Archive jusqu'au 18/janvier/2005

Discus: ADRA : LES COMMENTAIRES D'HARISSA: Commentaires 2005: Commentaires de Janvier 2005: Archive jusqu'au 18/janvier/2005
Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Mailroom (Mailroom) le mardi 18 janvier 2005 - 18h40:

TUNES CELEBRES

Bonjour

Je vous propose de mentionner mon grand-père maternel Joseph DE PAZ qui était le fondateur de la fameuse Halwa "LE LION3

merci de votre attention

José Brami

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Emma (Emma) le mardi 18 janvier 2005 - 18h33:

Grande fête multiconfessionnelle prévue en juin à Oran

Une "grande fête multiconfessionnelle de retrouvailles" sera organisée en juin à Oran, la capitale de l'ouest algérien, a indiqué mardi à l'AFP le président de l'Association israélite de l'Oranie, Charles Benyahya.M. Benyahya, qui vient d'achever une visite de trois jours à Oran dans le cadre d'une délégation judéo-musulmane de France, a indiqué que la mairie de cette ville s'était engagée à rénover le cimetière juif à l'abandon depuis des années."La mairie d'Oran, avec notre aide, s'est engagée à établir la rénovation complète du cimetière", a ajouté M. Benyahya, précisant que "la plus grande partie" des frais de rénovation était pris en charge par le consulat de France."Nous avons convenu que les frais d'entretien permanent et la rémunération d'un gardien seraient pris en charge par l'Association israélite de l'Oranie", a également indiqué M. Benyahya.La délégation, en visite pour la première fois en Algérie depuis l'indépendance du pays en 1962, a été reçue officiellement lundi par le wali (préfet) d'Oran (430 km à l'ouest d'Alger) Abdelkader Zoukh.M. Benyahya avait indiqué à l'AFP que cette visite avait été rendue possible grâce à l'aide de la Mosquée de Paris, dont le secrétaire général Djelloul Seddiki conduisait la délégation."Le but de notre visite est de voir l'état du cimetière juif d'Oran, ce qu'il y a lieu de faire pour sa restauration pour permettre aux oranais de rendre visite à leurs morts, retrouver le pays dans lequel ils sont nés", avait-il précisé."Le cimetière juif est très dégradé, envahi par les herbes folles. Les tombes ont subi l'usure du temps et du manque d'entretien, mais je n'ai constaté aucune dégradation du fait des hommes", avait-t-il affirmé.En mars 2003, le président français Jacques Chirac, en visite officielle en Algérie, avait visité Oran, où il avait reçu un accueil très chaleureux.A l'occasion du voyage de M. Chirac, les deux pays avaient convenu de s'occuper de l'entretien des cimetières français d'Algérie, la France prenant en charge les pierres tombales et l'Algérie les parties communes.De nombreuses associations de pieds-noirs, surtout du sud de la France, ont organisé depuis des voyages en Algérie.Les juifs algériens ont quitté l'Algérie avec la vague des départs des pieds-noirs en 1962. Les autres sont partis après la première guerre israélo-arabe de 1967. Il ne reste en Algérie que quelques dizaines de juifs âgés et discrets. Aucune synagogue n'est ouverte actuellement en Algérie. Le seul souvenir de celle d'Alger est le nom du quartier, au pied de la vieille ville de la Casbah, toujours appelé "Djamâa Lihoud" (la synagogue) par les algérois.

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Emma (Emma) le mardi 18 janvier 2005 - 18h32:

Le rabbinat israélien interdit l'accès au Mont du Temple des juifs

JERUSALEM (AP) - Le rabbinat israélien a interdit aux juifs de se rendre au Mont du Temple à Jérusalem, également appelé Esplanade des Mosquées par les musulmans, une décision destinée à prévenir la profanation du site, a annoncé le rabbin Shmuel Rabinovitz.

Le site, un des points chauds du conflit israélo-palestinien, est revendiqué par les deux parties. Troisième site saint pour les musulmans, l'Esplanade des Mosquées (Haram al-Charif en arabe) surplombe le Mur des Lamentations, ce qui en fait le site religieux juif le plus sacré. Elle a souvent été le théâtre d'affrontements.

M. Rabinovitz a précisé que cette interdiction était destinée à empêcher la profanation du site par un nombre croissant de visiteurs juifs. Il a qualifié cette décision de religieuse, et non sécuritaire, tout en espérant qu'elle empêchera d'éventuelles violences.

Si cette interdiction a une influence positive sur les tensions, "ce sera une très, très bonne chose", a-t-il déclaré. AP

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Maurice (Maurice) le mardi 18 janvier 2005 - 11h44:

10.01.2005 – Il y a trois ans, en janvier 2002, Jacques Chirac avait accompli un périple à travers le Maghreb, au cours duquel un hebdo d’actualités africain, résumant fort bien la perception du président français parmi les médias d’Afrique d’Asie et d’Orient, titrait en couverture : « Chirac, héros du monde arabe ».

Ce « héros » doit son titre autant en raison de sa persistance à tenir tête à « l’impérialisme anglo-saxon » qu’à son orientalisme devenu obsessionnel, au point de déclarer que l’Europe aurait « autant d’origines musulmanes que judéo-chrétiennes ».

