Archive jusqu'au 12/janvier/2005

Discus: ADRA : LES COMMENTAIRES D'HARISSA: Commentaires 2005: Commentaires de Janvier 2005: Archive jusqu'au 12/janvier/2005
Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Francois (Francois) le mercredi 12 janvier 2005 - 03h15:

La paix plus tard

D'après Debka dont les analyses se révèlent généralement exactes, l'élection d'Abou Mazen ne changera rien à la stratégie actuellement mise en oeuvre par les terroristes.

Pour déjouer ce qu'ils considéraient comme une chausse-trappe, l'élection d'Abou Mazen, les terroristes ont décidé de compromettre Abou Mazen durant la campagne électorale en l'obligeant à s'aligner sur leurs positions radicales, d'où la phrase sur l'ennemi sioniste.

Les terroristes sont arrivés à leurs fins en mettant à profit la faiblesse d'Abou Mazen qui n'a pas l'envergure nécessaire pour combattre les organisations terroristes et réformer sérieusement l'Autorité Palestinienne.

Ces braves gens comptent améliorer la stratégie mise en oeuvre sous Arafat: un pôle politique qui fera de fausses négociations et un pôle "militaire" qui continuera le terrorisme. Ils ont été encouragés à suivre cette voie par les dirigeants du sommet pan-arabe de Tunis qui avait théoriquement pour objet la lutte contre le terrorisme.
Source: http://www.debka.com/article.php?aid=963

Le front nord risque aussi de s'embraser puisque d'après Debka, les américains ont l'intention de lancer des frappes sur la Syrie qui persiste à alimenter en armes les terroristes irakiens. Ces attaques pourraient inciter Bachar el-Assad à ordonner au Hezbollah d'attaquer Israël sur la frontière nord et dans les territoires par le biais de ses cellules terroristes.

Le début des réjouissances contre la Syrie devrait démarrer après l'élection irakienne du 30 janvier.
Source: http://www.debka.com/article.php?aid=964

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Mena (Mena) le mercredi 12 janvier 2005 - 02h08:

Négociations Abbas-Sharon : Directement au cœur du sujet (info # 011101/5) [analyse]
Par Stéphane Juffa © Metula News Agency


Attention mesdames et messieurs, dans un instant, ça va commencer ! Vous êtes confortablement installés dans vos fauteuils, un calepin à la main, comme à votre habitude, prêts à distribuer les accessits et les blâmes à Mahmoud Abbas, le nouveau président de l’Autorité Palestinienne, ainsi qu’au Premier ministre israélien Ariel Sharon. Si, tellement manichéens, qu’à force de compter les points, à force de faire connaître votre opinion bien arrêtée sur ce conflit, vous risquez, encore, de manquer l’essentiel.



Ce week-end, cependant, les quelque 63% de Palestiniens ayant voté pour Abbas, étaient parfaitement au courant du fait que leur candidat avait fait campagne pour la cessation de l’Intifada armée et pour l’arrêt des tirs de missiles sur Israël. Tous savaient que leur nouveau président a pour programme politique la création d’un Etat pacifique, qui vivrait à côté d’Israël.



Dans le même temps, à quelques kilomètres seulement du siège de Mahmoud Abbas à Ramallah, les députés au parlement israélien se déchiraient sur le vote de confiance pour le nouveau cabinet Sharon. De fait, et par un anachronisme cocasse, ils se disputaient sur un projet caduc, comme aurait dit Yasser Arafat. Le nouveau gouvernement, qui vient d’arracher la confiance de la Knesset, par 58 voix contre 56, a été spécifiquement formé afin de conduire le désengagement unilatéral de la bande de Gaza, en hébreu : hitnatkout. Un mot, devenu symbolique de visions concurrentes d’Israël, qui claque ses "t" et "k" dans l’air de la salle des débats pléniers, comme claque le fouet dans un corral. Et pourtant, il n’est plus question d’hitnatkout depuis soixante jours. Abbas, Sharon, le chef du renseignement égyptien Omar Suleiman, le roi de Jordanie, le Président Bush et quelques autres dirigeants de cette planète, le savent parfaitement.



La Knesset s’est disputée pour rien, je puis vous l’assurer, mais cela aussi est devenu une habitude. Ceci, parce que si un accord bilatéral n’était pas trouvé entre le nouveau cabinet israélien et le nouveau président palestinien sur un transfert coordonné de la souveraineté sur Gaza, tous les pronostics optimistes sur la relance du processus de paix seraient à jeter dans la vallée de la Géhenne, à Jérusalem. Lors, assis sur leurs trônes étroits, tant Abbas que Sharon ne peuvent en aucun cas se permettre de ne pas avancer ensemble. Plus encore, le succès de l’un dépend strictement des actes de l’autre et inversement.



Par bonheur pour nous, les habitants de cette région, les deux leaders s’entendent haut et clair et ce, depuis leur première rencontre. Sami El Soudi et Jean Tsadik, qui suivent Abbas et Sharon pas à pas, décrivent leur relation en termes de confiance et d’estime. Et c’est cette relation qui a permis au chef du conseil israélien de garder son sang froid, lorsque son interlocuteur se laissait emporter par la rhétorique arabe, aux derniers jours de sa campagne électorale. A la Maison Blanche, au département d’Etat US et au ministère des affaires étrangères de Sylvan Shalom – toujours le dernier informé – on formulait craintes et inquiétudes, face aux discours d’Abou Mazen ; on les prenait au premier degré. Dans le quartier calme de Rékhavia, dans notre capitale, au domicile du Premier ministre, on écoutait sans rien dire.



