19 janvier 2005 - 19h06:

NI DE GAULLE, NI L’ ALGERIE


Par URI DAN, correspondant du New York Post pour le Moyen Orient.

Article paru dans le Jerusalem Post du 15 Janvier 2005

Traduit par Stéphane Teicher pour www.nuitdorient.com



Certains observateurs comparent la situation d’Israël à celle de la France en Algérie à la fin des années 1950 – début des années 1960.

Mais au cours d’une de mes récentes conversations avec le Premier Ministre Ariel Sharon, il me dit: "Avec tout le respect dû au (Président Français Charles) de Gaulle, les Juifs n’ont pas l’intention de partir. C’est notre patrie, et nous n’avons nulle part ailleurs où aller."

Sharon est en net contraste avec le drame Algérien, où de Gaulle força les résidents français à retourner en France, alors qu’il y a ici une lutte entre Israéliens et Palestiniens.

"Quand vous étiez chef de l’opposition,” demandai-je à Sharon, "vous avez appelé les résidents du Gush Katif à tenir bon. Maintenant, vous avez décidé de les déraciner. "

"J’avais raison alors, et j’ai raison maintenant," me répondit Sharon.

"Comment expliquez vous cette contradiction ?"

"Les conditions ont changé," dit il.



SHARON A RAISON. Et là aussi, il y a un rapport avec la France.

Plus vous y réfléchissez, plus il apparaît clairement que l’affaire Algérienne n’a rien à voir avec notre combat.

Après le retrait de de Gaulle d’Algérie, le FLN n’a pas poursuivi les Français jusqu’à Paris, Lyon, Marseille, et Bordeaux.

La guerre était terminée.



Mais après que Tsahal se soit retirée de la bande de Gaza et des villes Arabes de Judée et de Samarie, et qu’elle en ait remis le contrôle à l’OLP, dans le cadre des accords d’Oslo, les Palestiniens ont démarré une offensive terroriste, avec des attentats suicides à Jérusalem, Haifa, et Tel Aviv.

Aujourd’hui, l’ennemi bombarde Sderot, Nahal Oz, et les implantations du Gush Katif.

La guerre de plus de quatre ans que les Palestiniens nous ont imposée est le résultat des erreurs de calcul des politiciens de gauche à Jérusalem. Ils ont signé les Accords d’Oslo en pensant qu’il suffisait de mimer le retrait de de Gaulle d’Algérie, pour parvenir à la paix pour Israël.



Il est intéressant de noter qu’il y a toujours en France des gens qui regrettent les accords que de Gaulle a signés avec les Algériens.

Bien que la France ait quitté l’Algérie, l’Algérie n’a jamais quitté la France. Des millions d’Algériens arabes musulmans ont immigré en France. Cette communauté menace non seulement la spécificité de la France à long terme, mais aussi sa sécurité à court terme.

Il y a des quartiers musulmans dans les villes françaises tellement dangereux que même la police a peur de s’y aventurer.
Voilà pour ce qui est des leçons que la France peut nous donner.

C’est pourquoi j’ai considéré comme le summum de l’impudence, le récent entretien du Ministre Français des Affaires Etrangères Michel Barnier avec Roger Cohen, paru dans l’International Herald Tribune:

"Pour moi, le Président Bush a une responsabilité historique,...Cette responsabilité, dans le Moyen Orient post-Arafat... est de ramener les Israéliens et les Palestiniens à la table de négociations, d’assurer un retrait réussi d’Israël de la bande de Gaza, et d’engager des discussions fondées sur la feuille de route vers la paix, qui prévoit un retrait d’Israël de la Rive Occidentale. Ce sera le test…dans les cinq ou six prochains mois".



Barnier veut que les relations USA-France soient liées à la volonté de l’Amérique de pousser Israël à de nouvelles concessions envers les Palestiniens.

Rien n’ est plus impudent.

C’est comme si Israël disait que les Américains ne parviendront à la démocratisation de l’Irak que si la France assure une représentation convenable aux quelques 10 millions de Musulmans qui y vivent maintenant. Nous pourrions dire que la route de la paix à Baghdad passe par Paris.

La première visite de Barnier dans la région n’a pas eu lieu à Jérusalem, mais à la Mukata de Yasser Arafat.

Tout simplement, le Président Français Jacques Chirac et Barnier sont fermement du côté Palestinien.