Jacques Chirac s’affirme comme le digne héritier de la politique du général de Gaulle, dont le volet énergétique avait substitué à la politique coloniale de la IVè république l’exploitation des richesses naturelles et des matières premières du continent Nord-africain aux meilleures conditions.

Ne pouvant se maintenir en Algérie, ni poursuivre sa politique coloniale africaine en contradiction flagrante avec les droits de l’homme, de Gaulle a progressivement adapté sa politique envers les pays arabes et sournoisement pratiqué celle de « l’ami français », poursuivie avec ardeur par notre néo-gaulliste envers l’Irak de Saddam Hussein, la Syrie de Hafez puis de Bachar El-Assad, l’Algérie d’Abdelaziz Bouteflika, l’Arabie des Saoud, la République islamique d’Iran, le Gabon d’Omar Bongo, la Libye de Kadhafi : tous pays producteurs de pétrole ou de gaz naturel.

Or, le 9 janvier 2005 fera date parmi les nations destinées à connaître un développement dans les 10 années à venir, par opposition à celles qui vont décliner.

Car voici que depuis hier, la General Motors –premier constructeur mondial d’automobiles- a présenté aux Etats-Unis, lors du salon de l’auto de Detroit, le nouveau « concept car » du nom de Sequel (“la suite”), propulsé par une pile à combustible à hydrogène.

Les plus grands constructeurs mondiaux se préparent à équiper une nouvelle génération de véhicules d’une batterie de piles 25% plus puissantes, permettant d’atteindre une accélération de 0 à 90 km/h en moins de 10 secondes, avec une autonomie de 500 km, des pointes pouvant aller jusqu’à à 150 km/h, l’ échappement n’émettant que… de la vapeur d’eau !

Ces nouveaux éléments bouleversent la donne économique en matière d’énergie propre venant se substituer au pétrole. Depuis maintenant trois ans, des prototypes américains, japonais et allemands sillonnaient les routes, équipés d’un moteur dont la propulsion était alimentée par un carburant aussi bon marché qu’inépuisable : l’hydrogène.

Sûre de ses sources d’approvisionnement en or noir, la France a préféré ralentir la recherche en la matière, pour ne pas diminuer sa consommation d’hydrocarbures et déplaire à ses fournisseurs, également acheteurs de matériel français.

Dans les toutes prochaines années, si la France n’infléchit pas rapidement sa politique pétrolière arabe, ses échanges commerciaux se rétréciront fortement, la balance des exportations diminuant proportionnellement avec la baisse des importations de pétrole. S’il n’investit pas simultanément dans les technologies de substitution, notre pays risque de rater l’un des principaux enjeux technologiques des années 2005-2010 et se retrouver en queue de peloton.

Le compte à rebours est commencé car, même s’il reste encore à mettre au point les structures permettant de d’alimenter leur réseau d’approvisionnement, la production de ce nouveau type de véhicules s’avère facile et l’exploitation du réseau existant bon marché. Les tests de vitesse, consommation, réduction du bruit et de la pollution, sont positifs. Les puissants lobbies pétroliers qui entrevoyaient déjà la fin de la manne des hydrocarbures, pressés par leurs actionnaires et les exigences écologiques pour les années à venir, ont bien intégré la nécessité d’organiser – à l’horizon 2010 - la distribution d’un carburant de substitution, comme ils avaient commencé à le faire avec le GPL.

Cette nouvelle a bien entendu des répercussions politiques : pour la première fois, nous commençons à entrevoir une porte nous permettant de sortir du chantage exercé par les pays arabes producteurs de pétrole depuis 1972.

Cela signifie, que les pays consommateurs pourront réduire leur demande et leur dépendance, et retrouver une plus grande autonomie, ainsi qu’une marge de manoeuvre accrue sur l’échiquier politique mondial.

C’est en quelque sorte l’heure de vérité pour la France, dont le « héros arabe » a ouvert les vannes de l’islamisme en même temps que celles du pétrole. Même si dorénavant la France peut se passer de pétrole, pourra-t-elle endiguer cette autre marée sans céder aux sirènes de l’extrémisme, ni se détacher de ses valeurs républicaines fondamentales ?

Il reste deux ans pour changer de cap. Après, il sera trop tard…

Albert Capino

QUE nous montre cette analyse en dehors d'aborder les problemes Israelo Palestiniens que l'energie par l'hydrogene va remplacer le petrole , la demographie des pays d'Orient etant enorme pour la region pauvre en eaux et en valeurs ajoutées scientifiques va à la misere ou à la confrontation car les peuples n'accepterons pas d'etre envahi par des populations qui voudrons par la force ou par le nombre des votants par un pseudo republicanisme democratique comme le predit Tarik Ramadan occuper leur espace culturel de vie acquis par leur effort de travail d'organisations par leur rigueur Judeo Chretiennes meme laicisés.Les etats Arabes peuvent se poser la question que c'est peut etre un miracle de Dieu puisqu'ils font tant appel à Allah comme certain Juifs de voir arrivér dans cette region en Israel ces ingenieurs et scientifiques qui travailleraient avec des elites arabes à la Modernité au lieu de s'user sans projet.Sans la haine d'Israel qui les unit les Arabes les Musulmans se feraient la guerre entre eux d'abord comme les iraniens l'ont faites aux Irakiens les islamistes algeriens contre l'Etat Les Soudanais contre le darfour ect la liste est longue Ou sont les Hommes des Lumieres des Etats Orientaux???Ils ne voient pas,comme ont fait au 16°siecles les Ottomans leur interet bien compris en ouvrant les Juifs aux postes de l'Etat Israel est leur chance et les chemins de la paix avec toutes les Nations pour se consacrer au developpement