Le premier discours du Chairman Abbas a été pour tendre la main en direction de son "voisin", pour édifier son Etat et pour faire progresser la cause de la paix. Cela nous renvoie vers une situation typique d’une négociation, dont les enjeux ultimes sont connus d’avance : Pierre doit vendre sa voiture à Paul et Paul doit acheter l’automobile de Pierre. Si fait, mais la chronologie de la discussion sera périlleuse, minutieuse, acharnée, ne serait-ce que pour convaincre les suiveurs des sphères politiques respectives ainsi que les populations désillusionnées par trop de promesses non tenues.



Abbas, d’abord. Il doit retirer ses armes au Hamas ainsi qu’aux 20'000 autres irréguliers palestiniens qui en possèdent. Sans cela, les organisations terroristes, dirigées de Damas et de Téhéran, choisiraient, à l’occasion de chaque nouvelle décision de l’AP, si elles veulent s’y plier ou si elles veulent les rendre inapplicables. Sans cela, Abbas sait aussi que les Américains et les Israéliens ne lui feront pas de concessions significatives. Le nouveau Chairman de l’Autorité Palestinienne doit également devenir le premier président de l’Etat de Palestine et la transformation des choses n’est pas une sinécure. Il doit, pour ce faire, asseoir des institutions à même de répondre aux besoins d’un pays, il doit unifier son appareil sécuritaire, lui imposer sa volonté et la discipline. Et surtout, Mahmoud Abbas, s’il veut conserver le soutien de ses électeurs, doit, très rapidement, améliorer leur quotidien de manière significative. Une partie des clés de cette amélioration se trouve à Washington, celle qui passe par un apport financier massif, presque un plan Marshall. Cette aide aura un prix : celui des réformes, de la pacification d’un discours post-électoral unique, de résultats dans la lutte contre la corruption et, bien entendu, de la neutralisation des terroristes. L’autre partie du trousseau se situe dans les poches de Sharon. Elle ouvre les barrages de sécurité de Tsahal, qui empoisonnent la vie des Palestiniens, elle peut faire cesser les arrestations de terroristes et les éliminations ciblées. Elle peut conduire l’armée de l’Etat hébreu à se retirer des villes palestiniennes et elle ouvre les portes des prisons, derrière lesquelles les architectes et les exécutants de l’Intifada purgent de lourdes peines.



Le risque stratégique, pour Mahmoud Abbas, dans le courant de la négociation à s’ouvrir, procède de ce qu’il n’a pas grand-chose à offrir en contrepartie des concessions israélo-américaines. En fait, il n’a que deux atouts majeurs dans son jeu, mais ils sont délicats à utiliser : l’un c’est l’as de calme et l’autre, la reine de la normalisation des relations entre Israël et le monde arabe. Et Israël s’accommoderait même de continuer de vivre sans cette reine, elle y est accoutumée. D’autre part, la construction du mur de séparation se poursuivant, de même que le démantèlement par Tsahal des cellules terroristes, sous peu, l’as de calme ne lui servira plus d’atout. Ajoutons à cela que Mahmoud Abbas ne saurait se permettre d’instrumentaliser l’arme du terrorisme, comme le faisait son prédécesseur sans vergogne. Abbas se place stratégiquement dans la coalition opposée à l’Axe du mal, au terrorisme islamo-nationaliste arabe ; c’est là que se situe son unique destin, d’autant que les alliés potentiels du camp adverse l’ont déjà répudié et que l’Irak saddamiste est mort, que la Syrie assadienne agonise et que l’Iran des Ayatollahs est totalement isolé.



Dans le cadre stratégique de ses négociations avec Sharon, ce qu’Abou Mazen doit redouter, c’est de "n’avoir plus rien à vendre". C’est ce qui adviendrait, dès lors qu’Israël parviendrait à imposer le calme sans le concours actif d’Abbas. Israël, qui sait qu’elle aura à faire des concessions douloureuses pour parvenir à la paix avec les Palestiniens, ne se pressera plus, dès lors qu’elle considérera sa sécurité assurée. Il s’agit sûrement d’une erreur sur le long terme, mais qui fait partie du contexte de l’âpreté de la vie au Moyen Orient.



Tous ces éléments concrets mènent à la conclusion que Mahmoud Abbas a tout intérêt à entamer les négociations pour l’établissement du traité de paix définitif le plus tôt possible et à les mener au pas de course. En fait, je m’attends à ce que le président du futur premier Etat de Palestine lie sa contribution à la hitnatkout de Gaza ainsi qu’au désarmement du Hamas au train le plus imposant des concessions israéliennes, et vraisemblablement, à la signature d’un mémorandum contraignant relatif à l’accord de paix définitif. C’est en tout cas ce que je ferais à sa place, surtout que Sharon vient d’annoncer que le début du désengagement se déroulerait en juin prochain.