Les paroles de Barnier expriment tout simplement l’hypocrisie habituelle du Quai d'Orsay. Il n’est pas intéressé à obtenir une paix réelle dans la région, mais seulement à apaiser les millions de musulmans de France.

Pas plus qu’il ne se soucie de l’avenir de la démocratie à Baghdad, mais uniquement des futurs contrats de pétrole et d’armes de Paris avec les pays Arabes.



Ce qui me ramène à Sharon.

Je pense qu’il comprend le jeu cynique de la France. Il n’est pas un de Gaulle, mais il ressemble peut-être plus à Georges Clemenceau (" le Tigre"), président de la France pendant la première guerre mondiale.



Note du site
À travers le parallèle décrit, il semble que le message induit soit le suivant: si Israël quitte Gaza, c'est pour pouvoir constituer un territoire homogène que toute la population juive soit prête à défendre. Cela sous-entend que si une offensive palestinienne est menée contre Israël à partir de Gaza évacué, il s'agirait alors d'une guerre qu'il faudra gagner coûte que coûte et sans ménagement.

Un autre message induit pourrait être aussi: en 1962 les pieds noirs avaient la France comme territoire de repli; quel territoire de repli le Français de demain a-t-il?



NOT DE GAULLE, NOT ALGERIA


By URI DAN, Mideast correspondent for The New York Post.

Jerusalem Post - January 15th, 2005



There are observers who compare Israel's situation to that of France in Algeria during the late 1950s and early 1960s.

But in a conversation I had with Prime Minister Ariel Sharon recently, he said: "With all due respect to [French president Charles] de Gaulle, the Jews don't intend to leave; this is our homeland, and we've got nowhere else to go."

Sharon sharply contrasted the Algerian drama, in which de Gaulle forced French settlers to return to France, with the struggle being waged here between Israelis and Palestinians.

"As head of the opposition," I asked Sharon, "you called on Gush Katif residents to hold on. Now you've decided to uproot them."

"I was right then and I'm right now," Sharon replied.

"How do you explain the contradiction?"

"Conditions have changed," he said.



SHARON IS right. And here, too, there is a French connection.

The more you look at it, the clearer it becomes that the Algerian case bears no comparison with our struggle.

After de Gaulle withdrew from Algeria, the FLN did not pursue the French to Paris, Lyon, Marseilles, and Bordeaux.

The war was over.



But after the IDF withdrew from the Gaza Strip and the Arab towns in Judea and Samaria and handed them over to the PLO under the Oslo Accords, the Palestinians began a terrorist offensive, including suicide bombings in Jerusalem, Haifa, and Tel Aviv.

Today the enemy is shelling Sderot, Nahal Oz, as well as the Gush Katif settlements.

The four-year plus war thrust upon us by the Palestinians is a direct result of a miscalculation by left-wing politicians in Jerusalem. They signed the Oslo Accords believing they had only to repeat de Gaulle's Algerian exit to achieve peace for Israel.



INTERESTINGLY, THERE are still people in France who regret the agreement de Gaulle signed with the Algerians.

Although France left Algeria, Algeria has never left France. Millions of Muslim Arab Algerians immigrated to France. That community not only threatens France's character in the long term but also its security in the short term.

There are some Muslim quarters in French cities that are so dangerous, even the French police are afraid to go there.
So much for what the French can teach the rest of us.

I therefore regarded as the height of impudence French Foreign Minister Michel Barnier's recent interview with Roger Cohen carried in the International Herald Tribune:

"'For me, President Bush has a historic responsibility,' ...That responsibility, in the post-Arafat Middle East... is to bring Israelis and Palestinians to the negotiating table, ensure a successful Israeli withdrawal from the Gaza Strip and engage talks based on the road map toward peace, 'which envisages an Israeli withdrawal from the West Bank. It's the test... in the coming five to six months.'"

Barnier wants US-France relations to hinge on America's readiness to pressure Israel into further concessions to the Palestinians.

Nothing could be more impudent than this.

It's equivalent to Israel saying that the Americans will achieve democratization of Iraq only if the French give suitable representation to some 10 million Muslims now living in their country. We could say, the road to peace in Baghdad passes through Paris.

Barnier paid his first visit to the region not to Jerusalem, but to Yasser Arafat's Mukata.

Plainly, French President Jacques Chirac and Barnier are firmly on the Palestinian side.

Barnier's words merely express the usual hypocrisy of the Quai d'Orsay. He's not interested in achieving genuine peace in this region, but in appeasing the millions of Muslims in France.