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Mena (Mena) le mardi 18 janvier 2005 - 05h35:

Abbas : sur une passerelle étroite (info # 011701/5) [analyse]
Par Sami El Soudi © Metula News Agency



L’attaque contre le point de passage de Karni, perpétrée jeudi dernier par le Hamas avec le soutien des Brigades Yasser Arafat (anciennement Brigades des Martyrs d’Al-Aksa), et qui a coûté la vie à six Israéliens, dont deux Arabes israéliens, s’inscrit dans la dynamique que Stéphane Juffa et moi-même avions annoncée dans nos articles précédents. Il est clair que ces événements revêtent à la fois des imbrications tactiques et stratégiques. A nous, cependant, de ne pas nous limiter à observer ces aspects en passant outre la tragédie humaine. Je voudrais que les lecteurs de la Ména sachent que j’éprouve une souffrance indescriptible à l’annonce de la perte de ces existences innocentes et que j’implore la destinée pour que la jeune fille de 15 ans et son frère, atteints en fin de semaine dernière par un Qassam à Sdéroth et traités aux soins intensifs à l’hôpital de Beersheva, recouvrent le plus prestement possible toutes leurs facultés.



C’est exactement la même peine qui me tenaille, lorsque je pense à mes frères innocents qui tombent souvent dans les camps de la bande de Gaza. S’il est une différence que nous ne faisons pas à la Ména, et c’est ce qui me permet de m’y sentir aussi à mon aise, c’est la différence du sang. Ceci dit, il m’incombe, comme à toute personne sensée, me semble-t-il, de distinguer entre les causes et les effets et de ne pas présenter les choses comme s’il s’agissait soit de décrire un brouillard indescriptible, soit d’attribuer les pertes de vies humaines à la fatalité.



Il y a, d’un côté, en Israël et en Palestine, les forces agissant pour préserver les chances de parvenir à une solution négociée préconisant deux Etats distincts pour deux peuples différents, et ces forces tentent, dans un premier temps, de mettre un terme à l’effusion de sang ; et il y a le camp de la terreur. Quiconque ne fait pas cette distinction, s’inscrit en allié des terroristes et porte une part de responsabilité dans le flot du sang innocent qui continue de couler.



Lorsque le département des affaires étrangères du Hamas, à Damas, annonce qu’il "exclut l'éventualité que son organisation accepte un cessez-le-feu avec Israël", prenant le soin d’ajouter que ''la question n'est pas à débattre, la résistance n'est pas le monopole du Hamas c'est le choix stratégique du peuple palestinien'' et de préciser que "le Hamas n’accepte même pas le principe de la paix avec Israël sur les bases du partage de 1948", il me semble qu’il a tout dit. Ce communiqué recèle trois messages à l’intention du nouveau président élu de l’Autorité Palestinienne :



1. Nous n’avons rien à faire du choix démocratique exprimé par le peuple palestinien. Ce n’est pas vous qui fixez ses choix stratégiques, c’est nous !



2. Nous rejetons et nous combattrons votre projet de conclure la paix avec les Juifs, et ce, quelles que soient les frontières de leur Etat.



3. Inutile de venir discuter avec nous mercredi à Gaza, comme vous en avez exprimé l’intention, "la question d’un cessez-le-feu n’est pas à débattre".



En parallèle à ces refus, à leur signification dominante pour le projet politique de Mahmoud Abbas, le Hamas et ses alliés terroristes accompagnent leur verbe d’un triple choix tactique sur le terrain. Il s’agit pour eux de poursuivre les tirs sur les agglomérations situées en Israël, sur les implantations israéliennes de la bande de Gaza, qui doivent être évacuées durant l’été, ainsi que sur les points de passage, par lesquels transite la totalité des vivres, des médicaments et des autres marchandises. Les Israéliens, faut-il le rappeler, peuvent vivre très confortablement sans Karni et sans Erez, mais pas les Palestiniens.



Avec quoi riment ces choix éminemment suicidaires, effectués à la base, sans l’ombre d’un doute, par la junte syrienne, avec le consentement des Iraniens ? Suicidaires, car, comme l’a répété Colin Powell au micro de Radio America : "Les terroristes ne vont pas détruire Israël. Le terrorisme ne va rien accomplir, tout comme il n’a rien accompli jusqu’à présent".