Quant à Sharon, pour tout ce qui concerne le désengagement de Gaza, l’as de calme d’Abbas l’intéresse au plus haut point. S’il pouvait remettre cette échine dans son pied à un "interlocuteur valable" et si, surtout, ce transfert d’autorité à l’Autorité Palestinienne se traduisait par un retour au calme dans le Néguev occidental, Ariel deviendrait effectivement le "roi d’Israël". Dût-il parvenir à un accord satisfaisant avec son homologue palestinien, Sharon pourrait considérer les indociles habitants des implantations comme des marginaux en quantités négligeables, de même que son opposition frondeuse au sein du Likoud. Jusqu’aux rabbins des courants politiques national-religieux et Shaas (religieux sépharade), qui ont fait savoir qu’ils pourraient soutenir le gouvernement – et même y participer, dans le cas de Shaas – si le désengagement s’effectuait de manière concertée et codifiée avec les Palestiniens. La gauche non travailliste (les travaillistes participent au nouveau gouvernement) ainsi que les formations d’Arabes israéliens ne pourraient, dans cette situation, que saluer la relance du processus de paix, qu’ils ne cessent d’appeler de leurs vœux.



Et dans le cas contraire, si les tirs de Qassam contre Sdéroth continuaient, s’il n’était pas possible de s’entendre avec un Palestinien pragmatique, les observateurs prédisent à Ariel Sharon un été fort inconfortable. Les signes avant-coureurs de violences inter-israéliennes, entre les habitants des implantations de la bande de Gaza et les forces de sécurité se précisent, au fur et à mesure que l’on approche de l’échéance. Cette menace de violence physique est accompagnée de la sympathie grandissante et activiste d’une opposition organisée, interne au Likoud, qui inquiéterait le président du conseil, au cas où le replacement des juifs de Gaza tournait mal et que les actes terroristes se poursuivaient.



On s’en rend compte, c’est dans les jours à venir que se dérouleront les étapes peut-être les plus décisives du nouveau processus de paix. C’est en tous cas à cette occasion qu’Abou Mazen trouvera un premier ministre israélien le plus disposé à lui faire des concessions. Mais, comme me le disait un grand avocat européen il y a quelques années, "il faut savoir jusque où on peut tirer sur une corde avant qu’elle ne cède, et toute corde connaît un point de rupture". Car si Sharon devait se débrouiller sans Abbas, par la cause de présentation d’exigences conjoncturellement exagérées, par la partie palestinienne, il en serait fait de la fenêtre avec vue sur la paix. Elle se refermerait presque aussi vite qu’elle s’est ouverte depuis le décès d’Arafat.



Pince-mi et Pince-moi sont sur un bateau, si n’importe lequel des deux tombe à l’eau, l’autre boit la tasse avec lui. Moralité, cessez de compter les points et de vouloir avoir raison, vous allez, terriblement tout de suite, assister à une partie d’échecs aussi cruciale que passionnante. Une partie que les habitants de la région ont même, exceptionnellement, une chance de remporter.

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Maxiton (Maxiton) le mercredi 12 janvier 2005 - 00h24:

la semaine dernière Albert nous avait fait part de ses réflexions sur Harissa, les Harissiens et le devenir de Adra.

La réponse est arrivée aujourd'hui.

Allez Suggest1 on rentre à la maison

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Meyer (Meyer) le mardi 11 janvier 2005 - 23h10:

Emile, je n'ai pas dit que les Naturé Karta n'étaient pas en Palestine avant 1948, mais ils ne pouvaient pas refuser la nationalité israélienne avant la création de l'Etat d'Israel.

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Mailroom (Mailroom) le mardi 11 janvier 2005 - 22h54:

Daniel Pipes, avec sa lucidité habituelle, administre une douche froide aux optimistes.

Et si la paix, temporaire, avec Israël était le meilleur moyen de le détruire ?

Une réflexion à diffuser largement tant nos médias nous chantent son pacifisme que rien dans sa campagne électorale, ni dans son passé ne vient corroborer.

Simon Pilczer


Où va Abbas ?
par Daniel Pipes
New York Sun
11 janvier 2005
Adaptation française: Alain Jean-Mairet

Beaucoup d'incertitude règne à propos de Mahmoud Abbas, le nouveau président de l'Autorité palestinienne. Accepte-t-il l'existence d'Israël, ou veut-il le détruire?

Matthew Kalman, du Globe and Mail canadien, discerne ici «une apparente campagne de revirement politique». Un article du Jewish Exponent est intitulé «Le favori palestinien veut le beurre et l'argent du beurre: contre le terroriste, mais pour le ‹retour›». Une société de radiodiffusion australienne admet un sentiment de mystification, déclarant que «la tactique électorale de Abbas déconcerte les analystes».

La presse bute sur la même contradiction apparente: un moment M. Abbas exige que les terroristes palestiniens arabes cessent leurs attaques contre Israël, et l'instant d'après il se jette (littéralement) à leur cou, les qualifiant de «héros du combat pour la liberté». De même, il évoque tant l'arrêt des violences que le «droit au retour» en Israël pour plus de quatre millions d'Arabes palestiniens, une manière bien connue de suggérer l'élimination indirecte de l'État juif.