Nor does the future of democracy in Baghdad worry him, only future oil and arms deals for Paris with Arab countries.



Which brings me back to Sharon.

I think he understands France's cynical game. He's no de Gaulle, but perhaps he more closely resembles Georges Clemenceau ("the tiger"), president of France during the First World War.

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Email (Email) le mercredi 19 janvier 2005 - 19h02:

Bonjour,
Voici mon billet de ce matin sur Rdio Judaiques FM
Amities
André Nahum

Jour de deuil et de colère hier à Sderot.
Les habitants de cette ville du Neguev, cible privilégiée des fusées Qassam et des obus de mortier ont peur et ils en ont assez.
Et ils le disent.

Le gouvernement ne peut rester plus longtemps sourd à leurs justes doléances. Il doit faire quelque chose. Mais quoi ?

Ils ont fondé il y a une cinquantaine d’années cette agglomération en plein milieu du désert. Ils ont trimé pendant des années en vivant sous la tente, en se nourissant de peu, en travaillant dur. Et aujourd’hui, ils n’osent plus envoyer leurs enfants à l’école ou s’aventurer dans les rues de crainte qu’un obus de mortier ou une roquette ne s’abattent sur eux.

Leur situation est intolérable.
Quel pays en Europe ou ailleurs accepterait cela ?

Toutes les opérations militaires lancées jusqu’à ce jour par Tsahal n’ont pas reussi à mettre y un terme. Le reste du monde s’en moque éperdumment.

Les lance-roquettes et les mortiers sont des armes légères, faciles à transporter et à dissimuler et les terroristes qui les manipulent sont noyés dans la population civile. Ce qui limite considérablement les possibilités d’action de l’armée d’Israel, toujours soucieuse d’éviter les dégats collatéraux.

Aujourd’hui, Ariel Sharon, tenté de donner le feu vert à ses forces pour une opération d’envergure, accorde tout de même un délai au nouveau président palestinien pour savoir s’il est disposé à combattre efficacement le terrorisme.

Apparemment il n’en a pas la possibilité.
Le Hamas et compagnie refusent toute trêve et en manière de défi, après l’attentat de Karni envoient un islamikaze se faire sauter à la limite du Goush Katif persistant ainsi dans sa politique du pire. Le tout ou rien. Ou la disparition d’Israel ou une guerre sans fin.

Mahmoud Abbas semble dès lors bien mal parti. Comment Sharon peut-il négocier avec un président qui n’arrive pas à se faire obeir par les siens ?

Pendant ce temps, le lavage de cerveaux auquel se livrent les media arabes pour conditionner leur jeunesse dans la haine d’Israel et des Juifs, continue.
Hier un hebdomadaire égyptien émettait l’hypothèse que les USA et Israel étaient responsables des tsumani d’Asie du Sud.

Aujourd’hui c’est un professeur yémenite qui affirme le plus sérieusement du monde que des organisations “sionistes” enlèvent les enfants orphelins qui ont survécu à la catastrophe pour les vendre comme esclaves.

Il y avait les accusations de meurtres rituels, maintenant ce sont aux dires des affabulateurs arabes, des groupes financiers “sioniste” qui investiraient leurs capitaux dans des sociétés vouées au trafic des jeunes esclaves.

Voilà comment on bourre la crâne des populations .

Mais le plus triste de l’histoire, ce sont ces rabbins du “Naturei Karta” qui confortent les Palestiniens dans leur haine de l’etat juif.

Le plus triste c’est encore ces ”nouveaux historiens” israéliens qui en réécrivant à leur façon l’histoire de leur pays ont fourni à ses ennemis leurs arguments les plus précieux.

Le plus triste c’est ce cineaste israélien qui s’acquiert une réputation mondiale en mettant en exergue dans ses films les abus du fanatisme ultra-religieux et l’inhumanité de la maffia israélienne.
Comme si les Juifs et Israel, ce n’était que cela : des abrutis déguisés en rabbins et des proxenètes internationaux.

Alors, les Qassam sur Sderot, les attentats-suicides, les Juifs anti-juifs,la calomnie, le lynchage médiatique venant de tous les azimuts, ça fait beaucoup quand-même.

Il faut à nos frères d’Israel des nerfs bien solides.

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Shalom (Shalom) le mercredi 19 janvier 2005 - 12h45:

À tous les amis et autres.

Merci à J.Halfon d’avoir réglé un différent avec justesse et équité.

Shalom