Eh bien ! Chez les al-Assad comme au pays heureux des Ayatollahs, on a bien compris que le destin de la paix se jouait à Gaza et dans les très prochaines semaines ; que Sharon et Abbas se mettent d’accord pour un retrait coordonné de Gaza, que le chef de l’AP parvienne à "prendre le contrôle de ces terroristes", comme le préconise Powell, et la région se verra garantir un nouveau processus de paix, appelé à se dérouler dans des conditions propices et civilisées. Si, au contraire, l’Axe du mal, par ses terroristes interposés, parvient, de par leurs crimes, à empêcher les deux hommes de s’entendre, voire à faire annuler la fragile décision du Premier ministre hébreu relative au retrait israélien de Gaza, il aura réalisé deux de ses objectifs immédiats. D’une part, si l’on ne s’entend pas sur Gaza, il n’existe pas de raison stratégique de s’entendre sur autre chose ; la Carte Routière resterait sur l’étagère, de même que la création d’un Etat palestinien et, partant, la conclusion d’un accord de paix. Or, un accord de paix israélo-palestinien rendrait obsolètes les deux derniers régimes arabes du front refus et les condamnerait pratiquement à disparaître. D’autre part, si le terrorisme l’emportait sur le compromis pacifique, le Hamas demeurerait en place, instrumental et armé, et continuerait à constituer un allié prépondérant pour Damas et Téhéran, au moment où leurs alliés se font de plus en plus rares.



Voici pour l’enjeu. Tout le monde ici sait que le gouvernement israélien a prévu, en cas de reprise du dialogue, en plus de remettre Gaza à l’autorité d’Abou Mazen, de libérer un nombre significatif de prisonniers et de lui livrer les six villes les plus importantes de la Cisjordanie. Mais pour ce faire, pour jouer complètement la carte Abbas, comme Sharon le désire, le président du conseil israélien exige le désarmement de toutes les organisations terroristes. Il est d’ailleurs suivi dans cette attente par l’ensemble du monde civilisé, qui a fini par saisir que le processus de paix ne pourrait aboutir si, simultanément, se poursuivent les actions systématiques de personnes armées contre les civils israéliens.



Du reste, le témoignage de M. Powell sur Radio America vient donner foi aux révélations antérieures que je vous avais faites : Mahmoud Abbas sait pertinemment qu’il n’a pas d’autre choix que celui de neutraliser le Hamas. Colin Powell l’exprime en ces termes : "Abou Mazen, que je connais très bien, sait parfaitement, et nous en avons parlé à de nombreuses reprises, qu’il doit prendre le contrôle de ces terroristes".



Oui, mais le peut-il ? La seule façon de le savoir vraiment, c’est de le voir à l’œuvre. Il ne s’agit en effet pas de constater le rapport de forces théorique, qui donne un avantage très net à l’Autorité Palestinienne sur les terroristes. Il faut encore et absolument vérifier comment les "policiers" d’Abbas réagiront, lorsqu’il s’agira de mettre au pas d’autres Palestiniens, que la communauté palestinienne, sous Yasser Arafat, traitait en héros et en martyrs pour toute action qu’ils entreprenaient contre Israël. Pour l’instant, et il faut avoir l’humilité lucide de le constater, la réorganisation du système sécuritaire palestinien ressemble à un grand chantier, dans lequel il est impossible de savoir sur qui on peut effectivement compter. Le pouvoir central est encore faible, et il a plus besoin de ses "soldats" que ses soldats n’ont besoin de lui. Il y existe encore une multitude de petits chefs, dans la fragmentation babélienne voulue par Arafat, à penser que le double discours est toujours de mise et que l’objectif final demeure l’éradication d’Israël, dût-elle passer par l’élimination de jeunes filles de 15 ans et par le sabotage des uniques artères nourricières des 1.3 millions de Gazatis. C’est d’ailleurs avec la complicité de personnes de ce genre, qu’a été commis l’assassinat collectif de Karni. Pis encore, l’enquête indique que c’est d’une base de la Sécurité Préventive qu’est partie l’opération-suicide ; la Sécurité Préventive, l’unité d’élite de l’Autorité Palestinienne ,commandée officiellement par Rachid Abou Shabak, composée en fait des hommes de Mohammed Dahlan, le Monsieur sécurité d’Abou Mazen.



Encore ne faut-il pas tout mélanger et jouer, par ignorance ou par intérêt, à questionner les intentions de tout le monde. Je connais personnellement suffisamment bien Dahlan, pour vous assurer que s’il y a une personne, en Palestine, qui désire en découdre avec les terroristes c’est bien lui. Sa détermination en ce sens lui avait valu de se retrouver au mauvais bout du revolver de Yasser Arafat, lorsqu’il avait osé avertir le raïs qu’il fallait œuvrer sans ménagement et sans délai contre les terroristes. Quant à ceux qui imaginent, à haute voix, que Mahmoud Abbas serait un Arafat en costume, qui garderait une sympathie inavouable pour les terroristes et pour le projet d’extermination d’Israël, permettez-moi de leur dire qu’ils parlent sans savoir et qu’ils n’ont d’autres objectifs que celui de se rendre intéressants ou de torpiller toutes les dynamiques pouvant aboutir à une paix négociée.