Conclusion?

En fait, il n'y là aucune contradiction. En insistant sur un «droit au retour», M. Abbas signale son intention – qu'il partage avec Yasser Arafat et la majorité des Palestiniens – d'annuler les événements de 1948 ainsi que son rejet de la légitimité même d'un État juif et sa détermination à le faire disparaître. Mais il diffère d'Arafat par sa faculté de concevoir plus d'une manière d'atteindre cet objectif.

Quelles que furent les circonstances, Arafat s'obstina, entre 1965 et 2004, à baser son action sur le terrorisme. Jamais il ne prit au sérieux ses nombreux accords avec Israël – accords qu'il considérait comme autant de moyens d'augmenter sa puissance meurtrière contre les Israéliens. La diplomatie d'Arafat atteignit son point culminant en septembre 2002 avec le déchaînement de sa furie terroriste contre Israël; et malgré toutes les preuves manifestes de son échec, il poursuivit cet effort jusqu'à sa mort, en novembre 2004.

M. Abbas, en revanche, reconnut officiellement en septembre 2002 déjà que le terrorisme avait finalement fait plus de tort aux Arabes palestiniens qu'à Israël. Destinée à propager la démoralisation et la débandade en Israël, cette tactique eut en fait pour conséquence de ressouder un corps politique israélien alors fragmenté, de pratiquement détruire l'Autorité palestinienne et de répandre la prostration parmi sa population. M. Abbas conclut, avec raison, que «ce fut une erreur d'user d'armes pendant l'intifada et de mener des attaques au sein d'Israël».

M. Abbas fait preuve de flexibilité tactique. Contrairement à Arafat, qui ne put jamais renoncer à l'outil du terrorisme, grâce auquel il avait acquis la fortune, le pouvoir et la gloire, M. Abbas examine la situation de manière plus pertinente. Si l'arrêt des attentats contre Israël sert mieux son objectif d'élimination de l'État juif souverain, il en fait son programme.

Il n'accepte pas plus qu'Arafat (ou que le Hamas ou le Djihad islamique) ce qu'il qualifiait si aimablement l'autre jour d'«ennemi sioniste», mais il peut envisager de multiples moyens de le détruire. Comme il l'annonçait cette semaine, après sa victoire électorale, «le petit djihad est à son terme, et le grand djihad commence». La forme du djihad doit changer, passer de la violence à la non-violence, mais le djihad continue.

Et les moyens de démanteler l'État juif ne manquent pas: armement nucléaire, armées d'invasion, méga-terrorisme, terrorisme conventionnel, croissance démographique palestinienne, «droit au retour» ou encore désinformation visant à embrouiller à tel point les Israéliens que les gauchistes post-sionistes parviennent à convaincre la population de renoncer, unilatéralement, et d'accepter un statut de dhimmi (asservi) au sein de «la Palestine».

L'affirmation de M. Abbas selon laquelle la violence est inappropriée trouve un parallèle instructif dans l'attitude de Staline pendant la décennie qui précéda la Deuxième Guerre mondiale. Conscient de sa faiblesse, il annonça en 1930 son intention de faire de l'Union soviétique un bon citoyen international:

Notre politique est une politique de paix et d'intensification des liens commerciaux avec tous les pays. Cette politique a pour résultats, entre autres, l'amélioration de nos relations avec plusieurs pays et la conclusion d'un certain nombre d’accords d'échanges économiques, d'assistance technique et autres. Nous consacrerons nos meilleurs efforts et tous les moyens dont nous disposons à la poursuite de cette politique de paix. Nous ne voulons pas le moindre pied de territoire étranger.

Ces paroles ne restèrent pas lettre morte. Staline respecta largement les termes de ce programme – jusqu'en 1939, lorsqu'il se sentit assez fort pour lancer l'offensive, entamant alors un demi-siècle de campagne d'agression inégalée, qui ne cessa qu'avec l'effondrement de l'État soviétique.

Pour M. Abbas, nous sommes en 1930. Il comprend la nécessité de calmer le jeu. Cet homme capable de juger les circonstances de manière réaliste et d'y réagir avec pondération peut constituer un ennemi beaucoup plus redoutable pour Israël que ne l'a été Arafat, malgré toute son obstination, sa violence aveugle et son extravagante cruauté.

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Emile_Tubiana (Emile_Tubiana) le mardi 11 janvier 2005 - 22h30:

Meyer ils etaient la avant la creation de l'etat.

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Meyer (Meyer) le mardi 11 janvier 2005 - 21h22:

"svp est ce que quelqu'un pourrait m'expliquer pourquoi ces ultras orthodoxes juifs n'ont pas la nationalite israelienne "

La communauté Naturé Karta, toujours opposée au sionisme, ne reconnait pas l'Etat d'Israel depuis sa naissance, et ses membres qui résident en Israel refusent la nationalité israélienne.

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Meyer (Meyer) le mardi 11 janvier 2005 - 19h48:

POINT DE VUE

Israéliens, Palestiniens : deux hommes, un même courage,

par Claude Lanzmann

LE MONDE | 11.01.05

"La gauche n'a jamais pu le faire et ne le pourra jamais. La droite ne le veut pas. Moi seul en suis capable et je le ferai." Le premier ministre me recevait dans son bureau, non pas de Jérusalem, mais de la Kyria, à Tel-Aviv, surprenant labyrinthe de petites maisons basses et de baraquements de fortune disséminés dans le secret des feuillages autour du ministère de la défense, qui témoignent aujourd'hui encore de l'austérité pionnière des gouvernements successifs d'Israël. Trois jours avant, Ariel Sharon avait prononcé devant la Knesset une adresse historique sur son plan de désengagement de la bande de Gaza, mais plus encore sur la guerre et la paix, sur la nécessité de reprendre et de faire aboutir les négociations avec les Palestiniens à la condition qu'ils mettent un terme aux attaques terroristes.

Yoel Marcus, éditorialiste du grand quotidien de gauche Haaretz, qualifia le lendemain ce discours de "churchillien" et, dépeignant Sharon comme un Gulliver au milieu des nains, l'exhorta à aller de l'avant : "Cours, Arik, cours." Etrangement, la presse française a peu parlé de cette allocution.

Cette allocution démentait pourtant la doxa manichéenne entretenue à longueur d'articles par ses "correspondants permanents". Et, quand la presse l'a fait, elle a refusé d'en prendre la mesure, l'expédiant en quelques lignes. "Jamais, dans toute ma vie, en tant que soldat et commandant , avait pourtant déclaré Sharon, en tant qu'homme politique, que député à la Knesset, que ministre puis premier ministre, je n'ai eu à prendre une décision aussi difficile. (...) Nous ne voulons pas dominer des millions de Palestiniens dont la population double à chaque génération. Israël aspire à être une démocratie et ne le peut pas pleinement. Le "désengagement" ouvrira la voie à une autre réalité. (...) C'est une heure destinale pour Israël, nous sommes au seuil d'un choix très grave, comme nous en avons rarement connu, et dont la signification pour l'avenir de notre pays rend compréhensibles la douleur et les conflits qu'il suscite parmi nous." Il ajoutait que le plan de désengagement de Gaza ne remplaçait pas les négociations : "C'est seulement une étape nécessaire pour une période durant laquelle les négociations ne sont pas possibles. Tout sera ouvert quand la terreur, cette terreur meurtrière, cessera."

J'ai connu Ariel Sharon en 1969, pendant la guerre d'usure entre l'Egypte et Israël. Il était alors chef du commandement-sud et j'étais resté plusieurs jours avec lui dans les fortins de la ligne Bar-Lev, qui défendaient la rive orientale du canal de Suez, sous de très durs bombardements de l'artillerie et de l'aviation égyptienne. Je l'ai revu plus tard à Gaza. Puis plus tard encore, en octobre 1973, après que ses troupes, par une contre-attaque d'une audace inouïe, eurent, dans un déluge de feu, franchi en sens inverse le canal, prenant pied en Egypte même, poussant jusqu'à Suez, isolant et enserrant dans un étau d'acier la troisième armée égyptienne.
Je l'ai rencontré encore en 1982, quand, jugé responsable - par une commission d'enquête israélienne, la commission Kahane - de ne pas avoir prévu le comportement criminel des milices arabes chrétiennes libanaises qui massacrèrent à l'arme blanche les Palestiniens de Sabra et Chatila, il perdit son poste de ministre de la défense. Lorsque j'ai tourné mon film Tsahal(1994), je l'ai interrogé pendant des jours, en tant que combattant, vétéran de toutes les guerres d'Israël et à l'origine d'une doctrine militaire basée essentiellement - pour des raisons d'histoire et de géostratégie - sur l'assaut.

De l'aveu de tous, si on traite d'un tel sujet, Sharon est central. Je l'ai revu ministre du développement et de la construction, puis des infrastructures nationales : il se fit, au cours de ces années, l'ardent avocat des implantations, devenant à ce titre le héraut des colons et aussi leur héros.

Certains, parmi eux, veulent aujourd'hui l'assassiner. Car, premier ministre depuis quatre ans, Ariel Sharon n'est plus le même. L'exercice de la responsabilité suprême l'a transformé, a profondément modifié sa vision. Cette ouverture, qui résulte tout à la fois du corps à corps avec le réel, d'un dévoilement brutal et lumineux des possibles, de la conscience que l'extrême rareté des occasions impose des audaces décisives, est peut-être la marque des hommes d'Etat véritables.

Premier ministre réélu durant une des pires périodes qu'ait connue Israël - celle des tueurs ceinturés d'explosifs qui se faisaient sauter jour après jour dans les rues, les autobus, les gares, les restaurants, les marchés, les cafés, les synagogues -, Sharon a d'abord consacré toutes ses forces à lutter contre la terreur en mobilisant l'armée pour qu'elle interdise aux "martyrs" l'accès au territoire israélien, qu'elle les traque et les débusque jusque dans leurs retraites. Sait-on que pour un attentat réussi, soixante étaient mis en échec ?