L’attentat de Karni aura démontré qu’en l’état, le dispositif sécuritaire n’était pas fiable. Mais c’est peut-être également sa trop longue inaction qui l’a rendu friable et perméable à toutes sortes d’influences. Ce matin, le président de l’Autorité Palestinienne, Mahmoud Abbas, a décidé de déployer nos forces de police aux alentours des points d’accès à la bande de Gaza, afin d’y prévenir toute nouvelle attaque anti-israélienne. Hier, le Comité exécutif de l’OLP, l’instance représentative suprême de notre peuple, appelait à la cessation de toutes les opérations militaires contre Israël, expliquant qu’elles sabotaient à la fois "la stabilité palestinienne et l’application de la Carte Routière". Abou Shabak, celui dont les hommes ont failli jeudi, a renchéri, affirmant "que l'Autorité palestinienne ne permettra à personne de porter atteinte à l'avenir du peuple palestinien, par son comportement irresponsable. Si les négociations avec les factions armées n'aboutissent pas, l'AP n'hésitera pas à s'imposer dans les villes palestiniennes".



Après-demain, Abou Mazen va en effet demander aux chefs terroristes qui voudront bien le rencontrer à Gaza de remettre leurs armes volontairement à l’Autorité et de se muer en forces d’expression uniquement politique. Il leur avait déjà présenté cette exigence lors de son voyage dans la capitale syrienne. En cas de refus de leur part, il n’aurait d’autre option que celle de faire parler la poudre. Car, dans tous les autres cas de figure, ce sera l’armée israélienne qui se chargerait de faire le ménage. En début d’après-midi, le ministère de la défense des Hébreux a d’ailleurs rendu publique cette hypothèse : elle prépare une sorte d’opération "Rempart à Gaza" – du nom de l’opération qui avait décapité le terrorisme en Cisjordanie – dans le cas où nous ne nous chargeons pas de désarmer le Hamas et ses alliés. Les Israéliens ont donné à Abbas jusqu’à la fin de cette semaine pour commencer à agir.



Certains politiciens, à Ramallah, pensent qu’il peut s’agir d’une bonne idée de laisser les Israéliens faire à nouveau le sale boulot à notre place et de conserver les mains propres du sang d’autres Palestiniens. Ce me semble une bien mauvaise analyse : si Tsahal fait le travail à Gaza, Sharon ne nous traitera pas en interlocuteurs responsables. Ce pourrait être la fin des 100 jours de grâce d’Abou Mazen, face à Israël et face à la communauté internationale, et le début de son isolation… à la Moukata de Ramallah. Et nous avec lui, à attendre une autre interminable éternité le temps d’obtenir notre pays et de pouvoir enfin commencer à vivre en paix. A vivre.

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Pauline (Pauline) le mardi 18 janvier 2005 - 00h12:

''Le démantèlement des localités juives est interdit par la Tora''

Une décision sans précédent vient d’être prise au cours d’une réunion qui s’est tenue dimanche au domicile de l’ancien grand rabbin d’Israël Abraham Shapira, à l’initiative de ‘’l’Union des rabbins en faveur du peuple d’Israël et de la terre d’Israël’’. A l’issue des consultations, les participants ont exhorté les responsables des forces de sécurité à ne pas s’associer au déracinement des localités juives, envisagé prochainement dans le cadre de l’application du plan de retrait d’Ariel Sharon.

Ce forum, présidé par les grands rabbins Abraham Shapira et Mordehaï Eliahou, a réuni des représentants de rabbins américains, le président du conseil des rabbins de Judée-Samarie et de la bande de Gaza Dov Lior ainsi que les rabbins Daniel Shilo, secrétaire du conseil, Zalman Melamed, de Bet El, Méir Fendel, directeur spirituel de la Yeshiva de Sdérot et David Doudkéwitz, rabbin de la localité juive d’Itshar, en Samarie.

Ces autorités religieuses ont décrété que ‘’le démantèlement de localités juives était interdit par la Tora et qu’il s’agissait d’un précepte aussi important que celui portant sur l’observance du Shabbat ou sur les lois alimentaires de la Cacherout’’.

Les rabbins présents ont souligné que cette action était particulièrement grave, étant donné qu’il était question "d’exiler des Juifs de leur maison, établie sur la terre Israël, et de détruire des Yechivot (instituts talmudiques), des Talmudei Tora (établissements scolaires religieux pour garçons), des écoles et des synagogues".

Ils ont en outre lancé un appel au gouvernement, le priant de renoncer à son plan de retrait et lui demandant de ne pas contraindre des soldats et des policiers "à commettre des actions contraires à leurs convictions et à enfreindre des lois de la Tora".

Les rabbins ont souligné que le gouvernement n'avait pas le droit d’impliquer Tsahal dans une opération "allant à l’encontre du rôle que l’armée devait jouer". Ils ont précisé que si les autorités militaires accordaient aux soldats la liberté de choix, en acceptant que certains refusent de participer à l’évacuation de localités juives, elles éviteraient une crise sérieuse dans leurs rangs ainsi que dans ceux de la police nationale et au sein de la population.