La guerre au terrorisme fut conduite implacablement, avec une efficacité telle que le nombre des attaques et leur rythme décrurent drastiquement : les organisateurs et les commanditaires furent repérés et éliminés au même titre que les exécutants. Nul, parmi les premiers, ne se sentit à l'abri. Il semble que les Israéliens aient tout su du who's who de la terreur, soit parce qu'ils sont les maîtres des écoutes électroniques, soit parce que des informateurs les renseignaient avec une précision hallucinante sur les caches, les mouvements, les allées et venues des "cibles": les "frères" de tous les djihad, lorsqu'ils se regardaient les uns les autres, s'affolaient de soupçon. Israël n'en finira peut-être pas complètement avec le terrorisme, mais la violence se réduira jusqu'à rendre la parole à nouveau possible.

Lorsque je suis entré dans le bureau de Sharon, après avoir éprouvé la densité et l'originalité des mesures prises pour le protéger, Yasser Arafat se trouvait depuis vingt-quatre heures à l'hôpital Percy. Il me dit : "Abou Mazen - nom de guerre de Mahmoud Abbas - m'a téléphoné lui-même pour que je le laisse sortir en garantissant son retour. Je l'ai fait, j'ai aussitôt appelé le ministre de la défense - Shaül Mofaz -, qui a organisé son voyage par la Jordanie."

Sharon, on le sait, n'a jamais rencontré Arafat ; il a obstinément refusé de lui parler, le tenant tout à la fois pour responsable de l'échec de Camp David (les négociations Barak-Arafat-Clinton à l'été 2000) et du déclenchement de la seconde Intifada, dite "Al Aqsa". Il l'accusait de n'avoir jamais renoncé au terrorisme, ne condamnant les attentats que du bout des lèvres et exaltant les "martyrs". A plusieurs reprises au cours de ces quatre années, comme je m'étonnais de son intransigeance, il me répondit invariablement qu'Arafat mentait et qu'un baromètre sûr annonçait chaque fois l'imminence d'une nouvelle vague de terreur : "Il quitte le pays et s'envole pour l'étranger. Il n'est pas là quand cela se produit. Chacun de ses départs nous alarme, c'est un avertissement qui ne faillit jamais."

Sharon, pour finir, exila son ennemi à Ramallah, l'enfermant dans la Mouqata'a, lui interdisant toute sortie. Le départ vers l'hôpital militaire Percy, à Clamart, signa le dernier voyage du raïs. Nul ne sut de quel mal l'âme lui fut ravie : la fable, complaisamment répandue et reprise par une Leïla Shahid égarée, de son empoisonnement par le Mossad, fit long feu.

Ce n'est ni le lieu ni l'heure de peser les mérites et les torts de Yasser Arafat par rapport à son peuple. S'il a indéniablement réussi à donner à tous les Palestiniens - citoyens jordaniens de la Cisjordanie, Arabes israéliens, réfugiés, gens de la diaspora - une conscience nationale, s'il a obtenu consécration et reconnaissance internationales, il l'a d'abord fait au prix de la négation d'Israël et du projet radical de l'élimination de l'"entité sioniste". Il a clairement choisi la violence indiscriminée exercée contre les civils.

Qu'on se souvienne des Jeux olympiques de Munich, des détournements d'avions de ligne des années 1970, de leur dynamitage dans le désert jordanien, des multiples prises d'otages, d'Entebbe, etc. Jusqu'aux "martyrs" des années récentes et des derniers mois, malgré Madrid, Oslo, l'attribution du prix Nobel de la paix, Camp David et Taba, la même ligne directe de violence et d'irrédentisme peut être tracée.

La mort d'Arafat ouvre une nouvelle ère dans les relations israélo-palestiniennes qui autorise un espoir de paix véritable, plus réel et plus grand que les deux peuples n'en connurent jamais. Car, si Ariel Sharon a changé profondément, un homme d'un prosaïque réalisme, donc d'un grand courage, s'est levé parmi les Palestiniens : Mahmoud Abbas, qui orchestra en 1993 les négociations secrètes des accords d'Oslo et qui a été élu hier président de l'Autorité palestinienne, successeur donc d'Arafat. La paix, si elle doit s'accomplir, se fera entre Sharon et lui, plus qu'entre les instigateurs de ladite "initiative de Genève" - qui avaient tout réglé sur le papier au mètre près - quoi qu'en aient dit alors leurs angéliques sectateurs.

En décembre 2002, déjà, tandis que les attentats-suicides faisaient rage, Mahmoud Abbas osa affronter à Gaza les responsables des comités populaires de l'Intifada et leur tint un discours pour eux impensable, intolérable : "Il faut cesser le combat immédiatement", leur expliqua-t-il. Cela ne voulait pas dire, selon lui, renoncer à l'Intifada, mais à sa militarisation, aux attentats-suicides, aux attaques contre les colons ou les soldats pour retourner à des formes pacifiques de protestation. "Le peuple en a assez, dit-il à ses auditeurs. Le peuple veut manger. Tuer n'est pas notre passe-temps favori."
Il poursuivit sans ménagement : "Certains ont d'abord déclaré que l'Intifada provoquerait l'effondrement du gouvernement Sharon, vu qu'il a été élu sur son engagement à assurer la sécurité. Mais Sharon n'est pas tombé car l'Intifada a quitté les rails. Je pense que Sharon est aujourd'hui le plus grand leader que le mouvement sioniste ait connu depuis Herzl. (...) Ils ont dit : "Nous voulons libérer Jérusalem et les territoires occupés" et, tout ce qu'ils ont obtenu, c'est que les territoires libérés à la suite des négociations soient réoccupés par la force..."