Les rabbins, très fermes dans leurs positions, ont tenu à rappeler cependant qu’ils étaient formellement opposés à toute forme de violence, physique ou verbale. Les participants ont conclu leur réunion en annonçant qu’ils se retrouveraient mardi à Sdérot, où ils avaient l’intention de tenir une réunion urgente de solidarité avec la population de la ville et avec celle des localités juives du Goush Katif.


Arutz sheva

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Emile_Tubiana (Emile_Tubiana) le lundi 17 janvier 2005 - 21h39:

Shira en tunisien on dit: "Eli Yosbor Ichouf" Celui qui a de la patience verra. A mon avis dans quelques mois les relations entre ces deux pays
Tunisie-Israel se retabliront. Inchallah

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Emile_Tubiana (Emile_Tubiana) le lundi 17 janvier 2005 - 21h19:

Braham, c'est avec beaucoup de plaisir que j'ai admire les photos et lu les textes correapondants de ce que tu a affiche dans accueil:

Les metiers disparus du Ghetto de Tunis.


Yaatic Esahah, Bravo. ces affiches confirment la richesse de notre patrimoine.

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Richard_S (Richard_S) le lundi 17 janvier 2005 - 20h24:

ALBERT EINSTEIN

Merci a Claudia d'avoir affiche ces articles sur Albert Einstein qui est un personnage fascinant a qui Ben-Gourion avait demande d'etre le premier president de la republique d'Israel.

Mais la phrase que je prefere de lui est la suivante :

"Si ma theorie de la relativite est prouvee vraie, alors l'Allemagne dira que je suis un pur Allemand et la France dira que je suis un Citoyen du monde.

Mais si ma theorie est prouvee fausse, alors la France dira que je suis un Allemand et l'Allemagne dira que je suis un Juif."

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Citron (Citron) le lundi 17 janvier 2005 - 19h44:

Casino de Hammam-Lif

Tous les Hammam-Lifois se souviennent des élections de la miss locale. Si, malgré la présence d’une importante colonie italienne, aucune Claudia Cardinale ne fut élue reine de beauté, c’est qu’il est probable que le lieu mythique qui accueillait cette joute ravissait bien des regards.
C’est en effet au Casino de Hammam-Lif que se déroulaient bien des cérémonies, bals et kermesses. Inauguré en 1894, édifié dans un style mauresque au bord de la mer, le casino est ainsi antérieur à ceux de Tunis et de La Goulette. Ce monument architectural et bien d’autres se trouvent au cœur de la mémoire de la banlieue sud. Une mémoire activée ainsi bien par Tijani Azzabi (à qui l’on doit de nombreuses recherches) que par Férid Boughedir qui, après avoir évoqué Halfaouine et La Goulette, nous offrira bientôt un nouveau film dédié au lumineux Hammam-Lif d’hier et d’aujourd’hui

www.tunishebdo.com.tn

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Claudia (Claudia) le lundi 17 janvier 2005 - 19h11:

Adages et Bio résumée d'Albert Einstein


En cette année du centenaire d ela "théorie de la relativité", l'Allemagne se souvient avec reconnaissance qu'Albert Einstein était né citoyen allemand. Il est bien temps !

Les autorités de la République Fédérale Allemande passent pudiquement sur les mauvaises manières que le régime nazi lui infligérent, et s'attribuent volontiers les mérites de celui qui disait de lui dans les années 1930 :

"Pour l'instant je suis un savant allemand, mais si je viens à devenir une bête noire, je serai un Juif suisse".

En ces temps de confusion mentale où l'on entend le chancelier allemand Gerhard Shröeder plaider le 6 juin 2004 pour un : "Peuple allemand responsable, mais pas coupable", et où un film à scandale, "la Chute" a remporté un réel succès en Allemagne, en s'efforçant de relativiser la responsabilité du peuple allemand dans son ensemble dans la seconde guerre mondiale, tout en "humanisant" le monstre Hitler,
les Allemands n'hésitent à tirer sur eux la couverture de la gloire due à Albert Einstein.

Doit-on rappeler qu'Einstein répudia la nationalité allemande, obtint difficilement la nationalité suisse, et finit par devenir citoyen américain, en refusant que ce fût sur une faveur spéciale que le Président Roosevelt voulait lui accorder lors de son exil aux USA.

La très vivante biographie que François de Closets lui consacre, "Dieu ne joue pas aux dés", permettra aux curieux d'en savoir plus.

Simon Pilczer


Petites phrases et bons mots d'Albert Einstein

[ lundi 17 janvier 2005, 09h09 - AFP ]

Voici un florilège des petites phrases et bons mots du génie d'origine allemande Albert Einstein, à l'honneur en 2005 à l'occasion du 100ème anniversaire de ses théories qui révolutionnèrent la physique:

- "Deux choses sont infinies, l'Univers et la sottise humaine. Mais je ne suis pas sûr de ce que j'affirme au sujet de l'Univers".

- "Comment se fait-il que personne ne me comprenne et que tout le monde m'aime"?

- "Je suis un solitaire qui aime l'humanité".