Tenir un pareil langage à Gaza, où le Hamas et d'autres organisations radicales font la loi, ne témoignait pas seulement d'un grand courage politique et physique, mais d'une connaissance profonde des pensées et des besoins du peuple palestinien, las d'une guerre interminable et sans issue, las des mythologies, mythomanies, de la rhétorique creuse. Les travailleurs et les familles de la bande de Gaza et de Cisjordanie ne furent jamais aussi heureux que quand ils pouvaient travailler librement en Israël et gagner des salaires décents : jamais, dans les champs, les vergers, les restaurants, le bâtiment, les usines, ils ne considérèrent leurs employeurs israéliens comme des oppresseurs.

Oui, le peuple voulait manger ; et Yasser Arafat ne put faire autrement, quelques mois plus tard, que nommer Mahmoud Abbas premier ministre. Mais un premier ministre sans pouvoir réel et désavoué à maintes reprises, qui démissionna bientôt.

Depuis la mort d'Arafat, et seul en lice pour la succession de ce dernier, Mahmoud Abbas a gardé la même fermeté : "Le recours aux armes dans l'Intifada actuelle nous a fait du tort, et cela doit cesser", a-t-il déclaré. Et c'est à cet homme qu'Ariel Sharon a répondu, après avoir affronté avec le même courage et une habileté manœuvrière exemplaire les "durs" de son camp, un Sharon aujourd'hui à la tête d'un gouvernement d'union nationale qui ne parle pas de la paix comme d'un rêve lointain, mais comme d'un possible proche.

"L'an 2005, a-t-il dit récemment, offre une chance historique de percée avec les Palestiniens que nous attendons depuis des années." Après avoir réaffirmé sa volonté d'appliquer le retrait unilatéral de la bande de Gaza, mais avec l'aide cette fois-ci des organismes de sécurité de la nouvelle direction palestinienne, le premier ministre d'Israël alla plus loin qu'il ne le fit jamais : "Nous pourrons parvenir à un arrangement israélo-palestinien qui sera la base de la coexistence de deux Etats -souligné par moi- pour de longues années. Nous sommes prêts à des concessions très très douloureuses, mais nous ne ferons aucune concession au niveau sécuritaire. (...) Il y a une chance unique de pouvoir trouver une solution, et personne ne sait quand elle s'offrira à nouveau. Il y a une opportunité unique de modifier les données stratégiques à l'avantage d'Israël." Au cours de la même allocution, Ariel Sharon fit observer que "la domination d'un peuple par un autre est une catastrophe" -souligné par moi-
Les amis de la paix - dont je suis - doivent aider ces deux hommes, Ariel Sharon et Mahmoud Abbas. Il convient pour cela d'oublier les préjugés, les a priori, la langue de bois et les pensées toutes faites, d'être capable de percevoir ce qu'il y a de formidablement neuf dans les propos de chacun d'eux. Il faut les croire : c'est la meilleure façon de les aider.

Claude Lanzmann est directeur de la revue Les Temps modernes.

• ARTICLE PARU DANS L'EDITION DU 12.01.05

http://www.lemonde.fr/web/recherche_articleweb/1,13-0,36-393745,0.html

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Email (Email) le mardi 11 janvier 2005 - 19h45:

Les tsumani et les juifs

Lu, persiste et signe.
Après l'article de l'hebdomadaire egyptien "Al Osbou'" que je citais dans mon édito dans "Guysen Israel News" Voici maintenant qu'un homme de religion affirme en chaire dans un sermon télévisé la responsabilité des Américains et des Juifs dans les "Tsumani".
On peut lire en effet dans le bulletin d'information de "Gyuysen Israel news", l'information suivante :

"Dans son sermon hebdomadaire diffusé par la télévision palestinienne, le Sheik Ibrahim Mudeiris a déclaré que ''l'oppression et la corruption causée par les Etats-Unis et les Juifs'' étaient l'une des causes du Tsunami en Asie du Sud Est." (Guysen.Israël.News)

Décidemment, il y a encore beaucoup à faire !

André Nahum

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Claudia (Claudia) le mardi 11 janvier 2005 - 19h20:

Ajax Amsterdam veut se débarrasser de son image de "club juif"


AMSTERDAM, 11 jan (AFP) - L'équipe de football de l'Ajax Amsterdam (1re div. néerlandaise) veut tenter de se débarrasser de son image de "club juif", qui lui pose des problèmes tant avec ses supporteurs qu'avec ceux de ses adversaires.

"Ajax est présenté comme un 'club juif' et certains de nos supporteurs se sont surnommé 'les Juifs', comme un titre de gloire", a expliqué ce week-end le président du club, John Jaakke, en présentant ses voeux pour 20O5.

"Je veux qu'il soit clairement établi que Ajax veut se débarrasser de cette image et va faire ce qui est nécessaire pour y arriver", a-t-il ajouté.

Cette image de club juif ne repose sur aucune évidence historique, a indiqué à l'AFP le porte-parole du club de la capitale, Simon Keizer.

"Peut-être est-ce dû au fait que dans les années 60 plusieurs joueurs étaient d'origine juive", a-t-il esquissé en guise d'explication.

Ce sont les supporteurs des adversaires d'Ajax qui ont commencé à lancer le nom de "Juifs" aux fans d'Amsterdam, qui s'en sont emparé et revendiquent désormais ce surnom. Lors des rencontres, ils brandissent souvent des drapeaux israéliens ou des bannières ornées de l'étoile de David.

Les hooligans de la tristement célèbre section f du stade se sont fait tatouer une étoile de David avec un petit "f" à l'intérieur.

Antisémitisme

"je suis certain que nos supporteurs n'ont pas de sentiment antisémite. Toutefois, dans une société où l'atmosphère est aussi tendue que celle dans laquelle nous vivons aujourd'hui, cela peut provoquer ce genre de sentiment chez d'autres", a expliqué le président Jaakke.

Uri Coronel, un ancien membre, juif, du Conseil d'administration du club, a expliqué au quotidien local Het Parool que les supporteurs qui se disaient juifs provoquaient l'antisémitisme des fans des clubs rivaux.

Nombre de slogans anti-Ajax évoquent ainsi l'Holocauste, et l'un des plus courants fait référence en prime au conflit du Proche-Orient et à un groupe extrémiste islamiste : "Hamas, Hamas, les Juifs au gaz".

Une autre coutume macabre des supporteurs rivaux d'Ajax est d'émettre le sifflement d'une fuite de gaz.

"Je me souviens aussi d'une rencontre lors de laquelle les supporteurs adverses clamaient 'les Juifs vont être éliminés, les Juifs vont être éliminés'. C'est évidemment très douloureux à entendre, parce que dans un passé récent on a tenté d'exterminer les Juifs", a ajouté M. Coronel. "Si Ajax se débarrasse de son image de club juif, on peut commencer à travailler sur le comportement des parties adverses", selon lui.

"Nous ne voulons pas lancer une campagne de pub, mais nous allons intensifier le dialogue avec nos supporteurs et nous espérons arriver à une compréhension mutuelle", a expliqué Simon Keizer.

"Il faut mettre fin à ce paradoxe: nous avons une image de club juif, mais c'est pénible pour nombre de Juifs de suivre nos matches", conclut M. Jaakke.

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Email (Email) le mardi 11 janvier 2005 - 19h19:

Haouta alla George Koskas

bonjour,

j'ai l'honneur et le plaisir de vous informer que le peintre talentueux george koskas a illustré les deux livres:
-la quête de la tunisianité
-il était une fois la goulette
livres de mustapha chelbi
merci d'en prendre note et d'en informer le public en rappelant que george koskas, derrière son humilité légendaire est un peintre historique qui a grandement contribué à l'avènement de l'abstraction géométrique et à l'art minimal dans la peinture occidentale. C'est un honneur pour la tunisie que d'avoir accouché un homme de cette immense valeur artistique . George Koskas est présenté en permanence à la galerie jean jacques dutko (paris 6ème, 13 rue Bonaparte). Je vous signale enfin le numéro spécial "espace pictural" (n°11) consacré à georges koskas. Merci de donner à cet artiste exceptionnel la considération qu'il mérite.
très cordialement

mustapha chelbi

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Shira (Shira) le mardi 11 janvier 2005 - 17h37:

En Israel aussi, conference sur le sujet UE- Israel

Le Centre des Etudes européennes, IDC Herzliya
en coopération avec la Friedrich-Ebert-Stiftung et le Forum UE-Israël

a le plaisir de vous inviter à la conférence


L’Union Européenne en tant qu’acteur sur la scène internationale

de Jean Asselborn, Président du Conseil des Ministres de l’Union Européenne, Vice-premier Ministre et Ministre des Affaires Etrangères du Grand-Duché de Luxembourg

Allocutions de bienvenue: Hermann Bünz
Directeur du Bureau israélien de la Friedrich-Ebert-Stiftung
Michael Federmann: Vice-président du Forum UE- Israël

Introduction: Ambassadeur Avi Primor
Président du Centre des Etudes européennes, IDC Herzliya

Réponse: Shimon Peres, Président du Parti Travailliste, Vice-Premier Ministre

La conférence aura lieu le Jeudi 20 janvier 2005 à 18:30 au IDC Herzliya, Rue Kanfei Nesharim, Herzliya, Auditorium Ivcher

La conférence se déroulera en français avec traduction simultanée en hébreu et en anglais

Transport de Tel-Aviv, Jerusalem et Netanya
RSVP tél.: 09-9602755, e-mail: rsvp2@idc.ac.il
Merci de nous signaler si vous comptez avoir recours au service de transport

Veuillez présenter cette invitation aux services de sécurité du Campus d’IDC Herzliya
Le port d’armes est interdit à l’intérieur du campus.

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Maxiton (Maxiton) le mardi 11 janvier 2005 - 17h25:

Ouf !

le pilpoul est de retour !

on commençait à s'ennuyer !