- "Une heure avec une belle jeune fille passe comme une minute, mais une minute sur un four chaud ressemble à une heure" (ndlr: une phrase qu'il employa pour illustrer aux journalistes et profanes sa théorie de la relativité).

- "Dieu ne joue pas aux dés". Ce à quoi lui répond le Prix Nobel danois Niels Bohr: "Qui êtes-vous Albert Einstein pour dire à Dieu ce qu'il doit faire"?

- "Chère postérité! Si vous n'êtes pas plus justes, plus pacifiques et, en un mot, plus raisonnables que nous le sommes ou nous l'avons été jusqu'à présent, alors vous irez au diable"!

- "Je traitais ma femme comme une employée, mais une employée que je ne pouvais pas congédier".

- A l'adresse des Juifs: "Sans coopération honnête avec les Arabes, pas de paix, pas de prospérité. Cela concerne le long terme, pas l'instant présent".

© 2005 AFP



L'Allemagne honore Einstein, enfant du pays et figure du 20ème siècle

[ lundi 17 janvier 2005, 09h08 - AFP ]

A l'occasion du 100ème anniversaire de ses théories qui révolutionnèrent la science, le génie Albert Einstein est à l'honneur en 2005 en Allemagne, le pays natal qu'il quitta à l'arrivée du nazisme en 1933 pour ne plus jamais y remettre les pieds.

Le chancelier Gerhard Schroeder donne mercredi à Berlin le coup d'envoi de "l'année Einstein", une série de congrès, expositions et manifestations originales qui tenteront de mieux approcher l'oeuvre capitale et la personnalité contradictoire d'un Prix Nobel qui, selon la légende, ne portait pas de chaussettes.

L'Allemagne, dont Albert Einstein (1879-1955) abandonna la nationalité pour devenir -- après avoir été un temps apatride -- citoyen suisse puis américain, veut ainsi rendre hommage à "l'esprit libre, au pacifiste, au citoyen du monde et au visionnaire" qui, à 26 ans, bouleversa la physique.

En 1905, celui qui n'était pas encore professeur publie en effet plusieurs essais fondamentaux dont les applications allaient marquer le siècle.

Il énonce tout d'abord que la lumière se comporte à la fois comme une onde et un flux de particules, ce qui lui vaut le Prix Nobel en 1921 et ouvre la voie à la recherche sur les radars notamment. Il prouve ensuite théoriquement l'existence des atomes et molécules, puis montre que les caractéristiques du temps et de l'espace ne sont pas absolues mais dépendent de l'observateur, selon le principe de relativité. Enfin il établit la relation entre masse et énergie par la célèbre formule E=mc³, qui allait être déterminante pour la production d'énergie nucléaire et la fabrication de la bombe atomique, à laquelle toutefois il ne participa pas.

Einstein, qui n'appréciait guère le culte de sa personnalité, ne connaît la gloire qu'à partir de 1919, date où sa théorie sur la lumière se voit confirmée lors d'une éclipse du soleil. La Première Guerre mondiale vient de s'achever et le physicien ne cessera dès lors de s'engager pour le pacifisme, présidant un temps la Ligue des droits de l'Homme.

Pour ces raisons et à cause de ses origines juives, il est traîné dans la boue par les nazis qui pillent sa maison à Berlin. Il se réfugie à Princeton, aux Etats-Unis, pour y enseigner.

A la veille de la Seconde Guerre mondiale, il avertit dans une lettre le président américain Franklin Roosevelt que les nazis pourraient se doter prochainement de la bombe atomique. Roosevelt y répondra en lançant le "Projet Manhattan", qui aboutira à l'utilisation de bombes atomiques à Hiroshima puis Nagasaki pour contraindre le Japon à la capitulation.

Effrayé par les applications de ses recherches, le physicien à la chevelure hirsute allait plaider sans relâche pour la démilitarisation et pour la constitution d'un gouvernement mondial. Il s'occupe aussi de la question de l'Etat d'Israël, dont il fut même pressenti pour devenir président.

Marié à deux reprises, Einstein eut des enfants légitimes, adoptifs, une fille naturelle qu'il abandonna, et de nombreuses relations extra-conjugales. Brillant violoniste, il meurt à 76 ans d'une rupture d'anévrisme. On éparpilla ses cendres dans un lieu tenu secret mais son cerveau est toujours conservé aux Etats-Unis, pour la science.

"Peu de personnalités reflètent aussi bien qu'Einstein les faits marquants du 20ème siècle: le renouveau de la science et la peur de l'atome, la folie nazie et la diaspora juive, la défaillance et la responsabilité de la science", note l'hebdomadaire Die Zeit.

Mais le journal relève aussi que l'homme était plein de contradictions: "Celui qui a rénové la physique a par la suite obstinément mis un frein au développement de la théorie des quanta. Le pacifiste convaincu a plaidé pour la construction de la bombe atomique. Et cette bonne nature possédait un talent rare à blesser profondément ses proches et amis".

Le président de la Société allemande de physique, Knut Urban, voit pour sa part dans cet homme plein d'humour, immortalisé sur une photo en train de tirer la langue, la figure d'un "idéaliste très profondément humain" en qui "presque chacun peut s'identifier".

© 2005 AFP

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Maurice (Maurice) le lundi 17 janvier 2005 - 18h22:

Abbas ordonne aux services de sécurité d'empêcher les attaques contre Israël
[lundi 17 janvier 2005 - 15h30 heure de Paris]


Le président de l'Aiutorité palestinienne Mahmud Abbas, le 17 janvier 2005 à Ramallah
© AFP Abbas Momani
RAMALLAH (AFP) - Le président de l'Autorité palestinienne Mahmoud Abbas a donné ordre lundi aux services de sécurité palestiniens d'empêcher les attaques contre Israël qui, pour sa part, refusait de lui octroyer une "période de grâce" pour mettre au pas les groupes armés.

"Abou Mazen (surnom d'Abbas) nous a ordonnés d'empêcher toute action violente contre Israël", a affirmé à l'AFP un haut responsable des services de sécurité palestiniens sous condition d'anonymat.

Il a donné cette consigne lors d'une rencontre à Ramallah (Cisjordanie) avec le Premier ministre Ahmed Qoreï et le ministre de l'Intérieur Hakam Balaawi en présence des responsables de tous les services de sécurité, a-t-il précisé.

M. Abbas a dans ce but demandé le déploiement massif de forces de sécurité dans la bande de Gaza, notamment aux points de passage avec Israël.

De même source, M. Abbas a ordonné l'intégration "le plus vite possible" des Brigades des Martyrs d'Al-Aqsa au sein de ses services de sécurité.

Les Brigades ont revendiqué, avec deux autres groupes armés, une attaque meurtrière contre le point de passage de Karni, entre Israël et la bande de Gaza, jeudi soir, qui a fait six tués israéliens.

Le Premier ministre israélien Ariel Sharon, le 17 janvier 2005 à Jérusalem
© AFP Menahem Kahana
A la suite de cette opération, le Premier ministre israélien Ariel Sharon avait gelé tout contact avec l'Autorité palestinienne.

Le mouvement radical islamiste Hamas a pour sa part rejeté lundi l'appel lancé la veille par l'OLP à stopper les attaques contre Israël, qui "portent atteinte à l'intérêt national".

"Nous regrettons que certains utilisent ce nom (de l'OLP) pour lancer des appels contraires aux intérêts du peuple palestinien", a déclaré à l'AFP Sami Abou Zahri, un porte-parole du Hamas.

"Ce genre de déclarations aide l'ennemi sioniste et lui donne des excuses pour poursuivre l'occupation et justifier ses agressions", a-t-il poursuivi.

En dépit de ces développements, Israël maintenait la pression sur M. Abbas.

"Abbas doit lutter contre le terrorisme et déployer ses forces pour essayer de stopper les tirs de roquettes Qassam et d'obus de mortiers (à partir de Gaza). Israël ne lui octroie pas une période de grâce à cet effet", a déclaré à l'AFP un haut responsable à la présidence du conseil à Jérusalem sous couvert d'anonymat.

"Nos forces vont continuer d'opérer jour et nuit, sans limites de temps, pour tenter d'empêcher ces tirs. Abbas doit passer aux actes et ne peut pas se contenter de mots", a-t-il ajouté en précisant toutefois "qu'il n'est pas question de réoccuper ce territoire".

Sur le terrain, l'armée israélienne s'est retirée dans la nuit du nord de la bande de Gaza où elle opérait depuis vendredi pour empêcher les tirs de Qassam.


Des soldats israéliens lors d'une opération contre des militants palestiniens, 16 janvier 2005 près de la ville de Gaza
© AFP/Pool Nir Kafri
Deux activistes du Jihad islamique ont été tués dans la bande de Gaza lors d'échanges de tirs avec l'armée israélienne qui a arrêté dans la région un activiste lié au Fatah et 18 autres Palestiniens en Cisjordanie.

Quatre roquettes Qassam se sont abattues lundi sans faire de victime à Sdérot (sud d'Israël) qui marquait un jour de deuil et de protestations contre la poursuite de ces tirs.

"Le pays doit comprendre qu'il se passe ici des choses inacceptables", a affirmé son maire, Elie Moyal, à la radio publique.

Les drapeaux ont été mis en berne dans la ville et les services municipaux observaient une grève de 24 heures.

L'explosion d'un Qassam à Sdérot a grièvement blessé samedi une Israélienne de 17 ans. Ces engins ont tué ces derniers mois quatre personnes de la ville, dont deux enfants.

Le vice-ministre de la Défense, Zeev Boïm, a de son côté averti qu'il "faudra peut-être ordonner à l'artillerie israélienne de bombarder les secteurs où sont repérés des lance-roquettes Qassam, en appelant auparavant la population palestinienne à évacuer les lieux".

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Michka (Michka) le lundi 17 janvier 2005 - 17h13:

Cette photo trouvée sur Harissa est une photo de la grande mosquée de Nabeul. On ne voit que la porte,
là où des hommes descendent les marches.

A droite de la photo sous la voute, les 2 portes des magasins de mon grand-père paternel.


nabeul